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 Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah]

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Dùndagarde fille d'Elgge
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Dùndagarde fille d'Elgge

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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyMer 6 Fév 2013 - 18:40
"Au revoir, Gamelain."

Sans rien dire, l'homme se pencha sur Dùndagade et l'embrassa. Sa courte barbe chatouilla le visage de la jeune femme. Elle lacha la bride du cheval de son mari, qui partit au galop.
Encore une visite qui se terminait, elle ne le reverrait plus avant un bon mois, voir plus. Une fois, il était partit presque un an. Elle regarda l'étalon bai et son cavalier s'éloigner sur la piste jusqu'à ce qu'ils ne soient plus qu'un point mouvant sur l'horizon.
Dùndagarde tourna les talons, le visage fermé. Sa lance était dans sa main droite, de la main gauche, elle tenait Fauve-noir, son chien, par le collier. Les temps étaient troublés dans les immenses plaines du Rohan, elle ne se séparait plus de ces deux là dès qu'elle s'éloignait de sa maison. La jeune femme lâcha pensivement le chien. Elle avait eu peur qu'il s'échappe pour suivre son maître, maintenant que ce dernier était loin, cela ne craignait plus rien.

Les chevaux vivaient en semi-liberté autour de la maison, mais Dùndagarde songeait à les parquer dans un enclos pour éviter les vols. Cependant, elle était retenue par l'idée que les priver de leur liberté de mouvement était cruel.
Elle pénétra d'un pas décidé dans l'écurie. La plus part des chevaux étaient dehors, seul une jument et son poulain encore jeune étaient venu s'y abriter: il faisait grand vent. Troquant sa lance pour une fourche, elle entreprit de curer soigneusement chaque box, sous le regard blasé de la jument, qui répondait au nom de Doux-chanfrein.
En sueur après l'accomplissement de sa tâche, Dùndagarde alla boire au puit, le poulain de Doux-chanfrein sur les talons. C'était un admirable jeune cheval, incroyablement famillier et joueur.

La jeune femme passa une journée épuisante comme une autre, elle courru après des poules fugueuses, travailla au dressage d'un des jeunes chevaux du troupeau, puis ramena en fin d'après-midi tout le cheptel à l'écurie. Ce n'était pas fini, puisqu'elle porta encore à chacun d'eux un seau d'eau et une mesure d'avoine.
Le soleil se couchait quand Dùndagarde pu enfin pousser la porte de son logis.

"Rentre, Fauve-noir!"

Le chien ne répondit pas à l'appel. Il fixait la piste d'un air attentif, la queue haute, un petit aboiement dans la gueule. La jeune femme suivit son regard: des gens arrivaient, ils étaient à une centaine de mètres.
Fauve-noir se hérissa et commença à aboyer furieusement. Dùndagarde saisit l'animal par le collier et cria:

"Holà, voyageurs! Pied à terre et approchez doucement, sinon je lache le chien!"
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Ivy
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyLun 11 Fév 2013 - 16:07
Eliah, Ivy et Nerwa chevauchèrent pendant plusieurs heures sans s’arrêter comme pour fuir un mauvais rêve qui s’était passé. Plus elles avancèrent, plus elles se rendirent compte que personne ne s’était aventuré au devant du chemin qu’elles empruntèrent. Alors que le soleil brillait au zénith, les trois filles décidèrent de s’arrêter et de manger un petit peu de la bonne nourriture que Ruben leurs avait donné. A chaque bouché Ivy repensait à la gentillesse de l’aubergiste et se promis d’y retourner plus tard afin de le remercier d’avantage pour tout ces mets qui leurs avaient donné sans même demander quelque chose en retour.

Leur repas engloutis, elles chargèrent à nouveau leurs montures et décidèrent de repartir. Ivy se rendit compte que hormis leurs traces de pas il n’y en avait pas d’autres. Elles avancèrent prudemment dans de la poudreuse pendant bien des heures quand soudain Maveli, la jument d’Eliah, commença à s’agiter dans tout les sens. Il est vrai qu’étant donné que su fut une jument qui lui avait été donné, celle-ci, au bout de plusieurs heures, du se demander pourquoi ce ne fut pas sa maitresse habituelle qui la chevauchait. Quand soudain la jument du en avoir marre de sa nouvelle maitresse et se cabra envoyant Eliah, qui pourtant était bonne cavalière, à terre. Eliah tomba dans la poudreuse, ce qui amortit sa chute.
Aussitôt Nerwa se lança au galop afin de rattraper Maveli, elle encouragea Grim, son étalon, à forte voix et celui-ci se mis à galoper de plus en plus vite.
Ivy se mis au trop et d’une main sure, qu’elle tendit à Eliah au moment de passer juste à coté d’elle, fit monter Eliah derrière elle. C’est ainsi qu’Eliah et Ivy galopèrent, sur Largos, dans les traces laisser par Grim et Maveli.

Ce fut qu’au bout d’un quart d’heure que Grim, chevauché par Nerwa, pu rattraper Maveli. Nerwa pu rattraper Maveli uniquement car Grim était jeune et pleine de puissance et qu’elle était encore qu’une enfant. En effet ce fut cheveux au vent et à toute vitesse qu’elle galopait à travers les pleines remplies de poudreuse. Nerwa pu attraper les reines de Maveli, qui flottaient au vent, juste au moment ou la jument avait ralenti pour économiser quelques une de ces forces. Nerwa descendit de Grim de toute hâte afin de calmer Maveli. Cela lui rappela tout les moments passer avec son père et sa mère à s’occuper des chevaux qu’ils élevaient.
Cependant Maveli, galopant sans cavalière, et Grim, chevauché par Nerwa, avaient galopaient assez loin pour ne plus voir Ivy et Eliah. Nerwa décida de mener les deux chevaux par les reines afin de les reposer un peu. Largos les rejoignit que longtemps après. Ivy descendit de toute hâte afin de prendre Nerwa dans ses bras puis lui dit :

« Ma fille, ce que tu as fait est très gentille et très courageuse, tu tiens vraiment de ton père. Cependant tu m’as faite très peur. Cela fait plus d’une heure que nous ne te voyons plus. Peux-tu imaginer à quel point tu nous as fait peur ? »

Ivy eu des larmes chaudes qui perlaient sur ses joues. En effet n’ayant plus que Nerwa, ce fut la seule chose qui lui fit peur tous les jours, perdre sa fille, sa prunelle, sa raison de vivre tout simplement. Nerwa essaya de dire quelque chose à plusieurs reprise pendant que sa mère parlait, mais elle ne pu placer un mot tellement sa mère fut bouleverser. Une fois qu’Ivy avait terminé, Nerwa prit sa mère dans se bras et lui répondit :

« Excuse-moi maman, mais je ne voulais pas qu’Eliah perde Maveli et je savais que du faite que ce long manteau blanc ne fut que briser par nos pas tu me retrouverais sans aucune difficulté. Excusez-moi touts les deux. »

Et à son tour Nerwa sentit des larmes couler sur ses joues froides. Elle sera sa mère aussi forte qu’elle le pouvait, puis frotta sa tête contre sa mère afin d’essayer de la rassurer au mieux qu’elle le pouvait.
Une fois que tout le monde s’étaient calmer, elles décidèrent qu’une petite pause s’imposait. Les chevaux ayant récupérer leur souffle, Nerwa balaya la neige de ses pieds de tel façon que les chevaux puissent entrevoir de l’herbe et la manger. Une fois tout le monde réchauffé par l’infusion qu’avait faite Ivy, elles décidèrent de partir. En effet l’heure avait tourné et le soleil avait déjà bien entamé. Toutes les trois, elles trottinèrent sous un ciel orangé quand soudain elles virent une ferme au loin. Ivy regarda Eliah et lui demanda :

« Que penses-tu si l’on allait voire à la ferme pour voir s’ils ont une place pour nous passer la nuit ? Car je pense que la nuit va être froide ce soir. »

Une fois la réponse par Eliah formulée, elles décidèrent de se rendre à la ferme quand soudain elles furent interpellées par une voix dans le noir.
Les trois jeunes femmes mirent pied à terre et Ivy prit la parole :

« Bonsoir, veuillez nous excusez si nous vous avons fait peur, mais nous somme deux femmes et une enfant et nous voulions savoir si vous auriez ne serait-ce qu’une étable pour nous passer la nuit à l’abri du vent froid ? »

Les trois femmes avaient avancé jusqu’à voir leur interlocutrice.

#Eliah #Ivy #Nerwa
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyMar 12 Fév 2013 - 10:58
Le froid sévissait toujours dans les grandes prairies et la neige était épaisse et ferme. Si le vent s'était calmé pour le plus grand plaisir des cavalières, elles n'en étaient pas moins transies de froid. Après quelques heures euphoriques au galop, Eliah avait vite perdu son beau sourire du matin. La fatigue commençait de nouveau à se faire sentir et l'humidité de l'air la frigorifiait malgré le fait qu'elle soit bien emmitouflée dans son manteau. Ses joues étaient roses et elle ne sentait plus ses mains. Il allait falloir qu'elle s'arrête pour chercher où elle avait fourré ses gants. Le trajet depuis l'auberge quant à lui, avait été extrêmement silencieux. Eliah était heureuse de faire le voyage avec Ivy et Nerwa, là n'était pas le problème. Elles éprouvaient juste le besoin de se ressourcer au calme. Et cela semblait aller à tout le monde. Ce silence réparateur dura jusqu'à l'heure du repas ou toutes les trois s’arrêtèrent pour déjeuner.

Le repas fut agréable, d'ailleurs Eliah bénit l'aubergiste de leur avoir donné tant de bonnes denrées. Et les jeunes femmes discutèrent de tout et de rien. Enfin de tout sauf de ce qui s'était passé la veille. Il y avait des choses qu'il fallait mieux oublier ou garder pour soit. Fort heureusement malgré le froid, la journée était belle et le soleil venait caresser délicatement leur visage d'une douce chaleur. Après un copieux repas et un repos bien mérité, les demoiselles reprirent la route rapidement la route. Le but était d'arriver le plus vite possible à Edoras. Ni Ivy, ni elle n'avait d'endroit où aller et il allait falloir qu'elles s'organisent. Et pour cela il fallait du temps. Alors autant arriver le plus vite possible. De plus, elles ne devaient pas se faire surprendre par la nuit, sous peine de ne pouvoir se protéger du froid. Malheureusement si le temps était pour le moment clément, il pourrait très vite changer.

Elle remontèrent donc à cheval et partirent au trot. Plus prudemment, plus calmement. La force qui leur donnait des ailes quelques heures auparavant avait disparu. Peut-être parce qu'elles s'éloignaient peu à peu du lieu de l’infamie. Mais alors qu'elles avançaient, Maveli commença à n'en faire qu'à sa tête au grand damne de sa nouvelle propriétaire. La jument refusa tout d'abord de continuer d'avancer malgré tout les efforts de la demoiselle. Eliah pensa un moment qu'elle était fatiguée ou alors qu'elle avait faim, mais ils venaient de se reposer et de manger. Ce qui était étrange. Eliah mit pied à terre et tira le cheval qui se rebella et continua à refuser d'avancer tout en respirant un peu trop fort pour que ce soit rassurant. La brune désespérée remonta et décida de la faire partir au galop. Ce qui était une très mauvaise idée !
Maveli n'était pas d'accord avec les ordres d'Eliah, ou du moins elle ne l'était plus.

Ma jument s'ébroua, sauta, donna des coups de pattes obligeant Nerwa et Ivy à s'éloigner et puis tout se passa en quelques secondes. Le cheval se cabra et Eliah tomba tête la première dans la neige, échappant de peu à un coup de sabot dans les côtes. La poudre blanche lui glaça le visage et la transit de froid mais ce qui lui glaça le sang c'était plutôt la vision de Maveli qui s'enfuyait crinière au vent dans la neige. Eliah avait promis de prendre soin d'elle et déjà la jument s'enfuyait et allait se retrouver seule dans le froid et dans la neige, sans avoir quoi que ce soit à manger.

“Maveli non revient ! Je t'en prie !”

Mais à peine eut-elle hurlé de désespoir qu'aussitôt la jeune Nerwa se mit à la poursuite de la jument. La petite demoiselle faisait preuve de courage et d'une grande gentillesse, surtout que Maveli semblait être prise de folie et galopait à une vitesse incroyable. Ivy toujours à cheval vint récupérer Eliah la fit monter derrière elle. Ce fut le début d'une course folle, à la poursuite de Nerwa et de Maveli qui se fit bien difficilement. A deux sur un cheval, elles allaient beaucoup moins vite que la jument et la jeune fille. Fort heureusement, les traces de pas dans la neige les guidèrent jusqu'à la petite Nerwa.

Les deux femmes finirent par les rattraper bien plus tard, le coeur palpitant d'inquiétude. Une petite fille seule dans la neige à la poursuite d'un cheval, cela pouvait être très dangereux. Mais Nerwa avait très bien joué car quand elles les aperçut enfin, la demoiselle avait réussit à rattraper Maveli et la tenait par la bride, attendant certainement que sa mère et Eliah arrivent jusqu'à elle. Eliah sauta à terre, remerciant Nerwa puis elle récupéra la bride de Maveli et alla se positionner en face d'elle. L'animal semblait agité, très agité. Eliah lui caressa les flancs et lui murmura doucement quelques mots à l'oreille. Ce qu'elle craignait le plus s'était produit, Maveli se rebellait. Une ombre passa dans le regard de la jeune femme. Une profonde tristesse.

Ivy proposa de faire une pause, ce qui était une très bonne idée vu les circonstances. La brune avait un peu mal au bassin, mais elle allait bien. La neige avait amorti sa chute. Mais elle avait eu de la chance pour cette fois-ci. Si Maveli recommençait, elle pourrait faire une mauvaise chut et cela pourrait être bien pire. Il lui fallait donc régler ça. La jeune femme amena le cheval un peu plus loin et pour l'amadouer, elle lui offrit une pomme. Le cheval parut d'abord se méfier mais devant l'attrayante couleur rouge, elle ne put résister. Eliah essaya alors de la rassurer, lui expliquant que sa maîtresse n'était plus, mais qu'elle prendrait soin d'elle à sa place. Elle ne savait pas si Maveli l'accepterait, mais la jument s'était calmé. Elle rejoignit alors Nerwa et Ivy pour prendre avec elle une bonne infusion qui les réchauffa. Un grand bonheur avant de reprendre fraîchement la route !

Eliah se dit qu'à Eodoras ils trouveraient peut-être un dresseur de chevaux qui pourrait l'aider à faire comprendre les choses à Maveli. Mais pour le moment tout se passait bien, elle avait repris la route sans broncher. Les jeunes femmes avaient pensé se rapprocher d'Edoras dans la soirée, mais avec le détour que Maveli leur avait fait faire, elles ne pourraient pas y arriver à temps et devraient passer la nuit dehors. Ainsi, quand elles virent au loin la présence d'une ferme, Ivy pensa qu'il était intéressant de pouvoir s'y rendre et de demander l'hospitalité. Eliah n'aimait pas réellement s'imposer, mais le vent commençait à se lever et les aventures de la veille lui revint en tête. La tempête qui régnait, la force du vent, le froid terrible. Passer la nuit dehors serait une très mauvaise idée.

“Tu as raison Ivy. Il vaudrait mieux ne pas rester dehors cette nuit. Avec ce vent...”

Les trois jeunes femmes et leurs montures se dirigèrent alors vers la ferme jusqu'à ce qu'ils entendent un aboiement. Il y avait un chien et elles venaient de se faire repérer. Une femme sortie très vite, à moins qu'elle ne fut déjà dehors, afin de leur demander leur identité. Les femmes préférèrent mettre pied à terre et Ivy prit la parole. Elle demanda s'il était possible pour elle de passer la nuit dans la ferme. La nuit commençait à tomber et Eliah ne vit pas le visage de la jeune femme. Mais elles continuèrent à avancer. Il fallait que la propriétaire accepte, sinon dans ces vastes plaines, il leur serait très difficile de trouver un abri ou se réfugier. D'ailleurs, comme pour leur donner raison, le vent se mit à souffler un peu plus fort. Afin d'aider Ivy à convaincre la femme.

“Nous avons aussi des chevaux qui ont besoin de soin et de se reposer. Et nous ne pourrons pas trouver un autre endroit ici pour nous protéger, la nuit est bientôt là. Et en ce moment, les nuits sont rudes.”

Elle attendit avec Ivy et Nerwa que la femme veuille bien leur donner une réponse. Eliah savait que ces derniers temps, les rohirrimes étaient très prudents et surtout très méfiants. Les évènements qui se passaient au château étaient des plus sombres et des plus intrigants. Elle le savait bien, c'est pourquoi elle fit signe à Ivy et à Nerwa de ne plus avancer. Si elle était armée, il vaudrait mieux ne pas se trouver trop près d'elle.


Dernière édition par Eliah Tandoril le Mer 13 Fév 2013 - 5:04, édité 1 fois
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyMar 12 Fév 2013 - 21:08
Les intrus, ils étaient trois, mirent pied-à-terre et s'approchèrent. Fauve-noir s'énervait en aboyant, tirant sur son collier à s'en étrangler. Dùndagarde ne voulait surtout pas lui ordonner de se calmer, qu'il puisse se jeter au plus vite sur les étrangers si ils étaient animés de mauvaises intentions.
Au fur et à mesure que les visiteurs approchaient, Dùnda s'apperçu qu'ils devaient être accompagné soit d'une personne de très petite taille, soit d'un enfant. Peut être était-çe une famille en voyage. Leurs visages commencaient à être visibles dans l'obscurité. Il y avait bel et bien un enfant dans la troupe, et les deux autres personnes étaient vraisemblablement des jeunes femmes. Le chien s'énervait de plus en plus fort et Dùndagarde ne se laissait pas attendrir par des gens inoffensifs au premier abord.
Les jeunes femmes demandèrent hospitalité. La fermière hésita un instant avant de se décider: il serait cruel et injuste de laisser trois personnes dont un enfant et autant de chevaux dehors alors que la neige tombait en quantité un peu plus grande chaque nuit sur le Riddermark et que le vent soufflait comme un cheval essouflé.

"PAIX, FAUVE-NOIR!"cria-t-elle au chien-loup qui essayait encore et toujours d'échapper à la poigne de sa maîtresse pour se jeter sur les étrangères. L'animal couina et s'assit docilement sur son arrière-train, les oreilles couchées en arrière. La jeune femme leva les yeux vers les voyageuses:"Voilà, il est doux comme un agneau à présent. Bien sûr que vous pouvez rester ici pour la nuit, je ne suis pas femme à vous laisser dehors."

Dùnda lâcha le collier de son chien qui fit quelques pas pour renifler pacifiquement les pieds des étrangères. La jeune femme ne les flaira pas, mais détailla quelques instant leur visages. L'une d'elle était une brune avec un fort beau visage, l'autre était non moins belle, mais dans un style moins exotique et quand à l'enfant, elle ressemblait beaucoup à cette dernière. Dùndagarde conclu que c'était probablement sa fille.

"Confiez moi vos chevaux et allez vous mettre au chaud dans la maison." dit-t-elle en tendant les mains pour attraper les bêtes par la bride, puis ajouta à l'attention de son chien: "Va avec!"

Aussi inoffensives que les étrangères pouvaient avoir l'air, la jeune femme préférait savoir le vigilant gardien de la ferme avec elles.
Dùundagarde mena donc les montures de ses hôtes dans l'écurie. Elle en installa un dans le box vacant du cheval de Gamedain, un autre dans une petite stabulation inoccupée prévue pour deux poneys, mais fut contrainte laisser le troisième dans la petite dépendance qui accueillait les juments en train de mettre bas après y avoir rapidement étalé de la paille. Elle leur donna rapidement à manger, puis rentra alors dans la maison, transie de froid.

"Et bien voilà vos chevaux installés. Mon nom est Dùndagarde, mais généralement on m'appelle Dùnda."
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyJeu 14 Fév 2013 - 11:28
Plus les trois filles approchèrent, plus Nerwa devin nerveuse et inquiète en entendant le chien qui ne cessait d’aboyer. Soudain son inquiétude disparu quand la voix de la maitresse du chien lui demanda de se calmer et que celui-ci se calma aussitôt. Cependant Nerwa resta perplexe lors ce que la femme lui dit que son chien serait doux comme un agneau à présent. Ivy, qui avait sentit Nerwa s’agripper d’une main à sa veste juste derrière elle, prit à nouveau la parole :

« Nous vous sommes très reconnaissante d’accepter de nous accueillir pour la nuit. J’espère que cela ne va nullement vous déranger. Nous avions prévu d’arriver à notre destination avant la nuit mais un contretemps avec une de nos monture nous à fait faire un petit détour ce qui nous a retarder. Je vous remercie encore, je ne sais pas comment nous aurions passé la nuit dehors par ce temps là ! »

Ivy fit un grand sourire et se demanda pourquoi elle avait parlé du problème survenu avec Maveli. Nerwa qui s’était déportée de derrière sa mère, s’y recacha aussitôt que le chien fit quelque pas vers elles pour les renifler. Quand à Ivy, elle vit plus que la femme les regarda sous tous les angles et vit qu’elle se méfia d’elles.
A l’appel de la jeune femme, les trois voyageuses lui confièrent leurs brides et suivirent le chien, qui se dirigeait déjà vers la maison. A l’arriver dans la maison, Ivy et sa fille contemplaient la pièce dans laquelle il faisait bon à vivre.
Les voyageuses furent interpellées par la porte qui s’ouvrit et qui dévoila le visage de la jeune femme, qui avait accepté de les héberger, qui se présenta. Ivy se présenta à son tour :

« Enchantée Dùnda, je me nomme Isabella, voici ma fille Nerwa et notre amie Eliah. Nous sommes enchantées de vous connaître et nous vous remercions encore pour l’accueil que vous nous avez fait. Merci également pour nos montures elles avaient bien besoin d’un peu de confort elles aussi mais comme je vous l’avais dis une place dans l’écurie nous aurait suffit, je ne veux pas vous embêter. »

Nerwa qui s’était placer devant sa mère à l’appel de son prénom, fit un grand sourire à la dame, car elle au contraire fut vraiment ravie d’être logé dans une pièce avec une chaleur agréable. Peut être qu’elle pourrait dormir comme il le faut cette nuit.
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyJeu 14 Fév 2013 - 18:29
La situation n'était pas si critique que la jeune femme aurait pu le croire. La femme accepta rapidement de leur accorder le gîte à son plus grand soulagement. Peut-être parce qu'elles étaient des femmes, il lui fut plus facile d'accorder sa confiance. De plus la présence de Nerwa qui était une enfant aidait sans aucun doute. En effet quelques instant après avoir exposé leur désir de rester chez elle cette nuit, la femme calma son chien du nom de Fauve-noir qui à la grande surprise des jeunes femmes cessa immédiatement ses menaces. Elle n'avait pourtant utilisé qu'une seule parole. La fermière montra alors qu'elle était quelqu'un de bienveillant. Elle affirma ne pouvoir les laisser dormir dehors cette nuit, par un temps pareil. C'était courageux de sa part en plus d'être généreux.

La jolie brune en fut très heureuse. Tomber sur des personnes de ce type, surtout en ce moment était un vrai privilège. Les choses s'arrangeaient plutôt bien pour elles ce soir finalement. Pourtant quand leur hôte leur demanda de lui confier les chevaux, la jeune femme frémit. Maveli n'avait plus fait de manière jusqu'à maintenant mais si elle décidait de nouveau de s'enfuir ? Si elle se sentait de nouveau abandonné et qu'elle décide de partir ou de faire des dégâts ? La brune était très inquiète pour son cheval. Elle n'avait pas encore eut la possibilité de se retrouver seule avec elle et il y avait eut tellement de changements dans sa vie.
Eliah se plaça devant sa jument et lui caressa la crinière. Elle lui tendit discrètement une autre pomme que le cheval accepta bien volontiers après le long après midi qu'elles venaient de passer. Puis elle lui chuchota à l'oreille :

“On se retrouve demain Maveli. Je te laisse juste pour ce soir. Dors bien et repose toi. On se revoit demain c'est promis.”

La brune lâcha la bride de Maveli et confia son cheval à la fermière non sans un pincement au coeur. Elle lâcha un “merci” discret à l'intention de Dùnda. Puis elle suivit les autres dans la maison. Le chien qui n'avait plus du tout l'air féroce à présent, les suivit de près jusqu'à ce qu'elles entre dans la maison. Il devait surement veiller au grain et au moindre geste suspect, il pourrait attaquer pour protéger sa maitresse et sa maison. Il fallait toujours se méfier des animaux qu'on ne connaissait pas et ne pas leur tourner le dos. C'est ce qu'on lui avait appris. Eliah pénétra dans la maison et regarda un peu autour d'elle. Ses yeux se posèrent sur les moindre recoins qu'elle pouvait apercevoir. Elle s'attendait à voir des enfants courir dans la maison, ou se reposer au coin du feu, mais il n'y avait personne.

Pourtant il était un peu tôt pour dormir, même pour un enfant. Il n'y en avait peut-être pas. Eliah trouvait la maison étrangement silencieuse et tranquille. A part les femmes, il ne semblait y avoir personne. La propriétaire des lieux ne tarda pas à faire son apparition dans la maison. Elle semblait frigorifiée et la jeune femme remercia le ciel d'être à l'intérieur et non dehors dans cette neige. Eliah aurait aimé demander à la fermière où se trouvaient les chevaux et s'ils étaient bien installés, mais elle ne voulut pas vexer leur hôte. Elle se présenta enfin. Elle s'appelait Dùndagarde. La brune trouva cela très jolie. Ivy se chargea de présenter tout ce beau petit monde et Eliah sourit à Dùnda comme pour confirmer les paroles de son amie avant de prendre la parole à son tour.

“Oui merci infiniment de nous avoir accueillit ce soir. Je sais que les temps sont durs au Rohan en ce moment et pas seulement à cause de la neige et du mauvais temps”.

Elle fit une pause afin de savoir si Dùnda comprenait à quoi elle faisait référence.

“Je viens d'un petit village non loin d'ici et jai... enfin mes parents ! Ont aussi une ferme. Alors je sais ce que c'est ! Nous vous sommes très reconnaissantes !”

Eliah se demanda si elles pouvaient se mettre à l'heure aise. A défaut d'un bon fauteuil, elle retira tout de même son manteau avec précaution, prenant soin de ne pas salir le sol de Dùnda puis se rapprocha du feu afin que la chaleur la réconforte un peu. Les flammes crépitaient dans la cheminée, dégageant une chaleur agréable. Les évènements de la veille la tourmentaient toujours et pourtant ils avaient l'air si loin. Elle ne put réprimer un soupir. Mais alors qu'elle commençait à sombrer dans une douce mélancolie, Eliah se retourna vers Dùnda et osa lui poser une question. Elle n'aurait peut-être pas dû, mais cela l'intriguait au plus haut point depuis qu'elles étaient entrées dans la maison.

“Dunda, pardonnez mon indélicatesse, mais... vivez-vous seule ici dans cette grande ferme ?”

Elle plongea ses beaux yeux ambrés dans ceux de la fermière et lui fit un grand sourire. Cette question n'avait rien d'agressive ou d'intéressée, il s'agissait juste de curiosité. Une curiosité mal placée peut-être, mais ce n'était rien de plus. Il était d'ailleurs plus intéressant de commencer une rencontre par quelques questions afin de faire connaissance. Si elles devaient passer la soirée ensemble après tout, il valait mieux que cela se passe bien. Même si elle était épuisée par la journée, Eliah n'avait pas du tout sommeil. Dehors, le vent souffla un peu plus fort, faisant penser à une meute de loup enragée qui hurlait au dehors.
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyJeu 14 Fév 2013 - 22:11
Dùnda trouva donc ses hôtes devant la cheminée. Elles se présentèrent à leur tour: la jeune femme avec l'enfant se nommait Isabella et sa fille, Nerwa, quand à la brune, elle se s'appelait Eliah. Fauve-noir, qui était rentré avec elle, s'ébroua violemment, projetant de la neige à moitié fondue partout avant d'aller se tapir devant le feu avec un soupir de satifaction.
La fermière retira son manteau rouge, restant en tunique et pantalon. Elle retira également ses bottes.

"Et bien! Ne restez pas plantées là comme ça! Vous avez gelé? Retirez donc vos capes, vos bottes, asseyez vous!"

Donnant l'exemple, Dùnda se laissa tomber sur le tapis devant la cheminée. Son chien roula sur le flanc et appuya sa grosse tête contre son mollet pour se faire carresser.
Ses hôtes, elles, ne tarrissaient pas de remerciements à son égard. Dùnda ne comprenait pas vraiment pourquoi. Certes, il faisait froid et venteux, certes, les temps étaient durs, mais justement. Elle se contenta de hausser les épaules en marmonnant que c'était tout de même la moindre des choses.
La fermière se releva souplement et mit à réchauffer le gruau d'avoine qu'elle avait préparé le matin. Elle en avait fait une belle quantité qui devait lui tenir quelques jours, qu'elle allait maintenant partager avec ses invitées.

"Non, je ne suis pas seule. Mon mari vit ici avec moi, mais il n'est pas souvent là." Elle marqua une petite pause en remuant le gruau, puis repris avec une légère teinte de fierté dans la voix: "Il est dans la cavalerie."

Dùnda avait beau en vouloir à son mari de la laisser ainsi user sa jeunesse seule dans une ferme isolée, elle l'aimait au fond, elle était fière de lui.
Le gruau était chaud. La fermière chercha des bols dans un placard, ainsi que des cuillers de bois et commenca à servir de généreuses portions de la bouillie collante et nourrissante.
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyVen 15 Fév 2013 - 15:26
Nerwa et Ivy suivit ce que Dùnda proposa, elles ôtèrent leur veste et se mirent assise sur le tapis qui se trouva devant le feu. Nerwa lâcha un petit rire lors ce que Fauve-noir fit une roulade et se cala contre sa maitresse. Puis elle contempla le feu avec une telle admiration qu’elle en oublia d’écouter se qui se passa autour d’elle. Nerwa aime en effet contempler le feu, avec sa mère, elles trouvent ça magique, et adorent regarder les flemmes danser sur les bûches tel un ballet sur une scène.

Ivy regarda la jeune femme se lever et se diriger vers sa préparation pour le diner. Alors que Dùnda répondit à Eliah, Ivy avait l’impression que la jeune femme eu de la tristesse en disant que son mari n’était pas souvent à la maison, pourtant dès qu’elle leur annonça qu’il était dans la cavalerie, une lueur de fierté se mit à briller au fond de ses yeux. Ivy trouva ça étrange mais n’osa pas le dire sous peine de gêner la jeune femme. Ivy prit la parole afin de commenter l’action de la jeune femme qui préparer le diner et qui s’apprêta à les servir :

« Excusez-moi, cela sent drôlement bon ce que vous préparer, mais ne vous embêter pas pour nous, je nous voudrais pas nous imposer, je sais que trois bouches de plus à nourrir n’est pas rien et nous avons encore quelque provision. »

Ivy formula cette phrase d’un ton gênée, car en effet elle ne voulait pas s’imposer mais elle avait une faim de loup et les provisions de l’aubergiste elle les aurait bien gardées pour la suite du voyage. Puis afin de détourner ses pensées, elle appela Nerwa qui était toujours à fond dans son ballet de flemme :

« Nerwa, Dùnda te tend un repas ma chérie. Revient parmi nous tu auras tout le loisir de contempler la fin de ton ballet plus tard. »

Ivy regarda les deux femmes qui devaient se demander de quel ballet elle pouvait bien parler et décida d'éclairer ce point.

« Désolé de parler de ballet mais Nerwa et moi adorons regarder les flemmes danser sur leurs bûches et cela nous fais penser à un ballet. »

Ivy fit un petit sourire gêner et Nerwa se retourna pour attraper le bol que Dùnda lui tendit. Nerwa ne put s’empêcher de tourner la tête à plusieurs reprises pour ne pas louper un moment du ballet. Puis Ivy repris la parole pour parler cette fois-ci du chien.

« C’est un beau chien que vous avez là et très obéissant de surcroit. Est-il possible de le caresser ou est-ce à éviter pour des étrangers ? »

Ivy posa cette question d’une part pour essayer de rassurer sa fille à l’encontre du canidé mais également car toutes les deux elles adorent les animaux et veulent toujours les caresser, mais sans oublier que cela était une chose dangereuse à faire.
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptySam 16 Fév 2013 - 18:48
Enfin la jeune femme pouvait se mettre à l'aise devant la cheminée. Elle retira ses bottes qui étaient humides et rapprocha ses pieds de la cheminée tout en s'installant sur la tapis tout comme les autres femmes de la maison et le chien. Cela faisait du bien de se poser quelque part, de se détendre. Elle avait l'impression que ses muscles étaient gelés. Ils la faisaient souffrir atrocement. Alors se détendre et s'étirer ne put lui faire que le plus grand bien. Elle avait un peu mal au dos aussi, tout cela, elle en avait conscience était le fait de sa chute. La jeune femme s'allongea par terre, sans faire plus attention à ce qu'on penserait d'elle. Cela lui fit le plus grand bien d'être sur une surface plane. Et pendant qu'elle avait les yeux au ciel, elle pensa à Maveli. Elle espérait que le cheval aille bien et que la jument comprenne ce qui s'était passé. Eliah ne supporterait pas que Maveli la rejette. Elle devait prendre soin d'elle, elle y tenait vraiment !

Elle pensa également au luth qui se trouvait dans ses sacoches. Il y avait un silence un peu pesant et de la musique pourrait sans doute délier les langues et adoucir les mœurs. Mais le Eliah ne savait pas en joué et l'instrument de musique était cassé. Elle ferma un moment les yeux et écouta le vent au dehors. Elle avait entendu la réponse de Dùnda qui parlait fièrement de son mari. Il était donc dans la cavalerie !
Eliah savait que tout les chevaliers n'avaient pas les même missions. Elle voyait son frère Lothir bien plus souvent qu'Oemir, l'aîné de ses cinq frères. D'ailleurs cela faisait très longtemps qu'il ne l'avait pas vu et elle eut un pincement au coeur. Dùnda devait se sentir très seule si son mari partait souvent de la sorte. Heureusement qu'elle avait la ferme pour s'occuper.

Eliah fut quelque peu déconnecté après cela. Elle ne vit pas que Dùnda était allé préparer à manger, ni plus ce que faisait Nerwa et Ivy. Elle écoutait le vent souffler, hurler, battre. Elle était loin d'ici, dans des bois peuplés d'étranges créatures. La demoiselle espérait que la nuit fut courte, car elle avait hâte de reprendre la route et de voir ce que lui réservait son avenir. Elle avait espéré l'aventure et elle était persuadée qu'elle serait servit. Alors qu'elle rêvait à de grandes chevauchées, elle entendit des chevaux hénir et comme des bruits de métal. La jeune femme se releva alors que la fermière rentrait dans la pièce avec des bols et elle oublia un moment ce qu'elle avait entendu. Eliah prit le bol qu'on lui tendit et prit connaissance de ce qu'il y avait à l'intérieur. Un bol de gruau. Ce n'était certes pas un bon gros lapin avec des légumes, mais cela les réchaufferait et leur donnerait des forces. Et on sait bien que pour bien dormir il fallait avoir le ventre bien remplit.

“Merci Dùnda. C'est très gentil de votre part. Dites-moi, les chevaux ne peuvent pas s'échapper n'est ce pas ?”

Eliah avait cru entendre de nouveau des chevaux. C'était peut-être son imagination. Ou alors le vent faisait des siennes ce soir et passait dans une quelconque interstice pour lui faire imaginer des choses. Mais elle avait extrêmement peur pour Maveli et c'était aussi pour cette raison qu'elle devenait un peu paranoïaque. Mais elle voulait en avoir le coeur net et elle était certaine que son hôte ne s'en formalisera pas. Elle mangea son bol sans faire plus de commentaire. Décidément toute cette neige et ce vent, c'était un signe du destin pour les prévenir que quelque chose allait se passer. Quelque chose plus sombre que blanc. Mais pour le moment, elle avait bien d'autres choses à penser. Que se passerait-il le lendemain quand elle se retrouverait à Edoras ? Trouverait-elle ce qu'elle était venu chercher ?
Regardant Dùnda elle lui demanda.

“Vous êtes souvent seule ?... vous êtes vraiment courageuse vous savez ! Je ne sais pas si je pourrais rester ainsi sans mon mari. Vous ne... vous ennuyez jamais ?”

Eliah posa ses yeux sur Fauve-noir aux pieds de sa maîtresse. Il était tout simplement heureux. Les animaux pouvaient être de très très bonne compagnie. Elle se souvenait de son vieux cheval qui malgré son âge lui avait fait faire de nombreuses promenades depuis qu'elle était petite. Une fois encore, le vent se mit à souffler très fort et cette fois-ci, c'était comme si elle entendait des voix, des appels. Elle se passa une main dans ses cheveux et se frotta les yeux. La fatigue lui faisait croire n'importe quoi. Et ce vent, ce maudit vent ! Ce vent par quoi tout avait été si difficile. Elle aurait aimé que l'hiver ne soit pas si dur et les temps si difficiles. Mais elle ne pouvait rien faire contre ça.

“C'est fou comme le froid vous donne envie de vous entortiller dans des draps et de vous endormir très profondément ! Vous ne trouvez pas ? Nerwa tu n'es pas fatiguée ?”

Eliah voulait par là lancer la conversation. Car à part préparer leur lit et aller se coucher, elle ne pouvait rien faire d'autres que parler. Sortir n'était pas possible dans ces conditions. La brunette s'installa en tailleur et posa ses yeux sur la petite fille toujours passionnée par les flammes. Elle se souvenait qu'elle même pouvait passer des heures ainsi quand elle était plus jeune. Elle rêva alors d'un bon verre de lait chaud. Il n'y avait pas que des avantages à rechercher les aventures.
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptySam 16 Fév 2013 - 19:43

"Oh, je mange déjà le même avoine que mes chevaux et l'hiver est loin d'être fini! Vous avez raison, regarder le feu est fantastique. Quand à Fauve-noir, bien sûr que vous pouvez le carresser il adore ça!" fit Dùnda à Isabella en riant, avant de lui tendre une écuelle de bouillie de céréales.

La fermière ébouriffa affectueusement les cheveux de Nerwa, puis lui donna sa portion de nourriture. Certes ce n'était pas délicieux, mais c'était très nourrissant. Elle se tourna surprise vers Eliah qui se redressait après avoir été allongée de tout son long sur le tapis, venait de lui demander si les chevaux pouvaient s'échapper:

"Non bien sûr que non, les portes des boxs sont fermés et celles de l'écurie aussi, il y a rien à craindre. De toute façon il fait bien trop froid pour qu'ils aient envie de filer!" elle ajouta après réflexion: "J'irais tout de même avant que nous allions nous coucher."

Dùnda s'assit avec ses invités et se jeta sur son gruau: elle était affamée, elle venait de le réaliser. Fauve-noir mendiait de la nourriture aux jeunes femmes.

"Oh oui, je m'ennuis! Ne donnez rien à Fauve-noir, l'avoine le rend malade! Ah, moi qui rêvait d'aventures et de gloires, je me retrouve à attendre désépérément un mari qui rentre épuisé pour vivre un peu dans les histoires qu'il me raconte."

La fermière baissa la tête dans son écuelle, un peu honteuse de ses aveux, qui avaient coulé comme de l'eau de source à la fonte des glaces avant qu'elle n'ai le temps de réfléchir. Elle se sentait ridicule à s'être révélée ainsi dans son être intime à des inconnus, même pas à sa mère ou a ses soeurs, qui lui avaient pourtant dit qu'elle regretterait cette union précipité.
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyDim 17 Fév 2013 - 18:31
« Encore un grand merci à vous pour votre hospitalité et ce repas. Je ne saurai comment vous remercier… » fit Ivy gêner mais heureuse d’avoir rencontrée une personne pleine de gentillesse.

Ivy regarde Eliah quand celle-ci posa la question sur les chevaux. Ivy n’avait pas pensé que les chevaux puissent être mal installé ou puissent s’échapper, en effet elle trouva, d’un seul coup, qu’elle avait fait vite confiance à Dùnda. Pour se rattraper elle lança à la jeune femme :

« Je viendrai avec vous vérifier les chevaux si vous le voulez bien, mieux vaut sortir à deux par ce temps. Il n’est pas bon de s’aventurer seul dehors. »

Ivy espéra que Dùnda lui accorde le droit de venir avec elle. Nerwa fut tellement absorbée par son ballet qu’elle n’eut que très peu toucher à son Gruau lors que tout le monde avait quasiment fini. Ivy avait tenté plusieurs fois de perturber son attraction mais en vain, de ce faite elle céda et laissa Nerwa ainsi plonger dans le superbe ballet de flammes rouge et jaune, virant des fois au bleu, dansant sur de belles bûches qui se réduisaient au fur et à mesure. Ivy fut interrompue dans l’admiration envers sa fille par la deuxième question d’Eliah. C’est à ce moment qu’Ivy vit qu’Eliah savait plus ou moins ce que c’était d’attendre la venue d’un chevalier sans savoir quand la porte s’ouvrira en laissant apparaître sa silhouette.
A la réponse de Dùnda, Ivy lui posa une autre question très indiscrète :

« Pourquoi ne vous octroyez vous pas quelque voyage de temps à autre ? Votre mari comprendra surement votre besoin de prendre l’aire de temps en temps. »

Ivy fut gêné d’avoir donné de tel conseil alors qu’elles ne se connaissaient pas du tout. Ivy fut si embarrasser qu’elle enchaîna de suite :

« Excusez moi, je n’aurais pas du me permettre. »

C’est ainsi qu’Ivy détourna la tête vers Nerwa et s’aperçu que sa fille s’était endormi devant le feu. Cela faisait des semaines qu’Ivy n’avait pu voire le visage de sa fille si apaiser ainsi que nul trace de tristesse ou de peut.

Nerwa rêva du jour où sa mère et elle s’installa dans une maison et qu’elles dormiraient tous les soirs au chaud dans un lit digne de ce nom. Ivy regarda Eliah et Dùnda et leur dit :

« Si cela ne vous dérange pas je vais suivre l’exemple de ma fille. Pourrait-on aller vérifier ensemble les chevaux avant ça ? »

Ivy fit un grand sourire et attendit la réponse de la jeune femme qui les accueillit.
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyLun 18 Fév 2013 - 13:50
Dùnda rassura Eliah en lui disant que les chevaux étaient bien à l'abri et aucun d'eux ne pourraient s'échapper. D'autant plus qu'elle avait raison, les animaux n'auraient pas envie de partir à l'aventure ce soir, avec le temps affreux qu'il faisait au dehors. Elle devait calmer son anxiété et se concentrer sur sa propre personne. Avec la douce chaleur du feu qui l'enveloppait et le bon bol bien consistait qu'elle venait d'avaler, la jeune femme était prise d'une douce ivresse et le sommeil commençait tout doucement à la gagner. Quand Ivy proposa de tout de même aller voir comment aller les chevaux, Eliah gagna un peu plus de vigueur et acquiesça ardemment, attendant la réponse de leur hôte. Ce n'était pas qu'elle n'avait pas confiance, non loin de là, mais qu'elle avait un drôle de pressentiment. Et puis ces bruits étranges qu'elle avait entendu, elle voulait être certaine que cela venait du fruit de son imagination.

Mais c'est à ce moment que Dùnda décida de leur avouer qu'elle aurait nettement préférer aller à l'aventure plutôt que d'être coincée ici à attendre un homme qu'elle aimait surement, mais qui était là si rarement. Un homme qui ne devait pas avoir le temps et la patiente de lui accorder tout le temps qu'elle l'aurait voulut. Mais ce qui capta l'attention de la belle brune, c'était surtout que la jeune femme rêvait d'aventure. La brune dévisagea la fermière un moment et se rendit compte tout d'un coup, qu'elles devaient avoir plus ou moins le même âge et Eliah ne put s'empêcher de se comparer à elle. La brune avait décidé de vivre de belles aventures, de partir de son côté et de refuser une belle petite vie paisible et agréable. Elle avait refusé de se trouver un mari et d'être ainsi une femme comme l'était aujourd'hui Dùnda. Elle comprenait alors parfaitement ce que cette dernière ressentait.

“Je comprends tout à fait ce que vous ressentez Dùnda. Cela est très difficile d'attendre une personne que l'on aime. Surtout quand les nouvelles sont rares.”

Elle sourit à la femme et elle écouta Ivy proposer à Dùnda de s'accorder un peu de temps pour elle et pour des voyages. Eliah se mit à rire, doucement et sans méchanceté. Tout simplement parce qu'elle même voulait faire cette proposition à la jeune femme. Ivy avait eut la même idée qu'elle.

“Ivy à raison ! Elle et moi nous sommes sur les routes pour chercher notre voix. Notre destinée en quelque sorte. Et voyager vous apporte je pense une expérience incroyable. Et les aventures ne manquent pas. Elles ne sont pas toutes... et bien elles ne finissent pas toutes très bien malheureusement mais je dois avouer que cela vous donne à réfléchir.”

Elle fit une pause et tourna son regard vers Nerwa qui s'était endormie, puis vers Ivy et lui sourit.

“Et de plus, vous faites des rencontres merveilleuses...”

Son coeur se porta alors sur Jon qui devait être bien loin à présent. Était-il retourné au Gondor ? Ou peut-être devait-il continuer sa mission. Eliah ne regrettait pas d'être là ce soir et même si sa culpabilité ne faiblissait pas, elle tentait de garder le bon côté et ces rencontres en faisaient partie. Elle reprit à l'intention de la fermière.

“Je pense vraiment comme Ivy. Vous devriez vous accorder un peu de temps et pourquoi pas quelques voyages de temps en temps ! Même si je vous l'accorde, avoir à s'occuper d'une ferme ne doit pas être de tout repos.”

Les jeunes femmes parlaient à coeur ouvert et c'était agréable. Alors qu'Ivy leur fit part de son envie de se coucher et d'aller voir les chevaux, Eliah s'étira afin de suivre les autres. Elle aussi commençait à être fatiguée et une bonne nuit de sommeil ferait du bien à tout le monde. Mais tout d'un coup, un bruit étrange attira l'attention d'Eliah et la jeune femme se mit debout aussitôt, l'oreille aux aguets. Cette fois, elle en était certaine, elle avait entendu du bruit venant du dehors et ce n'était certainement pas son imagination. Le vent soufflait fort mais de là à faire un bruit de métal, cela n'était pas possible. Elle écouta encore un moment, mais plus rien ne se produisit. Et si le vent avait fait tout simplement tombé un sceau et qu'il roulait quelque part au dehors. Mais un sceau dans la neige faisait-il du bruit ?

“Vous avez entendu ça ? Dites-moi que je ne suis pas la seule !”

Les autres allaient-elles la prendre pour une folle ou allaient-elles croire la jeune brunette qui semblait affolée plus qu'il n'en fallait ?
Eliah se précipita à l'une des fenêtres pour tenter d'apercevoir ou d'entendre quelque chose mais rien. Elle repoussa une mèche de cheveux derrière son oreille et se mordit la lèvre. Elle n'était pas devenue complètement folle non !
Alors qu'elle commençait à désespérer et se dire que la fatigue et la douleur la faisait délirer, elle entendit les chevaux s'affoler dans leur box, hennir et un énorme bruit se fit entendre, comme si on venait de faire exploser quelque chose. Cette fois-ci, tout le monde avait entendu et c'était certaine. Même Nerwa qui dormait avait du être réveillé par cette étrange détonation.

Sans plus attendre, Eliah attrapa son manteau et s'y emmitoufla, enfila ses bottes et sortie avec précipitation. Elle ne doutait pas que les autres femmes de la maison en ferait de même. La jeune femme avait par réflexe fermé ses doigts sur son poignard et elle arriva sur le porche, les yeux brûlés par le froid et le vent mais elle aperçut tout de même quelque chose qui lui glaça le sang. Plus loin, vers l'entrée de la propriété, se trouvait plusieurs chevaliers rohirrims, en armure et épée à la taille. Certains se dirigeaient vers les box des chevaux et d'autres vers la maison. Le coeur de la jeune femme s'emballa. Ils étaient bien trop nombreux pour qu'elles puissent se défendre en cas d'attaque. Elles n'auraient pas d'autres choix que de se cacher. Mais peut-être que les chevaliers ne leur voulait aucun mal ... elle fit un pas en arrière et alla à la rencontre d'Ivy et de Dùnda.

“Ce sont des chevaliers de la garde rohirrime. Je ne sais pas trop ce qu'ils veulent, mais il va falloir faire attention.”

On sentait une tension palpable dans sa voix. La présence des chevaliers était des plus improbables et des plus inquiétantes. La raison de leur présence en pleine nuit, dans un temps pareil n'était pas rassurante. D'autant plus qu'ils ne s'étaient pas annoncés et avaient prit la liberté de détruire le portail qui fermait la propriété. Ils étaient environ sept si Eliah avait bien compté. Elle se tourna vers eux et le premier chevalier qui se dirigeait vers la maison posa un pied à terre et s'avança. Les autres restèrent à distance comme pour ne pas effrayer les femmes. Pour le moment rien ne menait à penser qu'ils leur voulaient du mal. Quand le chevalier qui s'avançait vers eux fut à l'abri du vent, il retira délicatement son casque, laissant apparaître un magnifique visage et des cheveux noirs de jais magnifiques. Eliah resta coit quelques secondes devant l'homme avant de pousser un petit cri aigu indéfinissable et d'aller se réfugier derrière Ivy.

Le coeur de la jeune femme battait la chamade et son cerveau s'était mis à penser à une multitude de raisons pour sa présence ici. Il était chevalier certes, jusqu'ici rien n'était étonnant. Il avait des hommes avec lui, rien d'étonnant ici encore. Mais en pleine nuit, ici dans une ferme, avec des moyens si... drastiques ! Il ne devait y avoir qu'une raison. Elle rabattit sa capuche sur ses long cheveux et se fit discrète. Après tout c'est à la maîtresse de maison qu'il voudrait parler ce soir et Eliah ne l'était pas. Peut-être pouvait-elle laisser Dùnda régler cela et ainsi tout se passerait bien ! Oui elle devait se faire discrète. Elle aurait du pour cela rentrer dans la maison et s'installer quelque part ou personne ne pourrait la voir, mais dans ce cas elle ne pourrait plus entendre la conversation et ne saurait pas les raisons de la présence de Lothir ici. Et elle voulait savoir. Le brun ténébreux s'inclina légèrement avec un air hautain avant d'annoncer d'un air solennel.

“Au nom du roi du Rohan, nous venons réquisitionner des chevaux et de la nourriture. Nous passerons également la nuit ici, car les conditions ne nous sont pas favorables pour voyager ce soir. Où se trouve le chef de famille. Je dois lui parler en personne. Immédiatement !”

Son ton était sans appel et cela n'augurait rien de bon. Ils allaient prendre les chevaux ? Mais pourquoi ? De quel droit ? Jamais elle ne leur laisserait Maveli !
La bouche de la jeune femme s'ouvrit pour émettre une protestation mais elle posa ses mains pour s'empêcher de parler. Ainsi il n'était pas venu pour elle et c'était déjà un vrai soulagement. Mais s'il la trouvait ici, elle savait très bien ce qu'il se passerait ! Alors elle ne devait pas intervenir tant que cela pouvait encore être gérée par Dùnda. Peut-être que l'absence de son mari les empêcherait de commettre une telle action. En tout cas elle l'espérait. Être contrainte de rentrer avec lui ne faisait pas partie de ses plans. Eliah continua donc à se faire toute petite, toujours derrière Ivy, évitant de se faire voir. Elle attendit la réponse de Dùnda et la suite des évènements avec un goût amer dans la bouche.
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyLun 18 Fév 2013 - 16:02

"Oui vous avez sans doute raison. Mais j'ai beaucoup de bêtes à ma charge."

C'était tentant. Dùnda n'avait jamais pensé à partir aussi. Elle pourrait confier la ferme à un de ses cousins qui voulait s'installer et pendant ce temps, elle pourrait arpenter le monde comme elle le voulait. Et pourquoi elle n'allait jamais pensé à rendre visite à Gamedain? Ce serait un début! Bon, il aurait certainement tendance à s'énerver, mais dans le fond, Dùnda savait qu'il ne lui refusait rien.
Ses hôtes commencaient à être fatiguées. Nerwa dormait déjà à poings fermés. Mentalement, la jeune femme réfléchissait: Isabella et sa fille pourraient toute les deux dormir dans son grand lit à deux places, Eliah dans la chambre d'amis. Quand à Dùnda, elle avait une paillasse de rechange qu'elle mettrait devant la cheminée pour elle.
Isabella suggéra qu'il était l'heure d'aller se coucher. Dùnda ne pouvait qu'aprouver et se leva pour aller vérifier que les chevaux étaient bien installés. Ses hôtes s'apprêtaient à la suivre. La fermière comprenait. Elle aurait aussi bien du mal à laisser Fier-coeur dans une écurie inconnue sans vérifier qu'il était bien installé.
Un bruit les interompit soudaidement. Dùnda fit signe qu'elle avait entendu aussi à Eliah qui croyait devenir folle.
La fermière ramassa sa lance appuyée contre la porte d'un geste sec. Prenant à peine le temps d'enfiler ses bottes, appelant son chien à elle, la jeune femme sortit dans le froid, bousculant Eliah qui était déjà sortit voir, ne prêtant aucune attention à ce qu'elle disait, pleine de rage envers ceux qui avait envahi sa cour sans y être invité.
Le regard de Dùnda se posa sur le portail détruit, puis sur les hommes. Elle reconnu des chevaliers rohirimes. Son coeur sauta dans sa poitrine. Cet imbécile de Gamedain avait-t-il eu le temps de se faire tuer à peine quelques heures après son départ? Lui apportait-t-on son corps? Mais pourquoi diable les cavaliers avaient-t-ils détruits le portail?
Celui qui semblait diriger le détachement de cavalerie retira son casque. Dùnda le devina beau dans la semi-obscurité de la cour, mais elle n'en avait pas grand chose à faire à l'heure actuelle.
Ah, il venait réquisitionner ses chevaux, egorger ses poules, manger sa nourriture, sans invitation et en plus dormir sous son toit? Elle lui aurait volontier prêté ses bêtes et l'aurait nourrit avec toute sa clique si il c'était montré moins hautain. Il demanda ensuite à parler au chef de famille. Dùnda s'avança sans rien dire, escortée par Fauve-noir qui grondait sourdement, montrant les crocs.
La jeune femme saisit le cheval de l'homme par la bride de la main gauche, la droite étant toujours occupée par sa lance. Elle forca l'animal a baisser la tête pour mieux regarder son cavalier. Elle planta son regard fixe et bleu de glace dans les yeux de l'homme.

"C'est moi. Que me voulez vous?"
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyJeu 21 Fév 2013 - 16:56
Ivy caressa les cheveux de Nerwa en écoutant Eliah et Dùnda, et fut soulager quand Eliah proposa la même suggestion qu’elle.
Quand soudain Dùnda dit que ça la tenterai bien, Ivy prit la parole :

« En effet tu as l’aire d’avoir pas mal de bêtes mais ne connais tu pas quelqu’un qui pourrais s’en occuper pendant plusieurs temps. Ensuite comme Eliah te l’a dit on fait pas mal de rencontre en voyageant la preuve Eliah et nous ne nous connaissions pas il y a peu de temps. Si tu as l’occasion en effet profite en. Nerwa et moi ça va faire trois ans que l’on voyage et ça ne nous lasse pas tant que ça. »

Ivy qui se tut après et ne dit plus rien. Soudain elle sursauta quand elle entendit un bruit au dehors. Ne voyant personne réagir elle crut qu’elle avait rêvée mais au deuxième bruit elle vit Eliah bouger et quand elle demanda si quelqu’un avait également entendu le bruit, Ivy sut qu’elle n’avait pas rêvé. Ivy réveilla en silence Nerwa et ensembles elles s’habillèrent à toute hâte. Soudain Eliah annonça que se fut des chevaliers et elle en déduisait que au vu du bruit ils ne devaient pas avoir utilisé la poigné pour ouvrir le portail de la propriété. Ivy se faufila à ses bagages et sorti sont arc et son épée. Mieux valait être prête au cas où.

Ivy fut surprise quand Eliah se réfugiât derrière elle. Mais que se passait-il ? Soudain elle se retourna un petit peu et pris les paroles envers Nerwa puis à l’encontre d’Eliah :

« Nerwa, va dans le coin de la pièce et ne bouge pas. Eliah que t’arrive-t-il ? Tu as quelques choses à te reprocher ? Car si c’est le cas c’est le moment de me le dire… »

Ivy s’assura que Nerwa fut bien à l’abri et s’efforça à cacher au mieux qu’elle pouvait Eliah.
Elle saisit son épée, qu’elle rangea dans son dos d’une façon très spéciale. En effet son épée était rangé dans un fourreau mais à l’envers dans le dos, de telle façon qu’elle devait la dégainé par le bas en dessous de son bras droit. Cela avait la particularité d’être caché devant l’ennemis mais également de dégainé plus rapidement vu que dés lors qu’elle la détacha l’épée entreprendrai elle-même sa descente, ce qui donne plus de puissance pour son premier coup. Ivy tient sa façon de se battre de son mari, qui à apprit à Ivy ainsi qu’à leur fille à se défendre. Il avait dit qu’un jour ça pouvait leurs servirent même s’il espérer le contraire. Ivy fut soulager en voyant Dùnda s’avancer avec Fauve-noir à ses cotés.

Ivy, qui avait un regard qui démontrait qu’elle était sur la défensive, se tint bien droite pour essayer de cacher au mieux Eliah qui n’avait toujours pas répondu à sa question.
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyVen 22 Fév 2013 - 8:05
Décidément Eliah commençait à croire qu'elle n'avait pas beaucoup de chance. Le début de sa vie d'aventurière en dehors de chez elle lui avait coûté de nombreuses frayeurs. Et pourtant cela ne faisait que quelques jours qu'elle était partie. Elle s'attendait à voir beaucoup de choses durant son voyage, mais elle ne s'attendait pas à croiser son frère ici ! Dans cette ferme en plein milieu des prairies. C'était fort troublant. D'ailleurs son comportement l'était d'autant plus qu'Eliah ne comprenait pas pourquoi il venait réquisitionner des chevaux. L'ordre du roi était tout à fait surprenant. Il fallait croire que les choses au Rohan étaient bien pires que ce qu'elle ne le pensait vraiment. Dans ce cas elle plaignait ses frères qui devaient servir un souverain avec si peu de considération pour ses sujets.

Mais à la façon de parler et de se comporter de Lothir, elle le reconnaissait bien là. Sa voix, son air suffisant et détaché. Pour ceux qui ne le connaissaient pas, il pouvait aspirer crainte et haine. D'ailleurs bon nombre de leurs voisins le détestait tout particulièrement. Et il était aussi peut-être le plus protecteur envers sa petite soeur. La jeune femme ne put alors s'empêcher de sourire malgré la situation qui semblait dramatique. Elle l'était certes, mais Eliah n'avait pas peur. Elle savait que tout se passerait bien ! Du moins elle l'espérait réellement. Lothir était très gentil et elle était persuadée qu'il ne ferait pas de mal à une mouche à moi qu'elle ne vienne le titiller évidemment !
Sa présence la rassurait tout comme elle l'effrayait. C'était comme si elle se retrouvait de nouveau chez elle et qu'il venait se reposer pour le weekend. Elle eut tout d'un coup envie de le serrer dans ses bras et de pleurer toutes les larmes de son corps en lui racontant ce qui s'était passé la veille.

Mais quand elle vit Dùnda s'avancer avec rage, son coeur se serra et elle revint à la réalité. Les choses n'étaient pas aussi faciles car il n'était pas seul. Elles ne devaient donc pas s'énerver, ils étaient tout de même chevaliers et elles n'étaient que trois femmes. De plus, Lothir n'aimait pas qu'on lui manque de respect. Elle serra les dents voyant qu'Ivy avait récupéré ses armes mais fut rassurer de voir qu'elle avait laisser Nerwa bien à l'abri à l'intérieur. Il valait mieux pour le moment que personne ne la voit. Eliah sursauta lorsque son amie s'adressa à elle. Elle ne comprit pas tout de suite le sens de sa question puis finit par comprendre que c'était son comportement qui avait alerté Ivy. La brune se cachait toujours derrière celle-ci pour ne pas se faire voir de son frère. Elle hésita un moment puis décida que ce n'était pas le moment de tout lui expliquer. Elle espérait juste que les deux femmes ne décident pas de s'en prendre à Lothir, ce serait une fort mauvaise idée.

“Chut Ivy, ne prononce pas mon nom si haut. Je ... je t'expliquerai plus tard ! Mais chut !” murmura la jeune demoiselle dans la précipitation.

Le beau jeune homme qui était debout près de son cheval n'avait néanmoins pas l'air de s'intéresser à elles pour le moment. Il recula d'un pas et arracha des mains de Dùnda les brides dont elle s'était emparé. L'un et l'autre se toisaient en chien de faïence. La jeune femme venait de lâcher avec une certaine menace dans le ton de sa voix qu'elle était le chef de cette maison et le défiait de tenter de faire quoi que ce soit qui puisse lui nuire. C'était tout à fait logique que ce soit elle qui commande ici, puisque son mari n'était pas là. Pourtant Eliah pensait que cela mettait d'une certaine façon les jeunes femmes en danger, puisqu'aucun homme n'était là pour les protéger. Et Lothir devait penser la même chose que sa soeur car son visage changea et un magnifique sourire ravageur apparut sur ses lèvres chassant un moment tout le sérieux et la sévérité dont il avait fait preuve jusqu'alors.

“Vous ? Chef de famille ? Intéressant... Ou est donc partie l'homme qui vivait ici ? Vous auriez t-il abandonné ? Un si joli minois pourtant, quel gâchis...”

Il avança d'un pas et rapprocha lentement ses doigts de la joue de Dùnda pour la caresser. Avec un sourire narquois il se tourna alors vers Ivy et resta un moment à l'observer et à la détailler. Il se demandait si l'une d'elles pouvaient être dangereuses pour lui. Mais s'il insistait ainsi sur Ivy, c'est surtout parce qu'il avait perçu que derrière elle se cachait une troisième personne. Un mouvement infime avait attiré son attention. Qui était donc cette demoiselle qui voulait se cacher de lui ?
Il posa alors son casque à terre, se rapprocha avec une rapidité incroyable et empoigna le bras d'Eliah qui se cachait toujours derrière son amie. La jeune femme poussa un petit cri de surprise et se retrouva face à son frère sans que personne ne puisse y faire quoi que ce soit. Ses yeux ambrés plongèrent dans les siens, bleus azur et son coeur se mit à battre la chamade. Alors qu'elle allait baisser les yeux, sa capuche glissa de sa tête, libérant ses longs cheveux bruns et dévoilant son identité. Lothir surprit lâcha la jeune femme et fit un pas en arrière. Il cligna des yeux un moment, puis éclata de rire.

“Si je m'attendais à ça ! Toi ici ! J'avais promis à mère de te ramener mais... de là à réussir à te trouver, si facilement... on va dire que j'ai de la chance ce soir ! Que de belles prises !”

Il se rapprocha alors de nouveau d'Eliah et déposa un rapide baiser sur son front. Il était heureux de la revoir mais il était surtout en plein travail. Il ne pouvait pas se laisser aller à la prendre dans ses bras devant ses hommes même s'il en mourait d'envie. Cela faisait si longtemps qu'il ne l'avait pas vu. Il devait garder une certaine dignité en tant que chevalier. Il se reprit alors très rapidement, faisant signe à ses hommes de s'approcher. Il les rejoignit et leur donna quelques ordres et les hommes partir, se dirigeant vers l'écurie. Il devait faire vite à présent et attira Eliah à l'intérieur de la maison. Les autres suivraient ou pas, c'était leur problème. Il avait besoin de parler à sa soeur. Mais avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, la demoiselle vint se blottir contre lui et le supplia.

“Lothir je t'en prie ne prends pas les chevaux ! Es-tu obligé de faire cela ? La jument m'appartient et deux d'entre eux sont à mon amie Ivy. Et Dùnda nous a hébergé sinon nous aurions pu finir dehors dans cette neige et mourir frigorifiées ! S'il te plait ! Ne les laisse pas faire !”

Lothir resta un moment foudroyé, Eliah s'accrochant à lui de toutes ses petites forces. Qu'était-elle en train de raconter ? Depuis quand Eliah avait-elle un cheval ? Le jeune homme l'attrapa par les épaules et l'obligea à le regarder et à bien écouter.

“Eliah, je ne comprends rien. Il va falloir que tu me racontes en détails. Mais pour ce qui est des chevaux je ne peux rien faire princesse. L'ordre ne vient pas de moi et...”

Il s'arrêta net en s'apercevant que dans la pièce, il y avait également une enfant en plus des femmes. Trois femmes dont sa petite soeur et une enfant. Il était dans le pétrin ! Il allait devoir être ferme et convainquant sinon il pourrait se passer des choses que tous regretteraient et lui en premier. Lothir s'attendait à ce que les choses soient difficiles puisqu'accepter que des chevaliers prennent des choses qui lui appartiennent serait difficile pour la fermière. De plus, il ne voulait pas les effrayer et leur donner une vision négative du métier de chevalier. Ils étaient tout simplement en guerre et les temps étaient durs. Il revint à lui et donna des ordres rapides.

“Bon écoutez, je vais tenter de vous aider au mieux d'accord ? Mais cela ne sera pas facile”.

Il se tourna vers Dùnda.

“Si j'ai bien compris, c'est vous la propriétaire des lieux. Je m'excuse pour tout à l'heure, c'était ... déplacé. Mes hommes et moi-même avons faim. Nous avons voyagé toute la journée et si vous ne leur donnez pas un souper, ils ne se gêneront pas pour se servir eux-même. Je veux bien vous aider, mais il va falloir y mettre du votre !”

Il hésita un moment puis rajouta.

“Je vais essayer de les faire tous dormir à l'extérieur ou la plupart, comme cela vous serez tranquille dans la maison. Eliah, tu ne devras en aucun cas révéler que nous sommes de la même famille tu entends ?”

Eliah acquiesça, son ton était sans appel et elle ne voulait pas le contrarier. Elle s'éloigna de lui et rejoignit Ivy et Nerwa. La jeune femme était prête à faire tout ce qu'il lui demanderait, mais peut-être ne serait-ce pas la même chose pour Ivy, ou encore pire, pour Dùnda qui voyait bon nombre de son gagne pain s'envoler rapidement. Pourtant, elles n'avaient peut-être pas le choix ! Si Lothir n'obéissait pas aux ordres, il pourrait être sévèrement puni. Il faisait surement tout son possible pour que les choses soient le moins pénibles possibles pour les jeunes femmes. Mais Eliah osa quand même demander d'une voix timide.

“Et pour nos chevaux ? Et ... tu ne me ramèneras pas à la maison n'est ce pas ?”

Sa voix était cassée. La jeune femme était morte de peur de devoir rentrer, comme elle était morte de peur de perdre Maveli. Lothir lui caressa les cheveux une dernière fois avant de s'éloigner. Il ouvrit la porte et avant de sortir il leur dit une dernière chose.

“Je vais faire mon possible”

Les dés étaient jetés et le bon déroulement des opérations pesaient à présent sur elles. Il allait falloir concocter un bon dîner pour sept chevaliers affamés et potentiellement de mauvaise humeur. Eliah tourna des yeux embués de larmes vers les autres.

“Je suis vraiment navrée, j'aurai aimé faire plus”.

Mais que pouvait-elle faire justement ? Que pouvait-elle bien dire ? Ce n'était pas de sa faute s'ils avaient choisis justement cet endroit pour prendre les chevaux. Mais par là, la jeune femme essayait surtout de faire en sorte que ses amies ne blâment pas son frère. Après tout il ne faisait qu'appliquer les ordres, c'était comme ça. La jeune femme était tout de même paniquée, ne sachant que faire. Elle n'avait d'autres choix que d'attendre la réponse des autres, de savoir ce qu'elles pensaient de cette proposition. En tout cas elles avaient aussi la chance que Lothir soit là, sinon il aurait pu se passer des choses bien pires !
Eliah se tourna vers Ivy. Elle lui devait certainement une petite explication, ainsi qu'à Dùnda, mais elle ne dit mot. Elles avaient bien comprit l'une comme l'autre que Lothir était le grand frère de la jeune femme. Elle soupira avant de demander.

“Que faisons-nous ?”
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Dùndagarde fille d'Elgge
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyVen 22 Fév 2013 - 11:50
Dùnda fit appel à tout son calme pour ne pas balancer le manche de sa lance dans le visage du captaine quand il lui effleura la joue. C'était un geste que faisait souvent Gamedain, et elle ne le tolérait que chez lui. Comme elle aurait aimé lui hurler au visage que son mari était lui aussi de la cavalerie et que si il apprenait que non seulement il lui avait volé ses chevaux mais qu'en plus il avait fait des familiarités à leur gardienne, il lui couperait les parties viriles et les lui ferait manger.
Heureusement, Dùnda n'eu pas à éprouver plus longtemps son contrôle d'elle même, puisque l'homme la contourna avant qu'elle n'ai pu réagir et se dirigea à grandes enjambées vers la maison. Croyant qu'il s'apprêtait à prendre de force l'hospitalité que la fermière s'apprêtait à lui refuser, celle-çi le suivit, pleine d'une rage froide.
Au lieu de ça, il saisit Eliah par le bras comme une enfant énervante. Ils échangèrent quelques mots: ils semblaient proche. Avaient-t-ils un lien de parenté? Peut-être étaient-t-il fiancés?
Le chevalier lança quelques ordres à ses hommes qui entrèrent dans l'écurie. Dùnda esquissa le geste de les suivre. C'était inutile, elle ne pouvait rien faire, ils étaient trop nombreux. Elle rappella Fauve-noir qui tournait et sautillait autour des cavaliers sans réussir à se convaincre de les attaquer. Tout ce qu'il allait obtenir c'était de se faire tuer d'un coup d'épée rageur.
Le chien revint aux pieds de sa maitresse en couinant, aussi frustré qu'elle par son impuissance.

"Oui c'était même sacrément déplacé! Ne vous fatiguez pas j'ai bien compris que si je voulais rester entière, il fallait que je vous obéisse. Ce n'est pas la peine de faire l'homme sévère mais juste."

Le chevalier, qu'Eliah avait appelé Lothir, sortit de la maison. La jeune femme avait les yeux pleins de larmes. Dùnda, tremblante de rage, la prit dans ses bras et la berça comme une enfant pour l'apaiser

"Ce n'est pas grave, Eliah, ce n'est pas votre faute. Ce que nous allons faire? Et bien nous n'avons pas le choix. Nous allons nourrir ces soldats. Heureusement que vous connaissez cet homme, on aurait pu se retrouvées culbutées de gré ou de force dans la paille. Espérons qu'ils ne me réquisitionnent pas tous mes chevaux."

Dùnda entraina Eliah avec elle dans la petite cuisine pour qu'elle l'aide à préparer quelque chose pour les soldats. La fermière repensa à la petite Nerwa qui était si fatiguée. Elle se tourna vers Isabella et sa fille avant de disparaitre dans la cuisine avec Eliah:

"Si la petite est fatiguée, vous pouvez l'installer dans ma chambre, c'est la pièce du fond. D'ailleurs j'espère que ça ne vous dérange pas de dormir avec elle, je n'aurais pas assez de place pour tout le monde autrement."

Dùnda fouilla dans le cellier, en extirpant ses deux derniers sacs de viande séchée qu'elle gardait pour les derniers jours de l'hiver, quand ses provisions seraient presque épuisées. Elle avait aussi un petit sachet de blé qui lui permettrait de faire des galettes: oh pas beaucoup, une ou deux par personnes. Elle posa les denrées sur la table et s'arrêta pour réfléchir. Elle avait aussi quelques bouteilles de vin, un grand morceau de fromage et des fruits secs pour le dessert. Enfin presque tout ce qu'il lui restait pour finir l'hiver. La jeune femme se consola en se disant que de toute façon, elle avait toujours faim à l'approche du printemps.


Dernière édition par Dùndagarde fille d'Elgge le Lun 25 Fév 2013 - 18:02, édité 1 fois
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyDim 24 Fév 2013 - 10:08
Alors qu’Eliah demanda à Ivy de ne plus prononcé son prénom aussi fort, Ivy lui lança un regard étonner mais acquiesça et regarda à nouveau le chevalier. Cependant quand celui-ci fit une remarque sur le faite que Dùnda était le chef de famille, Ivy ne put s’empêcher de serrer le pommeau de son épée, et quand le chevalier se dirigea vers elle et Eliah, elle faillit dégainer mais ne le fit pas. Elle avait préférait faire en sorte que le chevalier ne voie pas son arme pour le moment. Quand Eliah commença à parler au chevalier en l’appelant par son prénom, Ivy compris qu’ils se connaissaient. Quand Lothir leur dit qu’il fera tout ce qu’il est possible pour les aider, Ivy se décontracta un peu et ne pensa plus à saisir le pommeau de son arme. Ivy s’aperçu au fil de la discussion entre le chevalier et Eliah que celui-ci était en réalité son frère. Ivy était dans le même état qu’Eliah concernant les chevaux et fut rassurer quand elle entreprit de demander pour leurs montures. Ivy fit un signe de remerciement à Lothir pendant que Nerwa vint la rejoindre. Nerwa avait pris la liberté de venir au près de sa mère quand la situation c’était calmer et que le chevalier parlait d’un ton amicale. Ivy prit la parole quasiment en même temps que Dùnda et en plus pour dire quasiment la même chose. :

« Ne t’inquiet pas Eliah tu ne pouvais prédire ce qu’il allait se passer. Et tu as fait déjà grand-chose, je ne sais ce qu’il serait arrivé si le chevalier n’avait pas été ton frère »

Ivy se tourna alors vers Dùnda et lui fit d’un ton chaleureux :

« Je suis désolée d’avoir parlé en même temps que toi, mais je n’aime pas quand Eliah se sent coupable pour quelque chose dont elle n’y peut rien. Et je te remercie de nous prêter ta chambre et soit rassurer cela ne me dérange pas du tout de dormir avec ma fille. Je vais la coucher et après préparons ensemble ce repas afin que tout cela se termine. »

Ivy se tourna pris Nerwa dans ses bras et l’amena à la chambre. Nerwa fut tellement fatigué qu’elle s’endormi avant même d’atteindre la chambre. Ivy la déposa dans le grand lit, la couvrit soigneusement et lui fit un gros bisou sur le front en lui souhaitant une très bonne nuit. Ensuite Ivy se dirigea à nouveau vers les deux jeunes femmes et dit à Dùnda :

« Merci encore pour ton lit mais cela me gène un peu, si tu le souhaite tu peux dormir avec nous au vu de la taille de ton lit cela ne posera pas de soucis. »

Et sans même attendre de réponse Ivy entreprit une seconde phrase mais pour parler du repas cette fois-ci :

« Comment puis-je vous aider ? Puis-je mettre le couver peut-être ? »
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyMar 26 Fév 2013 - 13:07
Le vent soufflait au dehors comme jamais il n'avait soufflé. Lothir pensait lui aussi que c'était un mauvais présage et que ce temps annonçait un funeste destin. Les rumeurs couraient et grandissaient et leur roi n'était plus. Mais qu'allait-il se passer à présent ? Il avait eu vent de chevaliers qui complotaient contre le royaume du Rohan, mais personne n'était capable de lui fournir plus d'information que cela pour le moment. Il était resté ici pour protéger la cité d'éventuels ennemis. Mais qui serait assez fou pour s'attaquer à Edoras ?
Mais pour le moment ce n'était pas ce qui lui importait le plus. Pour le moment il devait faire en sorte que la soirée chez Dùnda se passe bien et surtout qu'il n'arrive rien à Eliah. Il se rendit aux écuries et y plaça son cheval.

Ses hommes avaient déjà comptés les chevaux et ils étaient certainement prêts à les ramener seulement voilà, Lothir savait bien qu'ils n'attendaient qu'une chose. Tous étaient épuisés et même s'ils pouvaient paraître hargneux, ils n'étaient pas de mauvais bougres. Du moins pas tous !
Il les aida à finir le travail et à essayer de caser les différents chevaux dans un certain ordre. Tout serait prêt dans peu de temps. Il découvrit des chevaux qui étaient encore scellés et qui portaient des sacs de voyages et il en déduisit que ceux-ci étaient ceux des voyageuses. Il ne comprenait toujours pas comment sa soeur avait pu se trouver un cheval, mais si elle avait réussi cet exploit, c'était qu'elle se débrouillait pas si mal que cela pour une novice. Il allait devoir prendre une décision, mais si les choses se passaient comme il le voulait, il pourrait ramener Eliah avec lui à Edoras, puis elle retournerait à la ferme un peu plus tard. Mais pour l'instant il devait s'occuper des soldats.

“La maîtresse de maison a gentiment proposé de nous faire à manger et de nous loger ce soir. Nous avons de la chance ! Nous pouvons nous reposer et reprendre la route demain. Terminons cela et allons dîner”.

Les hommes étaient heureux d'avoir un endroit ou dormir cette nuit, car aussi courageux qu'il avait pu l'être, ce froid était titanesque. Mais Lothir n'avait pas encore parlé de laisser quelques uns des chevaux. Non ils en parlerait plus tard, quand tout le monde serait de meilleure humeur. Un des amis de Lothir s'approcha de lui, un jeune homme blond, d'à peu près son âge à l'air sympathique. Il lui chuchota à l'oreille d'un ton plein de malice.

“La maîtresse de maison a gentiment proposé hein ? Et en échange de quoi ? Puis-je savoir très cher ?”

Lothir sourit tout en s'affairant à préparer les derniers chevaux. Il voyait très bien ou il venait en venir.

“Un échange ? Ne connaissez-vous donc pas l'hospitalité mon ami ? Il faut parfois remercier la chance Broliat. La chance tout simplement !”

Puis avec un clin d'oeil il s'éloigna de son ami afin de rassembler les quelques hommes et ils se rendirent à la maison. Ce qui l'inquiétait un peu plus, était justement les femmes. Il espérait qu'aucune ne se fasse remarquer et il regrettait déjà de ne pas avoir sommé à sa soeur de se cacher, au cas ou quelque chose tournerait mal. Mais à quoi bon ? Croire qu'elle obéirait à ses ordres était bien mal la connaître. Il soupira et descendit dans la neige suivit de ses compagnons. Une fois à l'intérieur de la maison qu'il trouva vide, Lothir prit soin de retirer tout ce qui pouvait être superflus, sauf son épée -sait-on jamais. Au moins il serait un peu plus à l'aise pour dîner. D'ailleurs, un délicieux fumet s'élevait déjà de ce qui semblait être la cuisine.

* * * * *

Eliah était soulagée que ses compagnes ne prennent pas mal le fait qu'un des chevaliers soient son frère. Mais elle se doutait que leur arrivée n'était pas pour autant désirée. Mais à sa grande surprise Ivy et Dùnda acceptèrent de jouer le jeu et pendant qu'Ivy allait coucher Nerwa certainement épuisée par la journée et les évènements, Dùnda et Eliah se rendirent à la cuisine pour concocter un repas pour leur hôtes forcés. La brune aidait souvent sa mère en cuisine et elle aimait beaucoup faire de bons petits plats. Mais il fallait avouer que les temps ne permettaient pas de faire des choses incroyables. Le souvenir du lapin en sauce de la veille lui revint et elle se pinça les lèvres. Il valait mieux enlever cette image de sa tête. La fermière posa sur la table de la viande, du blé, du vin, du fromage et des fruits secs. A son regard, Eliah comprit qu'il ne lui restait plus grand chose pour le reste de l'hiver. Elle posa sa main sur l'épaule de la jeune femme.

“Je suis sûre que l'on trouvera une solution Dùnda. Nous ne te laisserons pas mourir de faim ici !” lui dit-elle avec un grand sourire.

Elle avait beaucoup d'espoir même si la situation paressait difficile. Ivy les rejoignit bientôt et ensemble elles firent un ragout accompagné de galettes. Puis elles mirent le couvert assez rapidement. C'était un repas plus que méritant au vue des moyens du bord bien que la petite tablée soit fort simple. D'ailleurs à peine eurent-elles terminées qu'il y eut du bruit dans le salon et Lothir pénétra rapidement dans la cuisine. Il souriait et cela semblait être un bon signe.

“Le dîner est-il prêt ?” demanda-t-il assez fort. Puis plus bas il rajouta : “je leur ai dit que vous nous aviez gentiment invité Dùnda. Et quatre d'entre nous resterons ici, les autres dormirons à l'écurie”.

Quelques minutes après, les hommes rentrèrent dans la cuisine et tout les sept s'installèrent tant bien que mal dans la petite pièce. Eliah n'avait pas le courage de tout ramener dans une autre pièce, ils allaient devoir se contenter. Mais pour le moment personne ne fit de remarque désagréable et ils s'emparèrent rapidement du vin et du fromage. Les trois femmes s'étaient presque fait oubliées, d'ailleurs personne n'avait demandé à savoir qui elles pouvaient bien être. Eliah se rapprocha des deux jeunes femmes.

“Il faudrait peut-être aller faire les lits non ? Enfin je veux dire... ils peuvent très bien dormir tous dans le salon près de la cheminée. Après tout c'est déjà bien qu'ils puissent rester ici cette nuit. Qu'en dites vous ?”

A peine eut-elle terminé sa phrase qu'un des hommes leva les yeux vers les trois femmes sans plus les lâcher du regard. Il avait des cheveux noirs et des yeux tout aussi sombre. Il arborait une barbe et une moustache bien entretenue. Son air sévère ne dit rien qui vaille à la jeune brune qui préféra détourner les yeux. Levant son verre en direction des femmes, l'homme s'adressa à Lothir.

“C'est qui ces donzelles ? Elles sont bien jolies ! Allons venez vous joindre à nous mesdemoiselles, il reste encore à manger pour vous trois”.

Eliah jeta un oeil rapidement à Lothir qui venait de se crisper. Il se tourna vers l'homme en lui répondant.

“Je crois que ces dames peuvent très bien se présenter. Et évidemment si elles veulent partager la table avec nous, il n'y a pas de soucis !”

Lothir désigna une place à ses côtés et cela était certainement destiné à Eliah. Il lui semblait qu'un jour son frère lui avait dit qu'il ne valait mieux pas contrevenir au désir d'un chevalier. Elle n'avait pas très bien comprit pourquoi, mais elle préféra s'installer à ses côtés plutôt que de rester dans le champ de vision de cet homme aux cheveux noirs. Ses yeux étaient brillants mais il ne lui inspirait pas confiance. La jeune femme réfléchit quelques secondes, échangea un regard avec ses compagnes puis se dirigea vers la table.

“Nous ne voulions pas déranger. Nous avons déjà dîné mais nous pouvons néanmoins vous tenir compagnie. Je me nomme... Lilia.”

La demoiselle avait faillit dire son vrai prénom, mais elle ne savait pas si certains d'entre eux pouvaient avoir entendu parler d'elle et dans ce cas de son lien de parenté avec Lothir. Il était plus prudent de taire cette information. Elle espérait que les autres fassent de même. Eliah s'installa alors entre Lothir et Broliat, son ami aux cheveux blonds qui se poussèrent pour lui faire une place. Ils étaient assis sur un banc sur le côté droit de la table. À côté de Lothir se trouvait un homme aux cheveux bruns et aux yeux verts au visage très doux et à côté de lui, un autre homme blond aux fortes carrures.
A gauche, se trouvait l'homme barbu qui était entourait de deux autres hommes quelconques aux cheveux bruns. La jeune femme évita de les détailler et se servit un morceau de fromage. Elle se rendit alors compte que la situation était étrange. Son affinité avec Lothir l'avait aveuglé. Qu'allaient penser les autres hommes ? Mais les autres n'étaient pas obligées de suivre son exemple.
Broliat prit la parole de manière enjoué.

“Lilia... ça sonne bien je trouve. C'est très beau et il vous va à merveille ma dame. Moi c'est Broliat pour vous servir” dit-il avant de s'incliner légèrement et faisant rougir la brunette.

“êtes-vous des soeurs toutes les trois ? Je serai étonné que l'une de vous soit la mère des deux autres !”continua t-il alors que l'homme barbu continuait à dévisager les femmes quand tout à coup il eut une illumination.

“D'ailleurs, ou se trouve donc votre cher père ? Il est étrange que l'homme de cette maison ne soit pas venu nous accueillir en personne. Lothir tu avais bien parlé de la maîtresse de maison tout à l'heure on ?”

Lothir et Eliah ouvrirent la bouche au même moment mais aucun son n'en sortit. Lothir acquiesça en levant son verre et but de grosses gorgées de vin. Eliah était à ses côtés mais il était en train de se passer exactement ce qu'il avait redouté. Ses hommes s'intéressaient d'un peu trop près à ces dames. Il pensa à sa propre réaction quand il avait apprit qu'elles étaient seules ici et cela lui fit peur. Il pourrait en sauver une ou deux, mais pourrait-il sauver les trois ? Il passa une main sur son visage fatigué et tenta de changer de conversation.

“Le dîner était très bon je vous en remercie ! Broliat, Demesure, Eofilt et moi-même resteront dormir ici. Les autres vous monterez la garde près des écuries.”

Broliat et Eofilt était les deux blonds assis près de Lothir. Demesure était l'homme barbu que Lothir voulait garder à l'oeil...
ils resteraient à table le temps que les lits de fortune soient dressés pour eux, puis ils iraient se coucher. Fort heureusement, l'alcool ne coulait pas à flot et tout le monde avait encore sa lucidité, il pourrait les contrôler. Les trois hommes qui étaient de gardes protestèrent avec forces, mais ce n'était que par pure formalité. Ils acceptaient totalement leur sort. En revanche, Demesure lui ne semblait pas vouloir changer de sujet.

“Vous êtes fort intrigantes mesdames ! Dites-nous en un peu plus sur vous.” Il se tourna vers Ivy, vers Dùnda puis vers Eliah.

“Vos cheveux me rappellent les champs de blé en été. Et vous, la couleur de la tentation ... quand à vous, je crois n'avoir jamais vu d'aussi joli minois de ma vie...”
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyMar 26 Fév 2013 - 22:42
Dùnda gardait un visage clos et fermé. Ni la présence de ses compagnes, ni l'optimisme forcé d'Eliah, ni l'entousiasme d'Isabella ne parvenait tout à fait à l'apaiser. En fait elle avait bien l'impression que le seul moyen de se débarasser de sa colère était de frapper quelque chose de toute ses force. Elle manqua à plusieurs reprises de faire tomber des galettes d'un mouvement trop brusque ou de renverser le ragout de rage.
Lothir entra dans la maison. Sans frapper, nota Dùnda accompagné de ses hommes. Ils se tassèrent tant bien que mal autour de la table. Elle ignora superbement leur chef et alla s'appuyer au mur, les bras cranement croisés sous la poitrine. Contredisant son allure calme et indifférente, les larges poings de la fermière étaient serrés à en faire blanchir ses jointures. Fauve-noir s'était couché à ses pieds. Il ne comprenait pas qui étaient ces hommes et pourquoi ils avaient pris la place de son maitre.

"Et bien ma foi, ils dormiront sur le tapis devant la cheminée. Ils devraient déjà être heureux que je ne les ai pas laissé dormir dehors." répondit Dùnda à Eliah d'une voix étranglée et basse qui sonnait comme un grondement.

Les hommes semblaient festoyer avec insouciance. Des enfants. Pire que des enfants. Ils ne se rendaient pas compte qu'ils mangeaient les provisions que d'autre avait produit à la sueur de leur front pendant qu'ils jouaient à la guerre en grande armure.

"Je n'ai pas faim."répondit la fermière, toujours sur le même ton."Pour votre information, l'homme de la maison n'est pas là. Je suis Dùndagarde, fille d'Elgge, la maitresse de maison." reprit-t-elle pour le curieux, cette fois-çi d'une voix haute et claire.

Le capitaine désigna qui resterait dormir dans la maison et qui garderait les écuries, d'une manière qui sembla totalement arbitraire à Dùnda qui n'avait pas bougé. Son chien non plus: il semblait simplement attendre son ordre pour sauter à la gorge des intrus.
La dernière remarque fut celle de trop pour la jeune femme. Elle traversa la pièce à grands pas et se pencha au dessus de la table. Elle planta son regard bleu de glace dans les yeux de l'homme à la barbe noir et le saisit au collet pour l'empêcher de se détourner. La colère qu'elle contenait depuis trop longtemps se libéra sur le pauvre homme:

"Il serait trop vous demander de manifester un tant que ce soit peu de respect à la femme qui vous a cédé l'intégralité de ses provisions et QUI EST QUI PLUS EST MARIEE A UN HOMME QUI SE BAT PLUTOT QUE DE VOLER LES RESSOURCES DE FERMIERES ISOLEE SANS DEFENSES?"

Son monologue terminé, elle repoussa l'homme en arrière et se redressa, tremblante sous sa propre insolence, mais fière.


Dernière édition par Dùndagarde fille d'Elgge le Mer 27 Fév 2013 - 12:22, édité 1 fois
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyMer 27 Fév 2013 - 11:56
Ivy, qui avait profitée en couchant Nerwa de mettre sa veste de façon à camoufler son épée dans le dos pris les couverts et mis la table sur la table de la cuisine qui lui parut plutôt petite au vu du nombre de chevaliers qui s’étaient imposer ce soir là. Elle comprit de suite qu’il ne fallait pas dévoiler le lien de parenté entre Lothir et Eliah pour ce soir. D’un coté cela leurs faisaient un allié de leurs coté pour ce soir à coup sure. Au vu de Dùnda qui était inquiète de voir ses provisions de l’hiver partir à grand allure, Ivy attendit qu’Eliah termine afin de rajouter à son tour :

« Ne t’inquiète pas Dùnda, nous avons également quelques vivre que nous pourront te céder quand nous partirons à notre tour. Et au pire pourquoi ne nous accompagnerais-tu pas dans notre voyage ? »

Ivy, qui avait depuis un moment envie de lui proposer de se joindre à elles, était contente d’avoir pu lui proposer son idée.
Dùnda et Eliah avaient pu remarquer qu’Ivy portait à nouveau sa veste et Eliah, qui s’était cachée derrière Ivy au paravent, pu se douter que se fut pour cacher son épée qui se trouvait dans son dos.

Ivy fut complètement d’accord avec Dùnda au sujet de les faire dormir au devant de la cheminé, puis en regardant Dùnda leurs proposa :

« Si vous êtes d’accord, on pourrais se partager la chambre de Dùnda, comme ça on serait toutes les trois ensembles. »

Ivy ne put avoir de réponse avant que les chevalier entrèrent dans la cuisine et s’installèrent à table. Quand l’un d’eux commença à parler d’un ton trop entreprenant pour elle, Ivy crispa son visage tout en s’efforçant de garder un sourire sur ses lèvres.
Après la présentation erroné d’Eliah ainsi que celle de Dùnda, Ivy décida de se présentée à son tour :

« Je me prénommé Isabella et en effet nous sommes trois sœur, mais nous ne vivons pas tous ici même. Je me permets de décliner votre invitation de me joindre à vous en effet j’ai déjà mangé et vous êtes déjà bien assez serrer pour que je m’installe avec vous. »

Ivy savait que cela pouvais surement leurs déplairaient mais elle n’avait aucunement envie de s’installer avec eux à table. De plus elle savait que garder son calme fasse à cet hommes qui était très entreprenant envers les trois femmes ne serait pas possible, de ce faite elle préféra rester au plus loin de lui. Cependant Ivy fut soulager de savoir qu’ils ne dormiraient pas tous ici mais elle fut inquiète de les savoir dans l’écurie avec leurs montures. Ivy fut toutefois inquiète de savoir Demesure à l’intérieur alors que Nerwa dormirait dans la pièce d’à coté.
Quand Dùnda se leva et parle d’un ton ferme et emplit de colère, Ivy se crispa et se prépara à dégainer si le besoin se fut.
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyMer 27 Fév 2013 - 16:24
La tension était palpable autant que l'air commençait à se faire rare dans cette pièce trop petite pour tout ce monde. Le destin réservait bien des surprises mais il en était certaine dont on se passerait bien ! Au premier regard, on aurait pu penser que tout se passait bien et que rien n'allait venir perturber cette belle ambiance. Néanmoins un creusant un peu plus, on voyait bien que la situation n'était pas agréable et qu'il suffirait d'un rien pour que tout dégénère. Ces intrus s'étaient appropriés la maison de Dùnda mais pas seulement. Ils s'étaient immiscés dans son espace vital, dans sa vie privée, lui volant des souvenirs et de l'espoir. Les denrées étaient pratiquement toutes consommées et ce qui restait ne pourrait être conservé. Il valait mieux terminer plutôt que de gaspiller. Ce serait un réel gâchis. C'est aussi pour cela qu'Eliah avait accepté de se joindre à eux.

Pour cela et aussi pour éviter d'attirer l'attention sur elle, du moins autant que faire se peut. Car Broliat assit à sa gauche semblait avoir eut une véritable attirance pour la jeune femme et ne cessait de débiter toutes sortes de belles phrases depuis quelques minutes qu'Eliah n'écoutait pas. Elle se contentait d'acquiescer d'un signe de tête tout en gardant une attention particulière sur ce qui se passait autour d'elle. Néanmoins, si elle n'y faisait pas vraiment attention, elle sentait qu'à sa droite, Lothir s'était raidit et bouillonnait intérieurement. Il avait toujours était un chouilla possessif et le pire de tout ses frères en ce qui concernait la protection de sa vertu. Et ce n'était pas peu dire !
C'est aussi pour cette raison qu'elle évitait soigneusement d'engager la conversation avec le beau blond qui était pourtant totalement à son goût.

Ses compagnes elles avaient décidé de ne pas se joindre au petit groupe et la jeune brune pouvait aisément le comprendre. Elles n'avaient personne à se rattacher et à qui faire confiance ici. Elle ne voulait pas se mêler à ces hommes qui étaient venu voler leur soirée. Eliah se sentit tout d'un coup honteuse d'être là à festoyer parmi eux. Ils n'étaient en rien ses amis et la joie d'être près de son frère ne justifiait en rien son changement de camp. Elle baissa légèrement les yeux, ce qui fit croire à Broliat qu'elle rougissait de ses propos et qui le conforta dans l'idée qu'il l'intéressait. Quand il lui prit la main, elle ne comprit pas tout de suite et se mit à rougir fortement. Dans le même temps, Dùnda et Ivy s'étaient présentées, cette dernière les présentant comme des soeurs ce qui était une bonne idée. Mais cela ne s'était pas arrêté là. L'homme à la barbe venait de dépasser les limites et la maîtresse des lieux se mit à hurler après lui qu'il n'avait aucune reconnaissance. Et les choses dérapèrent. L'homme à la barbe se leva avec une drôle d'expression dans le regard.

“Très chère maîtresse de maison ... je vous prie de m'excuser ! Effectivement nous vous devons beaucoup ce soir”.

Il avait dit cela avec beaucoup de calme et de contenance, ce qui contrastait largement avec son attitude physique. Il se rapprocha un peu plus de Dùnda un sourire au coin des lèvres.

“Néanmoins je suis navré de vous contredire, mais nous n'avons pas rien volé ! Du moins pas encore ... et je vous ferai remarquer qu'un homme censé qui laisse une femme aussi belle que vous seule ici est un pauvre fou ! Et je crois que mes amis ici présents seront tous d'accord”.

Et sans crier gare, il saisit Dùnda par la taille, l'attirant à lui brusquement avec une poigne terrifiante. Son sourire c'était transformé en rictus et ce qui se passait dans sa tête était bien évident. Broliat qui s'était calmé et regardait la scène fut de nouveau inspiré et crut bon de se rapprocher un peu plus d'Eliah. La jeune femme sursauta en le voyant s'approcher mais il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit. Lothir venait de se lever du banc et se dirigeait avec hargne vers Demesure. Dans le même temps, il saisit Broliat par le col et le jeta à terre lui jetant un regard noir. Il ne toucherait pas à sa soeur, pas sans l'avoir tué avant. Lothir s'approcha de Demesure et lui attrapa le bras. Il cogitait et réfléchissait à toute vitesse pour tenter de trouver les bons mots. Il ne pouvait pas laisser faire cela. Pas devant Eliah.

“Lâche-la Demesure ! Nous ne sommes pas là pour... ça...”

Demesure se dégagea de son étreinte et le défia d'approcher. Lothir le connaissait assez bien pour savoir quel genre d'homme il était. D'ailleurs pour lui montrer que ses ordres ne l'intéressaient nullement, Demesure resserra un peu plus son étreinte sur Dùnda et tenta de l'embrasser tout en remontant sa robe, cherchant le contact avec ses jambes. Eliah se leva de table en poussant un cri et courut vers Ivy. Elle voulait s'assurer que si cette dernière tirait l'épée, ce serait contre la bonne personne. Mais son frère fut le plus rapide et il tira son épée de son fourreau sous le regard médusé de Broliat qui ne comprenait toujours pas le comportement de son meilleur ami. Il n'avait jamais rechigné à toucher des femmes auparavant. Certes les méthodes de Demesure étaient brutales mais c'était tout de même étrange.

“Tu ne me donnes pas le choix Demesure. J'ai dit lâche-la !”

“Ooooh mais quoi ? Tu veux la petite brunette et ensuite tu veux celle-la? Tu voudrais pas aussi la blonde ? Les trois soeurs dans ton lit Lothir ? Quoi tu te crois si fort que ça ?”

Broliat s'était relevé et était venu aux côtés de son ami. Il ne comprenait pas mais il était fidèle à Lothir. Les deux autres hommes qui étaient assis près de lui vinrent en renfort alors que ceux du banc d'en fasse s'étaient raliés à Demesure. Lothir quand à lui sentait une rage monter en lui. Il préféra ne pas répondre à l'affront de Demesure. Il fallait croire que le groupe souffrait déjà de quelques problèmes internes. Deux groupes s'étaient formés et pour l'instant une seule épée avait été tirée, mais seulement pour le moment. Eliah était paniquée et ne savait plus quoi faire. Son regard croisa celui d'Ivy et elle eut une étrange sensation. Son malaise de la veille venait de pointer de nouveau le bout de son nez. Les larmes lui montèrent aux yeux. Il était hors de question que cela recommence ! Elle ne voulait pas partir en ayant un autre mort sur la conscience.

“Mais ça suffit ! Je vous en prie laissez-nous ! Des chevaliers ne devraient pas se comporter de la sorte c'est indigne !”

Elle était paniquée et avait peut-être trop parlé. Tentative désespérée afin d'essayer d'améliorer la situation. Quoi qu'il en soit elle venait d'attirer l'attention sur elle. Fort heureusement la situation avec Demesure était délicate et les autres ne s'attardèrent pas plus longtemps que cela sur elle. Quand à Lothir, il commençait à avoir peur. Il ne pourrait peut-être pas le lendemain négocier qu'on laisse quelques chevaux. Mais pour le moment le plus important c'est que Demesure ne fasse rien contre Dùnda ou une autre des femmes ici présentes.
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyMer 27 Fév 2013 - 22:54
Dùnda pensa triompher de l'immonde barbu quand il se leva en s'excusant. Elle prit son sourire pour une manifestation de nervosité et se laissa approcher sans méfiance. Mais il revins à la charge, encore plus mauvais qu'auparavent. Avant que la jeune femme n'ai le temps de réagir, il la saisit par la taille avec tant de brusquerie que lorsqu'elle réalisa, même sa force exeptionnelle ne pouvait plus l'extraire de l'étreinte du guerrier.
Dùnda se débattit violemment, mais l'affreux pervers, remonta sa robe sur ses jambes et tenta de l'embrasser. Elle se maudit de ne pas avoir gardé sa tunique et son pantalon comme toujours. Elle essaya de dégager son bras droit entravé par l'immonde étreinte. Elle avait toujours été fidèle à Gamedain et n'allait pas commencer à faire la ribaude à s'assoir sur les genoux du premier venu. Certes son mari n'était pas le premier homme qu'elle avait connu, mais elle n'était pas du genre à briser son serment de fidélité.
Elle se débattit, frappa de son bras gauche mais vainement, elle n'avait pas assez de place pour que ses coups soient efficaces. Sa lance était proche, si proche, elle pouvait presque l'attraper mais l'arme était juste assez loin pour qu'elle ne réussise pas.

"Lachez-moi, si Gamedain apprenait que vous m'avez forcé, il vous pendrait avec vos propres boyaux!" cria-t-elle en vain.

Fauve-noir était dans un coin de la pièce, il grondait, mais ne savait pas qui attaquer. Le regard de Dùnda se posa sur lui et une idée vint à la jeune femme. Demesure tenta à nouveau de l'embrasser. Elle renversa la tête en arrière, comme si elle abandonnait mais, soudainement, lui envoya un grand coup de front dans le nez. L'homme, déstabilisé, la lâcha pour porter les mains à son nez sanglant. Avant de lui donner le temps de se reprendre, elle s'exclama:

"ATTAQUE, FAUVE-NOIR"

***

Hommes mauvais partout. Chasser, tuer, mais Maitresse n'a rien dit, attendre les ordres, rester couché près d'elle...Etre un bon chien. Attendre, attendre.
L'homme au poil noir est encore plus mauvais que les autres...Il essaye d'attraper Maitresse! Maitresse pas vouloir, maitresse crier!
Elle a dit les mots, ça y est! Attaquer, chasser, tuer!


***

Fauve-noir se ramassa sur lui même avec le rugissement de lion qui lui vallait son nom. Il se jeta sur le dos de l'homme, le couchant à plat ventre au sol, mordant ses bras et sa nuque. Demesure ne pouvait évidemment plus bouger, avec l'énorme chien-loup de cent-dix livres pesant de tout son poids sur son dos.
Il avait laissé le temps à Dùnda de saisir sa lance et aurait probablement purement et simplement tué l'agresseur de sa maitresse en lui brisant la nuque entre ses puissantes machoires ou en l'égorgeant, si celle-çi ne l'avait pas rappelé d'un ordre sec. Le chien resta debout sur le dos de l'homme, grondant, la truffe à quelques centimètres de son visage et la pointe de la lance de Dùnda braqué vers sa gorge. Légèrement essouflée par la frayeur qu'elle avait eu, la jeune femme balaya la pièce du regard, un air de défi dans les yeux.
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyMer 27 Fév 2013 - 23:16
Ivy commença à se décrisper quand elle vit Demesure se lever et parler calmement. Elle laissa ses bras tombée le long de son corps avant de les croiser devant elle comme pour démontrer qu’elle était fermée à toute discussion. Soudain Demesure prit Dùnda par la taille et l’attira ainsi que Broliat qui se rapprocha d’Eliah, Ivy vit rouge et sa main gauche se dirigea directement vers son dos et saisit la garde de son épée mais ne la dégaina pas. Elle avait vu que Lothir c’était levé et se dirigea vers Demesure.

Ivy eu tout juste le temps de lâcher la garde afin de recevoir Eliah dans ses bras. Ivy regarda interrogativement au plus profond des yeux d’Eliah pour savoir ce dont elle pensait, mais rien ne lui vint. De quoi avait-elle peur ? Elle n’allait pourtant pas s’en prendre à son frère, bien au contraire pour l’instant c’était le seul qui était de leur coté. Ivy lui lança un regard d’apaisement et du revers, de sa main droite, l’écarta un peu afin de remettre sa main gauche sur la garde de son arme. Ainsi elle eut à nouveau tous ses adversaires potentiels dans sa ligne de mire.

Soudain l’on entendit une petite voix au loin appeler :

« Maman, Maman ou est tu ? C’est quoi tout ce bruit ? »

Ivy eut alors un grand frisson qui lui traversa tout son corps et regarda attentivement toutes les personnes en resserrant ses doigts autour de la garde à tel point que les reliefs, qui ornait la poignée de son épée, commencèrent à s’incruster sur ses doigts. Elle n’hésiterait pas à dégainer son arme au premier mouvement de l’un d’entre eux vers sa fille. Elle ouvrit tout doucement sa bouche et se demanda si elle devait se diriger vers la chambre ou au contraire faire venir Nerwa. Elle décida de faire venir sa fille, de tel façon elle avait en permanence le regard des hommes dans ses yeux. Elle humecta doucement ses lèvres et répondit calmement à sa fille :

« Viens ma fille, approche toi doucement de la cuisine et viens me rejoindre. Ne t’inquiet pas tout va bien. »

Nerwa se dirigea alors vers la cuisine, voyant l’épée du chevalier sortie, elle s’arrêta net. Pourtant elle ne montra aucune surprise sur son visage, ses parents lui avaient appris à cacher ses émotions face à des inconnus. *On ne sait jamais comment ils vont les interpréter.* Lui avaient-ils dit. Nerwa resta dans l’entrée se demandant comment aller vers sa mère sans tourner le dos à quelqu’un.

Soudain Demesure fit le mouvement de trop ! Dùnda se défendit et lança son chien-loup à la charge. Nerwa commença à courir vers Ivy et Eliah et alors qu’elle fut à encore trois pas de sa mère, elle la vit dégainer son épée d’une rapidité, époustouflante pour une femme, pour se placer juste sous la gorge d’un des deux hommes qui s’étaient rallier du coté de Demesure. Nerwa fini sa course en se blottissant dans les bras d’Eliah.

C’est alors qu’Ivy fit d’une voix sèche et posée :

« Que faisons-nous maintenant ? Le mieux serait sans doute d’éviter de faire couler le sang, qu’en pensez-vous ? Cependant je ne baisserai pas mon arme avant que ces trois hommes ne dépose leurs armes. J’ai ma fille à protégée et je ne laisserai pas quelqu’un lui faires du mal. »
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Eliah Tandoril
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyJeu 28 Fév 2013 - 20:47
Eliah avait parlé mais c'était comme-ci ses mots avaient été emportés par le vent. A vrai dire, elle aurait bien aimé elle aussi être emportée par le vent à cet instant. La scène qui se déroulait sous ses yeux la terrifiait et un frisson lui parcourut le dos. C'était trop horrible il fallait que quelqu'un fasse quelque chose. C'était une chose de venir dévaliser leur provision, s'en était une autre de venir s'emparer des femmes de la maison. Même si Eliah ne vivait pas ici, même si elle ne connaissait pas Dùnda, elle ressentait une profonde tristesse pour elle. Tout comme elle s'était rapidement attachée à Ivy, penser que Dùnda pourrait venir voyager avec elle l'aider à la considérer comme une nouvelle amie. Et ce n'était pas normal qu'elle doive subir ce genre de choses !

La fermière se débattait comme un beau diable et si elle n'avait pas été si près de lui elle aurait pu se dégager. Eliah voulut plusieurs fois aller à sa rescousse, mais Lothir avait déjà tiré l'épée. Elle se mordit la lèvre et commença à faire les cent pas, tentant de trouver une solution et priant pour que tout cela se termine. Elle avait besoin de dormir bon sang ! Elle avait besoin de repos ! Elle ne comptait pas encore passer une nuit blanche, il en était hors de questions ! Pourtant les choses étaient bien parties pour. Demesure ne semblait pas vouloir lâcher sa proie et les deux clans se toisaient méchamment du regard. Mais alors que les choses étaient complètement perdue, quelque chose dont personne ne s'attendait se produit. Une petite voix se fit entendre.

Le coeur d'Eliah se mit à battre la chamade, lorsque son regard croisa celui de Nerwa. La petite dormait dans la chambre et elle avait du être réveillée par le vacarme qu'ils étaient tous en train de faire. Nerwa semblait un peu décontenancé et cela pouvait se comprendre. Eliah entendit Demesure répondre à Dùnda que son Gamedain pouvait bien venir, il l'attendrait de pied ferme ! Mais sans que la brune puisse comprendre ce qui se passa par la suite Fauve-noir attaqua, Ivy dégaina son épée et Nerwa courut à toute vitesse vers elle. Eliah saisit la petite fille dans ses bras et la tint fort bien loin de toute cette scène de violence. Le chien s'en donnait à coeur joie et si Demesure n'avait pas eut de cuirasse épaisse, il aurait très bien pu mourir décapité.

Ivy tenait les hommes de Demesure sous la tranche de son épée, Lothir s'était rapproché, près à frapper Demesure au moindre mouvement suspect. Et enfin Dùnda ordonna à son chien de cesser les attaques. Tout venait plus ou moins de rentrer dans l'ordre si on ne faisait pas attention au sang qui s'échappait des plaies qu'avait causé Fauve-noir. Eliah se retourna pour empêcher Nerwa de voir cela. Elle ne savait pas si sa mère le permettait ou pas, mais elle ne trouvait pas cela normal qu'une petite fille voit ces scène de violence. La brune tenta de trouver un moyen pour qu'elle s'échappe d'ici, mais elle ne trouva rien. Elle lui chuchota à l'oreille :

“Tu restes derrière moi d'accord ?”

Et elle lui embrassa les cheveux avant de se tourner de nouveau vers ce sinistre spectacle. Demesure était en train de se relever tant bien que mal. Ses yeux lançaient des éclairs et on voyait qu'il avait une envie terrible d'arracher la tête de Fauve-noir. Il venait d'être humilié devant beaucoup de monde. Mais il ne pouvait rien faire puisqu'il était cerné de tout les côtés. Ivy et Dùnda étaient menaçante avec leurs armes, Lothir pointait le bout de sa lame sur le torse de l'homme. Il ne semblait pas non plus dans son état normal. Il respirait en essayant de se calmer et tentait de ne pas exploser. Demesure cracha à terre à ses pieds avant de lancer :

“Tu vas me payer ça Tandoril ... tu vas me payer ça et ces catins aussi ! Vous allez tous me payer cet affront ! Et je ferai rôtir cette bête dans les flammes ...”

Puis sans dire un mot de plus, il poussa Lothir et sortit de la pièce rejoignant les écuries à grande enjambée, répandant des gouttelettes de sang partout ou il passa dans la maison. Lothir ordonna à tout les hommes ou presque d'aller le surveiller et de surveiller les chevaux afin que tout soit fin prêt pour le lendemain. Il était encore celui qui commandait ici, ils lui devaient obéissance. Celui qui contreviendrait à ses ordres aurait à faire à lui quand ils reviendraient à Edoras. Lothir rangea son épée et tapota l'épaule de Broliat qui était le seul à être resté auprès de lui. Il avait besoin de réfléchir et de se reposer. Son regard croisa celui de sa soeur et elle comprit qu'il avait envie et besoin de lui parler. Il fallait trouver un moyen de s'échapper discrètement sans que Broliat ne soupçonne quelque chose.

“Dù... Dùnda, je crois qu'il serait mieux de nettoyer un peu tout ça. Laisse je m'en charge, peux-tu me dire ou je peux trouver un sceau et de l'eau ? Seigneur Lothir, pourriez-vous m'aider ?”

Le message était clair pour ceux qui connaissaient leur lien de parenté, ils voulaient s'isoler tout les deux afin de discuter de la suite des évènements. Pour Broliat néanmoins, cela sonna comme une trahison de la part de Lothir et il sembla profondément touché et troublé qu'Eliah le mette de côté et préfère son ami. La demoiselle eut un peu de peine pour lui, mais elle ne pouvait pas lui expliquer que Lothir était son frère et qu'il ne pouvait rien se passer entre eux. Lothir le ferait un jour peut-être oui il lui dirait surement la vérité puisqu'il s'agissait de son meilleur ami. Mais pour le moment ils avaient plus important à faire. Lothir suivit Eliah et dès qu'il pensa qu'ils furent seuls, il la prit dans ses bras, la serrant contre lui.

“Je suis navré. Vraiment je suis tellement navré. J'aurai aimé que ... que tu n'assistes pas à tout ça !”

La jeune femme profita de cette étreinte qu'elle savait temporaire.

“Lothir ne t'en fais pas pour moi, je m'en remettrai ! Mais ... comment allons-nous faire pour les chevaux ? Je ne veux pas perdre Maveli. Et puis je ... j'ai peur, j'ai peur que la nuit dure encore et qu'il se passe des choses pendant que nous dormions”.

Lothir pensait exactement la même chose qu'Eliah. Il savait que Demesure serait prêt à tout pour se venger. Il n'avait plus rien à perdre car une fois à Edoras il savait que Lothir le dénoncerait et qu'il serait probablement mit au fer ou aurait des remontrances. Quoi qu'avec les temps qui couraient, il aurait tout aussi bien pu être félicité ... Quoi qu'il en soit il pouvait échapper à la surveillance des gardes et essayer de réparer son affront. Et il ne le ferait pas à la loyale. Il était potentiellement lui même en danger mais surtout les filles. Il y avait une enfant et il y avait Eliah. Eliah ...
Lothir demanda pardon, mais il se résolut à laisser la jeune femme faire son bout de chemin. Il n'avait pas le temps de la convaincre de rentrer, pourtant il aurait tellement aimer ... et la ramener avec lui à présent était devenu trop dangereux.

“Eliah, partez, faites comme-ci vous alliez dormir et faites-le devant Broliat. Ensuite partez, sortez de la maison et trouvez-vous un autre endroit. Il y a bien une grange ou n'importe quoi où vous pouvez vous abriter ce soir ? Restez caché jusqu'au matin puis nous verrons bien ce qu'il va se passer. Surtout faites en sorte que personne ne vous voit ! Soit prudente ma princesse”

Puis ils retournèrent à la cuisine. Eliah avait oublié ce qu'elle était censée être allée faire et troublée elle posa son regard sur ses amies, clignant des yeux pour se remémorer ce qui venait pourtant de ce passer il y a quelques instants à peine. Elle espérait que les jeunes femmes lisent dans ses yeux meurtries par le chagrin, qu'elles comprennent qu'ils fallait qu'elles s'isolent toutes les quatre. Elle n'avait pas envie de quitter la douce chaleur de la maison pour s'enfuir ailleurs, mais elle savait aussi que son frère avait raison. Demesure était dangereux et un très bon combattant. C'est ce qu'il lui avait dit. Elle était épuisée à présent et n'eut plus la force de mettre les formes. Elle s'adressa à Ivy, Dùnda et Nerwa.

“Allons nous coucher mes soeurs. Nous dormirons toutes dans la même chambre ce soir, celle de Dùnda. Lothir dormira dans le salon avec un ou deux hommes. Les autres resteront à la grange.”

Elle avait prit soin de donner les moindre détails. Car si cela devait être répété à Demesure, il fallait qu'il sache exactement. Pour qu'il n'aille pas fouiller partout. Elle avait néanmoins fait une bêtise. Elle avait appelé Lothir par son prénom et Broliat l'avait remarqué. Dans sa tête des images passèrent alors et il se rappela qu'Eliah n'avait rien ramené pour nettoyer la cuisine. Il se dit que ces deux là étaient surement amants. Eliah et son frère ne se ressemblaient en rien, alors il ne pouvait penser à autre chose. Son visage se ferma. Eliah perçut ce changement et avant de quitter la pièce, elle se dirigea vers lui, s'inclina légèrement avant de lui donner un beau sourire.

“Je vous prie de nous excuser. Mais nous sommes épuisées après les évènements de cette soirée. Merci d'avoir essayé de nous aider. J'espère que nous nous reverrons dans d'autres circonstances. Bonsoir”.

Lothir fit la grimace mais ne bougea pas. Broliat fut soulagé mais il gardait une certaine rancœur contre Lothir qu'il soupçonnait comploter contre lui pour avoir la belle Lilia...
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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] EmptyJeu 28 Fév 2013 - 22:49

Dùnda tremblait de rage. Ah, ce qu'elle aurait aimé pouvoir se permettre d'épingler l'affreux gros porc au plancher de sa cuisine et de jeter son foie à Fauve-noir. Mais elle ravala sa fureur et autorisa Demesure à se relever en levant à contre-coeur la pointe de la lance dirigée jusque là sur sa nuque.
La jeune femme se sentit épuisée et triste après que son agresseur ai quitté la pièce avec fracas. Un peu plus elle aurait perdu son honneur avec ses chevaux et sa nourriture. Elle se laissa tomber sur une chaise désertée par son occupant et se couvrit le visage de ses mains, les coudes sur les genoux. Sa lance gisait à ses pieds comme un vulgaire bout de bois.
Ils allaient tout lui prendre. Tout. Son seul espoir serait de rentrer chez sa mère la queue entre les jambes, à pied, dans la neige. Elle croisa le regard ambré de Fauve-noir. Il avait l'air si gentil que seul les trace de sang sur son museau semblaient prouver que c'était bien lui qui avait manqué de tuer Demesure à coup de crocs. Elle l'appela doucement et entreprit de nettoyer le sang sur les babines avec l'ourlet de sa robe. Du bout des lèvres, la jeune femme indiqua à Eliah qu'elle trouverait un seau et des chiffons dans le cellier et qu'il y avait un puit dans la cour pour l'eau.
Ils allaient tout prendre. Même le poulain de Doux-chanfrein, celui qui était si familier. Ils le transformeraient en bidet teigneux pour soldat, alors qu'on en ferais un si formidable coursier avec un bon dressage. Ils prendraient aussi certainement Fier-coeur, ce cher vieux Fier-coeur. C'était l'ancien cheval de combat de Gamedain, que Dùnda montait à présent. Il ne pouvait plus combattre car il boitait légèrement à la suite d'une blessure, mais nul doute que les soldats lui trouveraient une utilité, vivant ou non.
A l'idée du vieil étalon transformé en ragout pour la piétaille, les nerfs de Dùnda lachèrent aussi soudainement que la corde d'un luth qui se casse sous une main trop violente. Elle se mit à sangloter en se balancant d'avant en arrière, d'énormes larmes coulant sur ses joues. Fauve-noir prit appui sur ses genoux pour lui débarbouiller le visage, tandis ce qu'elle jetait un regard d'une noirceur à faire froid dans le dos aux chevaliers restant.
La jeune femme caressa l'épaisse fourrure d'hiver de la grande bête, y puisant réconfort. Tout n'était pas perdu tant qu'on avait un brave chien à ses cotés. Elle essuya d'un revers de manche ses larmes et la bave de Fauve-noir. La crise de nerfs était passée aussi vite qu'elle était venue et Dùnda c'était reconstitué son masque fermé et grave, même si des traces de larmes et des rougeurs subsistaient sur son visage.

"Oui, dormez, toute trois dans ma chambre, E...Lilia, Isabella et Nerwa. Dormez sur vos deux oreilles, mais moi, je somnolerais dans le fauteuil de Gamedain, au salon pour veiller à ce que ces messirs ne quittent pas leur tapis devant la cheminée."

Dùnda n'essayait même pas de dissimuler à quel point elle se méfiait profondément de chacun de ces hommes. Tout en parlant, elle toisait un des chevaliers avec un mélange de mépris et de haine dans le regard qui en disait long.
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