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 [Entrée Nord] Du combat, seuls les lâches s'écartent

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Tarkandil
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Tarkandil

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[Entrée Nord] Du combat, seuls les lâches s'écartent - Page 2 EmptyJeu 22 Sep 2011 - 13:33
Le coriace chef des Nains, après avoir tenu en respect Tarkandil et Etelion, prit la fuite avec ses deux haches dans le seul tunnel qui partait de la petite salle. L'Elfe se massa brièvement les côtes pendant que le Hobbit s'adressait à lui, lui recommandant la rapidité et la ruse. Tarkandil vérifia qu'il avait toutes ses armes à leurs places et répondit :

"Je crois que nous avons déjà des ennuis : nous ne savons pas où sont nos compères et nous venons d'échapper de justesse à la mort dans un premier combat. Il y en aura très certainement d'autres, alors je propose que nous ne fassions point attendre nos adversaires ... ils pourraient s'ennuyer si nous ne les trouvons pas rapidement ..."

Il se passa la main dans les cheveux pour se dégager le visage et sentit des gouttes de sueur perler à son front. Sa main gauche, blessée par le Nain, lui faisait toujours mal, aussi arracha-t'il un morceau d'étoffe sur l'un des cadavres des Nains pour s'en faire un bandage et stopper les saignements. Il ressentait des fourmillements dans les doigts, mais faute de mieux, il devrait se contenter de ce pansement rudimentaire pour le moment. Il s'exerça à viser devant lui avec son arc et s'aperçut que sa blessure ne l'handicapait pas trop.

Colombe lança un regard à Mangouste avant de le suivre dans le couloir emprunté par le chef des Nains. Il ignorait encore ce qu'il allait y trouver; ou du moins, il ignorait combien d'ennemis il allait y trouver. Le tunnel n'était éclairé que par quelques torches séparées les unes des autres par une vingtaine de mètres, ce qui rendait la progression des Passeurs périlleuse : le sol était inégal, et il n'était pas rare de trébucher sur un caillou ou de mettre le pied dans un nid-de-poule. Tarkandil préférait concentrer sa vision devant lui, par dessus la tête de Mangouste, pour y détecter un quelconque mouvement - mais tout était immobile hormis la danse des flammes des torches. L'ambiance était oppressante, et l'Elfe avait hâte de retrouver l'air libre, la forêt, la verdure, le chant des oiseaux ainsi que tout ce qui accompagnait cette vision paradisiaque de la nature.

Toutefois, il devait bien s'y faire : il était dans un tunnel souterrain des plus sombres et s'attendait au moindre tournant à rencontrer une horde de Nains brandissant des haches plus grandes qu'eux. Serrant son arc bien fort, il continua sa progression, n'entendant rien d'autre que sa propre respiration et celle de son ami Hobbit.

Soudain, des voix lui parvinrent aux tympans : des voix rauques, et murmurées, des voix appartenant très probablement à des Nains, et peut-être à des Humains. Colombe mis la main sur l'épaule de Mangouste pour le faire s'arrêter. Il tenta de saisir quelques bribes de conversation, mais les seuls mots qu'il entendit clairement ne firent pas le moindre sens à ses yeux : ils étaient prononcés en langue nanesque, qu'il n'avait jamais eu le loisir d'apprendre.

"Des Nains, droit devant ..." chuchota-t'il au Semi-Homme en langue commune.

Tarkandil mis une flèche à son arc et le prépara à tirer. Ils avaient encore quelques moments de répit avant de lancer l'assaut contre leurs ennemis ou d'en subir eux-mêmes un par ces derniers.
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Gallen Mortensen
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[Entrée Nord] Du combat, seuls les lâches s'écartent - Page 2 EmptyMar 4 Oct 2011 - 21:44
Dwilidan avançait dans ce sombre couloir. Il avait l'impression d'être le héros d'un jeu de mort, le danger pouvait surgir de partout. Mais l'ouïe performante du rôdeur lui indiquait que nul ne se situait dans ces pièce. Courageusement , le passeur avança . Il arriva sur deux embranchements successifs. Suivant son instinct, il tourna deux fois à gauche. Le silence mortel s'épaissit encore. Il arriva au bas d'un escalier à demi écroulé et là enfin il entendait des murmures, des mots étouffés.Avec précaution le passeur entama l'ascension délicate. Dwilidan arriva au sommet de l'escalier et son regard inquiet plongea dans une immense salle elle même à demi éventré laissa apparaitre par endroit le ciel étoilé. mais surtout le jeune rôdeur aperçut au centre de la pièce trois silhouettes sombres comme l'ébène. S'accoutumant à l'obscurité , le jeune homme eut un frisson qui lui traversa l'échine, Ces hommes si c'était des hommes étaient coiffés de couronnes....de fer. mais Dwilidan était trop loin, il n'arrivait pas à entendre leur conversation et surtout il était seul, malheureusement seul. Que pouvait donc bien faire un jeune homme aussi loin de ses terres natales, en ce lieu maudit face à des monstres d'une puissance implacable.

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Jamais Sirion n'avait autant mérité son surnom de fantôme. Le passeur était blanc comme un linceul. Le khandéen devait régulièrement s'appuyait contre les murs pour reprendre son souffle, il passait souvent trop souvent une main fiévreuse sur so visage aux traits anguleux. Mais Puma reprenait encore et toujours sa route, boitant de plus en plus . Sirion était inquiet , il ne sentait plus son garrot, une mauvaise nouvelle, sa blessure s'aggravait si il n'était pas rapidement soigné. Il était tenté par l'utilisation d'une des torches éparses pour cautériser la plaie, mais son physique était trop fragile il ne supporterai pas la douleur. Donc toujours il avançait se raccrochant à la réalité grâce au contact froid et rassurant de sa compagne de toujours: Nerthag. Puma avançait encore et encore. mais hélas il tournait en rond, il s'en aperçut lorsqu'il découvrit la trace de ses propres pas sur le sol poussiéreux de la citadelle maudite. Abattu, Sirion s'effondra de nouveau dos au mur, il tenta de se relever mais sa jambe se rappela à son souvenir, l'homme du Sud émit un cri de souffrance aiguë. Sa survie dépendait de sa résistance à la douleur. Malheureusement pour Sirion cette antre du mal devenait Douleur Guldur.

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[Entrée Nord] Du combat, seuls les lâches s'écartent - Page 2 Tahar

D'un pas soutenu Tahar avançait dans les couloirs obscurs de la citadelle. Le nain riait de temps en temps à gorge déployée. sa voix se répercutait sur les murs défraichis. L'edwen savait que ces poursuivant entendait ces rires malfaisants et Tahar savait qu'ils induiraient la peur chez eux. Depuis toujours le naugrim s'était nourri de la peur de ses adversaires: il se délectait de voir ce sentiments dans les regards embrumés de ses adversaires pitoyables, si facilement impressionnables. Dans la vie seule la force compte, Tahar en avait fait son crédo et l'ordre correspondait parfaitement à ses aspirations.

Enfin l'edwen arriva à l'embranchement si important: le piège. Avec précaution il neutralisa le mécanisme, traversa le trait de lumière et ré enclencha le système au moyen d'un levier presque invisible à l'œil nu. le naugrim se mit accroupi pour vérifier le dispositif. Le trait lumineux était à environ 1 mètre du sol, d'une épaisseur de Dix centimètres: si on touche cette bande lumineuse, immédiatement on est transpercé par deux flèches enduites de poison mortel sortant de meurtrières des deux cotés simultanément. Mais le piège est ailleurs. En effet ce procédé peut être facilement contourné. Une mécanisme est situé dans la dalle sous le rayon lumineux. Ainsi en passant sous l'halo on le déclenche et là les deux flèches fondent littéralement sur leur victime.

Satisfait, Tahar se releva avec son sempiternel rictus malfaisant. c'est à cet instant qu'il eut un vertige, il s'affaissa et ressentit une douleur pectorale. il passa sa main gantée de fer sur son poitrail puissant et découvrit une trace ensanglantée. Il avait été touché lrs de ses assauts furieux contre les deux passeurs. Le naugrim sentait ses appuis se dérober sous lui: il ne tiendrait pas longtemps et surtout il ne pourrait pas soutenir un combat violent. Tahar était le reflet parfait en cet instant de Sirion: les deux faces d'un même linceul.Mais l'Edwen avait plus d'un tour dans son sac et était d'une constitution exceptionnelle. Il alla tout d'abord à droite et fit en sorte de laisser des traces de sang et de pas. Il fit de même à gauche. Ainsi même si ces idiots évitaient le piège tendu ce dont il doutait, ils devraient se séparer et diviser pour mieux régner était une autre des maximes préférées de Tahar.

L'edwen eut un dernier rire proche de folie. Puis il s'engouffra dans le chemin de droite il voulait revoir deux de ses "amis" et préparer un accueil digne de son nom aux intrépides qui viendraient vers lui, enfin plutôt une cérémonie mortuaire.

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Mangouste et Colombe avançaient prudemment dans les couloirs sombres de la citadelle. Alerté par ses capacités presque surnaturelles; Tarkandil stoppa leur progression. Mais seul le vent lui répondit. Le duo s'affaiblissait à cause de leurs blessures respectives et assez profondes. De plus ils ses entaient épiés, harcelés, il entendaient à intervalles réguliers le rire sadique du nain qui créait une atmosphère horrifique presque malsaine.

Mais le binôme avançaient et il arrivèrent enfin au fameux embranchement, le rayon lumineux qui leur coupait le chemin semblait les narguer. Et il virent les traces de sang sombre. Et surtout il entendirent l'écho de ce rire satanique


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[Entrée Nord] Du combat, seuls les lâches s'écartent - Page 2 EmptyVen 14 Oct 2011 - 15:59
Sirion...

La voix que le Khandéen entendit était distinctement féminine, et lui fit oublier sa douleur pendant un moment. Il connaissait cette voix. Celle qui lui avait manqué pendant tant d'années de sa vie. Oui...il n'oublierait jamais la voix de Katia Ibn-Lahad.

Fils. Que fais tu là? Perdu dans les ruines d'une vieille forteresse du mal, à la poursuite d'un but que même les plus naïfs considèrent comme une folie? Tes compagnons sont soit morts soit ont choisi de quitter ce lieu maudit. Ils ont une vie qui leur attend. Des femmes qui les aiment. Des richesses. Le respect.

A travers la brume noire, Sirion put voir la silhouette de Gallen Mortensen, pénétrant dans sa forteresse sur un étalon magnifique, sa belle femme l'accueillant les bras ouverts, des larmes de joie dans les yeux. Il vit une rangée de nobles chevaliers s'agenouiller devant le Comte Erco Skaline, lui jurant allégeance. Il vit l'aventurier Etelion installé dans un fauteuil, une pipe à la main, observant avec un sourire les collines vertes de sa Comté natale.

-Et toi, Sirion? Les gens maudissent les services secrets de l'Arnor sous leur souffle. Tu agis dans l'ombre, inconnu. Où sont les remerciements de ton peuple? Où est la femme qui t'attendrait avec impatience, et assurerait la continuité de notre famille? Et une fois que le roi Aldarion sera mort, que feras tu? Les nouveaux souverains ont pour l'habitude de s'entourer des gens à qui ils font confiance, et non des artefacts d'une époque passée...le nouveau roi trouvera quelqu'un de plus jeune, peut être issu d'une famille influente...et lorsque ce sera le cas...

Cette fois le Fantôme aperçut des gardes escortant deux hommes à travers une foule moqueuse et cruelle. Le premier des hommes était torse nu; son teint était sombre, ses cheveux longs et gris, son visage recouvert de cicatrices. Il reconnaissait ces traits...était ce son père? C'est à ce moment là que Sirion vit une brûlure en forme de main sur la poitrine de l'homme. Un souvenir du démon noir. L'homme était Sirion lui-même...et l'homme à ses côtés ne pouvait être que Naos.

Le Fantôme vit avec horreur les soldats portant les couleurs de l'Arnor escorter les deux hommes sur l'échafaud, sous les encouragements du peuple d'Annuminas. Un individu en couronne était assis dans la loge, mais il ne s'agissait pas là du roi Aldarion. Un masque couvrait ses traits, et une écharpe rouge entourait son cou, les lettres inscrites dessus formant le mot 'renard'.

Les accusations se mirent à couler une après l'autre, venant de la part d'un hobbit au nom de Piedvert...meurtres, empoisonnement, assassinats, trahison...un bourreau encapuchonné, une hache à la main, s'approcha des deux hommes. Il ôta le capuchon noir, dévoilant les traits sévères du maréchal Mortensen. La lame tomba. Une fois. Deux fois. Le peuple applaudissait...

-Tu vois fils...changes de chemin avant qu'il ne soit trop tard. Quittes l'ombre, quittes tes faux amis qui t'ont laissé seul et blessé dans ces ruines. La richesse et le pouvoir t'attendent, dans les bras d'une belle femme. Tu les mérites, Sirion...




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Etelion
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[Entrée Nord] Du combat, seuls les lâches s'écartent - Page 2 EmptyMer 19 Oct 2011 - 22:20
Les deux Passeurs d'Etoiles n'étaient plus loin de leur but, le kuduk le sentait. A chaque pas, leur coeur battait plus fort. Chaque seconde, ils se rapprochaient de la confrontation avec les membres importants de l'Ordre de la Couronne de Fer. Rythmant leurs pas, le rire dément du nain, semblable à celui qu'avait Balthazar le Noir dans ces dernières minutes de vie. Etelion prenait cela comme un signe. Cet habitant des montagnes mourrait bientôt, que ce soit par les dagues du hobbit ou par les armes affûtées de ses compagnons. La chose ne serait pas facile, certes non, mais le résultat serait le même, il n'en faisait aucun doute.

Colombe avançait plus rapidement que Mangouste, le créateur de la loge de Minas Tirith. La différence de taille de leurs jambes y était probablement pour quelque chose. Grâce à cela, Tarkandil s'arrêta à temps pour éviter un piège que son compagnon n'aurait sûrement même pas remarqué. Il leur évita à tous les deux une mort douloureuse. Un rayon lumineux traversait le couloir, juste devant eux. Ce même couloir était pourtant éclairé par des torches et, dans tous les cas, il faisait nuit noire dehors. Etelion regarda attentivement l'origine de ce trait de lumière. Pour lui, c'était l'évidence même : il s'agissait d'un piège. Quelques instants plus tôt, le nain en armure noire bordée de dorures avait ralenti sur quelques mètres. Son rire l'avait trahi: il s'efforçait de faire résonner sa gorge en permanence durant sa course, jouant sur l'inquiétude qui aurait pu naître dans le coeur de ses poursuivants. Or, il n'avait pas pensé une minute que ce rire était un indicateur merveilleux de distance dans un endroit aussi fermé qu'un couloir.

Le semi-homme fit reculer l'elfe de quelques mètres, puis s'arrêta lui-même environ trois mètres derrière le rayon surnaturel. Là, il sortit deux carreaux d'une des nombreuses poches de ses vêtements. Il s'agissait des projectiles qu'il utilisait avec ses deux arbalètes de poignet, maintenant détruites. Il arracha un morceau de tissu de ses habits, lia les deux carreaux avec, puis projeta l'ensemble vers le rayon - de cette manière, il avait moins de chance de rater ce fil impalpable. A peine eurent-ils franchis le trait que deux flèches sortirent puissamment du mur, broyant un des deux carreaux sur leur chemin, et finirent dans le mur opposé. Le rayon lumineux était toujours là, mais le piège avait été désactivé. Etelion l’espérait, en tout cas. Ce-dernier se remit à avancer vers le bout du couloir, où se trouvait un nouveau croisement. Lorsqu'il arriva de nouveau au niveau du rayon, il eut une petite hésitation, puis fit un saut pour le traverser. Au moins, en l'air, il n'aurait pas eu le temps d'avoir de l'espoir et serait mort avant de retomber. Ce qu'il ne sut jamais, c'est qu'il esquiva le deuxième piège de cette manière en sautant par dessus la dalle trafiquée. Tarkandil imita le saut du hobbit, doublement plus long puisqu'ils n'avaient pas les mêmes capacités physiques. Ce fut par le plus grand des hasards que ces deux-là ne moururent pas en cette sombre soirée.

Arrivés au croisement, Tarkandil prévint l'originaire de Hobbitebourg que des tâches de sang marquaient l'une comme l'autre des possibilités. Ils devraient donc se séparer. Etelion laissa choisir l'elfe la voie qu'il allait prendre, lequel pointa son doigt vers le chemin de gauche. Soit, il irait donc à gauche. Etelion regarda son compagnon Passeur et lui dit, d'une voix pleine de courage et d'audace:
- Puissent les Valars te protéger jusqu'à demain. Le futur est incertain, tu mérites de survivre. Courage ! Pour les Passeurs ! Pour les peuples libres !
Sur ces mots, le hobbit s'élança dans le couloir de gauche sans regarder si Tarkandil avait, lui aussi, amorcé sa course dans le chemin opposé. Il continua à marcher rapidement jusqu'à ce qu'il arrive à un escalier, lequel menait à un couloir, qui menait lui-même à une porte, menant sur un nouveau couloir. Ce-dernier débouchait sur une salle vide. Près du seuil de la porte pour entrer dans cette salle vide, le mur était détruit en partie. Etelion décida de passer par ce chemin imprévu. Le Passeur d'Etoiles arriva alors dans une salle à moitié écroulée. Les étoiles et la lune éclairaient de leur lumière divine l'endroit, obscurs, où trônaient trois individus parés d'une couronne de fer. Dans le coin par lequel il arrivait, une forme sombre tentait d'écouter la conversation des trois hommes. Le hobbit sortit une dague et s'approcha sans un bruit. Dès que ses yeux furent habitués à la pénombre ambiante, il leva sa dague pour tuer cette ombre parmi les ombres. Il s'arrêta à quelques centimètres de la nuque de l'homme accroupi. Il s'agissait de Dwilidan, qu'il avait vu quelques heures plus tôt. Doucement, il posa sa main sur son épaule, accompagnant son geste par la parole, à voix si basse qu'il eut, lui-même, du mal à l'entendre.

- Eh l'ami. Un petit coup de main ne serait pas de refus, je pense.
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Tarkandil
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[Entrée Nord] Du combat, seuls les lâches s'écartent - Page 2 EmptyJeu 20 Oct 2011 - 14:58
Après leur longue marche, Tarkandil et Etelion étaient arrivés à un croisement. Remarquant des taches de sang des deux côtés, l'Elfe les signala au Hobbit et ils décidèrent d'aller chacun d'un côté. Tarkandil choisit la gauche, laissant la droite à son compère Passeur.

"Puissent les Valars te protéger jusqu'à demain. Le futur est incertain, tu mérites de survivre. Courage ! Pour les Passeurs ! Pour les peuples libres !" l'encouragea Etelion.

"Les Valars m'ont souvent sorti de situations périlleuses, et j'espère qu'ils te protégeront toi-aussi !! Bonne chance, l'ami !!" répondit l'Elfe avec un sourire.

Sans attendre de réponse, et voyant que le Semi-Homme s'élançait déjà dans le couloir de droite, Colombe s'engagea dans celui de gauche. Il semblait encore plus sombre que le précédent tunnel, mais l'Elfe avait une assez bonne vision. Avançant lentement et sans aucun bruit comme les Elfes savaient si bien faire, Tarkandil plissait les yeux pour distinguer un quelconque mouvement. Il était également à l'affut d'un nouveau piège tendu par les Nains de la Couronne de Fer. Osant à peine respirer, le natif de Fondcombe continuait sa progression dans l'antre du Mal, se demandant à quel moment il allait se retrouver face à un ennemi, ou peut-être même plusieurs. Il leva le bras pour prendre une flèche dans son carquois et l'encocha à son arc. Prêt à l'envoyer au moindre signal, Colombe s'arrêta un instant pour écouter les ténèbres. Là-bas, devant lui, il y avait une torche accrochée au mur. Sa lumière vacillante éclairait les murs irréguliers taillés dans la roche.

Soudain, l'Elfe crut discerner une petite forme s'avancer vers l'endroit où se trouvait la torche. Absolument immobile et dans le noir, Tarkandil retint son souffle et discerna plus nettement ce nouveau venu : C'était un Nain, pas celui qu'il avait combattu avec Etelion, mais un autre, moins trapu et sans doute moins gradé. Il portait néanmoins une hache impressionnante et respirait bruyamment. Colombe leva son arc et le pointa vers la figure du Nain, il allait attendre que sa cible se rapproche pour tenter de tirer.

Tarkandil aurait le bénéfice de l'effet de surprise, bien qu'il s'imagina que le Nain savait que des intrus s'étaient infiltrés dans la forteresse. Lorsque le Nain ne fut plus qu'à une quinzaine de mètres de l'Elfe, ce dernier banda son arc et décocha sa flèche. Malheureusement pour lui, la hache passa juste dans la trajectoire de la flèche et sauva la vie de son propriétaire, qui l'aurait reçu dans la gorge sans cette sorte de bouclier inattendu. Le Nain se figea : c'en était fini de l'effet de surprise. Maudissant la hache, Colombe prépara une nouvelle flèche tandis que le Nain levait sa hache en essayant de discerner son adversaire. Voyant cela, l'Elfe décida de jouer sur ce point : il avait une meilleure vision que le Nain et pourrait s'en servir pour fatiguer son ennemi et lui porter le coup fatal.

"Allons, montre-toi, petit archer invisible, je sais que tu es là ..." grogna le Nain d'un ton qu'il voulait léger et presque désinvolte, mais qui trahissait tout de même une note de peur.

Cette invitation à se révéler n'eut pas l'effet escompté, aussi le Nain sembla-t'il décider de se remettre à avancer. Tarkandil visa à nouveau la gorge et décocha : un cri étouffé lui indiqua qu'il avait atteint sa cible. Toutefois, la flèche n'avait que transpercé le côté du cou, pas le centre. Le Nain, bien qu'affaibli, restait sur pied et leva sa hache encore plus haut. Sans prévenir, il s'élança en avant en balayant l'espace devant lui, ce qui ne laisserait aucune chance à l'Elfe. Ce dernier tenta le tout pour le tout : il s'allongea en travers du tunnel et s’aplatit sur le sol. Comme il l'avait espéré, il entendit bientôt le souffle de la hache siffler au dessus de lui, tandis que les pieds du Nain venaient butter dans ses côtes. L'Elfe se releva d'un bond alors que le Nain s'écrasait lourdement au sol.

"Un coriace, hein ?" maugréa le Nain en se relevant péniblement.

Sa chute avait enfoncé la flèche encore plus profondément dans son cou, si bien qu'elle ressortait derrière. Tarkandil prépara une troisième flèche mais le Nain aperçut sa silhouette dans la pénombre et chargea. Oui, il chargea. Sa hache lui avait échappé des mains dans sa chute, mais il n'avait encore pas perdu la tête, dans tous les sens du terme. L'Elfe reçut un violent coup de boule casquée dans l'estomac et fut projeté en arrière. Lâchant arc et flèche, il percuta le mur du tunnel et glissa à terre. Le souffle coupé, il tenta de récupérer aussi vite que possible. Mais il lui était impossible de se remettre immédiatement sur pieds.

Il estima qu'il avait au moins une côte cassée et tenta de reprendre son souffle. Le Nain plongea alors sur lui et commença à le frapper. Hache, arc et flèche étaient abandonnés par terre, c'est avec leurs poings que les deux adversaires s'affrontèrent. Ils roulèrent l'un au dessus de l'autre dans un combat presque silencieux jusqu'à ce que l'Elfe puisse dégager sa dague de son fourreau et la plante dans la gorge du Nain. Colombe repoussa le cadavre sanglant de son ennemi et se releva tant bien que mal. Sa lèvre inférieure saignait abondamment et il avait mal un peu partout. Il alla ramasser son arc et sa flèche et s'essuya la lèvre d'un revers de manche.

Décidément, ce petit séjour à Dol Guldur n'était pas de tout repos. La vision d'une forêt verdoyante, avec le bruit d'un ruisseau et le chant des oiseaux, se profila dans l'esprit de l'Elfe, mais il l'éclipsa en clignant des yeux. Il n'était pas dans cette belle forêt, il était dans un tunnel de la sinistre forteresse de Dol Guldur. Vérifiant qu'il avait toutes ses affaires sur lui, Tarkandil reprit son chemin. Il passa la torche et continua d'avancer vers il ne savait quelle destination.

Il arriva bientôt devant une porte entrebâillée derrière laquelle semblait crépiter un feu dans un foyer. Tarkandil s'approcha et écouta la conversation qui s'y déroulait en langue commune :

"Je ne sais pas d'où ils viennent, mais ils ont l'air nombreux ..." disait une voix d'Humain.

"Je pense qu'ils viennent du Sud, peut-être du Gondor. En tout cas, ils sont forts et dangereux. J'ai manqué de tuer un Elfe et un Semi-Homme tout à l'heure." répondit un Nain, le Nain, pensa Colombe.

"Mais que veulent-ils ?" demanda l'Homme, qui semblait manger quelque chose.

"Nous détruire, c'est aussi simple que cela." lança le Nain d'un air méprisant.

Il y eut un bref silence, puis le Nain reprit la parole :

"Bon, je vais faire ma ronde, toi reste ici."

"D'accord ..." dit l'Homme.

Tarkandil se plaqua contre le mur et recula de derrière la porte, mais le Nain sembla emprunter une autre sortie. Un bruit de porte résonna dans la salle, laissant l'Homme seul. Colombe tenta un regard à l'intérieur et vit que l'Homme était attablé, faisant face à sa porte. Fort heureusement, il avait la tête baissée sur une assiette de viande. Son épée était posée sur la table à côté d'une chope de vin.

Le moment était venu d'agir : Colombe prépara son arc, inspira une grande bouffée d'air et donna un coup de pied dans la porte, qui s'ouvrit à la volée. L'Homme sursauta et leva la tête, mais la flèche vint se loger dans son front avant que sa main n'atteigne son épée. Il glissa au sol et Tarkandil entra dans la pièce. Il se ravitailla rapidement avec la cruche d'eau et quelques bouchées de viande et s'essuya la lèvre qui saignait avec un torchon avant d'ouvrir l'autre porte pour suivre le Nain.

Son périple n'était pas terminé ...
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[Entrée Nord] Du combat, seuls les lâches s'écartent - Page 2 EmptyLun 14 Nov 2011 - 22:21
Colombe était précis, dangereux et silencieux. Oui un tueur invisible. L'homme abattu semblait le fixer les yeux grands ouverts. Une vision bien désagréable !! Toujours silencieux, le passeur découvrit qu'il y avait une seule issue.Celle empruntée par l'Edwen. Toujours aux aguets Colombe poursuit sa progression. Son ouïe surdéveloppée détecta un bruit étrange, un frottement, de la ferraille.

Vigilant, le guerrier elfe déboucha dans une salle quasi ronde, dont toute la paroi est était effondrée.Mais ce qui captait le regard était la cage à corbeaux qui était accrochée au mur et qui se balançait nonchalamment. 'est cette horrible prison qui faisait ce bruit désagréable. Tarkandil aperçut deux petites silhouettes sales recroquevillées sur elles mêmes.... Des nains.

Mais aucune trace de son ennemi. Puis le passeur ressentit plus qu'il n'entendit le murmure qui venait de la cage

"TTention....derr...ière"

Laissant ses instincts parler, Tarkandil se décala. Il sentit le souffle de la hache de Mithril de Tahar qui s'était caché dans les ombres de l'ancienne forteresse du Mal.

L'Edwen eut de nouveau un rire de dément qui se répercuta sur les murs défoncés de la citadelle.

[Entrée Nord] Du combat, seuls les lâches s'écartent - Page 2 Tahar


Immédiatement Tahar se rua sur Tarkandil, le nain intelligent réduisait le plus possible la distance entre lui et son adversaire pour l'empêcher d'encocher une flèche mortelle. La hache d'arme était rapide comme un crotale. La moindre erreur du passeur serait funeste pour lui.Seuls des murmures de souffrance provenant de la cage répondaient aux grognements des deux adversaires engagés dans un combat sans merci.


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[Entrée Nord] Du combat, seuls les lâches s'écartent - Page 2 EmptyMer 16 Nov 2011 - 0:11
Tarkandil poursuivit sa progression dans les interminables corridors de la forteresse de Dol Guldur. Il était seul. Le craignait-il ? Il avait déjà eu l'occasion d'affronter seul des situations inconfortables, et il s'en était toujours relativement bien tiré. Sa vitesse ? Son agilité ? Le destin ? Ces interrogations flottaient dans l'esprit de l'archer tandis qu'il pénétrait dans une salle circulaire, dont les murs semblaient s'être effondrés. La prudence lui recommanda de ralentir le pas, et il banda son arc, juste au cas où. Lentement, très lentement, il s'avança vers le centre de la pièce, non sans avoir remarqué une sorte de cage accrochée à la paroi. Fronçant les sourcils, il fit mine de s'avancer vers cette prison de fer lorsque ...

"TTention....derr...ière"

Ce murmure rauque provenait justement de la cage. L'Elfe eut tout juste le temps de reculer de quelques pas avant qu'une redoutable hache de guerre ne vienne scinder l'air où il se tenait un instant auparavant. Et au bout de cette hache se tenait, sans surprise, LE Nain. Colombe leva son arc mais son adversaire se rua sur lui, le forçant à changer de tactique. Et puis, quelle tactique appliquer dans ce genre de situation ? L'instinct prit le relai, aussi l'Elfe oublia-t'il momentanément qui il était, d'où il venait, où il était, ce qu'était un écureuil, bref : il oublia tout. Le Nain revint à la charge avec sa hache, tandis que résonnait son rire sinistre à travers la salle souterraine.

La partie ne serait pas aisée.

Et il n'y avait pas d'échappatoire.

Colombe plongea sur le côté et fit une sorte de roulade alors que la hache venait percuter le mur, produisant un bruit mat, comme un gong. De nouveau sur ses pieds, l'Elfe tenta de s'éloigner le plus possible du Nain tout en ajustant sa flèche à son arc; et le Nain éclata à nouveau de rire. Le talon de Tarkandil buta dans une bosse dans le sol inégal, et sa flèche partie de son plein gré pour aller atterrir à trois mètres à gauche du Nain. Pour un première tir, c'était réussi, pensa cyniquement l'Elfe. Mettre au point une tactique ? Pas le temps ! Le Nain revenait à l'attaque, chargeant comme un taureau. La solution était peut-être là : le faire courir pour l'essouffler ? Cela risquait de prendre des heures, et il ne faisait nul doute que la hache aurait raison de l'Elfe avant que ce temps ne se soit écoulé. Il était également très difficile de viser une cible précise, comme une gorge, avec son arc, car le Nain bougeait sans cesse. Pour ce qui était de l'utilisation d'une dague, il faut essayer de se représenter mentalement un Elfe luttant avec un couteau suisse contre un Nain armé d'une hache de presque deux mètres de longueur. Risible, n'est-il pas ? Eh bien, c'est à peu près la réflexion que se fit Tarkandil, dans cette caverne ténébreuse.

Néanmoins, la dague aurait un avantage non négligeable : à supposer que, hypothétiquement, la dague arrive par miracle à se faufiler à travers les coups de hache, elle pourrait frapper avec précision et brièveté. Tarkandil s'en trouva bien avancé, lui qui reculait inlassablement pour s'éloigner du Nain. Pourtant, il allait falloir engager le combat à un moment ou un autre, et repousser cet instant ne servirait à rien.

"Manwë, si tu m'entends, viens moi en aide ..."
murmura Colombe en jetant un bref regard à la voute désespérément noire de la salle.

Tarkandil décocha une deuxième flèche qui alla heurter la hache du Nain. Le bilan était donc plus positif qu'au premier essai : c'était bien visé, mais malheureusement bien paré. Bientôt, l'Elfe sentit quelque chose dans sa main droite et se rendit compte qu'il venait de dégainer sa dague de Numenor, qu'il ne quittait plus depuis qu'il l'avait obtenue en guise de récompense pour une quête. Le manche était en forme d'oiseau, comme un symbole d'espoir et de liberté. Les doigts de Colombe se resserrèrent sur la dague.

Le Nain chargea à nouveau, et Tarkandil esquiva avec adresse le coup qui lui était destiné, dans une sorte de pirouette qui l'amena sur le côté de son ennemi. Il profita de cette occasion pour lui porter un coup de dague dans l'articulation du coude droit. Le Nain poussa un cri de douleur et se retourna en balayant l'air avec sa hache : Colombe sauta en arrière et se cogna contre le mur. Aussitôt, il ressentit une douleur aiguë derrière le crane mais n'y prêta pas attention. La blessure du Nain n'avait pas l'air de l'incommoder tant que ça : il pouvait toujours tenir sa hache des deux mains et foncer vers Tarkandil en poussant un rugissement assourdissant. Oubliant sa douleur, l'Elfe bondit hors de la trajectoire de l'objet meurtrier et traversa la salle pour s'éloigner à nouveau du Nain. Celui-ci ne manqua pas d'éclater de rire et d'ajouter un commentaire :

"Petit joueur, pas vrai ?!"


Furieux de cette insulte, Colombe ramassa un morceau de gravas du mur et le lança de toutes ses forces sur le Nain, qui le para aisément d'un revers de hache. L'Elfe poussa un cri de rage et s'élança subitement vers son ennemi qui, désarçonné, leva son arme; mais Tarkandil contourna rapidement la lame et son propriétaire et lui taillada le bas du dos, au niveau de la ceinture, avec sa dague. Surpris, le Nain voulut se retourner pour riposter, mais le temps d'effectuer la manœuvre, Tarkandil avait déjà filé de l'autre côté.

Soulagé du point qu'il venait de marquer, l'Elfe ne fut pas assez vigilant et se retrouva bientôt plaqué au sol avec une lèvre en sang et la vision d'une hache au dessus de sa tête. Il roula instinctivement sur le côté mais la lame lui fit tout de même une profonde entaille dans la cuisse gauche. Alors que la hache se relevait pour frapper à nouveau, Tarkandil, aveuglé par la douleur, se saisit de la seule chose qui lui vint à portée de main : quelques cailloux et une poignée de terre. Il les lança à la figure du Nain qui, dans un grognement furieux, recula et se frotta les yeux.

Tarkandil tenta d'estimer la gravité de sa blessure, il pressa ses mains pour empêcher le sang de s'écouler et se releva, car il le fallait absolument. Chancelant, il ramassa sa dague et décocha une nouvelle flèche en direction du Nain, tentative à nouveau soldée par un échec. Le Nain semblait avoir envie d'en découdre pour de bon : il se tenait prêt à attaquer à nouveau, et fonça sur l'Elfe, qui se baissa et se releva aussitôt. Il sentit la lame siffler à ses oreilles et d'un geste de désespoir, abattit sa dague entre lui et le Nain.

Un hurlement. Un bruit mat. Un tintement de métal. Une Elfe qui recule et s'affaisse contre le mur. Un Nain qui regarde le sol d'un air incrédule : une grosse main gantée qui vient d'y tomber.

La cuisse en sang, Tarkandil eut tout de même la présence d'esprit de se dire qu'il venait de marquer un point.

"Je ..." souffla l'Elfe.

"Tu ... tu vas me le payer, sale crapule !!!" beugla le Nain.

Tenant sa hache d'une seule main, le Nain se précipita sur Tarkandil, qui leva à nouveau sa dague et recula aussi loin qu'il le put, jusqu'à se retrouver au niveau de cette étrange cage accrochée au mur. Le Nain plongea sur l'Elfe, qui esquiva au dernier moment et s'écarta en boitillant, laissant le Nain s'écraser contre la cage ...
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Gallen Mortensen
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[Entrée Nord] Du combat, seuls les lâches s'écartent - Page 2 EmptyMer 16 Nov 2011 - 21:43
[Entrée Nord] Du combat, seuls les lâches s'écartent - Page 2 Tahar

Le combat touchait à sa fin. L'air crépitait dans la salle à moitié effondrée. Seuls se répondaient les grognements, les insultes et  les défis . L'edwen aimait ses moments de tempête , ilétait né pour vivre ces batailles. mais il faut l'avouer cet elfe était coriace, presque aussi résistant qu'un naugrim. Pour Tahar les oreilles pointues était des faibles créatures, des artistes, une insulte dans la bouche du guerrier nain. Ses passes d'arme était puissantes et rapides, mais sa blessure au niveau du poitrail gênait ses coups d'estoc, une malédiction pour la maniement de la hache. Et cet elfe glissant comme une anguille. Il le blessa assez profondément.

Tahar vit sa main gauche tomber mollement sur le sol. La douleur mit un certain temps à arriver à son cerveau en ébullition. Il hurla de rage. Et il fonça , prêt à éliminer ce "passeur" au nom d'animal. Comme toujours l'elfe s'esquiva. Tahar percuta la cage de corbeau. La "prison dorée" dans un bruit malsain et désagréable se mit à se balanacer.

Mais deux bras crasseux sortirent de la cage et se refermèrent sur le cou de l'edwen. Avec une telle puissance qu'il fut à demi soulevé. Surpris et diminué par s blessure, Tahar dut lâcher sa lourde hache en mithril.

Il hurla

"Lâchez moi crasseux"

Mais la poigne des nains prisonniers s'intensifia. Tahar commençait à manquer d'air ses bras fouettaient farouchement l'air.

Hélas, les prisonniers était faibles du à un long traitement d'emprisonnement. Tahar retomba à genoux. heureusement pour lui Colombe était diminué par sa blessure à la cuisse. Tahar comprit le danger, Tarkandil avait eu le temps d'encocher une flèche et de le viser.Il avait perdu son combat

Rapide comme un crotale, il ramassa prestement son arme et se rua vers un regard pour le passeur vers le couloir du fond. laissant pour seul souvenir de son passage , sa main gauche .

Colombe entendit juste

"Tu crois avoir gagné Passeur. Mais tu m'as rendu encore plus fort", la diatribe fut ponctuée comme toujours d'un rire démoniaque à glacer le sang.

Avec difficulté , Colombe s'approche de la cage. grâce à sa dague, il réussit rapidement à libérer les deux nains.

Ils sont sales, amaigris, mais Colombe peut remarquer une certaine noblesse dans leurs gestes et surtout une détermination de fer dans leurs regards sombres malgré les épreuves vécues.

"Merci Maitre elfe.Nous nous nommons Murin et Drar, nous sommes des ambassadeurs du roi Hadhod Croix de fer. Nous avons été faits prisonniers et otages de cette ordure que vous avez combattu, un ancien compagnon de notre souverain, Tahar, nous devons retourner en Moria avertir les nôtres du péril"

Le trio resta un instant silencieux. Puis ils s'engagèrent dans le couloir emprunté par leur ennemi la seule issue. D'ailleurs son chemin était balisé par son sang perdu.Il arrivèrent à un virage vers la droite. Les tâches de sang s'arrêtaient là. A coup sûr un passage secret. Les trois compères cherchèrent un long instant . Impossible de détecter le moindre mécanisme. L'edwen s'était définitivement enfui.

Les trois compagnons faiblissaient à vu d'œil ils devaient continuer. Ils empruntèrent le virage sur le droite et marchèrent une bonne centaine de mètre et arrivèrent à un escalier, à moitié détruit. Ils entendirent des voix étouffées. Tarkandil entendit le mot "Ordre" et le terme "Couronne"

Colombe était il arrivé à bon port? Une cachette se dessinait sous l'escalier. Les deux ambassadeurs extrêmement faibles se logèrent dans l'interstice, pour récupérer un peu. L'agile elfe gravit les marche avec une certaine vivacité malgré ses blessures. Il s'allonge arrivé à la cime. En contrebas trois silhouettes coiffées de couronnes et juste en face, dans la même position en haut d'un escalier , trois autres ombres que l'elfe aux yeux perçant la nuit reconnut: Loup, Mangouste et Cerf.

Ils étaient donc quatre, quatre as. Finalement les passeurs avaient un bon jeu en main.


HRP: Voilà Tarkandil comme tu l'as deviné tu es parvenu à la réunion finale. Tu peux donc poster une dernière fois ici ou directement poster au post bas les masques, Gallen HRP

#Murin #Drar


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Sirion Ibn Lahad
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[Entrée Nord] Du combat, seuls les lâches s'écartent - Page 2 EmptyMar 22 Nov 2011 - 23:38
Le Fantôme continuait d'avancer sans relâche, s'appuyant tantôt contre un mur à sa gauche, tantôt contre un autre à sa droite. Sa blessure le lançait, sa jambe tremblait inlassablement et fléchissait parfois. Du sang s'écoulait lentement de la plaie béante, le Khandéen serrait les dents. Il s'essuyait régulièrement son visage inondé de sueur. Sa vision était trouble, un faible tintement résonnait à ses oreilles. Sirion crut à plusieurs reprises qu'il allait chuter mais il tînt bon.

Sirion...

Cette voix. Il croyait l'avoir oublié mais pourtant, il venait de la reconnaître parmi des milliers. Elle, ici ? Impossible. Il la chercha en vain autour de lui. Il avait le souffle court, son coeur battait à vive allure et à force de tournoyer, il s'écrasa au sol mangeant la poussière. La voix revînt alors, plus insistante que jamais, s'insinuant dans sa tête et lui faisant voir des scènes où ses compagnons Passeurs apparaissaient. Ils semblaient tous si heureux, avec leurs proches, leurs amis, leurs familles, leurs foyers. Sirion, lui, semblait si seul à leur côté. Seul avec son frère dont il n'avait plus de nouvelles depuis plusieurs mois. Un vent de tristesse envahit alors le Fantôme et sa tête le lança. Cette voix était celle de sa mère mais ses paroles... l'aîné des Ibn-Lahad la trouvait de plus en plus terrifiante. Et sa mère ne l'avait jamais été.

"Quitte ce lieu, quitte tes faux amis qui t'ont abandonné ! Fuis cet endroit et pars faire ta vie ailleurs ! Pars ! Pars et abandonne-les ici !"

Dans un geste où il jeta ses dernières forces, Sirion se releva tant bien que mal pour se redresser et faire face aux ténèbres devant lui.

"Trouves une femme et fonde une famille, perpétue notre sang..."

Sirion passa à nouveau sa main contre son front humide puis il déglutit.

"Vaincre l'ennemi d'abord, fonder une famille, je verrai ça après."

Puis le Khandéen disparut dans le souterrain qui devait le guider vers l'extérieur et le campement où Rossignol et les autres les attendaient.


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