Dix orphelins voyagent vers la Cité Blanche

Marach et ses petits compagnons avaient vécu leur dernière soirée en forêt noire comme dans un rêve. Ils avaient assistés à Arenith, la nuit des lamentations et avaient écoutés, bouleversés les chants entonnés par les elfes en l' honneur des leurs tombés au combat et à la gloire du premier d' entre eux, le Prince Rustor Erumelgos.
Même si aucun d' entre eux ne pouvaient comprendre les paroles prononcées, la magie des chants elfiques fit voyager les petits humains et ils s' étaient finalement endormis tard dans la nuit, à la chaleur des braises rougeoyantes du feu, leurs esprits emplis de visions fabuleuses d' une contrée inconnue où, au pied d' une tour majestueuse au pinacle d' or et d' argent, un Prince en armure brillante chevauchant un grand cheval blanc, menait ses troupes à la bataille.
Marach avait veillé plus tard que les autres. Il était resté assis aux côtés de Laurelin, posant milles questions et écoutant avidement les histoires de la terre du milieu que lui racontait le Seigneur elfe, sans jamais être rassasié.
Jusqu' à ce que Laurelin, tout sourire, finisse par lui annoncer une grande nouvelle :

- Mon jeune ami, je pense qu' il est temps pour toi et tes camarades de rejoindre votre peuple. Votre départ pour la Cité Blanche est imminent ... Demain, vous vous préparerez pour le voyage.

Marach n' en croyait pas ses oreilles, Minas Tirith !! Il allait voir la grande cité, la ville, les magasins, les rues pavées, la haute tour et tout et tout et tout en se levant, faisant mine d' avoir une grande épée dans la main et d' attaquer des ennemis imaginaire, il s' écria en tournoyant :

- Ze suis Marach Barthis, Garde de la tour !! passez votre chemin renégats !!!

Puis, emporté par son élan, son pied buta sur une racine et il tomba en arrière se retrouvant, penaud, sur son arrière train.
Laurelin éclata de rire mais s' approcha promptement pour aider le garçon à se relever.

- Qu' est ce donc là pour un garde de la tour ?? Il faudrait apprendre à marcher avant d' apprendre à manier l' épée !! Se moqua gentiment le seigneur elfe, mais devant l' air furieux de Marach, il reprit à l' adresse de l' enfant :

- Mais je crois qu' avec un peu d' entrainement, tu feras certainement un grand Capitaine chez les humains !!

Marach se mit alors à rire lui aussi, rassuré par les encouragements de l' elfe et lui demanda :

- Dis Laurelin, tu m' apprendras quelques passes à l ' épée pendant le voyage ?

L' elfe ne répondit pas tout de suite, un peu embarrassé, puis finit par répondre :

- Cela aurait été avec grand plaisir mon jeune ami, mais je le regret de t' avouer que je ne serais malheureusement pas du voyage, j' ai une affaire urgente à régler .... Ailleurs .... Qui ne peut attendre ....

La déception était grande pour Marach qui garda les yeux baissés vers le sol durant un long moment sans rien dire puis il poussa un long soupir et regarda de nouveau l' elfe et avec une petit grimace triste finit par murmurer :

- Ha ... Tu viens pas ..........

Laurelin s' approcha et posa sa main sur l' épaule du jeune garçon visiblement désolé de le voir si chagriné :

- Il m' aurait été fort agréable de voyager en ta compagnie Marach, soit en sûr ! Et rien ne m' aurait fait plus plaisir que de t' initier au maniement de l' épée mais ... Notre époque se trouble et les évenements défavorables tendent à s' accélérer. La promptitude est de mise et cela nous oblige à faire des choix qui se révèlent parfois déplaisant.


Laurelin interrogea alors le petit humain du regard semblant lui demander si il comprenais bien ce qu' il venait de dire et Marach releva la tête avec un reniflement sonore, essuyant une petite larme qui perlait sur sa joue.

- La vie c' est pas simple !! Ardus sont les chemins qui mènent à l' équilibre et la facilité n' en est pas un mon garçon ... , déclara-t-il soudainement en prenant une grosse voix ... C' est ce que mon père me disait tout le temps à la ferme.

- Ton père était de bon sens Marach ... Ses paroles doivent te guider pour ta nouvelle vie qui s' annonce à la cité Blanche.

Laurelin sortit un petit pendentif de sous sa tunique et le tendit au petit humain :

- Tiens, prends ceci, c' est la goutte de ciel, il appartient à la famille Vilyanár depuit maints et maints générations ... j' espere qu' il te portera bonheur et qu' il t' aideras dans ta quête de '' l' équilibre '' cher à ton père ... Je te le confie jusqu' à notre prochaine rencontre car nous nous reverrons, je te le promet ...

Alors que le petit humain passait le pendentif à son cou, il vit une elfe aux cheveux rouges s' approcher doucement d' une démarche aérienne semblant à peine toucher le sol, un magnifique tigre sur ses talons.

Adonor était triste et ne savait plus quoi faire, mais il voulait être utile. Il se promena dans la camp à la recherche de quelqu'un qui aurait besoin d'aide pour quelconque raison. Il remarqua Laurelin qui discutait avec un enfant. Il remarqua alors que cet enfant n'était pas un elfe. Que faisait-il ici? Il alla donc vers eux. Lorqu'il arriva à leur hauteur, il s'adressa à laurelin:

-Salut Laurelin! Salut toi... Qui est cet enfant?? J'ai remarqué que ce n'était pas un elfe!

Kairi S'avançat vers laurelin qui parlait avec le petit Marach. Ceux-ci semblait avoir remarquer sa précense. La jeune elfe remarqua la précense d'un elfe a qui, elle s'en rendait compte que maitenant malgré les nombreuses fois où elle l'avait vu, qu'elle ne lui avait jamais parler, mais elle n'en avait pas le tmep maitenant. Elle lui dit tout simplement avec un grand sourire et un ton agréable :

- Bien le Bonjour cher amis elfe...
Je me nomme Kairi, Kairi Logis. Cet enfant comme vous avez put le constaté n'est pas elfe. C'est un humain qui a était sauvé avec 10 autres petits hommes par Laurelin !

Sur ce, elle se tourna vers Laurelin qui était juste a côter d'elle :

- Bonjour cher amis, je voit que vous avez annoncer la nouvelle du départ a notre amis humain, dit-elle en faisant un sourir a Marach, je pense qu'il est donc temp de partir... Vous venez Laurelin ?

Mais Kairi n'avais pas remarquer la mine défaite de petit Marach et quand elle s'en aperçut, elle comprit que son ami n'allait pas venir. Elle tourna le regard vers laurelin et le regarda dans les yeux...

// On va dire que Kairi N'était pas au courant que tu ne venait pas//

adonor sourit à kairi en disant:

-Bonjour. Je me nomme Adonor. Où s'en vont-ils? Ce sont des hommes, vont-ils rejoindre leur peuple? Dans laquelle de leur villes?

hrp//désolé pour ce court post mais je dois y aller//

Avant que Laurelin ne puisse répondre, Marach s' avança vers Kairi en s' adressant à elle :

- Z' our Kairi, j' suis content que tu ailles mieux, on a eu très peur pour toi !! On savait qu' t' était beaucoup blessée mais on arrivait pas à avoir de tes nouvelles jusqu' a ce que Laurelin vienne nous chercher pour l' Arenith. C' est là qu 'on a su qu' t' étais sauvée ...

Puis faisant un grand sourire à l' elfe aux cheveux rouges, il exhibat un pendentif avec une pierre d' un bleu intense en forme de goutte d' eau :

- C' est Laurelin qui me l' a confié, jusqu' à not' prochaine rencontre qu' il a dit parce que .... Y vient pas à Minas Tirith !!

Laurelin qui n' avait pas quitter des yeux le vert profond de ceux de Kairi acquiesca d' un signe de la tête pour confirmer l' annonce du petit humain, un voile de tristesse sur le visage :

- Je suis navré de ne pouvoir participer à votre petite expédition, très chère '' Bonne étoile '' Mais je sais que les enfants seront entres de bonnes mains ... Les vôtres si vous ètes toujours d' accord !

Il s' approcha de Kairi Logis et la serra dans ses bras avant de lui chuchoter à l' oreille :

- Il m' est vraiment pénible de vous abandonner maintenant mais je dois absolument me rendre aux Havres Gris, voir le Maître pour lui annonçer la nouvelle de la mort du Prince et lui demander les clefs d' Elostirion. J' irais ensuite au Harlindon pour ouvrir grandes les portes des tours oubliées pour qu' elles deviennent un refuge pour ceux des nôtres qui auront besoin d' aide en ces temps troublés. Tu as toute ma confiance pour les petits humains, va promptement ma chère amie, fait le moins de halte possible, le mal est partout autour de nous alors soit prudente et que les Valar te guide sur le chemin de la Cité Blanche.

Il se recula et sourit à la jeune elfe puis, se tournant vers le ranger, il lui dit :

- Je vous salue Adonor, Kairi est trop modeste ! Sans elle, jamais je n' aurais réussi à ramener ces jeunes garnements au campement. Il nous faut à présent les emmener vers leur peuple, à Minas Tirith. Une escorte les accompagneras.

Il farfouilla alors dans sa poche et en sorti une lettre qu' il remit à l' elfe aux cheveux rouge :

- Voilà pour toi, ma jeune amie, remet ce pli à qui de droit, je prierais les valar chaque jours pour que tout se passe bien ... Mes pensées vous accompagnes Kairi Logis et Marach Barthis !

Puis il s' adressa doucement au petit humain :

- Je te la confie, soit sage avec elle et surveille tes petits camarades !

- T' inquiète Laurelin !!! Ze veillerais sur '' Bonne étoile '', tout se passera bien ...

Laurelin sourit au petit humain et salua à nouveau Adonor puis il se tourna vers Kairi qui lisait la lettre qu' il lui avait confiée :

Adonor écouta cet échange entre le petit Marach, Kairi et Laurelin. Lorque Laurelin se tut, Adonor repensa à ce qu'il ferait dans son avenir, car il devrait faire un choix très bientôt , puis dit:

-Je vous félicite, toi et Kairi, pour le sauvetage de ces 10 humains. Vous avez eus de la chance , ajouta-t-il en se tournant vers Marach, une très grande chance...

Vous avez bien dit qu'ils auraient besoin d'une escorte? Je dois justement aller à la Cité Blanche pour faire des achats. Je ferai partie du voyage. Plus nombreux nous seront, mieux ce sera, autant pour ces enfants que pour chacun de nous autres, elfes.

En effet, Adonor se disait qu'il pourrait être utile avec ces elfes et ces enfants et, de toute façon, il devait aller à Minas Tirith un jour ou l'autre, et le plus tôt serait le mieux, car il possédait encore le cheval, l'arc et l'épée empruntés aux soldats de Minas Tirith, qui devaient avoir bien hâte de les ravoir, et il devait s'acheter son propre armement, à son goût et à sa bourse aussi...

Laurelin regarda Adonor en souriant et, tout en aidant le petit Marach à remettre son pendentif autour du coup, il répondit au ranger :

- Voilà une proposition bien aimable de votre part Adonor et je vous remercie de l' attention particulière que vous portez à nos dix jeunes humains. Cependant ... Je ne peux répondre à votre demande car je n' ai pas autorité sur la Maison de l' Arbre. Seule Silivrien Elemmirë, votre Elnaith, peut vous accordez la possibilité de participer ou non à ce voyage mais bien sur, en cas de réponse positive de sa part, vous seriez le bienvenu ... Sachez qu' un important conseil doit se tenir à Fondcombe très prochainement et je ne peux augurer de la destination que vous prendrez en fin de compte.

- Voila Marach, ton pendentif est attaché comme il faut. Il est temps à présent, va rassembler tes camarades et preparez vous pour le voyage. Les elfes de la fleur d' or vous ont reservé un petit paquetage pour chacun d' entre vous comprenant notamment une cape elfique et du lembas, notre pain de route ...

Le petit humain s' approcha de Laurelin et s' inclina de sa petite courbette amusante avant de courir vers les tentes sans ajouter un mot bien que ses yeux fussent à nouveau humides.

L' elfe se tourna alors vers Kairi qui avait relevé ses grands yeux verts de la lettre. L' heure du départ approchait à grands pas ...

Le grand charriot trônait au milieu de la clairière, le soleil était haut dans le ciel et alignés en rang par deux, quatre filles et six garçons attendaient devant, chacun portant un petit sac de voyage en toile renfermant les quelques effets que les elfes avaient réussi à réunir en vue de rendre leur voyage le plus agréable possible. A leur côtés, dix elfes volontaires avait été choisis, un pour chaque maison : Hirondelle, Fleur d' or, Harpe, Marteau, Roi et Arbre ainsi qu' un apprenti guérisseur et un gradé, tous montés sur un cheval.
La place sur le devant de la carriole était restée libre, il ne manquait plus que Kairi qui en serait la conductrice et le siège était assez large pour que son fidèle Lewis prenne place à ses côtés.
Le compte était bon, dix enfants, dix accompagnateurs ...
Marach se tenait au premier rang, trépignant d'impatience, il ne cessait d' importuner sa petite voisine par des :

- Pffffffffffffhhh, bon on zyva ou quoi ??!!

et des :

- Kairi l' est très sympa comme elfe mais l' est comme toute les filles : Fort longue à se préparer !!!

ou bien encore :

- Encore cinq minute et z' part devant !! z' aurez qu' à me r' joindre ...

Et plein d' autre petites phrases du même calibre, tant et si bien que la petite voisine finit par lui lancer un regard noir en répliquant :

- T ' as raison, vas-y, met toi en route tout seul ça m' fra des vacances hein ... puis ajoutant pour elle même :
Ben .... Promet la ballade !!!

Marach se renfrogna, piqué au vif il ne prononça plus un mot, il regardait autour de lui, il pensait qu' il ne remettrait jamais plus les pieds dans cette forêt maudite et ses pensées l' amenèrent doucement vers ses parents et son visage s' assombrit. Une vague de chagrin le traversa et il baissa la tête, revoyant la scène horrible de l' arrivée des renégats et des barbares dans son village, brulant tout et massacrant tout le monde y compris son père et sa mère.

Sa petite voisine se mèprenant sur l' air soudain très triste du garçonnet commença de s' excuser :

- Je voulais pas te vexer Marach, j' t' aime bien tu sais, mais là t' étais juste un peu lourd quoi ... Allez fais pas cette tête ...

- T' y est pour rien Blandine, rassure toi z' t' en veux pas du tout c' est Zuste ... Bah laisse tomber ... Bon quant est ce qu' on pars pffffffffffffhhh !!!

La petite Blandine regarda Marach en tendant son doigt dans sa direction :

- Tu vois tu r' commence !!!

Et les deux enfants se mirent à rirent de bon coeur ...

Adonor revint en courant vers les carrioles avec ses effets, et sauta sur "son" cheval. Il était allé demander la permission à Silivrien, son elnaith pour faire partie de ce voyage. Dès qu'il avait reçu la réponse (qui s'était heureusement avérée positive), il était allé préparer ses effets. Puis, regardant où en était les préparatifs, il remarqua qu'il allaient partir! C'était pour cette raison qu'il arriva en courant. Puis il se plaça à la hauteur de kairi pour pouvoir discuter avec elle:

-Bonjour chère Kairi, je serai du voyage vers la Bité Blanche!

Puis il s'en fut, mais revint un peu plus tard pour dire aux enfants:

-Salut Marach. Si vous avez besoin d'aide pour quoi que ce soit, ne soyez pas gênés et demandez-moi. D'accord?

Puis il s'en alla vers l'avant du cortège pour surveiller l'horison, car il ne fallait pas exclure l'idée de se faire attaquer...

La petite troupe progressait tranquillement vers le sud. Marach s' était à demi assoupi bercé par les cahots incessant de la carriole. Il se trouvait juste derrière le siège de la conductrice qui tenait fermement les rènes tout en fredonnant d' une voix douce des chants elfiques. Lewis étalé à ses côtés dormait à poing fermé depuis un bon moment déjà.
Un elfe fit sursauter Marach alors qu' il s' edressait à lui, le sortant de sa torpeur :

- Hey, lut' !! T' es l' elfe qu' était avec nous dans la forêt ? Adonor c' est ça hein? T' as pu v' nir alors, chouette !! Tu m' f' ras essayer ton arc ?

Mais le représentant de la maison de l' arbre était déjà reparti à l' avant du cortège anxieux d' une attaque eventuelle et la question du petit humain resta pour l' instant sans réponse.

En baissant les yeux dans le fond de la carriole, Marach aperçut un sac de toile qui ne semblait appartenir à personne :

- Hé Blandine, passe moi l' sac là qui traine, c' est à quelqu' un ???

Tout les enfants firent signe que non alors Marach se saisit du sac et plongea sa main dedans ressortant trois pot en terre cuite fermé hermetiquement et un étui en cuir noir ainsi qu' un petit mot griffonné à la hâte. Marach exhiba les pots rouge orangés et curieux en ouvrit un :

- Houa c' est du miel, Z' adore le miel !! Trois pots de miel Miamm ...
Puis il regarda l' étui et l' ouvrit, à l' interieur se trouvait une dague qui paraissait très ancienne, son manche était ciselée et représentait des écritures elfiques que le petit enfant ne pouvait déchiffrer. En retournant l' étui il constata que les lettres K.A.I.R.I. y étaient gravées.

- Ho, Kairi ! Z' crois qu' c' est pour toi ça ... Dit-il en lui tendant l' étui, et y' a un mot avec ... c' est quoi qui dit ???
Kairi se saisi du petit bout de parchemin et lu à haute voix :



Et en plus petit était écrit :



Marach se tourna alors vers Blandine pour lui passer un des pots de miel mais la petite fille était blanche comme un linge et semblait prise de spasmes.

-Heu ... ca vas Blandine ?? Z' t' trouve que t' as pas bonne mine !!

La petite répondit avec difficultés :

- Non ca vas pas !! J' ai mal au coeur, j' crois que j' vais vomir !!!!

Adonor faisait souvent des aller-retours entre l'avant du cortège, le chatiot et l'arrière du cortège, tout en discutant avec les elfes présents. Il revenait maintenant de l'arrière et arrivait au chariot. Il remarqua que la petite humaine nommé Blandine n'avait pas l'air bien. Il fit trotter son cheval vers le chartiot et s'arrêta à la hauteur des enfants. Il demanda ce qu'elle avait et c'est Marach qui lui repondit. Il la prit dans ses bras et l'amena plus loin, au cas où elle vomirait, ce qu'elle fit. Adonor revint bien vite reporter Blandine au chariot en disant que tout allait bien. Il trotta à leur côtés pendant un moment, au cas où ils auraient encore besoin de lui.

Marach avait vu Adonor se saisir de sa copine alors qu' elle était sur le point de vomir, s' éloigner rapidement et revenir avec la petite fille, son visage reprenant nettement des couleurs.

- Ouf !, merci Adonor, 'core un peu, elle vomissait sur moi beurk !! Tiens ze te donne un pot de miel tu l' as bien mérité ...

Puis se trournant vers Blandine :

Tu vas mieux ? t' as l' mal de carriole ? Lui demanda-t-il en riant.

- Hé, ça vas hein !! Cela peut arriver à tout le monde, on est tellement balancer dans cette charrette, c' est pire que sur un bateau !! rétorqua la petite.

Un elfe juché sur un grand cheval blanc venait de rejoindre la petite troupe et s' adressa à Kairi sous les yeux de Marach qui, habitué aux elfes depuis qu' ils l' avait recueilli lui et ses camarades reconnu l' emblème de la maison du Roi cousu sur sa grande tunique.
Il ne dit rien, mais ne put s' empêcher d' admirer le beau cheval que montait l' elfe, tout en terminant la distribution des trois pots de miel.
La petite compagnie fit halte à l' ombre de la forêt qu' elle longeait vers le sud pour savourer tranquillement le miel à l' aspect savoureux, permettre à la petite Blandine de se remettre complètement de ses nausées, accueillir le nouvel arrivant et faire le point sur la suite de leur route ...

alors que tout semblait calme autour d' eux, certains étaient pris d' une douce somnolence bien installés sous la tièdeur de l' ombre des grands arbres, les pots de miel ouverts devant eux et déjà à moitié vides, Lewis s' agita soudain ...
Un grognement sinistre se fit entendre et sans prévenir, une grande forme brune fit son apparition tout près de la carriole où Kairi s' apprêtait à répondre à l' elfe qui venait de faire une apparition pour le moins inattendue.
Attiré par l' alléchante odeur de miel, un ours levé de toute sa hauteur sur ses deux larges pattes s' approchait ...

Kairi allait répondre a lorindol, mais soudain un fort et sinistre grognement se fit entendre tout prés de la carriole. L'elfe qui avait sentit l'agitation de Lewis, déscendit rapidement de la carriole en voyant l'ours qui venait de sortir des arbres de la foret. Elle dégaina son épée et cria au enfant qui venait de se réveiller :

- Attention les enfants ! NE descendez PAS de la cariol ! Vous les autres elfes, remuait vous !

Soudain, un ours encore plus grand que le premier fit son aparition... Lewis poussa un fort rugissement et se précipita vers les ours...

- Lewis !

Adonor entendit un effroyable grognement sourd. Il se retourna et vit deux ours qui leur bloquait le passage. Sans attendre, il se lança en bas de son cheval en laissant quelqu'un le tenir. Il était à peine au sol qu'il dégainait déjà son épée et que Lórindol courrait vers l'autre ours, ayant tué le premier avec son arc. Il ne pouvait laisser un noble seul face à un ours, même s'il savait que Lórindol pourrait se défendre aisément. Mais c'était quand même un noble et ce n'était pas à lui de prendre les risques... Adonor se sentirait coupable pour le reste de sa vie s'il laissait Lórindol se faire tuer. Tout en pensant ceci, il avait couru et, maintenant, il était au niveau de l'ours et de Lórindol. Il se mit en position de défense lui aussi face à l'ours.

Tout en réfléchissant, il dit:

-Beau tir tout à l'heure pour l'autre ours. Celui-ci, tuons-le tout de suite. Prenez le flanc gauche et je l'attaquerai de front. MAINTENANT!

Ce qui se passa à cet instant fut une confusion totale pour l'ours. Les elfes plus loin avaient tirés des flèches bien placés au moment où Lórindol et Adonor attaquaient. Adonor lui planta son épée dans le thorax et Lórindol, dans le cou. Les flèches s'étaient plantés un peu partout sur le corps de l'ours et il mourut très rapidement. Adonor récupéra les flèches et alla les redonner à leur propriétaire. Puis il revint vers la carriole en disant aux enfants:

-[b]Ouf! c'est plus demandant que je croyais seulement pour aller à Minas
Tirith...

L' arrivée des ours avait provoqué la panique chez les enfants, mais pas chez les elfes dont la réplique fut rapide et efficace. Les flèches avaient fusées avec la rapidité de l' éclair, les épées sorties promptements de leurs fourreaux et les deux plantigrades n' eurent aucune chance.
Tout le monde était sain et sauf, seul Lewis, le felin de Kairi, avait été effleuré par les griffes d' un des deux animaux mais la blessure qu' il présentait était superficielle.
Finalement, tout danger écarté, la petite compagnie avait repris la route, mais l' incident des ours resta dans les têtes et sonna comme un avertissement ...
Après quatres jours, Marach remarqua que les arbres à sa gauche se faisaient plus clairsemés pour finalement totalement disparaitres. La petite troupe ne faisait plus que suivre l' Anduin et sans que les enfants ne s' en doute, au cinquième jour, ils avaient largement dépassés la Lothlorien et arrivaient à hauteur de la forêt de Fangorn qui se trouvaient de l' autre côté de la rive
Un elfe de la maison de la Harpe s' approcha de Kairi :

- Il est temps de franchir le fleuve, Dame Logis !! Regardez, voilà ce qui nous permettra, je l' espére , d' accèder à la rive ouest ...

En effet, un grand bac se balançait au gré du courant, attaché au tronc d' un grand arbre. La grande plaque plate était tout juste suffisant pour y installer la carriole.

- Ce ne sera pas une mince affaire que cette traversée, reprit l' elfe de la Harpe à l' adresse d' Adonor, d' autant que le ciel se charge et ces nuages noirs qui s' accumulent sont annonciateur d' orage ...

Kairi parut réfléchir a la question en carrassant également Lewis, puis soudain elle prit la parole en regardant le ciel noire :

- Oui... ouvrait la marche devant et traversait le premier pour nous informer si le chariot pourra passer et s'il n'est pas trop profond.

L'elfe s'excuta et donner des odres a d'autre elfes qui traversérent en premier le fleuve. L'un deux dit :

- Il est peu profond, mais il faut se dépécher, quelque goutte et il le sera...

Kairi dit a Adonor :

-Passer devant, tandis que vous, continua-t-elle a l'adresse de Lorindol, aller derriere pour nous assurer que le chariot ne se trempe pas trop.

Adonor écouta Kairi, puis s'avança vers la barque et le charriot pour le guider à travers la rivière. Avec Lórindol, ils s'engagèrent sur la berge, puis sur la rivière. La barque était la chose la moins stable que l'on pouvait trouver et Adonor aurait préféré trouver autre chose, mais ce n'était pas lui qui décidait de ce genre de choses et il était maintenant trop tard pour reculer... En effet, ils étaient déjà au centre de la rivière et le courant était plus fort qu'il ne l'aurait crû. La barque valsait dangereusement et ils ralentirent un peu pour ne pas chavirer. TOut en avançant, il évaluait le terrain pour ceux qui traverseraient à cheval. Il faudrait monter les enfants et kairi avec les cavaliers pour la traversée, car, bien qu'il ne s'agissait que d'une petite rivière, le courant était très fort et on ne pouvait traverser à pied.

Ils complétèrent la traversée sans grand problème, mais la traversée des membres de la companie serait plus difficile que prévu... Il faudrait y aller doucement. Surtout que, vu l'orage éléctrique qui allait leur tomber dessus, cela pourrait être très dangereux...

Un éclair déchira le ciel, puis un grondement sourd, et soudain la pluie se mit à tombée drue. Les enfants furent vite trempés jusqu' au os, et beaucoup d' entre eux avaient peur de l' orage.
Adonor et Lorindòl avaient effectué la reconnaissance que leurs avait demandé Kairi et il fût finalement décidé d' utiliser le grand bac pour faire la traverser et pour plus de securité elle se ferait en trois étapes. En premier la Carriole avec la moitié des accompagnateurs, ensuite les chevaux avec les accompagnateurs restant et enfin Kairi, les enfants avec Adonor et Lorindòl.
La descente du chariot sur le grand bac s' avéra fort difficile surtout à cause du mauvais temps qui provoquait des remous à la surface du fleuve mais finalement, après un long moment d' effort, la charrette était en place, la moitié des elfes prirent place sur le bac et s' éloignèrent du bord pour rejoindre la rive en face. Après une demi heure, le bac était de retour pour le second voyage, grâce aux paroles réconfortantes des elfes, les chevaux embarquèrent sur la grande plaque sans trop de difficulté et de nouveau après trente minute, le bac revint sur la rive. C' était au tour des enfants, accompagnés de Kairi, Adonor et Lorindòl.
La pluie redoublait d' intensité alors que Marach, aidé par Adonor s' approcha du bord et sauta le premier sur le bac, suivi de Lewis, puis la petite Blandine et enfin tout les enfants.

- Allez Kairi, c' est à ton tour, saute z' te rattrape !!!, cria le petit Marach en tendant ses bras, ses cheveux roux dégoulinant de pluie.