Balak Seigneur de Guerre
Nombre de messages : 368 Age : 34 Localisation : là où le destin me mène.
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 37 -:
| Mer 21 Oct 2009 - 19:29 | | Voila plus d'une journée que nous avions quittés Edoras. J'avais imposé à ma petite troupe une marche forcée, pas véritablement nécessaire, mais pour juger un peuleur état. Ils avaient des tripes pour la plupart, et ils étaient disciplinés. Riggs marchait à mes côtés, tandis que Théo distribuait des bourrades aux lambins. On allait peut-être faire quelque chose de ces gars. Racine nous guidait, l'oeil vif, balayant fréquemment les prairie d'un regad soupçonneux. Puis il ralentit sa progression et vint se mettre à mes côtés.
"C'est par là chef, derrière le rocher en forme de croix, dans le creux des deux collines. On avait fait un bivouac, les corps doivent encore y être."
Il se fit soudain hésitant.
"Dites chef... Vous craignez pas une embusquade ?"
Je réfléchis quelques instants avant de regarder Riggs.
Pars devant avec les plus lourdauds, qu'ils tiennent bien leurs bouclier. Si c'est un piège, il ya fort à parier qu'ils attaqueront d'abord par l'archerie, puis ils chargeront. Je vais prendre un groupe qui contournera le lieux, prenant le flanc droit. Racine, tu as été un bon voleur il me semble ? tu en choisis quelques uns, et vous prenez sur la gauche, discrètement. Allez!
Ainsi fut fait. Le groupe de Riggs s'avança prudemment, à pas lents, tandis qu'avec moins de quatre gaillards, je me faufilais entre les rochers. C'est là que je les aperçus. Six tireurs embusqués, bien planqués sur une hauteur. Dans quelques instants, leurs traits allaient semer la mort sur mes hommes, aussi, ordonnant par geste à mes hommes de se déployer, je fondis dans une course silencieuse vers l'ennemi. Pas un son, froid comme la mort, le Pouvoir m'enveloppa. Je n'entendis même pas le cri de surprise du premier qui m'aperçu. Sans même stopper ma course, je fondit sur lui, lui plantant ma lame dans les profondeurs de ses entrailles. Prenant rapidement conscience de ma présence, ils lachèrent leurs arc et prirent leurs lames, sauf un colosse qui se saisit d'une lourde hache. La bataille avait commencé. Mes hommes se battaient bien, disposant de l'effet de surprise, ils avaient abattu trois des guerriers adverses, mais le titan faucha deux d'entre eux. Alors, malgré ce pouvoir qui me privait quasiment de toute émotion, un sourire carnassier se dessina sur mon visage. Celui-là ne mourrirait pas immédiatement. Au bout d'une poignée de secondes, le géant gisait à terre, ainsi que ses comparses; et deux de mes acolytes ne les avaient pas accompagnés dans l'au-delà. La situation était moins favorable de l'autre côté apparemment, car Riggs et ses hommes tentaient de trouver des couverts contre les archers. On en devinait moins d'une dizaine.
Riggs ! La tortue ! Ecartèle-moi ces chacals ! |
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