Pister, harceler, tuer...

Erco s'était presque endormit lors de la discutions sur les anneaux, enfin sur la fin après que le capitaine des rangers, aie répondu à la sienne. C'est la vois de Silivrien qui le fit revenir à la réalité. Il sentit le froid le mordre comme à son réveille une trentaine de minutes avant. Il respira pour se remettre les esprits en place. Puis dit:

-Je vais me coucher. Bonne veille à ceux qui reste éveillé, autrement dormez bien mal grès ce froid.

Puis le chevalier se leva et alla retrouver l'endroit, ou il s'était couché une trentaine de minutes avant. Il posa son poignard d'argent à côté de lui. Comme ça si une attaque nocturne était faite, il pourrait se défendre avec son poignard avant de dégainer Amdir. Il prenait la précotion d'avoir son poignard à porter de main, car il savait que dégainé une épée à une main étant coucher n'est pas une mince affaire.
Il s'endormit plus facilement que la première fois, peut-être c'est parce qu'il sait qu'un elfe veille sur lui et le groupe. Ou est-ce tout simplement la fatigue. Il ne le saura sans doute jamais.

*Il se trouvait dans le Nord, il s'était levé et un ranger était mort de froid qui avait augmenter à une vitesse hallucinante.*
Le rêve commençait à se transformer en cauchemar.
*il avançait, et voilà qu'une tempête de neige se levait, il devait être maudit pensa Erco. Puis tout d'un coup, il était seul et la tempête redoublait d'ardeur. Son cheval tomba sur les genoux propulsant son maître dans la neige.*
Le rêve était devenu un cauchemar.
*Puis, la neige commençait à submerger Erco essayant de le noyer dans cette enfer blanc. Le chevalier essayait vainement de se sortir de là avec des mouvements des bras et des jambes*
Dans la réalité, Erco bougeait un peu, avec ses bras il essayait d'enlever sa cape qu'il prenait pour la neige de son cauchemar.

* Ces Elfes sont vraiment de surprenantes gens... avait pensé Halbarad. *

En effet, ils étaient si discrets et si grave par moments, mais cela ne les empêchait pas de commettre un petit lapsus et de révéler ce qu'ils voulaient tenir caché à d'autres occasions.

Enfin... le Capitaine s'en moquait éperdument. Il est vrai qu'en ces temps il avait fort à penser et fort à faire, c'était une question de vie ou de mort. Alors les petites histoires entre ces gentils Elfes n'avaient pas la priorité dans son esprit.

Il se rendormit bien vite, tout comme Erco, à ceci près que nul cauchemar ne vint l'embêter de nouveau. Toute la nuit passa ainsi, sans qu'il eut notion du temps.

Lorsqu'il se réveilla, la Lune était depuis longtemps passée à l'Ouest.

* Eh bien, se dit-il, Silivrien n'aura nulle besoin de me tirer du sommeil. On dirait que le réveil est venu exactement au moment opportun: avant que l'aube apparaisse. *

Il ignorait si l'Elnaith avait veillé toute la nuit ou bien si elle avait fini par s'endormir, car ses propres paupières restaient à demi closes.

"Mes amis, s'exclama-t-il tout haut, en route pour une nouvelle journée de chevauchée. Partons au plus vite, l'aube est proche."

Et de préparer sa monture.

Erco se réveilla au cris d'Halbarad, ses yeux s'ouvrit d'un coup et sa main se porta à la garde de son poignard. Puis se rendant compte qu'il n'y avait rien, il se releva avec peine, il avait les membres courbaturer par une nuit de froide mais surtout à cause du sol qui était tout sauf confortable. Il se frotta les mains pour les réchauffer un peu. Il dégaina son poignard d'argent et le rengaina, simplement pour être sur que la lame n'était pas bloquée dans le fourreau à cause du froid. Il fit de même avec Amdir.
Une fois fait, il mangea une tranche de pain et bu son eau glaciale qui finit de le réveiller complètement.
Il alla préparé sa monture au départ imminent. Il lui remit sa selle, son harnais et les rênes. Puis il lui regarda autour de lui et vit Arka qui était déjà debout en train de faire sa "toilette". Quant à Flèche, il devait être aller chasser quelque rongeur, bien qu'Erco doute qu'il y en aie beaucoup dans ces contrées désertique du Nord.
Il regarda, étant prêt à partir, les autres membres du groupe préparé leur monture et manger quelque chose rapidement Ils étaient tous comme lui- ou du moins le paraissait- courbaturer, geler, un peu fatiguer. Mais cela n'étonnait guère Erco qui se serait dit que quelque chose ne jouait pas dans cette troupe, si tous étaient en plein forme comme s'ils venaient de passés une nuit dans un lit au chaud.
Il monta sur sa monture pour être prêt à partir. Halbarad était déjà dessus la sienne, il le rejoint et lui demanda comme pour briser ce silence matinal:

-Bien dormit?

"J'ai mieux dormi que lors de bien des nuits précédantes, répondit Halbarad. Comme chaque fois que mon sommeil était troublé, il ne s'est rien passé mis à part une journée de vaine attente, je me demande bien si cette fois nous n'allons pas trouver ce que nous cherchons... Ou ce que nous ne cherchons pas."

La compagnie semblait prête, Erco venait de monter en selle, le Capitaine ordonna le départ:

"Partons camarades. Le froid n'a pas cessé, le manteau neingeux est toujours présent, il ne fait pas encore jour et le vent souffle, mais nous partons tout de même vers le danger. Venez avec moi, braves guerriers et éclaireurs."

Il éperonna son coursier qui avança sans rechigner. Comme la veille au soir, leur allure était modérée. Le Dunàdan faisait plus que jamais confiance à Silivrien pour trouver quelque trace dans cette obscurité relative, bien que les étoiles eurent toute disparues du ciel septentrional.

Mis à part des empreintes de loups à quelque distance du lieu de départ, le groupe ne remarqua rien d'intéressant dans l'immédiat. Halbarad attendait avec impatience la venue du soleil, car vingt paire d'yeux valaient mieux qu'une, même s'il s'agissait de l'Elnaith de l'Arbre.

Le capitaine avait un curieux pressentiment... De temps à autres, il portait sa main à la garde d'Esgalrïn, son épée, sans savoir au juste pourquoi. Le silence était pesant.

* Le calme avant la tempête, pensa-t-il... *

L'elfe à l'étrange comportement, celle-là qui semblait connaître on ne sait comment Nârwel Rusc-Iâr jeta un coup d'oeil en arrière alors qu'ils se remettaient en marche. Ses yeux perçants, propres à ceux de sa race, valaient sans doute presque ceux de son supérieur, Dame Silivrien.

"Notre camp principal est encore en vue d'ici, affirma t-elle d'abord. C'était bien vrai, on pouvait encore deviner des tentes et des étendards multicolores dans le lontain, pour autant qu'on fasse attention. Ils ont éteints les feux, reprit-elle. Jimagine qu'ils s'apprêtent à repartir. Nous semblons avoir assez d'avance et en même temps être assez proche pour transmettre rapidemment les nouvelles en cas de besoin..."

Elle rejoint les autres, qui suivaient l'Elnaith de l'Arbre avec une confiance aveugle dans ce qui était une obscurité quasi totale pour la plupart d'entre eux, n'ayant pas la chance d'avoir le regard d'un elfe...


Le soleil se leva alors qu'ils atteignaient le sommet d'une colline enneigée. Alors que l'astre emmergeait à peine dans des nuances de jaune pâle et d'orangé, la lumière les éblouit illico tandis qu'elle se réflétait sur la neige et la glace des alentours. Et cela faillit être la catastrophe.

Par chance, ils s'arrêtèrent pour se protéger les yeux. Car comme il l'avait été dit, cela s'était passé alors même qu'ils arrivaient au sommet d'un petit promontoire rocheux.
Avec l'éclat, ils n'avaient pas vu ce qui était devant eux... Quelques pas de plus et s'était la fin.
Non, pas un précipice. Pire sans doute.

Ils eurent un choc lorsqu'ils furent habitué aux reflets de pâle lumière. Au fond de la gorge se dressait un camp.
Aussi grand que le leur assurément, à la différence que les étendards qui flottaient au vent étaient ceux du Mordor, du Harad et de Khand, et qu'il y avait là des gobelins, des orcs et des mauvais hommes, et d'autres abominations qu'ils ne pourraient se résoudre à examiner de près.
Ils étaient acculés à une montagne, et les larges tentes complexes qui se dressaient dans le fond, sur le côté, semblaient indiquer que leur état-major avait l'intention de rester sur place.

Calculant rapidemment les distance,s les éclaireurs pouvaient déduire l'Armée Unifiée allaient droit dans cette direction, et que dans une journée, elle serait sur eux, alors que tous ses félons serviteurs des Ténèbres les attendaient de pied ferme, ayant déjà choisi le lieu de la bataille.
De la Bataille Finale...

[Je vous invite à décrire la façon dont vous observez les choses, je donnerai alors des détails sur ce qui vous intéresse.]

Erco éperonna sa monture pour la faire avancer. Ca allait être la pire journée de la mission se dit Erco à la pensée de devoir chevaucher plus de douze heure avec des courbatures. Enfin, en s'engageant dans cette aventure, il savait que ce n'allait pas être une partie de plaisir. Il faisait encore sombre et seul Silivrien pouvait voir loin devant, eux devait se contenter de leur maigre vision qui ne dépassait pas les vingt mètres.
Le chevalier remarqua que Halbarad portait de temps en temps sa main à son épée, comme pour s'assurer qu'elle était bien là. D'un côté Erco le comprenait, ils étaient sur des terres inconnues ou une armée(ou plusieurs) était en marche et ils pouvaient tomber sur des éclaireurs n'importe ou.
Erco avançait et à mesure que le soleil se levait la neige l'éblouissait de plus en plus. Il devait avancer avec les yeux à demi clos.
La neige était un véritable calvaire lorsque le soleil était dans le ciel, on ne voyait rien à cause de la réverbération.
Mais, ils continuèrent,grave faute, mais personne ne le savaient encore. Au bout d'un moment une petite colline se montra ou la réverbération était encore plus forte qu'avant - le soleil était plus haut de la ciel.
Erco que le silence tentait à merveille, se laissa reculé un peu de l'avant du groupe pour rejoindre le Gondorien qui était venu le voir la veille au soir. Il lui dit:

-Hier soir, vous avez oublié de me dire votre nom. Cet oubli a éveillé ma curieusité.

Il se tut lorsqu'il vit les autres membres du groupe s'arrêter et mettre leur main en visière. Le chevalier fit de même et murmura en voyant l'armée ennemie:

-Putain, moi qui craignais la nuit, je me suis trompé.

Il regarda les alignées de tente au couleur divers, on aurait dit un champs de tente. Et les drapeaux flottant au vent froid annonçant la mort prochaine de bon nombre de brave. Erco déglutina en pensant ce qu'il aurait advenu de lui et de ses compagnons s'ils n'avaient pas porté leurs mains au-dessus de leurs yeux. Une mort certaine.
Il s'approcha d'Halbarad et lui dit:

-Il faudrai prévenir l'armée unifier. Ces chiens doivent l'attendre et lui réserver quelques traquenards dont eux seul on le secret.

Il n'y avait pas à dire, le soleil était l'ami des voyageurs dans ces régions glaciales et désertiques. Mais le rôle qu'il venait de jouer là en faveur du Capitaine et des autres membres de la mission, où plutôt contre leur ruine.

Car ce n'était guère un avant-poste qui se tenait devant eux...

Ce n'était pas le genre de forces que l'on pouvait affronter avec une vingtaine de lames...

Ce n'était pas le genre de camp duquel on pouvait se sortir facilement si on était pris à observer d'un peu trop près...

C'était une armée entière; une armée de coalition, semblait-il.

Halbarad baissa vivement le buste et posa la main sur la garde de son épée, sans la lâcher cette fois. Le reste du groupe se tapit également tant bien que mal derrière le monticule rocheux.

"Moins fort, fit le Dunàdan à Erco. Prenez garde autour de vous, ils ont peut-être des sentinelles cachées."

Puis il se mit à réfléchir, si la chose était possible en pareil lieu et dans une telle situation... Il hésitait au sujet de la remarque de Skaline.

"Nous sommes venus pour du harcèlement, n'est-ce pas? Cela fait longtemps que nous cherchons une armée d'ennemis, et nous l'avons trouvé. Faut-il nous diviser pour prévenir notre Armée? envoyez un seul de notre groupe? Ou continuer notre mission, soudés? Qu'en pensés-vous, Dame Silivrien?"

Tout en attendant la réponse de l'Elnaith, le Capitaine Halbarad Dunàdan risqua un regard sur le camp devant eux. Il essayait de se rendre compte de l'étalement de leurs tentes, de leur encerclement ou non par des rochers, des reliefs alentours, afin de savoir si vraiment la bataille avait une chance de se dérouler tout près d'ici.

Il porta ensuite son regard sur les tentes les plus proches, afin de voir si la partie qui se trouvait à proximité d'eux était la plus grouillante d'unités ou non. En cas de "fourmilière", il ne vaudrait mieux pas s'attarder ici. Sinon, le groupe pourrait prendre le temps de réflexion afin de préparer... mettons... une tentative de harcèlement.

Erco avait amené son cheval à l'égard. Et l'avait laissé avec les autres chevaux. Il laissa également son casque de peur qu'il reflet une lumière à cause du soleil. Puis partit vers Halbarad et Silivrien qui venait de le rejoindre. Il avança accroupi et dans le plus grand silence. Il arriva enfin vers ses deux compagnons et put entendre la fin de la conversation. Il se coucha à leur côté.
Il lança un bref regard pour revoir ce campement d'une taille gigantesque, puis la rabaissa de peur de se faire voir, mais aucun bruit d'alerte se firent entendre. Erco fut soulagé, du moins un peu car il commençait à se rendre compte dans quoi il s'était enfilé. Il pourrait toujours demander de partir pour informer leur armée, mais l'envie de combattre et de faire une actions qui sortait de son habitude était plus forte que la peur qui lui tenaillait le ventre. Il murmura:

-Les officiers doivent occuper les grandes tentes au font du campement. Et je mettrai ma main au feu, qu'il y a un truc qui cloche, quel général censé acculerait son armé dans une gorge. Aucun à moins qu'il veuille que l'armée unifier rentre dans la gorge en question pour que , par exemple, des troupes cachées arrivent par derrière nos troupes. Alors, ça sera un massacre.

Il se tut pour réfléchir quelques instants, puis ajouta, toujours à voix basse:

-On peut donc déduire que les armes, munitions, etc se trouvent dans le fond du campement. Enfin c'est ce que je ferai si j'étais le général adverse. Pour le reste, je laisse aux yeux de Silivrien le soin de déterminer leur unités, leurs armes, etc

La lame de Mithril disparu dans la gorge du soudard du Sud qui faisait office de "sentinelle". Avec quelques Anorien Nârwel avait pu repérer alors que le Capitaine, le Chevalier et la Dame discutait de la stratégie à adopter. Trois sentinelles été tombées sous leurs dards silencieux. Et pas un seul petit caillou n'avait glissé entre les rochers.

Revenant vers le gros du groupe, il se raprochèrent des huiles. Et dans un murmure l'éclaireur de Gondor murmura.

"Trois sentinelles en moins Capitaine."

Les vêtements de Nârwel étaient pour la plupart noirs, et hormis le vif argent qui brodait l'ecusson de la 23° Otharrimon seul le sombre tombait sur ses épaules. Mais dans ce paysage là, ou la glace, le vent, et la roche étaient leur seul abris, il avait du comme beaucoup de ses compagnons s'accomodé à l'environnement. Ses vêtements était recouvert de sable fins, qui bien qu'il ne dissimulait absolument pas le tissu de leurs abis, le sable retenait l'eau qui gelait donc plus rapidement. C'est ainsi vêtu d'une toison de glace que Nârwel attendait quelques instructions décisives, car le débat n'était pas le sien.

Halbarad regarda Narwêl avec gravité... Il n'avait pas vu son départ en tapinois, mais il fallait avouer que c'était pour le bien du groupe...

"Ainsi, vous nous avez sans doute sauvé la vie, éclaireur Rusc-Iâr. J'aurais dû m'en douter, grande armée signifie grand nombre de sentinelles. Si nous les avions vu de loin, j'aurais été plus méfiants. M%ais en la situation présente, nous sommes à la merci de leurs tireurs embusqués, s'il en reste d'autres."

Puis, revoyant l'endroit où ils s'étaient donné rendez-vous à l'aube, dans le camp de l'Armée Unifiée, un fait revint en mémoire à Halbarad: le don des deux faucons de l'intendant Radamanthe. C'était deux de ses Rôdeurs qui avaient porté chaque cage depuis le départ.

* Et pas la présence d'esprit de me le rappeler, pensa le Dunàdan. *

Il faut dire que les Rangers n'avaient guère écouté les discussions stratégiques.

Le capitaine alla chercher les cages en s'éloignant un peu, puis il commença à écrire sur le papier joint avec, à l'aide d'une plume également donné par le seigneur Gondorien...

La surveillance et l'observation de ce gigantesque camp était un véritable parcours du combattant tellement il était étendu, et les éclaireurs de l'Armée des Peuples Libres avaient bien besoin de toutes les paires d'yeux dont ils disposaient pour mener cette mission à bien.

Il y avait de nombreuses rondes autours de l'endroit, une multitude de patrouilles qui se succédaient pour couvrir l'ensemble de l'énorme vallée. C'était principalement des gobelins. Bien que peu fiables, les yeux perçants de ces sournoises créatures accoutumées à voir dans dans le noir quasi aussi bien que des elfes étaient d'une aide précieuse pour garatir la sécurité des Toupes des Ténèbres.

Il finirent également par repérer les entrepôts de nourriture, disséminés sur une large étendue à peu près au centre du camp. Des hommes farouches, sans doute aussi grands que des elfes et bâtis comme des nains montaient la garde vêtus de peaux de bête, dissuadant quiconque de s'approprier des rations qui ne leur revenaient pas. Aucune éclaireur n'avait jamais vu de tels hommes, sans doute des natifs du coin... Ce n'était pas vraiment la cible la plus simple à atteindre.

Au vu des dispositions des différentes peuplades dans le camp, la stratégie ennemi semblait simple. Les gobelins et les orcs semblaient faire office d'avant-garde, ou plutôt de chaire à pâté pendant que le reste de l'armée pourrait manoeuvrer.
Les archers haradrim étaient regroupés dans un coin. Il y avait aussi des chevaucheurs de wargs, des Variags de Khand prêts à intervenir, et une étude plus approfondie dévoilerait sans doute encore des choses.

Mais le plus intéressant étaient sans doute les vastes tentes rouge vif qui trônaient dans le fond, acculées à la montagne. Il n'y a avait guère de soldats massés là, il semblait qu'ils n'avaient pas le droit d'approcher, confortant peut-être l'idée qu'il s'agisse des tentes de l'Etat-Major.

Erco réfléchit quelques secondes, puis répondit, toujours dans un murmure:

-Ouais, le coup l'avalanche me plaît bien mais comment comptez-vous la déclencher? Car j'ai beau réfléchir, je ne vois vraiment pas. Outre ça, pour tuez l'état major ennemi, il y a une autre solution qui n'empêche pas l'avalanche. S'il on tir les flèches de feu sur les vivres, etc. L'état major risque bien de sortir ne serais se qu'une minute ou moins pour voir ce qui se passe et là un groupe de tireur elfe ou homme pourrait leur tirer dessus. Et après on peut lancer l'avalanche. Ca me semble être un bon plan, qui est jouable donc possible. Enfin semble possible. Mais, il y a une chose le groupe d'homme qui ira pour tirer ou déclencher l'avalanche va se replier comment, il y sera allé sans cheval pour ne pas se faire repéré mais lorsque tout les le camps aura vu leur position, ils leur tirerons dessus et sans cheval, la fuite risque d'être difficile.

Le chevalier se tut sentant que la bataille allait être proche et il n'y aura pas de demi mesure ça sera massacre de nos troupes ou massacre de leur troupe. Il n'y aura pas de seconde place. Premier ou mort!
Erco se demanda une nouvel fois pourquoi allait-il toujours chercher les missions ou les expéditions les plus dangereux? Heins, pourquoi? Et bien, même lui ne le savait pas, mais il imaginait que c'était l'envie de gloire pour ne pas finir paysan comme son père, ou peut-être l'envie de tuer tout simplement. Il pouvait encore inventer bien des réponses, mais aucune ne semblait bonne.
C'est une voix qui lui sortit de ses interrogations.

"Ce que j'en pense... eh bien je le verrai quand nous aurons essayé, mais je ne vois pas d'autres solutions pour l'instant, et le temps presse. Je ne dispose que de cinq Rôdeurs, mais ce sera amplement suffisant, et la supervision de la mission n'e sera que facilitée pour moi."

Halbarad jeta un regard circulaire sur le camp.

"Les tentes de l'état-major les plus éloignées se trouvent à bonne distance, de l'autre côté de leur campement. Mais j'ai ouï dire que les arcs Elfiques avaient une bonne portée, je pense que cela sera suffisant. Qu'un ou deux de vos Elfes retiennent les montures à mi-chemin entre ce promontoire-ci et le lieu de l'éventuelle avalanche, pour nous assurer une retraite."

Le Capitaine disposait encore de trois unités inemployée: Nârwel, la mystérieuse Elfe qui le suivait, et Skaline:

"Erco, vous prenez le problèmle à rebours: les dirigeants se terrent dans les tentes, comme toujours, et il serait mal avisé de les faire sortir juste avant l'avalanche, sauf si vous avez de la pitié pour eux. Non, c'est le contraire... si l'avalanche ne suffit pas... si l'un d'eux sort des tentes, blessé, il faudra l'achever à la flèche. si aucun ne sort vivant, alors les flèches seront dirigées, comme le disait Silivrien, vers les Wargs, leurs montures. Car détruires les entrepôts de vivres serait tâche ardue sans feu..."

Le plan semblait bon...

"Nârwel, et vous, Dame Elfe, tenterez, avec moi, de déclencher l'avalanche - sauf si vous disposez d'arcs - pendant qu'Erco, qui lui en a un, pourrait effectuer les tirs avec un ou deux de mes Rôdeurs. Allons, faisons comme ça!"

Halbarad partit donc avec cinq Rôdeurs, Nârwel, l'elfe, et Erco vers les montagnes d'en face. Il emmena aussi deux Elfes de Silivrien avec les chevaux, et les laissa à mi-chemin dans le fol espoir de reprendre les montures une fois l'avalanche déclenchée.

"Si daventure les choses tournaient mal, enfourchez chacun une monture et partez en hâte vers l'Armée Unifiée en rendre compte."

Il continua avec les sept autres compagnons, jetant un regard en arrière, en direction du petit promontoire où se tenaient l'Elnaith et ses archers.

Erco réfléchit un moment à son plan qui était prit à rebours d'après Halbarad, c'était faux dans le sens ou Erco avait prit en compte que après s'être fait tirer dessus, les dirigeants seraient retourner se terrer dans le tente et si c'était le cas ben ça ne changeait rien enfin que des petits détails. Mais il était vrais qu'en fin de compte, sans plan n'était pas le plus ingénieux. Il alla chercher son cheval qu'il donna à l'un des elfes qui les accompagnaient.
Erco avait laissé son casque, et son armure dorsale dans une besace de sans cheval. Il avait gardé Amdir, et son poignard. Un carquois en vieux cuir ornait son dos accompagné d'un arc tout aussi vieux.
Ils avancèrent avec le plus grand silence, tous étaient angoissés ou du moins tendus, mais qui ne l'aurait pas été avec la tâche qui leur avait été donnée : harcelée l'une des plus grosses armées jamais vue.
Erco s’arrêta a un homme et murmura à Halbarad :

-La distance est bonne depuis ici. Bonne chance mon ami.

Puis sans attendre une réponse, Erco mit genou à terre, sortit cinq flèches et les planta dans le sol. Son arc fut également sorti de son carquois. Le chevalier était prêt, bien avant le moment ou tout allait ce jouer sur quelques secondes. Il encocha déjà une flèche, mais ne tendit pas encore son arc. Il était immobile tout comme les deux rôdeurs qui étaient à ses côtés, il s'était placé de sorte à être le moins visible et en plus ses vêtements étaient recourt d'une fine pellicule de neige/glace, ce qui aidait à ce qu'il se fonde dans le paysage. En temps normal, il se serait étendu par terre mais vu qu'il ne savait quant aurait lieu l'avalanche, il devait être prêt à tout moment.

Halbarad Dunàdan, fils d'Aglarest, Capitaine des Rôdeurs du Nord, Chef de cette mission, s'apprêtait à aller achever avec succès - il l'espérait - l'un des stratagèmes de la plus grande importance qu'il n'avait jamais eu à réaliser.

Le Gondorien Erco Skaline et deux de ses propres Rangers habiles à l'arc avaient été laissés en arrière comme prévu, ayant eux-même quitté les deux Elfes et les montures quelques instants plus tôt.

Avec le Dunàdan restait l'éclaireur Nârwel Rusc-Iâr, qui avait prouvé sa valeur à plusieurs reprises dans toute cette affaire. La dernière fois rapporterait pour toutes. Mais, quoi qu'il se passe à présent, il avait l'estime du Capitaine, de par son courage et son efficacité.

Derrière lui marchait cette Elfe à la vue si perçante, dont le fils d'Aglarest ne se souvenait plus le nom - ou peut-être ne l'avait-il jamais entendu, d'ailleurs. Mystérieuse et discrète, il n'avait guère eu l'occasion d'échanger des paroles avec elle, mais son respect n'en était pas moins grand.

Et, fermant la marche, venaient ses trois Rôdeurs, qui n'avaient ni grade ni titre honorifique outre le fait d'appartenir à ce si prestigieux corps de l'armée, dans lequel Halbarad avait fait ses débuts, au même échelon qu'eux, et dans lequel il finirait sa vie, se disait-il. Toujours ils l'avaient accompagner sans discuter, allant maintes fois dans l'ombre de la mort et en ressortant à chaque fois, plus fort. Nul lien ne saurait être plus fort que celui qui réunissait le Capitaine et ses Hommes.

Halbarad ne regardait plus leur visage, il se contentait de fixer droit devant, tout en tournant la tête du côté du camp quelquefois. Visiblement, nulle sentinelle ennemie ne les avait repéré, c'était une chance, due en grande partie à la furtivité avec laquelle les six hommes évoluaient. Il fallait prendre garde aux glissages provoquées par la neige et la glace de ce pays nordique, être prudent et attentionnés. Ils l'étaient; ils l'avaient toujours été durant leur expérience de Rôdeur au service de l'Arnor.

De ce fait, les archers de Silivrien n'avait pas encore eu besoin de prouver leur talent...

Soudain, la dite montagne apparut devant eux. Car is l'avaient perdu de vue un temps, à cause du relief... A présent, elle s'élevait en face du groupe.

"Merde..."

Halbarad Dunàdan était mécontent. Elle leur avait paru imposante de loin, cette montagnes enneigés et glacée, mais il s'avérait, à la regarder de plus près, qu'à part quelques rochers instables, ils ne pourraient rien faire descendre sur les tentes ennemies, et encore moins provoquer une avalanche digne de ce nom.

Tant pis, il était trop tard pour reculer.

"Quand nous nous trouverons au-dessus de ces rochers, voyez, ceux qui semblent les plus instables, il faudra conjuguer nos efforts, nous y mettre tous ensemble. C'est risqué; s'ils ne tombent point, nous serons contraints de rebrousser chemin. Mais nous devons essayer."

Ils arrivèrent plus vite que prévu en vue des pierres; le précipice était impressionnant. En dessous d'eux, les tentures de couleur rouge.

Le Capitaine allait devant, courbé; les autres le suivaient fidèlement.

"Dépêchons, mettons-nous côte à côte et poussons, il ne faut pas qu'ils nous voient, sans quoi..."

Les dernier mots ne vinrent jamais...

... jamais ils ne sortirent de sa bouche.

Halbarad aurait dû s'y attendre, les Gobelins sont d'excellents grimpeurs, habiles pour ce qui est de viser sans subir le désavantage de la dénivellation.
Et c'est la pointe d'une flèche Gobeline que Narwêl vit dépasser dans le dos du Capitaine Dunàdan. Elle lui avait transpercé l'abdomen; peut-être un trait empoisonné, qui plus est... empenné de noir, en tout cas.

Halbarad sentait la fin venir, la fin de sa vie de rôdeur.

Il se retourna, et le sang coulait, vermeille sur la blanche neige. Il regarda Nârwel, regarda l'Elfe... regarda ses hommes...

"Pour l'Arnor... murmura-t-il enfin."

Ce furent ses derniers mots avant de chanceler et de dévaler la falaise, inanimé, jusqu'aux premières tentes.

Déjà, alarmés par le bruit, des ennemis tiraient sa dépouille vers le centre du campement. Peut-être y avait-il d'autres sentinelles archères dans les reliefs, qui feraient subir le même sort à ses compagnons.

Ils ne le virent plus, il avait disparu sous une tenture loin des regards. C'en était fini.

Le Capitaine des Rôdeurs Halbarad Dunàdan avait tant attendu le combat pour finalement mourir avant l'aube de se dernier, un jour avant la bataille.
Avant la Bataille Finale.

Il y'eut d'abord le sifflement perfide, la vibration de l'air sous le choc, et enfin le son déchirant qui souffla la flamme de ces hommes libres. Instinctivement tous se jetèrent à terre et les traits noirs frappèrent la roche. Avant de se voir anihilé par quelques flèches d'empenage Elfique.

"Non... pas lui."

Le Capitaine était juste là. A côté de lui. Cette flèche Nârwel aurait put la prendre à la place du héros d'Arnor. Il n'avait pas bougé. Figer par la surprise de cette fin soudaine. L'Homme de Gondor avait regarder celui d'Arnor tomber sur les genoux, et semble t-il son dernier souffle fut pour l'Arnor. Sans qu'il ne puisse rien faire, Nârwel vit une dernière fois le fier Capitaine d'Arnor qu'avait était pendant de maintes campagne Halabarad Dùnadan. Il ne se connaissait pas. Pourtant, il semblaient s'accordé à la perfection. Et si le destin leur en avait laisser le temps, rien n'est plus sûr qu'il n'aurait fait de merveilleux amis.

Quelque secondes plus tard, la tête d'un gobelin dépassa du gouffre qui avait englouti le Capitaine. Le monstre semblait essouflé par une longue ascension. Et derrière lui, ses sousfiffres gravissaient la paroi. Une flèche elfique lui fouillait l'épaule. Nârwel revela toute la splendeur des hommes de Gondor et d'Arnor, tous descendant d'un seul et même peuple. Celui des Fidèles, eux les fils d'Elendil.

Le gobelin figea son regard dans celui de Nârwel, qui débordant de larmes, étaient pourtant d'un calme mortel. L'Homme leva une main, et l'Elfe retint son trait. De cette même main, Gilmilroth se découvrit dans un éclair de lumière. Doucement l'éclat fut étouffé par le sang noir de la bête qui sombra dans l'abîme, vaincue.

"Pour l'Arnor..."

Tous, Hommes et Femmes d'Arnor, de Gondor, de Rohan, Elfes, Nains, Hobbits, toutes les créatures qui vivaient libres en ce monde. Tous, venait de perdre un frère.

"Je descends le chercher. Qui m'accompagne."

Sa voix était dure et froide. Un dard de plus enserrait son coeur. Mais il savait désormais, qu'il n'était pas seul, car tous se levèrent.

Erco qui venait de perdre de vue le capitaine et ses compagnons dans un repli du terrain. Il laissa sa tête tomber sur les côtés, pour la reposer, mais aussi ses yeux. Il ne faut pas croire, il était attentif, après cinq minutes de somnolence. Il rouvrit les yeux pour reporter tout son attention sur les tentes rouges, celle qui allaient être ensevelies sous des pierres et du rocs.
Lorsqu'il vit une forme dévaler la pente, se dirigeant vers les tentes de l'état major. Le chevalier banda son arc prêt à tiré, mais s'arrêta et scruta du mieux qu'il put et murmura:

-Et merde un corps.

Il hésita un instant avant de dire à ses deux compagnons:

-Les wargs, on tir sur les wargs.

Il était quasiment sur qu'ils n'arriveraient pas à tuer l'état major, car il n'y a pas de mort sans combat et il doutait donc que le groupe d'Halbarad puisse combattre et déclencher une avalanche.
Erco vit des hommes se précipiter vers le cadavre du mal chanceux. Le chevalier tourna son arc vers les Wargs et allait tirer lorsqu'il vit durant un bref instant une lueur au-dessus des tentes des généraux de l'armée ennemie. Il vit des au loin des petites formes gravirent la montée vers la la lueur aperçue avant. Il changea de cible et visa une de ces formes. Lorsqu'il lâcha la corde de son arc, il murmura:

-touche ta cible.

Puis regardant à ses côtés, il vit Flèche et Arka. Il murmura à Flèche:

-Vole mon ami, sème la peur et la mort sur cette falaise. Vole.

L'aigle déplia ses ailes et s'envola pour rejoindre Nârwel et ce qui restait du groupe. Mais déjà Erco encochait une nouvelle flèche, mais cette fois, il dit tout bas à ses deux compagnons rangers qui avaient déjà tiré une flèches chacun sur les wargs:

-Tirez sur la falaise, vers ces formes immondes.

Puis lâcha la corde, la flèche partit, filant à tout vitesse vers un gobelin peut chanceux choisit au hasard.
Pendant ce temps Flèche volait, et lorsque l'aigle royale arriva enfin au-dessus de Nârwel et les autres, il piqua et fondit sur un des gobelins et lui planta ses griffes acérées l'entraînant dans sa chute mais lâcha sa proie avant qu'elle ne touche le sol et remonta pour faire une autre victime...
Erco avait retiré une autre flèche, il devait être repéré à présent. Et il espérait que Silivrien les aiderait comme elle le pourra avec ses elfes.
Puis se tournant vers l'un des rangers et lui dit:

-Essaye de tuer des wargs.

Erco devait passer pour fou, il disait de tirer sur les wargs puis disait de tiré à la falaise pour enfin dire à l'un des rangers de tiré sur les wargs. Il ne savait que faire, cette mission tournait en enfer.

Erco vit un étalon eflique portant Silivrien, bien qu'il n'en soit pas sur et que ces yeux ne lui montre qu'un cheval et un elfe, il savait que cela ne pouvait être qu'elle. Seul, elle pouvait espéré traverser un campement elfe pour sauver un homme. Il ne réfléchit pas et lança à ses deux compagnons:

-Tirez sur ce qui vous semble bon.

Puis se levant, se montrant et cria:

-Vermine. Allez venez!

Et pour appuyé ses paroles il encocha une flèche qui partit vers un homme qui tomba quelque secondes après. Une tige de bois dépassait de son coeur.
Erco tira encore plusieurs flèches avant de s'élancer en avant en remettant son arc dans son dos et tirant son épée, il la leva et cria de toute ses forces:

-Amdir!!!!!

Le chevalier bien décidé à aidé Silivrien à arrivé jusqu'au fond du campement pour sauver Halbarad, il en était sur car jamais elle n'aurait prit ce risque pour quelqu'un d'autre. Et il espérait que ses cris retiendrai l'ennemi vers lui et non vers l'elfe. Il avançait en courant, couvert par les deux rangers qui avaient du décidé de le couvrir pour l'aider et ainsi aider Silivrien par la même occasion.
Mais malgré tout Erco, car il portait comme seul armure des jambière et des brassards. Le reste avait été laissé derrière lui à son cheval pour avoir plus de rapidité. Il ne savait pas comment sa tournerait, autrement il les aurait prit car il était à la merci de n'importe qu'elle flèche ou carreau bien ajuster.

Ils dévalaient la pentes à toutes allures, contourner la falaise aurait put leur prendre une bonne heure, mais dans le cas présent, les quatre Hommes et l'Elfe sautaient de rocher en rocher, et aucun gobelin ne semblait pouvoir les arreter, quand bien même ils avaient réussis a passer au travers du rideau de flèches que deversaient les hommes d'Erco Skaline et les fins archers de Dame Silivirien.

Plus d'une fois les étoiles de Gilmilroth disparurent pour mieux briller. Il fallait sauver le Capitaine, car un héros ne méritait pas une telle fin. Oui, Nârwel le savait. Il allait ramener cet homme parmis les siens. Ils allaient réussir, il n'y avait rien d'autre a faire.

Ils avaient atteint le pied de la falaise quand les chevauxe de Dame Silivirien arrivèrent. Ils ralentirent à l'approche des tentes rouges où Halabarad s'était écrasé. Le sang qu'il verseraient deviendrait rouge, car l'Etat Major était plein d'Homme de Harad et de Rhûn.
Un instant tous se firent face. Et bien qu'ils étaient en inferiorité numérique qui logiquement faisait d'eux des prisoniers, comme dans le coeur des Hommes d'Arnor, et dans l'âme entière de Nârwel, ne résonait qu'un mot. Rage.

Il n'était plus désespéré, il était enragée. Un etat que le Lieutenant Olion aurait sans aucun doute trouvé inaceptable. Mais c'est ainsi que Rusc-Îar s'élança vers celui qui aurait dut devenir son ami.

"Rage!!"

Les premières têtes volèrent. Silivirien venait de les rejoindres. Où était Erco?

Et tant bien que mal, Nârwel se tailla un chemin vers la dépouille de Dùnadan. Il était tombé sur une tente servant de salle de réunion, et comme en écho à sa gloire, quelques uns des chefs de l'Etat Major gisait sous lui. Le Capitaine avait remplie sa mission. Ici, au milieu d'une mêlée sans merci, Nârwel Rusc-Îar se recueillit et recommanda l'âme de Dùnadan au Valar, quand bien même le héro d'Arnor n'avait nul besoin des vers mortuaires dis dans la grâce du Quenya.

Erco qui chargeait sans cheval, il n'avait pas eut ni l'idée ni le temps d'aller chercher le sein, mais l'un des elfes qui le tenait, le lui avait envoyé utilisant de l'eflique sans aucun doute pour le faire avancer.
Le chevalier vit bien vite son cheval arriver au galop. C'était une charge complètement folle et c'est pour ça qu'elle marchera, personne ne s'attend à ce genre d'attaque suicidaire.
Erco était déjà arrivé au combat en avait déjà abaissé par trois fois son épée, lorsque son cheval le rejoint. Il ne prit la le temps de finir le duel engagé, il sauta dessus et l'éperonna pour rejoindre ses amis en danger.
Son cheval avançait aussi vite qu'il le pouvait et son cavalier tailladait chaque ennemi se mettant à portée de sa lame. Maisun homme du Sud plus chanceux que les autres réussit à passer sous sa garde et à porter un coup au flanc d'Erco.
Skaline sentit une déchirure puis une vive douleur, il frappa du côté de sa blessure, mais ne rencontra que du vide, il avait déjà dépassé son agresseur.
Et il arrivait enfin vers la dépouille d'Halbarad ou Nârwel se recueillait. Silivrien était aussi là.
Erco ne descendit pas de cheval, à cause de sa blessure mais aussi qu'il ne voulait pas trop s'attarder. Il dit à ses compagnons:

-On prend le corps du capitaine, on ne put le laisser ici.

Puis, il rengaina Amdir et encocha une flèche pour la laissé aller se figer dans le crâne d'un homme s'étant approché un peu trop. Ils ne pouvaient rester trop longtemps, ici car déjà les rangers qui avaient accompagné Erco avaient du fuir suite à une sortie d'une dizaine d'hommes du Sud. Et les elfes de Siliviren ne tiendront pas encore longtemps à ce rythme de tir. Et lui non plus, sa blessure le faisait souffrir, mais il tentait d'ignorer le mal et de viser convenablement pour empêcher tout ennemi d'approcher, mais il ne lui restait guère plus que six flèches...

Silivrien avait contourné le campement adverse qui était si vaste, que les premières lignes de troupes que l'on rencontrait n'avaient aucune chance d'être au courant de ce qui pouvait se passer à l'autre bout, voire même en son centre. Tout au plus avaient-elles pu percevoir une vague rumeur de ce qui était sûrement une bagarre, des plus courantes dans ce genre de coalition. Le passage de Silivrien surprit totalement les sentinelles, qui à vrai dire, se demandèrent même s'ils n'avaient pas rêvé. Sans se poser la moindre question, l'Elnaith de l'Arbre fonça au milieu des tentes et des feux de camp, remarquant à peine les soldats qui se levaient pour se précipiter sur leurs armes au fur et à mesure de son passage...

De leur côté, les tireurs Elfes avaient été tellement précis qu'ils avaient réussi à éliminer tous ceux qui avaient tenté d'approcher Halbarad, à tel point qu'il n'y avait plus personne de vivant à avoir remarqué la chute du Rôdeur depuis le haut de la falaise. D'ailleurs Silivrien parvint à son pied au moment précis où survenaient Nârwel et Erco, qui s'écria dans le feu de l'action...

-On prend le corps du Capitaine, on ne peut le laisser ici !!...

L'Elnaith sauta de sa monture et ramassa la dépouille de leur ami, qu'elle jeta par dessus l'encolure de son cheval, avec une force qui laissa bouche bée tous ceux qui assistèrent à la scène. Elle remonta prestement en selle, alors que deux hommes en armure noire émergeaient d'une des tentes rouges en s'écriant d'une voix de stentor...

Que se passe-t-il ici ?!!...

Une volée Elfique, sans doute la dernière au vu des corps amoncelés à l'extérieur, les fit se replier aussitôt, sans que Silivrien ait pu voir s'ils avaient été atteints. Sans plus attendre, elle enfonça ses talons dans les flans de Tôr, en criant à l'attention de ses compagnons...

Suivez-moi, on dégage de là !!...

L'étalon s'élança, sans paraître particulièrement handicapé par le poids de deux personnes, et fonça vers l'extérieur du campement à l'opposé de la direction par laquelle il avait atteint la falaise. Tout en chevauchant, Silivrien ne put s'empêcher d'adresser un prière muette aux Valars, tout en se demandant ce que Nidnama pouvait bien ressentir en cet instant par le biais de leurs lames jumelles...

Erco fut très surprit de la force que montra Silivrien en levant à elle toute seul le corps d'Halbarad qui n'était ni petit et ni léger. Mais bon, en ces moments de combat, il s'en fichait complètement de la façon dont les choses se passaient temps qu'il s'en sortait sans trop de dégât. Ce qui sera dur pour cette mission vu qu'il était déjà blessé.
Lorsque tout les membres du groupe furent à cheval. Silivrien ouvrant la marche conduisit le groupe le plus vite possible au dehors du campement ennemi. Erco essayait temps bien que mal de stopper le sang en appuyant sur sa blessure avec sa main libre. Il avait du ranger pour ce faire Amdir, il fallait bien guidé son cheval pour pas qu'il aille n'importe ou...

Il commençait à douter qu'il avait la même définition du mot harcellement que Silivrien et Halbarad car ce qu'ils venaient de faire relevait plus du bon vieux combat qu'à harcellement. Enfin, il verrai ça plus tard, lorsqu'il se sera soigné et qu'il pourra réfléchir sans avoir à éviter des coups ou des projectiles.
Arka courait toujours à ses côtés, ses dents étaient rouges, mais d'un rouge dilué avec de la bave et Flèche volait haut dans le ciel. Au moins, le groupe n'avait à déploré qu'un seul mort, Halbarad et un blesser, Erco Skaline. Ce n'était pas le rêve mais ça aurait bien pu tourner à un massacre total.
Erco espérait au fond de lui que la mort d'Halbarad n'avait pas été vaine et qu'il avait bien semé le trouble et tué un ou deux officiers ennemis ou même plus.
Enfin pour lui l'aventure sera finie sans aucun doute, car il ne participera pas à la bataille final, enfin à moins qu'il ne trouve une guérisseuse ayant un don qui le soignerait comme ça. Mais, il en doutait fort.