{~}Le Palais{~}[Reception, entretiens, vie publique]

Citation :

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Session du Conseil d'Al'Tyr, n°: 31.

15 Février 300 du Q.A.

- Conseillers, mes origines sont connus de tous, et donc je pense que personne ne sera surpris d'apprendre que j'ai encore des contacts dans la cité d'Umbar. C'est pourquoi j'ai demandé la Session d'aujourd'hui. Au moment où nous parlons, les Seigneurs d'Umbar ont rassemblé une immense armée au pied de la ville, plusieurs milliers d'homme d'après mes informations. Cela ne signifie qu'une chose, une invasion est prévue. Et comme nous le savons tous, l'Harondor, cette province du Harad est depuis trop longtemps sous le joug du Gondor, ne confrère de l'autre côté de ce fleuve, sont asservis par la Cité Blanche. Cette contrée se doit de revenir au Harad afin qu'il redevienne de nouveau libre et uni. Nous devons apporter notre soutient pour que notre frontière ne soit plus jamais une zone de tension pour nous. Un homme est arrivé, un messager de la cité Corsaire. Il est venu pour parler de notre position. Déclara le conseiller Bo'Sun.

Dans la salle du Conseil, le différent membre se mirent à discuter a voix basse, chacun exprimant son opinion à son voisin. Rafik, le Souverain, se leva et cela ramena le calme dans la pièce:
- Merci pour le partage de vos informations sur la situation actuelle dans le Sud. Mais avant de laisser entrer ce messager, je souhaite m'entretenir avec lui. Puis nous en discuterons tous ensemble en présence du messager sur la suite des directives.

- Mais .... Mais Souverain Rafik, cela n'est il pas contre notre doctrine, ne devons nous pas discuter de ce sujet le Conseil entier? Nous sommes les Conseillers d'Al'Tyr nous devons prendre les decisions ensemble et ecouter ce que ce messager a à nous dire, le Conseil entier.

- Je suis le Souverain de cette cité, le peuple m'a donné sa confiance alors ne vous inquiétez, je ne prendrais pas de décisions sans que vous en ayez été informé. Je souhaite juste m'entretenir en privé avec cet homme avant. Maintenant je vous prie de m'excuser. La Session est finie. Nous reprendrons dans la soirée.

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Rafik se retira dans sa suite du Palais, il fit quérir les personnes nécessitant d'être a cette réunion officieuse. La majeur partie de la composition des participants sont des Ombres. ayant permis à la ville de se libérer du joug du Tyran, les Ombres avaient donc le pouvoir de contrôler cette cité. Alors qu'un serviteur venait d'amener un plateaux contenant du thé et des pâtisseries Haradrims. La porte s'ouvrit pour lancer entrer le Conseilleur Sulan et la Conseillère Yaomi. Puis vint le Général Saïd, commandant en chef de l'armée d'Al'Tyr. Et enfin par une porte dérobée, qui sert au déplacement du personnel, vint enfin Danakil, le frère du Hir-Dae. Il représentait la plus haute autorité des Ombres présentes en ville. Tous s'assirent en cercle au milieu des cousins à même le sol. Et chacun se délécta des mets présentés aux confrères de la Guilde. Les 5 membres sont maintenant près à recevoir le dit messager.
- Nous allons faire entrer le messager de la Cité d'Umbar, nous l'ecouterons et verrons quelle est la positions de la cité et la suite des évènements. Vous autres Ombres, je vous ai fait quérir parce que je pense que cette décisions est du ressort de la Confrérie. Faites entrer le Messager. Déclara Rafik.

Enfin un serviteur ouvrit la porte de l'extérieur de la pièce et laissa entrer un homme....

Anwar Abu Taymour Al-Kâtib patientait tranquillement dans l’antichambre du bureau du Gouverneur d’Al’Tyr, serrant la lettre des Neufs dans sa main droite. Il n’était qu’un simple diplomate, promu par le Seigneur Riordan pour ses compétences en calcul : il différait ainsi de ce qu’on aurait pu s’attendre de la part d’une cité de pirates. Bien éduqué dans une ancienne famille marchande des Havres, les manières mielleuses, sa barbe blanche soigneusement taillée, les yeux bleus perçants, Anwar Al-Kâtib ressemblait plus à un prêtre qu’à un écumeur des mers. Et pourtant, il avait servi plusieurs années à bord d’un navire corsaire, tenant les comptes du capitaine Riordan, puis de l’un de ses plus fidèles lieutenants.

L’émissaire de la Cité du Destin se leva lorsque la porte s’ouvrit, et avança, pénétrant dans la suite de Rafik, le souverain de la cité marchande. Plusieurs hommes attendaient dans la pièce, assis sur des piles de coussins autour d’un immense plat gravé où des pâtisseries au miel et aux amandes attendaient d’être dégustées. Une théière fumait au centre, et l’émissaire distingua plusieurs verres pour le thé à la menthe disposés face à chacune des personnes présentes.

Anwar Al-Kâtib s’inclina respectueusement devant les dirigeants d’Al-Tyr, malgré la raideur de son dos, et, suite à l’invitation de son hôte, s’assit en tailleur en face de ce dernier. Le diplomate des Havres reconnaissait parmi les personnes présentes quelques personnalités, comme général Saïd, ou le conseiller Sulan. La femme devait être la compagne d’un conseiller, ou bien une conseillère elle-même. Mais le dernier individu restait un mystère. Qui était-il ? Peut-être l’une de ces mystérieuses Ombres, qui, d’après les rumeurs, étaient les véritables maîtres et libérateurs de la cité. Anwar s’inclina une seconde fois, et tendit la lettre à Rafik, les paumes tournées vers le ciel.

« Voici une lettre des Neufs pour vous, messeigneurs. » commença le diplomate. « Mes maîtres louent votre bravoure, vous qui avez libéré votre cité de la tyrannie du Nord, imitant notre belle cité. Nous ne pouvons qu’accorder tout notre soutien à une telle entreprise, et nous vous prions d’accepter l’amitié des Havres. » Anwar se racla la gorge, et reprit : « Cependant, l’heure est grave, messeigneurs. Comme vous le savez sans doute, le Conseil des Neufs a, dans sa grande sagesse, levé une armée. La tyrannie qui oppresse nos frères du Harondor a en effet été jugée trop détestable par les Neufs, qui ont décidé de libérer le pays de la domination gondorienne : l’usurpateur Radamanthe, qui a pris la place de l’Emir Jonak Duzingi, et qui a sans doute tramé sa mort, est un Gondorien, et ce n’est plus qu’une question de temps avant que le Gondor n’annexe son voisin du Sud. Mais les Neufs sont résolus à s’y opposer, et, sous la direction du capitaine Taorin al-Mukalibh, ancien officier sous les ordres de l’Emir Meakil Duzingi oth Harad, les Havres feront chuter l’usurpateur. » Anwar fit une petite pause, puis continua. « Néanmoins, nous ne pouvons aider le Harondor à se libérer de l’oppresseur qu’avec son soutien. Et qui mieux qu’une cité déjà libérée, connaissant déjà la saveur de la liberté, pourrait nous aider dans notre juste cause ? Mes maîtres vous prient d’accepter de les aider, d’ouvrir votre port à nos navires, d’ouvrir vos portes à nos soldats, lors de notre prochaine libération du Harondor. De plus, nous vous demandons humblement, au nom de notre idéal commun, de lutter de toutes vos forces à nos côtés : que vos hommes marchent et luttent aux côtés des nôtres, et le Harondor en sortira grandi. » Anwar s’interrompit, réfléchissant à la formulation de ce qu’il devait dire : en effet, les Neufs avaient parlé dans leur langage de marins, de capitaines habitués à se faire obéir : « Va » lui avaient-ils dit. « Va et dis leur de nous ouvrir leur port, sans quoi nous forcerons leurs défenses, et pillerons leur cité, dussions-nous y perdre cent équipages. » Anwar, dit l’écrivain, reprit : « Soyez assurés que les Neufs n’oublierons pas votre aide en ces temps troublés, messeigneurs. Et, bien que leur courroux puisse être aussi terrible que les foudres du tout-puissant Manwë, leur amitié peut se montrer sans limites. »

Le diplomate s’inclina, et attendit la réponse des maîtres d’Al-Tyr…

Le messager franchit la porte de la suite du Souverain Rafik. Sa Tenue Blanche, impeccable, tranchait fort bien avec l'image qu'on se fait de la Cité pirate et de ses Occupants. Il s'inclina à plusieurs reprise, vint se joindre au cercle des Ombres assis sur des piles de coussins et se servit en patisseries et en thé. Enfin il commença son discours, sur les intentions de la Cité Corsaire et sur leurs attentes vis à vis d'Al'Tyr. Une fois que le messager ait finit de parler, un silence s'installa dans la pièce jusqu'a tant que l'assassin Danakil prenne la parole:
- Avant tout chose,messager. Laisse moi introduire les différents personnes présentes ici afin que tu sache que tu es libre de tes mots et que nous ne blâmerons pas le messager pour ces dires. Tu as dû reconnaitre, Rafik, le Souverain légitime de la Cité. A sa droite, se trouve le célèbre Général Saïd,à la tête de notre Armée. Puis viennent, les membres du Conseil, Yaomi et Sulan. A la mentions de leur noms, les Ombres s'inclinèrent. Pour finir, je me présente, Danakil. Mais pour que vous compreniez qui je suis, revenons en arrière afin d'expliquer un évènement que vous avez évoqué. Il y a maintenant quelques années, la Cité d'Al'Tyr a été libérée du joug de la Tyrannie, et du joug de l'Harondor. Cette Revolution, à été orchestrée, par moi et mes frères. Nous sommes des Assassins, probablement la Confrérie la plus influente des terres du Sud. Et cette Cité, est notre berceau d'origine de toute notre Guilde.Ainsi nous avons repris ce qui nous revenaient de droits et avons libérée la population. Depuis l'économie de la Cité est devenue plus prospère, le Harondor ne se mêle plus de nos affaires, même si il persiste des tensions entre nous et ces traître à la solde de l'Usurpateur. Bref, nous sommes la Confrérie Assassine des Ombres, et je représente ici la plus haute entité. Tous dans cette pièce, font partie de cette Secte. Alors voila pourquoi nous somme reunis. Vous avez devant vous la tête d'Al'Tyr. L'assassin marqua une pause et but une gorgée de thé. Pour en revenir à leurs demandes, Saïd que pouvons nous faire ?
- Hum hum, Notre Armée est petite, elle ne comporte qu'environs quatre cents hommes. Donc je pense pas qu'elle soit d'une grande utilité. De plus cela laisserait notre cité sans defense. Mais je pense que je peux fournir un régiment pour votre invasion de l'Harondor. Nous avons également, deux navires de guerre qui peuvent faire parti de votre flotte si nécessaire. Déclara le général.
- Merci Saïd, et si nous devions joindre un regiment, pourquoi ne pas envoyer les Fidèles.. Messager, ce regiment est composé de nos meilleurs troupes, ils assureront sans problème toutes sorte de missions. De plus leur Lieutenant est un puissant membre de notre Confrérie qui pourra mettre ces aptitudes à votre disposition. Ses Sassannides sont les meilleurs guerriers de notre Cité. Ils pourront sans problème protéger vos hauts officier de votre armée. Ils ne peuvent acheter ou corrompu et ne se defileront pas. Notre Armée n'est pas grande nous pouvons pas offrir un réél soutient à votre conquête.
- Je me permet de te couper, interrompit Yaomi, mais nous pouvons les appuyer. En plus de notre régiment et notre flotte. Notre cité est idéalement placé. Nous sommes à la limite Sud du Harondor, nous pouvons leur ouvrir notre port et notre Cité. Et Celle ci pourrait servir de point de ravitaillement et de replis si nécessaire pour toute leur Armée. Je n'y connais pas grand chose en bataille proprement dit et encore moins en logistique militaire. Mais une armée de plusieurs milliers d'hommes a besoins de nourriture et d'eau regulièrement. Alors nous pouvons nous assurer gràce à notre situation géographique idéale, le soutient pour toute leur armée. De plus, tout les blessés pourraient rappatrier ici, et soigner.
- De plus Al'Tyr devrait constituer le Quartier Général des forces d'invasions. Le haut commandement pourrait élire domicile en ville. Et ainsi planifier et vendre l'attaque. Rajouta Sulan.
- Je pense que vous tout les avis des Ombres pour la reponse d'Al'Tyr,enfin bien entendue nous devons soumettre cela au Conseil mais vous avez ici déjà trois voix sur les cinq necessaires pour faire valoir notre idée. Donc qu'en pensez vous messager? Pensez vous que les Neufs d'Umbar accepteraient cette idée ?

Anwar Abu Taymour Al-Kâtib inclina légèrement la tête lorsque Danakil nomma les différents interlocuteurs. Tous semblaient appartenir à cette confrérie d’assassins, les Ombres. Et ce rassemblement de tueurs contrôlait la cité. Plus la discussion avançait, et plus Anwar trouvait de points communs entre les Havres et la cité marchande du sud-est du Harondor, si ce n’est qu’alors que l’une était dirigée par des arpenteurs des mers, l’autre l’était par des arpenteurs des ténèbres.

Les neufs conseillers se montrèrent ensuite très favorables à l’entreprise des Neufs d’Umbar, offrant bien plus que ce que le messager aurait pu imaginer : en plus d’offrir le soutien d’un régiment et de deux navires de guerre, ils acceptaient que l’armée et la flotte de la Cité du Destin se servent de leur cité comme d’une base avancée au Harondor, d’où ils pourraient lancer leurs raids en toute impunité.

Anwar s’inclina profondément lorsque les conseillers eurent terminé, puis répondit à leur question.

« Messeigneurs, il ne fait aucun doute que votre aide fera la joie de mes maîtres. Ils n’auraient pu espérer tant. » Le diplomate s’inclina une nouvelle fois, puis se leva, imité par les conseillers. « Messeigneurs, je suis ravi que nous soyons parvenus à un accord si rapidement. Il ne fait aucun doute que votre Conseil suivra vos avis éclairés sur la question. Je vous demande cependant l’autorisation d’avertir dès à présent mes maîtres, afin qu’ils sachent qu’une alliance avec votre cité est très probable, et qu’ils en tiennent compte dans leurs plans. » Anwar observa longuement les différents conseillers, puis s’inclina une dernière fois. « Messeigneurs, je vous demande l’autorisation de prendre congé. Je vais vous laisser organiser votre Conseil, et voter en faveur, je l’espère, de notre cause. Je pourrais alors transmettre votre réponse officielle à mes maîtres. » Le diplomate s’interrompit un court instant, puis reprit. « Messeigneurs, je compte cependant sur votre discrétion : nous savons tous quels seraient les conséquences si la nouvelle de notre alliance parvenait aux oreilles de l’Usurpateur et de ses sbires… »

Anwar Abu Taymour Al-Kâtib pivota ensuite de cent quatre-vingt degrés, et repartit, laissant les conseillers d’Al’Tyr à leurs réfléxion…

Citation :

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Session du Conseil d'Al'Tyr, n°: 32.

16 Février 300 du Q.A.

Suite à la venu d'un messager d'Umbar, le Conseil s'est réuni et à discuter des propos du messager. Le Conseil de la ville à ensuite fait part de ses appréhensions, et à chercher les avantages et inconvénients de chaque solutions qui se présentaient désormais à la Cité d'Al'Tyr vis a vis de possible arrivée d'une armée du Harad. La Cité des Seigneurs pirates et la ville d'Al'Tyr se sont unis, afin de fournir les denrées et la logistique nécessaires pour les futurs assauts. Les termes de ce contrats ne seront pas détaillés dans le dit rapport de Session du Conseil de ce jour pour des raisons de sécurité.
Les résultats du vote du Conseil, ont donné 8 voix contre 1 pour l'aide à Umbar. La Cité soutiendra la cause Haradrime.

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