L'Assassin et la Catin

Il marchait dans les ruelles d’un pas vif. Ses yeux rivés sur une femme de joie. Il l’a suivait depuis plusieurs minutes d’une manière toutes sauf discret et pourtant elle n’avait encore rien remarquée. Il voulait qu’elle s’engouffre dans une rue plus petite et plus sombre, pour commettre un nouveau crime pour la plus haute cause qu’il soit !
Il porta sans y réfléchir sa main à son poignard pour vérifier qu’il y était bien, et ne fut pas surpris en sentant la froideur du métal remonté dans son bras. Il accéléra le pas dés qu’elle tourna…Il fut en quelques instants juste derrière elle et il murmura juste assez fort pour qu’elle arrive à saisir ses propos :

-Allons plus loin…On a plein de chose à se dire…

Il ouvrit en même temps un pan de sa cape, montrant une grosse bourse, accrochée à sa ceinture. La jeune femme sourit en répondant :

-Mais avec plaisir !

L’assassin et la catin continuèrent donc main dessus mains dessous. Dalamyr trouva que cette femme devait vraiment être stupide pour suivre un inconnu dans une ruelle sombre,. D’un autre côté, cela faisait partie de son métier…Plus pour longtemps.
Soudain, la prostituée se retourna et embrassa son client, en baladant ses mains contre la poitrine musclée de l’Ombre. Elle s’exclama :

-T’est musclé…Si tu…

Elle ne finit jamais sa phrase. Sans éprouver le moindre report, il avait enfoncé sa dague dans la poitrine de la jeune femme. Elle baissa les yeux effarés avant d’articuler avec peine :

-Po…u…rqu….oi ?

Dalamyr la poussa un arrière avec dédain, en entreprit d’essuyer sa dague sur un bout de tissu qu’il jeta par terre à côté de la mourante. Il resta inerte durant quelques instants, avant de dégainer son poignard et il commença, cette fois avec un certain dégoût, à mutiler la catin. Au visage, puis sur le torse, sur les jambes. Il finit par lui trancher chaque doigt qu’il éparpilla autour. Il fit quelques pas de recule, et acquiesça comme s’il était content de son travaille.
Il entendit un bruit et partit en courant, en rabattant son capuchon sur le visage, pour éviter d’être reconnu et même si c’était le cas, il lui suffirait de changer de vêtement, ce qu’il fera une fois ses œuvres accomplies de toute manière. Il contait aussi se couper les cheveux…
Bientôt un cri strident retentit, une voix d’homme…