‡~º~‡ Informations diverses ‡~º~‡
Nom : Flore Poudevigne
Âge : 43 ans
Race : Elfe Noldor
Possessions : Un bâton de marche en bois de chêne
‡~º~‡ Traits physiques ‡~º~‡
C’est d’une main des plus délicates que fut sculptée Flore. Si elle est de taille plutôt moindre pour une Eldar, sa silhouette n’en est pas moins élégamment élancée. Une peau opaline au toucher de soie enveloppe son corps gracile dont les muscles sont à peine dessinés malgré de longues années de travail acharné. Les traits de son visage sont d’une finesse exceptionnelle, à tel point que l’on pourrait la confondre avec une jouvencelle de quinze printemps à peine. Reflets de son âme, ses yeux aux couleurs azurines brillent toujours d’un éclat joyeux. Mélangeant filaments d’or et d’argent, sa longue chevelure est un trésor de lumière bien qu’elle soit souvent nouée pour ne pas déranger la vision de l’elfe.
‡~º~‡ Traits pysychologiques ‡~º~‡
L’impatience de la jeunesse coule naturellement dans les veines de l’Eldar, la poussant parfois à agir fougueusement aux dépends de la prudence. Le fait d’avoir toujours vécu de peu la rend particulièrement sensible à la misère d’autrui, et il n’est pas rare qu’elle sacrifie ses biens pour des hommes encore plus miséreux qu’elle. La vantardise est un vice qu’elle ne connait point, ses actions et paroles étant toujours empruntes d’une humilité si particulière aux gens de petite fortune. Si parfois son esprit s’échauffe, son cœur lui reste toujours pur et libre de toute envie. De par ses périples en solitaire dans les bois, elle est devenue craintive mais est toujours ouverte aux gens de bonne foi. Peu instruite, elle ne connaît pour ainsi dire rien des créatures qui peuplent la terre du milieu ni de son histoire, ne sachant pas même qu’elle n’est pas humaine. Elle ne connait que les rudiments des bonnes manières et peut paraître rustre aux gens de noble lignage, ce qui peut parfois lui causer des ennuis. Enfin, c’est une personne d’une bonté sans égard qui ne fermera jamais sa porte aux nécessiteux et dont l’amitié, une fois gagnée, est un joyau des plus précieux.
‡~º~‡ Histoire ‡~º~‡
- Il nous faut nous hâter, le jour se lèvera sous peu, souffla l’elfe à sa compagne.
Bientôt, ils arriveraient au village d’Ebunons. Mais même après avoir traversé des monts enneigés avec leurs bottes humides, marché comme des forcenés sans prendre la peine de se reposer, affronté plusieurs nuits seuls au milieu des bois avec la peur au ventre, l’idée de toucher au but ne les réjouissait point. Au contraire, au fur et à mesure qu’ils approchaient, le rythme de leurs pas devenait plus lent, leurs visages se peignaient d’une douleur atroce et leurs poings se serraient sous leurs capes. Sous peu, ils abandonneraient leur seul enfant, leur trésor, âgé de quelques jours à peine, à qui ils s’étaient déjà douloureusement attachés.
C’est leur immense amour qui leur donna la force d’éloigner leur fille d’eux, par amour pour sa vie à venir qu’ils souhaitaient belle et simple, loin du destin funeste des Noldors. Oui, ils avaient vécu les guerres, ils avaient vu leur peuple sombrer et se déchirer, ils avaient enduré tant de peine que l’idée que leur propre chair puisse un jour souffrir comme eux avaient souffert leur était intenable. Pour son bien, elle vivrait parmi les hommes, aussi éloignée que possible du royaume des Eldars dont le déclin avait amèrement marqué ses parents.
- Adieu, ma fille.
Un dernier baiser sur le front, quelques larmes qui mouillèrent les joues de l’enfant, et déjà les elfes rebroussaient chemin. Ils ne se retournèrent pas, car si leur regard s’était posé une nouvelle fois sur le nourrisson, la force leur aurait manqué.
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C’était un matin enneigé. Mille flocons dansaient dans les airs, embrasant de leurs folles lueurs les cieux azuréens. L’astre solaire, qui s’était déjà levé à l’est, finissait de chasser la nuit qui avait mené avec elle les premières neiges. La sempiternelle venue du froid avait toujours été synonyme de grand malheur pour les habitants d’Ebunons, car avec lui venait la famine. Mais ce jour là, Anabelle et Romaric Poudevigne se réjouirent, car il leur avait été donné une fille. En effet, au pas de leur petite chaumière avait été déposé le nouveau-né, emmitouflé dans d’innombrables draps princiers, et bientôt on entendit s’animer leur demeure de rires et de pleurs de joie.
Les Poudevigne, comme le reste des habitants d’Ebunons, étaient des gens de peu et subsistaient tant bien que mal de leurs récoltes et de chasse. Ils n’avaient presque jamais de contact avec le monde extérieur, trop attachés à leurs terres pour entreprendre de périlleux voyages. Pour eux, les elfes n’étaient que légendes de bonnes femmes, et de ce fait, ils ne surent deviner les origines de Flore. C’était une brave petite, et il ne faisait nul doute pour les villageois qu’elle était des leurs.
C’est dans ce climat chaleureux que Flore grandit, apprenant grâce à son père comment survivre quand la nature même était d’un avis divergeant. Comme ses parents, elle apprit à se contenter de peu et à être reconnaissante de ce qu’elle avait. C’était une travailleuse acharnée, animée par l’envie de rendre fiers les gens qu’elle aimait, et il n’était pas rare que la blancheur de ses mains s’empourpre de sang tant elle travaillait dur. Un sourire seul suffisait à l’enhardir, et elle ne prenait que trop peu de temps pour se reposer.
Sa vie s’écoula paisiblement durant de longues années, mais après quarante hivers passés avec un faciès de jouvencelle vierge de toute trace du temps, elle commença à s’interroger. Autour d’elle, les dos se courbaient, les visages se creusaient de rides alors que le sien était toujours aussi immaculé qu’à ses vingt ans. Les villageois lui disaient que c’était un miracle des Dieux et qu’elle devrait s’en réjouir, ce qu’elle peina à faire alors que ses amis mourraient un à un.
Quand l’heure de ses parents s’en vint, elle sut qu’elle ne pourrait plus supporter d’autres pertes et s’enfuit par-delà monts et forêts en quête de son passé. Le seul souvenir qu’il lui restait de ses géniteurs était une fleur séchée d’elanor, fleur qu’elle n’avait jamais vue dans ses contrées. Aussi partit-elle à sa recherche, avec pour espoir d’apprendre qui elle était vraiment. Quitter son village fut la plus stupide décision qu’elle ait prise de sa vie, et elle ne s’en rendit compte que trop tard. Naïve, elle crut pouvoir trouver de l’aide auprès des hommes, ces créatures qu’elle connaissait si bien. Quelle ne fut pas sa surprise quand ils la dépouillèrent du peu d’argent qu’elle avait et qu’elle dut courir pour sa vie.
La noirceur du cœur des brigands terrorisa Flore à tel point qu’elle n’osa plus s’aventurer dans les villages, préférant la solitude glaciale des bois. Livrée à elle-même, elle mit en pratique les précieuses leçons de son père qui lui permirent de survivre alors que les feuilles commençaient déjà à tomber des arbres. Elle rechercha longtemps la fleur qui lui avait été léguée, mais après plus de trois lunes de marche, elle était épuisée et ne savait plus où guider ses pas. C’est alors qu’elle vit au loin ce qui ressemblait à une ville et qu’elle décida d’y tenter sa chance, avec une méfiance qui lui était nouvelle mais qui la maintenait en vie.
‡~º~‡ Forum ‡~º~‡
Comment je suis arrivée par ici ? Eh bien.. J'ai vu un lien vers ce forum sur un autre forum RP sur le Seigneur des Anneaux auquel je voulais m'inscrire mais celui-ci me semblait plus actif, alors me voilà. Je ne connais absolument personne alors soyez sympas (s'il vous plait ?) ;p
