Ennui sur le bateau...

Tarkandil avait été en train d'attendre que le temps passe lorsqu'il vit Hirzigan sortir en toute hâte des cales où il avait séjourné. Il avait l'air animé d'une nouvelle force et un projet lui tenait à cœur. Il vint vers l'Elfe et Aziel Darkspire et leur expliqua assez brièvement qu'il avait affaire en dehors du navire. Il les invitait d'ailleurs à l'accompagner.

Un peu d'action ne pouvait pas faire de mal, songea Tarkandil alors que le jeune Haradrim sortait du bateau. L'Elfe jeta un regard au rôdeur et se dirigea vers le bastingage d'un pas vif. Arrivé au bord, il sauta par dessus et atterrit avec légèreté sur le quai. Là, il se hâta pour rattraper Hirzigan tout en se murmurant à lui même :

"Puissent les Valar être avec nous !!"

Lorsqu'il fut arrivé au niveau d'Hirzigan, Tarkandil lui posa une question :

"Que devez-vous faire ici, jeune Hirzigan ?"

Tarkandil avait regardé le papier d'un air grave mais sans faire de commentaire. Il espérait qu'on ne leur chercherait pas trop d'ennuis si Hirzigan était reconnu. Le jeune Haradrim leur expliqua qu'il était à la recherche de son amie, une certaine Shera. L'Elfe était prêt à aider Hirzigan, et il lui en fit part :

"Eh bien, je pense ne pas exprimer que ma pensée mais également celle d'Aziel Darkspire, en disant que nous sommes prêts à vous accompagner et à vous aider dans cette tâche, jeune Hirzigan !!" affirma Tarkandil.

En disant ceci, il avait regardé Aziel comme pour avoir la confirmation de ce qu'il avait dit, avant de reporter son attention sur Hirzigan.

La chaleur était bien plus importante qu'elle ne l'était en Gondor, mais Tarkandil s'y était attendu et il n'avait d'autre choix que de supporter.

Marade n'avait pas été loquace durant le voyage. ces derniers temps il parlait peu, préférant se taire plutôt que de se faire remarquer. Il s'était à peine battu durant l'affrontement entre eux et les pirates. Il semblait se ressourcer en silence. Il se préparait aux prochains événements. Le projet d'Al-Tyr était le plus grand que la guilde avait jamais entreprit. Il était nerveux depuis le début. De plus l'attitude de son Maître l'inquiétait quelque peu. Dalamyr était bizarre ces derniers temps. Mais l'Ombre savait qu'il ne découvrirait rien. Il avait été formé par un maître assassin qui savait bien faire son métier. de part ce faite s'il voulait cacher une chose, il la cachait bien de façon à ce que personne ne la découvre.
Mais lorsqu'il vit les mercenaires se lever pour aller enquêter sur une tâche qui ne concernait pas leur job. Il se leva presque d'un bon, le regard froid. Il avança vers Hirzigan et lâcha légèrement énervé par le comportement très peu professionnelle de l'homme d'arme:

-Je ne sais qui est Shera, mais il me semble que vous êtes ici pour nous, et non pour elle. On vous paie nous aider, et non aider une amie à vous....Suis-je clair, je n'ai pas l'autorité nécessaire pour vous interdire de débarquer, mais faites attention, Hasharin et Dalamyr sont excellents dans leur métier....Il n'y a pas besoin d'évoqué ce qui se passera si vous ruinez notre entreprise....

Il fit une pause, puis il ajouta le regard vague:

-Du reste je descendrais avec vous et vous suivrais....J'ai besoin de me dégourdir les jambes et je garderais un oeil sur vous....

Il commença à descendre la passerelle, attendant ses compagnons.

Tarkandil fit un regard assuré au jeune Haradrim et répondit à son conseil :

"Oh, ne vous inquiétez pas, je pourrai supporter cette chaleur et économiser l'eau de ma gourde. Ce n'est pas le premier voyage que j'entreprends, loin de là, mais aucun de ceux que j'ai pu faire ne m'a fait affronter de telles chaleurs. Aussi j'espère que tout se passera pour le mieux."

Il lui restait encore suffisamment d'eau pour tenir jusqu'à leur prochain réapprovisionnement et il allait devoir la gérer du mieux qu'il pouvait. Il se réjouissait de ne pas avoir de cheval auquel il faudrait donner à boire. Tout en y réfléchissant, l'Elfe écouta la question qu'Hirzigan posait à l'homme qui les avait rejoints et allait probablement en apprendre davantage sur la région.

Ils entèrent dans la taverne tous en groupe, Marade était passé devant, ouvrant la porte. La salle commune était à moitié remplie, pour la plupart des marins désœuvré ou des mercenaires sans travaille parlant par groupe de trois quatre. L'assassin mena ses compagnons, s'improvisant le chef de la bande, jusqu'à une table libre pas trop loin de la porte, mais assez proche du comptoir, lieu de discutions incessante entre le tavernier et ses clients. Il s'assit en premier et héla une serveuse armée d'un sévère décolleté à faire sauter les plus aguerri, mais l'Ombre lança un simple sourire et demanda:

-Une bière pour moi et ms compagnons.

Tout en commandant, il remarqua les cuisses découverte, par une robe trop courte pour une serveuse, dévoilant une puissante musculature. Il ne fit aucune remarque et attendit qu'elle soit parti leur chercher les bières. Il lâcha tout bas:

-Faite attention à ce que vous dites, cette serveuse et tout sauf inoffensive, avec ses cuisses elle vous briserait le cou comme j'égorge un mendiant...Cette ville est une foutoirs d'agent, le problème c'est pas de les remarques, mais bien de savoir pour qui ils travaillent....Le tyran ou ses ennemis ou même à aucun des deux....Des sortes d'informateur privé à qui on mande les services quand on a rien....Voilà notre belle créature

la serveuse vint poser les bières, chaque chope qui furent posée provoquèrent un bruit matte. Marade, jouant son rôle de mercenaire fit semblant de s'intéresser à la jeune fille. lorsqu'elle fut partie, en ayant ignorer ses pseudo avance. Il continua:

-Al-Tyr a bien changé, quand je suis venu ici pour la dernière fois, c'était une ville de mercenaire et de commerce....Il y avait certes un Emir, mais il ne régnait pas vraiment, enfin si mais ses taxes étaient assez basse. On vivait essentiellement de des mercenaires et du port....mais depuis beaucoup a changé....Je ne sais pas quoi, mais on le saura bien assez tôt...En tout cas cette ville est remplie d'espion et d'homme de mains....ne leur donner en aucun cas un prétexte pour vous arrêtez, la justice est entre les mains d'un tyran, et donc elle est fictive....

Il but une grosse gorgé de sa bière et lança à l'assemblée:

-Quelles sont les nouvelles d'Al-Tyr voilà plus de deux mois que j'ai quitté ce port?

Tarkandil suivit les autres dans l'auberge avec une certaine méfiance. Il n'aimait pas du tout cette façon qu'avait Marade de s'introduire dans leur groupe et d'en prendre le commandement. Ces humains avaient vraiment de drôles de coutumes. Toutefois, l'Elfe ne dit rien et n'afficha aucun air particulier sur son visage. il s'installa à la table et attendit, ne jetant qu'un bref regard à la serveuse qui faisait tant parler ce cher Marade. Si elle était venue leur chercher des ennuis, elle aurait reçu une flèche dans la tête et n'aurait plus jamais causé des ennuis à qui que ce soit. Pas de quoi en faire toute une histoire comme le faisait Marade. Tarkandil avait compris le jeu de ce jeune humain : étaler son savoir pour se rendre intéressant et, donc, ne pas être chassé par Hirzigan. L'Elfe continua à écouter tandis que son esprit divaguait vers les vastes forêts verdoyantes qui s'étendaient à des milliers de kilomètres plus au nord de cet endroit étrange. Perdu dans ses pensées, Tarkandil avala une gorgée de bière, qui était loin d'être la meilleure qu'il eut goûtée.

Durant tout ce temps, du bateau à l'auberge, Aziel n'avait pas émis le moindre son et se moquait d'ailleurs éperdument de ce que Marade avait à leur dire. Il but une gorgée de bière et faillit la recracher aussi sec.

Diantre! C'est comme ça qu'on sert les clients ici? Ce truc est infect! J'aurais pu boire de la pisse que aurait eu meilleur gout que ça! murmura-t-il.


Marade, redis-moi ce qu'on fout ici je te prie. Je commence à me lasser de devoir faire ce qu'on me dit de faire sans en connaitre les conséquences. Depuis le début, on ignore absolument tout de notre mission ici et de sa porteur. reprit-il dans un murmure.

Il regarda Tarkandil et Hirzigan d'un air éloquent. Il commençait à s'ennuyer et en avait assez d'être tenu dans l'ignorance. Il se demanda ce qu'il se passerait s'il décidait de déclencher une bagarre. Surement quelque chose de pas cool...

L'heure tourna aux grès des allées et venues des serveuses amenant des chopes pleines à raz-bord de bières et des plats douteux. De temps en temps une bourse était posée en plus, on pouvait deviner qu'il y avait dedans une chose illicite, drogue ou autre...Il suffisait de réfléchir un peu pour savoir que tout le monde savait ce qui se passait, mais ne disait rien...Un tyran a toujours besoin d'argent...
Le regard vague Marade écouta une dizaine de conversation. Ses compagnons firent de même et lorsqu'ils mirent en commun. Quelques noms furent énoncés comme un certain Hely, un mendiant du côté des docks. L'on raconte de lui qu'il sait pas mal de chose. Une augmentation du prix du blé en raison de la sécheresse revint fréquemment dans les discutions. L'Ombre nota cela dans une partie de son cerveau, cela pouvait s'avérer utile. En plus de cela une dizaine de nom de marchand ressortit, tous mouillé dans un complot quelconque contre le tyran ou contre une pseudo opposition. Marade ne put s'empêcher de remarquer:

-L'un des seuls complots valable est celui de ce Barlou Hark Mavi....

Un des mercenaires parla d'une attaque de garde s'étant fait tuer durant une nuit. La nouvelle fit sourire les mercenaires des Assassins, mais pas Marade. Il savait que si les citoyens commençaient à tuer tout pouvait basculer en une guerre civil, il fallait éviter que ça tourne ainsi. En même temps de petite attaque contre des gardes mettaient la pression sur les épaules du Tyran.
La dernière information était sur des pillards ou des voleurs qui pillaient et volaient d'honnête gens dans les ruelles devenues moins sûr. La peur risquait de prendre la population et c'était dangereux...Arrêter ces criminels pouvaient être judicieux donnant un rôle de héros à ces homme du "bien".

Alors qu'ils se levaient pour partir, Marade entrevu la serveuse s'éclipser un bref instant derrière pour réapparaître le visage un peu tendu. D'instinct il porta sa main à son sabre et poussa la porte. Il n'eut à faire que quelques pas pour voir sortir des ombres dix assaillants tous armés de sabres ou d'épée de bonne facture, laissant présagé une force financée par le Tyran lui-même. L'Ombre se maudit de leur incompétence, ils avaient tropa ttendu pour sortir et posé trop de questions.
Sans plus attendre, il dégaina et s'élança vers l'adversaire le plus proche, le combat commença férocement.

Tarkandil avait déjà eu l'occasion de s'ennuyer quelques fois dans sa vie, mais jamais à ce point. Marade les avait entraînés dans cette auberge et récoltait des informations sans grand intérêt pour l'Elfe. Il n'avait plus touché à sa bière depuis sa première gorgée et son esprit était occupé à songer à Valinor, très loin au nord ouest. Le temps passa lentement, puis quelque chose se passa.

Des hommes armés venaient de surgir dans l'auberge, avec la ferme intention d'arrêter Marade et ceux qui l'accompagnaient, ou pire. Furieux, Tarkandil se leva peu après Marade et Aziel et attrapa son arc et une flèche. Autant régler cette affaire rapidement et demander des explications à Marade ensuite.

La flèche partit en sifflant et vint se planter dans la gorge de l'un des hommes qui s'effondra. Tarkandil encocha rapidement une seconde flèche et visa un autre mercenaire qui fonçait vers lui. Sa flèche blessa l'homme au bras droit mais il continua sa course vers l'Elfe. Celui-ci dégaina alors sa dague de Numenor et esquiva un violent coup de sabre. Il sentit qu'il perdit quelques cheveux alors que la lame sifflait au dessus de lui. Le coup de dague partit instinctivement et vint frapper l'homme sous le bras. Tarkandil retira ensuite la lame et laissa l'homme tomber sur le sol dur, avant d'essuyer sa dague sur les vêtements du garde.

La dague dans une main, l'arc dans l'autre, Tarkandil analysa rapidement la situation et grimpa sur la table, renversant au passage sa chope de bière.

"Oups, comme c'est dommage !!" ironisa-t'il

Il rangea alors sa dague et attrapa une flèche dans son carquois. Il lança un regard peu amical au mercenaire qui courait vers lui et resta en place. Il attendit que le brigand bondisse sur lui avec son sabre pour sauter de la table. Dans un fracas, l'homme tomba en avant et passa par dessus la table avant de finir sa course, tête la première, par terre.

"Drôle de coutume qu'ont les gens du sud de s'auto-assommer ..." commenta Tarkandil.

Le combat était violant. les coups fusaient de toute part, pourtant les mercenaires et l'Ombre menaient le combat avec l'aisance du félin. Marade rompu aux combats urbains depuis ses premiers pas était dans son élément. Il utilisait avec plaisir les "décors", se rattrapant à un mur, prenant appuis sur une caisse pour se propulser au-dessus de son ennemi. Bref c'était une jolie danse.

Les hommes de main réussirent à pousser deux des mercenaires dans la taverne, provocant alors une bagarre général. L'assassin maudit et remercia le ciel en même temps. Les combats étaient à présent bien plus importante, donc les forces armées n'allaient plus tardé pour remettre l'ordre, mais au moins ils pourront fuir sans trop de problème se fondant dans la masse de fuyard lors de l'arrivée de la milice.
Il frappa un coup avec vivacité et enchaina d'une frappa de haut et bas, fendant le crâne de son adversaire. Il répliqua à Hirzigan:

-Vous pensez vraiment qu'on va s'encombrer d'une de ces racailles???....S'ils savent leur propre nom, on peut se croire chanceux. Fait passer le mot, on dégage le plus vite...la milice ne devrait plus tarder...

Il eut à peine le temps de finir sa phrase que les cris et des lumières apparurent à une centaine de mètres de là. Ils arrivaient toute arme dehors....

Lorsqu'Aziel fit signe à Tarkandil pour que celui-ci le rejoigne, l'Elfe mit à terre un autre brigand et se hâta vers le rôdeur.

"Décampons de cet endroit maudit avant que cette fameuse milice ne nous tombe dessus. Je me souviendrai longtemps de ce voyage dans le sud ..." commenta-t'il.

Du bruit parvenait de la rue, certainement la milice qui accourait, aussi Tarkandil se glissa vers une fenêtre et l'ouvrit. Elle donnait sur l'arrière de l'auberge, l'idéal pour filer en douce. L'Elfe se hissa silencieusement par la fenêtre et atterrit en souplesse sur le sol extérieur. Il fit signe à ses amis de le suivre et s'éloigna de l'auberge en hâte, mais suffisamment lentement pour ne pas attirer les soupçons. Il espérait qu'il ne tomberait pas sur quelque âme malveillante de ce côté-là. Tarkandil comptait sur les Valar pour lui porter assistance dans cette situation délicate.

La nuit était chaude...cette lourdeur et humidité dans l'air se maintenaient depuis des semaines, empirant encore les tempéraments des habitants de la Cité. Des meurtres avaient déjà eu lieu, des boutiques furent démolies, des caravanes pillées. L'affrontement entre les foules et les gardes du Tyran s'approchait...et le résultat était difficile à prévoir. Les habitants d'Al Tyr étaient nombreux et enragés, mais allaient ils tenir contre une force disciplinée et armée jusqu'aux dents?

***

Les quatre hommes tirèrent leurs lames en voyant la silhouette d'un cavalier les attendre devant le navire. Etait-ce un piège? Marade se dirigea dans la direction de l'étranger en premier, prêt à agir. Le cavalier prononça quelques mots, et l'assassin se calma tout de suite. Il se tourna vers Hirzigan, Aziel et Tarkandil, et leur dit:

-Cet homme est un de mes compagnons...il a un message important pour moi, et je veux que vous l'entendiez aussi.

Il hocha de la tête dans la direction du cavalier, qui descendit de sa selle, dévoilant son visage barbu, et dit, d'une voix fatiguée:

-Nos agents viennent de découvrir un complot du Tyran, pour assassiner Rafik, l'homme que nous supportons dans la cité...le futur souverain d'Al'Tyr si tout va bien. Mais les assassins sont peut être déjà sur place, et je ne savais pas qui informer...tous nos hommes sont actuellement en train d'effectuer des missions en dehors de la cité...j'ai besoin de tes hommes, Marade. On peut leur faire confiance?

Marade regarda ses trois compagnons, et répondit:

-On a pas vraiment le choix...et ils se débrouillent bien au combat.

-Très bien. Je les amène à la résidence de Rafik de ce pas...mais il faut que quelqu'un aille prévenir nos hommes en dehors de la cité.

-Je le ferai...laisses moi juste ton cheval, et ne perdez plus de temps.

Ainsi, Marade monta avec habileté sur le cheval, et disparut dans la nuit.

***

L'homme barbu fit signe aux autres de les suivre. Ils avançaient rapidement dans les ruelles sombres d'Al'Tyr, s'approchant de plus en plus de la résidence de Rafik...
Lorsqu'ils arrivèrent enfin sur place, l'homme barbu sortit une épée courte des profondeurs de sa cape, et dit, en pointant le bâtiment du doigt:

-Vous voyez les portes principales? Elles devraient être fermées, et entourées de au moins quatre gardes...Ben il n'y a personne. Morts ou corrompus. Rafik doit être quelque part à l'intérieur...en espérant qu'il ne soit pas encore mort. Suivez moi. Si je meurs...continuez la mission, et sauvez Rafik. Sans lui tout notre plan s'écroule.

L'homme barbu passa par la porte, épée en main, suivi par ses trois compagnons.
La cour intérieure dans laquelle ils se retrouvèrent était grande et carrée. Des arbres étaient plantés dans les coins, quelques uns montaient jusqu'aux fenêtres des étages supérieurs de la demeure de Rafik. Au fond de la cour se trouvait un escalier.
Dès qu'ils passèrent l'entrée, ils virent le corps d'un domestique ensanglanté.

-Tué par les hommes du Tyran...ils sont déjà à l'inté...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Un couteau de lancer vint se planter dans sa gorge, et il s'écroula à terre, mourant. Des hommes en armures légères, armés de haches et de sabres entourèrent Hirzigan et ses compagnons. Ils étaient sept.

Chaque seconde était importante...ils ne devaient pas seulement combattre les hommes du Tyran. Ils devaient trouver un moyen de gagner du temps, afin de parvenir jusqu'à la chambre de Rafik avant que ce dernier ne périsse...Leur guide était mort, et le sort d'Al'Tyr reposait sur eux...

HRP Suite ICI HRP