Novor Seigneur Pirate - Parrain des Chiens de Kryam
Nombre de messages : 208 Localisation : Où va le vent
~ GRIMOIRE ~ -: Dunédain -: bah... oh... au moins euh... he... heum -:
| Dim 31 Aoû 2008 - 13:22 | | Au Gondor vivait autrefois une très vieille et surtout très riche dame, qui avait fait partie des proches de l'intendant durant la majeure partie de sa vie. Veuve, sans enfants ni plus aucune famille, elle vivait recluse dans son grand manoir, sans domestiques. Le seul moment ou on pouvait la voir sortir de chez elle était le soir, toujours à la même heure. Elle se rendait alors dans une auberge fréquentée seulement par des gens qui étaient malheureusement plus fiers que riches, une centaine de fois plus orgeuilleux que réellement nobles.
Là elle prenait son unique repas du jour, et s'abreuvait ensuite d'oubli à coups de degrés d'alcool en plus dans son sang au fur et à mesure de la soirée. Quelques fois elle y jouait, y riait, mais en vain, car elle était à tout jamais aigrie par la vieillesse et le chagrin mais ausi le pouvoir et la richesse. D'ailleurs elle n'avait en cet endroit aucun ami, depuis les nombreuses années qu'elle y venait.
L'abus d'alcool est dangereux, pour certain d'une façon pernicieuse, beaucoup plus maligne. Car peut-être avez vous laché par mégarde, une fois que votre bourse s'était allégée un petit peu trop au profit de votre verre, quelque-chose, un secret qui eut pu nuire à quelqu'un, si pas à vous-même ... Car tel dut être le triste sort que dame fortune réserva à la vieille femme.
De oreilles indiscrètes vinrent à savoir qu'elle détenait un document très compromettant, impliquant sans doute deux importants personnages de Minas Tirith, dont on ne sut jamais les noms.
Pourtant on sut qu'ils étaient 2, car l'histoire populaire veut qu'ils aient chacun envoyé un serviteur règler cette affaire.
Alors que l'assassin de l'un des 2 hommes pénétrait la vaste chambre de la vieille dame il tomba nez-à-nez avec un voleur tenant un parchemin. Ce dernier posa son larcin sur une petite table voyant que l'assasin le pointait de son arbalète.
- " Vous les voleurs me répugnez, à poser vos sâles pattes sur tous ce qui a un tant soit peu de valeur et ne vous appartient pas. "
Le voleur, l'air bien moins fier que l'assassin, lui répondit sans trésaillir:
- " Vous les assassins me répugnez encore plus, à ôter ainsi la vie d'inconnus pour des sommes d'argent plus que confortables, comme si cette tâche vous revenait de droit, de naissance. Qui êtes vous pour décider de la vie ou de la mort? ... "
Un ronflement se fit entendre, signifiant à tout deux que la vieille dame aurait pu être réveillée.
- " Merde ! " murmura le voleur, tandis que l'assassin s'approchait déja du lit pour mettre un terme aux ronflements.
- " Pourquoi la tuer? Une fois les documents subtilisés plus personne ne prêtera d'attention à ce qu'elle dira. Elle est vieille et on la croira sénile... " lacha le voleur.
Rien n'y fit. L'assassin avait des ordres et il les exécuta. La vieille dame ne passa pas la nuit.
- " Il me faut règler un dernier détail... " dit l'assassin. Il s'empara alors du parchemin posé sur la petite table derrière le voleur, pointant toujours celui-ci de son arbalète, et lui faisant signe de reculer.
Il sourit, fier de lui. Le parchemin ressemblait à une sorte de contrat, où plutot de lettre, sous-signée tout en bas à droite par son maitre, comme il l'avait deviné.
- " Mon seigneur sera content. " Et l'assassin brûla sans détours le parchemin, écrasant les restes fumants sous sa botte.
L'homme hésita un instant à éliminer aussi le voleur, mais, convaincu de son travail bien fait, il s'en alla, laissant le voleur qui n'avait pas bougé, il présuma par peur.
Lorsqu'il fut sur que l'assassin était parti, le voleur se saisit d'un paquet de lettres, rangées proprement sur l'étagère au dessus de la petite table, en s'en retourna à son tour chez son maitre.
L'assassin employé par le premier seigneur fut assassiné à son tour lorsque en rage, son maitre apprit qu'il n'avait pas détruit toutes les lettres. Travailler avec des gens qui ne respectent pas la vie est toujours dangereux.
Le voleur quant à lui, fut remercié par son seigneur et partit rejoindre sa famille, aux abords de Minas Tirith. C'étaient des paysans, et le seigneur en question subvenait à leurs besoins, le voleur étant pour lui un homme de main utile.
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