Omar Baligh Wahid El'Abib Marchand d'Esclaves
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~ GRIMOIRE ~ -: Haradrim -: Fin de la trentaine -:
| Dim 15 Fév 2009 - 23:18 | | C'était le chaos total.
Des chevaucheurs de chameaux traversaient le camps à toute allure, renversant sans aucuns remords les personnes qui osaient se mettre au travers de leur chemin. Ils étaient une dizaines.
Ils ressemblaient à des pillards du déserts : presque entièrement vêtus de rouge, le visage dissimulé dernière un tissu tout aussi cramoisie. De tout leur corps, seuls leurs yeux, dépourvus d'humanité, étaient visibles. Pourtant ils étaient bien pire que de simples pillards Variags...
Comme d'habitude, ils étaient apparus à l'aube, au sommet de la plus haute dune à l'est de l'oasis. Le camps commençait à peine à se réveiller pour préparer les chameaux au long voyage dans le désert jusqu'au prochain point d'eau. Ils s'étaient jetés sur nous en hurlant, armes contondantes et lassos en main, nous insufflant une panique viscérale : chacun avait fuis de son coté, abandonnant sa famille, sa tente et ses rares possessions. Tout le monde courait, car nous savions le destin qui nous était réservé s'ils nous attrapaient...
Qui étions nous pour mériter un tel traitement ? Nous étions pourtant de simples nomades, vivant de la chasses des rares animaux capables de survivre dans la chaleur torride du désert sans fin. Depuis des générations et des générations, nos ancêtres avaient pris l'habitude de suivre la migration de ces troupeaux, voyageant d'oasis en oasis... Un vie difficile, mais qui forgeait des hommes et des femmes résistantes. Peut-être était-ce cela qu'ils recherchaient ?
Comme d'habitude le raid dura tout au plus une heure, les hommes cagoulés avaient réussi à assommer ou à entravés avec leur lassos une dizaine d'homme et de femmes... Ceux qui n'avaient pas réussi à fuir assez rapidement...
Malheureusement, cette fois-ci, je n'avais pas eu la chance des précédentes : j'étais allongés sur le ventre, la tête dans le sable encore frais, les pieds attachés, et un homme penché sur moi en train de me ligoter les mains dans le dos. Un chameau s'approcha de nous, et je tournai la tête pour essayer de distinguer l'homme qui le montait. Cet homme paraissait presque insolite au coté des pillards : il était vêtu de longues robes multicolores, des bagues en or à chacun de ses doigts, une moustache finement taillée... De plus il était... gros. Il n'avait posé le pied au sol à aucun moment, et bien que la température soit à peine en train de décollée avec le levé du soleil, il transpirait déjà à grosses gouttes. Il ne commandait pas les hommes, mais observait attentivement les prises. Il parla à l'homme qui me retenait.
Bien que nomades, nous avions des contacts commerciaux avec les Variags indispensable pour la survie, je comprenais donc vaguement ce qu'ils disaient :
" - ... Trop jeune, trop frêle... Avec les autres..."
Je fus conduit vers un groupe composé de femmes et de jeunes gens, nous étions cinq... Tous les hommes avaient été rassemblés dans un autre groupe prêt des chameaux et étaient déjà attachés aux braves bêtes qui allaient les trainer pendant plusieurs heures jusqu'à la forteresse de Kryam.
Nos attaquants étaient en réalité des esclavagistes, les Tuniques Rouges, et les hommes allaient être vendus directement à la forteresse pour servir d'esclaves gladiateurs...
Tandis que nous, le second groupe... Je n'étais pas certain de notre sort...
" - Le groupe de cinq là, je les prend aussi ! On les ramène à Kryam, je les ferai envoyer à mon neveu avant la fin du mois, s'ils survivent au voyage, et qu'il a de quoi me les payer..."
Le Chacal Rouge, chef des Tuniques Rouges, répondit :
"- Très bien Maitre Barka Kel'Abib..." |
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