[HRP] Fiche mise à jour avec l'ellipse de 5 ans [/HRP]
Nom : Omar Baligh Wahid El'Abib, dit Omar le Magnifique !
Race : Haradrim
Sexe : Masculin
Age : Fin de la trentaine
Profession : Marchand d'esclaves
Salaire : 2000£
Expression favorite : « Par les babouches de Melkor ! »
Devise personnelle : « Tout peut se vendre, à condition d'en susciter l'envie »
Objectifs dans la vie :Se faire un nom, une réputation, un empire commercial
Réussir à introduire l'esclavagisme un peu partout dans le monde
Caractéristiques physiques :Omar, auto proclamé le Magnifique, est un homme de taille moyenne, environ 1m75. Rien d'exceptionnel ne semble se dégager de lui de prime abord : comme la plupart des Haradrims il a le teint basané, et une barbe noire touffue. D'ailleurs, sans deux caractéristiques particulières, il aurait certainement pu se mêler à n'importe quelle foule sans que l'on ne lui prête la moindre attention.
D'abord, premier signe particulier : son embonpoint. En effet Omar est ce que ses serviteurs qualifient d'enrobé, avec ses 120 kilos très largement concentrés juste au dessus de la ceinture. Cet embonpoint est pourtant quelque chose de respecté : cela signifie, dans le monde sauvage et hostile des contrées désertiques, qu'il vient d'une famille aisée, et qu'il dispose lui même d'assez d'argent pour entretenir sa panse. C'est donc avec fierté qu'il pavane, la ceinture large, lorsqu'il se déplace en ville, sans jamais toutefois s'éloigner de plus de deux pas de son garde du corps, Kelden.
Son deuxième trait physique particulier est la couleur de ses yeux : d'un bleu très pales, une couleur rare parmi les Haradrims qui ont généralement les yeux plutôt foncés. La légende familiale attribue cette couleur à un probable métissage avec l'envahisseur Gondorien des centaines d'années auparavant, lors de l'une des invasions du port d'Umbar. Mais Omar, comme tous ces ancêtres, n'a jamais voulu en savoir plus sur ce sujet... Les raisons de l'apparition de ce trait physique dans le sang de la famille ne pouvant être qu'embarrassantes...
Enfin, comme son physique le laisse deviner, Omar n'est pas un adapte d'une quelconque activité physique soutenue, si ce n'est marchander et vendre ses produits : des esclaves. Il adore passer ses matinées et soirées, lorsque la température est plus clémente, à faire le tour des étales, rendre visite à des amis, ou tisser des liens commerciaux avec tous les marchands de passage. Lorsque le soleil est haut dans le ciel, et que la chaleur lui interdit tout déplacement, il ronfle alors tranquillement dans ses bains personnels.
Caractère :Omar donne l'impression d'être un homme calme, posé, patient, riche...
Mais en réalité, est bien moins riche qu'il ne le laisse paraître. Omar est un homme d'apparence, et pour cette raison il est difficile de connaître son réel caractère. Tout autour de lui n'est que facade pour donner confiance aux clients. On pourrait presque le qualifier d'hyperactif. Il ne tient jamais plus de dix minutes à la même place, sauf dans ses bains, et il passe la majeure partie de son temps à arpenter les marchés et échoppes pour tenter de dénicher les filons et arrangements qui permettraient de toujours mieux rentabiliser la vente d'esclaves. Néanmoins, malgré les préjugés, Omar est un homme droit et juste, qui n'utilise la violence qu'en dernier recours. Quand vous êtes esclave, il vaut bien mieux finir dans l'échoppe d'Omar, que dans celle d'un autre marchand d'Umbar.
La principale (et peut-être unique) qualité d'Omar est son éloquence : s'il le voulait, il serait capable de vendre une cheminée de pierre hobbit traditionnelle à un nomade du désert... Ce trait de caractère lui vaut de passer pour un homme qui inspire confiance. Omar est tout à fait concient de cette qualité, de cette facilité qu'il a à trouver les mots juste pour convaincre ou rassurer les clients... C'est d'ailleurs sa principale source de revenue : sans cette qualité, il aurait tout perdu depuis longtemps, étant donné la difficulté d'écouler les stocks d'esclaves par les temps qui courent.
Qualité ou défaut ? Omar est doté d'une ambition démesurée, à la limite de la mégalomanie. Vendre quelques esclaves dans un trou paumé comme Umbar ne lui suffit plus depuis longtemps. Il rêve d'évasion, de voyages, et surtout d'étendre son commerce à travers toutes les régions du monde, de bâtir un empire commercial de l'esclavage. Que cette pratique soit interdite dans la plupart des pays au nord d'Harad ne lui fait pas peur. Il est persuadé qu'avec le temps, l'argent, et l'éloquence suffisante, les choses finiront par changer...
Apparence usuelle :Malgré son apparente aisance pécuniaire, Omar n'est pas du genre à s'habiller de manière extravagante et tapageuse comme le font certaines de ses connaissances. Il préfère en général se vêtir d'habits d'un blanc immaculé, couleur suffisamment difficile à préserver pour que cela suffise à montrer l'étendue de sa soit disante richesse. Soit une longue robe, à la mode du désert, soit une coquette veste dans un style plus gondorien.
Il ne sort jamais sans un beau et complexe turban blanc, réalisé sur sa propre tête durant de longues minutes par un esclave stressé de peur de décevoir son maitre. Ces turbans blancs ne passent pas inapperçus à Umbar, ou la majorité de la population vie de la contrebande et de la piraterie. Omar porte régulièrement des gants pour sortir dans les rues crasseuses de la ville, plus par soucis d'hygiène que par coquetterie... Il se souvient de la fois où il avait touché un esclave, sur le port, porteur de gros furoncles noirâtres. La semaine suivante, six de ses esclaves avaient attrappés l'infection qu'il avait ramené à la maison... Invendable pendant presque un mois entier... Il avait retenu la leçon...
En résumé, Omar tient particulièrement à son apparence : sobre mais élégante, qui ne peut que donner une image positive de lui aux clients de passage.
Histoire personnelle :La première chose que se demande un étranger en discutant avec Omar est l'origine de ce nom à rallonge impossible à retenir ! Stupide tradition familiale... Tous les ainés, qui héritent du commerce d'esclaves, doivent porter, en plus de leur propre nom, celui de leur père, ainsi que celui de leur grand père... Une façon de respecter les anciens ? Ainsi Omar Baligh Wahid El'Abib est le fils de Baligh Wahid Saiid El'Abib, petit fils de Wahid Saiid Ahmed El'Abib... (Rien que ça.)
Omar ne parle que très peu de son passé, certainement parce qu'il en garde de très mauvais souvenirs. En fait, la personne qu'il a le plus détesté au monde est son propre père...
Pourtant quelques éléments de son passés sont de notoriété publique, comme le fait qu'il soit fils unique, parce que sa génitrice décéda lors de son premier accouchement, et que son père ne repris jamais épouse après cet évènement. En entendant cela, les poètes elfes se seraient mis immédiatement à conter les louanges de cet homme, uni par un amour si puissant qu'il ne pu jamais retrouver compagne... Mais la réalité était tout autre : avec un héritier mâle en vie, et des esclaves obéissantes à porté de main... Pourquoi se faire chier avec une autre femme ? Telle était la logique de Baligh Wahid Saiid El'Abib. Mais ce n'était particulièrement pour cette raison qu'Omar détestait son père. La raison était plus fondamentale : son géniteur était un être violent, malsain, irresponsable et, pire que tout, incapable de gérer son propre commerce. En l'espace des 20ans pendant lesquelles il avait eu en mains les affaires de la famille, il avait tout dilapidé... Ce que ses ancêtres avaient mis des centaines d'années à gagner avec un travail acharné. Baligh ne pensait qu'aux femmes et à l'alcool. Il n'achetait que des femmes, et lorsque le commerce était devenu vraiment difficile ces derniers temps, il avait transformé son échoppe en une sorte de maison close pour les pirates, plutôt que de se démerder pour les vendre.
C'est d'ailleurs en découvrant cela que les adeptes de Melkor l'avaient assassinés. Loué soit les assassins, ils avaient libérés Omar de son plus gros poids dans la vie. Parcontre ils avaient brulés l'échoppe pour l'occasion... Bref, tout était à refaire, mais avec un boulet en moins.
Heureusement, la petite villa familiale, transmise de génération en génération était toujours sur pied, et il restait à Omar quelques esclaves dans les cages de la cours intérieure, des hommes pour la plupart. D'ailleurs cela lui convenait parfaitement.
Au cours des années, l'esclavage était devenu de plus en plus marginal, et pour survivre, les marchands avaient du se cacher, et vivre plus ou moins dans l'ombre, comme s'il pratiquaient un métier infâme. Pourtant l'esclavage était un commerce comme un autre, sauf que les choses vendues étaient vivantes et savaient plus ou moins parler. Il fallait redorer le blason de la vente d'esclave, et pour cela Omar avait mis au point une sorte de pari fou : apparaître au grand jour, démontrer au monde l'utilité des esclaves, et prouver que l'on pouvait en vendre sans tomber dans le stéréotype de la violence et de la perversité. Il fallait encore aller plus loin, et proposer uniquement des esclaves de qualités, en bonne santé, bien nourri, entrainés à diverses taches... Après tout, les gens étaient libres de faire ce qu'ils voulaient par la suite de leur esclaves, même les affranchir, Omar n'en avait que faire !
Un esclavage propre et saint, voilà ce que voulait Omar.
De plus, Omar était un commerçant hors pair, et il avait depuis longtemps compris le principe de diversification des marchandises pour pouvoir survivre aux changements des attentes des clients. Là ou son père s'était catastrophiquement spécialisé avec des esclaves femelles, Omar prévoyant de vendre hommes, femmes et enfants. Gladiateurs, gardes du corps, main d'oeuvre rentable, servantes, prostitués, tout devait être trouvable chez Omar le Magnifique, absolument tout !
C'était donc à cela que s'était attelé Omar pendant ce dernier mois. Aménager le rez de chaussé la villa pour le transformer en un grand enclos à esclave, avec toutes les commodités nécessaires. Cela lui avait couté assez cher, et il avait du vendre la majeure partie des possessions familiales que son père n'avait pas déjà vendu. Le premier étage était donc devenu totalement vide, excepté la chambre d'Omar, ou il ne dormais jamais plus de quatre ou cinq heures par nuit, ainsi que le petit bureau où il faisait ses comptes. La toiture commençait à se délabrer, mais c'était bien là le cadet de ses soucis.
C'était maintenant à lui de jouer : renouer avec les pirates se souvenant de son père, et continuer d'entretenir des relations avec les nomades qui parcouraient régulièrement les étendues sablonneuse entre le Harad et les terres des peuples Variags, plus à l'est. Et encore et toujours trouver plus de contacts !
Habitation : Voir sujet détailléOmar Baligh Wahid El'Abib vit dans une villa, située à la périphérie sud d'Umbar; qui a vu passer déjà une vingtaine de générations de El'Abib. C'est une bâtisse de pierre rectangulaire qui fut construite peut-être 300 ou 400 ans auparavant par Azziz El'Abib, ancêtre d'Omar qui fut le premier membre de la famille à s'installer à Umbar. Azziz était contrebandier, et il fit construire cette maison à son image : celle d'un homme retord mais extrêmement méticuleux et organisé. A la fin de sa vie, juste avant de repasser le flambeau à son fils, Varhim Azziz El'Abib, (et oui faut suivre, c'est un Azziz qui a lancé la tradition des prénoms... J'avoue que c'est un peu compliqué les histoires de famille chez les El'Abib), Azziz avait amassé une fortune colossale, ce qui fit de la famille une des plus puissantes de la cité à l'époque.
Varhim Azziz El'Abib succéda à son père, comme son fils ainé, puis le fils ainé de son fils ainé, puis le fils ainé de son fils ainé de son fils ainé. La contrebande était alors un marché des plus juteux, et particulièrement celui des esclaves. Les El'Abib firent agrandir la maison plusieurs fois au cours de ces générations où la fortune familiale fut à son apogée.
Toutefois, cette villa connu un tragique événement, il y a de cela peut-être deux cents ans, lors de l'une des invasions Gondoriennes visant à pacifier la région... La maison des El'Abib fut quasiment détruite lorsqu'un incendie fit partir en fumée la majorité des richesses de la famille. Depuis ce terrible jour, beaucoup de choses ont changées. A l'époque c'était Ahmed Aziz Valak El'Abib qui était aux commandes des opérations. Lors de l'invasion, beaucoup de membres de la famille furent tués, et une grande majorité des survivants décida de quitter définitivement Umbar pour tenter leurs chances plus à l'est, dans les terres Variags, où la vie semblait moins mouvementée et où une autre branche de la famille, les Kel'Abib prospéraient. Pourtant Akmed Aziz Valak tint bon. Il pris en charge la reconstruction de la villa, cependant, les moyens n'étant plus les mêmes qu'à l'époque, cette nouvelle fut plus petite que la précédente (ce qui veut dire tout de même une bâtisse de taille très raisonnable), gardant toutefois les fondations de l'ancienne... C'est pour cette raison que la rumeur dit que la villa des El'Abib dispose de caves et de tunnels souterrains plus spacieux que la maison elle même.
C'est dans cette maison qu'est né Omar Baligh Wahid El'Abib :
L'actuelle « villa El'Abib », une bâtisse de bois et de pierre, est composée d'un rez de chaussé assez spacieux pour disposer de sa propre cour intérieure ainsi que de petits bains personnels, et d'un unique étage. L'architecture de la maison est tout ce qu'il y a de plus commun dans la région : rectangulaire, sobre à l'extérieure, les murs de couleur clair pour éviter de retenir la chaleur du soleil, un toit composé de grosses poutres de bois recouvertes de feuilles de palmiers séchées...
La cour intérieure a été réaménagée par Omar pour en faire un véritable enclos à esclaves, dont il était possible de faire le tour pour mieux admirer la qualité de la marchandise. Depuis que l'échoppe de son père avait été brulée, Omar n'a pas trouvé d'autres solutions pour sauver le commerce de la famille.
L'étage est composé d'une bonne dizaine de pièces, plusieurs chambres, une grand salle de réception, un bureau spacieux. Aujourd'hui la plupart des pièces ont été vidées de leurs meubles, œuvres d'art et autres babioles, qu'Omar a du revendre pour financer les changements, et payer les divers pots de vins nécessaire à la remise en fonctionnement de l'horlogerie commerciale. Il lui reste toutefois une coquette somme de coté, et il sait déjà plus ou moins comment l'investir. Seules trois pièces n'ont pas été totalement vidées : la chambre d'Omar, son bureau, et la salle de réception, où il compte continuer à recevoir des amis, et surtout des partenaires commerciaux potentiels.
La porte conduisant aux légendaires caves, au rez de chaussé, est en permanence verrouillée, et seul Omar dispose de la clé...
5 ans plus tard...Evolution personnelle / familliale : Omar s'est uni avec
Shannah. Leur couple plus qu'atypique connait ses premières années d'existence, les meilleures.
Evolution professionelle : Ces dernières années, le commerce de l'esclavage a connu un nouvel essor, bien qu'on soit très loin du faste du siècle passé. Grace à ses techniques de vente, et à la promotion de son "éthique" ses recettes ont quadrulées en cinq ans.
Il a pu ainsi racheter l'entrepot juxtaposant sa villa, et y faire confectionner un espace dédié à la vente des esclaves "classiques". Il conserve l'enclos dans la court intérieure de sa demeure pour ses esclaves de "prestige".
Omar a également renforcé ses relations commerciales. Il possède à present plusieurs "filons" pour trouver des esclaves à bas prix :
- Il achète les prises jugées inutiles de son
Oncle Barka,
- Il finance un groupe de pillards Variags, les "Tuniques rouges" qui lui fournissent hommes et femmes capturées dans le désert sans fin, et dans les montages du sud Mordor,
- Il paye des pot-de-vins aux milices locales pour racheter des criminels qu'il revendra ensuite à prix d'or,
- Il fait kidnapper les mendiants pas trop abimés par la vie dans les rues.
Accomplissement personnel : La création des Soldat-esclaves Orques
- Spoiler:
De l'asservissement des Orques - Ou réveiller le chien de guerre qui sommeille dans la bête - Journal d'Omar Baligh Wahid El'Abib
Jour 0 :
Je l'ai !! Je l'ai enfin !! Mon orque !! Mon premier Orque ! Six mois... Six mois que je l'attends ! Je n'avais plus ressenti une telle excitation depuis... depuis la mort de mon stupide de père ! Je note ce jour, comme le jour "0" de ma nouvelle entreprise personnelle... Asservir un orque, et en faire un chien de guerre servile... J'en ai toujours revé... Et ce fantasme est à présent à porté de main ! Il m'a seulement coûté trois fois ce que je paye à mes fournisseurs habituels... Mais le jeu en vaut largement la chandelle ! Si j'y arrive, je deviendrais riche et célèbre !!
Jour 22 :
Je n'arrive à rien ! Ce stupide Orque refuse de lever le petit doigt ! Il ne fait rien, ne dit rien... Il ne fait que dormir et s'alimenter ! Que dois-je faire ?! J'ai tenté toutes les approches... Non... Il faut que je cherche une nouvelle méthode... Aux grands problèmes, les grands remèdes... Allez Omar, tu vas trouver !
Jour 24 :
J'ai trouvé ! Dire que la solution était sous mon nez depuis le début ! Quel idiot je fais ! Si mon père a fait une seule chose de bien dans sa vie (à part moi) c'est bien de conserver ce vieux bouquin... Un héritage du savoir de nos ancètres : un receuil de potions et de lotions pour "manipuler " les esclaves : somnifères, tranquilisants, drogues... J'y trouve mon bonheur ! Il ne reste plus qu'à réunir les ingrédients et à tester !
Jour 25 :
Mes premiers essais ne donnent strictement rien !! Soit les Orques réagissent différement des humains, soit les dosages ne leur conviennent pas ! Tant pis pour l'exactitude des recettes, il faut que j'expérimente ! On ne construit rien sans risques !
Jour 27 :
Mon orque est mort. Mauvais dosage... Quel idiot ! Comment aurais-je pu deviner que le "bourgeon de tourmente" était mortel ?! C'était sensé lui embrumer l'esprit... Pas le tuer ! Je suis dégouté...
Jour 45 :
Je viens d'avoir une réponse par pigeon voyageur ! Mes contacts habituels, les Tuniques Rouges, des pillards du désert, m'affirme qu'ils ont capturés deux spécimens, et qu'ils me les envoient par la prochaine caravane reliant le Khand à Umbar ! Mon espoir renait ! Ils sont exactement comme je les voulais... Des jeunes Orques tout juste "adultes" : un véritable terreau sur lequel je pourrais faire pousser tout ce dont j'ai besoin !
Jour 46 :
La joie passée, il faut que je prépare leur venue. Mon sous-sol ne manque pas de place, il faut que j'aménage deux grandes cages. Il me faut aussi de nouveaux instruments d'herboristerie, et des recueils et manuels plus récents !
Jour 73 :
J'ai mis au point une drogue douce. Je l'ai testée sur un vieil esclave. Cette drogue, en plus d'embrumer l'esprit et de rendre docile, crée une dépendance qui force la victime à m'obéir pour obtenir sa dose... Parfait !
Jour 84 :
Vivement demain !
Jour 85 :
Ils sont là ! Ils sont plus jeunes que mon précédent spécimen. Ils acceptent sans brocher la nourriture droguée. Laissons les tranquilles quelques jours, et augmentons les doses discrètement...
Jour 92 :
Ca marche ! Ils sont accros ! Ils feraient n'importe quoi pour avoir leur dose ! Je leur apprends les rudiments : s'assoir, se coucher, s'agenouiller... Les résultats sont stupéfiants ! Qu'ils sont malins quand ils veulent !
Jour 95 :
L'un des spécimen est mort. "Overdose". Fichue drogue... Je stagne ! Ils s'accoutument trop vite... Je dois augmenter sans cesse les dosages pour qu'elle garde de l'effet, et qu'ils m'obéissent... A ce rythme, le second ne va pas tarder à y passer également... Que faire ? Stopper la prise des drogues ? C'est risqué... Mais je n'ai pas le choix ! Dans ces conditions, aucun client ne voudra m'acheter un esclave qui coute plus de milles pièces d'or par mois à entretenir...
Jour 102 :
Mon dernier orque est mort... Il n'a pas survécu au sevrage. La fièvre l'a emporté. J'ai vendu la moitié de mon mobilier pour passer une nouvelle commande auprès des Tuniques Rouges... La réponse va être longue à attendre... Mais au moins cela me laisse le temps de réfléchir... Je dois arrêter de considérer les Orques comme des esclaves "classiques"... Je dois les voir comme des bêtes sauvages, et il faut que j'agisse en conséquences... Je ne dois pas les asservir... Je dois les briser et les dresser !
Jour 132 :
Toujours rien... Le pigeon serait-il mort en vol ? Si je n'ai pas de réponse le mois prochain, j'envoie un autre message...
Jour 141 :
Enfin ! Ils en ont capturé un nouveau, une femelle cette fois... Une femelle ? Pourquoi pas...
Jour 180 :
Elle est en cage ! Bon... Je n'ai plus le choix... Il faut que j'applique la méthode forte... Ce ne sont pas des hommes... Je ne risque donc pas de remettre en question mes principes... Mes beaux principes... Je ne dois pas les renier... C'est eux qui m'ont fait gagner temps d'argent ces derniers mois. L'esclavage "propre" : pas de violence, de maltraitance... Des esclaves en forme, bien nourris, entrainés... J'ai pu les vendre deux fois leurs prix ! Mais les Orques ne sont pas des hommes... Je dois m'en convaincre.
Jour 186 :
Je la frappe sans cesse. Au début, je devais entrer dans la cage avec mon garde du corps... Même attachée elle restait dangereuse. Mais maintenant ce c'est plus la peine... Je viens trois fois par jour. A chaque fois, je la roue de coup jusqu'à ce qu'elle en perde concience. Après une semaine de sévice, son caractère commence à décliner. Elle ne résiste plus, ses yeux deviennent vide... Encore quelques jours et je l'aurais totalement brisée.
Jour 190 :
J'ai passé dix jours au total à la battre. Elle ressemble à une coquille vide. Même lorsque je ne suis pas dans la cave, mes esclaves affirment qu'elle ne bouge plus, qu'elle ne fait plus le moindre bruit. Elle continue cependant à s'alimenter sans que je sois obligé de l'y forcer... L'instinct de survie prime toujours. Je peux entamer la phase deux de mon plan. A présent, je ne la taperai plus. Je viendrais dans la cage, lui carresser le crâne, et la nourrir de ma main...
Jour 197 :
Son comportement change doucement. Son regard recouvre de l'intensité... Je peux lire dans ses yeux de la reconnaissance... Un remerciement pour prendre soin d'elle, pour la nourrir, pour lui parler gentillement... Ca marche ! Même mieux que je l'aurais espéré : elle a associée la douleur au gourdin... Lorsque je le lui montre, elle est prise de panique et se recroqueville dans un coin de la pièce... Je tiens là les deux fondamentaux de l'éducation d'un animal : la récompense : les gestes tendres, et la punition : la violence physique.
Jour 220 :
Elle apprend à une vitesse impressionnante. Elle est prête à tout en échange de quelques caresse ou felicitations ! A l'inverse, lorsque je me montre aggressif, elle courbe l'échine et accepte la remontrance sans broncher... Elle connait tous les rudiments... A présent, il faut que je trouve comment libérer et contrôler son agressivité...
Jour 237 :
Il s'est passé quelque chose de troublant aujourd'hui. J'ai positionné un mainnequin d'entrainement dans sa cage... Face à son inaction, j'ai tenté de l'asperger de sang de porc, pour tenter de l'exciter... Mais la peur des coups était trop forte. Elle n'osait pas libérer sa rage... Alors j'ai fais un truc fou... J'ai habillé le mainnequin avec l'une de mes robes... Et la réaction fut immédiate... A peine sorti de la cage, elle se jeta dessus et le déchira en mille morceaux...
Jour 239 :
Deux jours que je fais des cauchemards... Je n'ose plus descendre dans la cave.
Jour 240 :
Ce n'est plus moi qu'elle respecte, mais le gourdin. Si j'entre sans ce dernier, elle me tue. Si quelqu'un entre avec, elle lui obéit... Pratique et très dangereux à la fois... Je n'entrerais plus dans cette foutu cage...
Jour 255 :
Je pense qu'elle est prête. Elle obéit aux ordres simples. Elle attaque sur commande et revient au pied dès qu'on la siffle... J'ai réussi ! J'ai réussi ! A moi la gloire et la richesse !!
Jour 302 :
J'ai trois nouveaux orques... A moi de prouver que ce n'était pas un coup de chance.
Jour 367 :
Résumé de la méthode Omar : fonctionne sur les jeunes Orques des deux sexes.
- Briser la volonté du spécimen par privations et violences physiques quotidiennes
- Lorsqu'il ne réagit plus, entamer le modelage mental du sujet. Sa loyauté envers son "sauveur" deviendra infaillible
- Apprendre les rudiments du langage et des ordres au spécimen
- Briser la loyauté pour libérer la rage de bataille. Pour cela il faut contraindre l'Orque à attaquer une représentation de son maitre.
- Une fois la loyauté brisée, l'orque n'obéit plus qu'au porteur du gourdin. Il est alors possible de lui apprendre différents arts de guerre, dont le combat à main nue et le combat armé.
Temps total requis pour former un soldat-esclave orque : soixante cinq jours intensifs, soit deux bons mois, hors apprentissage poussé des armes.
Avantages : esclave puissant au combat, impact psychologique sur l'ennemi important. Pas besoin rémunération, la nourriture est une récompense plus que suffisante.
Inconvénients : Temps d'asservissement très lent par rapport à la formation d'un esclave humain. Coût d'achat triple de celui d'un humain... Avec quelques accords commerciaux je devrais pouvoir faire baisser les prix, surtout si j'achète de plus grandes quantités. Ces orques restent vulnérables à la tombé du jour... Il faut que je trouve quelque chose pour y remédier... Mais il sont tout de même extrêmement dangereux.