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Rencontre avec la Tête. [Passé] | |
| Nârwel Rusk-Iâr Agent de l'Arbre Blanc
Nombre de messages : 606 Age : 35
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 57 ans Grisonnant -:
| Dim 12 Juil 2009 - 21:10 | | Nârwel passa le grand porche qui marquait l'entrée de la Citadelle. Fichue d'une garde doublée, l'entrée englobait la dizaine de Garde suréquipés qui, immobile laissèrent passé le trio. Nârwel avait obligé Iriel a porter une cape de couleur sombre, afin de se fondre plus facilement dans le décor, et aussi, il fut aisé de confondre le mercenaire de l'assassin quand ceux là restait dans l'ombre de leurs capuchon. Nârwel le souhaitait, il s'étaient exécutés, et l'Homme de l'Intendant ne s'était pas préoccupé de leurs goûts, quand bien même le capuchon de Daix auraient suffit pour la dissimulation, ces capes de multiples fonctions autant au calme que l'épée à la main, les deux jeunes hommes l'apprendraient tôt où tard.
Il arrivèrent devant la Fontaine et l'Arbre Blanc. Chétif et pourtant vigoureux. Quatre Garde de la Fontaine l'entourait, ils ne les regardèrent même pas passer. On leur ouvrit les portes du Palais. A cet instant, même Nârwel fut surpris que personne ne les ai questionné.
Les portes s'ouvrirent sur un vieil homme debout dans une cape écarlate. Et derrière sa longue barbe, un sourire semblait percer. Ils avaient trouvé l'homme qu'ils cherchaient, mais ils l'ignoraient encore. |
| | | Eberk Garde de Khazad
Nombre de messages : 72 Age : 35 Localisation : L'Erebor Rôle : Garde Khazad
~ GRIMOIRE ~ -: Nains -: 150 ans -:
| Dim 12 Juil 2009 - 22:08 | | Iriel suivrait Nârwel, comme son ombre. Il avait décidé ainsi, depuis le début de leur mission, il essaye de prouver sa valeur . Et d'instaurer une confiance entre lui et l'homme de l'Intendant. Peut-être qu'un jour, lors du retour de l'Intendant, Nârwel expliquerait. Que le mercenaire était digne de confiance et qu'une place pour lui ce trouve dans les rangs de l'armée. Le gondor manquait d'effectif depuis le départ des hommes importants de la citée. Seul Nârwel, De Sora et warin dirigeait. Mais des choses étranges se déroulaient en ce moment. Iriel se trouvait dedans.
ils passèrent tous les trois devants les gardes de la fontaine. Serviteur dévouait de l'intendant. Grand et fier, il inspirait le respect. Iriel les regardaient d'un œil hagard. Les portes du palais s'ouvrirent pour les laissaient entrer. Un vieil homme debout dans une cape écarlate. Et derrière sa longue barbe, un sourire semblait percer. Ils avaient trouvé l'homme qu'ils cherchaient, mais ils l'ignoraient encore. La méfiance sortait de lui, le pouvoir. Deux mots qu'Iriel honorait le plus. Mais cet homme ne lui revenait pas, certainement parce qu'ils ne c'était jamais vu autrefois. Il pensa "Sommes nous au bout de notre périple?" |
| | | Daix Citoyen
Nombre de messages : 175 Age : 29 Localisation : Vieille-Tombe. Rôle : Assassin
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Lun 13 Juil 2009 - 13:12 | | Quand Nârwel mit fin a sa conversation avec le capitaine, Daix fut pris d'un doute. Qu'abviendrait-il de lui ? Nârwel savait surement que c'était un assassin a présent. Allait-il profiter de cette rencontre avec Nogard pour dicréditer l'assassin ? Ce dernier n'avait pas peur, les gardes seront surement facile a éliminer, mais il ne pourrait s'empécher d'en vouloir a l'ancien éclaireur de l'avoir livrer, même si ils ne se connaissaient pas beaucoup, vois pas du tout. C'est donc avec suprise qu'il acceuillit le propos de Nârwel sur Daix : - Si Iriel me suit, il en va de même pour cet homme.Content, Daix suivit Nârwel dans les rue de Minas Thirit, en ignorant totalement sa destination. Il compris qu'il se dirigeait surement vers le palais majestueux. En passant devant les gardes de la fontaine et l'abre blanc, Daix se sentit particuliérement mal a l'aise. Il ne se sentait pas a sa place. Ici tout respirait la grandeur, la noblesse. Les garde de la fontaine, impressionnant, ne les regardérent même pas. " Très impressionant même, pensa l'assassin, impréssionant mais ridicule aussi... pourire leur journée et leur vie a gardée cette simple fontaine... ". L'assassin n'avait jamais mit les pieds ici et ignorer totalement ce qui pouvait pousser ces gardes a rester en facture devant la fontaine. Les battements du coeur de Daix s'accélerent quand ils entrèrent dans le palais. Il ne s'était pas tromper, ils allaient dans le palais. Qui était somptueux. L'assassin, qui avait passé sa vie dans les bas quartiers ou presque, resta bouche bée. Jamas il n'avait vu une aussi belle chose. Tout dans ce palais respirait la puissance. Absobé dans sa découverte, il ne découvrit que tard l'homme qui se tenait devant eux. Avec sa barbe grisonnante, ses perçants et son sourire presque invisible, Daix sur tout de suite qu'il fallait se méfier de cet homme. Instinctivement, il porta la main a sa dague, ne se doutant pas que ce geste pourrait lui portait préjudice... #Daix #Nârwel |
| | | Radamanthe Emir de Harondor - Prince d'Ithilien
Nombre de messages : 3587 Localisation : Minas Tirith
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 53 ans -:
| Mar 14 Juil 2009 - 22:57 | | Le vieil homme les regarda approcher. C'était la raison précise pour laquelle il s'était placé à cet endroit précis, derrière la porte. Les regarder approcher. Et il les examinait autant que eux l'examinaient lui. Il faut dire que naturellement les yeux de Narwêl, Iriel et Daix sétaient attardés sur lui pour l'examiner atteitvement. Rien d'étonnant, à la manière extravagante dont le vieil homme était vêtu. Avec sa cape rouge écarlate, sa tunique jaune tachetée de vert et un immonde châle maron autours du cou, il était la personification d'un mauvais goût qu'on voyait rarement. Pourtant, il s'agissait là d'un homme que peu dans la Cité se souvenaient avoir déjà vu, mais le fait qu'il ait élu domicile dans la salle des vieilles archives y est sans doute pour quelque chose. Son occupation principale y étant sans doute pour autre chose. "Bien. Je suis celui que vous cherchez."Il était comme ça, Gilgamesh, toujours a savoir des choses qu'il n'aurait pas du savoir. Peut-être avait-il reçu un message du capitaine Nogard par Eru sait quel moyen. Peut-être un espion avait-il assisté à leur conversation. Peut-être qu'il savait, tout simplement. Mais apparement, il savait que les trois personnages étaient à sa recherche. "Suivez-moi à l'abris des regards et des oreilles indiscrètes."Se retournant dans un bruissement de cape, il disparut par une porte à sa droite et les mena dans un dédale de couloirs. Le trajet prit plus de temps que prévu, il fallut en effet que le vieil homme sa rappelle s'il fallait prendre à gauche ou à droite après une certaine salle, ce qui prit cinq minutes. Il semblait que le cerveau du vieil homme était tellement encombré d'informations capitales pour la sécurité de la Cité Blanche qu'il lui fallait parfois rejeter d'autres moins importantes. Son chemin par exemple. Ils arrivèrent finalement dans la salle des archives, haut lieu de la Cité bien qu'elle soit située en sous-sol, avec entreposés là des siècles et des siècles de connaissance, comme le récit d'Isildur quant à la bataille de la dernière alliance, par exemple. "Maintenant, expliquez-moi ce que vous avez après le vieux Gilgamesh."#Gilgamesh
Dernière édition par Radamanthe le Lun 27 Juil 2009 - 14:18, édité 1 fois |
| | | Nârwel Rusk-Iâr Agent de l'Arbre Blanc
Nombre de messages : 606 Age : 35
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 57 ans Grisonnant -:
| Dim 19 Juil 2009 - 20:10 | | Ils l'avaient suivit dans les méandres du palais, Gilgamesh les finit par les faire entrer dans une salle remplie de parchemin et autres grimoires et carnets. Quand il solicita Nârwel, la première chose qu'il lui vint à l'esprit fut de demander où ils étaient, et qui était précisement Gilgamesh. Si tenter sa personnalité pouvait se "préciser"?
"L'Intendant m'a envoyé annoncé le Retour du Roi. J'imagine que vous le savez déjà. Cepandant, le Capitaine Nogard... aimerait que j'enquête, avec l'aide de ces messieurs, sur deux nobles de la cité. Les Seigneurs Warin et De Sora. Leurs intentions sont encore floues."
A la lueur vacillante des lapes à huiles, Nârwel distinguait tant bien que mal le regard du vieil homme à la cape écarlate.
"Nogard vous a recommandé, je... Je suis nouveau dans le Serv... Je suis un peu perdu. Sans l'Intendant Radamanthe, je ne sais pas d'où viennent les ordres. Et je fut plus homme de terrain qu'un noble comploteur. L'intrigue politique est une eau nouvelle pour moi. J'espèrais que vous auriez pu m'aider. Et nous aider."
Il jeta un regard à ses deux comparses qu'il apercevait du coin de l'oeil.
"Je ne sais à qui accordé ma confiance..." murmura t-il comme pour lui même.
Pourquoi ne pouvait pas retrouver des têtes connues dans la cité des Rois? Pourquoi ces amis étaient t-ils loin de lui? Où étaient la sagesse de Laurelin, l'éclat de sa voix manquait à Nârwel. Autant que les remarques naïves de Daren, qui s'étaient faites bien plus rare après la bataille. Mes ses rêves étaient emplis de son amour. Maïrwenn et lui serait bientôt réunis.
Il suffit d'une seconde pour qu'il se perde dans ses pensés, et il suffit d'une seconde pour que la fatigue ne prenne le dessus. Il fut pris d'un effroyable vertige, le monde tourna sous lui.
L'équilibre lui revint, déjà sa main vint masser son front. Il avait fait quelques pas sur le côté, il s'appuya sur une table enfouie sous moultes documents.
"Excusez, les nuits me manque." |
| | | Radamanthe Emir de Harondor - Prince d'Ithilien
Nombre de messages : 3587 Localisation : Minas Tirith
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 53 ans -:
| Dim 19 Juil 2009 - 23:50 | | Le vieux Gilgamesh regarda Nârwel attentivement, comme s'il avait dit quelque chose auquel il ne s'attendait pas, ce qui en en fait était le cas. Il ouvrit la bouche et s'apprêta à parler mais s'arrêta pour regarder son interlocuteur droit dans les yeux. Le vieil homme fronça les sourcils tout en arborant une moue interrogatrice avant de déclarer : "Ainsi, vous êtes nouveau dans le serv' ... J'imagine qu'il s'agissait du Service, jeune homme. Il me paraît improbable que vous soyez nouveau dans le cerf-volant, et encore moins dans le cervelas... Si c'est bien le cas, et en fait ça l'est car je sais que vous dites la vérité, mais je parle beaucoup pour ne rien dire, eh bien vos ordres doivent venir de moi."Gilgamesh contempla avec amusement l'air étonné que Nârwel et ses compagnons avaient du immanquablement prendre. Un sourire cabotin illumina son visage sans âge et il y avait quelque chose de juissif dans sa voix quand il dit : "Eh oui, il semblerait bien que je sois le chef des Services Spéciaux. Vous devez sans doute vous dire qu'il faut être fou pour confier telle tâche à un vieux fou comme moi, mais il semblerait bien que ce soit le cas."Cependant, le vieil homme retrouva vite un air plus sérieux qui paraissait très peu crédible vu ses vêtements si particuliers. Il avait même l'air quelque peu triste, et cela ses yeux le rendaient totalement crédible. "Vous aider... Hum... Ha, Nogard doit bien être furieux contre moi... Je dois vous avouer que le Service est loin d'être performant... La plupart de nos agents ne valent pas grand chose. A vrai dire, notre seul véritable atout a été lâchement attaquée par des inconnus. Il n'y rien à dire, ils étaient très forts. Si elle-même nétait pas exceptionnelement doué, elle en serait morte. Neige est encore en convalescence et sans elle nos services ont perdu de leur efficacité. Il y aurait eu d'autres moyens, certainement, mais cela ne pouvait aller. Je demande trop à cette petite..."Le vieil homme soupira et à cet instant on avait l'impression qu'il portait un poids trop important sur ses épaules. Encore un moment, il leur parla de son espionne vedette, de ses prouesses passées, avant de se souvenir que ce n'était pas le sujet. "Ainsi, nous ne savons pas qui l'a attaquée ainsi à l'avance... Les hommes de Warin ? Ceux de Sora ? Ou peut-être un autre groupe totalement étrangé à ces manigances, car il faut parfois croire aux coïncidences. Ce dernier cas serait rassurant, car cela voudrait dire que personne n'a manigancé contre le Service. Dans le cas contraire, notre ennemi est redoutable. Comme certains d'entre vous sont des hommes de de Sora, c'est contre lui qu'il sera le plus facile de récolter des informations. Et à vrai dire, peut-être aunssi de récolter des informations sur Warin que le Comte aurait pu récolter... J'aimerais beaucoup savoir qui a attenté à la vie de ma meilleure exécutante. Retenez bien que la politique ne nous importe pas, Nârwel Rusk-Iâr. Nous ne soutenons pas ceux que le peuple préfère, mais ceux qui agissent dans les intérêts de la Cité Blanche..." |
| | | Nârwel Rusk-Iâr Agent de l'Arbre Blanc
Nombre de messages : 606 Age : 35
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 57 ans Grisonnant -:
| Mer 29 Juil 2009 - 19:42 | | Nârwel resta sans voix durant un long moment. Il avait eu instantanément confiance en cet homme, pourquoi? Comment? Et si l'ennemi usait de ses charmes, ici même sous le Palais des Rois. Mais il dissipa ce doute comme l'on chasse un moucheron de la main. Ces doutes qui n'étaient que l'ombre de son ego floué par son nouveau rôle dans l'histoire des Terres du Milieu. Sa place étaient ici, et s'il était doué pour mener quelques hommes face à des lames a briser, les méandres de l'espionnage, du commandement, du pouvoir, lui étaient inconnues. Et il ne voulait pas les connaître.
Car même en ayant conscience des hautes sphères qui le dépassaient, Nârwel n'était que le fer entre les mains du pouvoir d'un Roi aimé.
Cette pensée lui rappela sa brève rencontre avec le Souverain. Tar-Mephisto l'avait sans doute oublié, mais lui s'en rappellerait toute sa vie. Il était si beau, si terrible Andùril dans sa main, mais il n'était qu'un homme. Fatigué, percé par son combat contre le mal, et pourtant si droit devant les siens. Un homme était son roi. Et la légende de Tar-Mephisto ne ferait que grandir dans le coeur de Nârwel.
C'était un souvenir déroutant. Mais depuis ce jour là, Nârwel sut qu'il pouvait avoir toute confiance en son Roi, en l'Intendant, et aujourd'hui il sut que le vieux Gilgamesh ferait parti de ces Hommes, de chair et de sang, qu'il servirait avec plaisir et honneur.
Il s'était retiré contre une bibliothèque de haute stature, laissant Daix et Iriel avec Gilgamesh, connaissait t-il la véritable nature du mystérieux jeune homme? Et quelle confiance accordait t-il au mercenaire? Qu'allait t-il faire d'eux? Compagnons de fortune d'un d'agent novice.
Quand il se rapprocha d'eux il hocha de la tête avec un sourire rassurant.
"euh... Gilgamesh.Puis-je vous parler... seul à seul?" |
| | | Radamanthe Emir de Harondor - Prince d'Ithilien
Nombre de messages : 3587 Localisation : Minas Tirith
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 53 ans -:
| Mer 29 Juil 2009 - 21:16 | | Le fait que Narwêl se soit écarté pour appuyer son corps fatigué sur une étagère avait laissé ses deux autres compagnons seuls face à Gilgamesh. L'étrange vieillard les examinait avec un regard perçant de ses yeux clairs et la façon dont il se penchait vers eux pour les fixer avait, il faut en convenir, quelque chose de dérangeant, de détoutant même, mais l'excentrique maître des archives n'avait jamais fait grand cas des manières civilisées et respectueuses qu'on pouvait attendre d'un homme tel que lui, chef d'une des section les plus importantes de l'armée de Gondor qui depuis longtemps déjà n'était plus un de ces rustres d'hommes de terrain. Le vieil homme finit par détourner le regard, sans dire quoi que ce soit de ce qu'il avait déduit de ce qu'il avait observé, sans même dire s'il en avait déduit quelque chose sur leur personalité. Après tout, connaissant Gilgamesh, il aurait très bien pu les fixer ainsi pour la seule raison qu'il ait remarqué une tache étrange sur leurs vêtements. Lorsque Narwêl revint vers lui pour lui demander une discussion en privé, le vieil homme se retourna d'abord vers eux pour leur demander ainsi : "Vous qui avez cotoyé de Sora, veuillez essayer de vous rappeller tout ce qui vous a frappé chez lui et son camp, n'oubliez pas que les détails sont importants. Par contre, je vous conseille d'oublier la paye qu'il vous a proposé. Vous n'êtes pas dans le meilleur endroit pour être loyaux envers lui, et les finances du Service sont bien plus importantes..."Il entraîna alors Narwêl avec lui, à l'autre bout de la salle des archives et lui demanda alors : "Pourquoi voulez-vous vous entrenir avec moi, maitre Rusk-Iär ?"
Dernière édition par Radamanthe le Jeu 30 Juil 2009 - 0:17, édité 1 fois |
| | | Eberk Garde de Khazad
Nombre de messages : 72 Age : 35 Localisation : L'Erebor Rôle : Garde Khazad
~ GRIMOIRE ~ -: Nains -: 150 ans -:
| Mer 29 Juil 2009 - 23:22 | | Iriel fixait Narwel, adossé à l'étagère. Il avait le regard dans le vague. Le vieux Gilgamesh, dévisageait le mercenaire et daix. Il mettait mal à l'aise le jeune mercenaire. Iriel écoutait les paroles du vieux
"Vous qui avez côtoyé de Sora, veuillez essayer de vous rappeler tout ce qui vous a frappés chez lui et son camp, n'oubliez pas que les détails sont importants. Par contre, je vous conseille d'oublier la paye qu'il vous a proposé. Vous n'êtes pas dans le meilleur endroit pour être le loyaux envers lui et les finances du Service sont bien plus importantes..."
Nârwel et Gilgamesh se mirent à l'écart pour discuter ensemble; Le mercenaire se demandait pourquoi, il lui avait parlé ainsi. De Sora avait engagé le mercenaire sans le connaître. Il quittait son entraînement, espérant trouvait un travail au service de l'arbre blanc. Assis sur la fontaine; le Comte vint à lui et lui proposa de se joindre à lui. Ensuite il se joignit à Nârwel pour porter un message avant de redescendre, pour se trouver devant Nogard.
Ensuite les trois compagnons retournèrent vers le haut de la cité, rejoindre l'étrange personne de Gilgamesh. Alors que l'homme du Gondor discutait avec le vieux. Chose étrange Iriel, s'approcha de Daix et lui dit:
-Nârwel et bizarre. Le vieux pareil, pourquoi, nous parlent-ils comme cela? Je ne sais guère, mais je suis du côté de personne. Mon seul devoir et de protéger l'arbre blanc et de Nârwel. Il est le seul compagnon de choix dans cette cité, alors que la terreur prend le pouvoir.
Iriel regardait les deux personnes qui discutaient dans leur coin. Nârwel s'agitait, alors que Gilgamesh parlait d'une voix douce et suave. Que manigançaient-ils? La question que se posait le mercenaire en ce moment. |
| | | Nârwel Rusk-Iâr Agent de l'Arbre Blanc
Nombre de messages : 606 Age : 35
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 57 ans Grisonnant -:
| Jeu 30 Juil 2009 - 18:10 | | Nârwel sentit le regard du jeune mercenaire alors qu'il s'écartait avec Gilgamesh. Mais il se força d'oublier les deux silhouettes de ses compagnons de fortune.
Se tournant vers le vieil homme, qui déjà le fixait, Nârwel se força à parler doucement.
"Euh... Mons... Gilgamesh. Vous trouverez peut être mes questions idiotes, inutlie, ou alors sans fondement. Mais je..."
Nârwel avait croiser le regard clair de Gilgamesh, il ne pu le soutenir longtemps. Il y avait quelque chose de déstabilisant chez cet homme. Pourquoi l'Intendant Radamanthe ne lui avait t-il pas parlé du chef du Service. Pourquoi Nârwel était tenté d'instinct de lui faire confiance? Une magie sombre avait saisi son âme dans les Galgals, et si l'ennemi officiait ici même, sous le Palais des Rois...
D'un froncement de sourcil, Nârwel dissipa ce doute inepte comme l'on chasse un moucheron. Gilgamesh servait sous la même idée que lui, rien ne lui démontrait le contraire. Et son instinct lui murmurait paroles rassurante, il n'eut bientôt plus un seul doute. Et Gilgamesh eut sa confiance total, ainsi que son dévouement.
Alors que le vieil homme semblait sur le point de répondre Nârwel enchaîna. S'il s'en était rendu compte, il en aurait sans doute été terrifié. Mais difficile de sentir les mots venir lorsque l'on fuit le regard de Gilgamesh.
"J'ai besoin de précisions. Vous êtes mon supèrieur, comment dois-je m'adresser à vous? Je... Enfin... Vous l'avez dit vous même, nous ne sommes des personnes publiques, mais avez vous un titre? Un grade? J'ai toujours été dans l'armée... régulière."
Il marqua une pause, pour reprendre son souffle, car bien sur, le rythme c'était endiablé.
"Et puis, vous dites que votre meilleur élément est défaillante. Le Service ne se résume pas à vous, elle et moi? Et quand bien même je prend la place d'un mort, n'y en a t-il pas d'autre?!" |
| | | Radamanthe Emir de Harondor - Prince d'Ithilien
Nombre de messages : 3587 Localisation : Minas Tirith
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 53 ans -:
| Jeu 30 Juil 2009 - 22:58 | | Le vieil excentrique était en train de se demander quoi répondre à l'introduction de son interlocuteur. Non pas qu'il n'ait pas d'idées de réponses. Il en avait des tas, mais ne savait tout simplement pas laquelle des phrases philosophiques tordues qui lui venaient à l'esprit il allait dire. Et en même temps, il ne pouvait s'empêcher d'analyser le comportant de Narwêl pour tenter de comprendre pourquoi il était tellement troublé, ce qui ne l'aidait pas tellement dans son choix de réplique. Devait-il dire que rien n'était inutile et que tout avait un fondement ? Cela paraissait un peu simple pour quelqu'un comme lui. Ou alors dire que lui aussi disait souvent des choses idiotes et ne s'en tenait pas rigueur pour autant ? Oui, c'était déjà un peu mieux. Mais la nouvelle recrue se décida finalement à continuer avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, et il fut comme vexé un instant. Cette question là était beaucoup plus facile que l'affirmation précédente. C'est sans délai que Gilgamesh répliqua : "Et moi je n'ai jamais été dans l'armée régulière. Aussi j'accorde très peu d'importance aux titres et aux grades. Nos missions sont bien trop importantes pour qu'elles soient ralenties par un protocole. Monsieur, messire, maître, ou encore Gilgamesh suffira. A vrai direpeu importe, tant que vous ne m'appellez pas vieux fou ou autre chose de cet acabit, même si je dois reconnaître que je suis vieux et sans doute un peu dérangé, et que d'autres qualificatifs peu honorables puissent s'appliquer à ma personne. Néanmoins, si vous avez quelque chose d'une importance capitale à me transmettre et que je m'obstines à vous dire de m'en parler plus tard, vous avez l'autorisation de m'appeller de quelque façon que vous souhaitiez."Le vieil homme aux habits étranges éclata alors d'un rire sonore. Ce n'était certainement pas le genre de réponse que le nouvel agent attendait, et cela ne devait pas contribuer à le rendre moins tendu. Pourtant, Gilgamesh pensait sérieusement ce qu'il disait. "Non, certainement pas." Continua t-il. "Mais je dois vous avouer que le Service proprement dit n'est pas vieux. Moi, bien sûr, je suis là depuis longtemps et j'ai toujours eu mes propres moyens de collecter des informations. Neige est là depuis quelques années, et avant elle était son maître. Les Rois de Gondor ont toujours eu trop de noblesse pour avoir à leur botte des hordes d'assassins. Un espion et quelques indicateurs ont souvent suffi pour apprendre qu'untel baron préparait d'assassiner le duc dont il était héritier. Mais l'alliance avec ceux qu'on appelle les Griffes d'Ammoth ont permi de montrer combien un réseau plus étendu avait ses avantages, et leur désertion dans ces temps sombres nous a montré combien il serait bon de combler ce vide. Tiens, il y a un accroc à votre botte. Nous avons une autre demi-douzaine d'agents très bien formés et très compétents, mais tous actuellement sont en mission à l'extérieur. Les autres sont des hommes engagés plus récemment. Moins efficaces, recrutés çà et là. Bien que vous n'avez pas l'expérience de l'Ombre, votre profil est plus intéressant que le leur, car vous savez travailler en solitaire, connaissez le danger et avez survécu seul dans le désert de Harad. Votre prédécesseur était doué, à ce qu'ont m'a dit. Je n'ai jamais eu l'occasion de le rencontrer. Recruté récemment et immédiatement envoyé en Arnor. Mort à l'étranger, là-bas. C'est une situation que je veux éviter dee voir se reproduire."Gilgamesh semblait avoir la faculté de parler sans jamais avoir à reprendre son souffle. Il était vrai que quand le vieil homme était lancé sur un sujet, il ne pouvait s'empêcher de dire des choses et des choses à ce propos. Il finit : "Avez-vous d'autres questions, agent Narwêl ? Je n'ai touvé aucune de celles-ci idiote, inutile et sans fondement, et je dois avouer que je serais déçu si vous n'en posiez pas au moins une correspondant à au moins un de ces trois adjectifs..." |
| | | Daix Citoyen
Nombre de messages : 175 Age : 29 Localisation : Vieille-Tombe. Rôle : Assassin
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Ven 31 Juil 2009 - 18:26 | | Lorsque Nârwel et le vieil homme que Daix définissé comme complétement timbré - plus que lui peut être -, l'assassin en profita un peu plus pour l'observer. Oui, c'est vrai, il était intimidant et... bizard. Même si Daix ne s'était pas sentit pas mal a l'aise comme Iriel lorsque leur compagnon les avait laissé seul avec cet... homme, l'assassin ne pouvoir s'empécher que l'étrange observation a laquelle ils avaient eu le droit l'avait laissé perplex. Quant a Nârwel, eh bien, il parraissait bien faible, et surtout très intimidé par l'archiviste.
Daix n'avait aucune chance d'entendre ce que se disait les deux hommes. De tout façon, il n'en avait pas envie : ils devaient parler politique. Et puis l'occasion était trop belle de pouvoir enfin obsservé le vieux discrétement. Après réflexion, l'assassin conclut que l'homme était quelqu'un d'important et de respectable, malgré ses airs un peu fou-fou. Bon biensur, il devait l'être un peu... beacoup, peut être.
Pendant qu'il observait, il se suprit a se demander ce qu'il faisait ici, dans le palais du roi. Il se sentait parfaitement inutil, et pourtant... a cette pensée, il arréta son observation. Mais c'est vrai ça ? que faisait-il, dans les archives du palais avec un homme vieux et fou, un mercenaire et un Nârwel ? Lui, qui était qu'un simple assassin... il avait l'impression que ce n'était pas vraiment lui qui était la, mais un autre Daix. Il avait l'impression qu'il ne devrait pas ici. Mais l'assassin ne croyait pas au harsard : il avait rencontré Nârwel, et il savait que cet homme pourrait changer sa vie. Ce n'était pas un hasard si il était ici, non, il trouverai son utilité, il le savait. Car Nârwel était en train de lui changer sa vie.
Perdu dans ces idées confuses et sans sens pour quiqonque ne vivrait dans le cerveau de Daix, il comprit que trop tard que Iriel lui avait dit quelque chose. Daix s'excusa - une chose qui l'étonna enormément - et lui demanda de répéter sa phrase, ce qu'il fit.
- C'est peut être vrai... en tout cas ce n'est pas ces raisons qui me poussent a suivre Nârwel. C'est plutot... un vent nouveau qui me guide depuis que je l'ai recontré, et que je n'ai pas sentit jusqu'a maintenant... |
| | | Nârwel Rusk-Iâr Agent de l'Arbre Blanc
Nombre de messages : 606 Age : 35
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 57 ans Grisonnant -:
| Mar 4 Aoû 2009 - 13:05 | | Nârwel garda le silence, mais s'il avait été secoué par "l'originalité" des réponses de Gilgamesh, ses doutes avaient disparus et il se sentait désormais bien plus à l'aise qu'il ne le fut en arrivant. A vrai dire il était comme un hobbit dans son trou, bon un trou tout neuf, sombre et inquiétant où le dit hobbit viendrait d'emménager.
"Bien... Il jeta un regard à Daix et Iriel. Il me serviront d'avant garde. Avec votre accord, je pense envoyé Iriel auprès de De Sora afin qu'il n'en découvre un peu plus sur le Comte. Daix partira espionner Warin. Je pense que ce jeune homme dispose de certains talents... Il ne se fera pas prendre."
Il soutint le regard de Gilgamesh.
"Quand à moi, j'aimerai rendre une visite à ma collègue. Neige pourra sans doute m'en dire plus. N'y voyez rien d'insultant. Même si, comme vous le dites, j'ai un passé de solitaire, je fut soldat. Et connaître un frère d'ar... Collègue, agents appelez ça comme vous voulez. C'est important pour moi."
Il ne se passa rien pendant un petit moment, le vieil homme avait le regard figé. Nârwel crut pendant un moment qu'il le fixait, mais Gilgamesh ne réagit seulement lorsque son nouvel agent passa sa main devant ses yeux. C'était un étrange bonhomme, Nârwel n'en démordrait pas!
"Question stupide, quel âge avez vous?" demanda t-il avec ironie.
Nârwel tourna les talons vers Iriel et Daix sans attendre de réponse de Gilgamesh.
"Par Eru, vous communiquez! C'est un jour historique." plaisanta t-il en s'approchant.
Nârwel s'arrêta devant eux. Il posa les mains sur ses hanches, Gilmilroth tinta contre son flanc.
"Daix, infiltrez vous dans la milice de Warin. Vos talents seront utiles. Ne tuez que si c'est absolument nécessaire. Ce n'est qu'une collecte d'informations. Vous n'existez pas, personne ne doit vous voir, ni vous reconnaître. Car nombre d'entre eux étaient présent lors de notre sympathique réunion de famille."
Il se tourna vers Iriel.
"Iriel, vous retournez dans les rangs du Comte. Je vous accompagne afin de vous recommandez pour une place plus avantageuse dans son entourage. A la différence de Daix, l'on vous connaît. Vous êtes quelqu'un pour De Sora et ses hommes. Soyez prudents, et allez le plus possible dans le sens du Comte. Ne parlez de moi que si le Comte le demande. Ne parlez pas de Gilgamesh, ni du service. Je ne suis qu'un envoyé de l'Intendant."
Il se passa la main dans les cheveux, et ressera d'un geste rapide et fort son veston de cuir sous son plastron.
"Retrouvez moi demain, au coucher du soleil dans la Taverne de Mazarbul. Je serais à la table du fond. Faites attention à ne pas être suivis."
D'un signe de la main, il invita les deux hommes à sortir de la salle des archives. Il les suivit. Avant de sortir, Nârwel jeta un regard à Gilgamesh, silencieux, fichu de son sourire en coin si caractéristique. Son regard azur perçait la lueur des lampes à huiles. Nârwel sourit doucement, hocha la tête et disparut à la suite des deux autres. |
| | | Daix Citoyen
Nombre de messages : 175 Age : 29 Localisation : Vieille-Tombe. Rôle : Assassin
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Dim 9 Aoû 2009 - 17:02 | | Un espion ? Interressant. Daix avait toutes, ou presque, les aptitudes pour faire ce genre de travail en ses qualités d'assassin. Seul : ne pas pouvoir tuer. Bon, il pourrait toujours se débrouiller pour se defouler discrétement... la discretion etait surement sa meilleure qualitée, et celle qu'il aimait le plus utilisé. Et c'était surement grâce a elle que Daix ne s'était jamais fait avoir. S'infiltrer dans un endroit infesté de garde avait quelque chose... d'exitant.
- D'accord, je vous aiderez, je ne sais absolument pas pourquoi, mais je vous aiderez, et j'espionnerez. Dites moi juste ou est-ce que je dois aller, et ce que je dois faire exactement.
Daix avait dit cela d'un ton moins froid que d'habitude, bizarement, peut être même qu'il était chaleureux. Il n'en savait rien. Il esperait que Nârwel pourrait aussi le reseigner sur le nombre de garde qu'il y aurait dans la caserne et où, toujours dans cette caserne, il pourrait trouver Warin.
L'assassin se demandait aussi si Nârwel avait pensé a un moyen de s'infiltrer dans le "repére" de Warin. Si non, il aurait tout le loisir de penser a un plan sur place...
HRP : Désoler pour le temps que j'ai mis a répondre et pour la la taille petite du post, mais j'ai pas vraiment de temp. |
| | | Radamanthe Emir de Harondor - Prince d'Ithilien
Nombre de messages : 3587 Localisation : Minas Tirith
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 53 ans -:
| Lun 10 Aoû 2009 - 1:03 | | Gilgamesh sourit. Sa nouvelle recrue, bien que qu'il faille avouer que c'est en fait l'Intendant qui l'avait recruté, eh bien ce Narwêl prenait des initiatives intéressantes. "Je l'espère. Je vais quant à moi charger quelques-un de mes informateurs d'opérer une surveillance plus lointaine. Ainsi, si l'un s'avisait de nous trahir, nous serions au moins informé des mouvemnts de nos cibles. Mais je pense que nous pouvons avoir confiance en vos compagnons et oublier cette éventualité."Le vieil homme tourna alors son regard vers les deux mercenaires, et les fixa avec un regard si pénétrant qu'on eu cru qu'il voulait lire dans leurs pensées comme dans un livre ouvert, ou encore retenir chaque minuscule détail de leur apparence dans l'optique où il aurait à les retrouver pour leur faie payer le prx d'une quelqueconque trahison. Il donnait l'impression de n'avoir absolument rien écouté à la question de son interlocuteur, mais quand celui-ci s'assura qu'il n'était pas en train de dormir debout, il répondit : "C'est compréhensible. C'est une jolie fille, dans son genre. Elle n'a malheureusement pas vu grand chose, mais dans ses descriptions vous pourriez reconnaître la manière d'agir d'un sbire de Warin ou du comte. Quant à mon âge, il est certainement plus grand que le sien, le vôtre et celui de vos deux compagnons réunis, mais malheureusement, je n'arrive jamais à m'en rappeller exactement. Enfin, peu d'importance. Bon, on sortant, prenez la deuxième à gauche puis la première à droite, montez les escaliers, puis troisème à gauche, la porte au bout du couloir. Je vous laisse aller la voir seul pendant que je donne quelques idées pratiques à ces gens."Le vieil excentrique le pressa gentiment dans le dos pour l'inviter à avancer. Du regard, il retint Daix et s'avança vers lui. "Bien, parlons. Warin ne cache plus son quartier général à présent. Il s'agit d'une maison bourgeoise du centre de la ville. L'Hôtel de Grey, ce doit-être une maison de sa famille. Ce que doit faire Warin, à présent, maintenant qu'il a trouvé quels étaient ses sympatisans qui restaient fidèles lors des coups durs, c'est de recruter les plus exaltés de ceux-ci pour les manipuler. Il suffirait alors de se faire passer pour un de ses fidèles radicales pour avoir accès à sa demeure. Pas à tout, mais cela permetrait d'y entrer facilement. Ou bien se faire passer pour un doemstique. Il ne smeble pas manquer de moyens, il doit en avoir. Ou toute autre opportunité. Votre mission est de découvrir quelles sont les inentions de Warin si le Roi revient, et si le Roi ne revient pas. S'il n'y a pas complot derrière ses actions héroïques. S'il veut saper totalement l'autorité du cpaitaine Nogard. Et pourquoi pas s'il est derrière le fait que mon espionne vedette a failli mourir il y a d'ici quelques mois. Bonne chance..."*** "Entrez" fait une voix féminine quelque peu endormie après que Narwêl ait frappé à la porte. La chambre n'est pas grande. Les murs percés d'une unique fenêtre. Les carreaux, luxe rare, sont ouverts pour apporter de l'air, mais il y a là des barreaux, question de sécurité. Dans un lit, enveloppée de couverture, est une jeune femme aux cheveux pâles comme la neige. |
| | | Nârwel Rusk-Iâr Agent de l'Arbre Blanc
Nombre de messages : 606 Age : 35
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 57 ans Grisonnant -:
| Jeu 13 Aoû 2009 - 14:35 | | D'un simple regard il se sépara des deux hommes, les laissant avec Gilgamesh. Puis, suivant l'itinéraire indiquer par le vieil homme il arriva dans un long couloir, aussi lumineux que les blanches pierres des murs. Percé par de nombreuses arcades, le mur gauche était ouvert sur l'extérieur. La vue était imprenable, orienté plein sud, la coursive offrait une agréable fraîcheur en cette fin d'après midi. Au loin la Baie de Belfalas miroitait après les eaux rapide du delta de l'Anduin. Deux Gardes de la Citadelle surveillaient le couloir, chacun à chaque bout du couloir, gardant les deux seules portes de l'étroite coursive.
Il traversa d'un pas vif le couloir, et alors que son regard s'attardait sur le paysage, un détail le stoppa. Il parcourut le rayon miroitant de la Grande Mer, et il ne mit pas longtemps à la trouver. Une dune de sable, un sable gris et blanc, celui qui donnait cette couleur poivre aux plages de Belfalas. C'était sur cette dune qu'Ulmo l'avait rendu aux terres du milieu. C'était là, qu'il avait revu pour la première fois depuis son funeste départ la Cité des Rois, Minas Tirith.
Ému par ce souvenir, il contempla un court instant la plaine, sillonnant les pâturages, les routes, les villages de pêcheurs, de paysans et d'éleveur. Il aperçu même la grande route qui sur sa gauche, fendait les champs de Pellenor pour finir dans la cité de Dol-Amroth.
Quand il arriva devant le garde, celui ci le dévisagea un court instant. Et sans que Nârwel n'eut rien demander, le garde toqua de sa main gantée sur la porte en bois de chêne.
"Entrez" fit une femme derrière la porte.
Nârwel poussa doucement la porte, qui grinça discrètement. Effectivement, la chambre n'était pas grande. Et l'unique fenêtre agrémentait la pièce du magnifique paysage que le Sud offrait. Et pourtant, un coin de la fenêtre était obstrué par la paroi de la montagne. En effet, toute une partie de la chambre était creusée dans le roc. Et si Nârwel avait entendu dire que de tel endroits existaient, il n'en avait jamais vu de ses propres yeux. Il devait existé bien d'autres endroit comme celui-ci, à l'abri de l'ennemi au sein même des montagnes blanches.
Nârwel amena un tabouret au chevet de la jeune femme. Il s'assit en ôtant sa cape, qu'il plia brièvement et posa sur une simple table, derrière lui. Gilmilroth, sa longue épée vint rejoindre le sombre velours.
"Je vous souhaites le bonsoir Neige. Gilgamesh m'a parlé de vous. Je me nomme Nârwel Rusk-Iâr. Nous travaillons pour les même personnes, et je l'espère pour les même idées. Neige est votre nom?"
Enveloppée par la draperie, elle le regarda un instant. Il était plus vieux qu'elle d'un dizaine d'année, si ce n'est plus. S'il faisait partit du service, pourquoi ne le connaissait t-elle pas? |
| | | Daix Citoyen
Nombre de messages : 175 Age : 29 Localisation : Vieille-Tombe. Rôle : Assassin
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Ven 14 Aoû 2009 - 12:36 | | Daix et Iriel furent retennus par le vieux fou tandis que Nârwel s'efonçait dans le couloir. L'assassin pensait que l'endroit où allait ce dernier devait être confidentiel, ou que, tout simplement, il devait y aller seul. L'idée d'être abandonné dans une piéce avec un vieillard complétement timbré tira un frisson a Daix. Il s'attendait a quelque minute de silence lourd qui génait tellement. Il fut donc supris lorsque Gilgamesh parla.
Un rapport complet, des renseignements utiles, des techniques de couvertures... Inattendu, certes, mais parfait. Donc comme ça Warin ne se cachait pas... sa allait largement faciliter la tache. L'idée de se faire passer pour un domestique avait la préférence de Daix : Plus discret, plus accesible - l'assassin n'était pas du genre a se faire passé pour un noble...- et puis, qui se soucis d'un domestique ? Personne biensur ! Daix était casiment certain que Warin ne s'apercevrait pas qu'il y avait quelque de trop dans son "antre".
- Merci pour tout ces renseignements... ils me seront bien utiles. Si vous n'y voyait pas d'inconvénient, je préférerais jouer un domestique... si vous voyez ce que je veux dire. Et j'espére également que cela ne vous géne pas si... j'improvise. J'ai toujours aimé l'improvisation dans mon mé... enfin bref, j'espére que vous comprenez.
Sa voix avait toujours ce ton froid, mais cette fois, au moin, elle était dénudé d'ironie. Un bonne chose : il valait mieux faire en sorte que le vieux ne pense pas qu'on se fout de lui... |
| | | Radamanthe Emir de Harondor - Prince d'Ithilien
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| Ven 14 Aoû 2009 - 23:06 | | La jeune femme regarda calmement le nouveau venu entrer dans la pièce. Dans qu'elle fut clouée dans un lit et qu'elle ne connaissait pas ce visage, elle n'était pas inquiète. Si le couloir qu'avait désigné Gilgamesh ne semblait pas dur à trouver et bien peu gardé, il faudrait néanmoins à un ennemi déjouer de nombreuses alarmes afin d'arriver jusqu'à elle. Neige leva les yeux vers l'étranger lorsqu'il s'assit non loin d'elle et l'examina attentivement, déjà elle se souvenait des moindres détails de sa physionomie et saurait le reconnaître en milles, même affublé d'une fausse barbe ou de tout autre pastiche. C'était le cas également pour nombre d'autres visages, car c'était là une qualité particulière qu'elle avait. "Neige, c'est ainsi qu'on m'appelle, en effet. Un pseudonyme en fait, mais qui ne va bien, et les rares personnes qui connaissent mon nom de baptême ne l'utilisent plus et je n'y suis moi même plus habituée."Elle disait cela sans crainte, car naturellement, s'il était ici, il avait à voir avec le service et elle pouvait lui faire confiance, ou bien c'était un assassin en puissance, capable de s'introduire dans le Palais et de torturer le vieux fou pour l'obliger à révéler l'identité de ses agents et dans ce cas elle allait mourrir et cela n'aurait pas d'importance. Mais elle ne croyait guère à cette deuxième solution. "Mais vous dites travailler pour le Service ? Je ne vous ai jamais vu, pourtant, et votre nom m'est inconnu, Narwêl Rusk-Iâr. J'espère que ma mémoire n'a pas été affectée en plus des blessures physiques, mais je ne le crois pas. Récemment engagé alors, je présume ?" |
| | | Nârwel Rusk-Iâr Agent de l'Arbre Blanc
Nombre de messages : 606 Age : 35
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 57 ans Grisonnant -:
| Sam 29 Aoû 2009 - 23:42 | | Elle se dressa un peu plus contre son oreiller, sans doute pour mieux le voir. Nârwel sourit timidement.
"Nârwel est mon vrai prénom... J'ai été recruté il y a à peine un mois. L'Intendant me fit entrer dans le Service sans que je sache quoi trouver. C'était juste après que nos armées eurent défaits l'ennemi. Le Roi reviens vers sa cité."
Parler de la victoire, de l'armée, du Roi, ne fit pas réagir Neige. Sans doute savait elle déjà tout ça. Sans doute pas. Peut être avait elle un proche dans les rangs. Sans doute pas.
Nârwel sentait comme un étrange conflit entre eux. Non pas qu'ils ne se fassent pas confiance, la recommandation de Gilgamesh suffisait, mais les deux agents se jaugeait perçant silencieusement le regard de l'autre. Il voulait savoir de quel bois était fait les membre du Service. De quel bois il devrait être. Et elle, que voulait elle savoir?
Leur petit jeu dura un petit instant. Mais Nârwel finit par se lever et alla au rebord de la fenêtre, jetant un coup d'oeil sur l'horizon et les maisons, orgueil de la cité.
"Neige, deux Hommes travaillant pour nous infiltrent en ce moment même les entourages respectifs de Warin et du Comte De Sora. Gilgamesh veut connaître leurs objectifs. Nogard se réfugie t-il toujours dans son mutisme? Il ne m'a pas semblé vraiment fidèle à la légende qu'on lui porte."
Il revint vers elle, et continua sans s'asseoir.
"Comment vous vous êtes vous retrouvé dans ce lit?" |
| | | Radamanthe Emir de Harondor - Prince d'Ithilien
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~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 53 ans -:
| Mar 1 Sep 2009 - 17:23 | | Neige se contenta de sourire timidement, sans rien dire, lorsque Nârwel annonça la victoire de l'Armée Unifiée et son retour très prochain avec le Roi Méphisto à sa tête. Finalement, elle déclara. "Il est bon que vous soyiez arrivé pour confirmer la nouvelle. Ici, même les agents commençaient à douter. On ne sait pas quoi penser avec si peu d'oiseaux messagers qui arrivent. Gilgamesh pense qu'on leur donne la chasse. Je pense qu'il a raison. Ils sont très bien organisés..."On sentait quelque chose qui tenait du regret dans sa voix lorsqu'elle prononça ces derniers mots. Evidement. C'était le signe de sa propre faiblesse. S'ils n'étaient pas aussi bien organisés elle ne serait pas ainsi en convalescence depuis si longtemps. Elle ne répondit pas immédiatement à la deuxième question mais se contenta de le fixer un instant. Il avait été recruté dans le Nord par l'Intendant, il était issu de l'armée régulière, n'avait jamais espionné. Serait-il à la hauteur... " Ces hommes devront être prudents. Tous deux sont des hommes dangereux. Je ne sais malheureusement pas encore celui qui est le plus dangereux des deux. Quant à Nogard, il est dépassé. C'est un bon capitaine. Il sait se faire obéir par ses hommes, mais il ne connaît pas la foule. Ce n'est pas un bon dirigeant. Il sera heureux quand le Roi sera rentré..."La dernière question la troubla plus. Elle se redressa quelque peu et eut un petit rire cristallin avant de fiare mine de réfélchir. Finalement, elle répondit. "Vous voulez que je vous raconte la plus grande erreur de ma carrière ? Ma foi, pourquoi pas. Il ne faut pas les sous-estimer. C'était un piège redoutable. Je filais ce que je croyais être un petit contrebandier. Il avait été indiscret juste ce qu'il faut pour que je ne me méfie pas. Assez pour le faire passer pour un amateur qui commençait dans le métier, mais sans que ça ne devienne étrange... Je le suivais dans la nuit et alors surgirent une demi-douzaine d'hommes armés d'arabalètes. Et moi qui n'avait qu'un poignard, je n'avais aucun chance. J'ai du fuir."Elle s'arrêta pour reprendre son souffle. Elle semblait avoir du mal à respirer. Il y avait là des blessures qui mettaient du temps à guérir. "Il faut savoir qu'il y a disséminées dans la ville des cachettes, avec des armes redoutables de l'invention du vieux fou. C'était ma seule chance. Ceux qui me poursuivaient n'ont jamais lâché prise, et je n'ai jamais connu des chasseurs plus redoutables. Même les hommes que le fléau de la cité, Balthazar avait lâché sur moi n'ont posé de problème par rapport à eux. J'aurais été incapble de compter les blessures qu'ils m'ont infligées. Quand ils sont morts, je ne vallais guère mieux. Si je n'avais pas été découverte quelques instants après, je n'aurais pas survécu. Prenez garde, Nârwel. J'ai eu de la chance, beaucoup de chance." |
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