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 La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ??

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Gallen Mortensen
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Gallen Mortensen

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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptySam 22 Sep 2012 - 19:44
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Gallen semblait partout, il rassurait une famille , il échangeait quelques mots avec les soldats. Il avait un mot pour chacun leur rappelant qu'ils combattraient pour leur liberté et celle de leur proche et non pour un quelconque roi ils étaient les véritables défenseurs du Rohan en ces heures sombres.Le maréchal resta un instant à scruter le renforcement des portes de la cité sous le commandements de ces petits êtres qui étaient peut être leur carte maitresse. Il observa le jeune Orwen toujours aussi motivé, il pourrait faire un excellent souverain. Gallen s'en voulut d'avoir de telles pensées.

Les éclaireurs furent envoyé sur la route d'Edoras pour parer à toute attaque surprise. Une bonne initiative.

Puis il monta vers ses appartements, il revêtit son armure en silence, Eothain aiguisa Kaya . Il récupếra son javelot , sa lance et son bouclier, il logea son heaume au creux de son bras gauche. Puis il avança d'un pas lent vers la couche de son épouse. A son chevet Rihils le guérisseur de la maison du Roi. Farma était plongée dans l'inconscience. Les regards de deux hommes se croisèrent. Rihils resta imperturbable, rien ne transpirait de ce guérisseur. Le maréchal embrassa tendrement Farma. Celle ci frémit légèrement, il eut un sourire.

Puis il lui glissa à l'oreille

"Je serai de retour bientôt mon ange et nous vivrons notre amour tous les trois....."


Gallen enleva une boucle blonde qui se trouvait sur le visage de sa belle. Il croisa de nouveau le regard de Rihils. Les mots étaient inutile. Il sortit prestement sans un denier regard.

Les yeux du Maréchal lançait des flammes, la bataille commençait déjà pour lui. Eothain s'était rendu dans les écuries pour seller Lars.

La brume se levait en cette fin de journée. Étrange. Le terrain serait humide, donc pas idéal pour une charge de cavalerie. Gallen haussa mentalement les épaules devant ces considérations, ils devaient vaincre ou mourir.

Léaramn avait effectué sa mission avec zèle, cinq cent cavaliers attendaient piaffant d'impatience. Le maréchal effectua un signe de tête respectueux vers la maison du roi et un sourire vers Thorseld.

Il respira un grand coup et il demanda à Eogam qui resterait dans l'enceinte de la cité avec les gardes d'Aldburg de sonner la cloche de la cité d'Eomer.

Chacun se tourna vers le maréchal, stoïque.

Sa voix de stentor s'éleva alors

"Femmes et Hommes du Rohan. la bataille qui se prépare est cruciale, le sort de notre contrée en dépend. Voyez, nous ne sommes pas seuls, nos amis nains nous ont rejoints. Bientôt lorsque le doute vous torturera l'esprit pensez à la nuit des lances noires, aux rohirrim innocents morts pour ne pas être d'accord. Vous vous battrez pour votre liberté et celle de vos enfants"

Il leva le poing

"Pour le Rohan"

La foule reprit son cri.

Le maréchal s'avança il monta avec dextérité sur Lars. Il leva de nouveau le poing, Eoseld à ses cotés, tout comme Fendor et partit au galop en criant de nouveau

"Pour le Rohan"

Les fils des plaines du Riddermark partaient de nouveau vers leur destin.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Il suffit de quelques minutes pour rejoindre la tour de garde détruite, le campement fut monté promptement. L'attente commença. Un foyer fut allumé discrètement. Ce fameux silence avant la bataille.A son habitude Gallen alla voir chacun pour l'encourager. Puis il se retrouva près du feu. Il eut de nouveau un regard inquiet vers cette saleté de brouillard opaque. Puis il sortit de ses fontes un peu d'herbe que Etelion son ami lui avait donné à Minas Thirith. Mortensen n'était pas un grand consommateur d'herbe à pipe, mais il se disait que ce moment en valait bien un autre et pensait à son ami hobbit le rassurait. Il avait cruellement besoin de sa bonne humeur en ces instants funestes.

#Gallen #Mortensen #Rihils
#Farma


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Forlong
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyLun 24 Sep 2012 - 2:33
Des gouttes de brouillard condensé, à moitié gelées, étaient apparues sur le manteau coûteux de Galthran, ainsi que sur la crinière de son puissant destrier noir. Le chevalier préférait  combattre à pied; il aimait bien avoir les deux mains libres pour pouvoir se servir de sa dague en même temps que de son épée. Un style de combat peu répandu à l'Ouest, et pourtant terriblement efficace lorsqu'effectué par un bretteur habile. Cependant il n'avait aucune envie de s'enfoncer dans la neige et tremper le pan de son manteau noir et blanc. C'est pour cela qu'il avait opté pour cette monture, un étalon musclé ressemblant plus à ceux utilisés par les chevaliers de Dol Amroth que ceux du Rohan.

Une armure de qualité excellente pouvait être aperçue sous son accoutrement. Les guerriers de Hadhod Croix-de-Fer sauraient sans doute reconnaître une création de leur peuple...Cependant l'aspect le plus curieux de ce personnage demeurait le petit coffre attaché à sa ceinture, dont la clef était pendue autour de son cou. Le contenu était trop précieux pour le laisser dans une tente...et après tout, il s'agirait d'une bataille facile et gagnée d'avance. Galthran savait qu'il n'était pas obligé de sortir son épée du fourreau, il avait assez d'hommes pour s'occuper de la boucherie. Et pourtant il comptait verser du sang avec sa lame, si ce n'était que pour démontrer sa supériorité sur ses adversaires.

Du haut de sa selle, il entendait des conversations nerveuses de certains guerriers rohirrims. Il grimaça lorsque des rumeurs ridicules au sujet des coutumes et pouvoirs terrifiants des naugrims venus en aide aux rebelles parvinrent à ses oreilles. Galthran venait de Dale, et connaissait suffisamment bien le peuple de Dain pour ne pas croire à ce genre de légendes.

Il éperonna son cheval afin de s'approcher davantage des murailles de la cité. Aldburg était une forteresse, mais les murs ne tiendraient pas longtemps sous le feu des catapultes. Le brouillard se levait peu à peu, et le soleil timide faisait scintiller les pics de glace qui pendait du haut des murailles. L'homme de Dale s'était positionné de façon à bien voir les fortifications, sans pour autant être à la portée des archers ennemis potentiels. Le bruit derrière lui annonça l'arrivée de son petit bataillon: trente guerriers vêtus de blanc et de noir, des soldats redoutables envoyés par les dirigeants de la Couronne de Fer pour s'assurer que le siège se déroulerait sans soucis. Galthran sourit légèrement, un sourire froid de satisfaction. La victoire était inévitable.


***


Gunnar était irrité, et cet état d'esprit n'était pas quelque chose à prendre à la légère. Après tout, l'homme en question avait la posture d'un taureau, et tenait en main une hache de guerre digne d'un seigneur nain. Il ne faisait peut être pas la taille de Sando, mais ses épaules larges, sa barbe blonde et ses cheveux tressés commandaient le respect de ses hommes tout comme des ennemis.

Le guerrier rohirrim avait combattu sous les ordres du roi Hogorwen lorsque ce dernier était encore maréchal, et l'avait toujours respecté pour son courage, son sens de stratégie, et ses talents de bretteur. Pour Gunnar, il n'y avait pas de meilleur roi qu'un roi guerrier. Jamais il ne se soumettrait aux ordres d'un enfant, comme l'avaient fait ces misérables rebelles.

Le général espérait qu'une fois les rebelles anéantis, Hogorwen le nommerait maréchal à la place de Gallen Mortensen. Après tout, le roi n'avait pas hésité à lui confier le commandement de l'armée qui se dirigeait en ce moment même vers la muraille Ouest de la forteresse. Mais pourquoi était-il obligé de partager cette responsabilité avec un étranger qui était apparu dans la capitale seulement quelques jours avant le départ? Gunnar avait servi son roi suffisamment longtemps pour savoir qu'il faisait partie de la Couronne de Fer, mais ne voyait pas pourquoi l'Ordre devait intervenir dans les affaires du Rohan.

Trois cent de ses cavaliers les plus fidèles le suivaient de près, mais les fantassins constituaient la plupart de son détachement, soit mille deux-cent hommes. Quelques centaines de mètres plus loin il pouvait voir Galthran et ses trente pies; c'était la façon dont le rohirrim surnommait ces soldats vêtus de blanc et noir. Les hommes de l'Ordre avaient devancé le groupe principal, comme s'ils étaient les vrais dirigeants de l'expédition. Gunnar cracha sur la neige, et se retourna pour observer le progrès lent des catapultes poussées par des dizaines d'hommes.

Le général s'impatientait; au loin, du côté de la porte de la cité, les bruits du combat se faisaient déjà entenre, accompagnés par le son clair d'une cloche. On entendait aussi le bruit des centaines de sabots sur la neige...mais...le bruit semblait provenir de l'Ouest plutôt que de l'Est. Gunnar se retourna juste au moment où les premiers de ses soldats donnèrent l'alerte. Mais il était trop tard. Un régiment de cavalerie apparu comme de nulle part chargeait dans la direction des machines de guerre, et plus rien ne pouvait briser leur élan.

-Nous sommes attaqués! Retournez vous et faites face à l'ennemi, bande de bâtards! En formation! Tuez moi cette vermine!

La voix de Gunnar résonnait dans l'air glacial tel le grondement de tonnerre. Plus loin, Galthran donnait des ordres similaires, d'une voix calme et glaciale.

C'est à ce moment là que la première catapulte prit feu, enflammée par une torche lancée par un des cavaliers ennemis...

#Gunnar #Galthran


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Ryad Assad
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyLun 24 Sep 2012 - 22:24
HRP : Je me lance ! /HRP



Rokh souffla bruyamment derrière l'épaisse visière du casque qui dissimulait son visage, dégageant un nuage de vapeur inquiétante. Ils étaient enfin arrivés en vue de la cité qu'ils devaient prendre. Alburd ? Aldurg ? Elburg ? Son nom lui échappait, comme la plupart des noms occidentaux, et il s'en préoccupait autant que s'il s'était agi du nom d'un des milliers d'anonymes qui allait tomber aujourd'hui. Pourtant, il lui faudrait bien l'apprendre un jour, pour dire à ses descendants qu'il avait guerroyé à cet endroit, et qu'il avait massacré un grand nombre de ces dresseurs de chevaux. Il renifla de dédain. Bah ! Des dresseurs de chevaux ? Eux ? Ils étaient sans doute bien moins talentueux que les véritables dresseurs que l'on trouvait loin à l'Est, dans sa terre natale. Moins talentueux que lui-même, de toutes façons.

Il eut une pensée émue pour Rhûn, sa patrie qu'il avait quittée plusieurs semaines auparavant. L'Ordre avait fait appel à ses services, et il avait pris la route seul, galopant suivant un itinéraire précis au cours duquel il avait trouvé des ravitaillements à chaque arrêt. Il avait ménagé sa monture, qui était naturellement endurante, pour la préserver en raison des évènements à venir. Au moment de passer l'Andouane, il avait rejoint des hommes du Nord qui appartenaient au même corps que lui. Sans échanger plus de deux mots, ils avaient bifurqué vers le Sud, cap sur le Rohan. Les ordres étaient on ne peut plus clairs. Rassemblement à Rerodas, la capitale, marche avec les soldats de Horgowen, annihilation de la faction rebelle, et retour à la maison. Ils venaient tous d'horizons différents, mais avaient été sélectionnés en fonction de leurs compétences. Ils n'avaient rien à prouver à leurs voisins, et ils le savaient. Leur armement spécifique, ils le transportaient attaché à leur selle, de sorte à ne pas éveiller l'attention. Seule marque distinctive, leur uniforme noir et blanc, qu'ils dissimulaient à l'approche de patrouilles ennemies.

C'était au point de rendez-vous de l'Anaduin que Rokh avait rencontré Galthran, celui qui allait prendre le commandement de leur petite unité. Pourvue d'un ordre de mission officiel, il n'avait eu qu'un mot à dire pour que l'ensemble des soldats d'élite se place sous ses ordres. Ils avaient galopé à un rythme soutenu jusqu'au Rohan, ne s'arrêtant que pour reposer leurs bêtes fatiguées. C'étaient tous des guerriers endurcis, et ils n'envisageaient pas d'être en retard pour ce qui se profilait comme une bataille sanglante et décisive. Ils aimaient trop la guerre pour cela. Ils étaient arrivés à Edaros comme trente ombres, se plaçant au service du Roi Holgwen comme on le leur avait demandé. Le monarque leur avait confié des appartements luxueux dans lesquels ils avaient pu prendre du repos, et leurs montures avaient été prises en charge par les palefreniers de la capitale, qui les avaient nourries et s'étaient occupés d'elles. Quelques jours plus tard, l'armée s'était mise en marche.

Hellburg n'était pas très loin, aussi avaient-ils tous revêtu leur tenue de combat. Ils n'auraient sans doute pas le temps de se préparer au combat en arrivant, et il valait mieux être prêt à affronter des soldats embusqués sur la route. Rokh avait soigneusement équipé sa monture de la cuirasse faite pour elle. Une plaque d'acier pour la tête, une pour le poitrail, et enfin une sur chaque flanc. Ainsi protégée, la bête ressemblait à monstre de cauchemar, son pelage d'obsidienne s'accordant parfaitement avec la teinte de jais de l'armure. Rokh, quant à lui, avait passé une tunique immaculée, par-dessus laquelle il avait enfilé son armure de guerre, parfaitement sombre. Un casque complet surmonté d'un crin de cheval noir, qui dissimulait parfaitement son visage, une armure épaisse, articulée, finement ouvragée des mains des forgerons nains, qui était d'une qualité bien supérieure à celle que l'on pouvait trouver dans les royaumes humains. Des brassards solides qui auraient aisément pu dévier un coup d'épée, des jambières légères pour pouvoir se battre à pied. Cuirassé de pied en cap, il ressemblait à une statue d'ébène. Dressé sur son cheval de taille modeste, il tenait dans sa main gauche un bouclier rectangulaire sans aucune marque distinctive. Dans sa main droite reposait une lance de cavalerie à lame dentelée, avide de mordre la chair.

Lorsque les trente soldats d'élite avaient fait leur apparition, il n'y avait pas manqué d'avoir des commentaires étonnés, effrayés ou respectueux dans la foule des rohirrims. Commentaires qui n'avaient pas manqué de faire sourire Rokh derrière son masque impassible. Il avait bombé le torse, et s'était avancé fièrement au milieu de la masse grouillante de guerriers, qui s'écartaient religieusement sur son chemin. L'armée s'était mise en route vers Alabourre dans un grand fracas de bottes et de sabots, de roues de machines de guerre et de charriots de munitions. Les soldats d'élite avaient rejoint l'avant-garde, formant une escorte pour leur supérieur hiérarchique, qui lui-même se tenait non loin d'Hogrowenn et de ses maréchaux. Le temps était glacial pour un homme de l'Orient, mais engoncé qu'il était dans son épaisse armure, il était relativement protégé. Il plaignait davantage les fantassins dont les cottes de mailles ne semblaient guère les abriter des vents mordants et de l'air froid.

En chemin, les rumeurs parmi les troupes allaient bon train. Les éclaireurs et les espions rapportaient avoir vu une compagnie en armure pénétrer dans la cité peu avant le départ des troupes. Certains juraient qu'il s'agissait de nains. Dans les rangs des piétons, une certaine inquiétude commença à naître. Les voilà qui piaillaient : "Des nains ! Des nains ! Des êtres à la peau de pierre !". Incroyable comme l'esprit de ces sauvages pouvait être prompt à inventer des histoires. Rokh se contenta de les ignorer purement et simplement. Hommes, nains, elfes...C'étaient tous des êtres qui saignaient. Il n'aurait qu'à viser plus bas, c'est tout.

Lorsqu'ils arrivèrent enfin en vue de la cité d'Halleboue, le cavalier de Rhûn haussa un sourcil interrogateur. C'était ça la cité qu'ils devaient attaquer ? Tout ce déploiement de forces pour ça ? Un vulgaire village entouré d'un amas de briques, défendu par une poignée de paysans dégingandés qui sortiraient probablement en hurlant en brandissant des piques et des fourches. Cent cataphractes de Rhûn auraient enfoncé les lignes de défense de la cité, et auraient proprement massacré les habitants des lieux. Deux heures de sang et de carnage, tout au plus. Guère plus de dix ou quinze pertes alliées. Un maximum de pertes ennemies. Des milliers de guerriers, des machines de siège et un détachement de l'Ordre de la Couronne de Fer. Quelles chances leurs ennemis avaient-ils ?

Au moment où Rokh était en train de se rendre compte de l'ampleur de leur victoire à venir, un cri d'alarme retentit dans son dos, repris en écho par plusieurs voix. Lui et les soldats d'élite se trouvaient plusieurs mètres devant le corps d'armée qu'ils menaient, aussi ne comprirent-ils l'ampleur du désastre que quand ils virent la première catapulte prendre feu. Rokh raffermit sa prise sur sa monture, réflexe purement instinctif. Il savait que son cheval ne paniquerait pas, il était formé pour ça. Par contre, les soldats, visiblement pas. Les ordres étaient braillés de toutes parts, et cela semblait être la panique dans les rangs. Au loin, des cavaliers lancés au galop semblaient jaillir de la brume, fondant sur les arrières de la formation comme des démons issus des entrailles d'Arda. Rokh sentit son sang se mettre à bouillonner. Il aimait la guerre autant qu'il aimait son pays, et en cet instant il songeait à guérir son mal du pays par le sang.  D'une voix puissante il héla son supérieur :

"Canthui ! Laissez-moi rejoindre les cavaliers du Roi Horowen ! Je massacrerai ces chiens qui nous attaquent, et leur ferai payer leur folie, soyez-en certain !"

Il avait toujours eu du mal à éviter de se montrer zélé, mais il lui démangeait de débuter les combats. Il n'avait pas parcouru autant de miles pour rien, qu'on se le dise !


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"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice"
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Thorseld Eodsen
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Thorseld Eodsen

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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyMer 26 Sep 2012 - 8:28
Le petit matin étendait nonchalamment ses froids prélassements au-dessus d’Aldburg. De longues langues de brumes léchaient les cimes des arbres sombres aux ramures alourdies de fardeaux blancs. Dans quelques heures le soleil viendrait peut-être réchauffer un peu la forteresse d’Eomer et ragaillardir les remparts d’une cité engourdie de givre et de neige. Sur ces murailles crayeuses d’où n’émergeaient que ponctuellement les tons sombres d’un vieux bois durci par les ans, allaient et venaient des sentinelles racornies par le gel et emmitouflées dans de lourdes mantes de fourrures épaisses. Leurs mornes piques acérées et dressées vers le ciel sombre paraissaient des incommodités encombrantes et plus utiles à les empêcher de planquer leurs mains du froid glacial qu’à autre chose. Pourtant tout cela n’était guère plus qu’une simple apparence. Les sentinelles flanquées là dans le froid attendaient la mort annoncée et l’espoir ténu. Elles surveillaient à chaque instant l’horizon alourdi de l’incertitude du brouillard qui ensevelissait la plaine et guettaient là-bas la meute attendue. La meute d’Hogorwen l’Usurpateur.
La forteresse s’étendait, voilée, par delà la buée qui veloutait le vitrage de la petite pièce. A chacune de ses expirations, Rodrik voyait se perdre les murs d’enceinte dans une nuée vaporeuse avant de reparaître quelques secondes plus tard comme la chaleur de son souffle réchauffant momentanément la vitre se faisait engloutir par le froid tenace du verre réfrigéré. Le jeune garçon d’écurie observait depuis la petite pièce qui lui tenait lieu de chambre les préparatifs de la bataille.
Deux grands murs de bois, d’une hauteur considérable pour celui de l’enceinte extérieure et de dimensions moindres pour celui qui cadenassait l’intérieur de la cité, enserraient des douves profondes, creusées à la hâte et glacées, parsemées de piques et de chausse-trappes. Le regard de l’adolescent s’égarait parfois dans les cours évidées où l’activité régulière du début de matinée commençait tout juste à poindre malgré l’imminence de la bataille. Les préparatifs étaient nombreux et chacun dans la petite cité, du plus frêle garçon au plus titubant vieillard s’était vu assigner une tâche conforme à ses moyens. Tout le monde était à pied d’œuvre afin de préparer la cité au conflit qui l’engloutirait bientôt. En contrebas sur la chaussée, des hommes emmitouflés de fourrures se croisaient à la hâte, trimballant leur mission et leur tracas respectifs. Qui allant avec empressement vers sa besogne, qui traînant son chariot avec peine et lenteur... Aldburg s’éveillait mollement sous la neige nouvelle et les yeux pensifs du jeune garçon.
Rodrik repensa brusquement à l’étrange bande d’hommes armés pour les montures desquels il avait passé les dernières heures à charrier fourrage et seaux d’eau. Où avaient-ils disparu ? Quel serait leur rôle dans ce conflit ? Quelle serait l’importance de celui-ci ? Il se prit à songer un instant à tout cela. L’un d’entre eux était un Capitaine du Riddermark. Il avait vu son insigne. Il avait observé ses armes et son équipement. Un cavalier assurément. Le reverrait-il jamais ?

*
*     *

Dans la plaine emmitouflée de brume l’ost d’Hogorwen approchait. Le faucon l’avait vu. Le faucon l’avait perçu par-delà le brouillard. Sa vue perçante avait distingué la masse des hommes en mouvement, le fracas de leur équipement, le tonnerre de leur marche. Thorseld le savait. Il avait longuement observé le vol de son rapace et les longs et lents cercles si hauts dans le ciel ne pouvaient découler d’autre chose. Tout ceci intriguait son oiseau.

– Préparez-vous ! ordonna-t-il à ses compagnons. Les chevaux se massèrent les uns contre les autres, sur le tertre pelé. Son sommet moucheté de neige légère aurait pu ressembler au crâne tondu d’un homme dégarni et aux cheveux blancs épars sur les tempes et l’arrière de la tête... Si le tertre avait pu être vu de loin. Or ce n’était pas le cas, le brouillard aidant. Et c’était bien ce sur quoi comptaient Thorseld et ses hommes. Une quinzaine de types tous liés à la vie à la mort et venus prêter leur monture, leur lame et leur vie pour la liberté du Rohan tel qu’il l’avait connu et tel qu’ils le rêvaient désormais.

Le Lion de l’Isen raccourcit la bride de son étalon. Le moment approchait. Il se remémora le regard et le sourire complice que lui avait adressé le Maréchal Mortensen juste avant qu’ils ne se séparent pour se positionner chacun à son poste. Un sourire qu’il ne reverrait peut-être plus mais qu’importait. Le sourire d’un homme confiant dans la justice du combat qu’il menait. Le sourire d’un homme satisfait des hommes qui combattraient à ses côtés.

Soudain au loin l’horizon s’assombrit pour dévoiler le serpent noir de l’armée ennemie. Elle s’étendait nombreuse et confiante, toute bardée de sa puissance numérique et de ses lents et lourds engins de siège. – Du petit bois pour notre feu ! ironisa Thorseld. Et comme si ses paroles avaient été entendues par une grâce divine, avant même que l’ost ennemi ne soit en mesure de s’organiser comme il l’entendait une catapulte s’enflamma.

– On dirait bien que notre avant-garde a fait mouche ! Toute affairée à la préservation des maigres avantages que lui conférait sa connaissance du terrain et l’effet de surprise permis par l’épais brouillard entourant la cité d’Eomer, l’avant-garde des « Loyalistes » d’Aldburg venait d’attaquer les premiers rangs de « l’Usurpateur ».

La bataille était engagée.

#Thorseld
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Learamn
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyJeu 27 Sep 2012 - 9:01
Dès que le conseil de guerre  fut terminé ,  le maréchal Mortensen héla Learamn et lui demanda de rassembler 500 cavaliers prêts à en découdre , avec l'aide d'Eofend , Furten et Margland il eut tôt fait d'accomplir cette tâche. Il eut donc le temps de retourner rapidement dans ses quartiers pour se préparer . Il enfila son armure à la hâte , il jet un coup d'oeil à son journal intime. Il en aurait des choses à raconter après la bataille si toutefois il y avait un après. Ce qui n'était pas gagné. Il rejoignit la tour de garde au pas de course , la campement était déjà presque monté  . Il avait été assigné à l'unité du maréchal Mortensen ce qui n'était pas pour lui déplaire. Ouragan était sellé et protégé du froid avec une grande étoffe de fourrure , Learamn accrocha son magnifique étalon en bas de la tour. Le jeune guerrier monta les marches quatre à quatre. La tour délabrée avait été parfaitement aménagée par les défenseurs.  On ne voyait encore rien au loin mais les forces d'Hogorwen arriveront bien vite. Et Learamn redoutait ce moment spa par peur mais par désespoir de devoir tuer des anciens amis ou des frères de sang. La neige commençait à tomber ru, voyant Learamn grelotter Eofend lui tendit une fourrure. Il s'en saisit et l'enfila ,  se frottant les mains il s'instalal près d'un feu tout en regardant la buée qu'il faisait en expirant. Il but un peu et vit le maréchal une pipe à la main. C'était sûrement pour le détendre , Learamn ne fumait jamais et se demandait vraiment comment cela pouvait relaxer les gens. A ce moment il perçut une agitation dans les rangs . Il se leva d'un bond et alla voir , au loin l'armée d'Hogorwen approchait , elle comptait des milliers d'hommes et d'immenses machines de siège.Même si le plan du maréchal était astucieux Learamn se demandait comment ils pourraient leur tenir tête. Il s'attendait à beacoup d'hommes mais pas autant  ; me roi avait dû mobiliser la plupart de ses garnisons et peut être même engager des non-rohirrim. Puis une grande tumulte s’éleva , une catapulte brûla. L'avant garde d'Aldburg était passé à l'action. Learamn regarda d'un oeil méfiant un triste ce macabre spectacle attendant qu'on lui donne l'ordre de passer de simple spectateur à acteur.

#Learamn


The Young Cop


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Dernière édition par Learamn le Jeu 14 Jan 2021 - 12:28, édité 1 fois
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Erco Skaline
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyVen 28 Sep 2012 - 13:29

Il se nommait Aaron. Seulement Aaron. Il venait du Nord, bien au-dela du Arnor. Le grand Nord c'était là ses origines. Des contrées glaciales ou très peu d'hommes y vivaient. Il avait participé à la Grande Bataille du Nord en tant que mercenaire. Lorsque son camps avait perdu, il s'était enfuit seul et avait vagabondé des mois se cachant craignant d'être reconnu par un soldat du Gondor ou du Arnor. Il faut dire qu'il avait commandé une petite compagnie de mercenaires, une trentaine environ. Tous était mort. Il les avait abandonné, ce qui ne l'avait jamais empêché de dormir. Il était plutôt froid, élevé à la dur il trouvait que la vie n'était ni juste, ni belle. Il fallait faire ce qu'il fallait pour survivre. C'était tous.

L'Ordre l'avait retrouvé lors de son errance, et depuis il était à son service, mais pas comme un mercenaire, mais bien comme un fanatique. ce que prônait l'Ordre, Aaron y croyait. Pourquoi? Peut-être que après une vie à ne croire en rien, il voulait à tous prix croire en quelque chose. Ou simplement il voulait se persuader que sa vie servirait une plus grande cause que l'argent. Personne ne savait vraiment.

A présent il était à Aldburg. Ce qui l'étonna vite c'était le climat. Il était tellement proche des contrées du nord qui se serait presque cru chez lui. Il aimait le froid, le chaud au contraire le fatiguait beaucoup plus vite. L'habitude sans doute.

Le groupe mené par Galthran était en avant garde, et heureusement vu que la première attaque vint de derrière. Les ordres fusèrent. Aaron n'hésita pas, il fit faire demi tour à son cheval et se dirigea vers l'arrière, suivi par d'autres. Un certain Rokh cria une demande à leur supérieure. L'homme du Grand Nord ne jugea même pas nécessaire d'en demander la permission. Il lança juste avec une flamme dans les yeux, une flamme de joie:

-Pour l'Ordre, et notre victoire!!!

Il dégaina sa longue épée au pommeau en forme d'une tête de loup. C'était une épée ancestrale dans sa famille. Chaque père la donnait à son fils lorsqu'il était en age de se battre. C'était une tradition et jamais un père était mort au combat avec comme si cette lame portait chance....Elle lui porterait aussi chance espérait Aaron.

Il talonna son étalon noir et suivit le mouvement vers l'arrière pour faire face à l'attaque en traitre des rohirrims.

Hrp petit vilain de plus, donc plus d'action Very Happy Hrp
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Gallen Mortensen
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyLun 8 Oct 2012 - 20:37
Le soleil tardait ces premiers rayons. Les frimas du matin montaient. Gallen aperçut la fumée sortir de sa bouche. Il passa sa main sur l'herbe presque verglacée. Le maréchal se frotta les mains, quelques morceaux de glace tombèrent nonchalamment . Mauvais pour les chevaux.

Puis tout s'accéléra, les sentinelles aperçurent au loin l'armée du Tyran qui avançait , cachée par le brouillard. Les ordres claquèrent. Le maréchal n'aima pas ce qui se passa, une avant garde partit sans demander son reste. Gallen monta sur Lars et stoppa ses hommes pour leur transmettre ses ordres. a ses cotés Léaramn, il hurla

"Rohirrim, respectez votre serment !! Vous combattez pour votre contrée en ces instant"

Le maréchal effectua un demi tour impeccable à son étalon et leva la main en criant

"Pour le Rohan"

Il aperçut Eoseld sur son flanc gauche charger ,sur son aile droite Thorseld et sa compagnie. Malgré l'enjeu de cette bataille Gallen eut un sourire satisfait qui ourla sa fine bouche, cette cavalcade réveillait ses instincts de cavalier du Rohan.

Mais entre temps l'avant garde avait percuté l'infanterie d'Hogorwen , ce fut une réussite. Déjà s'élevait une fumée noire synonyme d'une engin détruit.

Le maréchal arriva à, son tour au contact Emporté par sa vitesse, la troupe traversa les rangs ennemies faisant un véritable carnage. Gallen transperça trois hommes avant que sa lance ne se casse. Un mauvais présage...

Avec vivacité, Gallen sortit un javelot, il tua un garde qui tentait vainement de lever une hache d'arme vers sa monture. En cavalier émérite il récupéra son arme de jet avant même que son adversaire ne tombe lourdement sur le sol boueux dans un horrible gazouillis.

Trois engins brulèrent . Effectuant un large cercle pour embrasser la situation, Le maréchal aperçut l'avant garde qui s'était enfoncée voir engluée dans les lignes ennemies. Les cavaliers avaient perdu de la vitesse, il étaient en danger. Le maréchal s'apprêtait à lancer la contrattaque lorsqu'il entendit un bruit horrible. Chacun se tourna vers l'origine de ce vacarme.

Gallen vit s'effondrer ses hommes avec leurs chevaux. Les imprudents avaient chevauché sur une rivière glacée, elle n'avait pas tenu. Des cris éperdus arrivèrent à ses oreilles. L'infanterie du tyran profitait de ce malheur pour achever les cavaliers.

Mortensen ferma un instant les yeux. Même la nature se rangeait donc aux coté de ce traitre.

Puis le maréchal aperçut des cavaliers foncer vers ses positions. Il vit des guerriers en armure bicolores parmi les assaillants. Gallen plissa les yeux devant ses hommes curieusement vêtus. Il n'avait plus assez d'hommes pour maintenir la place mais ils devaient détruire plus d'engins.

Il hurla vers Eoseld

"Eoseld, avec vos hommes détruisez ces balistes et ses catapultes, je vous couvre , ensuite repliez vous vers les murailles!!"

Il enetndit une oix de sergent instructeur vilipender les hommes: Il connaissait cette voix nasillarde et désagréable: Gunnar une des âmes damnées de ce maudit Hogorwen.

Il ajouta pour le chef de la maison du roi

"C'est Gunnar qui les commande, Tue le !!"


Le Maréchal dégaina Kaya et leva haut son arme pour hurler

"Rohirrim ralliiez vous à moi"

Gallen fit effectuer un tour complet à son étalon et cabra Lars. A la fois pour rallier à lui et lancer un défi à ses adversaires

Il mit Lars aux galops; à ses cotés Léaramn.

Il lui glissa juste

"Reste près de moi cavalier du Rohan"

Il aperçut Thorseld

"Thorseld avec moi !!"

La bataille commençait vraiment dans les plaines du Riddermark.


Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? Gallen10


Dernière édition par Gallen Mortensen le Mer 10 Oct 2012 - 13:48, édité 1 fois
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Thorseld Eodsen
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyMer 10 Oct 2012 - 9:12
Thorseld se redressa sur sa monture. Même la plus farouche des bêtes n'auraient put apercevoir le mouvement. La réputation des cavaliers du Riddermark n’était plus à faire mais pour la discrétion, habituellement, s’était autre chose... Et pourtant, juché ici en haut de ce tertre herbeux planté dans la plaine à quelques encablures de la petite Aldburg maintenant retranchée derrière ses palissades, Thorseld Eodsen et ses hommes étaient, pour l’instant, passés inaperçus là-haut, dans la brume. Plusieurs de ses hommes se tenaient ainsi, allongés dans les hautes herbes, l'arc à portée de main et l’épée prête à sortir du fourreau. Le brouillard commençait à se dissipait mais pour quelques minutes encore les camouflaient aux yeux des premières lignes de l'armée d'Hogorwen. Tout semblait calme pour l'instant.

*
* *

A présent, martelé par des milliers de bottes, le sol résonnait du fracas de l’armée en marche. La brume se dissipait peu à peu pour laisser entrapercevoir, au loin, un immense nuage de vapeur s'élevant dans le ciel gris et l’air froid. L'armée d'Hogorwen paraissait tellement importante au regard du nombre de combattants retranchés dans Aldburg. Toutefois, le Lion de l’Isen et ses frères d’armes restaient impassibles, là-haut sur le tertre. Ils savaient ce qu'ils devaient faire, et qu'importait qu'ils dussent perdre la vie pour accomplir leur devoir. Il fallait combattre pour le Rohan libre, le Rohan éternel et fier qui les avait enfanté et qui, peut-être, dans quelques heures, ne serait plus. Tout homme aurait trouvé cette attente insoutenable. Ils savaient que les chances de survie restaient minimes, mais ils demeuraient des Rohirrim, fiers et libres et ne voyaient la mort qu'avec détachement, comme un voyage nécessaire pour de plus vastes chevauchées. Depuis la mort brutale et presque consécutive de ses parents, Thorseld bravait la mort. Toujours et sans relâche. Peut-être cherchait-il à la dompter ? Peut-être cherchait-il que celle-ci le prenne à son tour, et l’emmène ? Nul n’avait jamais su le dire. Nul n’avait jamais osé le demander. Ses compagnons d’armes le suivaient aveuglément. Et aveuglément se jetteraient-ils dans une mort prochaine s’il le fallait ? L'impatience du combat ne se saisissait pas d'eux, et ils ne connaissaient pas la peur de l'avenir. Juste l’espoir d’un futur libre et sans peur ni défiance. Néanmoins, et même s’il le cachait à ses hommes, le Lion de l’Isen restait soucieux. Soucieux pour la survie de ses frères. Pour la survie d’Aldburg et de ses habitants. Ils savaient tous que jamais la Cité d’Eomer n'avait combattu de telles forces. L'armée d'Hogorwen l’Usurpateur semblait immense. Ils entendaient parfaitement les pas qui meurtrissaient la terre, les cris des hommes et les grincements des machines. Brusquement, d'entre deux langues de brume, surgit la colonne noire. Le Capitaine du Rohan leva le poing. Silencieusement. La bataille allait commencer.
Silencieusement, les flèches glissèrent hors de leur carquois. Les quelques archers positionnés à ses côtés fichèrent leurs projectiles dans le sol. Que les hommes du Roi despote s'avancent, ils sauraient les recevoir. En contrebas, l'armée d'Hogorwen s'avançait toujours, visiblement insouciante du danger qui la menaçait. De l’opposition qu’elle affronterait. Ils étaient sûrs de leur force. Trop sûrs ? C’était peut-être là leur seule faiblesse. Une faiblesse qu’il fallait exploiter. Procéder par surprise. Profiter de la connaissance parfaite des lieux. Et voir venir... Tous vêtus de cuir et de mailles d'acier, les « frères ennemis » marchaient vers leur destin. Thorseld Eodsen les observait sans bouger. De multiples piques semblaient défier le ciel dans la plaine, mais l'on devinait aussi de nombreux rangs d'épéistes et d'archers, ainsi que quelques machines de siège. Tous ces hommes formaient un long serpent, dont la tête avançait inexorablement sans que l'on n'en puisse encore apercevoir la queue, dissimulée dans les brumes. Rien ne semblait pouvoir arrêter sa marche, nulle armée ne pouvait rivaliser avec une telle force. Les cors et les cris de guerres résonnaient sans que personne ne songe répondre au défi lancé. De toute façon, qui en aurait la force ? Le Roi despote se voyait déjà victorieux, ces hommes aussi. Ils gueulaient et braillaient et toujours avançaient, multitude dévastatrice qui n'avait qu'un seul objectif : la mort des rebelles d’Aldburg. Enfin, ils arrivèrent au centre de la plaine, face à la cité insoumise. Le choc du combat ne tarderait plus.

*
* *

En contrebas, des cris retentirent. Un mouvement de troupe inattendu fut perçut. Une première machine de siège venait d’être incendiée et le désordre venait de s’inviter dans les rangs d’Hogorwen. En tous sens allaient et venaient des hommes en armes et les premiers heurts firent résonner la plaine. C’est alors que le Bouclier d’Edoras aperçut les « pies » de l’Ordre... Celui qui semblait être un gradé et auquel une trentaine d’autres semblait répondre lança quelques ordres à la volée afin d’organiser la défense. En avant par rapport au gros de l’armée de l’Usurpateur, ces hommes-là semblaient être d’une importance toute spéciale. Vêtus de noir et blanc, ils se mouvaient avec une rigueur telle que même Thorseld en fut impressionné. Lui qui avait pris part à tant de batailles légendaires n’avait que rarement vu pareille organisation. L’Ordre de la Couronne de Fer se cachait derrière les manteaux bicolores de ces hommes-là !
Le Capitaine venait d’arrêter son choix. Lui et ses hommes porteraient leur attaque sur ce groupe-là. Quitte à y gagner la gloire... Quitte à y perdre la vie...

Il leva le bras. Noiregriffe étincelant dans le ciel gris. Et c'est la première réponse des cavaliers libres qui se fit entendre. En haut du tertre, sur la crête, apparut une ligne de cavaliers, les montures hennissant comme pour défier l’ennemi. Au-dessus de leur tête battait au vent l'étendard du Rohan. Une clameur jaillit des gorges des guerriers du Ridermark, à laquelle nul ne répondit immédiatement. Confiants en eux, ils n'imaginaient peut-être pas que les rebelles auraient la stupidité de les attaquer. Et si c’était le cas, et bien soit... Que la bataille commence ! Néanmoins, des ordres parcoururent les rangs noir et blanc et les « pies » se dirigèrent vers les flancs. L'avant garde de l’armée d’Hogrwen arrivait près du pied des murailles de la Cité d’Eomer, lorsque les « pies » se portèrent à la rencontre des cavaliers qui dévalaient le tertre. Des cris éclatèrent, et la plaine se couvrit soudain de sang noir. Dans leur envie de tuer du rebelle, des hommes d’Hogorwen s’étaient rués à l’assaut aux côtés des hommes de l’Ordre. Mais du haut du tertre, toujours dissimulés dans les herbes hautes, les archers rohirrim avaient attendu leur heure. Des ennemis s’étaient approchés du tertre et une grêle mortelle les avait accueilli. L’armée d’Hogorwen semblait sceller son destin.

Non loin de Thorseld, d’autres cavaliers d’Aldburg chargeaient également. Les cris fusaient de partout, s’extirpant avec peine du fracas des sabots martelant la terre gelée.

Le Lion de l’Isen aperçut le Maréchal Mortensen qui menait la charge lui-même. Il se sentit fier d’épauler de pareils combattants.

« Thorseld avec moi ! », hurla le Maréchal tout en chevauchant vers la bataille.

Le Capitaine du Rohan talonna des deux et, à son tour se rua vers la mêlée… avec le meneur des « pies » pour cible…


HRP : [ MJ ou Forlong : Les tirs des quelques archers de Thorseld ont-ils atteints un ou plusieurs hommes de Galthran ou seulement quelques soldats d’Hogorwen proches des « pies » ? ]
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Erco Skaline
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyMer 10 Oct 2012 - 10:40
Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? Pirate10

La bataille venait de débuter vraiment. Les rohirrims de Gallen chargèrent sans plus attendre les troupes de Hogorwen, à revers tel des traitres sans honneur. Ils réussirent ainsi à braver les premières lignes en faisant des ravages dans les troupes alliée de l'Ordre. Qui plus est, plusieurs machines de guerres furent détruite incendiée. Pas de grande perte, il en restait encore assez, mais il fallait les protégés...

Aaron n'eut aucune hésitation à suivre sa troupe, c'était un tueur, un guerrier sans pitié forgée dans le froid et la faim. Lorsqu'il vit des cavaliers ennemis se faire engloutirent, il sourit. Les imbéciles! Ils s'étaient suicidés en quelques sorte. En un éclair l'infanterie les abattit comme des chiens.

L'homme du Grand Nord se fraya un chemin pour être en première ligne de la charge, toujours être en avant. Premier arrivé, premier servi. A quelques mètres de lui se trouvaient Gunnar. Devant eux Gallen les remarqua. L'affrontement allait être inévitable. D'après ce qu'avait compris Aaron les deux hommes se haïssaient plus que chien et chat. Un duel sans nul doute violent allait les affronter. Mais Aaron n'allait pas pour autant chercher à affronter le Maréchal. Il adorait les défis et s'il vivait encore c'était qu'il avait vaincu tous ses adversaires....Aaron cherchait un homme à sa taille. Gallen ou un autre, au final, il s'en fichait. Mais actuellement c'était le chef rohirrim qui avait le plus de réputation.

Les deux troupes ennemis allaient se heurter. Ils se rapprochaient à vive allure. Le choc. Le brouhaha des lames se heurtant. Les premiers cris de douleur, de rage percèrent l'air glacial.

Le combat était engagé entre ces deux factions ennemies.

Aaron abattit un premier cavalier d'un large coup d'épée. Il jeta un coup d'oeil au groupe central ennemi, Gallen et ses compagnons. Il devait se rapprocher d'eux et tester ses talents. Il fit quelques passes d'armes contre un pauvre cavalier; il devait avoir à peine dix-huit ans; Aaron lui trancha la gorge. Il détourna la tête pour faire face à un autre adversaire....

Sa lame était déjà recouverte de sang. Il avait soif, soif de nouveau adversaire...
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Ryad Assad
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyMer 10 Oct 2012 - 15:00
Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? Rokh10

Le brouillard qui s'était abattu sur la plaine d'Alborg, chape de grisaille humide et froide, était en train de se lever timidement, sans se presser, après avoir rempli son sinistre et mortel office, qui était de dissimuler aux yeux acérés de Rokh et des généraux de l'Armée du Rohan l'approche des forces rebelles qui les avaient contournées sournoisement. Nul honneur n'avait pu empêcher ces traîtres de commettre cette forfaiture, ni d'assassiner leurs propres frères sans leur donner au moins l'opportunité de se défendre. Ces lâches doublés d'esprits retors avaient signé leur arrêt de mort ce faisant. Et les soldats de l'Ordre allaient faire en sorte que leur seing soit apposé avec leur propre sang ! Dans le tumulte de la bataille, la demande qu'il avait adressée à son supérieure s'était presque perdue, emportée par le vacarme assourdissant des ordres braillés ici et là, des cris de panique de jeunes hommes qui voyaient la mort approcher pour la première fois, et de vétérans qui les exhortaient à tenir leurs positions. Et par dessus tout ça, le chant ô combien agréable aux oreilles du Rhûnien des sabots martelant le sol tel le grondement du tonnerre annonciateur du choc à venir.

Le cavalier en armure lourde de l'Ordre laissa transparaître sur son visage concentré un sourire carnassier, entièrement avalé par son casque noir au relief impassible, lorsqu'il entendit celui qui se faisait appeler Aaron haranguer ses compagnons, les poussant à charger. S'il y avait bien quelque chose que Rokh appréciait dans toute cette satanée histoire, outre le fait qu'il allait participer à une bataille d'ampleur et occire maints ennemis, c'était bien le fait de pouvoir se battre avec et contre des hommes d'exception. Les soldats d'élite rassemblés là pour soutenir Horgrowen, ou quel que soit son nom, avaient tous fait leurs preuves, combattu sur des champs de bataille très différents, et c'étaient assurément des adversaires dont il allait être difficile de se débarrasser. Rokh ordonna à sa docile monture d'emboîter le pas aux autres "Pies" qui avaient fait volte-face dans un ensemble parfait, pour se porter à la rencontre des cavaliers renégats qui fondaient sur eux.

- LiRhûn Jedroka ! (Pour la plus grande gloire de Rhûn). Cria-t-il dans un dialecte suderon qu'il avait appris par le passé, avant de s'élancer.

Saêna, sans avoir besoin d'être éperonné, trouva dans le galop son rythme de croisière, tandis que son cavalier choisissait patiemment une cible. Ses yeux allaient de droite à gauche, cherchant qui aurait l'honneur d'être sa première victime. Il essayait de repérer, à la qualité des armures, qui était le plus haut gradé, et quel homme manquerait le plus à l'armée ennemie. Pas facile avec toute cette agitation. Tout autour de lui, comme une vague épousant la course de sa crête, les cavaliers Rohirrims se ralliaient aux "Pies", probablement inspirés par leur bravoure et curieux de voir si ce qu'on disait d'eux était vrai. Ils se positionnèrent à leurs côtés, prêts à massacrer les traîtres qui leur faisaient face. Rokh fit un rapide inventaire de ses armes, pour être sûr qu'elles seraient prêtes à le servir quoi qu'il arrive. La lance dans sa main, malgré l'humidité ambiante, ne glissait pas dans son gant articulé, et l'équipement supplétif qu'il gardait accroché à sa hanche, pour le premier, et à sa monture, pour le second, étaient à portée de main et facile à dégainer. Il était prêt.

Le choc fut extrêmement rude. Les cavaliers sans Roi s'étaient profondément enfoncés dans les lignes de fantassins, mais maintenant que leur élan était brisé, il était facile de voir qu'ils étaient désespérément en infériorité numérique. La contre-charge menée par Aaron allait les tailler en pièces. Avec un hurlement rauque, Rokh fit plonger sa lance dans la poitrine de son ennemi. Son cheval légèrement plus petit, ainsi que la solidité de son bras lui permirent de projeter le pauvre bougre à terre. Son torse vomissait un flot carmin, et le Rhûnien eut juste le temps de voir ses yeux d'un bleu profond se vider de toute expression avant de changer de cible. Des hommes vinrent dans sa direction, mais sa monture avait encore de la vitesse, et il en profita pour les faire chuter en leur assénant un coup de la hampe de son arme, sans toutefois parvenir à les tuer. Il les vit tenter de se relever tels des vers, pataugeant dans la neige et dans la boue gluante qui se trouvait en dessous. Il ne prit même pas la peine de les achever, préférant les laisser aux hommes qui le suivaient. Au lieu de quoi, il mit sa monture au trot, pour pouvoir manier sa lance plus facilement. Un vétéran s'approcha de lui par sa gauche, mais ne parvint pas à trouver de quelle façon franchir son bouclier large et épais. Rokh profita de ce qu'il levait bien haut son épée pour lui planter sa lance dans la cuisse. L'homme rugit, et laissa une ouverture dans sa garde. Avec une vivacité étonnante, le Rhûnien survola le bouclier de son adversaire et lui ouvrit la gorge d'un revers. Le Rohirrim était déjà mort lorsqu'il toucha le sol.

Le chaos de la bataille avait dissimulé aux yeux du soldat de l'ordre qu'une partie des troupes renégates avaient été prises par surprise lorsque la glace sous leurs sabots s'était fendue, les précipitant, hommes et chevaux, dans des eaux glacées qui allaient les tuer plus sûrement que les épées ou les flèches. Mais en face de lui, les félons battaient en retraite pour se regrouper et préparer une nouvelle charge. Pendant cette brève accalmie, Rokh en profita pour repérer celui qui semblait être leur chef. L'épée à la main, il ralliait ses forces à lui, et tentait par ses harangues de leur redonner la foi et le courage de passer à nouveau à l'offensive. Son armure était d'excellente facture, d'après ce que le cavalier sombre pouvait en voir, et le respect évident qui émanait des hommes près de lui trahissait immanquablement son importance cruciale sur le champ de bataille. C'était LA cible.

Cependant, Rokh n'était pas le seul à avoir repéré le chef ennemi. Aaron, le farouche guerrier, qui avait fait montre d'une grande détermination au moment de charger, semblait avoir des vues sur lui, et son regard trahissait une envie irrépressible de défier cet adversaire. Et Gummar, le meneur des Rohirrims ici présents ne semblait pas en reste. Il semblait même avoir une rancœur personnelle contre cet homme, à en juger par le feu qui brûlait dans son regard. Ca allait être au premier arrivé de profiter du trophée et de la gloire qui allait avec. Le Rhûnien talonna sa monture alors que les forces adversaires faisaient de même pour la deuxième passe. Il gagnait progressivement en vitesse, quand soudain des hurlements autour de lui le firent réagir.

- Boucliers ! Criaient des hommes.

Par pur réflexe, il leva bien haut celui qu'il tenait dans sa main gauche. Il sentit se répercuter dans son bras les impact des flèches qui pleuvaient sur lui. A sa droite, un cavalier vida les étriers, le flanc transpercé par un tir adroit. Cela Préférant ne pas risquer de recevoir un trait chanceux qui pouvait le blesser grièvement, le cavalier lourd ralentit la course de son destrier. Il savait que tant qu'il allait à une vitesse raisonnable, aucun tir ne pourrait pénétrer son armure. Seule les secousses induites par la vitesse risquaient de révéler les points faibles des plaques d'acier. Cependant, autour de lui, les Rohirrims ne semblaient pas s'en soucier, comme si aucune flèche ne tombait sur eux, et ils passaient devant lui sans problème. Alors Rokh comprit que les archers faisaient en sorte de prendre pour cible les "Pies", et que cela risquait de le handicaper pour la fin de la bataille. Une flèche rebondit sur l'armure qui recouvrait le flanc de son cheval, tandis qu'il regardait, dépité, Grunnar se porter à la rencontre du chef renégat. Quelle chance ! Mais alors que son regard se portait au loin, et que son esprit cherchait une solution pour se porter à la rencontre de la cible sans périr, il vit un contingent de cavaliers foncer à toute allure vers Galthran et les autres "Pies".

- Aaron ! Aaron ! Cria Rokh pour attirer l'attention de l'homme qui l'avait impressionné, et qui se trouvait devant lui.

Lorsque celui-ci tourna la tête dans sa direction, après s'être débarrassé de bien belle manière d'un ennemi, il désigna de sa lance les hommes qui fonçaient sur eux et leur chef, et qu'il fallait absolument intercepter. Il n'avait pas le temps d'en dire plus, car la bataille faisait rage tout autour d'eux, et que le temps risquait de leur manquer s'ils ne faisaient rien. Il lança sa monture, qui se battait contre le terrain difficile, à la rencontre de ces renégats particulièrement dangereux, tout en ralliant à lui les hommes qu'il pouvait trouver :

- Avec moi ! Ne les laissez pas approcher !

Rokh s'occuperait du meneur félon plus tard. Il abattit un cavalier ennemi sur sa droite en brisant son bouclier de bois et sa cotte de maille d'une seule estocade, ne réagit même pas lorsqu'un coup d'épée ricocha sur le bouclier qui protégeait entièrement son flanc gauche. Pour l'heure, ramassé sur le dos de Saêna, il avait les yeux rivés sur le meneur de la formation ennemie.


____

HRP : 100e message, youhou ! /HRP


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Learamn
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyMer 10 Oct 2012 - 15:29
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Ouragan

Sans crier gare le maréchal Mortensen enfourcha son cheval et hurla

-Rohirrim, respectez votre serment !! Vous combattez pour votre contrée en ces instant"
Pour le Rohan!

-Pour le Rohan
, s'écria Learamn.

Il alla chercher au pas de course Ouragan , son étalon blanc. Il ne savait toujours pas comment il l'avait apprivoisé dans les plaines du Riddermark alors qu'il était épuisé suite à sa désertion , le cheval s'était presque laissé faire par le jeune homme. Il le sella rapidement puis monta dessus. Il déglutit lentement , la charge mortelle était imminente. Puis avec une grande clameur les cavalier se mirent à attaquer , galopant à toute vitesse Ouragan restait au côté de Lars , l'étalon du maréchal. Un horrible brouhaha mélangeant bruit d'épée , clameur , cri de mourant , de galop et d'hennissement monta aux oreilles du jeune cavalier quand ils percutèrent l'ennemi. Il s'aperçut que les Rohirrim d'Edoras n'étaient pas les seuls ennemis une bande de soldats en armure bicolore approchait. Ce devait être les véritables sbires de l'Ordre bien que Learamn ignorait tout de cette organisation , il en avait simplement entendu parler au conseil. Un craquement sinistre retentit . Des cavaliers avaient tenté de traverser une rivière gelée elle n'avait pas tenue. Il serra les dents , et avisa les morts devant lui gisant dans leur sang , la bataille n'avait commencé que depuis quelques minutes et le sol était déjà jonchés de cadavres.

-Reste près de moi cavalier du Rohan ,
lui glissa Mortensen

Le maréchal eut le don de rassurer et de calmer Learamn. Les étranges soldats bicolores arrivaient. Si il hésitait à tuer les autres Rohirrim Learamn tuais volontiers ces étranger. Un cavalier approcha , agitant sa hallebarde au dessus de sa tête. L’épée de Learamn siffla il y eut un bruit sourd et un choc. L’homme gémit et tomba de son cheval , l’abdomen grièvement touché. Learamn releva la tête guettant de nouveaux ennemi . Un peu plus loin un jeune homme au longs cheveux noirs égorgeait un jeune Rohirrim . Fou de rage et oubliant les recomandations du maréchal Learamn l’attaqua. Après un puissant coup d’estoc repoussé par son adversaire Learamn lança

-Tu n’as rien à faire sur ces terres ! Pars ou résigne toi à mourir .


The Young Cop


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Gallen Mortensen
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyDim 14 Oct 2012 - 22:49
Regroupés autour du maréchal, les cavaliers renégats fonçaient sur les plaines du Riddermark.Comment pouvait il en être autrement ?Nul ne peut arrêter une charge rohirrim surtout en terrain plat.Mais malheur au triste sire qui ralentissait,seul il tombait sous les coups ennemis. Gallen menait l'assaut , il avait tranché la gorge de trois adversaires et renversé un autre qui était passé sous les sabots de son étalon. Il avait perdu de vue le jeune léaramn, mais il apercevait à quelques dizaines de mètres de lui Le bouclier d'Edoras et ses hommes. Cette charge n'avait qu'un but , couvrir Eoseld pour que le capitaine de la Maison du Roi anéantissent le plus d'armes de siège possible. Gallen na'vait pas assez d'hommes pour endiguer la marée ennemie, mais il pouvait donner du temps; Et ensuite ils se replieraient vers les murailles , il devraient alors combattre pour leur survie coincés entre le marteau et l'enclume. Mais ce n'était pas le temps de l'hallali, ils étaient des rohirrims à cheval donc des véritables fléaux.

Gallen passa sous la garde d'un adversaire direct, un filet de sang vermillon suivi la trajectoire du maréchal.

Mortensen utilisa ensuite son javelot qui traversa le poitrail d'un cheval gris, son cavalier vida ses étriers mais fut écrasé par le poids de sa monture blessée à mort.

Avec vivacité, Gallen manœuvra pour récupérer son arme de jet. a cet instant il découvrit, fondant sur eux un nouveau groupe. Gallen remarqua immédiatement la manière émérite de monter de ces nouveaux adversaires.

Il hurla juste

"Attention"

Puis il lança Lars au galop vers ces assaillants aux armures bicolores;

Gallen hurla de nouveau pour lancer un véritable défi, il vit alors Léaramn qui achevait un cavalier ennemi.

A moi Léaramn.

Puis surgissant comme un diable de sa boite, un homme habillé de noir se trouva sur la trajectoire du jeune cavalier. Un terrible duel commençait.

Emporté par son élan Gallen ne put prété main propre au jeune rohririm, car il était au contact, il lança avec force son javelot qui transperça un cavalier;Il sentit sur sa gauche une présence ennemie, il ralentit sa mouture et bifurqua , cette manoeuvre surprit le cavalier; Mortensen en profita et Kaya trouva la trachée de son adversaire;

Le maréchal à son habitude récupéra son javelot. Puis il vit fondre sur lui un cavalier aux armoiries noir et blanche. Immédiatement il lança son javelot qui rebondit sur le destrier caparaçonné.Gallen sortit Laya . Son inquiétude venait de la lance du large bouclier, mais l'homme avait une monture au garrot inférieur de lars. Gallen se mit sur la point des pieds pour prendre de la hauteur et passait au dessus de la garde du guerrier. L'impact fut violent, la technique du rohirrim marcha en partie. Kaya percuta la lance ennemie .La lance se brisa. Mais Mortensen fut ébranlé par la puissance du guerrier qui faillit le renverser. Le maréchal effectua un demi tour à lars; Il était de nouveau face à l'homme; Gallen embrassa la lame de Kaya et lança son destrier

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------

Thorseld semait la mort.....Ses flèches avaient atteint dans leurs chairs de nombreux rohirrims fidèles à Hogorwen ou de pauvres gars au mauvais endroit au mauvais moment ...Deux pies furent abattues également, leurs visages dorénavant face à l'herbe verglacée d'un pays lointain....

-------------------------------------------------------------------------------------------------

Thorseld taillait sa route l'épée à la main , il était même devant Gallen avec ses hommes. Hélas ils furent percutés par le gros du contingent" pies "mené par Galthran en personne. Dèjà trois des hommes du robuste rohirrim gisaient mortellement blessés dans les plaines du Riddermark. Mais le lion d'Isen tua en réponse deux pies. Puis son épée rencontra celle du chef . Thorseld en guerrier expérimenté reconnut  la qualité du coup d'estoc de son adversaire. Un combat indécis commençait.

---------------------------------------------------------------------------------------------

Eoseld tenait la place . Bien campé au milieu de la plaine , il lançait les ordres pour orienter les attaques incendiaires.Déjà quatre catapultes étaient décimées. Mais la contre attaque s'organise. L'infanterie est inefficace contre le maison du roi mais Gunnar lança sa cavalerie. Et rapidement l'homme de confiance du tyran  épaulé par trois cavaliers déterminés fonce en hurlant sa haine vers Eoseld. Un beau trophée pour un futur maréchal;

#Eoseld #Fallen


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Ryad Assad
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Ryad Assad

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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyLun 15 Oct 2012 - 21:45
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Incroyable ! Ce fut la première pensée qui traversa l'esprit de Rokh lorsqu'il porta son regard sur le champ de bataille autour de lui. Le combat faisait rage avec une violence inouïe sur la plaine déjà maculée de sang, et cela ne semblait pas prêt de s'arrêter. Les diables de renégats qui avaient surgi de la brume, tels des émissaires de la Mort, étaient déterminés à infliger le maximum de dommages à l'armée royale, même s'ils devaient y perdre la vie. Leur objectif évident était de mettre en pièces ou d'incendier le maximum d'engins de siège, pour protéger leur misérable cité. Que l'on regarde à gauche ou à droite, le sol était jonché de cadavres, et le hennissement de chevaux paniqués, privés de cavalier, emplissait l'air presque aussi fort que les cris braillés par les deux armées. Presque aussi fort que le chant des lames qui s'entrechoquent, que le tambour régulier des sabots martelant le sol, et que les gémissements des mourants implorant qu'on les achève. Rokh sortit de ses pensées lorsqu'un cavalier surgit face à lui. Il abaissa sa lance à la vitesse de l'éclair, et percuta le malheureux au niveau de la hanche. Un flot de sang jaillit de sa cuirasse, et il fut jeté à terre avec fracas. L'angle bizarre que forma sa nuque attesta de son trépas. Un de plus en moins. Le Rhûnien avait perdu le compte de ses victimes, emporté qu'il était par l'émotion. Enfin une bataille digne de ce nom ! Tout autour de lui, des hommes blonds combattaient, et il avait peine à les reconnaître. Dans le feu de l'action, leurs uniformes se ressemblaient tous, et il était sûr d'avoir tué certains de ses "alliés" par erreur. Voilà qui devait sans doute expliquer leur regard plus surpris que les autres. Tant pis, personne ne ferait de calcul, après tout. C'étaient tous des Occidentaux, et leur vie ne valait pas grand-chose.

Avec une maîtrise acquise par la force de l'habitude, il fit faire un détour à sa leste monture, pour éviter un affrontement particulièrement âpre entre cavaliers, et en profita pour abattre d'une frappe adroite un piéton apparemment perdu, qui brandissait inutilement son épée et son bouclier. Le bougre n'avait pas vu le coup partir, mais il l'avait senti arriver, à en juger par le cri plaintif qu'il lâcha avant de mordre la poussière. C'était le risque, quand on ne restait pas en selle. Levant la tête en quête d'une nouvelle cible à attaquer, Rokh crut que son coeur allait s'arrêter de battre. A quelques dizaines de mètres de lui seulement, incroyablement découvert malgré la proximité de nombreux cavaliers alliés, le chef renégat se tenait devant lui. Sa toilette exquise, tout aussi éblouissante que sa fluidité à l'épée étaient une véritable merveille à voir. Il récupéra avec agilité le javelot qui avait traversé de part en part un loyaliste, et découvrit avec un mélange de surprise et de colère le Rhûnien qui fondait sur lui. Pendant les quelques secondes que le cavalier à l'armure obsidienne avait mis à analyser son futur adversaire, son corps rompu par l'entraînement avait agi tout seul. Il avait talonné la monture qui avait réagi promptement, et s'était élancé un ligne droite, lance dressée en avant, le corps collé à l'encolure de Saêna pour gagner en vitesse.

Le rohirrim avait réagi avec une promptitude inattendue. D'un seul coup d'oeil, il identifia la menace et réagit. Son javelot fusa tel une flèche, et Rokh crut un instant qu'elle allait percer l'armure complexe qui protégeait sa monture. Fort heureusement, le galop du cheval rendait difficile ce genre d'attaques, et le projectile ricocha simplement sur le poitrail cuirassé de l'animal, avant d'achever sa course un peu plus loin, inutile. Les deux cavaliers chargèrent l'un face à l'autre, dans un duel épique qui allait nécessairement s'achever par la mort d'un des deux. Le Rhûnien était convaincu de sa supériorité, et il était écrit qu'il allait remporter la victoire. Parfaitement concentré sur sa cible, il fut surpris de la tactique audacieuse de son adversaire. Dressé qu'il était sur ses étriers, il faisait une cible facile pour une attaque d'estoc, mais si d'aventure la lance venait à le manquer, il ouvrirait purement et simplement le crâne de Rokh en deux. Le cavalier lourd changea brutalement de tactique, et releva son arme, usant d'une parade peu académique, mais qui allait les neutraliser tous les deux, du moins l'espérait-il. Le choc fut plus violent que ce à quoi il s'attendait, et sous l'impact, sa lance se brisa en deux, fendue par l'assaut brutal de son adversaire. L'onde de choc fut largement atténuée par son gant de métal, mais il grimaça tout de même, contrarié de s'être laissé avoir si facilement. Son arme désormais inutile, il jeta le tronçon qui lui était resté dans la main au sol, et porta la main au flanc de sa monture tout en faisant effectuer un demi-tour maîtrisé à cette dernière.

Avec un geste élégant et raffiné, il dégaina une longue épée de cavalerie orientale. Fine mais solide, elle était légèrement courbée à son extrémité. Son unique tranchant semblait particulièrement acéré, et maints ennemis avaient eu l'opportunité d'en faire les frais. C'était une arme finement ouvragée des mains des nains, suivant des directives précises de l'homme de l'Est. Elle était taillée pour lui, aussi légère qu'une plume, mais à même de fendre la plus solide des armures. Sa forme, peu commune sur ces terres froides et inhospitalières, avait pour habitude de susciter la crainte, l'interrogation ou l'admiration des guerriers locaux. Les terres orientales, nimbées qu'elles étaient de mystère et de légendes, demeuraient encore très peu connues, mais surtout fort redoutées. Le soleil qui dissipait peu à peu la brume se refléta sur l'acier avide de goûter au sang. La lame semblait vibrer, comme si elle était mue par une volonté propre. Si elle venait à entamer la chair du chef renégat, nul doute qu'elle l'expédierait chez ses ancêtres avec le plus grand plaisir. Le sourire de Rokh demeura invisible derrière son casque impassible, mais son redoutable cri de guerre parvint incontestablement aux oreilles de son adversaire, qui lança lui aussi sa monture au galop.

Le contact fut cette fois mieux maîtrisé par le Rhûnien. Les deux bretteurs frappèrent simultanément, chacun heurtant le bouclier de l'autre, et y laissant une profonde cicatrice. A ce petit jeu, le serviteur de l'ordre allait gagner. Que pouvait un simple morceau de bois contre un ouvrage de facture naine d'aussi bonne qualité ? Les deux cavaliers revinrent à la charge, mais cette fois Rokh avait un plan. Il leva bien haut sa lame, paré à asséner le coup fatal, tout en érigeant son bouclier comme une muraille entre lui et l'épée de son adversaire. Il ressemblait à une montagne d'acier fondant sur l'ennemi. Ce qui se passa ensuite se déroula très rapidement. Rokh abaissa brutalement sa lame, s'apprêtant à frapper par surprise la jambe du cavalier rohirrim, qui de son côté mit toute son énergie dans une estocade puissante droit sur le bouclier. Fort heureusement pour lui, le renégat frappa le premier. La lame du Rhûnien dévia de sa trajectoire, et s'enfonça profondément dans la jambe avant droite du cheval ennemi. Mais, s'étant penché pour gagner en allonge, il fut précipité au sol par la furie de son opposant.

Avec une souplesse digne des plus grands acrobates équestres, il roula sur le dos de son cheval, et retomba sur ses pieds. Bien entendu, le poids de son armure et la vitesse de sa chute l'envoyèrent au sol, mais il ne se blessa en aucune manière. Et mieux encore, il avait gardé en main son épée et son bouclier. Il secoua la tête pour chasser le léger trouble qui lui obscurcissait la vision, et chercha des yeux son opposant, qui ne devait pas se trouver si loin de lui. Un coup d'oeil à sa droite, et il fut satisfait.

Le renégat était lui aussi à terre, bien qu'il fut impossible au séide de l'Ordre de déterminer si c'était là le fait de son assaut manqué, ou parce qu'il avait simplement décidé de venir l'achever par lui-même. Il décida qu'il s'en fichait. Il avait d'autres choses à régler avant cela. Faisant claquer sa langue, il tenta d'analyser ce qui venait de se produire. Peut-être avait-il légèrement sous-estimé son adversaire, en ne le considérant pas mieux qu'un vulgaire partenaire d'entraînement. Qu'il l'ait fait tomber de cheval était déjà un exploit en soi, et cet homme ne semblait nullement impressionné par les talents de bretteur et la bravoure dont il avait fait preuve. Soit, se dit Rokh, il en ferait tout autant, et l'honorerait en le tuant tout à fait dignement. Le cavalier désormais démonté pointa son arme en direction du rohirrim, avant de remonter la lame face à son visage. Invitation universelle au duel. Puis il positionna son bouclier face à lui et, tout en surveillant étroitement les autres cavaliers qui auraient pu vouloir l'occire traitreusement, il avança prudemment vers son ennemi du jour, dont il ignorait jusqu'au nom.


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Thorseld Eodsen
Capitaine du Rohan
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyJeu 18 Oct 2012 - 17:08
Un cor résonna. D'autres lui répondirent. Avant même que l’armée du despote ne soit parvenue aux environs des remparts d’Aldburg, les rohirrims prêts à soutenir un éventuel siège chargèrent. Le sol tremblait sous les sabots de leurs montures, pendant que leurs cris guerriers emplissaient l'air. Les chevaux des eorlingas semblaient voler, droit sur leurs ennemis. Au-dessus de leur tête bondissait l’étalon argenté sur champ de Sinople. Insouciants face au danger que représentait cette armée bien plus importante que l’ensemble des forces qu’ils avaient eux-mêmes pu assembler, ils chargeaient l’ost de l’Usurpateur avec toute la fougue et la hargne de ceux qui défendent autant leur famille, que leurs terres et leurs droits. Un très bref instant avant que sa lame n’embrasse les premières chairs, la tristesse étreignit brièvement le cœur de Thorseld. Combien de braves devraient périr avant que le mal ne soit à jamais chassé de ces terres ?

Avant même que les chevaux ne heurtent la ligne des piquiers surpris, une clameur s'éleva depuis les remparts de la ville. Les premières flèches des archers du Lion de l’Isen s’étaient abattues sur les hommes d’Hogorwen qui, en nombre, avaient été cloués au sol. Plus loin, de nouvelles machines de sièges venaient d’être embrasées par les fidèles de la Cité d’Eomer. Certes, ils courraient probablement tous à leur perte. Loyalistes et rebelles, anciens frères et amis, tous périraient. Ou beaucoup. Peu en réchapperaient... A moins qu’une des deux forces ne plie devant l’autre et n’abdique pour une raison ou pour une autre. Les cavaliers brisèrent les premiers rangs des forces d’Edoras. Les guerriers à cheval semèrent la mort dans l'avant garde. Tous se battaient en contrebas de la cité rebelle, luttant jusqu'à ce que la mort les prenne. Un chaos assourdissant s'élevait de la plaine, le carnage commençait. Du haut du tertre, à nouveau, lentement, les archers se dressèrent. Ils levèrent leurs arcs, les bandèrent. Pour Aldburg et pour la liberté. Et ils tirèrent à nouveau. Pour qui voudrait les arrêter, ou stopper leur carnage, il faudrait monter les combattre... et s’exposer à offrir son dos à la plaine et accepter la crainte de subir une lame assassine les prendre à revers. C’était un des aspects du plan de Thorseld Eodsen !

La pluie de flèches faucha de nouveaux guerriers du Roi Despote. Mais seules quelques pies avaient succombé à la grêle mortelle. Suivant les instructions précises de leur chef, elles évitaient soigneusement la zone où les traits semaient la mort et clouaient les combattants au sol. Sous la poussée des grands chevaux du Rohan, la colonne avait été brisée en deux. Les guerriers d’Aldburg avaient dispersé l'avant-garde, et c'est au travers de rangs du Roi Despote parsemés qu'ils se battaient. Thorseld se frayait un chemin au fil de sa lame noire tout droit en direction du Chef des pies. Il savait que tout se jouerait là. Chef contre chef. Et que seule la chute de l’Usurpateur sauverait les soldats d’Alburg face à si innombrables troupes. Nerwyn se cabra sous une nouvelle impulsion du Capitaine du Rohan. Le Lion de l’Isen faisait tournoyer Noiregriffe qui tranchait, de droite et de gauche tous ceux qui prétendaient vouloir tenter de stopper la charge de Thorseld Eodsen. L'étendard de l’Usurpateur défiait encore les cavaliers d’Aldburg. Les flèches précises et mortelles pleuvaient tout autour du Capitaine. Il en avait donné l’ordre, pour couvrir sa charge et celle de la poignée de frères d’armes qui l’accompagnaient. Ils devaient tirer, tirer jusqu'à ce que l'heure de la retraite sonne ou bien que la mort ne les prenne contre son sein. Et, obéissants, ils tiraient, abattant chefs, portes-étendards, guerriers d'élite, archers. Ils ne pensaient plus, tout leur esprit se concentrait dans leurs traits. Ils n'éprouvaient ni peur, ni tristesse, ni exaltation. Ils tiraient, sans davantage réfléchir. Et dans la plaine, l'herbe se parait de sang noir.

Thorseld fonçait droit sur celui qui semblait être chef des pies lorsqu’il entendit ce dernier être interpelé par un de ses hommes…

*Galthran ? Ce nom n’est pas d’ici… Cela confirme ce que je pensais !* en vint à penser Thorseld.

Et il se jeta sur le chef des pies afin de l’entraîner dans sa danse de mort.

L’acier heurta l’acier et le Lion de l’Isen eut confirmation, à la rudesse de l’impact, qu’il affrontait bien le chef de ce groupe bicolore. La confrontation ne serait pas aisée, ni pour l’un ni pour l’autre. Les deux chefs de guerre se jaugèrent un instant avant de se lancer à nouveau à l’assaut l’un de l’autre
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Erco Skaline
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyMar 23 Oct 2012 - 11:02
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Le cavalier qui intercepta Learamn ne fut personne d'autre que Aaron. Ce dernier ne fit même pas attention de se confronter à ce jeune homme. A la base il chargeait Gallen, persuadé qu'il pouvait l'abattre en quelques passes d'armes. C'était un peu le défaut d'Aaron de se croire plus fort que tous. IL était sur de pouvoir tuer n'importe quel adversaire sans grande peine. En même temps, jamais il n'avait été défait, il n'avait donc aucune raison de croire le contraire....

Le choc entre l'Homme du Nord et Aaron fut violent. Les deux chevaux se rentrèrent presque dedans, et les épées se frappèrent et le duel commença. Leur monture à présent côté à côté, les deux adversaires tantôt attaquaient, tantôt paraient. Aaron qui avait toujours eut l'initiative et la détermination d'en finir toujours plus vite, attaqua en premier. Le coup fut puissant, et brutal, et cinq autres coups de la même sorte furent portés. Mais Learamn eut peut-être de la chance ou avait-il un réel talent toujours est-il qu'il passa le premier assaut.

Aaron fut déstabilisé par son échec. Il n'y était pas habitué, surtout que là son réel adversaire était Gallen, c'était lui le champion du Rohan, l'homme fort, pas un de ces cavaliers. C'était anormal qu'un simple soldat puisse parer et s'en sortir indemne de ses frappes les plus puissante.

NON. Il fixa son adversaire droit dans les yeux, lui lança un rictus de haine et frappa de nouveau, mais cette fois moins fort, et il enchaina avec une rapide passe de droite à gauche. L'autre sembla surpris d'un tel changement.

L'homme du Nord reprit alors confiance en lui, peut-être avait-il trop jouer sur la force brute pour son premier assaut et ses frappes avaient été tellement brutal que l'autre les avait paré avec facilité. Oui cela devait être ça. Pressé d'en finir le plus vite, Aaron avait oublié la subtilité qui faisait sa force et son talent. S'il vivait c'était parce qu'il arrivait à surprendre ses adversaires, à être plus rapide, mais pas plus brutal....Il se considérait comme un guerrier de talent, pas un bucheron. Un tueur né. Nul ne le vaincrait sans son accord.

Il sourit à Learamn, déjà sur de sa victoire.
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Gallen Mortensen
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyDim 28 Oct 2012 - 19:41
Gallen regarda avec surprise l'épée de so advrsaire, il se retrouva cinq ans plus tôt aux pieds de cette même forteresse face au premier agent de l'Ordre de la couronne de fer qu'il rencontrait: l'Inconnu. A l'époque le rohirrim ignorait qu'il combattait un sbire d'un ordre maléfique. le cri de guerre guttural du guerrier sortit le maréchal de ss réflexions. Gallen éperonna Lars. Le choc fut violent très violent même , il eut du mal à maintenir son assiette et son bouclier avait absorbé de manière peu efficace l'attaque brillante. Gallen resserra sa prise et à son tour il hurla et lança san destrier. Il fut à son tour surpris par la manœuvre de ce guerrier qui combattait différemment. parant au plus pressé , Mortensen infligea un lourd coup d'estoc avec vivacité . bien lui en prit car cette passe d'arme dévia l'épée aiguisée de sa jambe, mais sa monture fut touchée dans ses chairs. Elle s'affaissa brutalement. en cavalier émérite comme tout rohirrim, Gallen vida les étriers eil se retrouva face contre terre. Il avait toujours en main kaya. A plusieurs pas de lui son bouclier défoncé inutilisable. Le maréchal se releva. Il interrogea ses muscles , il répondaient à merveille. Un assaillant aux armoiries sombre fondit sur lui. Gallen plissa les yeux et son épée traversait de part en part son ennemi. Il retira prestement son arme du corps pantelant. Il lança au loin son caque qui lui génait la vision. Il avança vers son cheval, Lars habitué aux batailles qui était resté à quelques encablures. Il caressa lentement l'encolure de l'étalon ébène et lui murmura quelques paroles réconfortantes. Immédiatement la bête se calma. Gallen prit sa dague à l'arrière de sa selle. Avec une élégance surélaiste, l fit tournoyer ses deux armes blanches. Puis il le vit ,; son adversaire recroquevillé sur lui même à pied également, avança à petits pas vers lui, la point de l'épée en avant et son immense bouclier en muraille infranchissable. Mortensen eut un sourire sombre et d'un pas rapide se dirigea vers l'ennemi. Un rohirrim tenta d'arrêter son avancée, Gallen ne ralentit même pas. Un flot de sang rubicond jaillit de la gorge transpercée du traitre. l'homme était mort avant d tomber face contre terre.

Gallen arriva à hauteur de la pie. Sans attendre, il cria

"Pour le Rohan"

Il s'acharna avec deux coups d'estoc puissants puis fit reculer l'agent sombre d'un coup de pied dans son lourd bouclier. Puis Mortensen déclencha sa danse écarlate, il alterna attaque de dague et d'épée, il tournoyait autour de son ennemi. Sa vitesse digne des elfes était so atout, il trouverait l'ouverture comme toujours il était le champion du Rohan, le danseur de guerre de Thénéor.

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Thorseld et le chef des pies tournaient l'un autour de l'autre comme tout combat monté. Thorseld commençait à prendre l'ascendant il le sentait. Il dut néanmoins surpris par la rapidité de mouvements de son adversaire qui était protégé par une ramure lourde . De quel type de métal était elle donc faite? mais du coin de l'œil le bouclier d 'Edoras découvrit que la plupart de ses compagnons avait été terrassé, il lui restait juste deux ou trois guerriers à ses cotés. Ils allaient perdre la position. Mais surtout il s'aperçut enfin il les sentit plutôt deux cavaliers pies fonçaient sur lui par son flanc droit. Il était pris en tenaille. Le rohirim fut interpellé par une petite caisse qui trônait à la ceinture du chef des pies. Étrange ustensile en plein milieu d'une bataille.Comment se débrouillerait Thorseld?

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Le combat entre Léaramn et Aaron faisait rage. ll se retrouvèrent même un peu à l'écart du combat Bientôt l'un des deux rejoindrait l'hécatombe des morts gisant sur les terres du Riddermark


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Ryad Assad
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyDim 28 Oct 2012 - 21:51
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Le corps tendu comme la corde d'un arc, l'esprit aussi concentré qu'il était possible de l'être, toute l'attention du cavalier sombre se focalisait désormais sur le chef ennemi. Tête nue, celui-ci avait bel et bien décidé d'accepter son défi, et il se présentait désormais face à lui tel un champion de guerre. Mais Rokh n'était pas n'importe qui. Il était l'un des meilleurs cavaliers de Rhûn, et bien que démonté, il demeurait probablement un des dix meilleurs hommes sur le champ de bataille. Le meilleur, selon ses propres critères. Son large bouclier, fermement accroché à son bras gauche par une sangle de cuir, couvrait son avancée, tandis que ses yeux, invisibles derrière son casque noir inexpressif, scrutaient attentivement le rohirrim qui se trouvait face à lui. L'homme semblait étrangement calme, parfaitement serein, malgré un début de combat âpre et violent. Cela trahissait une grande confiance en soi, et c'était généralement l'apanage de l'élite des bretteurs. Rokh baissa les yeux vers ses armes, afin de savoir à quoi il allait avoir affaire. Il tenait dans sa main droite son épée, probablement une arme qu'il affectionnait particulièrement et qu'il n'avait pas perdu en mettant pied à terre, et dans la gauche une dague, qu'il n'avait pas quelques instants auparavant. Elle avait remplacé son bouclier de bois, probablement trop fragile pour résister à un affrontement tel que celui qu'ils allaient inévitablement mener. Il avait au moins eu l'intelligence de reconnaître la supériorité de son adversaire sur ce point. Restait à lui faire comprendre par l'acier qu'il avait trouvé son bourreau sur cette terre glacée, au milieu de ce chaos humain. Le Rhûnien avait remarqué comme les cavaliers des deux camps s'écartaient pour ne pas interférer dans le duel. Probablement qu'ils avaient compris, eux aussi, que le combat à venir s'annonçait comme un duel entre deux participants seulement, et qu'une quelconque intervention serait malvenue. Ils avaient probablement reconnu les uniformes prestigieux des deux combattants, marquant leur appartenance à la haute sphère des combattants.

A peine cette pensée traversait-elle le heaume de jais du séide de l'ordre qu'un homme vint lui donner tort, de manière fort peu élégante de surcroît. Son armure aux couleurs du Roi légitime du Rohan trahissant son affiliation, il se jeta sur le chef renégat avec un cri de rage, espérant probablement voler la proie du guerrier de l'Ordre. L'imbécile. Il n'y eut pas d'affrontement. La lame siffla en fendant l'air, grogna en fendant la chair, et chanta en la quittant. Une symphonie des plus agréables, qui laissa le malheureux gisant dans son propre sang, vomi par litres par sa gorge béante. Rokh ne lui accorda pas plus d'attentions. A dire vrai, si par le plus grand des hasards, celui-ci avait réussi à vaincre le renégat, le Pie se serait chargé lui-même de lui enfoncer sa lame dans le cœur, pour lui faire payer son affront. Ne respectait-on pas l'aspect sacré du duel, dans ces terres occidentales barbares et sous-évoluées ? Il chassa ces considérations pour l'instant inutile. Son ennemi était toujours là, et il n'était certainement pas distrait par ce qui, au final, ne représentait pour lui par plus qu'une mouche pour un cheval. Les deux lutteurs se trouvaient désormais face à face, à une distance suffisante pour être hors de portée l'un de l'autre, mais assez proches pour pouvoir se parler. La tension atteignit son comble, et nul doute que de nombreux hommes avaient les yeux rivés sur eux. Après une seconde qui sembla durer un millénaire, et au cri de "Pour le Rohan", le renégat chargea.

Privé de défense digne de ce nom, c'était décemment la seule chose qu'il pouvait faire, et cela ne surprit pas du tout le cavalier sombre. Il entama par un premier coup d'estoc, que Rokh dévia tranquillement avec son bouclier. L'attaque était une tentative pour le déstabiliser, mais il ne se laissa pas prendre si facilement. Après tout, il n'était pas un vulgaire pion que l'on pouvait sacrifier. Il ne tenta même pas de contre-attaque, économisant ses forces, et laissant son adversaire s'écraser sur sa défense infranchissable. Il repoussa le second assaut, similaire au premier, de la même manière, avant d'être rejeté sur plusieurs mètres. Un coup de pied adroitement placé dans son bouclier l'avait quelque peu chamboulé, mais rien de bien grave. Cela dit, le rohirrim en avait profité pour changer de style. Sous les yeux incrédules du Rhûnien, il se métamorphosa en une véritable tornade d'acier. Virevoltant tel un esprit malin, il frappait tantôt de l'épée, tantôt de la dague, cherchant par là à créer une faille dans la garde pourtant solide de son adversaire. Rokh, qui avait eu l'occasion de se frotter à de nombreux maîtres d'armes, avait du mal à suivre son opposant des yeux tant il était rapide et agile, et il était si concentré sur sa défense qu'il aurait été suicidaire de songer à placer une riposte. Les coups qui pleuvaient sur son bouclier tintaient comme les coups de marteau du forgeron, et malgré leur vivacité, les attaques de l'occidental étaient appuyées et prêtes à déborder la défense orientale au moindre faux pas.

Un observateur extérieur aurait été surpris de ce duel qui n'en était pas un, tant le combat semblait se faire à sens unique. Entièrement concentré sur l'attaque, le renégat abattait sur son adversaire un déluge de coups, sans même essuyer une seule riposte en retour. Certaines de ses attaques, celles qui n'étaient pas purement et simplement détournées par le rempart d'acier, dérapaient sur la solide armure du guerrier de l'Est, laissant à peine une éraflure sur l'acier forgé par les nains. Beaucoup auraient pensé que le Rhûnien était en mauvaise posture, incapable de tenter quoi que ce soit. Saluant sa résistance, des novices auraient pu croire que sa fin n'était qu'une question de secondes. Et le guerrier espérait justement que cette idée s'ancre dans l'esprit du renégat. Car il était loin de s'avouer vaincu. En dépit des coups reçus qui étaient à peine déviés par sa lourde amure, bien que retranché derrière son bouclier comme s'il s'était agi d'une muraille, il ne paniquait pas. Les heures passées à combattre ainsi avaient forgé son endurance physique tout autant que mentale, et il savait que le temps jouait en sa faveur. Tournant sur lui-même pour se protéger des attaques surprenantes de son opposant, Rokh demeurait parfaitement stable sur ses appuis, et son souffle était incroyablement régulier. Il ne se dépensait presque pas, et son bras de bouclier était assez fort pour résister ainsi encore longtemps. Ce qui n'était probablement pas le cas du renégat, qui allait nécessairement fatiguer d'un instant à l'autre. L'oriental, patient comme le chasseur qui attend sa proie, guettait les signes de fatigue, tout en analysant le style de son adversaire. Il n'était pas facile d'y déceler des failles, et si elles existaient, elles seraient difficiles à exploiter, à cause de la vitesse d'exécution des attaques. Mais l'épuisement allait faciliter cela. Il se passa une éternité avant que le chef ennemi ne fasse une pause dans son assaut, ce qui prouvait son extraordinaire endurance et sa grande détermination. Cependant, au moment où il faiblit, Rokh se transforma à son tour.

Changeant brutalement de rythme, le Rhûnien lança une frappe de bouclier de bas en haut qui força son adversaire à reculer. Dans le même temps, il frappa au niveau des jambes avec son sabre de cavalerie. Le coup manqua sa cible de quelques centimètres, ce qui épargna au renégat de perdre ses jambes, mais le guerrier ne s'en préoccupait guère. Il avait été une montagne, solide et inamovible, il devenait un féroce raz-de-marée prêt à tout emporter sur son passage. Il avança droit sur le rohirrim en brandissant son écu, afin de l'aveugler, de le gêner, et de l'empêcher de coordonner sa défense. Ce faisant, il asséna deux frappes de taille. Si la première trancha l'air en hurlant de déplaisir, la seconde rencontra une lame en retour. Dévié, le sabre fila prestement s'abriter derrière le rempart d'acier par-dessus lequel on apercevait à peine le casque de Rokh. Son sourire de satisfaction s'élargit lorsqu'il vit dans les yeux de son adversaire une certaine surprise. Comprenait-il à présent qu'il allait mourir ici, dans la neige, comme tous ces jeunes novices fauchés par la guerre ? Comprenait-il que son bourreau se tenait face à lui, insurmontable et inflexible ? La première passe se soldait par un match nul, mais les deux guerriers avaient eu l'occasion de se jauger, et d'éprouver l'un l'autre la tactique qu'ils allaient devoir défaire. Ce n'était rien de plus qu'un assaut d'observation. Désormais, les choses sérieuses allaient pouvoir commencer.

Rokh, provocateur, rompit sa garde. Bouclier et épée baissés, il étira ses épaules et assouplit sa nuque à l'aide de quelques mouvements. Il avait voyagé longtemps pour participer à cette bataille, et il ne se sentait pas encore au summum de sa forme. Puis, retrouvant instantanément sa concentration, il monta son bouclier face à lui, sa lame soigneusement cachée derrière, prête à s'élancer à la moindre ouverture. Il n'attaqua pas. Il ne bougea pas. Il attendait, à l'affut. A son adversaire de prendre l'initiative de la seconde passe...


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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyMar 30 Oct 2012 - 17:09
A son habituden, Gallen était dans sa bulle, il était son épée, il était Kaya.Il baissa un instant pavillon le front ne sueur face à cet ennemi etonnant crapaçonné dans son armure bicolore. Et le sabre de cavalerie jaillit à une vitesse fulgurante. Là était donc le vrai visage ennemi, lui aussi comptait sur la vitesse renforcée à une endurance exceptionnelle. En effet, Mortensen avait feint un début de lassitude, il n'était pas aussi entamé physiquement qu'il le laissait transparaitre, il n'était pas un novice, il n'avait pas mis toutes ces ressources dans ces attaques d'approche. Mais il devait reconnaitre que son adaversaire lui était certainement supérieur dans ce domaine: il devait être quasiment inépuisable, un combat long le conduirait à coup sûr à la defaite. Gallen rompit en reculant de quelques pas, il tourna autour de son ennemi tel un prédateur. Au contraire de l'homme du Sud, le rohirrim par expérience ne sous estimait aucun guerrier. Mais il avait été surpris par la maestria , il était engagé dans un combat dangereux , voire mortel. De plus il embrassa la situation de son regard bleu colbalt, les rangs de ces hommes diminuaient dangereusement, ils étaient en train de perdre leurs positions. Ils seraient sous peu submergés. Décidément il devait finir au plus vite cette âpre bataille. Il était supérieur à l'agent sombre dans un domaine: la mobilité.

Toujours en tournant, les pointes de ces armes pointant vers le sol, il interpella son adversaire

"Quel est ton nom guerrier? Je veux toujours connaitre le nom des braves que je combats"

Gallen restait vigilant , prêt à bondir en cas d'attaque. le rohirrim continuait inlassablement de tourner autour de son ennemi.


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Ryad Assad
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyMar 30 Oct 2012 - 19:25
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Rokh demeura parfaitement concentré sur son adversaire, même lorsque celui-ci rompit clairement l'engagement en faisant quelques pas en arrière. L'oriental ne changea pas de position, anticipant une ruse quelconque. Il n'était pas homme à se laisser prendre par surprise. Non. Pas lui. Le guerrier du Rohan se mit à tourner autour de lui, cherchant probablement une faille dans sa défense. Le sourire invisible du guerrier bicolore s'élargit. Il pouvait toujours chercher, et chercher encore. Il n'en trouverait pas. Le bouclier large et épais, manié par un bras puissant et endurant était déjà un obstacle en soi, mais l'armure solide quoique légère, forgée par les nains au savoir-faire inégalable, était un rempart supplémentaire qui rendait toute perspective de défaite impossible à concevoir pour l'homme de l'Est. Ce dernier, bien que très légèrement distrait par ses réflexions, conservait dans son champ de vision l'homme qui lui faisait face. Il en profita pour le détailler véritablement, ce qu'il n'avait pas encore eu l'occasion de faire.

Malgré l'assaut violent qu'il avait lancé, il avait retrouvé une respiration régulière, et son regard était parfaitement calme. Ainsi il n'était pas encore arrivé au bout de ses forces. C'était bon à savoir. Il avait des yeux de guerrier, qui analysaient en détail la stratégie de son adversaire en espérant comprendre les mécanismes et les déjouer. Digne d'un excellent bretteur, ce qui prouvait qu'il était probablement aussi rusé que rapide. Cependant, la principale différence qu'il y avait entre lui et Rokh, c'était que le rohirrim, lui, était un chef de guerre qui devait également se préoccuper du sort de ses hommes, alors que l'oriental n'était que là que pour semer la mort parmi les rangs qu'on lui désignait comme ennemis. Nulle considération de groupe, nul esprit de corps ne l'habitait. Il ne combattait pas pour une cause, il ne combattait pas pour son pays, et il n'avait aucune famille à protéger. C'était cela qui faisait sa force, et c'est ainsi qu'il vaincrait ses ennemis. Impliqués émotionnellement, la plupart des hommes cédaient à la précipitation quand ils devaient affronter un guerrier aussi endurant que l'était le cavalier sombre. Et ce faisant, ils s'offraient en sacrifice à Varvad, sa lame vengeresse, qui s'abreuvait goulûment de leur sang. Alors que Rokh commençait à s'impatienter, il vit son adversaire rompre sa garde brutalement. Garde baissée, il ne cessait de se déplacer, mais prit la parole d'une voix forte et claire. Une voix de chef, à n'en pas douter.

Rokh haussa un sourcil, interloqué, et abaissa à son tour ses armes. Ainsi, il souhait discuter ? Pourquoi pas, après tout. Ce n'était pas ce qui allait le sauver, de toutes manières. Il y avait fort à parier pour que cela ne soit qu'une pathétique diversion afin de le surprendre plus tard, mais bien qu'apparemment relâché, l'oriental restait entièrement concentré sur son adversaire. Ils étaient à une distance suffisante pour qu'il soit impossible à l'un de prendre une initiative décisive, mais il valait mieux rester prudent. Et puis se faire appeler "brave" était tout de même agréable. Au cours de ses voyages, et pour les besoins de son intégration à l'Ordre de la Couronne de Fer, le Rhûnien avait appris à parler le commun correctement, et si l'on décelait encore des sonorités exotiques dans sa voix, il s'exprimait avec plus d'aisance de la plupart de ses compatriotes, à n'en pas douter. Sur un ton sérieux mais non dénué de respect, il déclara :

- Je consens à honorer ta demande, homme de ces terres glacées, même si rares sont les tiens à révérer encore l'art du duel.

Il laissa passer l'insinuation, avant de reprendre :

- Je suis le Lieutenant Rokh, fils de Homâ Le Féroce, lui-même fils de Sênmurw Le Glorieux. J'appartiens à la famille Visuni, loyale à la Reine et à Melkor. Et toi-même, cavalier, quel est ton nom et ton titre ?

A peine l'oriental eut-il terminé sa phrase qu'une sorte de sixième sens lui commanda de se retourner. Peut-être qu'il entendit un bruit suspect qui attira son attention. Peut-être que, à la limite de son champ de vision, un mouvement anormal l'interpela. Toujours est-il qu'il pivota prestement sur ses talons, mais pas assez rapidement pour éviter le cavalier renégat qui lui fonçait droit dessus. L'homme, qui avait probablement cru bien faire en s'attaquant à celui qui s'opposait à son chef abattit sa hache furieusement, et manqua d'un rien le casque couleur de jais de l'oriental. Seul un léger de mouvement de ce dernier lui avait évité une mort assurée. La lame alla s'écraser violemment contre l'armure du guerrier, juste au niveau de l'épaule, précisément là où se trouvait une articulation, partie fragile et vulnérable du complexe assemblage d'acier qui protégeait le Rhûnien. Sous la force de l'impact, décuplée par la vitesse du coup et l'élan du cheval, Rokh se retrouva précipité à terre, sans vraiment comprendre ce qu'il lui arrivait. La tête lui tourna, des étoiles dansèrent devant ses yeux, mais l'instinct de survie était plus fort que tout, et avant même de savoir s'il allait bien, s'il était blessé, ou s'il n'était plus en état de combattre, il se débrouilla pour se remettre bien vite sur ses pieds. Quel imbécile ! Ce fut la première pensée qui lui traversa l'esprit, alors qu'il se retrouvait sur ses pieds. Il avait tellement focalisé son attention sur le guerrier qui lui faisait face qu'il en avait oublié tout le reste du champ de bataille. Une erreur de débutant qui l'énervait autant qu'elle le handicapait. La hache avait glissé entre son gorgerin et sa spalière, pour aller éclater sa cotte de mailles, et entamer sa chair. Bouger son bras gauche, bien que cela soit toujours possible, lui faisait un mal de chien. Il jura dans sa propre langue. Manier son bouclier serait désormais bien plus difficile.

Avec une grimace qui demeura invisible, il s'approcha de son adversaire, qui n'avait de fait pas eu l'occasion de lui répondre. Rokh sentait son sang couler le long de son bras, et il faisait de son mieux pour en contrôler les tremblements involontaires. Que le rohirrim se présente rapidement, qu'ils puissent reprendre leur duel au plus vite ! L'oriental savait qu'il devait en finir avant que sa blessure ne le trahisse fatalement.


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Learamn
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyMer 31 Oct 2012 - 11:50
Le cavalier qui faisait face à Learamn était de toute évidence un fin bretteur , cependant , il commettait une grande erreur en attaquant trop puissamment Learamn. Peut être pensait il qu'il tuerait le rohirrim très rapidement mais le cavalier n'était pas sorti de la formation militaire d'Edoras avec les félicitations des officiers pour rien. Il avait changé de camp mais pas de technique. Il se contentait de parer les coups de son adversaire en attendant qu'il fatigue. Mais son ennemi comprit bien assez vite que sa méthode de combat était mauvaise , il changea alors totalement son style , ses coups étaient plus calculés , plus précis , moins puissant mais plus dangereux. A chacune de ses attaques Learamn risquait d'être touché. Il n'eut pas le choix de contre-attaquer mais son vis-à vis semblait être meilleur combattant que lui. Il fit reculer Ouragan de plusieurs mètres afin de reprendre son souffle , il vit son adversaire afficher un sourire , cela commençait à mal tourner. Son ennemi chargea , Learamn stoppa son coup tant bien que mal , mais il fut déséquilibré et il se rendit compte , à son grand dam , que ses pieds n'étaient plus dans les étriers et que sa selle était mal fixée. Elle glissa , lui tomba . Il n'eut pas une fraction de seconde de plus pour réfléchir , il savait que sil tombait il ne devait pas tomber seul. Il agrippa la manche de son adversaire et tomba à ses côtés. Avec un bruit sourd , il heurta le sol , un peu sonné il réussit à se relever du sol plein de sang ou d'armes abandonnées . Il fixa à nouveau son adversaire , le duel continuait.

[HRPG : excusez moi de la longuer mais je ne suis pas trop inspirée et je n'ai vraiment pas le temps de faire un roman)


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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyMer 31 Oct 2012 - 15:19
Toujours vigilant, gallen continuait d'observer son adversaire les yeux plissés. Il ne bougea pas lorsqu'il fut attaqué par un cavalier anti Hogorwen. Le rohirrim se contenta d'un sourire fugace.Etonnament, les pensées de Gallen étaient tournées vers les mêmes considérations de Rohk mais pour des raisons différentes.Par expérience, le maréchal comprenait que ses hommes perdaient pied. Il fallait sonner la retraite vers les murailles de la cité. C'est lui qui devait rallier sesz troupes. Il craignait que porté par leur soif de vaincre, ils restent dans cette zone. A terme en terrain découvert ils seraient exterminés. Contre les murailles ils auraient une petite chance appuyés par les traits amis .

Gallen fixa un bref instant silencieux son ennemi qui se remettait en garde. Il aperçut lars à quelques pas de lui. Mortensen fit tournoyer avec une élégance rare ses deux armes.

Puis il embrassa la lame de kaya et de sa voix de stentor déclama

"Rohk, je suis Gallen Mortensen, Maréchal de la marche Est et champion du Rohan. Sache que cette terre, ma terre sera ta dernière demeure....Sache aussi que je sais pour qui tu travailles....Mercenaire"

Une larme de dégout transperçait le dernier terme

Puis il court à vive allure vers l'agent de l'OCF. Les coups pleuvent de nouveau, encore plus violents et rapides .Cette fois Mortensen ne se préserve pas. Ses armes deviennent troubles vu leurs vitesses vertigineuseLe maréchal sent le guerrier faiblir un petit peu mais il tient, sa défense est donc infranchissable.

Puis Gallen recule de deux pas, envoie un enorme coup de pied dans la bouclier de Rohk qui recule légerement. Voulant accentuer son avantage, Gallen s'elence contre son adversaire et saute littéralement . Son but est simple. Faire passer Kaya au dessus du bouclier de Rohk et toucher l'épaule de l'agent voire le cou. Est ce que cette manoeuvre peu orthodoxe donnera l'avantage au rohirrim??


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Ryad Assad
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyVen 2 Nov 2012 - 0:12
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Le champion du Rohan. Rien que ça. Le visage de l'oriental afficha un rictus, à la fois de douleur et de satisfaction. Ainsi, s'il remportait la victoire, il vaincrait le meilleur bretteur du pays. Voilà qui lui conférerait un grand prestige, et qui plairait certainement à ses supérieurs. Oui. Il allait tuer cet homme, et ramener sa tête en trophée, afin de prouver à tous qu'il était le plus talentueux combattant qui ait jamais existé. Cependant, le contentement de Rokh s'évanouit aussi vite qu'il était apparu, lorsque les paroles cruelles du guerrier lui parvinrent. Lui ? Un mercenaire ? Lui ? Travailler ? Mais pour qui ce maréchal de pacotille le prenait-il ? Pour un vulgaire pion que l'on envoie effectuer une basse besogne car on manque de main d'œuvre ? Non ! Il ne saurait tolérer une telle insulte. Il aurait voulu lui dire qu'il était un guerrier plein d'honneur et à la loyauté indéfectible. Il aurait voulu lui dire que seul son Seigneur et Sa Reine comptaient pour lui ! Mais l'homme ne lui en donna pas le temps. Satisfait d'avoir craché son immonde venin, il passa à l'offensive. Le mécréant !

Rokh retrouva sa concentration en une fraction de seconde, et il dévia habilement la première attaque de son adversaire, qui s'était élancé vers lui. Son bouclier frémit sous l'impact, et l'onde de choc se répercuta jusqu'à son épaule, ce qui lui tira une grimace. Les choses devenaient compliquées. Serrant les dents pour évacuer la douleur jusqu'à ce qu'il y soit habitué, le guerrier Rhûnien fit de son mieux pour maintenir sa défense en place. Cependant, à sa grande honte, il fut contraint de reculer. Non pas de battre lâchement en retraite, car ce n'était pas son genre, mais bien de se laisser aller à faire un pas en arrière pour atténuer la puissance des coups portés par son opposant. Et cela lui coûtait incroyablement, quoi qu'on puisse en penser. Premièrement, son entraînement et son conditionnement mental lui avaient appris à ne pas reculer, à toujours résister. Il avait l'impression, ce faisant, de trahir tout ce en quoi il croyait. Mais en outre, il savait que le Maréchal au nom imprononçable allait prendre confiance en sentant la fragilité de l'oriental. Cela ne pouvait que lui donner du courage, et le pousser à continuer. Et c'était inadmissible !

Et pourtant, malgré cette faiblesse, le guerrier résistait admirablement à la furie du rohirrim. Sa défense, toujours intacte, continuait à tenir le guerrier adverse à distance, le forçant à redoubler d'ardeur dans l'espoir de parvenir à transpercer la muraille que constituait le bouclier oriental. Cela dit, le Maréchal était roublard, et il ne se privait pas pour se déchaîner sur le bras blessé de Rokh. Rompant brutalement son assaut, il donna un violent coup de pied dans le bouclier. Le Rhûnien lâcha un cri bien malgré lui, sentant une onde de douleur se répandre dans sa tête, jusqu'à lui piquer les yeux. Des larmes lui brouillant la vue, Rokh vit avec un peu de retard son adversaire prendre son élan et bondir avec la force et la souplesse des Mearas. Passant au-dessus du bouclier, la langue d'acier de sa lame fila en direction de l'épaule blessée de l'oriental, avec l'intention de porter l'estocade sur la partie endommagée de l'armure.

La seconde pendant laquelle le chef renégat resta en l'air, tandis que son épée filait vers sa cible, sembla durer une éternité. Dans l'esprit de Rokh, un millier de possibilités défilèrent devant ses yeux, alors qu'il cherchait à trouver une solution pour éviter une mort certaine, et pour faire passer le rohirrim par le fil de son épée. Cela dit, aussi vite que son esprit formulait une proposition, sa logique les rejetait, à cause des nombreux paramètres qu'il devait prendre en compte. Soit il était trop affaibli pour réagir assez vite, soit le saut de son adversaire rendait sa contre-attaque impossible. En outre, aucune solution ne semblait vouloir allier survie du défenseur, et mort de l'attaquant. Il fallait faire un choix. Un choix décisif. Au fond de lui, Rokh était conscient qu'il affrontait là un adversaire de grande valeur, et qu'au-delà de sa satisfaction personnelle à l'emporter, le sort de nombreux hommes de l'Ordre dépendait probablement de l'issue de ce duel. C'était peut-être la première fois de sa vie qu'il pensait en ce sens, et cela le surprit lui-même. Peut-être était-ce à cause de sa blessure, qui l'handicapait considérablement, et qui le faisait penser différemment. S'il survivait à cette attaque, ce qui requérait que le hasard soit de son côté, pourrait-il espérer avoir une autre chance de l'emporter ? En attaquant ainsi, le rohirrim prenait lui aussi un gros risque, et une telle ouverture dans sa garde risquait de ne pas se représenter de sitôt. Rokh fronça ses sourcils. Le temps jouait contre lui. Une pensée s'imposa finalement à son esprit, surmontant toutes les autres, et balayant toutes les considérations extérieures : son honneur lui disait que, plus que le désir de remporter la victoire, il y avait le refus de la défaite. Il ne gagnerait peut-être pas, mais il était certain de ne pas perdre.

Sa décision prise, Rokh poussa un puissant cri de guerre et frappa en même temps que son adversaire. Pari osé. Sa lame bourdonna en tranchant l'air, visant la hanche du Maréchal dans un somptueux mouvement ascendant. Concentré uniquement sur l'attaque, le Rhûnien vit distinctement la dague de l'homme s'interposer contre son assaut. Elle ne résista pas longtemps. Balayée par la puissance sauvage de ce coup de taille, elle échappa à la main de l'occidental, après s'être offerte en sacrifice pour dévier le coup mortel. Et elle y était parvenue, dans un sens. Varvad, la sanguinaire lame de l'Est, fut légèrement déroutée de sa trajectoire. Suffisamment pour qu'elle ne parvienne pas à couper le Maréchal en deux, comme l'avait prévu le Rhûnien. Cela dit, le sabre de cavalerie était bien trop long, et celui qui le maniait bien trop expérimenté pour que cela suffise à lui faire manquer sa cible. Il y eut un crissement sinistre à horripiler même les plus endurcis. Le sang gicla lorsque, fendue, la cotte de maille s'ouvrit béante au niveau du torse de l'homme. La chair avait été atteinte, et une longue plaie sanglante s'étendait sur sa poitrine, tranchant en deux le blason cousu sur le vêtement désormais fichu du renégat. Mais impossible de dire à quel point la blessure était grave.

Cela dit, il n'était pas possible de remporter un tel succès sur un homme tel que ce Morgenstern ? Morensen ? bref, ce maréchal, sans payer quelque chose en retour. Sa lame droite, si elle avait poursuivi sa course, se serait probablement fichée à la base du cou de Rokh, sans que celui-ci puisse rien y faire. Mais il avait eu la chance de frapper le premier, et cela avait fait dévier l'attaque de son adversaire. Ainsi, sa lame étincelante était elle aussi remontée, et avait percuté violemment le casque couleur d'onyx de l'agent de l'ordre. Le frappant légèrement sur l'arrière, l'épée avait réussi à le fendre et à atteindre la tête du Rhûnien, tout en provoquant un enfoncement suffisant pour que le sang jaillisse à flot du trou gigantesque qui s'était formé.

Rokh, sonné, resta un moment sans comprendre. Un bourdonnement terriblement violent battait à ses oreilles, comme si on avait fait carillonner une cloche à côté d'elles. Un horrible mal de crâne l'empêchait de se concentrer, et il avait l'impression que son cerveau allait exploser. Le sang s'écoulait abondamment sur et sous son heaume, trempant la tunique immaculée qu'il portait par-dessous son armure sombre. Il cligna plusieurs fois des yeux, peinant à faire la mise au point. Autour de lui, les choses semblaient floues, compliquées, kaléidoscopiques. Les cavaliers qui se battaient au loin ressemblaient à des tâches de couleurs hurlantes, qui pour certaines tombaient dans un cri carmin. Alors il se rendit compte qu'il était à genoux. Varvad avait quitté sa main, et reposait près de lui, encore humide du sang du Maréchal. Etait-il mort ? Impossible de le savoir. Pourtant, Rokh le désirait plus que tout. Avant que la nuit ne l'emporte, il devait connaître la réponse. Rassemblant ses forces, il porta une main tremblante à son casque, et entreprit de le retirer. L'enfoncement provoqué par l'estocade du rohirrim avait fait pénétrer un morceau de métal dans son crâne, et en tirant, il laissa une marque rouge à l'arrière de sa tête, vite recouverte par la libération de ses cheveux mi-longs, d'un noir intense. Le cri de douleur qu'il lâcha à ce moment-là s'évanouit, absorbé par le chaos de la bataille. Puis, donnant tort à tous ceux qui auraient pu penser qu'un tel coup était fatal, il se releva, et se retourna, cherchant des yeux le Maréchal.

Rokh inspira profondément, et savoura la fraîcheur de l'air, se délectant de l'odeur de sang et de sueur qui l'embaumait. Oui. Il aimait les champs de bataille. Ses idées s'éclaircirent perceptiblement, en même temps que sa vue, encore barrée par ses cheveux désormais libres. De sa main non armée, il les rejeta derrière sa tête, dégageant un visage particulièrement juvénile. La plupart des hommes de son groupe avaient été surpris, en le voyant, de découvrir un combattant qui avait de toute évidence moins de vingt-cinq ans. Vingt-deux, pour être précis. Ses traits étaient fins, et sa mâchoire volontaire s'accordait parfaitement à ses yeux onyx qui affichaient une détermination incroyable. Ceux-ci étaient soulignés par des cernes, dues non tant au manque de sommeil qu'à l'incapacité à se relaxer du guerrier. Toujours sur le qui-vive, toujours actif, toujours prêt à combattre, il vivait sa vie pleinement, ne s'accordant du repos que pour trouver la force de tuer un plus grand nombre d'hommes. Son regard dur, qui avait quelque chose d'effrayant chez un être aussi jeune, et son manque de pitié dénotaient un endoctrinement brutal, sauvage et complet, qui avaient fait de lui une machine à tuer depuis son plus jeune âge.

Il balaya le champ de bataille avec lenteur, faisant abstraction du chaos de la bataille, des flèches qui continuaient à siffler, et des étendards qui flottaient. Les cris de cavaliers transpercés, le hennissement des chevaux lacérés, et le mugissement des cors acculés lui parvenaient comme de loin. Cette bataille n'était déjà plus la sienne. Cette bataille, pour lui, ne se résumait plus qu'à un seul homme. Alors, Rokh le vit. Son torse se teintait chaque seconde un peu plus d'un velours écarlate, recouvrant désormais ses armes vertes et blanches, mais il était toujours debout, et s'il avait perdu sa dague, son épée, maculée de sang oriental était toujours fermement serrée dans sa main.

Rokh inspira à nouveau, raffermit sa prise sur son bouclier, et retrouva son calme. Ainsi donc, le combat n'était pas terminé. Soit. Varvad perdue, l'oriental porta la main à sa hanche, pour y chercher sa dernière arme, et pas des moindres. Empoignant son manche avec force, il la dégaina sans cérémonie, cette fois. L'heure n'était plus à la parade, mais bien à la guerre. Dans les mains du Rhûnien reposait désormais son arme de prédilection. En voyant le cavalier sombre combattre, on aurait pu penser qu'il était noble. L'armure lourde, le cheval cuirassé, la lance et le sabre de cavalerie étaient des armes maniées par les hommes riches et influents. Cela dit, Rokh était loin d'être tout cela. Né sur une petite île de la Mer de Rhûn, il n'avait pas d'abord été formé au maniement des armes chères, mais bien à celles que l'on maniait ordinairement : le gourdin, par exemple. Et quand il était entré dans l'armée, son choix naturel s'était ainsi porté sur la masse d'arme.

Celle qu'il arborait en cet instant était finement ouvragée. Sa tête alourdie, en forme de diamant, et duquel elle avait même emprunté la dureté, était pourvue de lames d'acier que les nains, maîtres artisans, avaient sublimé au point de les rendre aussi tranchantes que les crocs d'un dragon. Si un revers de Varvad pouvait lacérer une cotte de maille et faire couler le sang du Champion du Rohan, une caresse de cette masse pouvait faire, avec autant de délicatesse que de grâce, les organes se broyer, les os se briser, les chairs béer.

Qu'il approche alors, ce Maréchal !


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Erco Skaline
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyLun 5 Nov 2012 - 10:42
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Oeil pour oeil dent pour dent. Cette devise marchait particulièrement bien dans un combat comme celui-ci. Learamn rendit coup pour coup sans hésitation. Aaron devait d'ores et déjà fait plus attention à comment est-ce qu'il l'attaquait. Son épée une main n'était pas trop lourde mais suffisamment pour qu'avec de l'élan elle coupa un bras avec facilité. Une très belle épée du reste! Elle lui avait été remis par son père, et elle était très veille. Peut-être un siècle, ou plus. Dans sa famille, il n'y avait pas une mémoire très longue concernant les pères. Il se souvenait tous juste de celui de son grand-père. Donc en tous cas deux générations que cette épée traçait des lignes de pourpre sur les torses. Une bien belle tradition familiale...

Aaron frappait, et frappait sans hésitation et le plus fluide qu'il pouvait. Très vite il vite que Learamn perdait du terrain. Il du reculer à plusieurs reprises. Lorsque l'homme du grand Nord décida d'en finir, il envoya un large coup d'épée de droite à gauche. Il en avait marre!!! Fini de jouer.

Il eut bien tord au final. Son coup fut assez puissant pour faire basculer son adversaire, mais ce dernier dans un élan d'esprit il réussi à parer et à s'accrocher à la manche d'Aaron. Alors ce fut les deux combattants qui basculèrent à terre. La chute fut rapide, et l'atterrissage dur. Le sol était froid et humide. Aaron sentit ses habits de mouillé légèrement. Il roula sur le dos et se retrouva debout après un petit saut. Ses yeux vif remarquèrent vite que le rohirrime avait lâché son épée dan la chute, lui aussi dur reste. Ignorant tous sens commun, Aaron se jeta à main nu sur Learamn. Il lui arriva dessus au moment ou ce dernier venait de se relever. Ils re-basculèrent en arrière.

Aaron asséna plusieurs coups de poing ayant pris le dessus par son attaque surprise. Pas de pitié. Il vaincrait. C'était tous.

Il posa sa main sur la gorge de son adversaire, et commença un étranglement. Il souriait étant sur d'avoir vu un rapide passage de panique dans les yeux de son adversaire. Ce qu'il aimait tuer. Le mieux c'était quand les yeux se fermaient pour la dernière fois, et que tu voyais l'autre renoncer. Encore une ou deux minutes, et Learamn aurait aussi ce regard d'abandon....

Il le croyait du moins. Soudain, une vive douleur au bras lui arracha un cris et relacha sa prise sur la gorge. Il se sentit rejeter en arrière et roula au sol avant de se relever se tenant son bras. Du sang suintait ou une dague l'avait transpercé. Learman n'était pas encore prêt à abandonner...

Vite, Aaron jeta un coup d'oeil à droite, puis à gauche. Profitant que l'autre reprenne un peu son souffle. Il alla récupéré sa chère lame. Il cracha par terre et lança à Learman:

-Allez viens!!! Aaron ne tombera pas sur ces terres remplies de crottins de chevaux. Viens!!! L'Ordre vaincra!!!!
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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyMer 7 Nov 2012 - 10:55
Il avait atterri durmeent sur le sol froid et humide . La chute lui avait fait un peu mal au bras mais il en fallait plus pour venir à bout du rohirrim , un peu sonné il tenta de se relever en levant un genou mais à son grand dam il vit que son vis à vis avait été plus rapide et le chargeait à mains nues avec un rugissement . Pris par surprise Learamn n'eut pas le temps de faire un geste , il bascule en arrière , son adversaire le maîtrisant . Après plusieurs rudes coups de poings son ennemi saisit le pauvre cavalier à la gorge et serra afin de l'étrangler. Learamn se débattit violemment mais rien à faire , il était plus fort , le rohirrim allait mourir comme un chien dans la boue sa vue se brouillait déjà , il mourrait comme tant d'autres dans cette guerre fratricide , des soldats , des femmes , des hommes des enfants tués alors qu'ils n'avaient rien fait ou qu'ils se battaient pour leurs idéaux .Learamn les rejoindrait bientôt , il sentit alors sosu sa main posé sur son flanc un métal froid , mais oui la dague tout n'était pas fini , à tâtons il en saisit le manche et dans un geste de déséspoir et d'ultime chance il planta l'arme dans le bras de l'adversaire avant de la ressortir. Son ennemi poussa un cri de douleur et lâcha prise , Learamn se releva très lentement tout en reprenant ses esprits. Il était pris par un mal de tête douloureux et une vision assez restreinte pour l'instant , cela mettait du temps pour rassembler ses capacités après être passé à deux doigts de la mort. Il vit que son ennemi avait repris son épée , le cavalier voulut en faire de même seulement voilà dans al cohue de la bataille il ne la voyait plus , il avisa la dague ensanglantée qu'il avait dans la main puis l'épée que son adversaire possédait . Cela s'annonçait hardu , déjà qu'avec une épée il avait du mal à contenir son adversaire mais avec une dague ça serait beaucoup plus compliqué. Alors son adversaire s'écria
-Allez viens!!! Aaron ne tombera pas sur ces terres remplies de crottins de chevaux. Viens!!! L'Ordre vaincra!!!!


Ainsi il se nommait Aaron et il faisait partie d'un Ordre , enfin Learamn n'avait aucne idée de la nature de cet ordre ni du pourquoi il se mêlait à cette guerre civile . Le cavalier croyait que tous ces orientaux étaient des mercenaires engagés par Hogorwen . Il demanderait tout cela au Maréchal Mortensen après la ab taille , enfin si il survivait .

-Et moi! Learamn je ne laisserais pas des pauvres types aux habits fantaisistes s'emparer de la terre du Rohan !

Avec un cri de rage il chargea avec sa dague , Aaron esquiva avec habilité puis passa à l'attaque , Learamn devait avoir une tactique il l'avait compris , il misait tout sur son jeu de jambes et de bras . L'épée de son ennemi siffla , le rohirrim fit un pas sur le côté et effectua une contre attaque fulgurante le membre de l'Ordre eut bien du mal à éviter la lame . La stratégie du cavalier était certes judicieuse mais très fatigante. Alors qu'Aaron attaquait Learamn fit un tour sur lui même tout en avançant d'un mètre , évita la lame et asséna un violent coup de pied sur le plastron de son ennemi , ce dernier recula et tenta de riposter mais Learamn saisit son poignet et le stoppa net dans son attaque , il était temps de porter le dernier coup il leva sa dague et tenta de la planter dans le coeur d'Aaron mais celui-ci réussit également à saisir le bras du cavalier. Avec un rictus Learamn regarda Aaron ils étaient là à lutter , chacun forçant l'autre à lâcher mais aucun des deux ne semblait l'emporter pour l'instant , une lutte peu spectaculaire s'engagea mais ô combien physique .


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Bataille - La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ?? EmptyMer 7 Nov 2012 - 21:09
Gallen se releva avec difficulté. Il passa une main tremblante sur sa poitrine. Il fixa un bref instant ses doigts immédiatement rougis par le sang rubicond.Le maréchal bascula la tête et fixa le ciel sombre, il se força à respirer à plein poumon. Cet effort lui arracha une grimace de douleur. Puis son regard embrassa le champ de bataille. A chaque endroit sur lequel ses yeux se posaient il assistait à des drames, ses hommes se faisait tailler en pièce. Il devait soner la retraite, la raison le commandait. Mais son adversaire était encore debout. Mortensen observa le visage juvénile qui se dressait à quelques mètres de lui. Il fut immédiatement transporté dans la mine près de la Cité Blanche lors de so combat contre la bête Balthazar. Il avait été surpris e découvrir sous un masque effrayant une jeune femme aux traits doux. De nouveau quelle ne fut pas sa surprise, un jeune homme sbire de l'OCF. C'était impossible pour l'esprit de Gallen. Mais il devait se faire une raison , les agents de cette engeance n'étaient pas des monstres sanguinaires mais des humains et c'était presque plus effrayants, le maréchal préférait se dire que c'était des monstres, des sortes d'orques ignobles mais non loin de là. Ce Rohk avait raison, Gallen respectait les règles ancestrales du duel , il devait continuer ce combat....Le rohirrilm resserre sa prise sur Kaya, il se ressasse sa botte qui a été bloquée avec génie et vance de nouveau vers son ennemi. Il ramasse un petit bouclier de bois sans propiriétaire. En effet Gallen a remarqué la masse d'arme ouvragée que tenait l'oriental. Le maréchal savait manier toutes les armes, même si sa préférence allait à l'épée. Le duel se compliquait encore car la masse d'arme alliait au large bouclier rendait Rohk dangereux très dangereux. lui pouvait se permettre de rater Gallen mais pas le rohirrim, son bouclier sera une défense bien dérisoire face à un coup de masse. Oui décidément ce guerrier était doué très doué. Mais la masse d'arme avait une faiblesse, il obligeait des mouvements plus amples que l'épée, là résidait la chance du rohirrim.

Le maréchal les yeux enflammés arriva à portée du jeune homme. Il remarqua les yeux perçant et cernés de son adversaire. A son habitude il commença à tourner autour de sa proie tel un loup affamé, il découvrit une longue tache sombre dans le dos du rhunien, il l'avait donc touché. Une information importante.

La peur ne dominait pas le rohirrim, simplement un sens plus aiguisé des choses, l'air frais dans ses poumons douloureux, les arbres courbés au loin semblent agressifs. Ses mains sont fermes Gallen se remémorent les leçons de Maitre Graham.

Sa position était parfaite dû à des milliers d'heures d'entrainement. Gallen entama un pas de coté puis feinta, il recula pour éviter la masse. Le rohirrim comprit qu'il aurait toujours un temps d'avance, il pouvait gagner ce duel mais l'adversaire n'était pas un amateur, il devait avoir li aussi compris et un seul coup pouvait lui donner la victoire.Gallen harcela Rohk avec des coups d'estoc . Puis la masse d'arme percuta le bouclier de fortune. c'était prévu, le rohirrim lâcha dans le même mouvement sa défense, il tourna sur lui même et posa un genou par terre et Kaya mordit la main de l'agent Ocf. Mortensen effectua une roulade pour éviter la masse qui revenait sur lui. Galln pointa son épée vers Rohk, il regardait les quelques gouttes de sang qui tombaient sur le sol de sa terre natale. Il attendait la fureur de l'homme du Sud.


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