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 Vint alors le commencement [RP Seul]

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Sighild Baldrick
Adepte des Arts Secrets
Sighild Baldrick

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Vint alors le commencement [RP Seul] EmptyMar 12 Oct 2010 - 11:56
L’astre du jour commençait à quitter le ciel ; laissant derrière lui une magnifique toile, mélange d’azur et de rosée. Les guets de Minas Tirith accomplissaient leur tâche nocturne, lorsque l’un d’entre eux somma que l’on ouvre les portes. L’ordre fut accomplit. Au plus grand soulagement du peuple, les chevaliers du Gondor revenaient de leur « mission ».

Quelques jours auparavant, l’un d’entre eux était parti en quête. N’ayant pas de nouvelles, le plus courageux de tous partit à sa recherche, il fut précéder d’une autre personne dont l’intuition l’avait poussé à le suivre. Les anciens de la Cité Blanche pourront vous l’affirmer avec certitude : les Grands Chevaliers du Gondor avaient grandit ensemble, ils étaient comme des frères et même si leur loyauté envers le Roi était immense, ils ne pouvaient se permettre d’abandonner l’un des leurs. Les Sept Grands, c’était ainsi qu’on les nommait, ils étaient les aînés de la garde Royale et apprenaient aujourd’hui leur savoir à ses jeunes hommes, désireux de devenir comme eux. La solidarité était la clé de leur groupe, leur loyauté était immense. Lorsqu’ils devinrent de jeune soldat, les sept jeunes hommes se firent une promesse ; leur nombre jamais ne devait diminuer, mais il pouvait cependant augmenter.
C’est ainsi que les Sept Grands revinrent à bon port, six d’entre eux étaient montés sur leur cheval respectif, le guérisseur du groupe était resté au côté d’un de ses frères. Derrière lui se tenait une magnifique jeune femme qui marchait au côté d’un étalon noir. Son magnifique regard vert ne cessait de fixer l’homme endormit sur ce cheval couleur des ténèbres. La belle fut légèrement poussée par sa jument blanche, un signe de soutient envers sa maîtresse. En guise de remerciements, la demoiselle lui caressa le museau comme pour la remercier. Seulement, son visage resta figé ; avec ces quelques tâches de sang sur cette peau si douce.
La jeune elfe avait assisté à un combat dans lequel son père et l’un de ses amis furent impliqués. La demoiselle vit son père se faire toucher par des orcs en les protégeant. Ne supportant pas cela, elle se battit également. Contre toute attente, la belle utilisa un don enfouit en elle pour devenir ainsi victorieuse. Les autres chevaliers vinrent à sa rencontre, ils portèrent les corps de leurs amis. Avant de partir des Montagnes Blanches, Almut – le plus âgé de tous- suggéra au sang mêlé d’user de son don pour soigner ses compagnons.
Sighild obéit à cette tâche mais les deux hommes restèrent sans connaissance.

Une audience fut immédiatement ouverte. Almut et Sighild furent demandés à la Cour ; les autres s’occuperaient de leurs compagnons. La demoiselle n’était pas vraiment à l’aise car elle aurait préféré rester au chevet de son père. Sachant lire dans ce regard vert, l’ami d’enfance d’Alberick rassura cette petite par des paroles remplies de sagesse.
La magnifique salle du trône se tenait devant eux, les deux personnes avancèrent et s’agenouillèrent devant le Roi. Ce dernier était assis sur son trône, accompagné de son conseiller et du bibliothécaire.

On demanda à Almut de raconter leurs péripéties. Le chevalier prit alors la parole ; un long monologue eut lieu. Son argumentation était recevable, il restait juste et adroit dans tous ses dires ; ce qui fascina la demi-elfe. Le regard de la jeune femme demeurait figé sur le Roi du Gondor ; son cœur battait calmement, elle ne pouvait connaître son ressenti devant autant de calme.
Sous l’autorisation du Roi, l’historien prit la parole, expliquant le vol de cette étrangère, l’un des biens les plus précieux du Royaume était à sa disposition. Sighild ne baissa pas son regard, elle ne fut pas honteuse de son acte. Avant qu’Almut ne dise quoique ce soit, la magnifique créature le devança. La sang mêlé assumait pleinement son geste, elle voulait le prouver en parlant elle-même de son choix :


« Votre Majesté, je ne suis pas étrangère à cette cité et je ne puis tolérer que l’on m’insulte de voleuse. Vous savez tout comme moi que la Pierre Blanche recherche un élu, seul et unique personne qui saura l’utiliser à des fins bénéfiques. »


Avant de reprendre son discours, Sighild Olorin sortit de sa poche la magnifique pierre. Elle fut posée avec délicatesse sur sa paume de main, l’exposant ainsi à chaque personne présente en cette salle :

« Je suis née elfe et humaine ; j’ai appris le savoir de ces deux peuples. Alberick Olorin n’était pas un voleur au sein de votre Cité ; tout comme lui je n’en serais pas un. Si cette Pierre Blanche est dans ma main ; c’est que cet évènement devait avoir lieu. »


A la fin de ce petit monologue, la Pierre Blanche eut brilla légèrement ; une chose qui ne s’était pas produite depuis bien longtemps. Le bibliothécaire en resta bouche bée car seul Gandalf le Blanc avait pu provoquer une telle chose il y a bien des siècles de cela. Almut décida alors de reprendre la parole :

« Votre Altesse, il semblerait que le Gondor ait accueillit un ancien chevalier et le nouveau mage de Minas Tirith. »


Le visage de Sighild était plein de déterminations. Elle ne devait pas avoir peur de son destin et elle était bien décidée à accomplir cette tâche.

Le Roi ne pouvait qu’acquiescer de cet évènement. Les Sept Grands n’eurent aucune sanction. Avant de retourner aux chevets de leurs amis, sa Majesté demanda à Sighild d’approcher. La belle porta serment devant son Roi, elle jura loyauté au Royaume de Gondor. Par la suite, elle se hâta d’aller à la rencontre de son père car il s’était réveillé.
Pensant l’avoir perdu à tout jamais, la demoiselle enlaça ce dernier et ne le quitta pas pendant un certain temps. De son côté, Alberick fut soulagé de constater que sa fille était saine et sauve. On lui expliqua tout en détails, les deux chevaliers furent étonnés, pensant tous deux que l’héritier de cette Pierre serait un homme.

Deux jours passèrent. Sighild eut l’honneur de porter la Pierre de Lune au bout d’un magnifique bâton. Sous l’Ordre du Roi, elle fut sommée de partir du royaume du Gondor afin d’en revenir forte : le pèlerinage d’un apprenti mage était important pour gagner du savoir. La jeune femme accepta cet ordre et retourna à Fondcombe en compagnie de son père…

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