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 La neige est-elle plus blanche ailleurs ?

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Dwilidan
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Dwilidan

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La neige est-elle plus blanche ailleurs ? EmptyMar 25 Déc 2012 - 14:45
La neige est-elle plus blanche ailleurs ? Quentynmartellbyhenning


Juché sur son étalon bai, Quentyn grelottait, loin de son Pelargir natal, déjà largement refroidi en cette saison, il pensait à tout moment succomber à cause du froid et se transformer en congère. Une mission en plein Rohan par cette saison, mais à quoi pensait le Commandant ? Mais pas le temps de ruminer pour le lieutenant de cavalerie qui, suivi par ses trois compagnons de missions, deux jeunes recrues et Verneth, son vieux compagnon d'arme avec qui il avait mené moults batailles et survécus à moults embuscades.

Leur mission était somme toute assez simple, rendre visite à un Seigneur du Rohan frontalier du Gondor, vieil ami du Commandant soit-dit en passant d'après ce que Quentyn avait pu comprendre, afin de s'assurer que les troubles qui agitaient en ce moment les terres des Seigneurs des chevaux ne viendraient pas perturber la quiétude relative des terres gondoriennes. Ils avaient traversés l'Anduin à moitié gelé le matin même et approchaient petit à petit des terres du Seigneurs qu'ils étaient venus rencontrer, les terres sauvages laissant peu à peu place à des terres défrichés et cultivés.

Notre soldat regrettait déjà d'avoir accepté cette mission, qui n'était pas une mission dangereuse après tout, une simple patrouille, mais le froid, le froid mes amis ! Ce froid qui entre en vous, gelant tout votre corps jusqu'à la moelle, jouant avec vos doigts, les refroidissant jusqu'à ce que vous ayez l'impression qu'ils puissent casser au moindre choc. Enfin bref, il faisait froid.

Soufflant dans ses mains pour se réchauffer, Quentyn lança à la cantonade à ses compagnons :

"Bon les gars, espérons que le Commandant soit assez ami avec ce Seigneur pour qu'il nous accueille royalement et nous invite à entrer dans sa chaleureuse demeure ! Ses compagnons joignirent son rire, venant détendre l'atmosphère qui était un peu trop fraîche au goût du lieutenant qui détestait voir ses hommes le moral en baisse, un bon soldat était un soldat heureux. Tu trouve pas qu'on devient trop vieux pour ces conneries franchement Verneth ? Envoyer des vieux comme nous braver le froid et la neige, on aura tout vu !"

Leurs montures venaient alors d'arriver en vu d'un village, probablement celui qui était leur destination, c'était le premier village qu'ils croiseraient selon le Commandant, et le Commandant ne se trompait jamais, c'était bien connu. Déjà un cavalier se dirigeait vers nos nouveaux arrivants qui arboraient fièrement les couleurs de l'Arbre Blanc sous leurs épaisses fourrures, probablement les biens auxquels ils tenaient le plus en ce moment.
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Verneth Gaelond
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La neige est-elle plus blanche ailleurs ? EmptyMar 25 Déc 2012 - 16:25
Verneth Gaelond se laissait bercer par les pas réguliers de sa monture. Le haut de son corps dodelinait de droite à gauche régulièrement et le froid, qui lui avait mordu la chair du visage une bonne partie du voyage, lui était devenu supportable. Net' tenait les rênes d'une main, car son autre était posée sur le pommeau de sa chère-et-tendre comme il en avait l'habitude, sinon était-ce devenu une obsession. Depuis leur départ, il n'avait pas plus parlé qu'il n'avait détaché le regard du sol défilant. Sa compagnie n'était pas réputée pour être joyeuse et colorée, mais bien muette et fort peu encombrante. Il n'était pas rare que, sur un champ de bataille comme sur le grabat de son bureau à Minas Tirith, on le surprenne, telle une tombe hantée, à prononcer à grand-peine quelques monosyllabes, sans contracter un seul muscle de son visage. Encore une fois, c'était le cas. En ces moments, il eut été facile de le soupçonner d'être sous l'empire de quelque substance végétale susceptible de donner des visions quelque peu soporifiques. Mais l'évidente tempérance qui réglait sa vie n'induisait nullement les quelques personnes qui se posaient ces questions, à croire en cette folle théorie. Verneth avaient des habitudes frugales en temps de paix et l'âge rendait cette habitude plus remarquable encore, mais il en n'était pas faible pour autant. Aussi pour Net' , la définition du bonheur lui était somme toute relative à son passé. Mais ses rares amis, et quelques-uns de ses élèves, le savaient fort bien et s'y étaient habitués.

Les mots de son vieux compagnons d'armes, Quentyn, le sortirent de son âpre introspection.

- Hm... grommela-t-il en ne levant que le regard vers l'horizon, apercevant déjà les cavaliers qui semblaient venir en leur direction. Il tourna doucement le visage vers Quentyn dont il répéta - dans son esprit - les paroles. Trop vieux dis-tu ? Il s'humecta les lèvres, séchées par leur immobilité et grattouilla de l'index l'arbre du Gondor sculpté dans le pommeau de son épée. Puisse le Seigneur Rohirrim être trop vieux pour accomplir les besognes qu'il s'apprête à nous refiler. Car moi, il marqua à un court temps d'arrêt, je suis trop vieux pour servir la fainéantise. Il lâcha tout de même un sourire un coin, avant de resserrer autour de son cou, la fine fourrure de son manteau qui recouvrait son armure réglementaire.

Verneth resserra sa prise sur les rênes de son cheval à la robe grise moucheté de noir, prenant peu à peu conscience de la réalité qui l'entourait et qui surtout l'attendait. Il se tourna vers les deux jeunes recrues pour s'assurer qu'ils bravaient fièrement le froid du Rude-Hiver, avant de se redresser complétement sur sa selle et de prendre l'expression de quelqu'un qui veille, afin de mieux paraitre face aux cavaliers du Rohan qu'il avait jadis longuement côtoyé.


Dernière édition par Verneth Gaelond le Mar 25 Déc 2012 - 21:33, édité 2 fois
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Hogun Corteswain
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La neige est-elle plus blanche ailleurs ? EmptyMar 25 Déc 2012 - 16:46
3 semaines s’étaient écoulées depuis son départ chez lui et Hogun n’avait toujours pas revu ses parents ni ses frères ! Tout son temps était occupé par les entrainements au combat qu’il soit à cheval ou à terre. Hog’ avait été un bon cavalier mais le combat monté était quelque chose d’assez difficile à maîtriser. Les cours étaient intensifs et l’hiver qui était tombé n’arrangeait rien. Les maîtres d’armes les faisaient courir lui et les autres recrues dès le réveil, les plaines enneigées du Rohan les épuisaient rapidement alors Hog’ profitait de chaque moment au coin du feu ! Il n’était qu’un apprenti cavalier et cela se ressentait, les Rohirrims plus âgés étaient distant avec lui et les autres. Mais pour lui c’était normal. Il devait faire ses preuves.

Les rumeurs allaient bon train sur la guerre civile qui embrasait cette terre. Pour certains le seigneur Arknel allait bientôt prendre position dans cette guerre, pour d’autres le seigneur était trop faible pour prendre part à cette guerre. Il recrutait des hommes pour protéger ses terre au cas où la guerre arriverait içi . Hogun se fichait royalement de ses rumeurs. Il avait rencontré le seigneur Arknel plusieurs fois, un homme grand qui dégageait une telle puissance dans ses allures et dans ses paroles que n’importe quel Rohirrim le suivrait jusqu’à la mort. Hogun admirait cet homme, Arknel avait débuté sa carrière comme simple cavalier et il était devenu un modeste seigneur du Rohan.

Qu’importe si Hogun devait partir en guerre il le ferait !

Le jeune cavalier était en permission dans la capitale du seigneur Arknel. Il profitait de ce temps pour se reposer, il était avec Ulric. Une autre recrue qui était arrivé quelques jours après lui. Une amitié s’était liée entre les deux jeunes hommes ! Ulric était plus petit que Hogun mais il était beaucoup plus musclé que celui-ci. Mais il venait d’un milieu beaucoup modeste que celui d’Hogun. Ulric était un orphelin qui avait grandi dans les rues du village. Il n’avait aucune éducation et ne savait ni lire ni écrire. Une chance que le fils du fermier avait eu, même s’il n’adorait pas écrire, il appréciait la lecture. Mais Ulric avait sa force physique pour lui, et une détermination sans faille. En revanche il tombait souvent dans la gueule du loup et, il fallait le dire Ulric n’était pas très malin. C’est pour ça qu’Hogun était devenu amis avec lui. Il l’aidait à s’instruire et Ulric lui donnait des leçons de combat.

Alors qu’Hog aidait Ulric, un des gardes du seigneur entra dans pièce dans laquelle étaient les deux jeunes hommes.

« Corstewain ! Ou est Hogun Corteswain ? » La voix de le l’homme résonna dans la pièce.
Hog’ se leva presque par instinct et se mit au garde à vous !
« Hogun Corteswain a vos ordres Monsieur ! »

Le garde fixa le jeune cavalier de ses yeux verts pénétrants.

« Toi ! Par ordre du seigneur Arknel, tu vas aller te poster au porte du village, et dès que le guetteur t’indiquera l’arrivée de cavaliers tu iras à leurs rencontre et tu leurs demandera leurs provenance, s’ils viennent du Gondor amènes au Seigneur Arknel ! Compris ?
-Bien Monsieur !
»

Hogun se demandait bien pourquoi on l’avait choisi lui. Mais après tout il faisait froid dehors et les vieux Rohirrim n’aimaient pas sortir pendant l’hiver. Surtout pour des missions comme celles-ci. Alors ils les confiaient aux jeunes. C’était chose courante ici. Et Hog’ détestait cela, il était sûr qu’Arknel ne l’avait pas choisi pour ça. Mais il devait prendre son mal en patience.

*Bandes de vieux alcoolique * Pensa amèrement le jeune homme.

Hog’ sortit de la pièce, Ulric entreprit de le suivre pour l’accompagner dans sa mission eu pour réponse du garde royal.
« Nan toi tu restes là l’illettré !! »

Hogun ne se retourna pas et ouvrit la grande porte de bois du bâtiment, le vent glacé l’agressa. Il se dirigeait vers la grande porte du village pour rencontrer le guetteur. C’était aussi un jeune, Hogun ne le connaissait pas.

*Surement un gars qui a dut s’engager comme soldat *

Le jeune homme regarda Hog’ et il lui dit :
« Bon t’as du bol, il y a quatre cavaliers qui se dirigent vers le village ! A toi de jouer !
-Merci et bon courage !
- Oaf ! Vérifie que je ne sois pas mort de froid quand tu reviendras ! Vous êtes des chanceux vous les cavalier !
»

Hogun ne répondit pas à la pique du soldat qui retourna dans sa tour pour se réchauffer auprès du brasero.
Le cavalier alla dans les écuries et prépara son cheval. Lors de son entrée au service du Seigneur Arknel, on lui donna un cheval. Un cheval marron nommé Lancier. C’était un bon cheval, et au fur et à mesure que Hog’ passait du temps avec, il avait l’impression de ne faire qu’un lorsqu’il le montait. Un bon cheval faisait un bon cavalier lui répétait-on durant les entrainements de combat monté.

« Désolé de te tirer de la douce chaleur de ton écurie mon ami. » Lui chuchota-t-il doucement a l’oreille.

Il le monta et passa la porte du village.
La neige ne tombait plus mais un épais manteau blanc recouvrait les plaines du Rohan. Il ne lança pas son cheval au galop. Les cavaliers allaient attendre, Hogun ne voulait pas mourir de froid avec le vent que produirait la vitesse du galop. Pour se donner bonne conscience il fit passer son cheval au trot.
Plus Hogun avançait plus les silhouettes se distinguait. Son épée battait avec rythme contre sa cuisse, il aimait sentir son arme contre lui, il se sentait en sécurité.
Lorsqu’il arriva à hauteur des hommes, quelle ne fut pas sa surprise de voir des soldats du Gondor. Leurs tenues était d’un argenté magnifique, et leurs armures était tellement belle que Hogun se sentait comme un mendiant avec sa cotte de maille et sa pauvre cape verte. Deux d’entre eux devaient faire l’âge d’Hog’ mais les deux autres, les chefs, étaient plus âgés et plus expérimenté. Il s’avança jusqu’à eux et leur adressa la parole en premier. Sa voix était calme quoique tremblante tellement les deux hommes âgés et leurs tenue l’impressionnait.

« Bonjours Mes Seigneurs, Bienvenue sur les terres du Seigneur Arknel ! Qui êtes-vous et d’où venez-vous? »

Hogun posa la paume de sa main gauche sur le pommeau de son épée. On lui avait appris que c’était un signe de détente envers un interlocuteur tout en le mettant en garde contre toute agression.

[HRP: Désolé pour ce pavé les gars mais c'est le premier post^^]
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Dwilidan
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La neige est-elle plus blanche ailleurs ? EmptyMer 26 Déc 2012 - 16:49
La neige est-elle plus blanche ailleurs ? Quentynmartellbyhenning

Le quasi-mutisme habituel de son compagnon fit sourire Quentyn, habitué aux paroles aussi rares que bien choisies de son compagnon qui détestait s'embarrasser de pincettes lorsqu'il s'exprimait, au grand désespoir des malheureux qui avaient déjà eu l'occasion de croiser sa route et qui s'en était fait éjecter aussitôt. Habitué au secret émanant de son compagnon d'armes, le lieutenant Martell sourit aux dires de son compagnon.

Entre deux flocons, Quentyn put apercevoir un cavalier qui se dirigeait vers eux, probablement un homme dépêché par le Seigneur Arknel pour aller à leur rencontre et voir qui ils étaient. Et cette théorie ne tarda pas à se vérifier lorsque le jeune cavalier s'adressa à eux en leur intimant de se présenter et énoncer les raisons qui les amenaient. Resserrant sa prise sur ses rênes, et en tant que chef proclamé de cette petite patrouille, le lieutenant de cavalerie lança dans l'air froid de l'hiver :

"Nous sommes venus du Gondor en alliés, notre Commandant souhaitait remettre une missive à votre Seigneur. Nous sommes annoncés normalement."

Sans même attendre la réponse du jeune homme qui était venu à leur rencontre, Quentyn remit à sa monture au petit trop afin de profiter de la chaleur d'un âtre et de la quiétude d'un feu le plus rapidement possible. D'un geste de la main il invita ses camarades à le suivre, tous étaient au moins autant gelés que lui :

"Allez venez, le Commandant m'a dit que l'hospitalité des rohirrims n'avait d'égal que leur capacité à monter un cheval, allons vérifier tout ça !"

Un grand sourire au lèvre, Martell adressa un sourire confiant à Hogun, ils n'étaient pas des ennemis et étaient loin d'avoir l'envie de causer des ennuis au Seigneur frontalier du Gondor, ils étaient alliés du Roi du Rohan après tout, quel qu'il soit.
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Verneth Gaelond
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La neige est-elle plus blanche ailleurs ? EmptyJeu 27 Déc 2012 - 20:14
Verneth laissa consciencieusement son ami répondre. Il se contenta de hocher doucement la tête, comme pour approuver les propos de Quentyn, puis il talonna les flancs de sa monture pour suivre l’initiative du lieutenant. Il faillit même compléter les présentations, mais il se tut et n'en fit rien. Le gondorien posa son regard sur la petite châtellerie du Seigneur Arknel et il espéra qu'ils n'auraient pas à y demeurer trop longuement. Le Rude-Hiver le rendait nonchalant et Net' préférait davantage haïr le mauvais temps dans la Cité Blanche, que loin des siens et de son bureau d'officier. En grimaçant, il détourna son regard vitreux sur de lointains pics, puis il observa véritablement pour la première fois depuis leur départ, l'uniforme paysage. Déprimant. Déprimant était ce qui lui venait à l'esprit. Le Rohan qu'il avait jadis apprécié pour la couleur de ses plaines et pour l'air qu'on y respire, n'était plus qu'un vulgaire linceul blanc, s'étendant à perte de vue. Un tableau semblable aux plaines du Gondor et sans doute semblables à toutes les plaines des terres avoisinantes en ces temps là. La neige réduisait les paysages à un même pied d'égalité. Et l'égalité, c'était bien l'une des choses - avec la magie - que Net' exécrait sans vergogne. D'ailleurs, Net' n'hésitera pas à rappeler l'éclat du Gondor sur la Terre du Milieu, s'il en aurait l'occasion. A cette pensée, il gonfla machinalement le torse et inspira profondément, comme s'il devenait l'ambassadeur même de son allégeance.

Il se gratta un sourcil, alourdit - il le sentait - par une fine neige glacée. Son haleine se matérialisait en une fumée opaque à chacune de ses expirations. Le froid l'avait complétement ankylosé et il redoutait autant qu'il la désirait, la chaleur des toits, pour son effet négatif sur les parties du corps les plus en proie au gel. Oui vraiment, sortir de la Cité Blanche lui convenait, mais venir en aide en de telles conditions climatique, à un Seigneur à qui il ne devait rien, l’agaçait de plus en plus à mesure qu'il s'approchait du fief. Si l'on m'a fait participer à cette mission, moi, c'est qu'il doit y avoir quelque chose de plaisant, pensa t-il, ou que le Gondor y voit un intérêt.

Il tira d'une main sa longue cape de fourrure qui penchait entièrement d'un côté, pour la ramener plus équitablement sur la croupe de sa monture, et il prit son mal en patience.
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Hogun Corteswain
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La neige est-elle plus blanche ailleurs ? EmptySam 29 Déc 2012 - 19:44
Hogun était rassuré de savoir que ces hommes étaient ceux qui allaient être reçu par Arknel. Il n’aurait pas aimé devoir retourner au fort et faire des allers retours dans le froid pour rencontrer tous les cavaliers qui passaient L’homme qui lui avait parlé en premier était vraisemblablement leur chef. Le cavalier qui semblait aussi âgé que le chef, avait l’air renfrogné et fermé à toute conversation…Ce qui ne mit pas Hogun à l’aise, heureusement l’officier commandant les hommes adressa un sourire à celui-ci. Le jeune cavalier se sentait un peu plus en confiance.

L’ensemble des cavaliers passa devant lui, il jeta un regard à ce qu’il pensa être l’adjoint de l’officier. L’homme semblait avoir vécu beaucoup de combat ce qui rendait Hog’ admiratif. C’était son rêve de devenir comme ça, mais en enlevant la mauvaise humeur qui semblait habituelle chez cet homme. Néanmoins Hog’ se dit que cet homme ne devait parler que pour des choses utiles et importantes.
Un vent le fit frissonner. Il suivit les hommes du Gondor et rattrapa le chef de file. Il se mit à ses côté et il lui dit.

« Je me présente. Hogun Corteswain pour vous servir monseigneur ! Je serais votre guide jusqu’au village de Skeln, demeure du Seigneur Arknel ! »

Hogun laissa un blanc puis il reprit d’une voix peu assurée.

« Excusez-moi monseigneur…Mais savez-vous pourquoi vous venez ici ? Est-ce à cause de la guerre civile ? »

A peine sa phrase terminée, Hogun remarqua que le petit groupe approchait déjà du village. L'arrivée des cavaliers arrangeait Hogun, il avait peut être été un peu loin en posant une question qui était surement indiscrete.

Hogun se retourna avec un sourire et s’adressa au groupe.
« Messieurs, bienvenue à Skeln ! Vous serez ici chez vous ! »

Les portes du fort s'ouvrirent et laissèrent passer les cavaliers. Hogun fit signe a des hommes de s'occuper des chevaux alors que lui et les hommes du Gondor descendaient de leurs destriers.
Il les mena directement a la demeure du Seingeur Arknel. La maison était gardé par deux gardes royaux, dont un officier. Hogun reconnu celui qui l'avait envoyé chercher les hommes du Gondor.

Le garde s'approcha d'eux. Il sourit a Hog' et le poussa violemment.

« Merci bien ! Je vais les amener de moi-même au seigneur Arknel ! Après tout c’était ma mission »

Puis il éclata de rire. Hogun sentit une bouffée de colère monter en lui et poussa le garde. Celui-ci tomba dans la neige. Et il rétorqua à celui-ci.

« Je ne pense pas que nos invités soient accueillis par un garde qui sent la bière et le tabac froid ! Quelle images donneront nous alors du Rohan mon cher ami ? »

Le garde se leva rouge de colère et sortit une dague qu’il plaça sous la gorge d’Hogun. La tension était palpable autour de la maison du Seigneur Arknel.
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Ivy
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Ivy

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La neige est-elle plus blanche ailleurs ? EmptyMar 1 Jan 2013 - 23:41
Cela fait maintenant 2 ans qu’Ivy et Nerwa voyagent sans but. Ivy voyant sa fille grandir mais sans avoir de pied à terre décide de chercher un endroit pour se poser et s’installer.

Ivy regarda sa fille et lui demanda : « Dit Nerwa, tu en as pas assez de voyager tout le temps ? Jamais tu ne te pleins, jamais tu n’en parle »

La petite fille regarde sa mère ouvra sa bouche, mais pensa,
{Comment puis-je lui dire que j’en ai assez sans lui manquer de respect ? La douleur que nous avons connu été vraiment intense et rester sur place n’aurait pas pu être possible}
Nerwa pris une grand inspiration et répondit :
« Ce n’est pas que j’en ai assez maman, c’est juste que je pense qu’il serait bien que l’on se pose de temps à autre. J’ai l’impression de vieillir plus vite à toujours être en chemin. »

« Je me doute que ça ne doit pas être drôle pour toi, de toujours bouger. Cela te plairai de te poser une fois pour toute et de ne plus bouger ? » demanda Ivy à sa fille.

« Oh oui maman, ce serait bien on pourrait avoir une maison et avoir de vrai lits. » s’exclama Nerwa de joie.

« On va faire le tour des villes et on verra bien laquelle nous plaira le plus et si on peut s’y installer. » répondit Ivy

Et sur ce elles continuèrent leur chemin. Nerwa mis son cheval au trot pour rattraper Ivy et lui pris la main. Ivy regarda sa fille dans les yeux lui remis la fourrure, qu’elle avait confectionnée avec la peau des différents loups qu’elle avait tuée, sur les épaule de sa fille et l’emmitouflât dedans. Et ainsi, toutes les deux, sur leurs chevaux, habillé chaudement grâce aux pelages des animaux chassés, elles continuèrent à avancer dans ce froid glacial.


Dernière édition par Ivy le Mer 2 Jan 2013 - 21:55, édité 1 fois
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Dwilidan
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La neige est-elle plus blanche ailleurs ? EmptyMer 2 Jan 2013 - 18:27
La neige est-elle plus blanche ailleurs ? Quentynmartellbyhenning

La fin de la chevauchée des soldats gondoriens se fit tranquillement tandis qu'ils traversaient la porte qui permettait d'entrer dans la ville. La palissade qui protégeait le petit village était loin d'être une véritable défense, seulement un moyen de rassurer la population et de dissuader les voleurs de prendre le village comme terrain de jeu mais rien de plus, rien pour se protéger face à une guerre civile en tout cas.

Le cavalier rohirrim qui chevauchait à présent au côté de Quentyn faisait la conversation tandis qu'ils progressaient dans le petit bourg endormi en ce froid début de soirée hivernal.

Les cavaliers durent mettre pied à terre avant d'accéder à la châtellerie, d'un signe de la main, Martell désigna ses hommes :

'Verneth, tu viens avec moi pour la rencontre avec le seigneur. Vous deux vous restez dehors, surveillez les chevaux et fraternisez avec nos bons voisins cavaliers voulez-vous !"

Les dernières paroles étaient bien évidemment adressées aux deux jeunes recrues qui sourirent aux intimations de leur commandant. Emboîtant le pas d'Hogun, les deux soldats entrèrent dans le grand bâtiment qui hébergeait le Seigneur Arknel qu'ils étaient venus voir. Deux gardes encadraient la porte d'entrée, attendant sûrement l'arrivée des cavaliers annoncés.

Le premier s’avança et....poussa Hogun ? La joie et la bonne camaraderie ne semblait pas régner entre les gardes du Seigneur Arknel et la suite de l'action ne fit en rien mentir les pensées du lieutenant de cavalerie qui vit avec un étonnement grandissant le pauvre infortuné qui les avait accompagné se faire menacer devant eux, les invités du Seigneur :

"Allons messieurs, je ne pense pas que le Seigneur Arknel soit heureux d'apprendre que ses hommes se battent entre eux, quelle en est la raison qui plus est ? J'aimerais savoir la raison de ma mort si je me prends une lame perdue."

La voix du gondorien s'était élevée calme dans le hall d'entrée de la maisonnée, un silence presque religieux ensuivit cette déclaration, silence qui fut suivit par le grognement de rage de Magnar, car tel était le nom du garde, qui repoussa Hogun de son emprise, libérant ce dernier :

"Allons y oui, il pourra enfin se rendre compte que ce vermisseau n'est rien d'autre qu'un pauvre rat qu'il faut éliminer au plus vite, les faibles ne sont pas acceptés par ici ! Et il pense être un véritable soldat en plus, un véritable soldat, laissez moi rire !"

Les yeux injectés de sang et de haine restés fixés sur Hogun, le garde fulminait. Lui, le plus ancien garde du Seigneur Arknel, celui qui avait toute sa confiance, se faire discuter comme ça par une jeune recrue. Eut été une époque où une insubordination comme celle-là aurait été corrigée par la mise à mort, ni plus ni moins.

* *
*

La neige est-elle plus blanche ailleurs ? 20100919185637-73fa00ba-cu_s9999x200

Jon passa ses doigts fin dans sa chevelure couleur blé. Bien à l'aise dans les quartiers de garnison, petit local qui joutait la petite auberge de la ville, des quelques gardes du village, autour d'un bon feu et en compagnie de quelques uns des peu nombreux gardes du village, les chanceux qui n'étaient pas de veille cette nuit, le jeune homme respirait. Cette première mission, bien que très simple en apparence, était rendu extrêmement difficile par le froid mordant qui sévissait depuis maintenant de trop nombreux jours, mais au moins à l'intérieur et réchauffé, bénéficiait t'il d'un maigre réconfort. Portant la main à sa besace, il se rendit alors compte de l'absence de celle-ci "Merde !" pensa t'il alors immédiatement, il l'avait oublié sur son cheval, il se releva alors, indiquant à ses compagnons qu'il devait aller chercher l'objet qui lui manquait, dans le froid. Remettant ses différentes couches de fourrures sur ses épaules, il retourna dehors, à l'assaut des attaques perfides du vent.

Les chevaux, eux, n'étaient protégé que par un toit précaire mais ils semblaient tout de même mieux résister au froid que leurs compagnons humains. En chemin, le jeune soldat aperçut une silhouette qui marchait également dans la brume, une femme semblait t'il selon la stature et la démarche :

"Il fait bien froid pour être dehors à cette heure-ci, que faites vous ici ?

La question était toute innocente mais la femme sursauta tout de même lorsqu'il lui parla, sûrement surprise par la présence d'une autre âme dehors au même moment qu'elle.

Au même moment, un garde venait d'accorder le passage à deux cavalières transies par le froid et leur indiquer le chemin des écuries ainsi que le chemin vers l'auberge qui pourrait les héberger pour la nuit à moindre frais.
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Eliah Tandoril
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La neige est-elle plus blanche ailleurs ? EmptyMer 2 Jan 2013 - 20:50
La détermination, l'imagination et les rêves guident les esprits courageux. Rien ne pouvait empêcher une âme aventureuse de parvenir à ses fins. Rien à part peut-être le terrible froid, la neige, le manque de provision et un cheval incapable  de faire plus de quelques pas sans devoir se reposer. Ce n'était pas sa faute à ce pauvre Honnest après tout, il était vieux et fatigué mais cela n'arrangeait pas les affaires de la jeune femme. Elle avait prit sa décision et avait un besoin imminent et inexplicable de se rendre à Edoras. Mais pour cela il lui fallait une monture  digne de ce nom. Évidemment il était hors de question d'en parler à ses parents, elle allait devoir se débrouiller seule. Seule certes, mais comment ? Telle était la question. Elle n'avait pas assez d'argent pour pouvoir en acheter un. Et ce temps terrible n'arrangeait pas ses affaires. Cela faisait longtemps que la ferme ne s'était pas porté si mal. L'hiver durait encore et encore et ne semblait pas faiblir en intensité. Ils avaient à peine de quoi se nourrir. Mais attendre la fin de l'hiver n'était pas possible pour la jeune femme en quête d'aventure et de reconnaissance.

Un jour alors qu'elle observait le château lointain d'un œil pétillant, tremblotante comme une feuille dans un champs stérile, elle prit une décision. Elle irait elle-même chercher un cheval et forcerait le destin. Comment ferait-elle, elle n'en avait aucune idée mais elle trouverait bien une idée en route. Après tout elle vivait au Rohan, cette terre où les chevaux abondaient. Alors pourquoi ne pourrait-elle pas en trouver un. Un cheval sauvage peut-être qu'elle pourrait dresser. Elle savait au fond d'elle que ces pérégrinations étaient un peu fantaisistes mais elle se devait à elle même d'essayer. Elle rentra en courant, prit un déjeuner aussi copieux que possible, attrapa sa cape et sortit avant d'être arrêtée par son plus jeune frère. Il la questionna un moment afin de savoir ce qu'elle allait faire et avec qui avant de la relâcher l'air suspicieux. Ses frères étaient adorables mais parfois un peu trop protecteurs. Mais aujourd'hui personne n'était à la maison, ils étaient certainement allés chercher du travail alentours, car les terres souffraient du froid et ne donnaient plus rien de bon. Elle aurait le champ libre.

Elle se fit donc un petit paquetage, mit des vêtements chauds, s'enroula dans sa cape et se mit en  marche aux alentours de midi. Elle ne croisa que peu de monde ce qui était normal vu le temps. Elle marcha jusqu'à la grande prairie, là où elle aurait le plus de chance de croiser des chevaux. Elle venait souvent par là quand elle était petite avec son frère Oemir pour regarder ces magnifiques créatures courir, la crinière au vent. Mais aujourd'hui, était-ce le vent, le froid ou la chance ... quoi qu'il en soit il n'y avait pas trace d'un animal à poil. La jeune femme changea de direction et c'est la que le vent se renforça. Il faisait si froid et le vent était si fort qu'elle avait du mal à avancer. Elle dut aller s'abriter sous un rocher en attendant une accalmie. Sauf que celle-ci n'arriva que bien plus  tard, presque au coucher du soleil. Quand elle sortit de sa cachette néanmoins, elle vit des traces à  terre. Des traces qu'elle connaissait bien. Celle de chevaux ! Et il y en avait plusieurs.

Elle n'hésita pas un seul instant. Elle n'attendrait pas la ferme avant la tombée de la nuit, elle allait donc devoir dormir dehors cette nuit. Elle s'attendait à recevoir des remontrances voire une bonne raclée en rentrant mais ça n'avait pas d'importance. La jeune femme décida de suivre les traces, le cœur palpitant d'excitation. Elle fit bien d'ailleurs car celles-ci la mena vers un petit village. De loin elle voyait lumière et même de la fumée, signe qu'un repas se préparait. Elle s'approcha d'abord dans l'idée de demander l'hospitalité pour la nuit mais avant qu'elle ne puisse aller plus loin, elle s'arrêta devant de magnifiques chevaux qui se tenaient là dans le froid. Qui avait bien pu laisser d'aussi belles bêtes dehors par un temps pareil ? Ils étaient scellés et sous un abri de fortune, et il ne fallait pas être très futée pour en déduire qu'ils avaient un propriétaire. Mais pourtant, elle bifurqua et se rapprocha des chevaux. Elle s'approcha de l'un deux et lui caressa le museau délicatement avant de se coller à lui profitant de la douce chaleur de l'animal.

“Hey ... doucement chut. Qui a bien pu être assez méchant pour te laisser dehors par un temps pareil hein ?”

Le cheval hennit doucement comme pour lui répondre, bien qu'elle ne comprenait rien. Elle resta un moment contre lui puis recula hésitante. C'est alors qu'elle fit quelque chose qu'elle n'aurait jamais du faire. Qu'elle savait qu'elle ne devait pas faire, qui était complètement fou. Pourtant elle le fit. Doucement et sans bruit, elle détacha le cheval et prit la bride dans ses mains. Mais avant qu'elle ne puisse faire un pas, elle crut entendre du mouvement un peu plus loin. Eliah lâcha la bride comme se rendant compte de son acte et partie dans la direction opposée, espérant disparaître totalement dans la brume. Elle aurait pu aller à la rencontre du visiteur, cela aurait été moins suspect mais elle n'arrivait plus à réfléchir. Son coeur battait la chamade. Pourvu qu'on ne l'ait pas aperçu ! Mais lorsqu'une voie d'homme s'adressa à elle et la jeune femme sursauta et tout ses espoirs s'évanouirent. Il fallait à présent qu'elle trouve un bon alibi. Elle se retourna doucement et lui sourit timidement.

“Bonsoir chevalier. Je suis loin de chez moi et je n'ai nul endroit pour dormir cette nuit. J'ai pensé trouver asile ici, mais au vue de l'écurie pleine de chevaux, je me suis dit qu'il n'y avait plus de place par ici. Alors je vais peut-être trouver un endroit au chaud plus loin.”

Eliah resserra son manteau autour de ses épaules alors que le vent pointait de nouveau le bout de son nez, comme pour se cacher de cet inconnu qui l'avait surpris malgré elle. Elle trouvait que son mensonge tenait bien la route toutefois il fallait espérer que rien ne la trahisse. Le cheval qui n'était pus attaché bougea légèrement, mais leur attention à tout les deux fut fort heureusement détournée par deux cavalières qui venaient d'entrer. Le froid faisait des ravages semblait-il. La brunette hésita alors. Devait-elle partir en courant avant qu'on ne l'accuse de corruption ou d'autre chose, au risque de mourir de froid cette nuit ou devait elle suivre l'exemple de ces personnes et se mettre à l'abri ?

“Ou ... peut-être que finalement on pourrait trouver une petite place pour moi” souffla t-elle dans le vent glacial. De gros flocons tombèrent sur ses gants et elle se dit que non, rester dehors était une mauvaise idée.

“Auriez-vous la gentillesse de m'indiquer le chemin ?”

La jeune femme toujours encapuchonnée n'hésita pas à lui faire tout de même son plus beau sourire. Qu'il le voit ou pas n'avait pas d'importance. Mais oui ! Partir d'ici au plus vite, sinon elle allait mourir ou de froid, ou d'angoisse au choix.

#Ivy #Eliah #Nerwa
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La neige est-elle plus blanche ailleurs ? EmptyMer 2 Jan 2013 - 22:09
Cela faisait maintenant des heures qu’Ivy marcha avec sa
fille dans les plaines. La nuit fut tombé et m
archant toujours mains dans la main, elles arrivèrent devant un petit village.

« Allons voir si nous pouvons y passer la nuit », dit Ivy à sa fille, avant de s’apercevoir que celle-ci somnolait sur son cheval.

« Nerwa, réveille toi nous allons sans doute trouver un endroit chaud pour dormir cette nuit. »

Nerwa se redressa, fit un sourire à sa mère et se redressa.
Ivy et Nerwa arriva à la hauteur d’une porte dans une palissade garder par des gardes. Un d’entre eux s’approcha d’Ivy et la questionna sur son intention dans le village. Ivy lui dit qu’elle cherchait uniquement un endroit où passer la nuit avec sa fille. Le garde réfléchit, lui accorda le droit d’entrée puis leurs indiqua le chemin des écuries ainsi que le chemin vers l’auberge.

Ivy remercia le garde et ensemble, avec sa fille Nerwa, elles se dirigèrent vers l’écurie. Ivy descendit la première afin de pouvoir surveiller la descente de sa fille. Elles allèrent pour attacher leurs chevaux quand Nerwa regarde sa mère et lui dit :

« Maman, il y a un homme qui se dirige vers les chevaux »

« Laisse le finir, on ira dès qu’il sera parti, pas besoin de se serrer tous au même endroit », lui répondit Ivy.

C’est alors qu’elles entendirent le cavalier parler. Elles crurent qu’il se parla à lui-même jusqu’au moment elles entendirent une voix douce lui répondre. Ivy ne pu s’empêcher d’écouter la discussion et avant même que le chevalier pu répondre Ivy pris la main de sa fille et tout en allant attacher leurs chevaux elle dit :

« Permettez chevalier, je me rends moi-même à l’auberge, je la conduirai en même temps. »

Ivy ayant attaché sa jument, la recouvrit d’une couverture pour la protéger du froid et alla vers sa fille et vérifia que Nerwa avait bien attaché ainsi que recouvert le sien de cette même couverture sombre et brodé du même signe, de l’enclume et le fer à cheval, qui est représenter sur leurs médaillons. Elles prirent leurs paquetages et se dirigèrent vers la jeune femme.

« Suivez nous, nous allons à l’auberge. On y trouvera bien un endroit pour dormir au chaud. »

Nerwa esquissa un jolie sourire à l'encontre de la femme et elles partirent toutes les trois le chemin en direction de l’auberge laissant ce pauvre chevalier seul au milieu de ce temps froid et glacial.
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