|
|
L'appel du Fer [Scénario ouvert à tout joueur elfe] | |
| |
Leriathed Lieutenant Elfe
Nombre de messages : 29 Age : 32 Localisation : Caserne du fief du seigneur Isilo Rôle : Servir mon seigneur
~ GRIMOIRE ~ -: Haut Elfe Des Havres Gris -: 780 Ans -:
| Ven 17 Déc 2010 - 20:43 | | Après le peu de temps que j'eus pour me reposer après mon long voyage, le général Galadhan vint nous demander afin de parler de la stratégie pour contre les Gobelins mais aussi pour débriefer la bataille qui avait eut lieu avant mon arrivé. Je me dépêchai de rejoindre sa tente afin de ne pas arrivé en retard et par la même occasion attiré l'intention des autres officiers qui y seront sans aucun doute déjà présent. Quand j'arrivai enfin dans la tente de Galadhan je vis qu'un petit nombre d'officiers étaient déjà là, je me mis en quête d'un chemin pour me rapprocher du général et ainsi favoriser mon écoute du discours.Il le commença en parlant de la bataille qui avait eu lieu la veille de mon arrivé : -Messieurs, dames. Tout ne s'est pas déroulé comme prévu, notamment à cause d'un manque de discipline flagrant et d'un manque de connaissance du terrain.
Il continua en demandant de l'aide au maître nain qui avait lui aussi rejoint le campement il y a peu en s'identifiant comme un cartographe, de mon côté je n'ai pas confiance en ce nain comme tout les nains en général, ce sont des petits êtres fourbes et mesquins, prêt à nous tendre un piège ou nous voler dès que le bon moment se présente ! Il continua en suite en parlant de la stratégie qui allait être utilisé, une attaque rapide et puissante ! Le général fini en nous demandant le nombre de soldats dont nous disposions ainsi que le temps que nous resterons à ces côtés.Je lui annonçai que j'avais amené avec moi une trentaine de soldats expérimentés et que je resterais à ces côtés jusqu'à la fin de l'expédition. Après un long silence un officier se proposa pour se joindre au nain afin d'explorer la région, une jeune femme se présenta aussi pour rejoindre les éclaireurs, personnellement partir en reconnaissance n'était pas mon point fort et je décidai de ne pas me présenter et je repartis pour me préparer mais aussi pour prévenir mes troupes. Une fois les éclaireurs revenir nous frapperont le campement des gobelins.
|
| | | Voronwë Amnel Héraut d'Imladris
Nombre de messages : 105 Age : 28
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: Très bonne question! -:
| Sam 18 Déc 2010 - 13:36 | | Voronwë était arrogant, certes, mais pour une bonne raison. La même raison qui l'a mené à attaquer seul. Il voulait sauver le plus d'elfes possible. Trop de ces frères d'armes étaient mort durant cette expédition qui devait être un entrainement. Pendant un entrainement il n'y a point de victime, ni de morts. Il voulait tout prendre en main, tout en obéissant au général. Même si il ne le montrer pas, il exprimait un grand respect pour ce dernier. Être général, ce n'est pas facile. Le capitaine fut étrangement surpris de voir la mage le rejoindre. Puis un grand silence, c'était le moment où il devait donner ses ordres et en recevoir.
-Capitaine Palantir, avec votre accord, vous dirigerez mes soldats, puissent les Valars veillaient sur vous tous.
Puis il se tourna vers le général, et baissa la tête en signe de soumission.
-Mon général, si vous le voulez bien, on ira inspecter leur camps, et nous vous informeront de leurs effectif, de leur armement ainsi que de leur emplacement. Nous serons de retour dans environ trois heures, si nous ne sommes pas là à ce moment donner, c'est qu'on ne sera plus de ce monde. Je vous pris avec le plus grand respect d'accepter ma requête.
Il ne pouvait pas faire plus solennel et attendit la réponse de son supérieur. Ce ci avait la carrure d'un chef et Voronwë était heureux que ce soit lui le chef de cette expédition, c'était un bon supérieur et un meneur d'homme hors pair. Accepterait t-il la requête? Seul lui pouvait répondre à cette question.
Voronwë aimait être seul pour explorer, mais il ne pouvait pas ce passer du nain, et l'elfe s'était portait volontaire. Il l'avait vu se battre, elle combattait bien. Mais il la surveillerait avec attention. Le capitaine ne se le pardonnerais pas si il lui arriver quelque chose... Si le nain les dupaient, Voronwë ne le tuerais peut être pas de ces mains, mais il le ramènerait au camps pour une sanction. Cette mission allait être difficile voir suicidaire, Ainsi il préférait que ce soit lui qui meurt, plutôt qu'un de ses frère elfe. Sa loyauté pour sa race était sans limite, il la servirait jusqu’à sa mort qui tardait à venir.
/désolé pour ce petit rp, j'étais pas inspiré, je ferais mieux la prochaine fois./ |
| | | Baltog Roi Gobelin
Nombre de messages : 64 Localisation : Mont Gundabad Rôle : Roi du Mont Gundabad
~ GRIMOIRE ~ -: Gobelin du Mont Gundabad -: 50 ans -:
| Dim 19 Déc 2010 - 18:23 | | Thrali observa attentivement les personnes autour de lui, il y avait vraiment peu de combattants aguerris et cela ne le réconforta pas. Il espérait tout de même que ces elfes soient courageux et tenaces car les gobelins en surnombre pouvaient en effrayer plus d'un. Les paroles qui émanaient faisaient rire le guerrier nain en son for intérieur, ils n'étaient pas sérieux... attaquer le camp gobelin... il fallait être fou ou bien complètement inconscient. La tâche que lui avait confié son seigneur ne devait pas être mise en péril par ces elfes, les gobelins seraient en cas d'attaque sur le qui vive c'est pour cela que Thrali comptait désormais rester avec les elfes, question de sécurité. Le Naugrim écouta le géneral, c'était quelqu'un de sage et puissant toutefois il ne connaissait pas assez la région pour connaitre tous les dangers qu'elle comportait. Thrali regarda ensuite le dénommé Voronwë qui lui avait fait d'ores et déjà mauvaise impression, ces paroles étaient bien trop arrogantes, il était trop sûr de lui, c'était un comportement que Thrali n'acceptait pas et encore plus quand c'était un elfe qui se comportait ainsi. -"Sauf votre respect général la proposition de l'éclaireur est totalement hors de propos, les camps gobelins sont situés de tel sorte à être hors de portée du soleil donc dans des grottes, comment pourriez-vous allez explorer une grotte truffant de gobelins ? C'est le meilleur moyen de mourir et de se faire repérer par la créature, nous devons agir avec furtivité et célérité, ne rien laisser au hasard. Tant qu'on a pas de plans, il vaut mieux fortifier nos positions ou établir des pièges pour faire baisser le nombre de ces créatures."Thrali marqua une pause, sa première proposition serait sans doute rejetée d'entrée car elle était bien trop passive c'est pourquoi il continua : "-Attaquer le camp gobelin de front pourrait fonctionner avec une armée très aguerrie dans les combats dans les tunnels cependant cette armée n'aurait pas l'avantage car les gobelins ne sont pas fous, leurs campements disposent de fortifications et de pièges destinés à tuer un grand nombre d’assaillants. Je sais de source sûre qu'ils font le plus de couloirs pour diviser les troupes ou pour les exposer encore plus à des attaques par derrière, ils ont également des passages dissimulées, parfois vous pouvez même avoir des trous creusés sciemment en plein milieu d'un couloir pour vous faire chuter ou bien pour vous lancez des pierres alors que vous vous trouvez en dessous." Le nain en disant cela caressait une insigne étrange : elle avait la forme d'un écu, en son centre il y avait un dragon bleu grisonnant qui crachait des flammes en forme de D. Ce mouvement lui fit rappeler qu'il devait se présenter auprès du général. "-Excusez-moi, je me nomme Thrali, à votre service et à celui de votre famille dit-il en s'agenouillant. J'ai été envoyé ici par le seigneur Dwori pour établir une carte précise des montagnes légendée de l'emplacement des camps gobelins ainsi que des lieux à risques, je dois également vérifier l'ampleur de l'influence du Mont Gundabad où règne un nouveau roi. Sur une autre feuille je dois marquer tout ce qui me semble nécessaire de savoir, l'armement des gobelins, les risques d'avalanches. Je vous ferais partager mes notes si cela peut vous être utiles néanmoins il faut ABSOLUMENT qu'elles parviennent à mon seigneur. Ma présence s'expliquera par le fait que je fais partie d'une confrérie de guerriers et que refuser une tâche confiée par le maître en personne de cette confrérie entraîne le dénigrement des autres : la honte suit de près les courages timides*. Je vous laisse désormais à votre guise me questionner, je vous répondrais dans la mesure du possible".
Dernière édition par Baltog le Mer 19 Jan 2011 - 21:10, édité 2 fois |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3425 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Mer 5 Jan 2011 - 22:51 | | Le général Galahdan regardait calmement ceux qui l'entouraient. La blessure à sa jambe lui faisait mal sans cesse, l'irritant d'avantage, mais il gardait un visage de pierre. Après tout il était un guerrier elfe. Discipline. Fierté. Résistance. Oui, il était un officier né, prêt à mener son peuple vers la gloire. Seulement, il fallait encore faire de ses hommes des soldats dignes de ce nom. Et cette tâche n'était pas évidente. Ils étaient pour la plupart courageux, souvent assez habiles au combat. Mais où était la discipline...où était le sens de hiérarchie. Si il avait été un humain, il aurait soupiré. Mais sa respiration resta parfaitement régulière. Il répondit d'abord à Sighild: - Votre aide nous sera précieuse, madame. Votre don se fait rare, même parmi notre peuple, et il me semble que vous soyez la seule magicienne de l'expédition. Faites donc attention à vous. Sur l'échiquier de cette campagne vous êtes un pion qu'il nous serait fort désavantageux de sacrifier. Les paroles de Galahdan étaient à la fois admiratives des talents de l'apprentie mage, et sèches dans la mesure où il considérait froidement son utilité, plutôt que sa personnalité. Le général acquiesça les paroles du lieutenant Leriathed avec un hochement de la tête, et tourna son regard vers Voronwë et Thrali. Il n'appréciait pas énormément les nains, et pourtant celui ci avait raison. Il leur fallait attaquer, il n'y avait plus le temps pour l'éclairage, surtout après l'échec de la tentative précédente. Il lui faudra confirmer les paroles d'un nain...tant pis. -Que votre barbe pousse pendant des longues années, maitre Thrali. Vous avez raison, nous n'enverrons plus d'éclaireurs, surtout que vous êtes capable de nous indiquer l'emplacement du campement. Mais nous ne nous fortifierons pas ici. Il faut attaquer dès demain. J'étudierai vos documents cette nuit, peut être qu'une stratégie me viendra à l'esprit. Après la bataille nous vous laisserons rejoindre votre seigneur, mais dites vous qu'une victoire contre ces créatures du Mal ne peut que bénéficier votre peuple.
Il leva son regard, et dit à toute l'assemblée: - Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit, mesdames et messieurs. Et que toutes les troupes soient prêtes au combat dès l'aube, sans faille.
***
Le général passa la nuit à traverser les notes et esquisses faites par Thrali au cours de son voyage. Sa blessure lui faisait toujours aussi mal, mais il l'ignorait, se plongeant dans les parchemins afin de trouver une solution...finalement, il sourit. Le nain décrivait une grotte à une dizaine de lieues d'ici, dans laquelle il s'était fait piéger par des gobelins, sortis comme de nulle part. Galahdan connaissait suffisamment bien le peuple gobelin pour comprendre qu'il s'agissait d'une sortie cachée des tunnels des peaux vertes. Il leur suffirait d'y attendre jusqu'à ce qu'un gobelin sorte, et en profiter pour se faufiler dans le campement des gobelins, et les attaquer par derrière. Pendant ce temps la majorité de l'armée elfique attaquerait par devant... *** Le lendemain à l'aube, il donna les ordres. Accompagné par la magicienne, le nain et des quelques officiers et guerriers présents lors de la réunion, il galopa dans la direction de la grotte en question. Ils laissèrent leurs chevaux dehors, et se faufilèrent dans l'endroit sombre. Il demanda à Sighild d'éclairer leur chemin de façon discrète, et ils prirent des positions dans les coins de la caverne. Le général, tout en armure et l'épée à la ceinture, leur dit:
-Lorsqu'une patrouille gobeline sortira, il nous faudra agir à la fois vite, et avec discrétion. Madame, je compte sur vous pour trouver un moyen de désorienter ou aveugler les peaux vertes. Les autres, vous devrez les tuer immédiatement, et sans faire un bruit. Et tout cela avant que la porte sécrète ne se referme à nouveau...dès que les gobelins seront morts, nous nous faufilerons dans les profondeurs de leur base. Tenez vous prêts. Dame Sighild, éteignez votre lumière. Ils attendirent, pendant plusieurs minutes, ou heures, ou jours...impossible à dire dans le noir absolu. Soudainement, ils entendirent les bruits des pas, des paroles prononcées dans un langage affreux...comme par magie, ce qui semblait être un mur de pierre solide s'ouvrit soudainement, dévoilant une entrée rectangulaire. Une dizaine de gobelins portant des torches y apparurent, ne s'attendant à aucune attaque. * Maintenant...* pensa le général, en sortant son épée. Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
Nombre de messages : 312 Age : 34 Localisation : Va savoir... Rôle : Mage/Sorcière
~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Dim 16 Jan 2011 - 16:23 | | La majeure partie des elfes ignora la jeune femme ; ses yeux la trompaient, indiquant ainsi le mélange de races. Qu’importe qu’elle soit mage, beaucoup d’entre eux semblait avoir les idéologies du temps passé. Cependant, la demoiselle s’en moquait, elle-même fut habituée au cours de son enfance à ignorer ce genre d’individu. Sous l’ordre du général, on laissant une tente au mage afin que ce dernier puisse se reposer pour la journée de demain. Confortablement installée, Elwing retira sa cape noire et la posa sur son lit. La belle créature s’assit à terre, elle contempla son bâton , d’un air inquiet. Ses connaissances en matière de magie l’inquiétèrent : elle connaissait bon nombre de choses sans avoir ouvert un livre…Fermant les yeux délicatement, Sighild repensa un instant aux paroles de sa mère :*Cette pierre est un don pour les humains car elle apporte une puissance magique à leur troupe. La Pierre de Lune possède une grande puissance, mais pour maîtriser une telle chose, il faut que ton esprit soit très fort. La moindre faiblesse pourrait te coûter cher, à toi mais aussi à ceux qui seront autour de toi. Cette pierre t’apportera tout le savoir nécessaire Sighild, à toi d’en faire bon usage.* En ré-ouvrant ses yeux, Sighild remarqua que ses mains tremblaient. Son âme était troublée par sa destinée. Elle qui était si jeune ; la voici désormais apprenti mage par un héritage d’un grand mage, sous la protection d’une pierre aussi puissante que dangereuse. Pourquoi l’avoir choisit ? N’était-elle pas trop jeune pour supporter une telle chose ? Se relevant, la jeune elfe prit son bâton en main, son beau regard vert se posa sur la pierre blanche qui avait un doux reflet. Elle se souvint alors de ces mots qu’elle entendait autrefois « N’ayez pas peur de votre destin », elle se souvint également à quel point elle posséda une immense confiance en elle lorsqu’il fallut accepter cette tâche.
Elwing s’endormit bien vite. Rêvant de son pays, de ses parents. La nuit portait conseil, son esprit pourrait dormir en paix.
Le lendemain, la jeune Sighild accompagna le général, son compagnon nain ainsi que d’autres de ses confrères. En entrant dans la grotte, Galahdan lui demanda d’éclairer les lieux. D’un geste délicat, une faible lueur pure s’échappa de sa pierre, la demoiselle avança en première, suivit de ce général et des autres. Ils furent tous attentifs au moindre bruit.
Un plan fut mis en place. Le temps semblait long dans tout ce noir, il était impossible de définir la durée exacte de leur aventure.
Sighild était au côté de Galahdan, sa respiration était calme. Soudain, ils entendirent l’ennemi approcher. La sang-mêlé était un peu anxieuse quant à cette bataille, elle-même ne connaissait rien en ce qui concerne ce genre de quête : sa respiration s’accéléra un peu.
D’un geste délicat et discret, la demoiselle posa sa main sur sa pierre, un fin file d’énergie resta dans sa main gauche, elle souffla faiblement et ferma les yeux. Ses lèvres bougèrent mais aucun son ne sortit. La fine lueur s’envola vers cette ouverture qui venait d’apparaître.
Tout à coup, l’apprenti mage se tut, son regard s’ouvrit, laissant apparaître un magnifique regard azur : signe que la magie allait opérer. La Pierre de Lune prit alors un magnifique éclat lumineux et le fin file d’énergie se transforma en une grande boule lumineuse ; aveuglant ainsi les ennemis. Une attaque débuta alors, Elwing fut la première à entrer dans la bataille, son bâton servit pour assommer ses ennemis le temps de sortir son épée. Un furtif combat eut lieu, les gobelins perdirent par cette attaque surprise, sous le coup des épées et de la hache naine.
Lorsque tout fut terminé, Elwing se tenait droite devant ses compagnons, éclairant faiblement les lieux. Ils étaient tous en vie, il n’y avait que de faibles blessures, surmontables pour le restant de la quête.
La compagnie continua son chemin, éclairé par une faible lueur magique.
Après quelques kilomètres de marche, ils arrivèrent dans une cour , un campement s’y trouvait mais le lieux était désert. Quelques braises encore présentes dans le feu, des duvets encore chauds…Il n’y avait pas de doute possible, leur précédent ennemis venaient de ce camp…sans doute devaient-ils faire une ronde. Elwing était songeuse. Cette situation était étrange et elle avait un mauvais pressentiment, comme si son groupe était tombé dans un piège.
Des bruits la firent sortir de ses pensées, d’autres ennemis s’approchaient d’eux… |
| | | Baltog Roi Gobelin
Nombre de messages : 64 Localisation : Mont Gundabad Rôle : Roi du Mont Gundabad
~ GRIMOIRE ~ -: Gobelin du Mont Gundabad -: 50 ans -:
| Mer 19 Jan 2011 - 22:06 | | Thrali fit route vers le campement des elfes où il eut un mal fou à s'endormir à cause du matelas trop mou des elfes, il pesta et tenta de penser à des choses merveilleuses c'est à dire des trésors secrets ainsi que des exploits guerriers mais rien n'y fit et il reprit son sac de couchage de nain qu'il trouva bien confortable une fois bien blotti dedans. Il se réveilla très tôt toutefois il n'était pas fatigué c'est pourquoi il ne toucha pas à sa capsule remplie de café, il prit alors sa gourde pour prendre une gorgée de bière, rien de tel pour un nain. Thrali se demandait quel plan le général avait pu établir avec les documents qu'il lui avait confié, chaque soir le Naugrim améliorait le plus précisément sa carte en ne négligeant aucuns détails que ce soit la présence d'une plante utile ou l'emplacement d'une corniche suspecte d'où des gobelins pourraient attaquer. Poussé par la curiosité il se rendit à la tente du général où une troupe se rassemblait déjà ce qui voulait dire qu'il y allait avoir du combat or Thrali aimait se battre, surtout contre les ennemis héréditaires de son espèce. Ils firent route jusqu’à une grotte qui semblait familière au nain, il essaya de se remémorer en quelle occasion il avait pu venir ici et il trouva enfin. C'était une nuit où il régnait un blizzard terrible... il devait trouver un abri au plus vite... la grotte semblait inoccupée et saine... il pris ses aises et installa un piège à l'entrée... il s'endort... un craquement se fait entendre de derrière... une fissure apparaît derrière laquelle il entend des voix rocailleuses... des gobelins surgissent et se jettent sur lui... il frappe du poing et se débat tel un enragé... enfin il attrape son épée et tue le plus grand de la bande... les autres fuient, le nain aussi après avoir récupéré tout ce qu'il avait laissé dans la grotte. Ils allaient payer pour l'avoir attaqué par derrière comme des charognards, le Naugrim sortit ses deux épées, elles luisirent froidement ce qui n'était pas le cas de Thrali, son esprit bouillait, son regard était en feu, il était prêt à se battre, ses émotions le rendaient encore plus dangereux, il était emprunt d'une véritable frénésie guerrière. La magicienne oeuvra à merveille bien que le Naugrim eut souhaité connaître les rouages utilisés pour effectuer ce tour cependant c'était à son tour d'agir. Le nain se montra tout à fait à la hauteur, il s'élança, ses deux épées dans les mains, il donna de grands coups devant lui en visant la tête, il ne laissa rien au hasard, ces adversaires furent surpris devant l'ardeur de l'assaut et s'écroulèrent tous deux sans faire le moindre bruit. Nul ne devait crier victoire, il fallait agir avec discrétion et rapidité, Thrali prit une torche des mains d'un cadavre gobelin et s'élança en tête dans le couloir. Prendre une torche ne l'enchantait guère, comme tout bon il voyait très bien dans l'obscurité mais il ne pouvait en dire autant sur ses compagnons ce qui explique qu'il décida de la prendre. Ils arrivèrent dans une salle peu travaillée basse de plafond bien qu'assez large où se trouvait des signes d'activité gobeline. "-C'est ici qu'ils se sont établis, c'est pour sûr de la maçonnerie gobeline si tant est qu'on puisse appeler cela de la maçonnerie. Voyez ces couches là, je mettrais ma barbe à tailler qu'il y a des armes quelque part, j'entends des bruits, préparez-vous, collez-vous au paroi et préparez-vous à une embuscade comme dans l'entrée, certains gobelins seront désarmés, préparez-vous donc à une fuite potentielle de leur part, je vais les attirer en restant bien exposé au centre, équipé de la torche, frappez-les seulement lorsque vous verrez le jaune de leurs yeux."Thrali s’exécuta, il prit une posture menaçante et se prépara au combat, il vit les gobelins s’avancer vers lui puis s'arrêter net. Ils étaient stupéfaits de voir un Thrali qui essaya alors d'adopter un subterfuge afin de les éloigner : -"Qui osent souiller d'Ered Mithrin, propriété de Daïn et de son peupler ? Qui osent encourir son courroux ainsi que celui de tous les Nains ? Les gobelins rirent alors, reprenant confiance : -"Daïn est mort depuis longtemps, son cadavre calciné repose toujours devant sa demeure désormais occupée par les gobelins, quant aux Nains ils sont faibles et peu nombreux, nous sommes forts, nous, c'est pourquoi on va t'étriper barbu !"Les gobelins s'avancèrent alors sans hésiter vers Thrali...
Dernière édition par Baltog le Mer 9 Fév 2011 - 19:16, édité 1 fois |
| | | Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
Nombre de messages : 589 Age : 29 Localisation : Rohan Rôle : Elnaith de la Maison du Roi
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: 7500 à peu près -:
| Dim 23 Jan 2011 - 18:13 | | Un Nain s'était pour ainsi dire "incruster" dans cette armée d'elfes. Le capitaine n'avait rien contre lui mais ses camarades et lui venaient de passer au second plan. L'officier savait que les connaissances du Nain seront essentielles à l'armée. Le général était blessé mais ne le montrait pas, mais le capitaine savait que son supérieur avait mal. La nuit passa et avant l’aube, il se leva délicatement de sa couchette, il faisait froid, même s’il le ressentait peu. D’un petit sac, il sortit du lembas et en mangea une quantité suffisante pour deux jours, il but aussi de l’eau par la suite. Sur un mannequin de bois siégeait l’armure de Calion Palantir, son épée et sa cape qu’il prit lors du départ dans une charrette. Sa cape de la Maison du Roi quant à elle, était soigneusement repliée dans un sac.
Calion sortit de sa tente et retrouva ses hommes, dormant encore comme tout le camp d’ailleurs, sauf peut-être le général qui scrutait surement sérieusement les documents du Nain. Calion les réveilla un à un, il ordonna à deux d’entre eux de s’occuper du feu de camp. Mais avant, tous mangèrent et burent à leur gré. Calion marcha jusqu’à sa tente, Aranwë se nourrissait d’herbe, le capitaine leva son regard vers le ciel et vit Terendul son aigle, il volait, silencieusement, puis doucement, se posa sur le dos du destrier du Narmacìl. Celui-ci ne dit rien. Calion rentra dans sa tente et en ressortit quelques secondes plus tard avec une bourse remplie de graines d’excellente qualité. Il en versa dans sa main et Terendul se restaura. Terendul pouvait se nourrir seul dans la nature, mais il ne refusait jamais des graines. Il rentra dans sa tente. Terendul resta sur le dos d’Aranwë. Le Narmacìl se vêtit avec quelques vêtements chauds car le froid s’intensifiait, c’était juste une tunique et un pantalon rembourré. Par-dessus ses chaussettes, il mit ses bottes. Une cotte de maille couvrait sa tunique, il attacha sa ceinture avec Anglïr. Calion se couvrit de son armure et agrippa sa cape et se couvrit de son heaume, ses cheveux d’un noir profond sortait de l’arrière du heaume et ne gênait pas son visage, son heaume protégeait son nez, ses joues et son cou. Le capitaine sortit de sa tente et caparaçonna Aranwë. Ses hommes étaient prêts, armés et protégés. Tout le camp était levé à cette heure mais les autres furent surpris par la discipline de cette unité et le prestige de son chef sur son cheval blanc. Le Narmacìl se présenta devant la tente du général et descendit de son destrier.
Les Eclairs attendaient leur capitaine dehors. Il ressortit avec le général. Peu après, le capitaine donna le commandement de son unité à un lieutenant des Eclairs, Calion le connaissait peu mais il avait confiance en celui-ci. Plus tard, le quartier général et quelques soldats partirent en direction de la grotte indiquée par le Nain. Enfin, les officiers, la magicienne et le Naugrim arrivèrent dans la grotte. Tout à coup, une porte s’ouvrit comme par magie, un sortilège venu des tréfonds, Calion crut au début que c’était la magicienne mais vit que non. Des Gobelins sortirent et le Naugrim leur sauta à la gorge après quelques palabres, suivit par les officiers et la magicienne. La patrouille ne résista pas longtemps sous le joug elfe et nain. La porte se referma derrière eux …
Ils avancèrent dans le tunnel, le Naugrim en tête suivit de près par le Narmacìl, derrière lui, le général, épée à la main, regardait partout. Ils continuèrent d’avancer prudemment dans l’ombre. Ils tombèrent nez à nez avec une patrouille gobeline qu’ils occirent. Ce qui aida le groupe, c’était Anglïr, l’épée du Narmacìl, car la lame devenait écarlate lorsque toute forme de créature du mal était proche, ils pouvaient donc anticiper les mouvements ennemis et ainsi les surprendre. |
| | | Voronwë Amnel Héraut d'Imladris
Nombre de messages : 105 Age : 28
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: Très bonne question! -:
| Sam 29 Jan 2011 - 10:59 | | Sa requête avait été refuser. Alors Voronwë devait agir en soldat et rejoindre ces frères d’armes, demain serait une longue journée. Il salua tous les membres et s’inclina devant le général. Par sa faute, demain sera un jour de sang et de morts. Le capitaine sortait de la tente, le cœur lourd. Plus loin, ses soldats mangeaient leurs victuailles, regardant le feu de camps. Pour eux, il n’y avait plus d’espoir. Et en tant que leur supérieur direct, il se devait de les réconfortés. Dès qu’il s’approcha, tous se levèrent par respect.
-Je vous en prie, mes amis, asseyez vous, demanda-t-il humblement.
Il prit place et parla.
-Je vois en vous le désespoir et la peur, ce qui est compréhensible. Nous allons nous battre demain, c’est une certitude. Vous êtes des soldats, des immortels, des elfes, alors agissez comme tel! Comme me la souvent rappelé un grand capitaine, il y a toujours de l’espoir. Peut importe le combat qu’il faut mener, l’espoir reste là, omniprésent dans nos cœur, et ainsi nous vaincrons. Demain nous irons au front, demain nous irons en première ligne. Quant à moi j’irais combattre aux cotés du général, ce sont ses vœux, je ne pourrais pas vous commandez. Alors Eidel sera votre commandant en mon absence. Je ne peux pas vous forcez à combattre, et à mourir. Alors je vous le demande, peux importe si vous refusez, votre honneur sera sauf. On est pas ici pour mourir. Mais sachez que quoi qu’il arrive, à l’aube marcherais vers notre ennemis. Alors, qui est avec moi?
Un par un ils acceptèrent, sans hésitations, de bons soldats. A son habitude, Voronwë raconta une histoire à ses soldats. Elle racontait la vie et les exploits d’un noble capitaine elfe.
-Maintenant nous ferons bien de nous reposer, car demain une victoire nous attend, ne perdez pas espoir!
Tous s’endormir très vite, se sentant en confiance. Tous sauf le capitaine, qui regarda les étoiles toute la nuit. A l’aube, il partirait. Cette bataille allait être sanglante, il le savait mieux que quiconque. Avec tout le respect qu’il devait au général, il avait tord. Envoyer des cavaliers, dans une grotte, en foret. C’était suicidaire. Soit il voulait leurs mort, soit il voulait faire diversion. Mais en tuant des dizaine de ses semblables? Voronwë pensa à Eidel, qui le faisait étrangement pensé à Nari. Bon cavalier, excellent capitaine, il pourrait monter haut dans la hiérarchie. Tout comme lui si il l’avait souhaité il y a quelques années. Mais sa place était avec ses soldats, au combat, même si cette fois ci, il devrais combattre autre part. La nuit fut longue, instructive. En faisant le récapitulatif de sa vie, il apprit nombre de choses. Mais son objectif était le même, sauver le plus de vies. Sa blessure était toujours ouverte. Les herbes médicinales qu’ils avait mis dessus la veille allaient cesser d’agir et il continuerait à se vider de son sang et à mourir à petit feu… Son bras gauche était couvert de sang, et alors? Cela ne l’empêcherait en rien d’accomplir sa mission. Ce fut Calion qui réveilla tous les guerriers. Voronwë décida de l’aider et salua son ami d’un signe de tête. Le soleil se levait dans le ciel bleu. Mais aucun oiseau à l’horizon, à croire que les gobelins n’étaient pas loin… Le capitaine alla alors vérifier si les chevaux allaient bien. Il leur raconta brièvement la journée qui suivra et qu’ils devront faire preuve d’un grand courage. Ils avaient connus maintes batailles, mais le terrain les désavantageaient. C’était le moment de s’équiper. Il rentra dans sa tente et s’arma. Epée, dague. Une légère armure. Rien de bien lourd. Le capitaine sortit alors, voyant déjà Calion prêt, il sauta sur son cheval. Toute son unité fit de même. Et ils chevauchèrent jusqu’à la gueule du loup.
*Il y avait un une grande entrée assez imposante pour faire rentré cinq cavaliers en ligne. Le général était passé à l’arrière avec d’autres, comme Voronwë, ils étaient seuls, en première ligne, et les cavaliers étaient des pions. Des pions qui allaient être sacrifiés.
-En ligne soldats! Aujourd’hui nous vaincrons! Nous vaincrons pour notre patrie, nous vaincrons pour nos familles qui nous attendent, nous vaincrons pour les officiers à l’arrière de la grotte qui attendent notre signal pour combattre! Nous vaincrons car nous sommes des soldats elfes! Cria Eidel
Leur position était telle, que les gobelins ne pouvaient entendre ce discourt. Alors tous dégainèrent leur épée. Un cor elfique sonna.*
Voronwë était aux cotés de Calion et d’autres. Au bout de quelques minutes, un flash puis des gobelins. Le capitaine fut l’un des plus rapide à tirer l’épée de son fourreau et attaqua. Soudain l’un d’entre eux parla au nain. C’est alors que le capitaine vit qu’il disait vrai, aussi surprenant que cela puisse être, il était de leur coté! Sans hésitations l’officier de cavalerie se plaça entre le nain et les gobelins, prêt à combattre à ses cotés..
-Venez à votre perte assassins! les menaça-t-il.
|
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3425 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Mer 2 Fév 2011 - 2:46 | | HRP Calion et Voronwe, essayez vraiment de lire les RPs des autres en détail avant de poster...et interagissez précisément avec. Je sais que ca prend du temps, mais si moi je suis capable de lire au moins deux fois chacun de vos posts en ayant 3 autres scénarios et l'administration du forum en plus, vous l'êtes aussi. Si Baltog dit qu'on est dans un dortoir gobelin et qu'on les entoure pendant qu'il les provoque, c'est exactement ce que vous êtes censés faire. Désolé si je parais un peu sec, mais le RP devient fastidieux quand on ne se suit pas HRP La lumière aveuglante invoquée par Sighild avait donné un net avantage aux guerriers elfiques et leur compagnon nain. Les gobelins détestaient la lumière...ce n'était pas pour rien que le général Galahdan combattait sous la bannière du Soleil Blanc. Oui...il voulait devenir le symbole de ce que les peaux vertes haïssaient et craignaient le plus. Le général s'élança sur la patrouille ennemie, ignorant sa blessure. Donnant des coups puissants de son épée brillante, il décapitait et démembrait les créatures du Mal. Il fut satisfait de voir que ses compagnons ne s'en sortaient pas plus mal; il fut notamment surpris de voir le choix d'armes du guerrier nain. Ils s'avancèrent...pendant quelques minutes? Quelques heures? Le temps et la distance perdaient tout leur sens dans ces tunnels, du mois pour les elfes, habitués à la lumière des étoiles au dessus de leurs têtes. Ils suivaient Thrali, qui demeurait le plus habitué à ce genre d'environnement. Cela ne voulait pas dire que le général avait une confiance absolue en lui, mais ils avaient des ennemis communs. Et c'était la seule chose qui comptait en ce moment. *** Ils se retrouvèrent enfin dans une pièce assez grande. Une odeur putride y régnait, quelques restes de nourriture pourrie étaient parsemés parmi les couches et les cendres des feux de camp. Le général fronça les sourcils; rien que ce spectacle chaotique le dérangeait profondément...l'amour de l'ordre était un des traits les plus forts de son caractère. Il acquiesça le plan du nain d'un hochement de la tête, et ordonna aux autres de se placer dans les creux de la paroi. Les lames elfiques brillantes furent dissimulées dans les fourreaux, et le bâton lumineux de la belle apprentie mage fut éteint. Le bref dialogue qui se déroula entre les gobelins et le nain força l'elfe à avouer intérieurement que Thrali ne manquait certainement pas de courage. Et puis...ce fut l'enfer. -Pour le Soleil Blanc!
C'est avec ce cri que Galahdan s'élança sur les gobelins, poussant les petites créatures sur les côtés, afin de les empêcher d'encercler Thrali. Beaucoup des gobelins n'étaient pas armés lourdement; ne s'attendant pas à une attaque à l'arrière de leur campement, ils avaient laissé leurs armes sur place. Cependant chaque peau verte était au moins armée d'un silex tranchant ou d'un couteau, et quelques uns avaient leurs sabres, épées et lances courtes. Le combat fut violent; les monstres étaient décidément en surnombre, et ils se battaient sur leur propre territoire. Deux des guerriers elfiques qui accompagnaient le petit groupe tombèrent sous les coups des lames noires...ce qui posait un sérieux problème. En effet, leurs morts avaient permis à deux gobelins de se frayer le chemin jusqu'au tunnel par lequel ils étaient arrivés; ils venaient de disparaitre dans le noir, voulant sans aucun doute prévenir leurs compagnons dans les autres salles. Le général Galahdan décapita un gobelin d'un puissant coup d'épée, et tenta de suivre les deux peaux vertes...mais il s'aperçut aussitôt que sa jambe blessée ne lui permettrait jamais de les rattraper. -Sighild! Suivez les deux gobelins...empêchez les de prévenir les autres! Et ne vous faites pas tuer..Il fut coupé dans son discours par l'attaque vicieuse d'un autre monstre, armé d'un sabre recourbé. Pendant ce temps, quelques gobelins s'étaient approchés de la partie de la pièce où se trouvaient leurs armes. Le seul avantage actuel des elfes était leur armement...si les peaux vertes s'emparaient de leurs sabres et arcs, ce serait la fin du groupe du général Galahdan. -Calion! Voronwë! Empêchez les gobelins de s'emparer de leurs armes! Le combat battait de son plein... *** Pendant ce temps, de l'autre côté de la montagne, les troupes elfiques dirigées par les officiers de la Forêt Noire et de Mithlond se tenaient dissimulés des yeux des sentinelles gobelines qui gardaient l'entrée principale du campement. L'air était froid et chaque respiration se transformait en un nuage de vapeur. Les guerriers avaient descendu de leurs chevaux, et discutaient afin de faire passer le temps et dissimuler la pression. Le capitaine de Mithlond s'adressa à un autre officier: -D'après la position de soleil...il doit être à peu près onze heures. Le général Galahdan nous a dit d'attendre jusqu'à midi. Si les sentinelles gobelines ne se retirent pas au fond du campement à ce moment là, ou si l'on ne reçoit pas un signal clair, nous attaquons à midi. Tenez vous prêts...nous attaquerons à pied évidemment. Galoper dans une caverne serait un suicide. Les troupes elfiques se tenaient prêtes, mais tout dépendait des évènements à l'intérieur des tunnels, cachés de leurs yeux. Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
Nombre de messages : 312 Age : 34 Localisation : Va savoir... Rôle : Mage/Sorcière
~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Mer 2 Fév 2011 - 22:07 | | Le regard de Sighild demeurait toujours inquiet par cette situation, ce mauvais pressentiment hantait toujours son esprit, quelque chose n’allait pas dans tout cela. Pendant que son compagnon de petite taille provoquait l’ennemi, la belle apprentie ferma les yeux ; essayant de se calmer car ses mains tremblaient, elle ne savait pas pourquoi un tel agissement s’emparait de son corps.
La charge fut alors ordonnée, Elwing suivit deux de ces confrères, ils combattirent sur le flanc droit de la cours, ils furent vite rejoints par d’autres elfes. Tous se battirent avec force et courage. Malheureusement, les ennemis étaient beaucoup trop nombreux. Le cœur de l’elfe pleurait la mort de ces compagnons, elle entendait leur cri et sentait leur souffle s’arrêter. Cela renforça d’avantage l’envie de vaincre, mais cela ne suffira pas.
Tout comme le général, Sighild put apercevoir que deux des ennemis se sauvaient, sans doute pour prévenir leurs frères d’armes. Comme il lui fut demandé, la belle s’élança à leur poursuite. Seulement, l’un des gobelins la retint en attrapant sa cape noire. D’un geste rapide, elle se détacha d’elle et se retourna pour porter un coup fatal à son ennemi. En enfonçant son épée dans le cœur de cette bête, les yeux de Sighild s’écarquillèrent : elle venait de reconnaître ce gobelin ! Celui qui avait regardé dans sa direction dans la montagne. Le bougre avait sans doute pu s’enfuir lors de leur première bataille et ainsi prévenir les autres…Tout semblait croire qu’elle était responsable de ce massacre…
Aussitôt vaincu ; la belle à la chevelure d’ébène courut aussi vite qu’elle le put. Plongée dans un noir absolu, la jeune femme réussit à se diriger par ses dons naturels. Le silence était le roi de ces lieux, pourtant, deux gobelins s’étaient échappés de ce côté et elle n’entendait rien. Elle stoppa net sa course et regarda les alentours. Le lieu était assez vaste, les voutes étaient hautes…Enfin, elle vit l’un de ces ennemis, il fonça droit sur elle, le fou. Sighild se défendit comme son père le lui avait enseigné, très vite, ce combat mi-humain – gobelin prit fin…Le créature verte tomba sous la lame bleue de l’elfe. Où était son autre ennemi ?
La course reprit de plus belle lorsque la demoiselle repéra le survivant qui s’enfonçait dans le noir, courant entre les diverses voûtes…Son ami venait de se sacrifier pour lui faciliter sa course, une ruse ancienne mais qui semblait encore fonctionner. Plus ils s’enfoncèrent dans le noir, plus Sighild comprit ce qu’il se produisait. Le gobelin n’allait pas chercher de l’aide, il hurlait pendant qu’il courait. Un signal qui voulait dire une chose précise : « Préparez-vous mes frères, préparez-vous à vaincre les elfes ».
Caché derrière une voûte, un gobelin frappa violemment son ennemi, la coupant ainsi dans sa course. Glissant sur le sol, la sang-mêlé essayait de ne pas se concentrer sur cette douleur qu’elle venait de subir. Elle sentit le goût du sang remonter dans sa bouche.
Pour se protéger, elle lança un sort de lumière. Eblouissant ainsi ses deux ennemis, la jeune femme eut le temps de se relever pour faire face à ces ennemis. Le temps que le sort fit son effet, la belle posa sa main sur son ventre, son corps trembla soudainement. Ne comprenant pas ce qui lui prenait, Sighild se concentra à nouveau sur son combat. Une nouvelle fois, ses yeux s’écarquillèrent…les elfes avaient sous estimé leurs ennemis.
Devant l’apprenti mage se tenait une grande armée de gobelins, les deux guerriers retournèrent au sein de leur troupe. A cet instant, Elwing put entendre des arcs se tendre. Son souffle s’accéléra d’avantage : une attaque assez conséquente allait lui être attribuée.
Devant ce nuage de flèches qui allait s’abattre sur elle, la jeune elfe se protégea avec son bâton. Son bras tremblait toujours, cela n’était vraiment pas bon signe. De sa voix sortit un son grave qui raisonna dans toute la montagne. Une immense lumière jaillit de la Pierre de Lune. Un bouclier de lumière protégea Sighild de cette attaque. Une fois les flèches détruites, la lumière prit le dessus sur l’obscurité éblouissant ainsi l’ennemi. Les mains de Sighild tinrent fermement le bâton, mais son corps ne cessait de trembler. La belle sentait que son contrôle allait partir…c’est ce qui arriva bien assez tôt. La puissance qu’elle venait de développer était si forte, qu’elle expédia la jeune femme loin de ces ennemis.
Plongée dans le noir, Sighild ne voyait rien du tout, elle entendait seulement le bruit du fer , synonyme de combat. Tombant dans un sommeil profond, la demoiselle entendit alors une voix qui lui était désormais familière « N’ayez pas peur de vote destin »… |
| | | Baltog Roi Gobelin
Nombre de messages : 64 Localisation : Mont Gundabad Rôle : Roi du Mont Gundabad
~ GRIMOIRE ~ -: Gobelin du Mont Gundabad -: 50 ans -:
| Mer 9 Fév 2011 - 21:28 | | Le stratagème de Thrali avait parfaitement fonctionné, en outre les gobelins avaient été surpris de l'assaut soudain des elfes et un bon nombre d'entre eux avait été tué avant qu'ils n'ait eu le temps de dire le moindre mot. Le combat s'engageait bien pour les elfes, le nain pensait même la victoire acquise mais cette pensée fut très vite écartée de son esprit par la faute de deux oreilles pointues qui étaient morts laissant aux deux gobelins le passage libre. Le Naugrim n'eut pas le temps de réagir, les gobelins étaient déjà partis et Sighild était derrière eux, Thrali la pensait capable de s'en tirer seule c'est pourquoi il préféra se concentrer sur le combat. La situation n'était plus aussi bonne qu'auparavant à cause du manque d’expérience des soldats elfes qui pouvaient perdre un simple duel contre un gobelin. Thrali remarqua assez vite que les gobelins combattaient différemment de ceux qu'il avait combattu auparavant, ils faisaient preuve d'un plus grand sang-froid, d'une plus grande habileté dans le maniement des armes, certains étaient également moins chétifs que les autres, il y avait un problème. Les gobelins qu'ils étaient en train de combattre avaient dû recevoir un entrainement car les simples membres d'une tribu gobeline ne se seraient pas battus ainsi. Le preuve était donc faite que le Mont Gundabad exerçait déjà son influence dans tous les territoires occupés par les créatures vertes, le nain ne manquerait pas de le mentionner à on supérieur lorsqu'il retournerait en Erebor. Thrali se battait comme jamais il ne s'était battu auparavant, savoir qu'il était proche des Anciennes Demeures des Nains en Ered Mithrin faisait bouillonner son esprit, ses yeux brûlaient d'une lueur froide, semblable à celle des flammes du dragon de l'insigne qu'il portait sur son armure. Il tenait fermement ses deux épées, à l'affût du moindre coup qui pourrait lui être porté ou de la moindre garde adverse qui comportait un point faible, pas question de s'éterniser dans un duel alors qu'un ennemi pourrait le poignarder dans le dos. Le guerrier nain se trouva face à face avec un gobelin qui tenta directement de couper la tête du nain mais ce dernier esquiva vivement et donna un coup d'estoc qui termina directement dans le coeur de la créature, Thrali ne contempla pas plus le spectacle pitoyable que lui offrait la créature en train d'expirer, il retira vivement son épée. Deux gobelins le chargèrent simultanément cependant le nain était robuste, il donna un coup de la garde de son épée droite dans le visage de l'une des deux créatures qui fut dès lors mise hors d'état de nuire toutefois la deuxième créature continua dans sa charge et le choc fit perdre ses épées à Thrali. Le guerrier nain entraîna le gobelin de sorte que les deux combattants tombèrent tous deux à terre, aussitôt le Naugrim vit que son adversaire s'armait d'une dague c'est pourquoi il essaya de faire de même malheureusement sa dague n'était pas dans sa ceinture... il l'avait oublié dans sa tente. Thrali en se fouillant trouva tout de même une... pipe en bois. -"La peste soit de l'herbe à pipe des Hobbits" dit-il à mi-voix. Le nain se releva vivement pour arriver face à face à son adversaire qui tenta de lui planter sa dague dans le ventre mais Thrali fit un pas sur le côté et brisa le bras de la créature avec son genou comme on brise une branche de bois trop grande. Le gobelin hurla de douleur, les yeux jaunes grands ouverts, c'est à ce moment là que Thrali lui planta sa pipe dans l'oeil puis lui brisa net la nuque... non... il n'utiliserait plus jamais cette pipe. Ses deux épées étaient assez proches de lui mais une fois ramassées il s'aperçut qu'un gobelin de grande taille lui faisait face, c'était lui qui avait répondu à son défi. "-Tu veux de battre barbu, parfait ! Que personne n'intervienne dans mon duel, à moins que le Naugrim quelque chose de perfide, allez viens rejoindre tes ancêtres dans la tombe dit le Grand Gobelin en soulevant un cimeterre impressionnant.-Bien sûr que je veux me battre, contre quelqu'un de ta race sournoise et puante, je serais prêt à me battre n'importe quand par la barbe de Daïn ! Viens faire connaissance avec mon épée !"Thrali se mit en position, les lames en croix, prêtes à parer une quelconque attaque venant du gobelin....
Dernière édition par Baltog le Sam 16 Avr 2011 - 4:17, édité 1 fois |
| | | Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
Nombre de messages : 589 Age : 29 Localisation : Rohan Rôle : Elnaith de la Maison du Roi
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: 7500 à peu près -:
| Dim 27 Mar 2011 - 22:00 | | //J'ai juste envie de vous dire qu'il était temps que je réponde, après moult problèmes avec l'ordinateur, impossibilité de se connecter , et j'en passe, ... je revient et sachez que je suis profondément désolé pour l'affreuse attente que j'ai engendré// Un ordre était donné, Calion le suivrait sans se poser de question. Voronwë le suivait. Tous deux allèrent vers les armes. Elles étaient dans une pièce avec un petit mur séparant la pièce principale de la salle des armes. Le mur s'arrêtait à la taille du capitaine. De ce fait, Les deux officiers gardait le contact visuel avec le général. Les deux capitaines se tinrent devant la porte de la salle des armes et attendirent les peaux vertes. Elles ne mirent pas longtemps à arriver et à attaquer les deux Elfes. Ceux-ci évitaient les quelques flèches venues d'arcs de mauvaise qualité, les bonnes armes sont dans la pièce assiégée. Les officiers se défendaient bien mais les Gobelins venaient plus nombreux. Anglïr rougeoyait et lorsqu'elle touchait son but, des étincelles sortaient de l'épée. Les Gobelins étaient plus réticents à attaquer Calion par peur de cette lame et fonçaient droit sur Voronwë. Les deux elfes étaient proches l'un à l'autre mais la distance entre-eux s'agrandissait au fur et à mesure de l'assaut. Beaucoup de Gobelins, toujours plus, alors que l'escouade en terrassait un bon nombre. Calion se rapprochait de son allié mais les peaux vertes avançaient et parvinrent à entrer dans la salle des armes, les deux capitaines n'arrivaient plus à les contenir, leur défense faiblissait et ils avaient besoin de renfort. les armes étaient au fond de la salle, les Elfes pouvaient encore les repousser mais difficilement. Ainsi, ils reculèrent, mais un ordre était un ordre et il devait être suivit sans poser de question même si ils devaient y laisser leur vie. C'était ainsi et ils ne pouvaient désobéir car tel était leur serment et leur obligation. Calion se démarqua de Voronwë qui continuait de combattre courageusement les peaux vertes et il passa par dessus le petit mur et courut aussi vite qu'il pu. Du côté des Gobelins, le temps s'était arrêté, seul le capitaine Palantir était en mouvement et chacun le regardait courant, Anglïr à la main droite, une petite trainée rouge derrière le vieil Elfe. Le capitaine avait laissé Voronwë pour lui laisser une chance de s'en tirer mais aussi pour cesser ce combat inutile qui n'aurait jamais du autant durer. Calion prit soudain Anglïr avec sa main gauche, toute sa force irait dans ce cou qu'il espérait fatal, il passa les peaux vertes, poussa un cri de rage et porta un coup à la tête d'un Gobelin. Le temps s'arrêta de nouveau, la tête verte aux yeux globuleux tombait au sol puis roulait, c'était le chef de la horde qui venait de mourir. Calion regardait la tête ...
*** Puis les Gobelins se ressaisirent mais ils n'eurent pas la force de contrer le Narmacìl car ils venaient de voir mourir leur chef. Les êtres verts couraient après Calion qui faisait le chemin inverse pour venger leur chef puis tout à coup Calion s'arrêta, les Gobelins firent de même, le capitaine poussa un second cri et fondit sur l'ennemi, seul. Calion était épuisé, il porta de nombreux coups mais ils en reçut d'autre. Anglïr servait de bouclier mais elle ne résisterait pas longtemps sous l'avalanche de coups. Dans un dernier effort, l'Elfe fit un plongeon sur son côté droit mais il fut atteint par une flèche dans la cuisse droite. Son élan était stoppé puis il s'écroula, la flèche se brisa mais pas la totalité de la flèche et pas non plus dans la cuisse, seulement la pointe qui était ressortit d'elle. Le capitaine souffrait peu mais ne le faisait pas voir. Les quelques Elfes restants avec le général virent ce spectacle et l'un d'eux prit son arc et tira quatre flèches pour arrêter l'ennemi et ainsi laisser à Calion le temps de revenir vers Voronwë qui n'avait pas l'air d'être en mauvaise posture. Calion rampait pour s'emparer d'Anglïr puis il se leva et courut, sa jambe le faisait souffrir légèrement mais qu'importe, le combat n'était pas terminé et des Gobelins le poursuivirent, et s'il devait mourir ici, dans cette caverne, dans l'obscurité, il le ferait. Calion revint avec Voronwë et réussir à repousser les hordes gobelines de la salle. C'est à ce moment qu'ils réalisèrent qu'il n'avaient plus de commandement et qu'ils ne résistèrent plus. Les coups du Narmacìl se faisaient moins puissants mais les Gobelins ne cherchaient même plus à les esquiver. |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3425 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Ven 1 Avr 2011 - 3:02 | | Galahdan combattait tel un ange de la destruction. L'adrénaline s'était répandue dans ses veines, lui faisant oublier la douleur cruelle provenant de sa jambe, rendant sa vision et son agilité elfiques encore plus aigus. Sa lame brillait dans l'air épais, semant la mort parmi les peaux vertes, répandant leur sang noir sur le sol rocheux. Elfe ancien et puissant, il avait déjà affronté des créatures bien plus obscures et dangereuses que des gobelins. Malheureusement ce n'était pas le cas de ses guerriers, et il les vit tomber un par un sous les lames recourbées des serviteurs du mal... Il dévia un coup de silex à l'aide de son protège poignet en acier, et plongea sa lame dans le torse de son assaillant, profitant du moment de calme pour jeter un regard autour de lui. Le général vit le gobelin affronter Thrali, il vit aussi Calion s'élancer dans cette direction et percer la créature de sa lame rougeâtre. Quitter son poste assigné et faire preuve d'un manque de respect total face aux traditions du duel...mais les situations désespérées faisaient appel aux moyens désespérés. Voyant la mort de leur chef et face à l'incapacité de récupérer leurs armes, les gobelins se ruèrent vers la salle voisine. Galahdan se rendit compte du fait que l'apprentie mage s'y trouvait...si elle vivait encore. Faisant signe aux autres de le suivre, le général pénétra le couloir sombre. Dès qu'il fit le premier pas, son visage se transforma en un masque de douleur, et une sueur froide recouvrit tout son corps. Il serra les dents et continua à avancer. Un guerrier savait ignorer la douleur. Depuis combien de minutes, depuis combien d'heures étaient ils dans ces tunnels maudits? Même un elfe perdait la notion de l'espace et de temps dans ce labyrinthe souterrain...un véritable cauchemar. Leur sacrifice serait il en vain? *** -Encore quelques minutes et le soleil sera au zénith...Préparez les soldats. Un groupe d'archers légers en premier, ils essayeront d'empêcher les sentinelles ennemies de transformer nos fantassins en hérissons...
Le sous-officier elfique regarda le capitaine de Mithlond qui observait l'entrée principale du campement gobelin. Ils n'avaient toujours pas attaqué, attendant en vain un signal quelconque de leurs camarades perdus dans les boyaux de la montagne. -Une attaque frontale, mon capitaine? Ce sera un massacre...
-Nous n'avons pas le choix. Le délai de temps que nous avait donné le général Galahdan touche à sa fin. Nos compagnons sont morts ou prisonniers. Préparez les hommes.
-Oui mon capitaine...
Les ordres furent passés rapidement, les soldats se tenaient prêts à quitter le refuge des arbres et affronter les flèches noires gobelines...Soudainement une voix claire s'éleva: -Mon capitaine! Les sentinelles gobelines! Ils ont quitté leur poste! Effectivement! Les silhouettes noires des créatures du mal avaient disparu dans les tunnels, attirés par des évènements inconnus par l'armée elfique. -Ainsi le général Galahdan n'a pas échoué! Préparez vous, guerriers! Pour la gloire du Soleil Blanc! *** Pendant ce temps, le général et les trois survivants le suivant se retrouvèrent dans la salle où l'apprentie mage avait mené son combat il y a quelques minutes seulement... Des dizaines de créatures armées jusqu'aux dents...le spectacle était terrifiant, mais le général sentait un calme l'envahir. Il regrettait seulement de ne pas avoir un corps entièrement fonctionnel pour son dernier combat. L'affrontement commença. Les créatures cherchaient une ouverture dans la défense du guerrier puissant, mais n'en trouvaient guère, périssant sous les coups précis mais puissants de son épée antique. Mais ils étaient nombreux, toujours trop nombreux... Galahdan fut obligé de reculer, tout en combattant comme un endiablé, vers un coin obscur de la galerie. Il défigura une créature d'un coup d'épée dans le visage bestial, et envoya une autre à terre en l'assommant avec son gantelet de fer. Mais d'autres affluaient...un gobelin petit mais robuste lui sauta dessus par derrière. Le général eut le temps de se retourner et empaler la bête sur sa lame elfique, mais il fut emporté par le poids de sa victime. L'elfe trébucha, découvrant soudainement le vide derrière lui. Un puits abandonné, si commun dans les tunnels gobelins...Galahdan s'écroula dans l'obscurité, trainant la peau verte avec lui dans sa chute...disparaissant à jamais dans les profondeurs de la montagne. La fin du grand dirigeant de l'armée elfique. *** Quelques secondes plus tard, les guerriers elfiques apparurent dans la salle, ayant massacré sur leur chemin les gobelins totalement désorientés par l'attaque sur deux fronts. A présent, une bataille acharnée commença dans cette galerie. Les pertes des deux côtés étaient terribles, et le prix de la défaite était trop grand pour chaque côté du conflit pour abandonner...vaincre ou mourir dans les tunnels. Il n'y avait pas d'autre alternative. Dépourvus de leur général, les guerriers du Bien seront ils capables de mettre à bout cette bataille cruelle? Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
Nombre de messages : 312 Age : 34 Localisation : Va savoir... Rôle : Mage/Sorcière
~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Dim 3 Avr 2011 - 20:40 | | ***
Tout devint noir. Son corps était perdu dans les ténèbres. Le silence était roi. Cette voix devint muette. Elle ressentait le vide, une descente incontrôlable, à vive allure. Ses mains essayèrent de s’agripper à quelque chose, mais il n’y avait rien. Apeurée, elle voulut que cela cesse. Des larmes coulèrent sur ses joues gelées. Cette sensation d’impuissance ne lui était pas familière, tout comme cette peur qui grandissait en elle. Elle était à bout de forces…
Ses pensées allèrent sur ce qui lui était le plus cher en ce bas monde. Sa main droite se posa sur son torse, elle cherchait un objet qui n’était désormais plus là. La créature se débâtit lorsqu’elle sentit des êtres l’entourer, la frôler et l’entraîner d’avantage dans sa chute. Elle voulait hurler mais ne le pouvait pas, elle voulait de l’aide mais personne n’était là pour elle. La dame réussit à frapper l’un de ces êtres, mais il revint aussitôt à la charge. La force physique ne faisait rien bien au contraire, ces êtres devinrent de plus en plus nombreux.
Que faire ? C’était une excellente question. La belle ne pouvait se débarrasser de ces ennemis par la force physique et elle sentait ses forces diminuer d’avantage. La magie ? Non, elle n’était pas assez forte pour cela. Son précédent sort en était une preuve. Cependant, il s’agissait d’un dernier recours, son sort en dépendait. Mais la peur gagnait le cœur de cette dame, son échec était toujours en elle et elle ne le supportait pas. Ses larmes continuèrent de couler et son corps continua de sombrer. Le froid la gagnait de plus en plus, c’était une sensation désagréable.
Elle n’avait plus le choix, il fallait faire vite. La créature tendit les bras, laissant ces êtres se coller d’avantage contre elle, de façon à l’alourdir et à l’étouffer. Elle prononça des mots sans son, en vain. Cependant, cette dernière ne perdit pas espoir et continua à prononcer cette même phrase. Plus elle parlait, plus la chaleur de son corps revint. Cette formule magique qui invoquait la lumière ne fonctionner pas, toute fois, la belle continua de la prononcer, sentait un changement autour d’elle.
La chute fut stoppée violemment par une force qui lui était étrangère. Ses ennemis avait disparus. Une forte main s’empara de la sienne, l’entraîna vers le haut. La créature était toujours aussi affaiblie par cet évènement, elle se reposa sur cette force qui l’aidait. Son faible regard se posa sur cette présence qui l’aidait, mais elle ne voyait rien du tout, juste une lumière lointaine…
***
Sa main droite se serra, la prise était invisible. En ouvrant doucement les yeux, la créature aperçut ses frères qui combattaient. Elle put à nouveau entendre le bruit du fer et les cris qu’il pouvait provoquer.
Sighild était toujours allongée dans son coin de pierre, spectatrice de tout ce massacre. Elle essaya de reprendre ses esprits au plus vite, une bataille considérable l’attendait. Malheureusement, sa présence n’était pas inaperçue, tout comme son rang d’apprenti mage. L’un des principaux ordres de l’ennemi était de mettre fin à cet atout que possédait le camp elfique. Le gobelin qui se dirigeait vers cette femelle s’en souvenait parfaitement et il était prêt à frapper car sa proie était désarmée. Alors qu’il allait lui porter le coup de grâce, un magnifique guerrier vint au secours de Sighild. Un chevalier de Fondcombe la défendit, il combattit son ennemi et emporta ce combat. Ce courageux chevalier prit la main droite de Sighild et la redressa délicatement. Il ne put dire quoique ce soit car d’autres ennemis arrivaient. L’elfe partit, laissant le sang-mêlé se remettre de ses péripéties.
Son magnifique regard se posa sur son épée qui était à sa droite, non loin d’elle. Puis, il se posa sur sa gauche, voyant au loin la pierre de Lune qui brillait légèrement. Sa main gauche tremblait toujours autant. Mais elle ne pouvait pas rester là à ne rien faire…
Le chevalier de Fondcombe qui avait aidé l’apprenti mage de Minas Tirith se retrouva dans une fâcheuse posture : plusieurs ennemis étaient autour de lui. Le brave se bâtit, même s’il savait qu’il ne serait pas victorieux mais il ne se doutait pas que quelqu’un lui viendrait en aide. Une épée trancha la tête de l’un des gobelins. Les autres se retournèrent pour voir sous leurs yeux la femelle ennemie qui venait d’occire leur frère. Le combat redémarra à nouveau.
La belle ne tenait que son épée, elle demeurait plus expérimentée dans cet art. Plusieurs ennemis tombèrent par sa lame. Malgré ses victoires incessantes, la demoiselle ne voyait pas le bout de cet affrontement.
Cette dernière recula de quelques pas. Le tableau n’était pas beau à regarder et son cœur souffrait d’avantage par les victimes sans vie.
Elwing sentit son bras gauche trembler à nouveau. Dans un premier temps, son regard se posa sur lui, puis, il alla vers sa seconde arme qui gisait sur le sol. Son bâton tremblait tout autant que son bras, ce n’était pas de la peur mais une envie, celle de l’avoir en sa possession.
Un gobelin l’attaqua alors. Sa tranchante lame la toucha faiblement sur le côté droit. Aussitôt, Sighild lui infligea un coup mortel. Elle posa alors son arme au sol.
Son bras gauche se tendit immédiatement vers son bâton, qui vint vers elle. Le saisissant fermement, son regard eut une lueur bleue qui apparut furtivement. L’arme fut tenue verticalement, la main droite de son utilisatrice se posa sur la pierre de Lune dont l’éclat demeurait faible. Elwing ferma alors les yeux…
Aux faibles paroles qui sortirent de sa bouche, la lumière devint de plus en plus conséquente. De faibles particules entourèrent le corps de la belle, la protégeant ainsi des attaques ennemies. Les lumineuses particules furent conduites à travers ce sombre combat par ce faible chant. Seuls les fins observateurs purent voir ces choses étranges qui volèrent au gré de cette douce mélodie.
Sighild sentait ses forces diminuer, mais elle ne devait pas faiblir, ce n’était pas le moment. Elle prit appui sur son bâton et continua son incantation. Ouvrant alors les yeux, la lumière de sa pierre devint abondante, les douces particules se transformèrent alors en d’aveuglantes lumières pour l’ennemi.
L’avantage était désormais au camp elfique ; tant que l’apprenti mage possédait encore des forces… |
| | | Voronwë Amnel Héraut d'Imladris
Nombre de messages : 105 Age : 28
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: Très bonne question! -:
| Mar 5 Avr 2011 - 21:41 | | /Désolé du retard, beaucoup de travail!/
La terreur, elle était là, omniprésente dans les yeux de ses alliés. Tout comme Voronwë, certains la regardait avec courage, ou plutôt avec témérité. Ils étaient dans un lieu isolé du reste du monde, dans une grotte remplie de gobelins. N’importe qui serait parti en courant, mais pas eux, pas ces soldats. Ils étaient entrainés pour combattre, c’était leur vocation, aussi dangereuse qu’elle puisse être. Le capitaine d’Imladris, stoïque, écoutait les échos des pas ennemis avançant vers leurs armes. Chaque seconde était une éternité, chaque inspiration de ses frères elfes ne le rendait que plus hardi.
-Calion! Voronwë! Empêchez les gobelins de s'emparer de leurs armes!
Cet ordre était justement celui qu’il attendait. Sans attendre il fonça aux cotés de Calion. Ce dernier abattit le premier d’un coup d’épée, ce qui lui fondit le crane. Le capitaine suivit son compagnon, tuant une peau verte essayant d’attraper une arme. Un ordre avait été donné, Voronwë ne renoncerait pas. Ils étaient faiblement armés, la majorité avaient un poignard, les autres évitaient les coups mortels des deux soldats. Le fils du forgeron d’Imladris évita un coup, égorgea son ennemi. Du sang éclaboussa de la blessure, tachant la tunique du soldat déjà bien abimée. Mais ce n’était non pas le sang ennemi sur ses vêtements mais bien le sien. Les herbes ne faisaient plus effet, mais qu’importe! Il était un soldat, non, un capitaine du royaume de Soleil Blanc! Alors ce n’était pas une blessure, aussi mortelle qu’elle puisse être qui l’arrêterait!
Les gobelins tentaient d’évitaient les coups, sans succès. Une seule peau verte arriva jusqu’aux armes. Dès qu’elle tendit la main pour en attraper une, la lame de Voronwë siffla. Le membre tomba à terre très vite suivit d’une tête. C’était un massacre. Ils étaient nombreux, ce détail serait peut être celui qui les tuerait tous. Le destin en décida autrement, ou plutôt Calion en décida autrement. Le capitaine courra. L’elfe d’Imladris compris bien ce qu’il essayait de faire. De ce fait il l’aida de son mieux en concentrant tous les assauts ennemis sur sa simple personne, même si il ne restait que peu d’ennemis dans cette salle.
Son allié courrait, tous le regardaient, le temps s’emblait s’être figé. Subitement, la tête de leur chef tomba sur le sol rigide de la caverne. Grace cet assassinat, les gobelins hésitées pendant plusieurs secondes, donnant l’avantage aux elfes, même si cela était loin d’être gagné.
Le capitaine tua le dernier gobelin devant lui, osa un regard vers le général. Le voyant en difficulté il vint à son secours. A son grand regret, cette scène se passa autrement. A la rapidité des siens, le capitaine évita une flèche. L’autre cependant traversa son épaule gauche, achevant son bras déjà endoloris. Etouffant un cris de douleur, il continua de courir vers le général. Mais il arriva trop tard. Une fois encore, le temps se stoppa, le général tombant dans l’infini de la montagne.
Voronwë était là, à genoux devant le puits, son épée tomba à terre. Son supérieur était mort, que faire? Il ne le savait que trop bien: combattre jusqu’à la mort. Pour l’honneur, pour la gloire du Soleil Blanc, pour le général.
Dans un ultime effort il retira la flèche, se releva, dague en main égorgeant tout sur son passage, faisant de son passage un cimetière. Le capitaine empoigna son épée et attaqua avec plus d’ardeur.
Des pas résonnèrent, il les attendaient de pied ferme. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant apparaitre de l’ombre les soldats elfiques. Un soupir de soulagement. Ils avaient une chance de s’en sortir. Puis, une chose inespérée, une lumière aveugla les gobelins. Le capitaine regarda la mage avec reconnaissance. Ses yeux se voilèrent et tomba sur le sol froid.
Devant lui sa forge, son père frappant contre une épée.
-Père, suis-je tomber?
Celui-ci arrêta son fastidieux travail, s’approcha de Voronwë et dit e l’embrassant sur le front.
-Non, pas encore mon fils, pas encore. |
| | | Baltog Roi Gobelin
Nombre de messages : 64 Localisation : Mont Gundabad Rôle : Roi du Mont Gundabad
~ GRIMOIRE ~ -: Gobelin du Mont Gundabad -: 50 ans -:
| Sam 16 Avr 2011 - 4:17 | | Le combat se faisait long ... tant mieux ! Cela faisait longtemps que Thrafi ne s'était pas battu de la sorte, de surcroît la bataille avait lieu sous la terre, un endroit très convenable pour un Nain. Le chef gobelin perdit vite son calme face au nain et se mit à l'attaquer violemment toutefois Thrafi tint le choc bien que la charge du gobelin faillit le mettre à terre. Chaque coup était paré ou esquivé, la défense était parfaite mais il fallait attendre le moment opportun pour contre-attaquer, le gobelin fit un coup d'estoc que Thrafi esquiva d'un coup latéral puis administra un coup de boule monumental au gobelin qui tomba à la renverse, sonné. Thrafi acheva son adversaire en plantant sa lame droite dans le coeur de la créature. Partout autour de lui, le bruit des lames qui s’entrechoquent, les cris des combattants qui meurent en tombant dans un fracas assourdissant. C'est alors qu'il vit Galadhan sombrer dans l'abîme noir , nul ne pourrait aller le chercher pour l'instant et même après la bataille l'expédition de recherches aurait été hasardeuse puisqu'ils ne connaissaient pas la profondeur de la crevasse. Tout à coup une lumière blanche semblable à un éclair, mais en plus violent, parcourut la salle, aveuglant les gobelins peu accoutumés à la vision d'une pareille lueur. C'était le moment d'en finir, les gobelins étaient totalement hors d'état de nuire : certains se jetèrent face contre terre ou se couvrirent les yeux, d'autres se souvinrent qu'ils combattaient mais ne voyant rien tapaient dans les sens de sorte que parfois ils pouvaient tuer un de leurs congénères. Thrafi profita de l'occasion pour provoquer un vrai bain de sang au sein des gobelins avec ses deux épées, jamais elles n’eurent autant de travail. L'arrivée inattendue des renforts finit de faire basculer la bataille en faveur des elfes, les gobelins faisaient des cibles faciles qui ne causaient pas beaucoup de dégâts dans l'armée elfique et ils furent bientôt mis hors d'état de nuire, très peu survécurent, du fait que la lumière les désorienta complètement et qu'ils ne surent vers ou ils fuyaient. Il fallait maintenant avec l'aide des renforts s’occuper du reste de ses cavernes, les vider entièrement, ne pas laisser de témoins du passage des elfes si c'était possible cependant le chef Galadhan étant mort il paraissait évident qu'auparavant il faudrait décider de qui aurait la lourde tâche de commander l'expédition. -"Qui commandera maintenant que Galadhan est mort ? Qui est le plus gradé dans cette armée bien amoindrie mais victorieuse ? Il aura à décider de nos actions maintenant car il fut agir vite si nous voulons pouvoir dire à tous que cette victoire fut totale sur les Gobelins".Hrp : Assez court, me rattraperais au prochain |
| | | Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
Nombre de messages : 589 Age : 29 Localisation : Rohan Rôle : Elnaith de la Maison du Roi
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: 7500 à peu près -:
| Ven 22 Avr 2011 - 11:26 | | Le combat ne cessait pas dans la salle des armes, le capitaine était blessé, mais légèrement, la flèche (de mauvaise facture) n'avait fait que passer dans sa jambe et c'était une flèche assez basique, seulement un bout de bois taillé en pointe. Cette flèche n'avait pas fait grand dommage et heureusement pour le capitaine. Comme dit précédemment, le combat ne cessait, pas, en effet, les Gobelins n'abandonnaient pas, quand tout à coup, ceux-ci se replièrent et coururent dans la salle voisine, celle où la magicienne partit quelques minutes auparavant. Galahdan se tourna vers Calion et lui ordonna de suivre les Gobelins, le capitaine suivit donc son supérieur dans un couloir sombre. Le général avait l'air bizarre, comme s'il la douleur l'avait envahi, mais Calion ne savait pas pourquoi tant de douleur, c'est pour cela qu'il regardait partout. Enfin, la troupe arriva dans une salle, plus grande et où des dizaines de Gobelins étaient là aussi. Mais le problème était que les Gobelins étaient bien armés et protégés. Ces Gobelins là n'étaient pas de la même trempe. Un calme envahit le Narmacìl, un calme qu'il connaissait bien, il lui rappelait des scènes de sa vie que peu de personnes sur Endor ont connu mis à part les Elfes encore en vie : le siège de Barad Dûr. C'était avant la dernière charge des orques et de celle d'Annatar, Calion commandait une force de deux cents Noldor, la ligne faite par ses soldats était un blocus que nul ne pouvait passer, Calion était calme à ce moment, mais quand le premier orque fut à moins de trois mètres de lui, son calme disparut et sa colère frappa. Ici, dans cette salle, la scène se représentait une nouvelle fois, lorsque la charge des peaux vertes fut ordonnée, le calme du Narmacìl s'arrêta et une fureur siégea à la place de l'apaisement. Anglïr brillait, son rouge écarlate et ardent intimidait les Gobelins. *** Le combat commença, Anglïr trancha un bras puis une main, le Narmacìl portait des coups directs et justes, il était rapide et esquivait bien les attaques. Mais ces Gobelins là eurent moins de mal a encaissé les coups des Elfes. Au fur et à mesure, le groupe se sépara et emmena chacun quelques Gobelins par-ci et par-là. Calion en avait quarte sur lui, mais il s'en débarrassa très vite, son agilité surpassait la force des peaux vertes. Le Narmacìl vit son supérieur en difficulté, celui-ci reculait tout en combattant vaillamment les forces ennemies. L'Elfe du Premier Âge courut vers le général mais un Gobelin lui barra la route, puis d'autres Gobelins vinrent et l'entourèrent. Calion ne pouvait rien pour le général, mais il fit ce qu'il put pour venir vers lui en tuant quelques ennemis. Alors que le capitaine tranchait la tête du dernier ennemi qui lui barrait la route, Calion se retourna et vit son supérieur tombé dans un tunnel fait par les Gobelins. Par ailleurs, il aperçut l'autre capitaine, Voronwë Amnel qui accourait vers le général, mais c'était top tard pour celui-ci qui sombrait dans ce néant, un grand général, Galahdan était on nom et à jamais, son nom sera connu en Endor. *** Mais maintenant, qui prendrait le commandement maintenant que le général est mort ? Calion se désigna tout de suite, car la survie du groupe et de l'armée en dépendait. Calion se retourna et vit Voronwë s'écrouler, il était à bout de force, et sa blessure le faisait surement souffrir. Les cavaliers elfes entrèrent parmi eux étaient les Éclairs, ils entrèrent en fracas et une grande lumière envahit la salle. Les Gobelins ne savaient plus où donner de la tête l'attaque sur les deux fronts les avaient désorienté. Le combat faisait rage dans la salle, et les pertes augmentaient dans les deux camps. Le nombre de Gobelins diminuait et leurs forces s'amenuisaient, bientôt la force elfique arrivera à bout de la force des peaux vertes."En avant Elfes, pour le Soleil Blanc et le général Galahdan !"Le capitaine se pencha sur son homologue et lui dit : "Non, pas encore capitaine Amnel, pas encore." Le capitaine Amnel ouvrit les yeux. |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3425 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Mer 11 Mai 2011 - 1:32 | | -Victoire! Le premier cri d'un guerrier elfe trop enthousiaste se fit entendre dans la caverne. La fuite de l'armée gobeline indiquait effectivement que la bataille principale avait été remportée; mais ce n'était pas la fin des combats. Les couloirs étaient longs et nombreux, les peaux vertes les connaissaient comme leur poche. Plusieurs heures allaient passer avant que les derniers combats ne s'achèvent, et nombreux elfes allaient encore périr. La question de Thrali résonna dans la salle, mais surtout dans les esprits des officiers elfiques; le général Galahdan avait mené la campagne à bout avec sa poignée de fer. Qui serait capable de le remplacer? La réaction enthousiaste et héroïque de Calion Palantir n'impressionna point les officiers de Mithlond et de la Forêt Noire qui avaient mené les renforts. Ce fut le premier qui prit la parole: -Nous sommes tous des capitaines, il n'y a pas de rang supérieur aux autres après la mort de Galahdan...le général n'avait malheureusement pas prévu sa chute . Je ne pense pas que l'un de nous devrait diriger l'expédition. Capitaine Palantir, nous vous respectons pour votre courage dans les combats des dernières heures, mais rien n'indique que le général vous portait une affection particulière. Dirigez vos hommes, et nettoyez le couloir Nord des peaux vertes. Chaque capitaine fera pareil avec ses guerriers, et nous demandons aussi à maitre Thrali de mener un détachement. Nous nous retrouverons à l'entrée principale des caves dans quatre heures. Courage, messieurs. Pour la gloire du Soleil Blanc!
Et c'est ce qu'ils firent. Une dizaine de guérisseurs et quelques dizaines de volontaires elfes restèrent sur place; les blessés étaient nombreux, il fallait s'en occuper. Sighild sentit des bras musclés la relever; sa magie s'était avérée couteuse, et elle avait fini par s'écrouler sur le sol rocheux. Les deux guerriers elfes la guidèrent vers le centre de la grande caverne, où un feu avait été allumé et des couvertures avaient été posées pour les blessés. Ne connaissant la nature exacte de l'état de l'apprentie mage, les elfes la laissèrent avec une couverture et de vin rouge épais; si elle regagnait ses forces, elle pourrait toujours aider à soigner les blessés. *** Les combats dans les tunnels avaient duré plusieurs heures, et beaucoup d'elfes périrent; parmi eux le guerrier qui avait crié "victoire" si récemment. Une flèche gobeline tirée d'un coin sombre lui avait transpercé la gorge. A présent, les guerriers de l'expédition encore capables de tenir sur leurs jambes s'étaient retrouvés devant l'entrée des grottes, protégée de la neige et du vent par des rochers imposants se dressant des deux côtés. Cette fois ci, ce fut au tour du capitaine de la Forêt Noire de prendre la parole: - Nous nous réunissons en cette journée de victoire et pourtant rendue si amère par la mort du général Galahdan et des nos frères d'armes si nombreux. Nous avons prouvé que le peuple elfique sait encore combattre et s'unir contre le Mal qui rôde en Terres du Milieu. C'est à notre tour de continuer la grande vision de Galahdan. Si nos troupes ne manquaient pas d'expérience, beaucoup de nos compagnons seraient encore en vie. Nous établirons une base en ce lieu, une garnison elfique qui assurera la sécurité de cette région, permettant aux voyageurs de traverser les Montagnes Grises en paix. Tous les trois mois, deux cités elfiques enverront à leur tour deux cent soldats chacune pour occuper la garnison. Il s'agira en même temps d'un camp d'entrainement intense, où les guerriers elfiques deviendront des soldats d'élite. Un jour viendra où les royaumes des hommes regarderont la puissance des cités elfiques avec respect!
Les guerriers présents levèrent leurs armes dans un salut silencieux. Après quelques instants, la voix du capitaine de Mithlond se fit entendre: - Tous les guerriers et guérisseurs qui ont combattu en ce jour méritent le respect de leurs confrères. Mais nous tenons à récompenser en particulier ceux qui ont parcouru les ténèbres avec le général Galahdan, afin de créer la diversion nécessaire à notre victoire. Mage Sighild, et Maitre Thrali; vous porterez à présent le titre d'Amis des Elfes, vous serez toujours les bienvenus parmi notre peuple. A vous deux, ainsi qu'aux capitaines Palantir et Amnel, nous accordons l'Ordre du Soleil Blanc. Le capitaine laissa les quatre personnes s'approcher, et accrocha à la poitrine de chacun une médaille en forme de soleil rayonnant, faite en or blanc. HRP Voilà voilà, donc le scénario principal s'achève là, je m'excuse pour le temps que j'ai pris à poster ce message...Libre à vous de décrire les évènements dans les tunnels, vos réactions face à votre récompense, et des conversations potentielles entre vous. Vous pouvez aussi vous lancer dans des nouveaux scénarios respectifs. J'espère que la quête vous a plu, malgré le retard qu'on a pris. Vous recevez aussi chacun une demi pierre précieuse à utiliser chez Asthrabal le Bourgeois pour avoir participé du début à la fin Bon RP à vous! Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
Nombre de messages : 589 Age : 29 Localisation : Rohan Rôle : Elnaith de la Maison du Roi
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: 7500 à peu près -:
| Mer 11 Mai 2011 - 21:33 | | Un capitaine de Mirkwood critiqua le capitaine Palantir, il est vrai que Calion voulut prendre le commandement de l'expédition juste le temps que quelqu'un se présente pour remplacer le général décédé récemment. Le Narmacìl écouta avec attention son homologue de la Forêt Noire et inclina la tête en signe d'accord. Calion n'avait plus l'âme d'un général comme il y a des milliers d'années et le discours du capitaine lui redonna pourtant cette envie, cette rage intérieure. Après cela, Calion Palantir amena une partie du groupe des Éclairs dans les tunnels. Chaque capitaine fit de même avec son groupe et détruisit les forces des peaux vertes. Les capitaines et Thrali se réunirent devant les grottes et le capitaine de Mirkwood se chargea de remercier tous les belligérants alliés, le Naugrim, la mage elfe et les tous les autres capitaines. Étant donné que le Nain a aidé les Elfe, le capitaine au service de Mirkwood lui donna le titre d'Ami des Elfes, un titre mérité ainsi qu'à Sighild, mais ce n'est pas tout, ils ont comme les deux capitaines le titre d'ordre du Soleil Blanc. Calion fut touché de cet honneur et serra la main de son homologue. Plus tard, Calion apprit que les Elfes feraient de ce lieu un camp elfe avec des rondes tout les deux cent ans. Un camp d'élite au service de tous les Elfes. Les Eldar ont montré que leur vaillance et leur force sont toujours présentes. Calion s'était mis en tête de rentrer dans la cité de Gar Thulion avec ses hommes, le retour fut calme mais alors que la troupe amaigrit par les pertes fut en vue de la cité elfique, un soldat parla au capitaine Palantir. "Capitaine, nous nous sommes portés volontaires pour rester dans les montagnes et établir le camp, pouvez-vous nous délier de nos fonctions de vous obéir ?" Le Narmacìl fut assez surprit en fait, mais il ne put refuser, ces hommes s'étaient battus, ils ont perdus leur frères et le chagrin les ont envahi, le retour au sources et à l'entrainement ne leur fera que du bien. Les Éclairs firent demi tour et s'enfoncèrent dans la forêt, Calion se retourna et inclina sa tête en signe de respect. C'est ainsi que le capitaine Palantir rentra à Gar Thulion, il ne fut pas acclamé, mais fut gracieusement remercié pour sa valeur et son courage au combat. Le Narmacìl demanda au seigneur de Gar Thulion d'ériger un mémorial pour tous les Elfes au camp créer là-haut. Celui-ci accepta, mais Calion ne se réjouit pas pour autant, ses hommes, ses frères d'armes étaient tombés, mais pourtant, il s'est peu battus avec eux. Dès lors il se remémora son histoire ... ses combats. Nargothond, Dagorlad, le si-ge de Barad-Dûr, puis ça. Calion en avait marre, mais son devoir était de se battre pour son peuple, qu'il soit Sinda, Noldo, Falathrim ou encore Nando tous faisaient partis du même peuple, les Eldars.
//HRP//Merci pour la demi-pierre. J'en suis ravi.//HRP// |
| | | Contenu sponsorisé
| | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|