Léhonora d'Arnor

Nom : Arcanda
Prénom : Léhonora
Age : 17 ans
Peuple : Arnor


Caractères physiques : Léhonora est dans la taille moyenne d’un mètre soixante-trois, fine mais supporte aussi bien les hivers rigoureux que la chaleur intense de l’été. Elle plutôt maigre pour sa taille mais cela est dû à ses conditions de vie. Elle possède une chevelure rousse qui a tendance à fortement éclaircir au soleil. Chevelure longue qui descend jusqu’en bas du dos telle une cascade. Elle est ondulée, jamais attachée et souvent avec des brindilles, de la paille…elle a presque l’air d’être une souillon malgré le fait qu’elle est propre pour le reste de son corps, c’est sa chevelure qui donne parfois une mauvaise impression bien qu’elle n’a pas toujours été ainsi. Son regard ? Il est pénétrant, un gris acier dont on a l’impression qu’elle peut lire en nous. Un regard parfois remplit de douceur, de tendresse mais parfois remplit de rage et de colère.

Caractères mentaux : D’origine, elle est une fille douce, calme, sachant garder son sang froid sans connaître la colère. Toujours joyeuse, riante, elle aimait la vie, la savourant à pleine dent, cependant, un événement dans sa vie la changea. Elle garde cette partie de douceur et de joie mais elle connaît désormais la méfiance même envers ceux qu’elle connaît, qu’elle croit connaître. Elle a apprit la colère, la haine et peut-être même la vengeance. Elle ne supporte pas l’obéissance, pourtant, elle avait toujours été quelqu’un de très discipliné, refusant les ordres quand elle les trouve infondé, révoltant. Elle aime par-dessus tout la liberté qu’elle a perdu, une partie de son adolescence qu’elle a vu briser en peu de temps. Elle rêve d’être libre, tout simplement.


Histoire :

Naissance au manoir de la famille Arcanda : L’orage faisait rage en Arnor, plus précisément dans les Collines d’Evendim. Une nuit noire, froide avec un vent violent et des éclairs qui illuminèrent le ciel dont les lourds nuages cachaient les étoiles et la lune. Tout le manoir était en attente, anxieux en attendant la délivrance de la mère tandis que l’époux tournait en rond dans le couloir de la chambre, son meilleur ami et conseiller le soutenant. Le guérisseur avait prédit une grossesse difficile avec un accouchement qui risquait de lui être fatal. Un silence régna durant un court instant avant qu’un cri retentit…suivit d’un pleur de bébé. Le noble ne résista pas d’avantage et entra dans la chambre où une femme tenait le bébé dans ses bras enroulés dans des draps blancs.

-C’est une fille Seigneur mais votre épouse n’a pas survécu.

Il fut anéantit mais il se devait de rester debout pour son nouveau et son jeune fils.

Son enfance : Son enfance fut heureuse. Elle apprit à monter à cheval, elle était un garçon manqué car elle préféré chevauchée, se bagarrer dans la paille ou encore courir à tout va dans le domaine en faisant tourner sa gouvernante en bourrique. Ce qui désespérait son père, c’était qu’elle faisait cela en robe et il craignait que ce genre de chose rabaisse son honneur, cependant, il aimait tellement sa fille qu’il acceptait cela. Elle avait la joie de vivre et il ne pouvait lui en vouloir pour cela. Son frère l’encourageait dans cela, au grand regret du père, mais ils avaient une belle complicité.

Un beau jour, alors qu’elle avait huit ou neuf ans, il l’emmena avec lui à cheval. Elle monta son propre poney, un poney gris, il avait eu l’intention de l’emmener à Annùminas qui était à deux jours de chevauchée du domaine familial. Léhonora fut ébahi par cette ville qu’elle n’avait jamais vu hormis en peinture ou dans des livres. Son frère fut enchanté par sa réaction. Il la conduisit jusqu’au palais, enfin, aussi proche que l’on pouvait s’y approcher et finalement, elle fit :

-Pourquoi tu m’as emmené ici ? Père ne veux jamais que je parte si loin du domaine.

Question qui lui avait brûlé les lèvres depuis bien longtemps et qui avait finit par sortir. Son frère ne répondit pas. Meneldil avait seize ans, il aspirait à une grande liberté, ce qui se concluait par ne pas reprendre le domaine, il en héritera bien entendu mais s’il décidait de partir à l’aventure, rien ni personne ne pouvait se dire qu’il reviendra un jour et il était le seul héritier mâle de la famille. Sa jeune sœur avait été épargnée par les tensions au sein de la famille mais elle avait bien remarqué une certaine distance entre son frère et son père.

-Je vais partir Léhonora. Je veux vivre autre chose que la noblesse, toutes ses exigences, cette bonne conduite…je veux fuir cela.

-Quoi…mais…

Elle cru recevoir comme un coup de poignard dans le cœur. Il allait l’abandonner. Il vit bien sa peine mais cela était trop tard désormais, elle devait se faire à l’idée qu’il quitterait le manoir.

Depuis cette annonce, elle se mura dans le silence, refusant d’adresser la parole à son frère ou à son père. Meneldil reçu une fois de plus les remarques du père qui disait que son départ était absurde, querelle de trop qui fit qu’il partit en pleine nuit, sans prévenir personne. Il laissa juste un pendentif en argent représentant une étoile avec les initiales de sa sœur gravées dans le dos : L.A.

Son adolescence : Au fur et à mesure du temps qui passait, elle finit par oublier…non pardonner à son frère sans compter qu’il n’avait pas prit la peine d’envoyer des nouvelles, c’était le silence plat depuis son départ il y avait quelques année déjà. Léhonora était devenue une charmante jeune fille, et elle comprit vite l’inconvénient d’être de la noblesse : les prétendants. Elle les maudissait tous sans aucune exception, de plus, ils savaient fort bien que celui qui l’épousera obtiendra le domaine étant donné que le fils, seul héritier, était devenu introuvable. Ce fut lors d’un bal organisé au manoir qu’elle rencontra un homme, plus âgé qu’elle, certes, mais fort charmant et agréable. Elle avait 14 ans quand son père annonça qu’elle allait se marier. Atteint par la maladie, il voulait s’assurer d’une descendance, de quelqu’un capable de gérer le domaine. Léhonora refusait au fond d’elle mais elle se plia à la volonté de son père.

Elle céda à contre cœur, acceptant son union. Peu de temps après, son père décéda en donnant le domaine à l’époux de sa fille. Mort peut-être suspecte pour Léhonora, trop subite après le mariage. Elle commençait à se demander si cela n’avait pas été prévu, qu’il avait été empoisonné justement pour que tout cela arrive. Peut-être qu’elle se faisait des idées après tout mais quand l’attitude de son époux changea, elle se posa de plus en plus de questions. Elle restait dans son ombre, traité comme une moins que rien. La colère et la haine firent son apparition chez elle. Elle acceptait son répondant de s’occuper des chevaux, du ménage, de servir les repas mais au fond d’elle, elle ne rêvait que d’une seule chose : sortir de cet enfer.

Elle finit par se rebeller contre les ordres de son époux, de se soumettre. Elle menaça de partir mais elle devait avouer que sa réponse était assez vraie.

-Et où tu iras ? Tu n’as nulle part où aller. Ton frère t’a abandonné et ce domaine n’est plus le tien.

-Vous avez manipulé mon père. Vous l’avez tué.

Son rire était froid, provoquant et moqueur. Se rapprochant d’elle, il avait murmuré :

- Prouve-le !

Mais aucune preuve, rien ne permettait de l’accuser et sa parole contre la sienne, elle savait qu’elle n’avait aucune chance. Elle évitait de pleurer face à lui mais il finit par se lasser des paroles blessures et de ses petites révoltes face à son autorité. Il prenait un malin plaisir à la battre quand il l’a jugé trop insolente. La seule possession qu’il lui a permit de garder est son étalon blanc, offert par son père pour son mariage.

Aujourd’hui : Agée de 17 ans, elle a prit du caractère au fil des années de rabaissement moral, ce qui lui permettait de tenir le coup. Cependant, elle pensait de plus en plus à partir, fuyant ce lieu maudit où elle n’existait pas, elle avait l’impression qu’elle n’avait plus sa place. Elle connaît peu de chose hors dehors de son domaine, du monde extérieur mais c’est peut-être ce qui la fascine le plus, en réalité, elle était fascinée par les Elfes et avait toujours rêvé d’en apercevoir car son père lui avait raconté beaucoup d’histoires, une sorte de passion qu’elle avait en elle et grâce à cela, elle connaît quelques mots. Voir le Gondor, voir ce que le monde avait à offrir. Cependant, sa captivité l’empêchait de bien des choses, c’était pour cela qu’elle avait prit la décision : refus de la soumission et besoin de faire sa propre vie, de la refaire et abandonner son nom de famille pour mieux se reconstruire.


Signe particulier : Elle a des hématomes dans le dos, des plaies dues aux coups portés par son époux.

Ce qu’elle possède : Un pendentif argenté en forme d’étoile (présent de son frère aîné), et un étalon blanc nommé Silmanarë (« Flamme d’Argent » en Quenya).


Le rp commencera quand elle quittera son domaine.

Voilà une fiche tout à fait correcte !

Bienvenue parmi nous

Tu peux passer par la case départ et choisir Une quête histoire de te familiariser avec notre forum mais c'est totalement facultatif ...

Tu peux aussi, si tu préfères, démarrer ailleurs ...

Pense à faire ta demande pour Un métier

(Attend toutefois la validation d'un membre du staff pour l'étalon blanc Silmanarë ...)

Bonne continuation, Bon Rp !!

Etant donné que c'est la seule chose que tu possèdes avec le pendentif, j'y vois pas d'inconvénient. Mais te rajoute pas d'autres artéfacts sans la payer .

Bonne continuation.

Merci de me laisser garder mon étalon

Pour les autres possessions, je les acheterai, pas de soucis.

Pour le métier, c'est possible d'en avoir un en cours de jeu ? Vu les circonstances actuelles du personnage, elle ne peut pas avoir un métier directement.

Bienvenue !

Oui, il est tout à fait possible de commencer sans métier. Note que le fait d'être simple citoyenne te donne tout de même un salaire de 1000£ explicable de diverses façons en RP, afin que tu aies la possibilité de faire des achats.

Bon RP !

Merci beaucoup pour les informations

Bonne soirée.