Míriel, la fée de la gentillesse ;Age ; 21 ans
Míriel est douce et de très bonne compagnie. En effet, même si le sujet de son interlocuteur ne lui convient pas, elle l'écoutera en faisant mine de s'intéresser et, parfois, ce faisant, s'étonne-t-elle à s'entendre discuter de ce même sujet qui ne l'intéresse pas du tout. Elle est généralement ouverte à tout, aucun sujet ne la dérange, elle est prête à tout entendre tant que quelqu'un veuille bien lui parler. Dans ses petits moments, Míriel ne pense plus du tout à ses tourments, elle se sent enfin comme quelqu'un comme tout le monde et non comme une marchandise, comment sa famille la traitait.
Míriel est toujours souriante et aime voir les autres arborer le même lorsqu'ils croisent son visage. Elle inspire quelque chose d'étrangement doux, comme un sucre que l'on ajouterais à une boisson sans goût. Pourtant elle ne remarque pas que sa présence apaise, elle, elle s'efforce tout simplement d'air l'air normale, comme tout le monde. Sa compagnie est juteuse, guillerette, donne du baume au coeur. Peut-être que son âme rejette tout simplement cette gaieté dont elle a rarement besoin. Mais maintenant qu'elle est libre, cette gaieté semble se renouveler, et ceux qui la connaisse (ils ne sont pas nombreux) aiment la voir comme ça, plus heureuse que jamais, car elle le diffuse d'une façon étrange.
Gentille, très gentille. Oui, Míriel l'est peut-être un peu trop. Elle aime donner et aider, voir le sourire des autres gens, voir leurs visages s'ouvrir et redevenir ce qu'ils étaient avant qu'il ne leur arrive des misères. Mais à cause de cela, de cette gentillesse sans pareil, de son incapacité à dire non, l'on se joue souvent de ses dons, l'on en profite. Il y a quelque temps, vous auriez pu vous jouer d'elle sans grand effort, elle ne l'aurait pas remarqué. Míriel aurait peut-être pensé long sur votre demande d'aide, mais après quelques secondes de réflexion, elle aurait arboré un sourire et aurait fait demi tour, chercher ce que vous demandiez. Mais aujourd'hui, bien sur, elle aide toujours tout le monde comme elle peux, elle vous dira cependant si la tâche est trop dure ou risqué et s'excusera mille fois avant de demander si elle peux tout de même faire quelque chose.
Mais derrière cette jeune femme peut-être un peu trop naïve sur les bords se cache quelqu'un qui a beaucoup de répondant (qui ne prends certes pas beaucoup de temps pour répondre, et cela n'est peut-être pas bon non plus) mais cette vivacité en a collé plus d'un. Très active, Míriel reste aussi que très rarement à rein faire, si elle ne lit pas elle trouve quelque chose à ranger, à épousseter, et si elle n'a vraiment rein à faire, elle ira dehors se chercher un peu de compagnie ou retrouver son ami Livan.
Lorsqu'elle décide de prendre la pose ;Histoire générale ;Deuxième enfant de Millie et Rubigand, Míriel s'est toujours laissé marcher dessus par sa grande soeur qui, beaucoup plus belle et sachant toujours exactement ce qu'elle voulait, utilisait (et utilise encore) Míriel pour améliorer sa propre vie, mais ses 4 petits frères, prenant exemple sur la grande et belle Marià (la grande soeur de Míriel) ne se privent pas, eux aussi, d'utiliser la gentillesse et l'impossibilité de Míriel à dire non pour leur fins (attirant souvent de gros ennuis à Míriel) Bien sur, il lui est arrivé, par on ne sait quel miracle et quelle poussée d'adrénaline ou de folie, de vouloir se rebeller, sans réel succès. Il suffisait à Marià, à Berelian ou ses autres frères de lui demander une nouvelle requête avec des yeux larmoyants pour que Míriel succombe dans ce qu'elle savait faire le mieux : aider les autres, ou plutôt, se soumettre aux autres...
Ayant toujours vécut à la belle Minas Tirith, Míriel a finalement reconnut, après des heures de services pour ses frères et sa soeur, qu'être la servante de sa famille, devenant presque une étrangère à leurs yeux, quelqu'un qu'ils auraient acheté pour leur aider dans leurs tâches, n'était pas ce qu'elle avait prévue à faire dans la vie. Mais aussi, elle ne savait pas exactement ce qu'elle voulait. Pourtant, une chose était sûr, sa situation actuelle, elle ne voulait pas la suivre encore longtemps. Elle voulait voler de ses propres ailes, aider des gens qui ne demandaient rien aussi cruellement et vicieusement que sa famille, mais qui en manquait beaucoup plus qu'eux. Elle voulait aider par n'importe quel moyen, non, elle voulait se décroche de sa sois-disant famille. Elle ne les aimait pas, elle les haïssait, les maudissait, si seulement ils pouvaient s'en aller, mourir...
Dieu l'a entendu. Morts ? Non, mais partis, oui. La famille estimait ne plus avoir leur place ici. En effet, gérant des écuries de la cité, voyant sa soif de ses beaux et majestueux animaux augmenter, son père décida de s'en aller en Rohan, où les chevaux étaient traités comme ils le méritaient, mais aussi comme il le voyait. De longues conversations suivirent cette décision, des engueulades aussi. Comment diable acceptèrent-ils de laisser leur bonne derrière eux ? Tout simplement parce que Míriel monta un plan infaillible : son meilleur ami, Livan (que sa famille ne connaissait même pas alors qu'elle passait beaucoup de temps avec lui, preuve de leur manque d'intérêt envers leur propre fille !) l'aida à faire croire à ses parents qu'il était l'heureux et riche élu de son coeur, qu'ils allaient se fiancer et se marier lorsque la famille de se dernier aura finit leur conquête à l'autre bout du monde (se qui risquait de prendre beaucoup, beaucoup de temps !) Ils mordirent à l'hameçon, laissant Míriel tranquille... mais pour combien de temps ? Livan, au courant de sa soif d'aider les gens, lui proposa d'essayer de trouver un emplois à la maison des guérisons, ce qu'elle réussit à avoir (projetant même d'ouvrir une boutique d'apothicaire) mais avec toute cette histoire et à force de faire semblant d'aimer Livan, son coeur ne se serait-il pas embaumer de ce faux amour ?