La tour n'était habituellement pas habitée, du moins pas de manière permanente.
Il faut dire que ces dernières années le Mal fut présent plus souvent et plus terrifiant que jamais, certains admettrai même que le Grand Mal avait été Maître de Torech Ungol pendant quelques mois puis avait disparus.
Mais depuis, le temps passa et d'autres choses inconditionnellement maléfiques passèrent par cet endroit maudit, puis plus rien, puis encore d'autres êtres...
À l'heure actuel on ne savait plus vraiment si l'endroit était toujours hanté ou habité, la seule choses dont on pouvait être sûr c'est que même pour des orques il était dangereux de trainer dans les parages.
Au début de la monté de l'escalier l'atmosphère ce fit d'abord pesante et froide, puis, au fur et à mesure des marches, celle ci devint de plus en plus oppressante et glaciale.
Une voix se fit entendre, faite de roche, d'airain et de haine, résonnant dans la tour, comme faisant partie de la tour, comme si c'était la tour elle même qui parlait :
-Vous êtes en retard ! Ceci n'enchante guère Celui Qui Ne Devrait Pas Être !
Il vous attendait plus tôt que cela ! Ne le faites plus attendre !La nuit étant tombée les couloirs et les escaliers étaient dans la pénombre, mais étrangement même les orques avaient du mal à y voir malgré leur nyctalopie.
Étaient ils entré dans l'antre du néant, allait ils pouvoir ressortir de cet ombre malsaine ?
La Voix les avertissait qu'ils étaient déjà attendu. Comment pouvait elle le savoir ?
Au fur et à mesure de leur ascension leur vue baissait, puis en haut, des torches éclairaient le passage et ils se retrouvèrent devant un être d'une carrure impressionnante, rappelant celle d'un Urùk-haï.
Des chaises avaient été placé, de ci de là, au fond prêt de la fenêtre avec une table, le Lune éclairant l'endroit avec parcimonie jusqu'à ce qu'un nuage vienne cacher ce dernier.
Le groupe put aussi remarquer une porte fermée sur le côté.
-Bienvenue ! Nous attendions votre venue depuis quelques temps déjà ! Je suis Treshnac !Pour dire vrai, l'être en face d'eux était un Haï ! La texture de se peau, la masse de ses muscles, plus sa voix rocailleuse, ils savaient maintenant d'où venait la lourde voix qui résonnait lors de leur monté.
Son visage était caché sous un casque-masque de bois, d'os et de tissus.
Avec un geste ample de la main il les invita à s'assoir à la table, lui se tenant toujours devant la vieille et mystérieuse porte vermoulue.