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Artistes, épatez nous !! | |
| Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 49 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Jeu 17 Jan 2013 - 23:57 | | Comme le titre du sujet l'indique , c'est ici que votre artiste dans le cadre du concours effectuera sa performance. Bonne chance !!
Dernière édition par Gallen Mortensen le Ven 18 Jan 2013 - 18:01, édité 1 fois |
| | | Amadeo du Rohan Lieutenant de régiment Rohirrim
Nombre de messages : 264 Age : 30 Localisation : Aldburg ~ Rohan Rôle : Rôdeur - Lieutenant de la Cohorte de l'Est
~ GRIMOIRE ~ -: Demi-Elfe -: 40 -:
| Ven 18 Jan 2013 - 17:26 | | Aie foi en les Passeurs d'Etoile, pour une seule bonne raison, si c'est l'OCF qui gagne, on est cuit comme des macarons,
tu veux passer une semaine au Rohan pour te ressourcer, mais là-bas les rohirrims sont occupés à s'entre-tuer, tu vois ce genre de situation, le genre de truc qui t'donne vraiment envie d'étrangler Sirion,
tu peux voyager à l'infini, en Terre du Milieu c'est la merde demande donc à Ivy, j'suis pas pessimiste mais ca m'turlupine, faudrait que j'aille vivre à Umbar avec Taorin,
J'en ai ras-le-bol de l'Arnor, puis d'après les infos Aldarion est mort, j'ai des centaines de raison de partir, mais on peut pas laisser Nimrod et Calion Palantir !
Aie foi en les Passeurs d'Etoile, pour une seule bonne raison, si c'est l'OCF qui gagne, on est cuit comme des macarons,
Forlong y donne les mêmes conseils que Gallen, "continue tes RP mais surtout reste zen", j'essaye de trouver l'équilibre, à quoi ca sert de combattre l'OCF si y ont Pelargir ?
En caleçon rose avec des petits coeurs, au lieu d'lécher les colorés pour devenir animateur, ce soir je go sur la chatbox, pour oublier tout ces soucis et délirer comme des gros tox,
Aujourd'hui j'me sens bien, j'voulais aller à Imladris mais là-bas aussi y reste plus rien, y'a vraiment rien pour nous faire sourire, j'avais aller boire un verre avec Lea Dwidwi et Mithrandir,
Aie foi en les Passeurs d'Etoiles, pour une seule bonne raison, si c'est l'OCF qui gagne, on est cuit comme des macarons
*** Nom d'artiste : Sexion d'Aldburg Titre l'oeuvre : La vie sur MT Lien oeuvre/personnage : Humour décalé et pessimiste d'Amadeo Inspiré de : Orelsan - La Terre est Ronde |
| | | Kryss Ganaël Apprentie des Ombres
Nombre de messages : 290 Age : 31 Localisation : vagabonde sur les chemins du Destin
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 -:
| Dim 20 Jan 2013 - 11:39 | | La nuit était déjà fortement avancée lorsqu’une silhouette blanche sortit dans les rues boueuses de la ville, les cheveux noirs en bataille, la démarche incertaine, titubante. Les festivités de la veille avaient laissé des marques partout : des débris de bouteille et des restes de viande par terre. Des banderoles délavées pendaient piteusement entre les maisons, et les bougies étaient noyées sous cette pluie battante. La silhouette floue trébucha, et s’étala par terre, tremblante. Elle se releva tant bien que mal, et s’en alla chaparder un trépied, une toile, et autres outils chez un artisan peintre du coin, avant de courir se réfugier dans une grange. Elle en avait plein les bras, et quelques pinceaux s’échappèrent pour aller rejoindre les débris abandonnés par terre. Quelques traces de boue avaient giclés sur la toile blanche, mais elle s’en fichait. Là, au milieu du foin et des bêtes endormies, elle déposa le trépied, mis la toile dessus, et recula.
Elle avait la respiration haletante, le regard flou, fou, les lèvres tremblantes. Son regard se posa sur sa robe de mariée, qu’elle arracha dans un cri de fureur, avant de tomber à genoux, nue, dans le foin. Des larmes coulèrent le long de ses joues, et sa poitrine haletante lui faisait mal à en mourir. La trahison avait ce goût d’amertume et de désespoir, qui vous plonge dans un monde à part, où seuls les ténèbres peuvent subsister. Elle se releva, pantelante, avec une nouvelle détermination dans le regard. Elle s’empara d’une large brosse qu’elle trempa dans du noir, et l’apposa sur la toile, en peignant avec des gestes brusques, maladroits. Peu à peu, son désespoir se mua en hystérie. Elle ne clignait même plus des yeux tant elle était concentrée sur sa tâche, sur son œuvre. La peinture dégoulinait le long de son poignet, de son bras. Petit à petit, elle devenait l’extension de son tableau.
Après avoir peint un fond noir profond, elle s’empara d’un pinceau plus petit, et de gris sombre. On voyait apparaître des formes floues de bâtiments qui semblaient s’étendre et se déformer comme dans nos pires cauchemars. Une lune éclatante baignait la scène d’une lumière macabre, fataliste. Elle recula à nouveau, un sourire éclairant son visage recouvert de traces de peinture. Il ne manquait que l’élément central du tableau. Au milieu de ces bâtisses accusatrices, elle peignit avec un soin qui ne tolérait aucune inspiration trop profonde, une silhouette, à genoux, les mains à terre, un bras plus avancé que l’autre, en une position de supplice. Les cheveux, longs, noirs, emmêlés, et les haillons déchirés de la malheureuse, pendaient misérablement. Sa main tendue ne lui apporterait aucune aide. Personne ne viendra la secourir. Un sourire sadique apparut sur les lèvres du peintre, lorsqu’elle étala autour de la victime, une mare cinabre, qui s’étalait comme une fleur, dans la fange morbide où la victime avait été jetée. En s’essuyant la bouche, elle traça sur son propre visage, une longue traînée rouge sang.
Elle avait finit. Son tableau, s’appellerait « Extase meurtrière ». En bas, à droite du tableau, elle signa avec une écriture fine et calligraphiée : La Faucheuse de rêve.
Elle recula à nouveau, et poussa un long soupir de soulagement. Là, sur cette toile autrefois candide, se traçait inexorablement son destin, son futur. Il ne pouvait être que noir. Il ne pouvait être que sang. Un rire secoua sa poitrine, et puis, à gorge déployée, elle laissa échapper toute sa folie et sa résolution. On aurait dit un démon, ou un fou. Probablement un peu des deux. L’humanité lui avait été arrachée dans ce rouge…le même rouge qu’elle ferait couler à sa sœur. Jusqu’à la dernière goutte. Telle était sa résolution. Telle serait son bonheur à présent. |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
Nombre de messages : 314 Age : 34 Localisation : Va savoir... Rôle : Mage/Sorcière
~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Ven 25 Jan 2013 - 23:02 | | ******* Un soir où la boisson coulait à flot dans l’une des tavernes de Minas Tirith, un valeureux guerrier entra afin de rejoindre ses amis d’armes. Ils entamèrent alors plusieurs choppes de bières, profitant d’une musique entrainante. Depuis son arrivée, Almut ne cessait de guetter la porte d’entrée, il fut soudain sorti de ses pensées par l’un de ses amis, Froward : « Crois-tu qu’elle viendra ? » Almut haussa les épaules et termina sa choppe. Il décida d’oublier, il continua de boire et de raconter ses péripéties. Chacun leur tour, les frères d’armes contèrent leurs exploits ou recensèrent leurs souvenirs. Ils entamèrent une nouvelle tournée de bière lorsqu’un autre compagnon se joignit à eux. Au bout d’une heure, les amis décidèrent de changer de registre : ils demandèrent au tavernier un nouveau breuvage. Une fois les bouteilles posaient sur la table, Froward hurla : « Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! On pensait que tu ne viendrais jamais !» La jeune femme qui venait tout juste d’entrée acquiesça d’un sourire et se dirigea vers le groupe de bons vivants. La belle s’installa à côté d’Almut. De son bras puissant, le guerrier enveloppa la demoiselle pour s’adresser à ses amis : « Frères d’armes, j’ai pris la liberté de demander à Sighild de se joindre un nous. Notre petite mage a besoin de se détendre en bonne compagnie et rien ne vaut celle des vieux amis de son père. » « Vieux ? Parle pour toi Almut ! » Ils se mirent tous à rire aux éclats, signe d’une certaine complicité mais aussi de leur consommation d’alcool…Quoiqu’il en soit, Sighild apprécia cette compagnie, elle était loin de ses livres, des remèdes et surtout des pansements. Il fallait avouer que sa dernière bataille lui avait coûté beaucoup, tant moralement que psychologiquement. Froward proposa alors un verre à leur invité, la belle refusa bien évidemment expliquant qu’elle n’aimait pas l’alcool. Almut le donna un léger coup d’épaule et lui dit : « Tu ne peux pas dire sans avoir goûté. Allons fillette, fais donc honneur à ton père. » Sans attendre de réponse, Almut fit signe à Froward de lui servir un verre qu’il donna ensuite à la demoiselle. Ce breuvage était transparent, on pourrait l’apparenter à de l’eau si son odeur n’était pas aussi forte. Elle posa alors ses lèvres sur le bord du récipient, c’était à la fois doux et fort, une seconde gorgée serait plus judicieuse. Un verre passa, puis deux, puis trois. L’apprentie mage montrait une nouvelle face de sa personnalité, elle était amusante, elle rigolait sans cesse et mieux encore : elle dansait. Avant de partir, le tavernier bien habituait à la venue de ses gaillards offrit une bouteille de ce divin breuvage à celle qui l’avait le mieux apprécié.Sighild raccompagna Almut chez lui car il avait beaucoup de mal à tenir sur ses jambes. A son tour, elle se montra des plus discrètes pour rentrer.
Une fois cela fait, elle rentra chez elle et alluma un bon feu. Sighild retira alors ses affaires pour se mettre dans une tenue légère. Elle posa un bref instant son regard sur ses cicatrices encore toutes fraîches…comme elle avait honte. Etant incapable de fermer l’œil, la belle s’installa devant son bureau. Elle ouvrit cette bouteille offerte et en but quelques gorgées. Assise dans son fauteuil confortable, elle commença à lire mais referma bien vite son contenu. Elle tourna en rond dans sa petite chambre, elle marcha encore et encore ne sachant que faire, continuant à boire. Se posant à nouveau dans son fauteuil, la mage prit des feuilles de papier et elle les regarda pendant un certain temps. Sighild prit soudain sa plume ainsi que son encrier. Après une longue réflexion, elle écrivit au fur et à mesure les choses suivantes. ************* La compagnie des mollusques De la Rhumancière L’hiver venait de poser son long manteau blanc sur notre monde. Chaque être vivant sur cette terre s’adapta à sa manière, certaines créatures hibernaient pendant que d’autres survivaient en ces temps glacés.
Au sein d’une grande citée se trouvait un puissant mage, il se nommait Azorg. Ce dernier était relativement âgé et venait de trouver depuis peu une apprentie digne de lui. Le fait qu’il choisisse une jeune semi elfe fut totalement hasardeux, du moins, c’est qu’il prétendait. De son côté, cette apprentie trouvait que le comportement de son maître était étrange, voir ambivalent. Plusieurs exemples lui venaient en tête, le plus marquant étant celui-ci : la fois où il lui avait demandé de masser ses pieds en corset afin de favoriser la « souplesse de ses mains pour le lancement des sorts »…le corset quant à lui était la preuve qu’elle pouvait pratiquer sa « magie » dans n’importe quelles circonstances. Oui, aussi belle qu’intelligente, la demoiselle n’était pas dupe, mais que faire ? La notoriété de son maître ne lui permettait pas de le salir…alors elle faisait avec sans pour autant accepter tout ce qu’il voulait. Dans le cas où ce dernier voulait abuser de la situation, la jeune elfe utilisait son bâton magique pour lui taper sur la tête…et il semblait aimer cela le bougre.
Cette demoiselle portait le doux prénom d’Alissa, elle était réputée pour être une personne très sérieuse, intelligente. Il lui arrivait aussi d’adopter un langage des plus….comment dire…barbare ? Oui, il est vrai que les elfes emploient un langage des plus soutenus, mais Alissa avait aussi grandi auprès de guerriers humains, des vrais de vrais, et il lui arrivait d’avoir des…débordements dans son langage, surtout quand elle était en colère : chassez le naturel il revient vite au galop.
Depuis quelque temps, la jeune mage se lassait de son quotidien : elle se levait, préparait son petit déjeuner, subissait l’esprit pervertie de son maître, continuait de faire ses exercices magiques…mais ce qu’elle voulait absolument, c’était de prouver sa valeur et être reconnue pour être une mage et non pas « l’èléve de ce bon vieux Azorg ».
Alors qu’elle était en train de préparer un copieux petit déjeuner à base de mets issus de la nature, Azorg entra sans frapper dans sa chambre. Alissa eut juste le temps de fermer son peignoir de soie. La belle dut claquer des doigts pour que son cher maître la regarde elle et non pas le milieu de son corps. Etourdi, le mage expliqua que ses amis hobbits avaient besoin de son aide pour chasser une bande de loups qui s’attaquaient à leur population. Le vieil Azorg avait immédiatement pensé à son élève.
Sans plus attendre, Alissa accepta cette mission. Elle renvoya immédiatement son maître à coup de bâtons quand ce dernier lui proposa son aide pour choisir une tenue des plus appropriées. Avant de quitter son élève définitivement, il lui indiqua qu’un homme l’accompagnerait. Avant de quitter définitivement ses appartements, la jeune femme décida de mettre son chapeau pointu, histoire d'être "in", dans le style mage.
La personne qui l'attendait se nommait Flavouch Fan Faragnol, un noble qui voulait impérativement sortir de son quotidien pantouflard. Le voyage fut long, très long, le genre de voyage où l’on a l’impression que tout s’éternise pour on ne sait quelle raison. Pour le cas d’Alissa, il s’agissait de ce noble, cet homme narcissique, prétentieux et bien sûr de lui.
Ils arrivèrent alors dans le territoire hobbit, plus précisément dans un village portant le nom de fromage, qui soit dit en passant, ne sent pas très bon. C’était peut-être le cas de ces créatures déjà bien trop poilues à son goût. Quoiqu’il en soit, les deux personnes laissèrent leurs montures pour continuer leur aventure à pied. Marchant dans la forêt, Flavouch Fan Faragnol continuait d’énumérer ses richesses et de ramener sa science concernant les loups. Alissa n’avait qu’une envie : qu’il la boucle….enfin qu’il se taise. Par chance, il se tut d’un coup, la belle remercia le ciel pour ce mutisme mais elle se mit à penser qu’il y avait forcément une raison. Un loup se jeta sur elle, la jeune femme eut juste le temps d’esquiver. Satisfaite de sa petite prestation, elle regarda le loup d’un air moqueur : « Loup…hé ! » En réalité, le loup avait réussi à la toucher au bras, il s’agissait d’une égratignure mais cela était beaucoup trop. A cet instant, Flavouch Fan Faragnol vit une certaine colère chez sa compagne. Alors qu’elle courait armée de son bâton, elle glissa sur la neige et tomba sur les fesses. Loup s’enfuit rapidement et ne laissa pas au noble humain de le tuer. Flavouch Fan Faragnol se rapprocha de l’apprentie tout en se retenant de ne pas dire. Le malheureux se prit une belle boule de neige dans la figure avec la menace suivante : « La moindre remarque, la moindre explication et tu regretteras d’être venu au monde. » Trop gentil pour lui tenir tête, le noble se contenta de la relever.
Au bout de quelques heures de marche, ils arrivèrent dans une grande clairière. Au loin, un groupe de personnes était installé autour d’un grand feu. Alissa reconnut immédiatement un elfe qu’elle avait déjà vu : Achille Parmentier, il venait d’avoir deux cents ans, il était beau comme un enfant, fort comme un homme. Mis à part ce bel étalon, Alissa salua et observa chaque membre du groupe : cinq hobbits dont une fille, un rôdeur…l’apprentie se dit alors : *On est dans la mouise totale…* Elle afficha cependant un sourire des plus rassurants et s’installa à côté de son confrère elfique. Chaque membre se présenta alors, l’apprentie montrait toujours sa sympathie envers le groupe, il en fut tout autrement dans sa tête : *Alors lui c’est Po…de chambre vu comment il est crispé, lui Arbrabranche, celui qui mange tout le temps c’est Poli…chinelle vu le bide qu’il se tape, le plus beau d’entre eux c’est Willy…faudra le sauver lui et elle c’est Niaiserie Boffine…je sais pas ce qu’ils avaient fumés leurs parents mais waouw…les pauvres, des noms plus pourris que ça tu meurs ! Et ce rôdeur alors c’est Célulith ?....et bah…on a tiré le gros lot niveau compagnie ! J’espère qu’ils seront plus potables en combat que leur prénom.* Alissa sentit alors le regard d’Achille Parmentier sur elle, la belle décida de faire ressortir sa poitrine pensant qu’il remarquerait la générosité de la Nature….mais non, il observait seulement sa blessure. Alors qu’il continuait de parler, Willy hurla au loup. A peine c’était elle retournée que son adversaire de tout à l’heure lui sauta dessus. La situation était des plus complexes, la belle se retrouvait avec un loup au-dessus d’elle, prêt à planter ses crocs dans son cou pour y goûter son sang si précieux. Autant vous dire qu’Alissa n’aimait guère cette posture, elle n’aimait pas vraiment se faire dominer par qui que ce soit. Elle pensa alors à son maître, que ferait-elle s’il était à la place de ce loup ? Cette image la motiva à le pousser de toutes ses forces en criant : « Tu ne me toucheras passssss ! » La jeune elfe entendit alors un cri strident arrivait vers elle : c’était cet Arbrabranche qui courait vers cette bête pour la défendre. Alissa décida de rester assise dans la neige pour assister à tout ceci…ce pauvre hobbit était beaucoup trop lourd et ce loup beaucoup trop rapide. Du sang rougit alors la blanche neige et ce n'était pas celui du loup. A cet instant, Alissa décida d'intervenir, tout de même. La créature fut maîtrisé rapidement, le loup tomba sous les coups d'épées de la magicienne.
Le combat terminé, Alissa fut heureuse de voir son délicieux Achille Parmentier en vie. Les autres membres du groupe se portait à merveille, à l'exception de son binôme. Flavouch Fan Faragnol était visiblement plus solide qu'il n'en parraissait, peut-être avait-il réussi à endormir un loup en parlant de sa vie? Ce qui ne serait certainement pas étonnant. Une fois regroupé, Alissa ne se fit pas prier pour dire: "Qu'il vous en déplaise ou non, il va falloir partir d'ici et rapidement." A l’annonce de ces mots, Alissa eut l’impression de parler à un mur, d’ailleurs un silence glacial venait de s’installer. Une partie de la compagnie préférait raviver le feu pour casser la croute, une autre ne se prononçait pas et préféra s’occuper du grand blessé. C’est alors qu’Arbabranche prit la parole, il employa un langage hautain qui ne plut pas à notre magicienne…un type qui venait de perdre pas mal de sang par un seul loup voulait que la compagnie reste là, pour combattre le reste.
Alissa le regarda d’un air dubitatif : elle pensa un instant qu’il s’agissait d’une blague et que tout le monde rigolait…non, ce pécore d’hobbit était on ne peut plus sérieux. *Il n’a pas la lumière à tous les étages celui-là…Rester comme ça, sans rien pour se protéger, au beau milieu de nulle part face à des loups plus habitués à ce temps….mais oui, on va tous survivre et les vaincre comme mon oncle Bill le Gros.* Bill le Gros était l’un des oncles éloignés du côté de son père, ce dernier était réputé pour être un guerrier très puissant qui d’un simple regard pouvait décimer une armée de dix milles hommes. Mais cela est une tout autre histoire. Avec l’aide de sa magie, la belle fit un schéma montra la situation actuelle. Cela ne semblait pas faire changer l’avis de ce hobbit. Forte heureusement, Willy trancha et décida de s’éloigner de ce feu de camp. Le raisonnement d’Alissa fut alors le suivant : les hobbits portant un joli prénom sont les plus censés. La compagnie partit en direction d’un bosquet. Célulith et Achille Parmentier partirent en mission de reconnaissance afin de guetter la venue de l’ennemi. Pendant ce temps, Alissa garda le troupeau car elle avait vraiment l’impression d’avoir à faire à un troupeau puisque ces personnes ne pensaient à une chose : manger. Cependant, la jeune elfe décida de ne pas être trop dure avec eux, après tout, ils n’avaient pas sa chance à elle c’est-à-dire être beau, intelligent et destiné à un avenir des plus prometteur. Alissa montra alors un peu d’affection auprès de ses compagnons, elle donna sa nourriture et donna même son chapeau à Poli. Ce don fut bien perçut par le hobbit, de son côté, Alissa fut satisfaite de la naïveté de ces êtres. En effet, ce présent était en réalité un cadeau empoisonné car ce chapeau était celui d’un mage donc, il y avait de forte chance pour que ces loups le croient. Une fois cela fait, la magicienne sentit du parfum…ces deux nouilles de Willy et Niaiserie venaient de se parfumer…comme si c’était le moment ! La venue des loups était inévitable, il faudrait avoir perdu l’odorat pour ne pas sentir cela. Il ne manquerait plus qu’Arbrabranche ne la ramène et là ça serait le pompon ! Entre temps, Célulith revint en expliqua une chose inattendue : les loups arrivaient. Quelle équipe ! Le cri strident de cet hobbit confirma ses craintes, les loups étaient bien là et heureusement que cette sirène vivante était parmi eux pour leur rappeler. Chaque membre se prépara à l’attaque.
Les loups se ruèrent sur chacun d’entre eux. Alissa lança plusieurs sorts de boules de feu ainsi qu’une mini tornade de neige qui mit fin aux vies de certains loups, elle fut toutefois blessée. Le chef de meute se mit alors à la pourchasser, la magicienne se mit alors à courir et hurla : « Achille Parmentier revenez avec nous, je suis talonnée par le chef de meute ! » En même temps, elle pointa du doigt le chapeau de Poli, espérant que sa ruse fonctionne….en vain. *Put** de salop****…ça ne sent pas bon du tout.* Au bout de quelques minutes de courses, le chef de meute blessa la jeune femme aux jambes. A terre, la belle redoutait sa dernière heure mais le beau et vaillant Achille arriva à temps et mit fin aux jours de cette monstrueuse bête.
La bataille était enfin terminée. Sans se faire prier, Alissa en profita pour se jeter dans les bras d'Achille Parmentier pour le remercier de son acte héroïque.
Le jeune hobbit Willy proposa d'enterrer les loups afin que ces dépouilles soient à jamais oubliées. Soudain, Arbrabranche sentit quelque chose de dur sous terre, en continuant de creuser il découvrit un coffre. La compagnie le déterra et tous furent étonnés par son contenu. Un trésor! Qui aurait pu croire que des hobbits auraient enfermés tant de choses là dedans. A cet instant, Alissa regarda autour d'elle étrangement, il y avait un os quelque part ou alors ils avaient vraiment beaucoup de chance de tomber sur le seul trésor sous terre...Tout le monde eut sa part. Willy donna à notre chère mage un magnifique fourreau orné de diamants. Quant à Achille Parmentier, il eut un objet des plus étranges...un bandeau de soie...
Suite à ces péripéties, Alissa quitta cette compagnie en lui donna un nom : la compagnie des mollusques, c'était un terme plus approprié que la compagnie des mous de la moelle ou la compagnie des feignasses. C'est ainsi que se termina l'une des aventures d'Alissa. ****** L'aube s'était levée depuis bien longtemps lorsque Sighild se réveilla, appuyée sur son bureau. Un mal de crâne se fit soudain ressentir, elle reprit ses esprits et constata que la bouteille offerte était maintenant vide. Ne se souvenant pas vraiment de sa fin de soirée, la belle regarda le papier griffonait puis elle le lut. Ses yeux s'écarquillèrent du début jusqu'à la fin...Comment avait-elle pu écrire cela? Ce n'était pas elle, pas du tout.
Allumant sa cheminée, la jeune elfe était prête à brûler cet honteux document. Mais avant de le mélanger aux flammes, elle se stoppa et revint à son bureau. Saisissant sa plume, la belle reprit son écrit : "Note de l'auteur: Cette histoire vraie est modifiée pour vous divertir. Je remercie particulièrement ces compagnons de quelques jours pour leur courage, leurs personnalités si différentes de la mienne. Cela m'a permis de comprendre beaucoup de choses notamment la chose suivante: la cohabitation de races différentes est possible, il suffit simplement d'être diplômate et respectueux, ce qui fut mon cas tout au long de cette quête." Cachant cet écrit précieusement, la belle jeta la bouteille au feu. Elle se regarda une nouvelle fois dans son miroir et se promit de ne plus jamais boire de ce breuvage car il venait de révéler une personnalité qui ne plairait guère... |
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