L'embuscade

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Gallen Mortensen
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Gallen Mortensen

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L'embuscade EmptyLun 7 Mar 2011 - 22:24
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Les deux cavaliers fonçaient vers le lieu de l'embuscade à brides abattues. Les légendes auraient pu dire qu'ils étaient poursuivis par des nazguls, antiques spectres de l'anneau unique. Etrange duo au milieu des prairies balayées par le vent du Riddermark. Leurs montures étaient exsangues, les destriers avaient leurs puissants poitrails recouverts de bave blanchâtre. L'épuisement guettait.

Il arrivèrent enfin à la forêt. Enfin plutôt un petit bosquet au milieu des pierres.

Avec la grâce caractéristique de son peuple, Marionel descendit de sa jument blanche immaculée. Elle la mena derrière les fourres, lui caressa tendrement l'encolure et lui parla au creux de l'oreille. Les membres du destrier cessèrent de trembler.

La rôdeuse récupéra ses deux cimeterres ouvragés et les mit à son coté. Avec vivacité elle monta à la cime de l'arbre le plus élevé et fixa l'horizon un long instant, silencieuse, laissant Tinomir seul avec ses états d'âme.

Puis elle déclara de sa voix cristalline tout simplement

"Ils arrivent"

Marionel descendit avec élégance comme toujours. Ses yeux lavandes fixèrent les prunelles noires du guerrier rohirrim. Sa voix de cristal s'éleva dans l'air frais

"Voilà ce que l'on va faire Tinomir, tu vas foncer pour récupérer Orwen. Harding et Argonui couvriront ta fuite avec le Prince. Et moi je te protégerai de mes flèches. Ensuite tu récupéres ta monture et tu pars sans te retourner vers le point de rendez-vous"

Puis joignant le geste à la parole, l'elfe sortit deux flèches de son carquois et prit en main son arc aux runes elfiques. Elle tira deux traits en deux secondes, ses gestes devinrent flous pour Tinomir. La second flèche transperça le première sur un tronc d'arbre situé à une bonne centaine de mètre.

Marionel fixa de nouveau le rohirrim

"Je ne rate jamais une cible, Tinomir"


---------------------------------------------------------------------

La délégation vers Edoras avançait à vitesse réduite. Il faut dire que les restes de l'eored d'Eovis étaient mal en point . Ils devaient donc chevaucher à faible allure.

Endor aperçut la petite forêt. Argonui et harding eurent surement une boule u ventre en découvrant le lieu de l'embuscade.D'une voix préremptoire le chef de l'expédition clama

"Nous nous arrêtons près de cette forêt comme à l'aller et ainsi nous aurons du combustible pour le foyer. Orwen dormira dans ma tente"

Le seigneur du Rohan ne laissa personne répondre et poursuivit d'un ton implacable

"Sando , mets en place les tours de garde"


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Le campement fut mis en place par les hommes d'Edoras. Mais la quiétude ne régnait pas, la moindre étincelle pouvait mettre le feu aux poudres.

Harding croisa Eovis du regard. Celui ci lui signifia d'un geste du pouce tranchant la gorge que la nuit serait violente.

Mais dans l'ombre des alliés veillaient.


#Harding #Marionel #Eovis #Tinomir #Sando #Edor


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Dwilidan
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L'embuscade EmptyDim 13 Mar 2011 - 11:26
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La cavalcade des deux cavaliers avaient mis les montures à rude épreuve, de la sueur coulant abondamment le long de leurs membres musculeux. Au moment où Tinomir pensait qu'ils ne pourraient aller plus loin Marionnel lui indiqua qu'ils étaient arrivés d'un signe de tête.

Quelques arbres se dressaient fièrement autour des plaines austères du Rohan, arbres qui permettraient aux deux guerriers de se dissimuler avant l'arrivée de leurs opposants. Tinomir descendit de sa propre monture, lui flattant l'encolure afin de la calmer après la rude chevauchée qu'ils avaient entreprit pour le bien du Rohan.

Tandis que l'elfe grimpait le long d'un arbre avec la grâce caractéristique à son peuple, le rohirrim restait seul. Il entreprit alors d'affûter sa lame, sortant une pierre destinée à cet effet puis il effectua le mouvement lent et régulier propre à chaque guerrier. Cette tâche lui permettait de se calmer, d'extérioriser la pression qu'il avait pu emmagasiner. Alors qu'il rangeait son attirail, la magnifique voix de Marionnel s'éleva ; ils arrivaient.

Une fois descendu, l'immortelle donna ses consignes. Claires, nettes et précises ces dernières faisaient de Tinomir celui qui devait récupérer le Prince, rien que ça. Les responsabilités qui lui incombaient à présent commençaient presque à lui peser, il n'avait pas pour habitude d'être aussi important. La démonstration de sa dextérité à l'arc de la part de Marionnel rassura le guerrier, ainsi couvert il n'avait que peu de risques.

Se mettant ensuite à plat ventre, le rohirrim guetta avec une appréhension croissante l'arrivée de la délégation rohirrim qui se rapprochait de plus en plus, avec cette nuit tombante ils allaient probablement établir leur campement à l'orée du bosquet.
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Nathanael
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L'embuscade EmptyVen 18 Mar 2011 - 21:08
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Une rébellion faisait jour dans son corps. Il était tendu. Il payait en cette heure l’acharnement délirant dont il avait fait preuve durant la bataille précédent ce jour. La colère d’Eovis et le sifflement de son épée n’avaient pas été sans conséquences, ils dissipaient à présent un venin douloureux dans ses muscles. Son dos et ses épaules étaient roides, il avait soif et manquait d’énergie. Il ne cessait pourtant de jeter des coups d’œil inquiets mais sévères aux sbires de Hogorwen. Triste escorte. La gaieté malsaine des propos de quelques uns des prisonniers tintaient comme une revanche. Malgré le sang qu’ils avaient encore dans la bouche ils donnaient le sentiment de se comporter comme des hommes libres et vaillants. L’orgueil luisait avec force dans leurs yeux quand ils se tournaient pour regarder Orwen. Harding se retint plus d’une fois pour ne pas dégainer sa hache envers ses porcs bipèdes. Sa haine ne devait pas conduire à la mort du Prince… sa patience devrait le récompenser. Marionel et Tinomir étaient leur seul espoir. Les esprits les moins préoccupés par la promesse d’une libération se rendraient-ils compte qu’ils courraient vers un piège ?

Une ombre enveloppait son esprit. Une chape de doutes. Il doutait de l’efficacité de deux arcs et de deux épées contre la virilité excitée d’un groupe d’hommes unis par la démence. Orwen était démuni du prolongement acéré de son bras. Son arme battait les flancs du cheval d’Endor. L’observation et l’étude de la situation prirent le dessus et chassèrent les querelles rhétoriques de son esprit. Il ne lui fallait jamais beaucoup de temps pour repousser des questions trop envahissantes. Le rythme de la marche s’était ralenti mais ils s’approchaient inéluctablement du petit bois. Les arbres s’accrochaient les uns aux autres, formant de leurs branches une toile d’araignées. Les insectes seraient bientôt pris au piège. Les bavardages et les gouailleries commençaient à s’érailler. La soif faisait taire beaucoup mieux que les réprimandes et la force.

Endor menait la file. Sando allait et venait entre les hommes, menant la farce de l’homme de loi qui rend justice. Il houspillait les plus faibles, mais ses paroles de reproches sentaient le mensonge à plein nez. Il donnait plutôt l’impression d’être un chien de bergers qui mène les bêtes tant que son maître le surveille, mais qui se tient prêt à semer le trouble dans le troupeau. Et les brebis galeuses qui bêlaient à la tombée de la nuit ne donnaient pas non plus l’impression de vouloir rester sagement groupées.

Le mot « combustible » fit quelques échos dans son esprit. Oui, il mettrait le feu aux poudres. Mais il lui faudrait alors plus que du courage pour oser faire jaillir les étincelles. C’était pure folie que cette opération. Il eut une sueur froide. Ses doigts se serrèrent sur les rênes pour ne pas révéler le léger tremblement de ses mains. Il se sentait fébrile. Une excitation sourde lui étreignait les poumons alors même qu’une terreur sans nom s’emparait de lui. Alliage parfait qui le mènerait à la fureur en tant voulu, mais en l’instant il se devait de maîtriser la violence naissante qui imprégnait ses membres. Endor continua de parler. Il essaierait de soustraire Orwen à la vermine. Autant croire qu’une couverture de soie vous protège du tranchant d’une lame. Endor avait l’esprit trop droit pour ne pas penser à la fourberie de ses hôtes. Il n’était pas tout de penser faire son devoir, il fallait parfois se donner les moyens de le faire vraiment. Eloigner Orwen de quelques pas de Sando ou d’Eovis ne lui permettrait de vivre que quelques secondes de plus. Endor jouait le matador, mais les taureaux ne se contenteraient pas d’une seule charge.

Sando donnait les ordres comme un cocher fouette ses chevaux : sans douceur. Aboiements et grognements. Il ne se serait pas senti plus mal au milieu d’une horde de loups affamés. Argonui ne disait mot, Orwen non plus. Où étaient Tinomir et l’elfe ? Silence renâclait à garder son calme et piaffait sans cesse. L’air était plus tendu que la corde d’un arc. Il s’attendait à tout moment à entendre siffler le bruit des flèches de Marionel. Il avait les traits inflexibles et l’esprit préoccupé lorsqu’il tourna les yeux sur Eovis. Mauvais présage. Matérialisation de ses craintes. Eovis continua de le regarder avec un sourire goguenard. Son orgueil était piqué au vif. Dans d’autres circonstances il lui aurait déjà enfoncé sa hache au fond de la gorge. Cette fois il serra ses doigts autour du manche de son arme pour éviter de se voir mettre la main dans la figure de son adversaire. Mais contre l’orgueil rohirrim il n’y a point de barrage suffisamment résistant. Harding désigna discrètement Eovis du doigt puis rapprocha en une pince son indexe et son pouce de sa tête, de son biceps qu’il contracta pour la démonstration, et de ses parties génitales, signifiant à Eovis non sans provocation que ses capacités mentales et physiques n’avaient d’égales que la présupposée misérable taille de ses parties intimes. Sans prêter attention à la réaction de l’énergumène il cracha au sol avec dédain et se rapprocha d’Orwen pour s’assurer qu’aucun mal ne lui serait fait. Tinomir et Marionel avaient entre leurs mains sa vie et celle du Prince.
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Argonui
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Ça y est, la délégation arrivait pour s'installer pour la nuit.
Argonui ne dit aucun mot, son souffle était coupé. Il écoutait attentivement les discussions qui régnaient sur le camp, il ne ratait aucun mots. Il vit Endor et Sando très attentifs sur la camp, mais le doute d'une embuscade ne put atteindre leur esprit.

Sa détermination était extrême, son envie de tuer ces infâmes rohirrimes autour de lui, agitait tout le sang de son corps. Mais il fallait se concentrer sur sa mission, et d'attendre les actions de Marionel et les autres.

Le jeune rôdeur se posa sans cesse la même question:"Ou sont-ils, qu'est ce qu'ils font...". Il savait que l'heure approchait, et il savait le courage et la détermination de ses compagnons. Mais eux que pouvait bien penser de lui ? Argonui avait-il la même détermination? Si le rôdeur devait approuver ses actes, il les ferait tout de suite. Mais il fallut attendre le début de l'embuscade.

La lune éclairait le camp, mais la foret restait sombre. Argonui jetait discrètement un coup d'oeil sur les rives de la foret, pour y chercher vie, mais il ne vit rien. Il savait que ses compagnons étaient cachés, très bien cachés. Marionel prit en charge le déroulement de la mission, Argonui connait les valeurs de cette elfe.

L'attente fut longue, la sueur lui dégoulinait jusque dans ses mains. Il empoigna la poignée de son épée, cela le rassurait. Puis le rôdeur se rapprocha d'Harding, lui posant délicatement mais fermement sa main sur son épaule.
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Gallen Mortensen
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L'embuscade EmptyLun 28 Mar 2011 - 22:59
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Les yeux de la rôdeuse ne clignaient pas. Elle faisait une avec son arc millénaire. C'était plus qu'une arme, son âme.Sa concentration était extrème. Elle eut une pensée fugace pour son père Adanael, il aurait été opposé à une telle action. mais elle, Marionel de Bois doré savait que cette cause était juste et donc en tant que résidante des Terres du Milieu elle devait oeuvrer pour le bien et Orwen en ces instants, en ces terres balayées par le vent . L'elfe imperturbable pensa à un elfe: Elrond de Fondcombe, lui aussi aurait refusé ces actes mais Arwen elle aurait fait de même que marionel.

La guerrière entendait la respiration sourde d rohirrim allongé dans l'herbe humide prêt à bondir.


La lune monta dans la nuit brumeuse. L'instant allait arriver.

Puis la première flèche partit puis une seconde, une troisième, quasi instantanées. Une personne qui aurait admiré les gestes de l'elfe aurait cru halluciné en cette nuit fantomatique, ces bras semblaient troubles tellement leur vitesse était élevée.

Marionel enetendit Tinomir courir vers la petite tente d'Endor dans laquelle se trouvait Orwen.

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Tinomir courrait à perdre haleine, les yeux fixés vers son but,. Devant lui les hommes tombaient comme des mouches. Le terme de couverture prenait toute son ampleur en cet instant

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Endor avait comme il l'avait promis "invité" le prince Orwen dans sa tente. Les deu hommes restaient silencieux. Il n'avait pas entravé les mains du jeune homme. Certes Orwen était prisonnier mais le fils du roi du Rohan sentit du respect chez le glorieux soldat.Le seigneur rohirrim semblait gêné.

Endor entendit la première flèche. un bruit caractéristique . Le visage émacié du rohirrim roux se tourna au ralenti vers Orwen. Le jeune homme ne sut pas lire l'expression qui était apparue dans les yeux bleux du guerrier. mais endor resta immobile sans réaction.

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Eovis aussi entendit la première flèche. Mais au contraire d'Endor il agit et avec violence comme toujours. sa puissante poigne se referma avec fureur sur sa hache d'arme et il fustigea deux de ses sombres comparses à se ruer sur le pauvre Harding; Eovis se foutait d'Orwen pour l'instant, il voulait la tête d'Harding. Les trois gredins foncèrent sur le courageux Harding l'insultant copieusement. Sous peu la duel entre le vaillant Harding et l'ordure Eovis se terminerait. En cette seconde nul ne savait l'issue de ce combat inégal.

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Sando était certes une brute épaisse, mais il avait la science du combat et il savait rompre celui-ci. Il se cacha donc derrière une énorme ouche attendant son heure. Il avait reconnu la maestria de l'archer mais celui-ci devrait bientôt sortir de son trou et là Sando s'occuperait de lui. Oui Sando à l'instar d'un gros matou attendait son heure......


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Dwilidan
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L'embuscade EmptyJeu 31 Mar 2011 - 18:12
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L'attente était pesante, insoutenable pour qui n'y aurait pas été habitué. Mais l'attente d'une bataille était une sensation connue de Tinomir qui s'efforçait de calmer sa respiration qui allait en s'accentuant. La lune s'élevait dans le ciel, lente et désintéressée de ce qui pouvait se passer en bas elle poursuivait paisiblement sa course.

Le premier trait siffla subitement, faisant vibrer l'air ambiant. Surpris, le rohirrim jeta un rapide coup d'œil à Marionel qui avait déjà lâchée un deuxième projectile. Sans demander son reste il se précipita comme un loup vers la tente principale, les hommes tombant tels des mouches autour de lui. Plus tôt dans la soirée il avait vu Orwen se faire mener dans cette tente, rejoint par Endor. Les deux hommes se trouvaient probablement encore à l'intérieur.

Les flèches de l'elfe faisaient merveille, Tinomir n'avait pas été inquiété un seul instant, à la différence des corps qui jonchaient maintenant le sol. La tente se rapprochait, les gardes semblaient avoir disparus, tant mieux.

Le rohirrim écarta les pans de la tente, entrant à l'intérieur de la prison temporaire de son Prince. Endor se tenait là, se redressant subitement lorsque Tinomir entra. Orwen se tenait là également, il semblait tout autant surpris que ses "protecteurs". Dégainant son épée, le rohirrim s'avança calmement vers Endor :

"Messire, je suis ici pour récupérer le Prince Orwen ici présent. Rien de plus, rien de moins. Trop d'hommes sont déjà morts pour cette guerre inutile entre frères. Laisser moi partir avec Orwen et plus aucun mal ne sera fait. Si vous êtes un vrai homme du Rohan, laissez nous partir seigneur, tous partir."

Cette dernière phrase s'appliquait également pour Harding et Argonui, coincés au milieu du camp ennemi face à des hommes qui voulaient probablement beaucoup plus que leur mort, un certain Eovis en particulier qui avait de nombreuses raisons d'en vouloir à Harding. Penser à son ami serrait le cœur de Tinomir, était il vivant, arriverait il à s'en sortir ? Nul doute connaissant sa volonté d'esprit digne d'Eorl lui même.
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Argonui
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L'embuscade EmptyJeu 7 Avr 2011 - 18:51
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L'air était pesant, mais l'ambiance du camp était calme. Harding et Argonui attendaient patiemment le moment venu.

Un cri d'atroce douleur sortit de la bouche d'un rohirim. Argonui et son compagnon se tournèrent vers lui directement. Le rohirim avait une flèche qui transperçait sa poitrine. Argonui compris que la mission commençait. Il dégaina son épée immédiatement, se retourna pour aller en direction de la tente pour qu'aucun rohirim n'y parvient.

A chaque fois qu'il se tourna vers un rohirim, il tomba aussitôt d'une flèche. Marionel était donc non loin, tirant à rafale des dizaines de flèches. Puis le jeune rôdeur vit trois rohirims se dirigeaient férocement vers son ami Harding. A ce moment il lui monta une grande haine en lui, puisqu'il vit son ami en danger. Un moment de vide se passa dans sa tête, des passages de sa vie se déroulaient subitement. Le passage dura quelques secondes, puis le jeune rôdeur revit les choses plus clair et s’élança.

Il courra à grande allure vers Harding. Le danger était énorme, les flèches de Marionel ravageaient le camp, le rôdeur pouvait se faire toucher à n'importe quel moment. L'ennemi était maintenant qu'à dix mètres, un dernier effort et Argonui portait aide à son compagnon.

Un des rohirims empoigna son épée tout en fixant Harding, il était prêt à lui porter un coup. D'un bond, le jeune rôdeur sauta sur le rohirim. Les deux combattants étaient projeter au sol, faisant un bruit énorme sur le camp. Le jeune age et la bonne condition physique du rôdeur le fit relever en premier, se mettant côte a côte de son compagnon.

La bataille prenait forme, il fallait être juste.

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Forlong
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L'embuscade EmptyDim 10 Avr 2011 - 21:40
Les guerriers de l'escorte étaient nombreux, mais cela ne suffisait pas. Les dix hommes qui avaient accompagné Edor depuis Edoras étaient des guerriers d'élite, armés jusqu'aux dents. Les autres, les prisonniers libérés à Aldburg, étaient blessés et dépourvus de lames de qualité. La plupart avait simplement des bâtons lourds, trois ou quatre s'étaient procurés de dagues. De plus, l'attaque de Marionel et de Tinomir fut complètement inattendue, et les trois sentinelles furent tuées avant que l'alerte soit levée.

A présent, la véritable escarmouche allait commencer. L'assaut vicieux d'Eovis et de ses deux camarades aurait pu s'avérer fatal pour Harding si Argonui n'avait pas intervenu en renversant un des Rohirrims. Eovis ignora le rôdeur, mesurant son ancien ennemi du regard, cherchant une faille dans sa défense. Il attaqua.

Argonui, quant à lui, avait du pain sur la planche. L'homme qu'il venait de renverser s'était à présent relevé, et faisait tourner son épée d'une façon qui montrait une habileté certaine. De plus, le deuxième compagnon d'Eovis tentait de se faufiler dans le dos du Dunadan. Malgré qu'un bâton lourd était son arme unique, cela suffirait pour briser le crâne d'Argonui si ce dernier perdait sa concentration pendant ne fut ce que une seconde.

***

L'embuscade 20100919190043-4228f947

Edor ferma les yeux un instant. Ainsi Aldburg avait décidé de combattre pour le prince. Que devait il faire...? Son regard croisa celui d'Orwen, puis de Tinomir. Il vit l'épée dans la main de ce dernier. Sa main se porta dans son dos, et ses doigts se refermèrent sur le pommeau de son épée.

Quatre silhouettes apparurent soudainement à l'entrée de la tente, quatre Rohirrims armés qui se ruèrent sur Tinomir. Le combat se déplaça vers l'extérieur, la petite tente étant incapable de procurer une liberté de mouvement nécessaire pour une escarmouche pareille.

Un des guerriers de l'escorte tenta d'asséner un coup de bâton à Orwen. Edor réagit immédiatement, en parant l'attaque avec son épée puissante, et poussant l'homme sur le côté. Sa voix était remplie d'une colère froide lorsqu'il dit:

-La sécurité du prince avant tout! C'est le fils de votre souverain! Rappelez vous en!

L'action d'un de ses hommes n'était pas la seule chose qui avait éveillé sa colère. Il vit les corps transpercés de flèches qui gisaient sur le sol; ils étaient au moins cinq. Il se sentait responsable pour leurs morts, tout comme il se sentait responsable de l'injustice faite au jeune prince. Il asséna une série de coups majestueux à Tinomir, le forçant à reculer pas par pas.

Orwen, quant à lui, était face à un conflit interne tout aussi intense. Il vit lui aussi les corps par terre, et le sentiment terrible d'être la cause de ce carnage se mélangeait à la joie que ses compagnons ne l'avaient pas réellement abandonné. Il profita du moment d'inattention d'Edor pour se ruer vers les chevaux. Un des sbires d'Eovis tenta de l'arrêter, mais il tomba en arrière lorsque le poing du prince heurta son menton. Orwen ignora la douleur dans ses phalanges, et arrache son épée à la selle de la monture d'Edor. Il était à présent armé, et il se doutait que les hommes d'Eovis n'allaient pas respecter l'ordre du chevalier roux.

***

L'embuscade 20100919190253-1da54f5a

Sando comptait les flèches. Sept, huit, neuf...dix. Pendant cinq secondes environ, la pluie mortelle s'arrêta. L'archer mystérieux avait probablement vidé son carquois, et devait à présent en prendre un autre, ou passer au corps à corps. Tel un tigre, l'homme au visage recouvert de cicatrices sortit de sa cachette, et se rua vers l'endroit duquel provenaient les flèches. Marionel le vit, mais il était trop tard. Par réflexe, elle essaya de parer l'attaque avec son arc antique. L'épée courte de Sando heurta le bois, brisant l'arme magnifique et envoyant des échardes tout autour. Le bois élastique avait ralenti le coup, mais l'acier laissa une longue trace rouge sur l'avant bras de l'elfe. Sando ne perdait pas de temps. Il tenait un poignard dans sa main gauche, qu'il plongea à présent dans le ventre de Marionel. Celle ci s'écroula avec un cri de douleur, le sang sombre imbibant rapidement ses vêtements.

L'homme d'Hogorwen se retourna vers le champ de bataille, cherchant Orwen du regard.

***

Les guerriers d'Aldburg se rendirent à présent compte que le combat tournait à leur désavantage. L'effet de surprise qui leur avait permis de se faufiler dans le camp et infliger des pertes terribles à leurs adversaires avait disparu, et le surnombre toujours existant des hommes d'Hogorwen indiquait le massacre imminent. Il fallait se replier...quelqu'un avait il la sobriété pour s'en rendre compte?


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Nathanael
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L'embuscade EmptyLun 11 Avr 2011 - 19:14
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L’histoire, avec sa grande hache… Une nouvelle ère se taillait une place dans un roc de chaire humaine à grands coups d’estocs. Les pages des chroniques du Rohan s’écrivaient avec le sang des hommes. Pensées funestes.

Il n’avait pas eu à attendre longtemps. Les secondes s’étaient écoulées avec paresse mais la lune n’avait fait que très peu de chemin lorsque la première flèche atteignit sa victime. Le rire de l’homme mourut avec lui dans un borborygme lugubre. Nul cri de surprise. Les menaces se matérialisaient et prenaient la forme d’une tuerie intrépide. Le corps du soldat n’avait pas encore touché le sol qu’un autre connu le même sort. Le signal n’eut pu être plus clair.

Harding fut prompt à se lever et à se saisir fermement de sa hache. Il chercha instinctivement Eovis des yeux. Il était le plus à craindre parmi la vermine qui rôdait dans les sous-bois. Il perçut plus qu’il ne vit les mouvements d’un homme se précipitant sous une tente. Tinomir touchait au but. Ils n’auraient que peu de temps, ils étaient trop peu nombreux et la réussite de leur embuscade ne pouvait résider que dans la célérité de leurs actes.

Il ne savait comment Eovis pouvait encore tenir debout mais la haine et la vengeance animaient en lui une fureur sans nom. Lassitude et fatigue délaissèrent Harding. Il para avec rapidité la première passe d’armes d’un des sbires de l’être sans âme. Il entailla son torse et trancha la chaire, les os furent mordus profondément et les poumons ne purent plus assumer leur fonction. Il n’y avait plus de Rohirrims devant lui, ils n’étaient plus que des traîtres à présent, du bétail à abattre. Plus une seule once de doute n’embrouillait son esprit. L’ivresse du combat le gagna de nouveau. Il esquissa un pas de côté tandis qu’Argonui se jetait avec fougue sur le second combattant. Eovis demeurait en retrait, prêt à abattre son arme à la moindre faiblesse. L’agitation gagnait le camp comme une trainée de poudre et déjà il lui semblait que des hommes formaient un cercle difforme autour du rôdeur et de sa personne. Quand était-il de Tinomir et d’Orwen ?

Il assena un coup de poing véloce au troisième gaillard qui se jetait sur lui. Ses articulations craquèrent sous la force du coup. Etourdi mais non hors d’état de nuire. L’homme reprit rapidement ses esprits et revint à l’assaut. Il goûta cette fois à l’extrémité du manche de sa hache. La parade lui coupa le souffle et le plia en deux. Le soldat était teigneux. Plié en deux il se jeta sur Harding et le saisit aux genoux, le faisant basculer en arrière. La chute lui parut interminable tandis qu’il perdait de vue Eovis. Il avait l’impression de n’être que l’acteur d’une bataille de chiffonniers. Les hommes se ruaient sans honneur, ils n’étaient que des mâtins, des chiens de guerre sans maître. Personne ne les rappellerait pour leur ordonner de cesser de mordre. Il prit conscience de la situation en percutant violemment le sol. Il ne lâcha pas sa hache pour autant, s’y raccrochant autant qu’il se raccrochait à la vie pour achever cette bataille. Leurs armes seraient leur seul soutien. Au sol il renversa l’homme qui lui avait sauté dessus et se remit debout prestement. Il l’acheva en lui enfonçant la lame de sa hache au travers de la figure. Chaire et sang. Le liquide chaud jaillit comme une source et fit disparaître les traits de l’homme sous sa chape vermeille.

Il se sentait comme un loup en cage qu’on houspille avec un bâton jusqu’à ce qu’il morde. Il se sentait pris au piège. Eovis avança et entreprit de lui assener le premier coup. Il para tant bien que mal. Le fer tinta dans la nuit. L’haleine putride du chien de Hogorwen était tout aussi agressive que ses coups. Harding repoussa le corps lacéré de son ennemi. Il avait le sentiment de se battre contre un démon de l’ancien monde. Eovis n’avait pas plus de force ou plus de vivacité, mais il avait dans l’œil une étincelle malsaine qui faisait miroiter de funèbres lueurs. Il avait l’air d’un spectre. Une sueur froide fit frémir les membres de Harding. Contre la mort on ne peut rien … à moins de mourir soi-même. Il se ressaisit et son regard changea tandis qu’il parait une seconde attaque. Une détermination sans borne se lisait sur ses traits et lorsqu’il fendit l’air de sa hache elle fit serment à Eovis de lui assurer le trépas. Il fut repoussé cependant. Les passes d’armes se succédèrent. Les arbres étaient hauts et les branches inaccessibles mais le sol perturbait grandement leurs mouvements, inégal et traître. Sa concentration était affectée par les irrégularités du terrain. Il sentit la caresse du vent sur son front alors que la hache d’Eovis lui frôlait le sommet du crâne. Il n’était pas temps de se faire occire par un sous-fifre de la plus basse espèce qui soit.

La situation se compliquait. Les défenseurs d’Orwen s’empêtraient dans une situation inextricable. Eovis avait avec lui un nombre bien supérieur d’hommes, de bras et d’armes. Analyse ponctuelle de leur déchéance. Tandis que son ennemi s’abattait sur lui Harding recula d’un pas et s’esquiva sur le côté, laissant Eovis continuer seul sa course. Il ne lui fallut qu’étendre le bras pour lui assener le manche de sa hache dans le dos. Cette dernière bousculade précipita son ennemi dans les ronces. Il ne l’acheva pas … pas tout de suite. Il voulait à présent le voir souffrir pour tout le mal dont il était responsable. En cet instant, Eovis incarnait la cause de tous les maux que pouvait souffrir le Rohan : la mort de Théneor, l’exil d’Orwen, l’intronisation de Hogorwen et la déliquescence des rites rohirrims sous son règne. Un seul geste, une seule estocade, et le voile du mal serait levé.
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Gallen Mortensen
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L'embuscade EmptyVen 15 Avr 2011 - 21:46
Marionel étendue sur l'herbe mouillée fixait de ses yeux parfaits. Une ombre voila un instant son regard éternel. Elle sentit son sang s'écoulait de sa grave blessure.

La rôdeuse observa les étoiles. Quelle belle nuit. Marionel ne se faisait pas d'illusion , la plaie était profonde. Mais elle était une elfe, une guerrière. Grimaçant elle se força à se relever, sa tête tourna , elle fut prise de nausée. Tremblante elle se marcha quelques pas .

Puis elle sortit ses deux cimeterres, son regard mélancolique tomba sur son arc millénaire détruit à ses pieds. Elle fit une dernière prière pour son arme et l'arbre père de son arc.

Son regard se fit dur comme l'acier. Elle passa sa main sur la plaie. Elle fut immédiatement rouge sang. Elle avait peu de temps mais elle avait du temps. Elle avait vécu deux mille ans et en cet instant elle en manquait c'est ce que les humains appellent l'ironie du sort.

Avec vivacité et discrétion, elle repéra une ombre accroupie: son agresseur Sando. Elle fut sur lui en un instant. Elle assomma avec le pommeau de son cimeterre. Le géant sera étourdi pour un moment.

Marionel prit une bouffée d'air frais et fonça sur le lieu de l'escarmouche. Elle aperçut du coin de l'oeil Argonui et Harding, elle leur hurla

"Attention derrière toi"

Et la rodeuse fut au milieu du combat. Marionel était ambidextre , son père le célèbre Adanael de Bois Doré était à coup sûr le maitre de ce style de combat. L'elfe était une tornade au milieu des rohirrims. Deux soldats étaient déjà hors de combat. Elle réussit l'exploit de diminuer la pression sur Tinomir.

Dans un râle, Marionel interpelle le guerrier Rohirim

"Rejoins le Prince et va t'en je te couvre"


Puis elle replongea dans le combat rapide comme le vent, mais sa tunique immaculée de sang était le preuve de l'affaiblissement grandissant de la rodeuse. Elle bloquait les différentes attaques. Puis Endor fut sur elle. la puissance des coups du chevalier rohirrim ébranla l'elfe. Elle allait perdre elle le sut immédiatement mais là n'était pas la question, elle devait donner du temps à Tinomir.

Le regard de Marionel croisa celui de Tinomir, elle l'implorait de quitter les lieux.

Puis celui d'endor croisa celui de son prince, mais impossible de déchiffrer ses sentiments: le doute certainement...


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Dwilidan
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L'embuscade EmptySam 16 Avr 2011 - 12:55
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Quatre hommes se jetèrent simultanément sur Tinomir, comme des loups se jetant sur leur proie. Mais le rohirrim n'était pas une proie et il se jeta sur ses assaillants, tel un ours. Il percuta son premier opposant d'un vigoureux coup d'épaule, le jetant à terre. Il se déplaçait avec précaution en direction de l'extérieur, préférant ne pas impliquer Orwen dans ce combat. Mais la pression des trois autres devenait intense, trop intense et Tinomir faiblissait peu à peu. Il n'est pas aisé de combattre à quatre contre un.

Le rohirrim para avec difficulté un coup d'estoc qui lui aurait été fatal si ses vieux réflexes de guerrier ne l'avait sauvé. Sa riposte jaillit avec une vitesse stupéfiante et sa lame s'enfonça dans le bras de son adversaire, lui arrachant un cri de douleur. Le combat se poursuivait ainsi, seuls les violents chocs des lames venant troubler le combat qui se jouait.

Soudainement, une tornade jaillit au milieu de l'affrontement. Deux hommes tombèrent coup à coup, frappés par quelque lame divine. Éclaircissant son visage trempé de sa sueur, Tinomir aperçut Marionel qui faisait une démonstration de son talent elfique au combat. On aurait dit une artiste dont l'art consister à tuer, mais à tuer avec une grâce et une facilité qui aurait rendu verts de rages les meilleurs combattants de la Terre du Milieu. Elle était aussi dangereuse que ses gestes étaient gracieux.

"Rejoins le Prince et va t'en je te couvre"

Tinomir ne put qu'acquiescer, elle retarderait ses adversaires. Alors qu'il se précipitait vers rwen, il vit Endor engager le combat avec l'elfe, sa lourde épée ébranlant les frêles bras de l'elfe. Le rohirrim faillit courir à son aide mais sa mission prit le dessus et il se porta au niveau d'Orwen :

"Prince, si vous voulez survivre, suivez moi !"

Son ton étant pressant, presque autoritaire. Mais les évènements ne laissaient de temps à une discussion en bonne et due forme, ils devaient se presser. Tinomir saisit le bras d'Orwen et commença une course pour leur salut et celui du Rohan. Son champ de vision s'était réduit à ce qu'il voyait devant lui et au Prince qu'il tenait toujours et qui le suivait en courant. Plus rien n'existait autour, il ne voyait plus que les lointaines plaines du Rohan, la sortie du camp. Celle qui mettrait l'héritier du trône à l'abri.
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Argonui
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L'embuscade EmptyDim 17 Avr 2011 - 21:35
L'embuscade 1365895572

Le campement était devenu bataille. De tous les cotés des duels se confrontaient.
La pression montait, il fallait être juste et surtout ne pas oublier la mission. Argonui était debout, en face se son ennemi.

Ils se fixèrent un long moment, le rohirim jouait de son arme pour effrayer le rôdeur. Argonui gardait confiance et sûreté, son ennemi ne lui faisait aucune peur. Son épée était sortis, il attendait impatiemment les premiers gestes de son ennemi. Une voix interpella le duel, "Attention derrière toi", lançait pas une voix elfique. C'était Marionel, et Argonui compris qu'il n'était pas seul.

Mais que voulait-elle bien dire? A qui parlait-elle ? En une fraction de seconde le jeune rôdeur se posa toutes ces questions. Il se rendit compte que ses arrières étaient en danger. Mais il ne pouvait pas être déconcentrait, sous peine de laisser son ennemi prendre le dessus sur lui.

Argonui devait réagir. Pleins d’initiatives, sans même se retournait, il jetait sur son ennemi un puissant coup d'épée. Le rohirim put contrer l'attaque. Un bruit aigu sonna dans le campement.
Le temps que son adversaire réagisse, Argonui put jeter un coup d'oeil derrière. Une nouvelle menace se joignait au combat. Un second rohirim arrivait en courant. Argonui était plus qu'en danger. Un contre deux. Si le combat durait encore quelques minutes, il y aurait eu sans doute de nouveaux rohirim.

Il fallait être juste. Argonui s'écarta du combat, fixant ses deux adversaires, côte à côte. Il ne put attaquer un, sous risque d'être attaqué par l'autre.
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Forlong
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L'embuscade EmptyMer 4 Mai 2011 - 1:54
L'embuscade 20100919190043-4228f947

La guerrière elfique traversa le campement telle une tempête déchainée. Les guerriers du Rohan tombaient sous ses coups ou se retiraient de son chemin. Edor les regarda en fronçant ses sourcils roux. Les hommes de l'eored d'Eovis. Habitués au pillage, aux combats de taverne. Des bons cavaliers sans aucun doute. Mais ils n'avaient ni le courage ni les capacités d'affronter un adversaire tel que Marionel.

Le chevalier rohirrim vit la tâche pourpre s'étendre de plus en plus sur l'avant de la tunique de l'elfe. Elle allait mourir, par hémorragie ou lorsque celle ci ralentirait ses réflexes, permettant aux gardes de l'achever. Sauf si Edor la mettait hors de combat à temps.

La série des coups du chevalier roux fut majestueuse dans sa puissance et fluidité. Marionel fut obligée d'investir toute son énergie afin d'éviter la lame meurtrière, et reculait à présent pas par pas.

***

L'embuscade Prince12

-Prince, si vous voulez survivre, suivez moi!

La voix pressante de Tinomir força Orwen à détacher son regard du spectacle terrifiant que présentait le duel entre Marionel et ses adversaires. Le jeune prince serra les dents. Fuir? Abandonner la femme blessée?! Comment pouvait il faire une chose pareille? Voulait il survivre...? Ou mourir de façon honorable. Une voix, celle de son ancien précepteur, se fit entendre dans sa tête.
Ces braves guerriers risquent leurs vies pour la tienne. Pour le Rohan. Ne rends pas inutile leur sacrifice...
Oui...il ne pourrait pas aider son peuple si son père l'enfermait dans une prison à Edoras.

Orwen se dirigea d'un pas rapide vers l'endroit où le combat battait de son plein; les adversaires ne l'avaient pour la plupart toujours pas aperçu. Il vit un homme s'approcher d'Argonui par derrière, une épée courte à la main. Il n'avait pas le temps de réfléchir. Comme dans un rêve, comme à un entrainement, il fit deux pas en avant et enfonça sa lame dans la poitrine de l'homme. Sa victime s'écroula comme un mannequin de paille, sans vie. Des gouttes de sang giclèrent sur la tunique du prince lorsqu'il retira brusquement son épée du cadavre.

Son regard se porta vers l'endroit ou Edor et Marionel s'affrontaient. Il vit le chevalier roux désarmer la femme d'un puissant coup de sa longue épée, et l'assommer avec sa poignée recouverte d'un gantelet de fer. Les regards des deux rohirrims se croisèrent pendant un bref instant; de loin, sans qu'aucune parole ne soit prononcée. Mais Orwen avait compris le message dissimulé dans les yeux verts d'Edor. Il allait s'occuper de Marionel.

Orwen sentit les doigts de Tinomir se renfermer sur la manche de sa tunique, le tirant, l'incitant à fuir tant qu'il était encore temps. Argonui achevait le duel avec son adversaire à présent solitaire. Sous les coups incessants des ennemis, les trois hommes commencèrent leur retraite vers les arbres où les chevaux étaient dissimulés.

Seul Harding n'avait toujours pas quitté son poste, plongé dans un combat à mort avec l'infâme Eovis...

#Orwen


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Nathanael
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L'embuscade EmptyVen 27 Mai 2011 - 8:56
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Ivresse du combat. Il se faisait le chantre de la mort. Il tenait d’une seule main sa hache comme un seigneur lève son verre pour célébrer un épisode festif. Invitation funèbre envers Eovis. Une lueur de folie baignait toujours le regard du chien de Hogorwen. Il était empêtré dans les ronces mais prêt à mordre encore. Ce ne fut qu’un couinement cependant qui sortir de sa gorge lorsque Harding lui assena un violent coup de pied dans les côtes. Eovis recula rapidement, cherchant à tâtons son arme dans l’obscurité grandissante. Harding voulut l’en empêcher mais un soldat s’abattit sur lui et le repoussa contre le tronc rugueux d’un vieux chêne. Son épaule, déjà meurtrie, se brisa sous le choc. Une douleur vive s’empara de son bras gauche, mais il tint bon et ne lâcha pas son arme. Le fourbe qui l’avait attaqué par derrière embrassa rapidement la mort. Harding lui fendit le crâne. Le sang pourpre avait la couleur du vin dans la lueur des flammes. La Faucheuse buvait à grande goulées la vie des combattants.

Harding se retourna pour faire de nouveau face à Eovis. Ce dernier avait réussi à mettre la main sur son épée. De nouveau le combat s’engageait. Ils étaient tous deux moins rapides. Leurs gestes étaient moins vifs. La fatigue enveloppait doucement les guerriers de son voile. Harding tenait ferme sa hache dans sa main droite, tout gaucher qu’il était. La douleur lancinante dans son épaule ne lui permettait pas de se saisir convenablement de son hachoir. Eovis fit le premier pas. Danse macabre. Harding recula simplement d’un pas, il n’était pas capable de parer les coups d’une seule main. Faiblesse qui fut immédiatement perçue par le traître qu’il combattait. Eovis fit se succéder plusieurs coups saccadés. Aucun ne toucha Harding. Il se contentait toujours de reculer. Eovis s’agitait en faisant de grands moulinets avec sa lame, pareil au mobile de bois que les enfants du Rohan font tourner dans le vent en courant dans les prés. Harding sentit sont cœur se serrer en pensant à cette image. Pourrait-il seulement parcourir de nouveau librement le pays de ses ancêtres ? Rage de liberté. Soif de vivre. Une vague de fureur s’empara de son âme. Comme un damné qui ne craint plus la mort il cessa soudainement de reculer devant les passes d’armes d’Eovis. Il s’avança droit devant lui sans une once de doute. Il para avec grand mal la première passe d’arme de son ennemi mais ne cessa point de marcher droit devant lui. La seconde attaque d’Eovis marqua sa chaire. Il ne sut résister à la force du coup et son avant bras droit finit de retenir la course de l’épée. Il n’est rien de pire qu’une bête qu’on blesse. Harding s’empara à main nue de la lame de son adversaire, leva sa hache et l’abattit avec rudesse entre l’épaule et le cou du traître. L’aorte fut rompue. Toute lueur disparut du regard de ce fléau. La mort se saisit des lambeaux de son âme. Eovis tomba à genoux, tenant toujours son épée à deux mains, figé. Le chien de guerre était tombé.

Il fallut quelques secondes à Harding pour se rendre compte que la mort d’Eovis ne signifiait pas la fin du combat. Déjà un autre guerrier s’abattait sur lui tandis qu’il reprenait ses esprits. Il se contenta d’une feinte facile et efficace. Il se baissa rapidement et fit rouler par-dessus lui le soudard. Les hommes de mains d’Eovis n’étaient pas tous armés, et ceux qui n’avaient pas réussi à mettre la main sur un estoc ou un gourdin ne prenaient pas toujours l’initiative d’attaquer Argonui ou Harding. Quelques uns avaient profité de l’embuscade pour prendre leurs jambes à leur cou. Si bien que les soldats qui demeuraient encore debout n’étaient plus si nombreux à faire face. Mais il n’était plus temps de combattre et de se draper de folie pour lutter contre une dizaine de gaillards bien bâtis.

Harding jeta un œil derrière lui. Marionel gisait sur le sol. Morte ? Il ne s’était guère préoccupé du sort de ses compagnons durant son combat. Au patriotisme féroce qui vivait en lui s’était superposée une vengeance toute personnelle. Il était certain d’une chose. Orwen avait pu s’enfuir avec Tinomir. Mais étaient-ils suffisamment loin à présent pour ne plus courir de danger dans l’immédiat ? Une réponse vint sous la forme du bruit saccadé du galop des chevaux. Trois formes sombres quittaient à présent le campement vétuste et l’aire du combat. Il n’était plus temps de traîner. Il était blessé à l’épaule, et sa main gauche renfermait une vilaine plaie, mais ses jambes tenaient encore solidement. Un frémissement le gagna. Deux hommes courraient déjà devant lui pour se mettre à cheval et rattraper les fuyards. Il rattrapa le premier sans trop de mal, plus habile et plus preste que lui. Il le fit rouler sous l’ombre des arbres en lui faisant un croche-pied, bête et méchant. Il eut beaucoup plus de mal à couvrir la distance qui le séparait du second coureur. Il était essoufflé. Ses poumons le brûlaient. Puis l’homme disparut derrière le bosquet où se trouvaient les chevaux restants. Un bruit sourd. Un cri rauque. Et plus rien.

Harding parcourut les vingt derniers mètres en attendant le son d’une foulée de galop. Toujours rien. Lorsqu’il tourna derrière le dernier arbre, le soldat reposait à ses pieds, le visage marqué par le fer d’un cheval. L’animal apeuré avait du se défendre en bottant. Harding ne chercha pas plus loin la réponse. Il coupa la longe de tous les chevaux qui se trouvaient là. Il cria, s’agita, et les poussa à fuir aussi loin que possible. Chose aisée pour un membre du peuple des seigneurs des chevaux. Silence tirait sur ses liens avec la même volonté de s’arracher à sa longe pour rejoindre le troupeau fuyant. Harding eut tout juste le temps de monter sur son dos, sa hache encore à la main. Il n’eut ni à talonner ni à encourager son cheval pour lui faire gagner l’allure la plus rapide. Il ne savait pas exactement dans quelle direction étaient partis Tinomir, Argonui et le Prince Orwen. Il avait suffisamment confiance en sa monture pour la laisser le mener à bon port.

Derrière lui les hommes s’agitaient en tout sens pour chercher à rattraper les chevaux. L’un d’entre eux eut le réflexe de courir derrière Silence ; mais les pas d’un homme en armure ne sont que vanité face à la célérité d’un cheval rohirrim. Les feux de camps disparurent rapidement derrière les troncs des arbres. La forêt engloutit le combat et les soldats. La nuit referma son emprise sur toute chose et Harding se retrouva rapidement seul sous l’éclat voilé de la lune. Qu’en était-il des autres ?
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L'embuscade EmptyVen 10 Juin 2011 - 22:43
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Marionel s'effondra devant son vainqueur. Le chevalier Endor de ses yeux émeraude fixait,impassible, la rôdeuse.

Sans bouger il observait comme étranger aux événements . Endor comprit que Dame Farma avait donc fait ses choix. Sa mission le poussait à poursuivre le prince Orwen mais impossible pour le guerrier rohirrim, le courage et la jeunesse du prince parlait pour lui et les parole de l'épouse du maréchal Mortensen résonnaient dans sa tête bouleversée.

Il observa sans un remord la dépouille de l'ordure Eovis. Il aperçut Harding foncer vers son destrier. Il avait donc trahi son roi, lui Endor le chevalier connu dans tout le Rohan pour sa fidélité. Il laissa ses poumons se remplir de l'air froid de la nuit, il avait du mal à respirer, un poids compressait sa poitrine, la culpabilité. Puis un râle le ramena à la réalité, Marionel plongeait dans un sommeil fiévreux.

Il devait amener l'elfe devent Hogorwen et là il verra bien, il assumerait ses actes. Il souhaita silencieusement "bonne chance" au petit prince pour qui une douloureuse aventure de pariah commençait. Puis il réagit avec vivacité, il devait avec célérité rejoindre Edoras, la vie de la belle elfe en dépendait.

Puis il rangea sa claymore dans son fourreau dorsal . De sa vpox puissante il rappela ses hommes

"Revenez sur le champ, nous ne les poursuivons pas dans le nuit, nous ne connaissons pas leur nombre. Nous partons sur le champ vers Edoras, nous voyagerons de nuit tant pis. Mettez le corps de nos compatriotes sur leur montures"

Avec précaution, le chevalier mit la rôdeuse au travers de sa propre selle. Sandoi sortit enfin de la forêt encore étourbi. Le regard des deux hommes se croisèrent sans un mot. La haine entre les deux était tangible.Puis Endor éperonna son étalon noir.

---------------------------------------------------------------------

Silence fonçait dans la nuit. Un hennissement déchira la nuit. Argonui qui avait réussit à se débarrasser de ses adversaires directs avec maestria avait rejoint le puissant rohirrim. Sans un mot poussant leurs destriers au bout de leurs forces , les deux hommes se dirigèrent vers le point de rencontre notifié par le capitaine Eogam.A peine à deux lieues de l'ancienne écurie royale, il rattrapèrent l'autre binôme, Tinomir et le Prince Orwen. De nouveau comme par magie, la lueur de la lune tomba sur le fin visage du jeune noble. Il ressemblait à une statue de l'ancien temps. Ses traits étaient tirés, fatigués. Les quatre cavaliers débouchèrent suite à une cavalcade échevelée et tendue au bas de la colline tellement attendue


HRP Suite de l'aventure dans le post "Le choix d'Aldburg se précise""

Vous pouvez si vous le voulez ecrire un post pour plus détailler votre "fuite", notamment Argonui concernant ton combat

Au plaisir HRP


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