Nârwel Rusk-Iâr Agent de l'Arbre Blanc
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~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 57 ans Grisonnant -:
| Lun 18 Fév 2008 - 14:54 | | Nârwel s'eveilla dans un lit chaud et moelleux. Le dortoir était vide et baignait dans la lumière du soleil. La vingtaine de lits étaient fait au carré. Derrière la porte, l'on semblait s'affairer. La bataille mobiliserait les Maisons de Guérison d'un moment à l'autre.
Nârwel se releva doucement sur le lit. Celà faisait bien longtemps qu'il n'avait pas ressentit un tel confort. Mais la rumeur de l'armée le ramena brutallement à la réalité. Il descendit du lit. Le marbre était froid. Mais le soleil ne tarda pas à le rechauffer encore plus que les draps du lit. Nârwel jeta un regard par la fenètre. L'armée qu'il avait espionner à Osgiliath noircissait peu à peu les champs du Pellenor.
Il était là, seul dans le grand dortoir. Au chaud, le fumet d'un repas complet venant chatouiller ses narines. Mais ses affaires, posées sur un fauteuil indiquait bien que malgré le confort dont il benificiait en cet instant, Nârwel était en proie aux même peur que tout ces hommes postés sur les murailles. Il regardait toujours par la fenêtre. Imaginant ce qu'il ne voyait pas. Le lieutenant disposant ses hommes. Le sergent donnant des ordres. Les carioles de flèches qui rejoignaient les soldats. Les lances distribuées à la volée. A peine quelques niveau plus bas, un groupe d'artilleur était fin pret.
Nârwel avala ce qui restait de son repas. Revigoré, Nârwel remarqua avec enthousiasme qu'il n'avait plus mal aux jambes. Désormais seul son bras gauche le gênait encore. La cicatrice ne s'était jamais vraiment refermée. Mais ça irai, comme toujours.
Le soleil brillait de mille feux devant les heures sombres qui s'annonçaient.
Nârwel allait passer sa ceinture quand celà se produit. Il n'en croyait pas ses yeux. L'armée d'orc, d'homme de Harad et autres serviteurs des ténèbres. Ils ne marcherait pas sur Minas Tirith. Mais celà n'aurait rien à voir avec la bravoure et la ferveur des hommes de Gondor.
De stupeur Nârwel laissa tomber son ceinturon. L'épée dans son fourreau résonna contre le marbre de la grande salle.
Passant la tête au travers de la fenêtre comme pour redecouvrir l'évenement. Narwel comprit que son esprit ne lui jouait pas de tour.
Il rammassa son ceinturon, et jetant sa cape sur ses épaules il quitta les maisons de guérison sans qu'on ne lui dit rien. Tous étaient aux fenêtres. Il dévala les escaliers jusqu'au bas de la cité. |
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