Le conseil de Fondcombe

L'ennemi qui viendra sera de la forme de Curunir, avait dit le Prince Rustor...

"Un traître! reprit Tanarith... Je pense que vous avez raison, Prince de Gar Thulion. Il y a fort longtemps, dit-on, alors que le monde était jeune et vierge de tout mal, et que les Valar demeuraient en paix, ce fut bien un traître qui sema la discorde parmi eux, la désolation sur la Terre du Milieu, et ensuite le trouble parmi les peuples libres. En effet, Melkor était un traître, sans quoi le Mal n'aurait jamais existé, car ce fut le bien qui vit le jour en premier à travers Iluvatar. Mais Morgoth dévia son chemin de la voie qu'avait tracé Eru, liant d'autres traîtres à sa cause... Des Maia, des Hommes... Et ce mal a perduré jusqu'à il y a environ trois-cents ans, lorsque ce Maia du nom de Sauron, ancien vassal de Melkor, voulut terminer l'oeuvre de son Maître. Il fut détruit, et avec lui, les Gens libres pensaient avoir éliminé le Mal à jamais..."

Le vieux Mage marqua une pause et une expression de tristesse et de souffrance passa sur son visage.

"Hélas, reprit-il, il n'en fut pas ainsi, et aujourd'hui, tout comme alors, le Mal s'est perpétué, et en cela je ressent encore la malice du Vala déchu.

Alors à la question: nous battrons-nous ou céderons-nous à la peur... il n'est qu'une réponse possible, la première possibilité. Nous avons tous peur, mais y céder serait anéantir l'espoir qui survit. Et si nous nous refugions dans nos places fortes de toujours, la main de l'Ennemi se fera de plus en plus puissante, et elle nous trouvera en fin de compte...

Nous devons agir!"

Sombre-chêne observa le vieil homme qui était intervenu. Il ne l'avait jamais vu, mais dès qu'il s'était levé, il s'était douté de son identité, doute qui disparut immédiatement lorsqu'on dit son nom. Il l'observa attentivement. Depuis longtemps, il avait été un modèle pour l'ambassadeur qui s'appuyait seulement sur les contes et les légendes. Lorsque Milindë posa sa question, une autre phrase résonna dans l'esprit de l'elfe, un lointain écho :

Comprenez quand même ! Faites les liens qui doivent être faits même s'ils sont les plus subtils. Mettez les éléments en relation, et surtout, parlez ! Allez, et partout où vous entendrez des histoires étranges, faites des liens, où que ce soit ! Vous devez tout apprendre, tous car c'est ainsi seulement que vous vaincrez. Partez le dire !

Ces paroles, il les avait entendues à Blankânimad de la bouche d'un vieux, très vieux prisonnier. Il s'en était souvenu, et aujourd'hui elles prenaient toute leur importance. Des liens, tous les liens possibles… Assez large en réalité Sombre-chêne, après une seconde d’hésitation, commença :

Des indices concrets, je n’en ai aucun à ma disposition, et je doute que nous en ayons. Mais certaines déductions, nous pouvons en faire. Des suppositions également. Comme je vous l’ai dit, Meovan, le seigneur des guerriers du Nord anciennement alliés aux renégats, est parti avec le collier. Il s’est avéré impossible de le retrouver. Mais l’a-t-il dérobé simplement pour lui, ou n’est-il lui que le serviteur de quelqu’un d’autre ?

L’ambassadeur se tut, et posa ses yeux sur un arbre où des petites feuilles commençaient à apparaître.

Les pouvoirs du Nauglamir sont grands. Son possesseur contrôle les spectres du passé que seuls les plus Grands peuvent chasser. Mais en même temps, la malédiction qui pèse sur le joyau est terrible. Alors je me tourne vers les sages, vers ceux qui connaissent Arda et son histoire mieux que quiconque. Qui, selon vous, à un pouvoir assez grand pour maitrier le Nauglamir ? A quoi devrions-nous nous attendre ?

Ambremage réfléchit aux paroles de l'ambassadeur des Elfes, paroles d'une grande gravité et d'une importance sans doute capitale au sujet du Naglamir, ce collier de joyaux ancestral qui avait été le sujet de tant d'histoires par le passé, et qui l'était tout autant de nos jours... Il finit par rompre le silence qui s'était installé après l'intervention de Sombre-Chêne:

"Qui a un pouvoir assez grand pour cela, et est-il parmi nous s'il en est un? Je ne saurais le dire seul... Si nous devons répondre à pareil question, il faut le décider ensemble. Cependant, je pense que l'ajout de précisions sur la Malédiction du Nauglamir est nécéssaire, comme vous l'avez proposé tout à l'heure. Tout les gens ici présents doivent savoir quels sont les dangers pour mieux savoir qui pourrait leur résister. Et, bien que je connaisse quelques bribes de cette histoire, je pense qu'un Elfe saurait mieux que moi la conter en entier, ou du moins le plus important, car la totalité prendrait toute une vie d'Homme, m'est avis."

Le Mage se tut, laissant à d'autres êtres plus anciens que lui le privilège d'éclairer les autres sur la Mélédiction du Nauglamir.

Deux nouveaux arrivants étaient apparus il y a a peu de temps.
Le conseil avait certes commençaient mais depuis peu de temps.
De nombreuses lieux séparaient Minas Tirith et Fondcombe. Ils leur fût pourtant aisé de trouver cette cité caché avec le passage de l'armée du Gondor.
Meneldir repéra nombreux d'elfes, des hommes et un nain nommé Ishan.
Le Nauglaumir, il le connaissait, il avait lu tant de choses dessus depuis son apprentissage en tant que professeur et qu'historien.

"Messires, je vais vous conter la tragique histoire du Nauglaumir, le collier des nains. Il fut crée en les montagnes bleus dans la cité de Nogrod. Tous connaissent le nom de Finrod, seigneur de Nargothrond. Ce fut à lui que les nains offrirent ce collier avec à l'origine des pierres précieuses de Valinor. Je passerais sur l'histoire de Beren et de Luthien et du Silmaril. Par un heureux, puis un malheureux hasard, ce fut Thingol qui récupéra le Nauglaumir après la chute de Nargothrond et Beren lui offrit le Silmaril. Il décida de faire sertir le joyau sur le collier et confia ce travail aux meilleures artisans qui pouvaient le faire. Autrement dit les nains. Ce ft l'origine de la terrible querelle entre elfes et nains. Qui fut en tort, cela je ne puis le dire et nul ne le peut. Les nains voulurent récupérer leur présent et Thingol le garda par héritage. Une guerre retentit et se fut la première bataille entre les elfes et les nains. Toutefois, les nains récupérèrent leur bien pour un court temps après le meurtre de Thingol puis du sac de Menegroth et ils furent anéantis par Beren et le reste des elfes. Celui qui fut en possession de cet objet était destiné à mourir. Il en est toujours aujourdhui possible. Il parvint à Beren et Luthien qui moururent peu de temps après. On dit qu'il disparut à cette époque. Toutefois, c'est ce qu'on l'en croit car il existe encore et ce ne fut pas Earendil qui le prit pour le mener dans le firmament. Qui a assez de pouvoirs pour contrôler cet objet, je ne puis le dire avec exactitude mais n'est il pas des seigneurs du beau peuple avec assez de pouvoirs pour s'en charger ou bien des mages aux grands pouvoirs et des seigneurs à la forte détermination.
Je crois donc que la coopération entre tout les peuples est judicieuse et que une délégation devrait se rendre dans les montagnes bleus pour demander un soutien militaire dans la bataille qui se prépare et en découvrir plus sur le Nauglaumir, là où il fut créé. De plus, il apparait que nos ennemis se dirigent vers le nord. La grande armée passé par le Gondor et le Rohan se dirige vers le nord. Nos amis elfes ont indiqués le mouvement d'une forte troupe de semis trolls venant du sud.
L'ennemi se regroupe en force pour frapper mais nous ne savons point où.
L'escadrille Impériale, flotte ennemi, semble dans le nord et est un sérieux danger pour la flotte du Gondor et des Havres.
Je m' hasarde à dire que cette flotte a peut être pour but de couper la ligne de retraites des elfes vers Valinor. Toutefois, de grandes armées sont rassemblés. Dans l'Arnor, l'armée a été levé. Ici, grand nombres de soldats sont prêt pour la guerre. Aux Havres, la flotte du Gondor attend les ordres, tout comme l'armée de Dol Amroth qui doit surement se diriger à l'heure où nous parlons vers l'Arnor.
Je ne suis qu'un simple homme parmi tant de seigneurs mais il me semble bien necessaire de se renseigner, d'espionner."

Meneldir se rassit après son long monologue où il exposa son avis sur la question.

[hrp Devant l'absence de Eaque et de Galathor, la flotte du Gondor et l'armée de Dol Amroth est un peu en pause hrp]

" Telle est la version connue de la plupart... Mais une autre histoire, plus sinistre encore mais moins à l'avantage des elfes existe.
Mîm le nain fut chargé de surveiller le trésor de Glaurung. Avide, le vieux nain maudit à l'avance et à de multiple reprises quicquonque lui ravirait son trésor.
Hor Hurìn passa par là. Il tua le nain et offrit le trésor à Thingol, avec ironie et mauvaises pensées. Il abandonna ses hommes et disparut. Thingol fit tuer les hommes du seigneur humain dans son avidité... L'or déjà était deux fois maudit.
Mais l'histoire ne s'arrète pas là. Un nain assura au roi elfe qu'avec ses frère de race il pourrait faire nombre de trésor. Thingol promis maintes récompense, fit venir les nains et au final les enferma dans une forge contraint de travailler pour lui... Les nains, fiers et glorieux, maudirent leur travail et en particulier le Nauglamir, censé acceuillir le Silmaril de Thingol. Quand Thingol libéra les forgerons il les laissa sans le sou et humiliés.
Les seigneurs nains rassemblèrent leurs armées et firent tomber Doriath.Beren récupéra le collier...
Quant Earendil parti sur son bateau, il se sépara du collier, ne gardant que le joyau... Néanmoins, un Seigneur elfe, ou un homme de noble ligné peut arrivé à le controller... Les anciens démons dont vous parler sont dangereux et incontrollable.. Je ne connais personne qui oserait, hors un fou, les reveiller... Ils appartiennent à l'ancien monde et non point de maitre dans celui ci. "

Hrp: Pour les puristes, cette version de l'histoire du Nauglamir est tirée de Contes Perdus.
Beaucoup de mort pour cet or, encore attaché au collier... Il faut une grande puissance pour le controller, mais ce n'est qu'une illusion car seul le collier, et son état, décide.
Cette arme nous sera encore utile, car il attise les convoitise et les discordes.

Deux histoires différentes, il est vrai, venaient de parvenir aux oreilles de Tanarith, mais que se soit de la bouche de Rustor Erumelgos ou du professeur Meneldir, la même sagesse apparaissait...

"Toutes ces histoires sont sinistres, d'autant plus qu'elle racontent des guerres entre des peuples qui auraient dû être côte à côte contre le Mal. Mais la richesse et le pouvoir conduisent à la convoitise, et la convoitise mène à la haine et à la traîtrise. Il est vrai que de grands et puissants seigneurs parmi les Peuples Libres sont présents en cette salle, mais s'il y en a un qui est choisi pour contrôler le Nauglamir, il faut que cela soit accepté par tous les membres de cette assemblée, et qu'il n'y ait aucune tension à ce sujet. Sans quoi l'unité dont nous avons fait preuve jusqu'à maintenant s'effitera peu à peu, ou même rapidement, et cela fera les affaire de l'ennemi, quel qu'il soit."

Ambremage avait parlé sagement, afin d'éviter toute querelle, surtout entre Elfes et Nains, lesquelles s'enflamment toujours en premier.

"Vous parlez, Meneldir, de l'escadre Impériale... Bien que je ne connaît point cette menace, cette nouvelle ne me plaît guerre. Car à chaque armée du mal en mouvement, nos renforts s'amenuisent. Les Havres Gris ont été épargnés du Mal jusque là, ai-je entendu dire... Eh bien, les gens des Mithlond devront surveiller le Golfe, sans quoi les belles tours s'effondreront..."

Ambremage regarda Vonrowë, maître des Havres Gris, puis Laurelin, se demandant s'ils étaient au courant de cette menace.

Silivrien avait écouté avec attention les différents commentaires, tout en observant les personnes présentes. Son regard avait croisé celui de Laurelin et d’Ambremage, et les sourires échangés en avaient dit long sur leur joie de se revoir en bonne santé. Toutefois, l’évocation de Nauglamir avait considérablement altéré l’humeur de l’Elnaith de l’Arbre, en faisant resurgir des profondeurs le cruel souvenir de la pseudo-mission au Gondor. A ses yeux, la plus grande prudence s’imposait, et elle se leva, jugeant opportun d’intervenir pour apporter son témoignage au conseil…

-Mes Seigneurs, je ne saurais trop vous conseiller la plus grande méfiance envers ce collier. Lorsque le Prince Rustor nous envoya à sa recherche au Gondor, j’eus l’occasion de le tenir en main et de l’examiner de près. Je ne puis nier son attrait, et je dus faire appel à toute la force dont mon cœur était capable pour le ranger dans son étui, alors que je ne l’avais vu que quelques instants. N’oublions pas que si nous avons remporté la victoire en Forêt Noire, ce fut pour beaucoup grâce à l’influence maléfique de Nauglamir sur nos adversaires, qui étaient de toute évidence des personnes douées d’un grand pouvoir. Il serait sans doute du plus grand intérêt d’en apprendre davantage sur ses propriétés, et de tenter de le localiser…mais certainement pas pour s’en emparer. Le destin de cet objet est de semer la convoitise et la discorde, et en cela, il est à mon sens bien mieux chez nos adversaires, qu’autour du cou de l’un des nôtres…

Aucune des personnes présentes n'avait remarqué le Roi de Gondor remuer sur sa chaise, il était entouré de ses vassaux de Minas Tirith. L'histoire du Nauglamir ne lui plaisait pas et lui rappellait trop une ancienne histoire .. Après que Silivrien eut parlé, il se leva et déclara :

"Mes amis .. Je plussoie les dires emplis de sagesse de Silivrien. Cet objet ne vous rappelle donc rien ? Un mal le ronge.. Et il nous rongerait aussi si nous essayions de nous emparer ! D'autre part, il n'est que trop évident qu'une grande guerre se prépare .. Dégainerons-nous l'épée ensemble, une fois de plus ? Frères de l'Alliance, un mal gronde et s'éveille en Terre du Milieu, chacun ici peut le sentir .. Nous devons deviner ce que l'Ennemi prépare, nous devons savoir où il frappera pour frapper avant lui ! Même à Umbar, non loin de ma Cité, les pirates bougent .. Nous avons peut-être encore notre destin entre nos mains, mais il nous faut agir et vite .. Ce Conseil devrait nous éclairer et nous mettre devant nos obligations..."

Le regard de braise, le Roi se rassit et tout de suite un vassal se pencha vers lui, lui murmurant sans doute quelques sages paroles..

Tanarith pesa les paroles de l'Elnaith de l'Arbre et du souverain de Gondor, avant de répondre à leurs paroles:

"Vos dires sont emplis de sagesse, et je vois à présent la folie qui aurait été nôtre de ne pas redouter les pouvoirs maléfiques du Nauglamir. Maintenant, je conçois avec certitude que cet objet nous serait plus utiles chez nos ennemis. Cependant, si l'un d'eux avait un pouvoir de Volonté assez grand pour l'utiliser, notre perte n'en serait que plus probables. En vérité, je souhaiterais que le nauglamir n'eut jamais été fabriqué, voilà mon avis... Le laisser entre les mains de nos ennemis peut semer la discorde chez eux, mais peut aussi accroître leur pouvoir au plus au point. Mais dit-on, il faut savoir prendre des risques à la guerre, et nous le prendrons."

Puis Ambremage se tourna vers Méphisto:

"Seigneur de Gondor! Il est évidant que nous devons dégainer l'épée ensemble, ou du moins est-ce une image, car d'épée je possède point, n'ayant pas disposition de ma vue. Ce conseil devrait nous mettre devant nos obligations... dites-vous. Et des actions concrètes de tous les peuples et de toutes les organisations des Gens Libres doivent être mises en place."

Le vieux Mage parla enfin en direction de Milindë:

"Prenons par exemple la Guilde que dirige votre mari, ce cher Mithrandir... Dommage qu'il ne soit point ici, mais je suis sûr que vous pourrez parler en son nom. Je disais donc que la Guilde devrait définir ce que ses membres doivent faire en ces jours sombres, puisque certains sont présents ici.

Il y avait en effet Ambremage, Meneldir, Bargoduin, et sans doute d'autres que Tanarith n'avait pas remarqué...

Milindë avait écouté et était restée silencieuse...



"En effet Tanarith, nous devons définir ce que chacun doit faire... mais vous n'êtes pas sans savoir que l'on ne peut envoyer des membres de la Guilde partout et leur donner de tâches précises sans informations... la première tâche de nos membres sera de recolter le plus d'information et d'indice possible quis eront transmis aux dirigeants de chaque contrés... Pour en revenir au Nauglamir, en effet il est maléfique pour quiquonque le possède, mais il peut avoir des avantages pour l'ennemi, comme les spectres dont vous avez parlé... Il est clair que nous ne devons pas le chercher ni l'utiliser si tant est que nous le trouvions... mais n'oublions aps la ruse de l'ennemi, il semble en savoir long, il doit donc connaitre les avantages et les inconvénients de la posséssion de ce collier, peut-être a-t-il dans l'idée de le détruire, nous n'y avons pas pensé, mais c'est envisageable. Vous me direz sans doute qu'il doit être fort dur à détruire... N'oublions alors pas les nombreux indices en rapport avec le feu... la lame de feu a peut-être été volée dans cet unique but, ou bien l'ennemi a-t-il trouvé l'un des grands vers. Cela peut paraître farfelu, je le conçois, mais toutes les hypothèses doivent être formulées pour éliminer les moins plausibles..."

Aiwendil se leva de nouveau...



"Vous l'avez compris, la necessité est grande, c'est pour cela que certains grands de ce monde sont toujours présents ici et que certains se sont vu confié un rôle important...La Guilde a pour but d'unirn tous les peuples libres dans la lutte pour l'interêt de cette Terre. Nul besoin d'entrer dans la Guilde pour défendre ces interêts, mais certains l'ont fait pour ce vopir confier des tâches précies. Comme la dit Milindë, nous ne pouvons en fixer pour le moment... Ce que nous savons c'est que tous semble se jouer au Nord... mais l'Ennemi n'est pas idiot, il se rappelera des erreurs de Sauron et évitera de les reproduire. Méfions nous, concentrons nous sur le Nord mais n'oublions pas les autres contrés pour autant."

//Je suis absents demains pour une semaine bande de sérial posteur ^^ vous pouvez donc me faire intervenir dans le Conseil...//

Le vieux mage répondit aux paroles de Milindë et d'Aiwendil:

"Peut-être l'Ennemi connaît-il les avantages et les désavantages de ce collier ancestral... peut-être qu'il n'est pas idiot... peut-être se rappelera-t-il des erreurs de Sauron. Cependant, une des caractéristiques des représentants du Mal a toujours été leur soif de pouvoir et de puissance... Le fait que notre ennemi puisse penser à détruire le Nauglamir m'étonnerait au plus haut point, par contre, je pense que cet ennemi a tiré une leçon de la chute de Sauron: les Gens Libres peuvent résister à un attrait de puissance, afin, mettons, de la détruire. Cela me rapelle étrangement une histoire passée... celle de l'Anneau."

Une idée émergeait de la tête de Tanarith; il la soumettrait aux avis du conseil...

"Qu'en est-il de la résistance du Nauglamir? Il doit sans doute être plus aisé à détruire que l'Unique. Pourquoi ne rechercherions-nous pas l'objet dans la seule fin de le détruire? Il n'a pas été forgé par le Mal, à l'inverse de l'Anneau, et est sans doute moins dangereux. Ceci est une des grandes questions de ce Conseil: doit-on laisser le Nauglamir aux mains de l'Ennemi pour sa ruine éventuelle, ou bien essaierons-nous de le trouver afin de le détruire."

Le Mage se tut, attendant quelque réaction, et surtout une réponse à sa question.

"Tanarith vous êtes sage et respectable, mais vous faites erreur...Le Nauglamir, bien qu'important n'est pas ce sur quoi nous devons nous focaliser... détruire le Nauglamir, pourquoi pas... Et après ? A part avoir juste réduit la puissance et les problèmes de l'Ennemi, qu'est-ce que cela change... Nombre de personnes ici sont en mesure de lutter contre les avantages que confèrent le nauglamir à nos ennemis... Nous focaliser sur sa seule destruction serait folie... Nous devons lié ce but à d'autres et ne privilégier aucun des grands buts que nous nous serons fixé... détruire le Nauglamir affaiblirait notre adversaire mais lui tirerait aussi une sacré épingle du pied... Qui plus est nous pouvons êtres quasiment sur que l'ennemi le possède. Aussi pour le détruire devrions nous l'obtenir... Ce qui ne peut se faire sans attaquer un ennemi dont on ignore la force et la localisation. De plus bien peu d'entre nous ne pourraient resister à son attrait... Sa dezstruction n'entrainera pas la chute de l'Ennemi et ne peut qu'y contribuer...Nous ne devons aps que viser cet objectif."

Aiwendil avait parlé, il n'avait plus rien à dire pour l'instant... Milindë regarda Tanarith, puis Aiwendil, tous les deux Mages Bruns, mais néanmoins différents.

En effet, les deux Mages bruns, ressemblants par certains côtés, paraissaient surtout différents sur d'autres. L'idée de détruire le Nauglamir n'avait de toute évidence pas plu à Aiwendil... Qu'importe, il fallait émettre des idées, afin de trouver celles qui seraient le mieux adaptées à la situation. Ambremage était sage, mais l'erreur d'appréciation ne demeurait pas impossible même de la bouche du Mage. Et se sont les erreurs qui font également avancer un débat...

"Alors nous prendrons ce risque, reprit Tanarith, risque de laisser le collier à l'Ennemi, ce qui pourrait le conduire à sa ruine ou à sa victoire. Que le risque soit notre arme, puisque d'armes nous ne disposons qui soit assez puissante pour à elle seule assurer notre survie. Et je suis maintenant d'accord avec vous, Aiwendil, en ce point: le sujet du Nauglamir n'est pas existenciel, bien qu'important, pour ce conseil, et nous avons d'autres questions à aborder. Que disent les grands seigneurs assemblés en ce lieu? Les seigneurs de Gondor, les Elfes, les Nains? Qu'ils parlent... c'est de notre dialogue et de nos désaccords que naîtront les solutions, les décisions, et la vérité."

Le vieux Mage se rassit et ne dit mot de plus, attendant qu'un autre donne son avis. Son visage partait de ça, de là, et ses oreilles étaient à l'affut de quelque réaction des membre de ce grand conseil.

"Il est clair que l'on ne peut non plus laisser ce collier sans agir... Agissons, que ce collier soit l'un de nos objectfis, mais comme la dit Tanatirh, parlez maintenant mes Seigneurs, nous n'allons pas focaliser la discussion anous deux, parlez, proposez et avançons ensemble, car c'est là le mot d'ordre, unité."


Depuis fort longtemps il ne s'était senti si engagé dans une cause... et ce malgré son engagement relatif dans la Guerre de l'Anneau

Sombre-chêne, attentif à chaque phrase, semblait, à tort, ailleurs. En effet, il avait repris son étude détaillée de la branche qu'il avait remarqué lors de sa dernière intervention. Si touchant de désuétude, ces quelques bourgeons, dans ces heures sombres. Mais si cette observation occupait sa vision, il restait ouï à la discussion. Il intervint finalement :

Mes amis, comme viennent de le dire le sage Aiwendil et le mage Tanarith, le Nauglamir n'est pas le seul atout sur lequel nos ennemis, et paradoxalement nous, pouvons compter. certes, s'il est vrai que nous ne devons pas l'oublier dans tout plan qui pourra par la suite être préparé, toutes notre attention ne doit pas être focalisée sur ce joyau.

L'elfe s'arrêta, et réfléchit quelques instant avant d'ajouter :

Le feu... tout semble tourner autour du feu en effet. Mais laissez-moi vous présenter un autre aspect caractérisant notre ennemi, aussi dangereux que les lames les plus acérées ou les sorts les plus puissants.

L'ambassadeur se leva et avança de quelques pas. sans s'arrêter de marcher, en tournant autour du grand feu dont les flammèches s'envolaient dans le ciel en se tortillant un instant, puis disparaissant ausi soudainement qu'elles s'étaient détachées des flammes.

L'armée de notre adversaire est grande, immense même. Il y a fort à parier que l'armée des Bleus, venus du Sud, n'est qu'une partie des troupes adverses. Un peuple seul n'aurait jamais pu monter un telle armée. Orcs, humains, elfes, trolls sont nos ennemis. Pouvons-nous parler d'un alliance sans dirigeant? Je ne pense pas, car il s'agit d'une conquête, et j'imagine mal plusieurs conquérants s'entendre jusqu'au bout, ensemble. Non, c'est le fait d'un seul individu. Pensez-y, seigneurs. Un seul individu a réussi à regrouper tous ces peuples qui se seraient bien fait la guerre. Mais toutes ces querelles ont été dépassées pour nous vaincre. Voilà ce qu'a réussi à accomplir notre ennemi, et nous pouvons en conclure que c'est un grand stratège, qu'il possède une intelligence des plus rares. Ou peut-être est-il aidé de quelques dons?

Sombre-chêne avait à présent fait le tour du cercle de sièges, et était revenu à sa position initiale, devant sa propre place. Il s'immobilisa, et finit son monologue sur ces paroles :

Mais les liens qui unissent nos ennemis peuvent être défaits, et la discorde peut, si nous arrivons à ruser, s'installer dans leur camp. C'est grâce à la discorde que nous avons pu, en Forêt Noire, vaincre nos ennemis, même si nous n'étions pas directement responsable de cette mésentente. Mais cela n'est qu'une proposition, ne misons pas nos chances là-dessus. je sais, d'expérience, qu'il peut être très difficile de faire changer d'avis quelqu'un qui croit comme du fer à une idéologie. Surtout s'il est sous le joug de quelques maléfices...

L'ambassadeur se rassit.

Silivrien était restée debout après sa dernière intervention, ce qui l’incita à faire office de porte-parole pour l’armée de Gar Thulion. Dès que Sombre-chêne en eut terminé, elle poursuivit donc par un récit détaillé de la fin des évènements en Forêt Noire…

Il est évident que tous nos peuples sont sur la brèche, et subissent les attaques d’ennemis habituels ou inattendus. Mais ce qui me semble le plus flagrant, c’est l’étrange coordination de cette offensive, ce qui accrédite la thèse selon laquelle nos ennemis obéiraient à une seule et même personne, ou à un seul et même groupe de personnes...
Pour revenir sur ce qui s’est passé en Forêt Noire, il me faut souligner deux points qui peuvent, sous ce nouvel éclairage, être importants et indiquer un plan à long terme de nos adversaires. D’une part, il y a ce groupe d’enfants Humains, sauvés par le Seigneur Laurelin. Que comptaient-ils donc en faire, alors qu’ils avaient massacrés des communautés entières de forestiers ? Pourquoi les avoir épargnés et faits prisonniers ?…A moins qu’ils nous aient laissé les récupérer à dessein en supposant que nous les accueillerions parmi nous ?…Toutes les supputations restent ouvertes…
D’autre part, il me faut reconnaître que nous avons manqué de vigilance après notre victoire. Alors que nous pensions l’affaire entendue, nous avons été attaqués par une groupe restreint de Barbares, que je qualifierais de fanatiques. Ils nous ont harcelés et nous avons eu toutes les peines du monde à nous en débarrasser. Nous n’avons pas réussi à savoir ce qui avait pu les pousser à suivre ce comportement, en fin de compte suicidaire, mais il est certain qu’ils nous ont fait perdre un temps précieux, et sont en partie à l’origine de notre arrivée tardive à ce conseil…

L’Elnaith de l’Arbre finit par s’asseoir, en laissant la parole à qui voulait bien la prendre…

Rustor se leva à nouveau.

" Vos paroles sont emplies de sagesse ambassadeur."

Le prince sourit à son jeune ami. Il lui manifestait beaucoup de respect et d'affection.

" Un ennemi dirige nos ennemis... Comme vous le savez déjà, l'ennemi dispose d'un Palantiri. Cela sera sa faiblesse, nous l'espérons. Chaque palantir est connecté aux autres. Si nous pouvions forcer le Palantir de Denethor, nous pourrions sans nul doute en apprendre beaucoup sur notre adversaire. "

Un murmure parcourut la salle, tous pensaient au Prince du Gondor.

" Nous,Elladan, Elrohir et moi, sommes capable de forcer la barrière du feu de Denethor. Mais nous en serons épuisés,affaiblis. Si notre adversaire est puissant il nous repoussera sans peine. Nous pourrons lutter assez longtemps que pour deviner ou se trouve notre ennemi..."

Rustor regarda Radamanthe dans les yeux.

"Intendant ! Sortez la pierre je vous prie... "

Nârwel relevala tête quand il fut fait mention d'enfant sauvé par les Elfes, l'éclaireur de Gondor comprit qu'il s'agissait de ceux là même qu'il avait rencontré peu après son départ de Minas Tirith. Le Seigneur Laurelin les avait donc sauvé de quelques elfes renégats.

Quittant pour un moment Ambremage et Earnur il se faufila jusqu'au gardiens des tours d'Elossirion. Puis chuchotant derrière l'Elfe, ilse présenta.

"Seigneur, Je me nomme Nârwel Rusc-Îar, je viens de Gondor. Sachez que les enfants sont bien arrivé à la cité blanche. J'ai eu l'honneur de pouvoir m'en assurer. Si vous le désirez, trouvez moi après le conseil. Nous pourrons converser."

L'Elfe ne s'était pas retourné mais sans doute avait t-il écouté avec attention. Alors que l'Intendant sortait l'une des mystérieuse pierre de vision Nârwel retourna discrètement à sa place derrière Ambremage. Puis d'un signe de tête à Earnur, il lui fit comprendre qu'il en parlerait après le conseil.

Tous avaient désormais les yeux rivés sur la pierre ronde que tenait l'Intendant. Nârwel en savait très peu sur les pouvoirs de ces objets, mais après les quelques explications du Prince, il comprit assez vite le principe. Mais pour lui, même ayant reçu une éducation privilégiée, le mystère restait tenace.

Toutes ces paroles d'une gravité extrême... Mais d'une vérité tout aussi grande.
Tout semblait tellement lié, synchronisé parfaitement... Il semblait même que certaines armées eûssent été sacrifiées rien que pour faire diversion, comme cela avait été le cas lorsque Silindë Celebrindal avait été enlevé.
Mais alors qu'à ce moment là Gondor luttait contre le retour du plus sombre pouvoir possible, ils avaient été esseulés, à dessein. Les elfes, occupés à contrer cette menace qui assombrissait le coeur des représentants mêmes de leur peuple n'auraient pu les aider.
Et lorsque le sort frappa l'Arnor par la mort de leur Roi, une fois encore l'hétitier du vaincre par lui-même...

Mais à Torech Ungol Amouth avait été vaincu et l'Ombre du Passé qu'il avait rappellé fut bannie avec lui. Et Marawin n'était plus, sa sinistre devise emportée avec lui... Et Aldarion avait repris Fornost...
Ils avaient triomphé, toujours au prix d'un grand effort... Alors maintenant que l'ennemi se rassemblait, ils devaient en faire autant s'ils ne voulaient pas être écrasés...

Mais par quoi ? Tout cela restait dans l'ombre... Cela vallait-il la peine de tenter de forcer la Pierre de Vision ?
Radamanthe se le demandait... Mais après tout, en emmenant le Palantir il avait déjà apporté son soutien à cette tentative dont les risques étaient énormes... C'était sur trois des plus grands seigneurs elfes encore vivants que reposerait cette incroyable menace...

Il se leva, lentement. L'objet était encore enveloppé de tissu, il n'aurait pris le risque de le toucher.
Ce n'est qu' après l'avoir posé au centre de l'assemblée qu'il le dévoila.

"Le derniers des Palantiri..."



"Prenez garde... nous ne savons si c'est l'effort pour briser le volonté de Denethor qui a provoqué la maladie du prince Aleth, ou si c'est... autre chose..."

Il lança un regard peiné à Méphisto...
Ils avaient déjà cru perdre Rustor une fois, Eru fasse que cela ne se passe vraiment, cette fois...

L' atmosphère était devenue pesante dans la salle du feu où les flammes rougissaient des visages aux mines de plus en plus grave au fur et à mesure des récits, avis et révélations des différents intervenants.
Toutes ces déclarations n' étaient guères encourageantes. Plus l' on avançait dans les discussions, plus les personnes présentes se rendaient compte qu' en réalité, le nombre d' information sur leur ennemis étaient extremement réduit ! Il était certes encore plus inquiétant d' apprendre que personne ne connaissait la nature exacte de celui ou de ceux qui dirigent ce qui semble s' annoncer comme une vaste et terrible offensive contre eux, les peuples libres. C' est là un très sérieux désavantage !!

Des murmures de surprise se firent entendre dans la salle lorsque Prince de Gar Thulion évoqua la présence du Palantir et l' intention qui était la leur d' y plonger les yeux ...

* '' Un grand stratège à l' intelligence rare, qui pourraient même posséder quelques dons '' selon les dires de notre Ambassadeur ! Voila un espoir pour savoir QUI il est ! Voire CE qu' il est ...
Quels effets auraient quelques Brulures sur les doigts de notre ennemi alors que nous ne savons rien sur le reste du corps et surtout quel en est la tête et où la trouver ? ...
Le pouvoir des trois réunis ... Six yeux pour traverser le mur de flammes et voir au delà ... Pourquoi pas ... Une infime chance d' en apprendre un peu plus sur l' identité de ce mystérieux dirigeant ... Esperont que le prix à payer n' en soit pas trop fort ... Elladan, Elrohir et Rustor vont jouer avec le feu ... Au propre comme au figuré ... *

Les pensées de l' elfe allaient bon train lorsque quelqu' un s' adressa à lui en chuchotant. Les enfants !!! La troupe parti de la forêt noire était parvenu à Minas Tirith ! Le visage de Laurelin s' éclaira soudain et alors que tous regardaient en direction du Palantir, lui avait tourné un instant la tête vers l' arrière pour apercevoir le Gondoréen nommé Nârwel reprendre sa place aux côtés d' Ambremage. Il lui fît un petit signe discret pour lui indiquer qu' il l' avait bien compris ...
Il se retourna rapidement pour porter son regard vers l' intendant qui dévoilait la pierre de vision à la demande du Prince ...

Elladan s'approcha de l'objet, il le tourna avec une science extrême. Il l'orienta de manière à ce qu'il donne une bonne vue.

" Nous ne voulons pas dévoiler de trop grandes choses à notre ennemi. Aussi vous demanderais-je de quitter cette salle le temps que nous regardions... Nous ne voulons pas que l'Ennemi connaissent le compte de nos alliés... "

Peu à peu la salle se vida. On installa autour de la pierre des toiles tendues, constituant ainsi une pièce dans la pièce. Au centre, tout autour de la pierre, les Seigneurs elfiques avait prit place. Autour, derrière les toiles noires, les plus hauts responsables observaient la scène à travers de minces trous... Le palantiri avait été à nouveau recouvert.
Rustor prit la parole et expliquât sa stratégie.

" Nous allons attaquer par trois front différent et en force. La surprise nous permettra sans doute de vaincre la vision de Denethor... Nous disposerons alors de peu de temps pour rapidement memoriser les détails de l'endroit... "

Elladan fit signe qu'il était pret. Tout amusement ou taquinerie avait quitté son visage. Elrohir avait encore une remarque à faire.

" Nous ne savons pas ce que nous allons trouver en face de nous... Pour ne pas avoir à nous livrer nous devrons peut etre fermer nos esprits. Nous n'aurons alors aucun moyen de mémorisation... Par mesure de prudece notez ce que nous dirons... "

On apporta de quoi écrire aux hauts seigneurs de l'Alliance.
Le silence gagna la pièce. D'un geste vif Rustor enleva le tissu qui protégeait le palantir. Il plongea ses yeux dans le palantir à l'instar de ses compagnons...
Il ne voyait rien qu'un trou noir... Des brumes blanches qui bougeaient... et puis soudain... des mains charnues et ridées, des flammes... L'elfe se concentra sur le centre de sa vision. Il fallait oublier les flammes oublier les cris, les pleurs et la peur... Minas Tirith avait été sauvée! SAURON AVAIT ETE VAINCU !!!! Le calme revint dans sa vision...
Les autres voyaient les sourcils des trois elfes se plisser, des gouttes de sueur se former sur leur front... leur beautée altérée par l'effort.
Soudain les brumes se dissipèrent... Ils sentaient une précense menacante, elle se cachait elle avait peur...

" Une pièce. Un âtre. Des briques pâles. Un donjon. Un tapis de fourrure. C'est une petite salle."

Rustor parlait d'une voix neutre, presque inhumaine. En face Elrohir semblait se rapprocher de plus en plus de la pierre. D'un geste vif Rustor rejetta le tissu sur la pierre.... La vision cessa. Ils respirèrent profondément. C'était fini...
Elrohir prit la parole, il avait une petite voix...

" Il m'attendait, en embuscade, il m'a éloigné de vous... j'étais seul. J'aurais pu le repousser... mais je croyais pouvoir le vaincre. Tu as bien fait d'intervenir Rustor, l'issue était trop incertaine."

Rustor se frotta le menton.

" Il est puissant mais pas assez que pour nous tenir tête rassemblés... Face à Elrohir il semblait encore avoir difficile... Un homme, ou un elfe..Pas un maiar.. je ne crois pas."

Elladan entra dans la discussion.

" Nous n'avons pas beaucoup appris hormis ça.. Il y a beaucoup de petite pièce dans des donjons aux pierres blanches.. "

Peu à peu les autres membres du conseil entraient tandis qu'on ôtait les toiles et qu'on emmenait la pierre en lieu sur.

Earnur avait suivi touts les débats avec attention . Quand la pierre fut dévoilée , grande fut sa surprise , et sa crainte , les pierres de Numenor restées longtemps un secret connu des seul érudits. On leur demanda de sortir , ce qu'il avec empressement . Il attendit sur le parvis que les trois seigneurs elfes en découdent avec leur mystérieux adversaire avant que la permission leur soit donnée de rerentrer.
Dans la pièce , tentures et palantir avaient disparues un feu rougeoyait dans l'âtre et les trois seigneurs se tenaient dans un hatif conciliabule avant la reprise des discussions.
Nârwel , Ambremage et lui retournèrent s'aseoir près de la grande tenture.

/RURU/ Un message un peu plus long ne ferait de tort à personne... Je compte 8 lignes Word... c'est trop peu /RURU/

Ambremage n'avait pas pu voir la pierre quand celle-ci fut dévoilée, mais le mage ressentit tout de suite son pouvoir dans son esprit, et croyait voir en pensée des flammes lontaines et floue, et au centre de celles-ci, deux petits points noirs, comme deux petites mains recrequevillées et consumées par le feu.

Tanarith savait fort bien ce que cela représentait, mais la vision cessa, comme les trois puissants Elfes - peut-être les plus puissants en Terre du Milieu de nos jours - firent part de leur vouloir de scruter les révélations du Palantir. Le vieux Mage aurait bien voulu, faire une petite remarque, un avertissement que sa sagesse lui imposait de faire. Mais les Rustor et les fils d'Elrond étaient avertis, ils connaissaient le danger, et leur décision était prise... Nul ne pouvait les faire changer d'avis.

Des tentures furent tirées, l'assemblée sortit... tandis que les seigneurs portaient leur oeil par de petits orifices. Tanarith, lui, ressentait comme un combat qui se jouait entre les Elfes et la puissance maléfique qui siégeait derrière la Pierre de vision perdue.

Un court instant passa, mais l'assemblée, retenant son souffle, eut l'impression que des heures s'écoulaient. Et ce phénomène devait sans doute s'amplifier pour les Trois qui se tenaient au centre.

Finalement, le Palantir fut remis dans ses étoffes, et le vieux Mage regagna sa place avec le reste des membres du Conseil, tandis qu'Elladan, Elrohir, et le prince de Gar Thulion se remettaient de leur confrontation.