[Privé] L\'épreuve du troubadour.

On approchait de l'heure du repas à l'auberge, un certain monde s'amassait dans l'endroit.
Parfois, certains visiteurs venaient ici uniquement pour se fondre dans la foule et être à l'abri des regards pendant quelques heures... Du moins ils l'espéraient.
Tel était le cas du contrebandier Khort, un marchand suderon qu’observait l'Innocent ainsi que Van Estecar du coin de l'œil. La griffe n'avait pas son foulard caractéristique, mais il restait reconnaissable, beaucoup de gens évitaient son regard. On aurait cru de lui qu'il se serait montré discret, surtout quand il s'agissait de surveiller quelqu'un, mais il ne manqua pas une occasion pour brailler et crier aux serveuses pour des commandes. Van Estecar savait très bien pourquoi il agissait ainsi, la Griffe lui ayant tout expliqué en chemin auparavant :

[Extrait]
- En ce moment il y a un nouveau contrebandier en ville du nom de Khort. Mais lui même n'est qu'un satellite du Lion d'Or, un éminent bonhomme du sud, avec qui on a de bonnes relations. D'ailleurs, c'est un peu grâce à nous si Khort a des part de marchés en ville, on a prévu le terrain... Mais voilà, les anciens propriétaires des quartiers à qui ils appartennaient ne sont pas très content et n'attendent qu'une petite erreur pour le saigner. Ils ont même montés une espèce de petite guilde dans ce but. Au début on avait imaginé qu'ils collaboraient pour nous faire un sale coup mais il c'est avéré qu'ils n'avaient pas le matériel dans le pantalon pour ça, ce suffisant de comploter contre notre copain l'suderon.... Et encore, là c'est qu'une partie du problème car il y a encore une famille de marchands Gondoriens qui en veut à notre homme... Elle veut récupérer leur unique fils et héritier qui est prisonnier au harad, vraisemblablement par le Lion d'Or. Pour couronner le tout, il y a une autre famille rivale qui surveille aussi le tout de loin, surement dans l'espoir de leur faire un coup bas dès que l'opportunité se présentera... Leur motivation ne nous est pas encore très claire.
Du coup, on protège Khort nuit et jour, tout en essayant de découvrir les plans de tout les autres gus qui lui en veulent... On est une petite équipe de quatre hommes afin de faire tourner les rôles : surveiller, enquêter, dormir... Un cinquième homme sur l'affaire ne serait pas de refus et puis je devrais pouvoir faire une bonne idée de tes compétences...
[Fin]

Du coup, l'Innocent participait activement à l'ambiance en étant ainsi bruyant, afin de rappeler que les Griffes étaient toujours là...
A un moment donné, très subtilement, il frôla le genou de Van afin d'attirer son attention et fit un imperceptible signe de tête dans la direction d'une table alors qu'il feignait un intérêt vers une des serveuses.
Tout en souriant d'un air niais, il chuchota entre ses dents :

- La table là, ils font partit de la guilde. Le type en pantalon blanc est un sacré rustre, il ne m'aime pas du tout, c'est un type auquel je fou des crasses régulièrement... Mais j'y peu rien s'il est mauvais en affaires, nous on bosse avec les vainqueurs.

Au même moment, un petit groupe de gens aux allures quelques peu bourgeois -en comparaison au niveau de la clientèle commune- fit son entrée dans l'auberge. L'Innocent souri en coin et siffla volontairement afin d'attirer leur attention, les saluant d'un signe de la main. Van était dissimulé à cet instant derrière la figure d'un passant et quand il vit enfin les personnages, ils ne regardaient plus dans leur direction mais semblaient bien contrariés d'avoir découvert la présence de l'Innocent. Ce dernier se retourna vers Del afin de le fournir en explications une fois de plus :
- Eux c'est des membres de la famille en manque d'héritier. Ils s'appel les "Orderion"; là y a plusieurs frères... Tous des oncles de l'héritier. Les affaires reste propres à la famille, ils ne se servent jamais d'intermédiaires, détail étrange vu qu'on n'a jamais compris pourquoi on ne voyait jamais les parents du fils disparu. Leur isolement volontaire est aussi une raison pour laquelle nous n'avons aucune entente particulière...

Se penchant sur sa chaise, l'Innocent jeta un coup d'œil à l'extérieure en direction du ciel. En revenant, il commença un autre sujet :
- Hm, vers l'heure de pointe -ce qui ne devrait pas tarder- l'autre famille, les "Narmardil". Ils ont aussi l’étrange tendance de suivre les Orderions quand eux-mêmes surveilles Khort… Normalement, ils devraient venir récolter une taxe à l’aubergiste, c’est eux les maîtres du quartier.

hrp// Van, alors là t'as toutes les ouvertures possible au monde. Je te laisse faire ce que tu veux, aller vers qui tu veux et les faire intervenir, produire des évènements particuliers... Je posterai au fur et à mesure pour te donner de plus en plus d'infos, il y a pleins de trucs à découvrir, à toi d'enquêter...
PS: évite juste de faire une bagarre générale ^^ //hrp

L'Innocent avait décider que l'analyse des compétences de Del se ferait sur le terrain et s'était dans ce but que les deux hommes avaient traversés la ville jusqu'à la plus grosse auberge du Bas de la Cité. La Griffe le mit au courant rapidement de tout ce qu'il devait savoir pour ne pas gaffer et à vrai dire cela mit tout de suite en joie le troubadour, exactement le genre d'affaire dans lesquels il aimait tremper. Alors que les deux compères arrivaient dans l'auberge et qu'immiédiatement le mercenaire brailla qu'il voulait une table et les plus belles filles de la taverne pour le servir. Le troubadour ne put s'empêcher de sourire tandis que dans un coin de la pièce il reconaissait Méline qui jouait de sa harpe et ne le remarquait pas, ou peut-être ne le montrait pas. Les hommes applaudissaient à la fin de chaqu'un de ses morceaux, sûrement parce que la beauté de la jeune femme les époustouflés tous plus que la merveilleuse musique qu'elle arrivait à tirer des cordes de son instrument.
Les deux jeunes gens prirent place à une table et tandis que l'Innocent signalait sa présence par différente variante de décibel, plusieurs problèmes à régler lui furent présenter. De but en blanc, il n'était pas très ingénieux d'aller voir le gros qui n'aimait pas l'Innocent alors qu'il l'avait déjà vu mais en même temps allez voir une famille de jeunes bourgeois à la posture aussi suffisante qu'il était possible d'adopter ne l'amusait pas vraiment... C'est donc sur le mauvais marchand en blanc qu'il jeta sous dévolu. Il se leva et alla écouter quelques instants Méline, elle lui sourit d'un air enchanté et après un morceau que Van applaudit le plus fort possible avec pas mal de compliment lancé à la jeune musicienne, il alla s'assoir à la table plutôt proche du marchand.

-Elle est terrible cette Ménestrelle! Vous savez d'où elle vient?

-Sais pas mais c'est un sacré bout de femme! Tout à l'heure un des ivrognes de la taverne avait essayé de lui caresser un molet, il en a perdu un bon bout de main dans l'histoire, il faut dire que sa dague avait l'air plutôt aiguisée à la mignonne. Parait-il qu'elle viendrait du Rohan ou un truc comme ça! En tout cas moi j'ai pas envie d'en savoir plus, vu comment elle acceuille les hommes...

Apparement l'homme était du genre bavard et plutôt adroit pour laisser tomber certaines informations qu'il ne fallait pas sans même s'en rendre compte! C'était sûrement cela qui lui avait valu de se faire rouler tant de fois par le petit futé qui était encore en train de brailler dans son coin pour bien faire savoir qu'il était là.

-Ah mais j'oublais! Je m'apelle Del! Ou du moins c'est ainsi que les autres m'apelle et vous c'est quoi votre nom?

-Ardag Metolk. Alors qu'est-ce que vous amène ici et pourquoi parliez vous à ce ptit enfoiré là bas?

-Je suis troubadour et je me suis posé ici à Minas Thirith pour quelques temps. L'autre ordure a essayé de m'escrocquer avec une histoire de protection de ma personne contre une certaines parties de mes gains, je l'ai envoyé se faire mettre par un Lama de Nurn et vous qu'est-ce que vous faites? Mais vous m'avez l'air d'une bien bonne compagnie! Hey jolie donzelle vient donc nous abreuver un coup!

C'est comme ça que l'artiste appela la serveuse qui amena deux chopes de bière mousseuse remplie à ras bord. Avant qu'elle puisse repartir Van attrapa aussi le pichet sur le plateau, sait-on jamais si il en avait besoin.

-Je suis marchand, j'ai monté ma propre boutique et je prospère petit à petit mais bon avec l'attaque des haradrims de l'autre jour j'ai perdu trois caravanes et en plus de ça un ptit salopar c'est approprié tout une partie de mon monopole!

-C'est bien triste c't'histoire! J'ai combattu contre les hommes de l'Est l'autre jour et malgré ce qu'on peut dire d'eux m'ont pas fait peur plus que ça!

Et voilà le troubadour lancé dans la description minutieuse de tout son combat acharné contre les miriades d'ennemis venus de loin dans les terres inhospitalière du Harad. Alors qu'il relatait avec force détails les parades et les coups sous lesquels tombaient les haradrims, il s'occupait aussi de remplir la chope de Ardag avant même qu'il l'eut fini, bientôt il était fin prêt pour un petit interrogatoire qui n'avait rien de méchant mais qui laisserait sans doute le loisir à Del d'en apprendre beaucoup...

-Alors mon brave Dargad, assez parlé de moi, comment vont les affaires et qu'avez-vous à me dire de ce "salopart"?

*C'est le moment d'être attentif mon bon Van, ne te rate pas ou sinon tu vas te faire vite envoyé péter par les Griffes...*

hj: Voilà à toi de m'apprendre tout ce que tu veux =)

Ardag jeta un coup d’œil en arrière, cherchant du regard l’Innocent mais celui-ci avait l’esprit ailleurs –du moins le semblait il- et satisfait de cet aperçu, détendu, il entreprit de répondre au troubadour :

- Le type qu'on veut n’est pas loin. C’est le sale bronzé là bas. Mais ton pote l’escroc là, le suit partout. Il feinte de n’être là pour d’autres raisons, comme toujours… Mais au fond, lui et sa clique de potes mercenaires sont à la solde de cette sale race de suderon…

Il cracha dans un bol vide à leur table avant de reprendre, visiblement dégouté rien qu’à en parler.

- Saloperie de bronzés, ils nous agressent, envahisse nos terres juste pour être dérouter le lendemain par nos camarades patriotes ! Mais insatisfait de leurs défaites, les suderons utilises d’autres moyens plus subtiles et lâches de nous détruire… De l’intérieur…
Tout le monde sait que leurs marchands sont d’ignobles émissaires de leur sultan adorateur de melkor ! Et pourtant, on les accepte dans notre ville… Tout cela à cause d’un pseudo-allié auquel on est allé sacrifier une génération entière dans son pays maudit pour quoi… Repousse les armées qui nous menaçaient ? Ha, quelle blague ! Et quelle était donc cette attaque toute récente, sortie de nulle part ? L’évidence saute aux yeux ! Il faut chasser toute cette vermine et enseigner la vérité aux aveugles qui osent s’alliés à eux…

Il prit une gorgée de sa chope de bière, bien tard d’ailleurs car ses autres collègues avaient déjà leurs chopes vides en face d’eux. Il scrutait l’attitude du troubadour tout en buvant, peut être dans l’espoir de voir un effet positif de ses paroles… Quoi qu’il en soit, il continua juste après sur le même ton, mais rapprochant quelque peu son siège de manière subtile, comme s’il voulait devenir plus intime…

- C’est des gens courageux comme toi don on aurait besoin… Si on pouvait être débarrassé du suderon… Et d’une manière assez spectaculaire pour ridiculiser les mercenaires, peut être leur influence prendrait un aussi gros coup que leur réputation, assez pour qu’on recrute de nouveaux membres à notre guilde et reprendre enfin le contrôle chez nous ! Il y en a marre de donner le pouvoir aux étrangers !! Crois-tu avoir les compétences requises ? Tu parles bien, mais es tu aussi fort que tu le prétends ?...

Hrp// lol ils n’étaient pas sensés être en relation à la base mais bon, sé pô grâve ^^//hrp

Le bien nommé Dande souri en coin, comme si peu de manières étaient suffisantes pour s’adresser à un homme tel que Del.

- Et cela sera suffisant, maître artiste. Une seule chose nous importes à tous en cette sinistre période : Chasser les indésirables. Cet infâme homme de l’est que vous voyez attablez sera notre bouque-émissaire. Venez-en à bout et des richesses équivalentes à tous ses troubles vous seront offertes…

D’un geste de la main, courant quand l’on désirait chasser des insectes, Dande commanda Ardag de repartir avec le troubadour. D’ailleurs, bien avant que la moindre action fut entreprise, Dande se retourna vers ses confrères, ignorants majestueusement leurs précédents interlocuteurs…
Ardag reprit la parole alors, qu’acceptant l’ordre intime des bourgeois, il semblait vouloir retourner à sa table :

- T’as déjà un plan pour saigner le porc de suderon ?

Malhereusement pour lui Van se fit rapidement congédier par le petit fils de riche qui ne lui lâcha aucune information radin comme il était. Mais le troubadour ne se défila pas pur autant, il y avait toujours l'autre famille et puis le marchand lui en avait déjà pas mal dit.

-Comment le tuer? Et bien mon cher il y a certaines choses que même un homme ne peut pas arrêter...

Van n'en dit pas plus, sa phrase voulant rien et tout dire en même temps. Flêche, poison, dague, carreaux, toutes les façons de tuer étaient possibles et imaginables avec un flou pareil. Mais de toute façon il n'avait rien à préciser, le tuer n'était pas vraiment dans ses plans. Le Gros le regarda sans trop comprendre puis un sourire naquit sur ses lèvres, il avait sûrement compris quelque chose d'encore plus tordu que prèvu et que serait sûrement infaillible pour lui. Puis soudainement une rafale souffla dans l'auberge, les nouveaux arrivants étaient la famille qu'ils attendaient tous.

hj: Pas trop d'inspi là montre moi à quoi ressemble ces jeunots que je les aprivoisent, et est-ce que ceux là font partis de la ligue ou pas?

La famille Narmadil faisait enfin irruption dans l’humble petite taverne. Leur soudaine apparition ne semblait surprendre personne, même si Del était peut être plus conscient du but de leur venue que le commun des clients…

Ils étaient richement vêtus, bien que cela n’était pas mit ‘trop’ en évidence par le port de vestes d’un cuir très banale. C’était un petit groupe de cinq personnes dont au moins trois avaient le port d’arme visible et la carrure de lutteurs…
Les deux seuls vrais bourgeois avaient la tête à l’emploi : les deux portaient des moustaches coupés courtes et fines, l’un brun et l’autre noire de chevelure. Celui qui avait la plus grande assurance dans l’attitude –mais aussi l’air le plus jeune- prit la tête du groupe en se dirigeant directement au comptoir. L’autre était légèrement plus courbé tel un vieillard, bien que ses rides peu apparentes ne lui donnaient pas un âge avancé, balayait la salle d’un regard inquisiteur : son image amenait tout de suite à l’idée d’une proie qui guettait l’apparition d’un prédateur invisible.

Du coin de l’œil, le troubadour pu percevoir un imperceptible acquiescement de la part de l’Innocent, suggérant qu’il approuvait ou du moins invitait la recrue à d’avantage de persévérance. Mais Ardag était toujours avec Del et semblait vouloir continuer à discuter à sa table. D’ailleurs, il agrippa le bras d’une serveuse au passage :

- Ramène nous une Pichette de bière ma jolie !

Ardag ne semblait pas vraiment vouloir lâcher Del et il recommanda une boisson. Le troubadour le laissa faire avec un sourire, il avait besoin d'informations avant d'aller aborder la nouvelle famille qui venait d'entrer. Au fond de la salle Méline jouait toujours mais allait bientôt plier boutique et laisser la place à un autre artiste. Alors que la dernière note vibrait dans l'air avant de se faire engloutir par le tonerre d'accomplissement qui s'en suivit. Je faisais signe à Ardag que je revenais et me levais pour aller à la rencontre de la magnifique ménestrelle. Elle me regardais arriver en souriant et descendant de l'estrade elle passa une main dans mes cheveux et m'embrassa avant que je ne puisse faire autre chose. Je lui rendais son baiser avant de glisser une mèche de ses longs cheveux de feu derrière son oreille.

-C'était magnifique ma Douce. Dis je voudrais de poser une ou deux questions. Cela fait un moment que tu es ici et tu es ménestrelle, ce qui insinue au courant de beaucoup de chose, tu ne serais pas au courant de deux trois affaires concernant tu sais déjà qui?

La femme n'avait pas besoin de précision sur le qui, elle était brillante et avait observé Van allait de groupe en groupe pour recceuillir des renseignements. Elle fit mine de réfléchir avec une moue absolument adorable et le regarda avec des yeux de petite fille.

-Cela dépendra de ce que tu me donnes.

Elle éclata d'un rire cristallin et obligea le troubadour à lui appliquer un nouveau et tendre baiser sur ses lèvres sucrées. Il s'approcha de son oreille et la mordilla avant de dire.

-Il y aura bien mieux ce soir si tu m'aides...

La jeune femme rit de nouveau avant de commencer à murmurer à l'oreille de son amant tout ce qu'elle savait entre deux baisers qu'elle lui déposait dans le cou pour parfaire leur apparance de simples tourteraux.

hj: J'ai introduit une tierse personne car j'avais pas trop d'inspi donc voilà, si tu veux qu'elle sache des choses fais lui dire =)

hrp// Bonne intiative je te le conçois. Mais cela reste une affaire très privé tout de même //hrp

- Tu traines avec des drôles de bonhommes, ils sont très appréciés mais pas pour leurs bonnes manières. C'est une tanière d'escroc ici, regarde d'ailleurs les nouveaux venus : surement les pires de tous. Quel plaisir de faucher les bourses à toute cette bande de gros-bides... Mais ce que j'aime par dessus tout c'est ta délicate attention...

La charmante menestrelle semblait plus enclin à occuper le reste de son après midi avec Del qu'à discuter sur ses manières de faire.

Elle ne savait rien... Cela commençait à se corser. Il passa doucement ses mains dans le dos de la jeune ménestrelle jusqu'à son bien joli postérieur qu'il lui pinça avec un sourire. Elle sursauta et lui donna une petite tape toute gentille sur la joue.

-Je finis ma petite affaire et je m'occupe de ton cas salle petite fille. J'vais t'apprendre les bonnes manières moi tu vas voir.

Elle rit de nouveau, un rire chaud et prometteur. Elle l'embrassa une dernière fois et avec effort se sépara de son amant pour aller monter dans sa chambre, sûrement pour se préparer à l'acceuillir convenablement. Le troubadour laissa de côté ses envies de femme et retourna voir Ardag qui le regardait avec un sourire.

-T'as réussi à dompter la mignonne! Si tu t'y prends aussi bien avec les jeunes femmes qu'avec les assassinats tu dois être vraiment redoutable!

Dans un coin la famille Narmardil était en train de discuter. Les jeunes chiens fous lançaient des regards, qu'ils pensaient sûrement discrets, de tous côtés. Vers le Sudéron, l'Innocent, mais aussi les Orderions ainsi que Ardag et Van! Ils discutaient apparement d'un sujet qui se voulait secret, rien qu'à voir leur façon de se pencher les uns vers les autres pour parler en chuchotant. La serveuse apporta de nouveau deux chopes de bières mais cette fois ne sourit pas à Del, son petit manège avec la ménestrel ne lui avait sûrement pas plu. Van avala une gorgée de son doux brevage et regarda le marchand en face de lui.

-Ces qui ces têtes d'abrutis qui se croient d'une discrétion sans limite qui nous épient depuis tout à l'heure derrière?

Ardag se retourna, d'une remarquable discrétion quand il le voulait bien, peut être même menancer par les dires de Del. C'est d'un ton soulager qu'il répondit :

- Ah eux ! Oh eux, d'autres personnes d'importance dans le quartier. Tu n'as pas à t'en soucier.

Après avoir balayé d'un doigt l'exédant de mousse sur le haut de sa pinte, Ardag prit une petite gorgée avant de reprendre, regardant d'un air sérieux et dans une attente incompréhensible le troubadour.

- T'auras peut être besoin d'un coup de main pour le bronzé... Cette sale race de mercenaires lui tournent tout de même autour... Peut être une disctraction ?

Les Narmadil "taient toujours aussi discrets, s'occupant exclusivement de leurs affaires avec l'aubergiste. Quelques rares coups d'oeils à leur entourage laissait suggérer qu'ils avaient un autre intéret dans l'endroit... Que cela soit le suderon en particulier ou autre chose, c'était dur d'en juger.

Plus loin, à la table du suderon, un homme portant un sac -visiblement un coursier- vint apporter un message à celui-ci.