Curieuse rencontre devant le Palais

[Suite de "Incursion au Palais" et "Placard à balais..."]



"Silence ! siffla Nogard, un air exaspéré sur le visage. Je n'ai que faire des confitures, ma fille me ressemble et peu importe ce qu'on puisse en penser car c'est ma fille, et oui je sais me servir d'une épée, et j'ai déjà parlé au Roi et tu n'as aucune de jamais lui parler car il n'est pas ici, et oui tu as de la chance de connaître quelqu'un de mon rang, même si l'inverse est moins vrai par contre...

Le Capitaine grinçait des dents tout en parlant, si la chose est possible, et son visage aurait été difficilement plus crispé qu'il ne l'était à ce moment-là et même la pique qu'il venait de lancer après que Marach lui ai tendu une perche ne semblait pas vraiment le faire rire.
Puis, les yeux toujours sévères, il lança un :

"Attention, nous arrivons au Palais, alors il est temps de la fermer !"

Et au détour de la rue, ils virent...



Le nain avançait frénétiquement dans l'ombre, satisfait qu'ils aient quitté aussi vite la cour intérieure du royal édifice. Mais il était bien conscient que tant qu'il serait en vue de l'entrée du palais, ils risquaient d'être aperçus par des gardes suspicieux, ce qui était le propre d'un garde, encorep lus après le meurtre de Nogard.
Cela le poussait à préférer la vitesse à la discrétion, tant pis s'ils faisaient un peu de bruit tant qu'il déguerpissaient en vitesse.

"Pressons, pressons..."

Et au détour de la rue, ils virent...



A en juger par l'exclamation que poussèrent tous ces compagnons (sauf peut-être Miria et Chiana qui n'étaient point entrées dans l'auberge), Nogard comprit bien vite que la troupe qu'il venait de prendre pour des passants était la bande de malfaiteurs... C'était bel et bien un nain à leur tête.

Il dégaina son épée et s'avança à pas rapides.

"Eux !"



Mazarbul poussa un soupir de satisfaction apercevant Dalamyr. Mais il n'était pas seul... Il reconnut bien vite l'homme austère et farouche à ses côtés...
Un spectre ! Non, ce n'était possible... Ah, le traître... Avec tout ce qu'il lui avait promis...

"Fuyons !"

Comme un seul homme, la troupe se retourna brusquement pour fuir sur le droite.

"Il faut absolument retourner à l'auberge... Perdons-les dans le dédale de ruelles..."

Ewan ne comprit pas tout de suite ce qu'il ce passait. Il n'avait jamais vu Nogard exepté en peinture, et ne le reconnu donc pas tout de suite. Il connaissait bien sur Dalamyr, mais celui-ci était caché par un elfe.

Mazarbul cria et se mit a courir vers la droite. Dans la bousculade, Ewan aperçut l'assassin harad et comprit...

Tous couraient frénétiquement a la suite du nain aux travers de sombre ruelles.

"Il faut absolument retourner à l'auberge... Perdons-les dans le dédale de ruelles..."

L'auberge? Mauvaise idée, Dalamyr la connaissait, et même si le nain y avait quelques hommes, il ne ferait pas long feu face a la garde!

Ewan releva sa tunique, dévoilant de frêle jambe blanche tenant plus du cure dent albinos que d'un membre inférieur humain et accéléra l'allure pour arriver a hauteur de Mazarbul.

"Pfff Euh pff, ils connaissent l'auberge pff, il ne faut pas y retourner! Pff peut-être même est elle déjà sous l'occupation des gardes! Pfff"

Ils tournèrent une nouvelle fois sur leur droite dans un crissement de semelle sur le pavé humide.

" Pff Vous ne connaissez pas un lieu plus sûr? Pff"

Ils tournèrent de nouveau, mais cette fois sur leur gauche, dans une ruelle encore plus sombre, et jonchée de débris divers.

***



Alberd comprit la situation plus rapidement que son patron. Plus grand, il vit directement Dalamyr parmi les arrivant.
Mazarbul n'avait pas encore pris la petite ruelle de droite que déjà le bandit avait sortit un couteau de lancé. Il ne lui fallut que quelques seconde pour ajuster son tir et il suivit le groupe son même voir s'il avait fait mouche.

L'arme parti en sifflant dans la direction du traitre...

La course commença donc dans les ruelles. Alberd accéléra et mis deux des sbires du nain entre lui et leur poursuivants. Au moins, il ne serait pas la cible de quelques flèches...

La dague avait traversée le groupe sans causer de dommage et elle continua sa course pour finalement venir mourir sur le sol dans un bruit métallique. Derrière, quelqu' un poussa un petit cri étouffé alors que la dague brillante s' arrêtait juste devant ses pieds mais dans l' affolement générale, personne n' y fit attention ...

Marach venait de se faire ( comme d' habitude ) enguirlander par le Capitaine Nogard qui semblait en avoir plus qu' assez des commentaires incessant du garçonnet. Alors le gamin se renfrogna et quitta son '' ami '' pour cheminer avec Miria, Chiana et son pote elfe Adonor qui portait le petit Bahrin sur ses épaules. Soudain, au détour de la rue, il vit quelque chose qu' il reconnaitrait entre mille : Une longue barbe remontée en une sorte de chignon, le tout maintenu avec ce qui pourrait bien être un os, il tenta de crier en tenadnt son bras :

Ma ..... Zaza .... Maza .... Bubul ....

Mais le temps qu' il parvienne à prononcer le nom du nain, les autres s' était déja lancé à la poursuite des fuyards et avait déjà pris quelques longeurs d' avance. Alors qu' il allait s' élancer à son tour, il se figea sur place, une petite voix venait de l' appeler :

- Marach !! Ho Marach attends !!!!!

il se retourna promptement cherchant du regard qui le hélait de la sorte et eut la surprise de voir arriver, une dague à la main, celle la même qui venait de s' échouer à ses pieds :

- Kalista !!!! Mais qu' est ce tu fais là ?? Ton père va pas être content, y te crois dans le bureau en train de faire ton devoir !!!

La jeune fille, rouge comme une pivoine, s' agrippa au pull de Marach pour tenter de reprendre son souffle et réussi à mamonner :

- J' ai entendu que vous alliez au palais, j' adoooooore aller au palais, alors, j' ai un peu désobéi, j' vous ai suivi ...

Marach la coupa de suite :

- Ouais ben ça craint l' paté figure toi !! C' est danzereux, le Maboul de Mazarbul l' est dans l' coin et c' est cuila qu' en veut à ton père alors ...

Kalista le coupa à son tour :

- Quoi !??? A mon père ???

Et elle lâcha d' un coup le pull de Marach pour s' élancer à la suite des autres :

- PAPOUNET !!!

Marach eut encore une demi seconde d' hésitation se demandant ce qu' il avait bien pu faire à Iluvatar pour qu' il ne lui en arrive que des comme ça, puis, il s' élança à son tour dans le sillage de la fille de Nogard

Bahrin s'amusait bien sur les épaules d'Adonor, le petit garçon tenait absolument à verifier les differentes qualités des cheveux de son généreux et adorable porteur. Mais alors qu'il riait de voir le Capitaine Nogard de gronder son grand frère il se sentit tomber au sol, mais tout en douceur. Sans savoir comment Adonor l'avait posé au sol et jeté dans les jambes du secretaire de Mithrandir. Et tout le monde partit en courant.

"Hé... et moi?"

La voix du gamin était fier et pleine de ressentiment, si une dague n'était tombé à ses pieds il aurait sans doute bouder. Mais quelques pleurnichements se figèrent au fond de sa gorge quand la lame se planta devant ses deux petits pieds. Mais à peine avait il penser à se pencher que le grand bonhomme qui aurait du avoir plein de couteau s'en empara avec une vivacité étonnante. Puis de nouveau seul, Bahrin s'élança derrière eux. Une fille le dépassa. Elle aussi ne s'était pas arreté.

"Mais euh..."

Bahrin était fatigué maintenant, lessiver d'avoir autant courut. Il faut dire qu'on l'avait garder un certains temps au frais, et maintenant il bouillait comme une marmite. Decidement Nogard était vraiment un chic type...

Alors que le petit garçon il entendait loin devant les fracas de la poursuite.

Kalista s' était précipitée à la suite de ceux qui poursuivaient la bande à Mazarbul tout en criant le nom de son père mais elle arrêta sa course subitement lorsque, arrivant en haut de la rue, elle tomba nez à nez avec le petit Bahrin qui pleurait à chaudes larmes. Elle regarda le petit garçon pleine de compassion et s' accroupi devant lui :

- Hé bien, hé bien, Ba ... Heu ... Bahrin c' est ça ? En voilà un gros chagrin ! T' inquiète pas regarde, ton frère arrive ....

Effectivement, Marach venait de combler les quelques mètres qui le séparait de la fille de Nogard et pris immédiatement son petit frère dans ses bras pour le rassurer :

- C' est fini ... Marach est là ... Voilà c' est fini ...

Kalista sortit un mouchoir de sa poche et le tendit au petit garçon qui s' en saisit de suite. Pendant que Bahrin épongeait ses petits yeux, Marach regardait la fille du Capitaine Nogard pour lui dire :

- Tu veux rattraper ton père et ze veux retrouver Blandine, mais on laisse pas Babar ici ! Prend lui un bras, z' lui prend l' autre et on fonce dac ?????

Kalista se releva et mis sa main dans la petite main du frère de Bahrin avant de répondre :

- Super dac !!!

Le garçonnet se trouna vers son petit frère :

- Babar, t' es capable de courir très vite, z' le sais ! Alors, on fait un nouveau zeu ... A fond, à fond, à fond !!! Dac ?????

Mazarbul pestait autant qu'un nain ronchon puisse le faire, avec des jurons folkloriques de son langage et force grmellements dans sa barbe, le tout étant particulièrement désagréable pour ses sbires courant pour leur vie juste à côté de lui, et ce n'étai pas discret non plus.

Avec ses petites jambes et sa large panse, Mazarbul n'était pas particulièrement rapide, et il semblait vite s'essoufler, si bien que par deux fois il du ordonner à ses hommes de mains de le soutenir pour le faire gagner du terrain.

"C'est envisageable, en effet, répondit-il à Ewandor entre deux soupirs. J'ai bien une autre planque, bien moins agréable, certes, mais la fin justifie les moyens... Je devrai tout de même prendre le risque d'envoyer au moins un homme à l'auberge, il y a des choses que je désirerais récupérer..."

Il jeta un coup d'oeil derrière lui... Leurs poursuivants semblaient avoir gagner un mètre...
Autant qu'il le put, le nain pressa l'allure, désignant du doigt la direction à suivre par ses alliés.



Nogard grogna en direction de l'assassin :

"Les laisser filer pour aller à l'auberge ? Nous ne sommes même pas sûrs que c'est leur direction !"

Son épée brandie, il jeta un coup d'oeil derrière lui, en direction de ses compagnons, jadis protecteurs méprisés des enfants, mais maintenant alliés providentiels... Bien qu'il n'ait peut-être pas cessé de mépriser les enfants...

Adonor courrait derrière le capitaine, bien qu'il aurait pu le dépasser aisément... Mais il ne voulait pas se retrouver seul face à tout ces ennemis. Bien qu'il aurait préféré se battre sans la présence du Capitaine Nogard et d'un assassin qui pouvait se retourner contre eux à tout moment, il avait besoin du maximum d'alliés pour sauver Blandine des mains, ou pattes, du gros barbu... Une lueur sadique apparut dans le regard du ranger...

-Vite! Nous gagnons du terrain! Ce nain ne perd rien pour attendre!

L'elfe prit son arc et courrut un peu plus vite. Il s'arrêta, encocha une flèche et tira vers Marzabul, mais un de ses sbires, simple hasard, se déplaça pour tomber dans la trajectoire du trait, qui se planta dans sa jambe. L'homme tomba au sol, incapable de courir et Adonor s'arrêta pour reprendre sa flèche et la planter dans le cou de l'homme, avant de la remettre dans son carquois.

Les sbires de Marzabul essayaient tant bien que mal de l'aider à avancer, mais le nain était loin d'être un athlète et ce n'était qu'une question de temps avant que la troupe "chasseurs" ne les rattrapent...

Adonor s'arrêta à nouveau et visa cette fois-ci, ceux qui tenaient le gros barbu, pour le ralentir et l'attraper vivant! Il pourrait encore leur être utile, notamment pour libérer la petite Blandine sans avoir à faire un carnage, bien que c'est tout ce qu'ils méritaient, mourir décapité...

Il tua environ 4 membres de l'aide du nain, dont un qui le portait, ce qui les ralentit pendant un moment... le capitaine, le secrétaire, l'assassin désarmé, Chiana et Miria suivaient derrière...

Chiana avait suivit la débâcle sans broncher. Enfin voila de l'action! Une poursuite...et quelle poursuite...!

- Twing Twang!

Au moins dans l'affaire il y en avait une qui était heureuse...

Chiana qui courrait relativement vite remarqua en se retournant pour voir les enfants, que Bahrin avait des soucis pour suivre. Adonor avait été obligé de le poser pour mieux courir et se battre.
Kalista et Marach essayaient de faire courir l'enfant le plus vite que lui permettaient ses petits jambes. Mais combien de temps le bambin pourrait-il tenir à cette vitesse?

Chiana s'arrêta devant les trois enfants et saisit Bahrin dans ses bras. D'un coup d'épaule elle le fit passe dans son dos et ses deux mains le retenaient par ses jambes tandis que l'enfant s'accrochait au cou de la jeune femme en l'enlaçant:

Chiana regarda les deux "grands" en disant avec un grand sourire:

- Chiana court plus vite que Bahrin qui pourrait nous retarder...Et Chiana ne sait pas se battre...Autant que Chiana porte ton petit frère qui va se fatiguer très très vite...

Certes Chiana ne doutait nullement du courage du petit enfant, elle l'avait remarqué quand ils s'étaient tous rendu chez Mithrandir et ue Chiana qui dirigeait la petite troupe n'avait pas ménagé les enfznts sur le plan vitesse...Mais ce n'était qu'un bambin...elle ne pouvait pas lui infliger ca une nouvelle fois...

Les enfant voulaient retrouver pour l'une son père, pour l'autre Blandine. La jongleuse fit à l'intention de Marach:

- Comment va-t-on savoir où elle est Blandine? On n'a aucune chance de la retrouver dans ces ruelles peu fréquentables..Et même si Chiana connait beaucoup de chose sur la ville elle sait qu'il ne faut pas aller dans certains endroits...Et peut-être qu'elle a été déjà emmenée ailleurs...Pauvre fillette abandonnée...

Cette logique et cette lucidité était bien étonnante dans la bouche de cette folle...(en même temps qui a dit que les fous n'avaient pas de logique?)...

Mais Chiana se sentit soudainement bien mal...Car deux mots raisonnaient actuellement dans sa tête:

"fillette abandonnée... fillette abandonnée... fillette abandonnée... fillette abandonnée..."

Et un sentiment enfouie dans l'être de la june femme cherchait à refaire surface...quelque chose que Chiana voulait oublier à tout prie...

La Lâcheté!!

Une voix se fit entendre dans l'esprit de l'acrobate qui commençait à paniquer, telle une affreuse ritournelle:

" Chiana est une lâcheuuuuh, Chiana est une lâcheuuuuh, elle va abandonner la Blandine comme elle a abandonnée sa sœur Kai!
Chiana est une lâcheuuuuh, Chiana est une lâcheuuuuh! Elle va recommencer à fuir! Elle a abandonné sa soeur Kai! "

Le refrain diabolique s'amplifiait dans la tête de la pauvre Chiana qui perdait les pédale de son mental déjà bien perturbé:

- Non! Chiana n'avait pas le choix! Chiana ne voulait pas mourir! Laisse Chiana tranquille!

Si quelqu'un doutait de la folie de la jongleuse (ce qui est potentiellement impossible), il aurait été très convaincu...Mais toute personne censée se rendrait bien vite compte que ce n'était de la folie qui habitait la jeune femme...mais l'angoisse d'un drame qui avait prit pour terrain de jeu l'esprit de la jeune femme... Des sueurs froides coulaient le long de la colonne vertébrale de Chiana...

- Chiana n'est pas méchante...Laisse-la tranquille! Va-t-en...en ne reviens jamais!

(hrem...dsl..pour ces paroles très...Gollumesques^^

Ce n'était certes guère le moment pour Chiana de sombrer dans sa "folie"...mais qui sait...ce genre de chose guette le plus sain et le plus solide d'entre nous...

Le vieillard était résistant et même très résistant pour son âge. Mais s'il n'en était pas encore au point de Mazarbul, la fatigue commençait à le gagner...

*Rontidju! Courir comme un jeune chien dans des ruelles a une heure pareille? Je devrais être au lit avec une tisane oui!*

Malgré pareille pensée, Ewan savait pertinemment qu'au fond de lui, il raffolait pareil action!

C'est alors qu'une flèche siffla près de son oreille et se planta d'un coup sec dans le torse du bandit soutenant le nain.
Quelques minutes plus tôt un cris de douleur et le bruit d'une chute suivit d'un gargouillement s'était fait entendre derrière lui. Il ne s'était pas retourné, mais il devinait aisément ce qu'il s'était passé. Cela faisait maintenant deux hommes au tapis...

3 autres bandits tombèrent sous les flèches de l'ennemis... Rudement bon à l'arc celui-là...
Comptant Alberd ,Mazarbul et le sbire partit vers l'auberge, ils n'étaient maintenant plus que 7...

"Et bien, nom d'un rideau de douche! J'espère que nous sommes proche de votre planque l'amis!"

***



Les flèches pleuvaient de tout côtés et 5 bandits tombèrent sur le pavé humide. Alberd ne pris pas le risque de les aider, qu'ils meurent.
La rue dans laquelle ils obliquèrent devait donner sur l'arrière d'une auberge, car de lourds fut de bière s'entassaient contre un mur, juste retenus par une fine corde.
L'occasion était trop belle, Alberd la saisi. Un couteau fendit l'air et sectionna la fine corde. Une arme de moins... s'il continuait a se rythme, il n'aurait bientôt plus rien pour se battre...
Les tonneaux roulèrent les uns sur les autres, se rependant dans la ruelle. Quelques uns se fendirent dans leur chute, délivrant un flot de brune maltée. Une bien maigre barricade, mais qui devrait ralentir leur poursuivant de plusieurs minutes.

Lorsque son porteur s'effondra, mort, le nain trébucha, pour se retrouver sur les dallages, éberlué. Il jura dans toutes les langues qu'il connaissait, le Khuzdul, le Commun et le Parler Noir, et ses paroles ne seront pas rapportées ici tellement il fit preuve d'imagination dans ses jurons.

On l'aida rapidemment à se relever, et ils repartirent ayant pris un sérieux retard...

"Ne vous inquiétez pas, nous approchons il y a juste avant une petite ruelle bien spéciale où nous pourrons les perdre... Voilà justement l'auberge, voyez, elle n'a pas été infestée... Bring, va rameuter les hommes, nous on continue..."

En effet, l'auberge semblait paisible, quasi déserte. Un homme se détacha du groupe pour y aller et rameuter les alliés du nain.

C'est justement lorsqu'il longeait le mur que Mazarbul se tordit la cheville... Il chuta lourdement....

"Enfer !"



Nogard se dépêtra tant bien de mal dans les amas de tonneaux. S'il avait su éviter une barrique, les autres le gênait un peu plus, et il mit un certain temps à se dégager, fendant le bois avec sa fidèle épée, et tant pis pour le marchand à qui appartenait la cargaison, après tout, les tonneaux s'étaient déjà presque tous brisés.

Il aperçut le nain à terre...

"C'est notre chance ! " rugit-il.

Marach et la fille du Capitaine Nogard avaient pris du retard sur les autres poursuivant. Malgré la bonne volonté du petit Barhin qui fasait tout ce qu' il pouvait avec ses petites jambes pour suivre le rythme des deux jeunes gens, force était de constater que cela ne suffisait pas.
Heureusement, Chiana avait aperçut les trois enfants en difficulté et s' était chargée de prendre le petit garçon sur son dos et c' est à vive allure que le groupe progressait à présent.
Marach entendait la jongleuse qui parlait toute seule tout en courant mais il était habitué aux extravagances de son amie et ne s' en formalisait pas. Il était juste content de constater qu' ils rattrapaient une partie de leur retard et n' avait pas totalement perdu le contact avec Adonor et Miria qui couraient un peu plus loin devant et qu' il pouvait encore apercevoir le Capitaine Nogard et l' assassin qui menait la poursuite sur le gang du palais.

- Alleeeeeeeeeeeeeeeeeeez, sont là bas !!! Hou regarde Chiana ! Le vilain nain s' est cassé la margoulette !! Nogard est sur ses talons ! Youpiiiiiiii .... y va l' avoir !!!!!

Alors que tout doucement ils allaient faire la jonction avec le reste de la troupe, ils furent à nouveau gêné par des tonneaux qui dévalaitent la rue dans leur direction et Chiana qui portait Bahrin et Kalista eurent juste le temps de se jeter sur le côté pour les éviter mais pas Marach qui fût obligé de slalomer entre les barriques. Il en évita une, deux , trois avant de s' en prendre un en pleine face. Déséquilibré, il chuta lourdement.
La fille du Capitaine vint l' aider à se relever et l' encouragea à continuer :

- Rhôôôôôôô, mais qu' est ce que tu fiches par terre ? C' est pas l' moment de compter les pavés !!! Mon père est juste là devant, allez viens quoi !!!!

Marach se releva en grimaçant l' air furieux :

- Ho hé la donzelle ! Qu' est c' tu crois ?? Que z' m' amuse ???

Chiana venait de les rejoindre et ils s' élancèrent à nouveau, la poursuite infernale reprenait.

Des bruits de craquement et de roulement se firent entendre dans le dos d'Ewan. Il aperçus les tonneaux en mouvement d'un coup d'œil rapide. Inutile de s'attarder. Le groupe arrivaient d'ailleurs en vue de l'auberge, et visiblement les craintes du vieillard ne s'étaient pas réalisée...

Ils étaient maintenant sauvé! Avec l'aide des hommes du nains présents dans l'auberge, ils pourraient rapidement se débarrasser de leur poursuivant. Cette pensée motiva Ewan, qui puisa dans ses dernières forces pour piquer un sprint en direction de la ruelle indiquée par Mazarbul.

Mais malheureusement celui-ci chuta a même les pavés humides et froid. Un vilain craquement indiqua qu'il ne pourrait plus courir... Peut importe, que le nain se tire tout seul d'affaire. Après tout il était seul responsable...
N'écoutant que son âme égoïste Ewan continua sur sa lancée, ne se préoccupant pas le moins du monde du nain. Après tout, un petit séjour en prison ne pourrait pas lui faire de mal...
Une pensée traversa alors l'esprit du bandit tel un éclair. S'il ne faisait pas grand cas du nain, les papiers qu'il avait en sa possession étaient eux beaucoup plus important. Il s'arrêta net et fit un demis tour rapide, digne d'un gala de patinage artistique.
Il revint près du gros nain affalé sur le pavé et tenta de l'aider a se relever. Mais il aurait fallu trois, ou même quatre Ewan pour y parvenir.

Alberd quand a lui se posta aux côtés de son patron, en position de défense, près a recevoir leur poursuivant. Les sbires du nain firent de même. Alberd passa derrière eux, ne tenant pas a être pris pour cible par l'archer ennemis.

Dalamyr vit le nain tomber par terre et il dit sans s'en rendre compte:

-la chance est avec nous.

Puis il accéléra poussé par la force nouvelle qui émanait de la malchance de Mazarbul. Il était maintenant proche des visiteurs du palais, à environ dix mètres. Il sourit et avança la main droite à porter de quelque seconde de la dague de lancer qui était cachée dans un repli de sa cape. Il se dit que la partie était gagner, mais avait-il raison ou vendait-il la peau de l'our avant l'avoir tuer?

Mais quoi qu'il en soit les visiteurs du palais étaient en bien mauvaise posture, mais bon il y avait l'auberge et dedans il y avait peut-être cinq hommes, dix ou quinze mais pas beaucoup plus estima Dalamyr.

Il continua d'avancer les yeux river sur ses proie, il savait bien que vu le nombre d'arme incroyable qu'il avait en sa possession qui se résumait en trois mots: dague de lancer.
Ses chances de survie au combat était assez négligeable mais bon, il était fort au corps à corps mais bon face à une épée son bras ne lui sera pas d'un grand secours. Alors il demanda avec énervement à Nogard:

-Maintenant qu'on les a rattraper pourrais-je avoir une arme? car sans arme je ne vous serais pas utile.

Boitant, pestant, Mazarbul avançait tant bien que mal, comme il pouvait, visiblement très contrarié de la tournure des évenments, et il y avait de quoi.
Il esquissa tout de même une espèce de grimace qui devait être un sourire de satisfaction déformé par la douleur, lorsque le vieil homme revint pour l'aider lui-même, ne devinant sans doute pas ses réelles intentions, comme s'il n'avait qu'à ça à penser.

Un autre homme vint aider Ewandor, avec l'aide de celui-ci ils purent écarter la nain de quelques mètres. Adieu les projets de fuite, mais au moins atteindre un recoin où ils ne seront pas trop exposés à l'affrontement inéluctable.

Tous les sbires s'arrêtèrent, sortirent leurs armes, prêt à faire face.



Nogard esquissa un grimace. Le combat qui s'annonçait ne lui plaisait guère.
Il soupira en entendant la requête de l'assassin, mais il était forcé de reconnaître qu'il aurait besoin de tous les alliés...

"Tenez..." murmura t-il entre ses dents. Il lança un sabre à Dalamyr.

Puis, s'élançant vers les ennemis, il regarda derrière lui, comme pour vérifier qui le suivait...

C' était très difficile pour Marach et Kalista de suivre le train d' enfer de Chiana ( bien qu' elle portant le petit Bahrin sur son dos ). Après quelques encablures, ils finirent cependant par refaire leur retard mais arrivé sur place, ils s' arrêtèrent d' un coup. Ils voyaient devant eux deux bandes qui se faisaient face. La bande de la taverne et leurs amis ...
Kalista regardait horrifiée son père qui s' apprétait à combattre un grand sabre à la main. Marach lui se faisait du mauvais sang pour son ami elfe, Adonor, qui se préparait à charger les malfrats et pour ses nouveaux amis Miria et le secrétaire de la tour qui étaient là eux aussi, prêt à en découdre ... Et peut être aussi un peu pour le capitaine.
Chiana restait quand à elle pour l' instant prêt des enfants, allait-elle prendre part au combat ? Elle seule le savait ...
Marach s' écria furieux :

- Zut de zut de plumes de Bourzouffe !! Z' aimerais bien avoir cinq ans d' plus, au moins z' aurais une épée et z' pourrais donner un coup de main aux copains !!

Kalista le regarda pour lui rétorquer :

- Oui, hé bien c' est pas le cas alors tu restes là et tu bouges pas ! Dac ? Ho mon dieu ! J' espere que du renfort va arriver, père !! ... Y va se prendre un mauvais coup !

Marach tentait de rassurer la fille de Nogard du mieux qu'il le pouvait alors que l' affrontement commençait et il parlait aussi à son petit frère qui se rendait compte pour une fois qu'il ne s ' agissait pas d' un jeu.

Adonor, dans une rage folle en pensant à ce que le nain avait fait à ses compagnons, et surtout, à Blandine, dépassa tout les autres, même si ceux-ci courraient comme des défoncés. Tirant son épée, il passa comme un coup de vent entre les sbires du nain, en tuant deux au passage. Sans que Marzabul ait eu le temps de bouger, une lame s'appuyait sur sa gorge. Une lueur sadique rougeoyait dans les yeux de l'elfe, démontrant qu'il n'hésiterait pas à le tuer s'il se débattait

-Tiens, comme on se retrouve! On dirait que ta chance a tournée, Marz. Au fait, tu permet que je t'appelle Marz? Non? Bon... Je vais le faire quand même, Marz! Tu sais que tu a causé la mort de presque tout tes petits copains? Et ceux qui restent vont mourir aussi. Je savais que je te rattraperais, tu courrais tellement lentement qu'une tortue aurait pu te rattraper!

La torture mentale étant bien pire que la torture physique, Marzabul, ou Marz, était en train de devenir fou après ce que lui disait Adonor. Et avec les insultes, Adonor savait que le nain tenterait de se débattre, et c'est ce qui causerait sa mort. le gros nain au sol devait se combattre intérieurement pour ne pas bouger...

-Hé Marz! tu rougis! Est-ce que je t'ai mis en colère? Fais attention pour bas trop bouger, sinon il restera de toi qu'un tas de pourriture qui baigne dans une mare rouge...

Les autres avaient tués les membres restants de la bande du nain et avait rejoint l'elfe...

Dalamyr continua son chemin pour arriver vers le nain pour cela il dut tuer encore trois hommes, le premier se débattit bien, mais la lame de l'assassin perça son coeur, il s'écroula par terre mort avant même d'avoir toucher le sol.
Le deuxième mourut le bras à moitié couper, il s'écroula par terre en criant de douleur et de bougea plus apèrs quelques minutes durant les qu'elles Dalamyr était passer au troisième à ui il lui coupa la têt d'un coup sec et rapide. Il vit la t^te voler pour toucher le sol dans un bruit mat puis elle roula un moment avant de se stopper au pied de Nogard.

L'assassin lui sourit puis rattrapa Adonor et s'arrêta devant le nain et lui sourit d'un sourir sadique et lui dit avec froideur:

-Tu sais quoi? tu vas crever. Tu sais ou ton plan à foirer c'est que tu m'as fait confiance et que ta crut que je crèverai pour tes beaux yeux.

Dalamyr envoya un coup de pied au nain et ajouta:

-Tu vas sans aucune doute mourir et cette elfe que tu vois la, rêve de te tuer lentement, si tu veux je peux t'aider, mais faudra mettre le prix. Disons deux pierres.... Oui c'est pas négociable.

L'assassin se tut durant une seconde puis il dit au nain avec un ton macabre:

-Alors? c'est oui et c'est non. Le non signifie que tu te torturerai avec Adonor, l'elfe.

dalamyr avait son sabre prêt à tuer le nain s'il essayer de fuir ou de l'attaquer.

Il en fallait sans doute plus qu'un petit sobriquet péjoratif pour véritablement impressionner Mazarbul et le faire craquer mentalement. Il est sûr que pour un malfrat de cette espèce, quelques insultes ne suffiraient pas...

Il cracha aux pieds de l'assassin, pétorquant :

"Brûle dans l'Orodruin traître... Je ne vais pas sortir deux joyaux de ma barbe pour que tu me tranche la gorge !"

Mais s'il parlait encore avec un dédain certain, on notait tout de me^me que le nain avait perdu de l'assurance.
Oui, il savait bien qu'il risquait sa vie, et il ne pouvait nier que son coeur battait à tout rompre... Mais tout ce qu'il lui fallait, c'était du temps... Un peu de temps...

Un sifflement de métal et une dague se ficha dans l'épaule de Dalamyr, celle déjà blessée queqleus temps auparavant.
Tous se retournèrent pour voir sa provenance...

C'était Nordin, l'homme aux vêtements crasseux et à l'oeil torve au service de Mazarbul. Le type que le nain avait envoyé à l'auberge avait alerté tous les autres, et son meilleur élément arrivait maintenant, accompagné d'une demi-douzaine de gars qui étaient restés au campement...

Une autre dague eut raison d'un des gardes accompagnant Nogard...
Les nouveaux arrivant se ruèrent vers la troupe du Capitaine de la Cité, prêts à défendre leur patron...

[Ne pas oublier qu'il reste Ewandor et son homme de main, les gens.]

Dalamyr fit un rapide calcul et fut sur qu'il allait mourir s'il restait. Il était blesser et lui manquait ses armes de prédéliction. Il regarda le nain et arrachant l'arme de son épaule et lui sourire sadiquement et lui dit:

-Si je meurs je ne mourerai pas seul. Tu m'accompagnera.

Et joingnant le geste à la parole, il lança vers le nain la dague de lancer.
Puis saisit son sabre à une main, il se leva et fit volte face et chargea les nouveau arrivant, ses yeux montrait une grande détermination. Sa sabre tua un des nouvelles arrivant, puis en blessa un autre, un coup lui entalla la jambe.
Un cria sortit de sa bouche mais son regard ne changea pas. Il traversa les rangs des nouveaux venu et évitant soigneusement Nordin qui était un homme dangereux et Dalamyr savait qu'il ferait pas la poid face à lui étant blesser.

Il fuyait le combat qui était pour lui perdu d'avance, pour l'instent car il savait qu'il risquait de mourir s'il restait.

Nogard vit dalamyr disparaitre dans une ruelle adjente, mais ne put le suivre ou le tuer car il était déjà assez occuper avec les nouveaux hommes de main du nain...

Hrp dsl de partir mais pour moi sa devient un peu trop dangereux et je sais pas pourquoi mais je me fais toujours toucher à la même épaule hrp

Marach, Bahrin et Kalista s' étaient rapprochés au plus près qu' il leur étaient possible. Le combat faisait rage et les deux jeunes gens s' en tenaient à compter les points. Ils furent enchantés de voir que finalement, la petite Twing Twang participait à la bagarre et de quelle manière !!

- Alleeeeeeeeez Chiana !!! Bravo t' es une chef !!!

L' acrobate passait de toit en toit en propulsant sa longue chaine dans les jambes des malfrats, ce qui les déséquilibraient et facilitait la tâche de ceux qui combattait en bas.
A chaque coup gagnant d' un de leurs amis, les enfants se tapaient dans la main en criant de plaisir.
Mais la jeune Kalista n' avait d' yeux que pour son père ...
C' est elle qui aperçut la première l' assassin Dalamyr fuir elle le montra du bras à Marach en s' écriant furieuse :

- Hé, celui là se fait la belle !! Ha ben non alors !! Il a laissé mon père tout seul ... Il en a trois sur le dos maintenant .... Hooooooooooo !! Ha non ça va ... Allez, Allez Papounet !!!!

Marach répliqua :

- Ouais ben t' as pas vu qui s' est pris une dague en plein dans l' épaule ???? Y doit avoir trop mal ... Laisse le souffler un peu quand même !!!

Puis il encouragea son pote elfe :

- Vas-yyyyyyyyyyyyyyyyyy Ado' !! Ho bien vu ça !! Et toc, en plein dans la figure !! .... T' ention derrière toi ! Houla la la la, s' en est fallu d' un ch' veux là Ado' !! Pffffh c' est pas vrai, en v'la des autr' qu' arrive ... Ho' r' garde !! Miria l' en à aussi trois devant elle !!! Aïe aïe aïe ...

En effet, la taverne de Mazarbul se vidait de ses derniers bandits mais le plus dangereux de tous semblait être le dénommé Alberd qui protégait son vieux patron Ewandor. Celui là ne serait pas facile à avoir ...