[Forge] La forge de la rue principale

Cette forge se situe dans la rue principale conduisant de l'extérieur d'Umbar vers les docks. De par cette situation, la forge est souvent sollicitée, autant par les habitants de la ville, que par les voyageurs.

Contrairement à certains forgerons de part le monde, celui-ci s'est spécialisé uniquement dans la confection d'armes de corps en corps en acier. Cette forge ne vend donc aucune armure métallique, et encore moins de bouliers ou d'arcs... Pour la simple et bonne raison que ce type d'équipement est très peu demandé par les principaux clients : les pirates, corsairs et contrebandiers de tous bords.



Lances :
Lance d'infanterie (pointe en cier) : 150 £
Javelot (pointe en acier) : 150 £

Epées :
Lame courte en acier, garde en fer : 200 £
Cimeterre en acier, garde en fer : 300 £
Lame longue en acier, garde en fer : 400 £

Haches :
Hache simple en acier : 150 £
Hache d'arme (double tranchant) en acier : 300 £

Masses :
Masse avec tête boule en acier : 150 £
Masse d'armes avec tête complexe en acier (ciselée, pointes, tranchants) : 200 à 400£ selon le modèle.
Marteau d'armes : 200 £

Nous sortîmes de la villa de l'esclavagiste. Ezhel, le grand garde du corps à la peau d'ébène, se retourna une dernière fois lorsque la porte se referma et jeta un regard noir, plein de haine à son ancien maître. Cet homme voulait vivre libre et non pas en tant qu'esclave ! Pourrais-je avoir confiance en un homme tel que lui ?
Nous regagnîmes la rue principale, pleine d'échoppes aux multiplues couleures et avec son immense foule provenant des quatres coins des Terres du Milieu. On pouvait croiser des Haradrims, des Gondoriens et même quelques hommes de l'Est déambulant entre les innombrables étals.
Tout en remontant la rue en direction de l'armurerie que nous avait indiquée Omar, j'engageais la conversation avec ma nouvelle acquisition. Je tentais de le faire parler à propos de son passé, mais il refusa de me répondre, mais, après avoir longuement insisté, il m'apprit qu'il avait jadis été gladiateur dans une ville d'Orient, où les jeux sanglants formaient le plus fin des loisirs. Une fois ceci révélé, je ne pus plus rien tirer de lui à propos de son passé.
Nous marchâmes silencieusement, puis, tout à coup, je lui dis:
"Si tu prouves ta valeur, alors tu seras affranchis, et tu pourras rejoindre ma compagnie en tant qu'homme libre ou bien partir au loin..."
Je ne parvint pas à déchiffrer l'expression qui passa sur son visage, je ne pus que supposer qu'l était surpris et ravi par cette offre. J'espérais, avec cette courte déclaration, qu'il serait plus enclin à m'aider et que je pourrais ainsi, au bout d'un certain temps, lui faire confiance.


J'entrais le premier dans la forge, Ezhel deux pas derrière moi. Le forgeron, un grand homme dont le torse nu ruisselait de sueur à cause de la chaleur qui régnait dans la pièce, avança vers moi et me demanda d'un ton bourru :
"Bonjour. Qu'est-ce que vous voulez ? J'ai des armes de tout types ici, sur le ratelier. Regardez et dites-moi ce que vous voudrez."
J'acquiesais d'un hochement de tête, et je demandais à Ezhel ce qu'il préférait. Il ne me répondit pas, mais avança vers le ratelier et y prit une hache d'arme à double tranchant, qu'il soupesa avant d'effectuer une série de mouvements avec. Mais il ne la trouva pas à son goût, il la reposa donc délicatement avant de prendre une masse finement ciselée. Il effectua de nouveau nue série de coups contre un ennemi imaginaire, puis il se tourna vers moi et me dit:
"C'est celle-là qu'il me faut."

A l'intonation de la voix du deuxième homme, le forgeron avait compris qu'il y avait quelqu'un qui n'était pas libre, ici dans sa boutique. Aussi ne jugea t-il pas l'affaire comme conclue trop vite et ce fut à Taorin qu'il déclara :

"Cela ferait 200 pièces, Seigneur."

Le conditionnel, volontairement. Il y avait bien peu de maîtres prêts à dépenser beaucoup d'argent pour leur bien, aussi attendit-il patiemment la réponse de l'Haradrim.
A ce moment précis, deux hommes entrèrent dans la boutique sans dire un mot. Ils étaient grands, autant sans doute que le forgeron qui était déjà bien bâti, et ils portaient tous les deux une barbe foisonnante. L'un semblait être de la ville, l'autre avait la physionomie d'un mercenaire de Khand. Et ils portaient tous les deux une épée au côté.
Les deux là s'avancèrent sans cérémonie pour se placer devant Taorin et son esclave, et l'un d'eux déclara :

"Tu as réfléchi à notre... proposition, forgeron ?"

Il s'efforçait de garder un ton neutre, sans doute à cause de la présence d'inconnus dans la pièce, mais on il restait une once de menace dans sa voix, volontairement ou pas...

"Sinon, il faudra que nous ayons une... conversation privée." fit l'autre, le fixant de ses yeux mauvais.