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Le chien aboie, les voyageuses arrivent [Pv Ivy et Eliah] | |
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Ivy Voyageuse
Nombre de messages : 105 Age : 39 Localisation : Aude
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 28 ans -:
| Ven 1 Mar 2013 - 12:28 | | Nerwa fondit en sanglot en atteignant les bras d’Eliah, elle se blotti contre Eliah et pendant qu’Eliah lui embrassa les cheveux et de la tourner vers le mur, Nerwa dit tout en sanglotant :
« D’accord Eliah, je reste là. J’ai peur pour maman ! »
Nerwa calma doucement sa respiration mais hésita de se retourner à plusieurs reprise afin de savoir ce qu’il se passait or elle décida d’écouter les recommandations d’Eliah et ne se retourna pas.
Ivy quand à elle ne rengaina pas son arme avant que Demesure ne sois parti. La menace écarter elle rengaina son épée d’un mouvement rapide et couru vers Nerwa et la pris dans ses bras. Elle essaya tant bien que mal de calmer sa fille qui vit les traces de sang éparpiller dans la pièce et refendit en sanglot. Nerwa demanda sans cesse :
« Maman, tu n’as rien ? Pourquoi ses hommes sont-ils si agressif et si impoli ? Les chevaliers ne font-ils pas le bien ? »
Ivy plaça Nerwa devant elle est s’agenouilla afin de pouvoir regarder au plus profond des yeux de sa fille. Elle lui caressa les chevaux avec ses mains pour finir par essuyer ses larmes qui avaient perlées sur ses joues. Puis d’une voix calme et douce Ivy entreprit de lui expliquer quelque chose :
« Si ma fille les chevaliers font le bien, mais voilà il y a des fois où l’on ne sait pas pourquoi mais des personne ne peuvent s’empêcher de faire des choses qui ne sont pas bien. Certaines personne le comprennes un jour et d’autre non. Cela ne les empêche pas de servir leur chef du mieux qu’elles peuvent mais quand la tentation est trop forte elles craquent. Ne t’inquiète plus maintenant, il est parti et ne reviendra pas dans la maison ce soir. »
Ivy reprit Nerwa tendrement dans ses bras et tout en lui faisant un bisou dans le creux de son coup elle lui murmura à l’oreille :
« Je n’ai rien ma fille. Ne t’inquiète plus je suis au près de toi maintenant. »
Quand elles se retournèrent, elles virent qu’Eliah et Lothir n’étaient plus là or Dùnda se trouva en sanglot. Ivy, qui portait toujours Nerwa dans ses bras, se dirigea vers Dùnda et mis simplement sa main sur son épaule, un geste qui pourrais être soit interpréter d’anodin soit de la façon d’Ivy, qui signifié qu’elles étaient là et qu’elle pouvait compter sur elles.
Soudain Eliah réapparu et fixa Ivy dans les yeux, de suite après elle leurs proposa d’aller se coucher. Ivy compris que c’était une façon d’isoler toutes les quatre dans la chambre. Ivy et Nerwa s’apprêtèrent à partir quand soudain Ivy entendit Dùnda annoncer qu’elle dormirait dans le salon. Ivy se retourna sans attendre et parla à Dùnda :
« Tu devrais t’accorder une vrai nuit de sommeil, je pense que nous pouvons faire confiance à ces trois chevaliers. Peux-tu venir nous aider à nous installer dans ta chambre si tu veux bien ? »
Ivy espéra que Dùnda la suive et pour lui laisser le moins de chance possible de refuser elle prit la main de Nerwa et se dirigèrent vers la chambre.
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| | | Eliah Tandoril Dame de compagnie
Nombre de messages : 89 Age : 35 Localisation : Edoras Rôle : Dame de Compagnie
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 22 ans -:
| Dim 3 Mar 2013 - 8:25 | | Les coeurs étaient gros et l'atmosphère glacial au-delà même du temps qu'il faisait dehors. Dùnda était complètement abattue Ivy et Nerwa, surtout Nerwa, étaient un peu perdues. Elle-même ne comprenait plus très bien toute cette situation et elle se demandait si les choses n'auraient pas été plus facile si elle n'avait pas été là. Ou alors à bien y réfléchir, elles auraient aussi pu être pires. C'est étrange comme le destin peut réserver des surprises et amener des choix à changer la vie d'une personne ou d'une autre. Si la jeune femme n'avait pas fait le choix de quitter son logis, tout cela ne se serait pas passé. Elle n'aurait pas rencontré Ivy, les chevaliers du Rohan ne serait peut-être même pas venu rendre visite à Dùnda. Mais tout cela n'était que suppositions et elle ne serait jamais sûre de rien. Mais pour le moment ce qu'elle savait, c'était qu'elles devaient se mettre à l'abri.
Eliah ne comprenait pas pourquoi elles seraient en danger, mais Lothir savait ce qu'il faisait, elles devaient lui obéir. Mais au moins si les femmes étaient ensemble dans la chambre, elles seraient plus fortes et en sécurité. Si Ivy avait comprit son sous-entendu, ce n'était peut-être pas passé avec Dùnda, ou alors elle ne l'entendait pas de cette oreille. Il fallait le comprendre, la jeune femme était fortement troublée du fait des évènements mais refuser de venir avec elle changeait tout les plans de la brune. A présent les chevaliers étaient tous sortis et il ne restait plus qu'elles dans la cuisine. Ivy devança Eliah en essayant de convaincre Dùnda mais la brune n'était pas certaine que cela fonctionne. Elle vérifia que personne ne pouvait les surprendre, puis elle se rapprocha de Dùnda, posant une main douce et amicale sur son épaule afin de la réconforter.
“Il faut que nous restions ensemble ce soir. C'est impératif, de plus j'ai à vous parler” chuchota la jeune femme.
Eliah recula et tendit sa main à Dùnda pour que celle-ci la saisisse et la suive dans la chambre. Elles récupéreraient les manteaux en passant et peut-être des draps et iraient ailleurs. Mais Dùnda devait être là, elle était la seule à connaître sa ferme mieux que quiconque et les points faibles et les points forts des différents points. Il n'était pas temps de faire un faux pas. Il ne se passerait peut-être rien du tout ce soir à la ferme, mais on est jamais trop prudent ! Eliah repensa à la détresse de Nerwa et à son incompréhension face à la réaction abrupte des chevaliers. Elle avait tout à fait raison, mais Ivy avait surtout très bien répondu. C'était une réelle aberration et Eliah ne savait plus vraiment quoi penser. D'ailleurs, avant que Lothir n'apprenne qui elle était, n'avait-il pas osé faire des avances lui aussi à Dùnda ? Jusqu'où serait-il allé si Eliah n'avait pas été là ?
De nombreuses questions se bousculaient dans sa tête. Elle était un peu perdue mais elle devait rester forte. Rien n'était perdu tant qu'elles étaient ensemble. Ensemble ... Eliah se demander bien ce qu'il adviendrait d'elles une fois à Edoras. A vrai dire la jeune femme n'y avait jamais pensé. Elle voulait partir à l'aventure mais ne savait finalement pas du tout comment s'y prendre et où aller. Son amour pour la grandeur du château l'avait aveuglé quelque part... les rumeurs étaient certainement fondées, il se passait au Rohan des choses étranges. Alors se rapprocher d'Edoras et du château n'était-il pas une mauvaise idée ? Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle allait trouver là-bas. Il lui faudrait un travail, un logis, de quoi subsister. Mais si elle ne trouvait pas ?
Perdue dans ses pensées, elle partie en direction des chambres, prenant soin d'aller récupérer les manteaux perdues dans le salon. Lothir était seul au coin du feu. Il était tourmenté lui aussi et ses yeux plongés dans les flammes brillaient intensément. Il ne la vit pas et la demoiselle ne voulait pas le déranger. Elle prit ce dont elle avait besoin et s'apprêta à partir quand Broliat rentra de nouveau, de la neige plein les chaussures. Il jeta un oeil tour à tour sur Eliah puis sur Lothir. Il y avait quelque chose d'étrange dans son regard. Comme une sorte de culpabilité. La brunette chassa cette idée de son esprit puis pour marquer le coup elle déclara, avant de s'éloigner en direction de la chambre et rejoindre ses amies.
“Nous allons nous coucher et nous ne voulons pas être dérangés. Je vous souhaite une bonne nuit messsieurs”. |
| | | Dùndagarde fille d'Elgge Maîtresse d'Equitation itinérante
Nombre de messages : 29
~ GRIMOIRE ~ -: Humaine -: 23 ans -:
| Lun 4 Mar 2013 - 22:34 | | Et elles insistaient en plus. Dùnda ne souhaitait pour rien au monde abandonner son salon à des chevaliers qui lui donnaient une impression de fourberie et de méchanceté, dirigé par un chef incapable d'empêcher ses hommes de se livrer à des perversités sans nom. Et bien soit. Dùnda décida seule d'un compromis. Soit, elle resterait un peu dans la chambre pour pouvoir discuter, mais elle finirait la nuit dans le salon, qu'elle ne laisserait pas sans un vigilant gardien. Eliah retourna vers le salon et annonça aux hommes qui s'y trouvaient qu'elles allaient se coucher. Dùnda la suivit, sa lance à la main, Fauve-noir sur les talons.
"Reste là, tu les surveille!" ordonna la fermière à son chien. L'animal alla s'assoir dos au feu, face à Lothir en le fixant dans les yeux de son regard ambré. "Installez vous là où vous pouvez, mais n'essayez pas de quitter le salon sans autorisation, Fauve-noir vous attaquerait. Gardez moi le fauteuil, je reviendrais m'y installer." elle se tourna enfin vers l'homme qui venait d'entrer: "ET OTEZ MOI CES BOTTES DEGUEULASSES!"
Dùnda quitta précipitament la pièce à grands pas et doubla Eliah dans le couloir. Poussant la porte de sa chambre, elle y entra en coup de vent. La pièce était apaisante: le coffre contenant ses vêtements et quelques uns de ceux de Gamedain était posé au pied d'un large lit confortable. La pièce était sinon presque entièrement nue, à l'exeption d'une vieille tapisserie représentant un troupeau de chevaux et d'un mannequin dans un coin, sur lequel Gamedain mettait son armure quand il était à la maison. En pensant à lui, Dùnda aperçu du coin de l'oeil la tunique qui trainait sur l'oreiller. Une tunique d'homme incontestablement. Il avait oublié un de ses vêtements en repartant. La jeune femme se dirigera vers son lit et ramassa l'habit pour y enfouir sa tête et respirer l'odeur de Gamedain. Ragaillardie, elle releva la tête au bout de quelques instants.
"Donc?" |
| | | Ivy Voyageuse
Nombre de messages : 105 Age : 39 Localisation : Aude
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 28 ans -:
| Mar 5 Mar 2013 - 15:02 | | Ivy et Nerwa atteignirent la chambre et en regardant derrière elle, Ivy s’aperçut que Dùnda n’avait pas bougée. Elle vit toutefois qu’Eliah se penchât vers Dùnda et lui chuchota quelque chose. Ivy décida d’entrer à l’intérieur de la chambre et d’attendre patiemment assise aux cotés de Nerwa. Elles trouvèrent ses quelques minutes aussi longue que des heures mais enfin la porte s’ouvrit pour laisser entrer Dùnda d’un pas rapide suivit d’Eliah. Toutes les quatre se regardèrent en se demandant qu’allait bien devenir la suite de leur nuit.
-Encore une nuit qui ne commence pas tranquillement-, pensa Ivy. En regardant sa fille, Ivy s’aperçu que celle-ci avait du mal à tenir éveiller. Sans même qu’Ivy n’ait finit sa penser, Nerwa ouvrit le dialogue :
« Maman, qu’allons nous faire ce soir ? Je ne pourrais pas dormir tranquillement avec ces hommes de l’autre coté de la porte. Sans oublier que Dùnda sera seul avec eux et je vais m’inquiéter pour elle, je l’aime bien… »
Nerwa avait arrêtée de parlé tout en laissant des points de suspections. Elle n’avait pas eu le courage de dire ouvertement qu’elle tenait à présent beaucoup au deux femmes. Elle n’avait pas vu beaucoup de femme durant leur voyage et en deux quelques jours elle avait pu découvrir la gentillesse d’Eliah ainsi que l’hospitalité de Dùnda. Voila avec ça mère de bons exemples de femmes qu’elle voudrait bien devenir plus tard.
Ivy, qui n’avait pas arrêté d’observer sa fille, vit son visage perdre peu à peu de son magnifique sourire et ses yeux devenir brillant comme si Nerwa retenait des larmes. Elle n’en pouvait plus et dit calmement à sa fille :
« Ne t’inquiète pas ma fille, je crois qu’Eliah à quelque chose à nous dire. De plus si elle le souhaite elle pourra te dire que tu n’as pas besoin d’avoir peur des hommes de l’autre coté, car parmi eux se cache un allié mais tu dois garder cela pour toi. Nous devons garder cela pour nous. »
Ivy fit se décala un peu et prit Nerwa tendrement dans ses bras. Elle lui caressa les cheveux et espéra que ses deux malheureuse phrases commencent à la rassurée. Elle regarda ensuite Dùnda et lui fit signe de la tête en signe de remerciement d’avoir acceptée de venir avec elles dans la chambre et regarda soudain autour d’elle et surprise lança :
« Mais où est Fauve-noir ? Nous ne pouvons pas le laisser seul parmi ces hommes. Appelle le si tu veux bien cela rassurerai Nerwa aussi. »
Ivy mis aussitôt sa main devant la bouche, ce qui dénonça que sa parole avait dépassée sa pensée et dit doucement à Dùnda :
« Je suis désolé je n’aurais pas du dire ça, mais je n’aime pas voir ma fille avoir peur de tel sorte. »
Ivy regarda ensuit Eliah d’un aire triste et lui lança un regard lui demandant de bien vouloir essayer de rassurer sa fille en lui disant la vérité sur son frère, puis entama sa discussion :
« Eliah nous sommes enfin tous réunis. Dis nous ce que tu as à nous dire, enfin si j’ai bien compris ton message codé bien sure. »
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| | | Eliah Tandoril Dame de compagnie
Nombre de messages : 89 Age : 35 Localisation : Edoras Rôle : Dame de Compagnie
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 22 ans -:
| Sam 9 Mar 2013 - 11:25 | | Eliah avait peur que Dùnda ne vienne pas, qu'elle reste sur ses positions et qu'elle ne puisse pas lui parler du danger. Elle se trompait de cible. Lothir n'était pas celui dont il fallait se méfier. Le danger venait d'en dehors de la maison et il fallait se méfier comme de la peste. D'autant plus que la jeune femme avait un mauvais pressentiment. Cette nuit était mauvaise et de mauvaise augure. Mais à peine était-elle entrée dans la chambre, que Dùnda les rejoignit à son grand soulagement. Elle était venue, mais ne semblait pas du tout ce bonne humeur. Elle était même, presque agressive. D'un côté, cela pouvais aisément se comprendre, ce qui venait de se passer dans sa maison était intolérable. Mais c'était mauvais signe pour la suite.
La brune la laissa respirer un peu, reprendre peu à peu ses marques dans cette chambre qui était à elle, dans cette chambre où elle partageait son intimité avec son mari. Cet endroit qui devait lui rappeler tant de souvenirs. Elle semblait perdue dans ses pensées jusqu'à ce qu'elle trouve une tunique, vraisemblablement, une tunique d'homme, sur le lit. Eliah se sentit rougir tout d'un coup. Ce genre de scène devait être très privées et elles étaient là, à la regarder faire dans sa propre chambre. Mais trop concentrée sur les faits et gestes de Dùnda, Eliah avait oublié Ivy et sa petite Nerwa. Ainsi fut-elle surprise quand une voix à la limite de la panique demanda où se trouvait fauve-noir. Il était vrai que le chien semblait être un bon compagnon et un bon protecteur. On ne pouvait pas lui en vouloir d'être apeurée. Bien au contraire.
“Ivy à raison sur plusieurs points Dùnda. Tout d'abord nous sommes rassemblées et c'est une bonne chose. Ensuite, si Fauve-noir était avec nous, ce serait mieux. Plus rassurant et plus prudent”.
Voyant que la maîtresse de maison avait une envie folle de répliquer elle enchaîna rapidement.
“Et Ivy tu as effectivement compris mon message. Il faut que je vous parle. C'est important.”
Eliah alla à la porte, et la bloqua de sorte que personne ne puisse ouvrir. Ensuite avec du linge, elle boucha chaque interstice de sorte qu'aucun son ne sorte de la pièce. Personne ne devait entendre. Ainsi elle continua à parler mais un peu plus bas.
“Dùnda tu as toutes les raisons du monde de leur en vouloir et même de vouloir leur mort ou que sais-je. Mais mon frère est un homme digne de confiance et il m'a donné un conseil. Il pense que Demesure ne se tiendra pas tranquille ce soir. Il veut que nous sortions de la maison discrètement et que nous allions nous cacher ailleurs. Aurais-tu un endroit où nous pouvons aller Dùnda ? Une grange, un poulailler ? Il faut absolument que nous soyons en sécurité. Et ton chien devra nous accompagner. Laisse Lothir s'occuper de la maison”.
Eliah espérait avoir convaincu la jeune femme. Elle ne voulait pas que Nerwa ou qui que ce soit d'autre soit en danger ce soir. Et elle savait qu'être dans la maison faisait d'elles des victimes vulnérables. Mais elle n'avait d'autre choix que d'attendre la réponse de Dùnda. Mais si cette dernière refusait, il fallait trouver une autre solution. Peut-être se réfugier dans une autre pièce afin de tromper ces hommes qui savaient pertinemment qu'elles dormiraient ensemble dans cette pièce. Elle savait que Broliat avait diffusé l'information, elle l'avait vu dans ses yeux. Sa déception était trop grande pour qu'il résiste à la tentation de trahir Lothir. Et pour cela elle avait peur.
“Dùnda, viendras-tu avec nous ?”
Le regard intensément marron d'Eliah se posèrent sur Dùnda pour la dévisager. hrp : vraiment désolée pour le retard ! |
| | | Dùndagarde fille d'Elgge Maîtresse d'Equitation itinérante
Nombre de messages : 29
~ GRIMOIRE ~ -: Humaine -: 23 ans -:
| Sam 9 Mar 2013 - 21:46 | | Dùnda allait répliquer que, non Fauve-noir resterait au salon, que c'était son rôle de garder la ferme, mais Eliah prit la parole. Elle expliqua que son frère n'était pas mauvais, qu'il pensait que Demesure allait faire quelque chose durant la nuit et qu'il fallait fuir pour se cacher dans un autre endroit. Dùnda pencha la tête, les coudes appuyés sur les genoux, réfléchissant à toute vitesse.
"Et bien...L'endroit le plus sûr doit être la grange, mais vous ne pourrez pas y faire de feu, vous risqueriez de déclencher un incendie." elle releva la tête et regarda Isabella, puis Nerwa dans les yeux avant de rester un instant dans ceux d'Eliah, finalement elle fixa la tapisserie aux chevaux. D'un ton qui ne souffrait aucune protestation, elle ajouta:"Vous prendrez Fauve-noir, c'est une bête intelligente, il vous protégera si je le lui demande. Mais moi je resterais ici. C'est ma ferme et je refuse de la laisser quand quelque chose la menace. Votre frère pourrait être aussi fiable et digne de confiance que c'est possible, je resterais quand même: ma maison et mes chevaux ne sont pas en sécurité et je ne peux le tolérer, ma lance appelle le sang. Vous emmenerez Fauve-noir, mais je resterais ici."
Dùnda se leva et prit toutes les couvertures qui se trouvaient dans le coffre et enleva celles qui se trouvaient sur le lit. Au total, il en avait plus d'une douzaine. Elle en donna trois par personne à Eliah, Isabella et Nerwa, puis alla à la porte de la chambre et appela Fauve-noir qui mit fin à son petit face à face avec Lothir pour rappliquer au petit trot. Dùnda s'agouilla pour faire face au grand chien et lui parla doucement. Elle lui expliqua pourquoi il devait rester avec les filles plutôt que de s'occuper de la ferme et lui décrivit à quel point il serait un bon chien si il les protégait. La jeune femme ne savait pas si il avait comprit, mais elle prit doucement la main de Nerwa pour la poser sur le collier de Fauve-noir. A cet instant, une lueur s'alluma dans les yeux de la grosse bête et il se coucha aux pieds de la fillette.
"Voilà, je ne peux pas garantir qu'il vous obéira, mais il restera à vos cotés en tout cas. Bon, je suppose que vous allez filer par la fenêtre: pour trouver la grange c'est très simple, elle est à l'est de l'écurie. C'est un grand bâtiment de bois, vous ne pouvez pas le rater." Dùnda se leva et alla près de la fenêtre pour l'ouvrir. "Allez-y, je refermerais après vous. Bonne chance. Si il fait trop froid, imitez le cri d'une chouette je reviendrais vous ouvrir la fenêtre."
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| | | Ivy Voyageuse
Nombre de messages : 105 Age : 39 Localisation : Aude
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 28 ans -:
| Mer 13 Mar 2013 - 16:12 | | Nerwa se laissa prendre la main que Dùnda posa sur le collier de Fauve-Noir. Nerwa se baissa ensuite afin d’étreindre gentiment la bête et savait à présent qu’elle n’avait plus rien à craindre de la grosse bête.
Ivy réfléchit pendant un moment avant d’intervenir : « Je ne permettrait pas que tu nous laisse ton fidèle compagnon, si tu ne viens pas avec nous, alors tu reste ici avec lui ! Je te suis reconnaissante pour nous avoir indiquer l’endroit le plus sure et ne te cache pas que je préfèrerais que tu viennes au lieu de rester même si je comprends ta décision. »
Ivy avait parlée d’une façon ferme afin de faire comprendre à Dùnda que sa décision ne fut pas négociable. Elle se remémora la perte de sa forge et eut les yeux qui s’emplie de larme sans les faire couler.
Nerwa lâcha son étreinte autour de Fauve-Noir, se leva et se dirigea vers sa mère afin de se blottir contre elle. Nerwa s’avait très bien qu’après les dires de sa mère elles ne seraient pas en compagnie de Fauve-Noir à moins que Dùnda ne change d’avis. Nerwa regarda sa mère et vit les larmes dans ses yeux. Elle se blottie très fort contre sa mère et ensemble elles attendaient que Dùnda change d’avis.
Ivy accepta volontiers l’étreinte de sa fille. D’un revers de mains retira ses larmes de ses yeux et regarda Eliah dans les yeux afin de lui demander du soutient pour convaincre Dùnda de garder son chien ou de venir avec elles. Nerwa se retourna fit un clin d’œil à Fauve-Noir et regarda à son tour Eliah puis à nouveau Dùnda.
Nerwa appréciait beaucoup Dùnda et elle ne voulait pas que celle-ci reste seul ici. Elle se tourna vers Fauve-Noir et lui dit doucement avec un petit sanglot dans la voix :
« Je t’apprécie beaucoup Fauve-Noir mais il faut que tu reste avec ta maîtresse, elle a besoin de ton aide, il ne faut pas la laisser seule ! »
Elle se dirigea vers le fidèle compagnons et le pris à nouveau dans ses bras et lui déposa un bisous sur le haut de sa truffe entre les deux yeux.
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| | | Eliah Tandoril Dame de compagnie
Nombre de messages : 89 Age : 35 Localisation : Edoras Rôle : Dame de Compagnie
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 22 ans -:
| Sam 16 Mar 2013 - 17:07 | | La fermière avait un caractère bien trempé et elle n'en démordait pas. Elle ne viendrait pas avec Ivy et Eliah au grand malheur de cette dernière. Mais elle allait devoir se résigner. Après tout, Lothir pouvait se tromper. Il avait imaginer le pire, mais rien ne pouvait être certain, peut-être qu'il ne se passerait tout simplement rien. Encore une fois, la jeune femme se surprit à souhaiter que le temps passe plus vite et que le jour pointe son nez bien assez tôt, même si cela signifiait pour elles une nuit plus courte. Il fallait garder espoir. Eliah laissa Ivy et Dùnda discuter, elle prit connaissance des avis de chacun et il semblerait que Fauve-noir reste avec sa maîtresse. Ce qui était totalement logique en soi. Il fallait bien qu'elle se protège elle aussi. Eliah se tourna vers Ivy. “Ivy, Nerwa, partons. Nous ne pourrons pas convaincre notre amie mais je pense qu'il faut tout de même quitter cette chambre. J'ai bon espoir de penser que Dùnda sera en sécurité à l'intérieur près de Lothir.”
Elle se tourna ensuite vers Dùnda et sourit à la jeune femme. Elle comprenait et trouvait qu'elle était d'un grand courage de vouloir garder son foyer jusqu'au bout. “J'espère que nous nous reverrons demain Dùnda. Et qui sait, tu nous accompagneras peut-être un bout du chemin. En attendant nous te laissons ton compagnon, il te sera certainement plus utile qu'à nous. Prends soin de toi !”
Et Eliah entreprit d'enjamber la fenêtre afin de se rendre à l'endroit que leur avait indiqué la fermière. Les jeunes femmes avaient acceptées toutes les couvertures, tout les draps possibles afin de passer une bonne nuit au chaud. Et il paraissait qu'il y avait de la paille. La jeune femme était certaine que cela ferait l'affaire. Elles dormiraient les unes à côté des autres et cela irait fort bien. Elles marchèrent alors en tremblotant dans la neige jusqu'à leur destination et se mirent rapidement à l'abri. * * * * * Demesure faisait les cents pas dans l'étable au milieu des chevaux et des autres hommes qui le regardaient l'air hagard. Les choses lui étaient insupportables car il ne supportait guère d'être insulté et rabaissé. Il avait toujours le dessus, toujours ce qu'il désirait et en tant que chevalier il se devait d'être respecté. Ces femmes l'avaient trainé dans la bout. Une en particulier mais les autres ne devaient pas être fait d'un meilleur bois. Après tout elles étaient soeurs. Il cherchait comment se venger et avait pour idée de tuer chaque animal qui se trouvait dans cette ferme, de les égorger, de les faire saigner. Le chien tout particulièrement. Mais à cet instant, Broliat entra et ce qu'il put tirer de lui était fort intéressant. Les trois femmes allaient dormir dans une seule et unique chambre, elles seraient ensemble et vulnérables. Certes Lothir était à l'intérieur de la maison, mais qu'importe ... il avait une autre idée. Il les ferait tous sortir de la maison. Et si les femmes décidaient de sortir d'abord, cela lui serait d'une grande aide. Il se saisit d'un linge et d'un torche et lança un regard de vautour à ses camarades. Aucun d'eux ne tenterai rien pour l'arrêter, ils avaient bien trop peur de le froisser. Et pour couronner le tout, il lança sur un ton qui faisait comprendre à tous qu'il voulait être seul. “Je sors prendre l'air”.Et comme il l'avait prévu, personne n'essaya de le retenir. Il contourna la ferme et se retrouva derrière, là ou il pensait que se trouvaient les chambres. Là, il enroula le linge autour de sa main et brisa une fenêtre. Puis il mit le feu au morceau de tissu puis une fois enflammé, il le jeta à l'intérieur de la maison, près d'un meuble. Le feu commença à consumer le linge, puis il lécha le meuble de bois qui se trouvait à proximité. Il grimpa sur lui et l'embrasa rapidement. Une épaisse fumée noire emplissait à présent la pièce et une odeur nauséabonde se répandait à présent à travers la maison. Les flammes s'élevaient encore et encore ... Une fois son méfait accomplit, il se retira dans l'ombre, attendant son heure. Non il ne laisserait pas les choses comme elles sont, il aurait sa vengeance, d'une manière ou d'une autre. Même si le feu était éteint, cela lui permettrait de faire ce qu'il avait en tête. Trois femmes seules dans une chambre, cela créerait certainement la panique. De plus il y avait une enfant qu'elles voudraient protéger à tout prix ! Demesure avait aussi en tête de se venger de Lothir. Il ne supportait plus ce gamin arrogant et qui prenait des airs de conquérants et qui finissait par retourner sa veste pour des femmes. Des femmes ? Ou peut-être était-ce une seule et unique femme. La petite brune ? Demesure sourit et son visage s'obscurcit. |
| | | Dùndagarde fille d'Elgge Maîtresse d'Equitation itinérante
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~ GRIMOIRE ~ -: Humaine -: 23 ans -:
| Dim 17 Mar 2013 - 15:12 | | Dùnda ferma la fenêtre. La nuit était si sombre et la neige qui tombait, si épaisse qu'elle ne vit bientôt plus ses amies. Fauve-noir gémissait à ses pieds. Il était agité comme si il pressentait un évenement tragique. Un pli préocupé dans le front, elle le gratta derrière les oreilles pour le calmer. Pourquoi est ce qu'Isabella et Eliah avaient refusé qu'il les accompagne? Dùnda n'était pas rassurée du tout. Ne serait-ce que pour le froid: allongé de tout son long, il aurait fait un exellent chauffe-pied aux trois filles. La jeune femme ramassa sa lance et coinça ses couvertures restantes sous son bras. Elle en jeta une à chacun des hommes présents dans le salon, puis se drapa dans la sienne et s'enfonça dans le fauteuil usé mais incroyablement confortable que Gamedain tenait de son père. D'une main ramollie par le sommeil, elle gardait sa lance sur ses genoux. Fauve-noir, lui somnolait à ses pieds, mais se relevait fréquemment pour faire les cent pas, boire un peu d'eau dans son bol, se recoucher et recommencer. Finalement, Dùnda, agacée par le bruits des griffes de la bête sur le parquet, le fit monter sur le fauteuil avec elle et ils s'endormirent dans un fouilli de pattes, de bras et de poils. Tout était paisible. Soudain, le chien redressa la tête. Il entendait quelque chose. Sans efforts, il se libéra des bras endormis de sa maîtresse épuisée qui le tenait comme une peluche contre elle. *** Bruits, pas normal. Aller voir, vite, vite. Pousser la porte avec la tête! FEU! Pas gentil feu qui chauffe, gros feu méchant! Aboyer aboyer hurler prévenir! Renifler renifler! Odeur du feu, du bois qui brule. Odeur de maitresse et aussi de maitre. Odeur des jolies dames qui sentent bon et de la petite fille.*** Dùnda se réveilla en sursaut, alertée par les aboyements de Fauve-noir. Bondissant sur ses pieds, elle courru vers la chambre. Ce qu'elle vit la fit hurler de rage. Quelqu'un avait mit le feu. Les flammes dévoraient déjà la paillasse du lit. Appelant à elle son chien qui reniflait le sol, elle traversa la maison dans l'autre sens et réveilla les soldats à coups de pieds. Peu être auraient-ils l'intellligence d'essayer d'éteindre le feu. La jeune femme quitta la maison en trombe, prenant à peine le temps d'enfiler ses bottes, sa lance à la main. Traversant la cour, Dùnda et Fauve-noir firent irruption dans l'écurie. Avant que les hommes n'aient eu le temps de bouger, la jeune femme brandit sa lance en une imminente menace de mort. Le chien, quand à lui, attendait les ordres en grondant. "OU EST-IL?" |
| | | Ivy Voyageuse
Nombre de messages : 105 Age : 39 Localisation : Aude
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 28 ans -:
| Dim 17 Mar 2013 - 18:59 | | Ivy quitta déçu mais compréhensif le regard d’Eliah et appela sa fille. Nerwa, fit une dernière étreinte à Fauve-Noire, se tourna vers Dùnda et lui fis un grand sourire, avant de se tourner pour rejoindre sa mère et Eliah. Ivy aida Nerwa à enjambé la fenêtre avant de faire de même. Elle se retourna et fit un sourire à Dùnda. Un sourire qui voulait dire tant de chose que l’on ne peut exprimer en une seconde. Un sourire voulant simplement dire merci et bon courage, un sourire qui voulait dire qu’Ivy la comprenait et qu’elle ne la jugerait pour rien au monde. Puis voyant la fenêtre se refermer, Ivy se tourna et suivit les traces de pas d’Eliah et Nerwa. Les traces commençaient déjà à se recouvrir d’un fin manteau blanc qui se déposa doucement sur la neige poudreuse se trouvant déjà à terre.
Nerwa était fatiguée et eu du mal à marcher dans la neige. Ces jambes luis semblèrent énormément lourde et elle avaii de plus en plus de mal à les lever dans cette épaisseur de neige. A plusieurs reprises elle manqua de tomber. Elle se retourna et eut du mal à voire sa mère à cause de la neige qui s’épaissit de minutes en minutes. Nerwa décida de s’arrêter pour attendre sa mère, son attente lui sembla durer des heures entières et la neige recouvrit ses cheveux de façon à lui former une coiffe de neige. Ivy la rejoint et aida Nerwa à marcher et à rejoindre Eliah, qui avait déjà rejoint la grange. Pendant le trajet Ivy en profiter pour essayer de réconforter sa fille.
« Je suis fière de toi ma chérie. Tu es très courageuse. Je te promet qu’une fois que l’on trouvera un belle endroit qui nous plaira à tous les deux, nous nous installerons afin d’avoir une maison chauffée et bien accueillante. »
Ivy senti des larmes chaude coulant sur ses joues, qu’elle essaya de cacher comme elle pouvait. Elle qui avait tant espérer pouvoir offrir à sa fille une vie de reine et au lieu de ça les voila en train de marcher dans une grandes épaisseur de neige à aller dormir dans une grange pour dormir sur de la paille.
En entrant da la grange Ivy regarda tout autour d’elle. Elles y trouvèrent beaucoup de ballot de paille. L’endroit était très sombre mais la lune, qui était pleine ce soir, faisait pénétrer ses rayon, qui étaient d’un blond très claire, au travers des deux fenêtres qui se trouvèrent très hait dans la grange. Ivy déplaça plusieurs bottes de pailles afin d’établir un coin tranquille ; en retrait par rapport aux accès que l’on pouvait emprunter pour entrer dans la grange. Une fois cette chambre improvisée fini, Ivy posa Nerwa sur une botte de paille et celle-ci s’endormit de suite. Ivy déposa les couvertures sur plusieurs bottes de paille afin de former un grand et unique lit. Le fait de dormir toutes les trois ensembles leur permettraient d’avoir chaud pour passer la nuit avec cette neige qui avait redoublé.
Ivy prit doucement Nerwa et l’étala au milieu du lit, finement improvisé, ensuite elle dit doucement à Eliah :
« J’espère que cela ne te dérange pas si Nerwa dort entre nous. Ce sera la place la plus chaude et je pense que tu comprends qu’elle lui revient donc. Je suis désolée de t’imposer cela, j’espère que l’on arrivera à passer une bonne nuit. »
Ivy avait formulé cette phrase mais savais très bien qu’elles ne dormiraient pas paisiblement en sachant qu’il y avait des hommes douteux dans le bâtiment d’à coté. Elles se préparèrent à se coucher à leur tour quand soudain elle entendit une voix crier dans l’écurie. Cette voix fut celle furieuse de Dùnda.
Ivy leva rapidement la tête vers Eliah et la scruta d’un regard, voulant lui demander ce qu’elles allaient bien pouvoir faire !
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| | | Eliah Tandoril Dame de compagnie
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| Jeu 21 Mar 2013 - 8:37 | | Eliah avait aidé Ivy et Nerwa à s'installer dans la grange. Elles se servirent dans les nombreux ballots de paille et confectionnèrent un nid douillet afin de garder la chaleur et de passer une agréable nuit, du moins une nuit le plus agréable possible compte tenu des conditions dans lesquelles elles la passaient. Pendant le trajet, la brunette n'avait pipé mot et restait plongée dans ses pensées. Tout cela lui paraissait bien étrange, toutes ces situations, tout ce malheur vécu en si peu de temps. Elle n'avait jamais connu cela quand elle était à la ferme avec sa famille. Était-ce pour cette raison que son père ne voulait guère la laisser partir ? Quoi qu'il en soit, la jeune femme était triste et quelque peu déçue. Elle voulait aller à l'aventure et voir de belles choses et pour le moment rien ne s'était vraiment passé comme prévu. Hormis sa rencontre avec les trois femmes qui était pour le moins agréable. Eliah s'était arrêté un moment de travailler, mais se remit très vite à la tâche. Il fallait qu'elles dorment un peu ! Cela faisait déjà deux nuits qu'elles dormaient mal et ce n'était pas bon pour elles. Surtout pour Nerwa à vrai dire. Elle devait être épuisée et tout aussi attristée de voir ce genre de situations se produire. Une fois la paille mise à terre et bien tassée, les trois jeunes femmes la recouvrir d'une ou deux couvertures, puis elle s'enroulèrent dans d'autres et se glissèrent sous les dernières. Grâce à la paille, la chaleur de leur corps restait bien présente et Eliah était certaine que la nuit serait douce. Mais encore fallait-il trouver le sommeil ! Car même au bord de l'épuisement, elle ne cessait de tourner et retourner dans sa tête tout les évènements qui s'étaient passés aujourd'hui. Dire que son frère était à la tête de ce groupe ingrat. Son comportement était-il différent du leur uniquement parce qu'elle était là ? Mais elle fut rapidement sortie de ses pensées par une question d'Ivy. Elle cligna un instant des yeux afin de revenir à la réalité. “Je ... quoi ? Oh ! Oui ! Bien sûr que Nerwa peut dormir entre nous deux, la question ne se pose même pas ! C'est tout à fait naturel”. Et c'était vrai car elle s'était installé d'un côté sans même vraiment y penser, comme si la paille avait été faite pour trois très exactement. Puis elle se tourna vers Nerwa. “D'ailleurs mademoiselle, il serait temps de dormir ! Sinon vous aurez de très vilaine cernes sous les yeux demain !”Elle chatouilla la petite et elles éclatèrent de rire. Mais pas trop fort ni trop longtemps, car si elles étaient là, ce n'était pas par plaisir, mais pour se mettre à l'abri d'un éventuel danger. D'ailleurs, elle repensa à Dunda qui était seule dans la maison. Pourvu que Lothir la protège. La jeune femme se tourna après avoir souhaité bonne nuit à ses compagnes, mais ne réussit pas à fermer l'oeil. Elle observait les jolis rayons de la lune qui venait lui caresser tendrement la main. Elle était si épuisée ... bientôt, elle fut gagnée par une sorte de demi-sommeil mais un bruit la réveilla en sursaut. Elle se releva brutalement et fut prise d'un mal de tête terrible. Mais ses oreilles étaient aux aguets. Elle s'aperçut ensuite qu'Ivy elle aussi avait entendu. Eliah sortit de leur lit de fortune et ouvrit délicatement la porte afin de ne pas réveiller l'enfant qui dormait. Elle vit de la fumée sortir de la maison et entendit des cris venant de l'étable. Paniquée, la jeune femme s'enroula dans son manteau et des un ou deux draps et sans plus attendre fendit la neige en direction de la maison. Il fallait avertir Lothir. Ce que fit Ivy, elle n'en sut rien, son esprit était si embrouillé par la fatigue et par le froid, qu'elle fonça tout droit sans plus y réfléchir. La neige ne s'était toujours pas arrêtée et elle fut vite recouverte de flocon. La jeune femme atteignit rapidement le porche mais la porte était déjà ouverte. Lothir paniqué la prit violemment par les épaules et lui cria d'aller se mettre à l'abri. Puis il courut dans une autre direction. Quelques hommes étaient avec lui, ils essayaient vraisemblablement d'éteindre un feu. Elle fut frappée de terreur. Il y avait un feu qui avait prit à l'intérieur de la maison. Près de la chambre ou elles devaient dormir... Eliah jeta ses couvertures et se précipita pour aider les chevaliers qui s'affairaient. La jeune femme ne prit pas le temps d'aller récupérer de l'eau, non le feu se propageait trop vite, ils ne devaient pas perdre de temps. Elle attrapa un drap, et le remplit avec de la neige puis une fois cela fait elle le traina derrière elle afin de le jeter dans la maison en proie aux flammes. La chambre et le couloir étaient déjà dévorés. Il ne fallait pas qu'elles prennent le salon et la cuisine. Un autre chevalier fin l'aider et ils jetèrent ce gros sac de neige improvisé dans le feu. Le drap fut rapidement consumé mais la neige se mit à fondre aussi très vite et étouffa une bonne partie du feu sur lequel elle était tombée. Heureuse de cette méthode, Eliah fit de même avec l'autre drap et se rapprocha de Lothir. “Où est Dùnda !”Il la regarda avec ses magnifiques yeux remplis de tristesse. “Je ne sais pas princesse. Je ne sais pas ... quand je me suis réveillée elle n'était plus là”Puis il partit, continuant sans relâche son travail. * * * * * Les chevaliers étaient transits. Non pas qu'ils aient peur d'une femme et d'un chien non, même si les deux étaient potentiellement dangereux. Mais ils furent surpris par son entrée brusque et par le froid terrible qu'il faisait dehors. Dùnda semblait hors d'elle, mais ils ne comprenaient pas ce qu'elle voulait. S'ils avaient deviné qu'elles cherchaient Demesure, ils se demandaient pourquoi elle était assez folle pour se jeter dans la gueule du loup. Mais alors que l'un deux s'apprêtait à lui répondre que Demsure n'était pas là, qu'il était sortit pour s'aérer les idées, il vit une épaisse fumée apparaître au-dessus de la maison et des flammes rougeoyantes sortaient de la fenêtre d'une des chambres. Le chevalier se releva avec fracas, provoquant chez les chevaux une panique incroyable. “Regadez ça ! Ya le feu ! Vite il faut aller aider Lothir et Broliat ! Vous inquiétez pas madame, nous allons arranger ça !”Et avant que Dùnda n'ait pu faire quoi que ce soit, les hommes la bousculèrent tous et coururent vers la maison afin d'aider leur chef. Ils pourraient surement réussir à éteindre le feu s'ils s'y mettaient tous sérieusement. Mais personne ne pensa un instant qu'il puisse s'agir d'un acte criminel et encore moins d'un des leur. * * * * * Demesure était heureux. Il venait de se venger d'une certaine façon en mettant le feu à une partie de la maison. Mais il n'en avait pas terminé. Il venait de voir sa proie de prédilection sortir de la maison comme une furie. Ou étaient les autres, il ne savait pas, mais il s'en fichait aussi royalement. Celle-là lui suffisait et en plus de cela, le chien n'était pas là ! Dès qu'elle pénétra dans l'étable, il sortit de l'ombre et vint vers elle. L'écurie était complètement vide à présent hormis les chevaux qui semblaient nerveux. Les autres hommes étaient allés aider pour le feu. Aucun d'eux n'avaient vu Demesure et quand Dùnda était entrée ils avaient vu le feu et étaient partis rapidement pour aider à l'éteindre, laissant Dùnda à sa colère et à son incompréhension. Demesure avait vu là le moment idéal. Il s'approcha d'elle avec un morceau de tissu dans les mains puis rapidement il l'enroula autour de son cou et fit une pression assez forte pour qu'elle ne puisse plus parler mais pas assez pour la tuer et l'étrangler. Pas encore... “Tu vas venir gentiment sinon je vais m'énerver !”Il la maîtrisa et a traîna de force un peu plus loin à l'abri des regards. Non loin de l'entrée de la ferme. Elle n'était plus qu'une femme sans défense dans ses bras et il pourrait faire d'elle ce qu'il voudrait. D'ailleurs, c'est ce qu'il s'apprêtait à faire. Il devait finir ce qu'il avait commencé. Il arracherait ses vêtements et prendrait du bon temps avec elle. Elle ne pouvait pas crier ni appeler à l'aide et aucun des chevaliers n'oseraient aller le chercher. Elle ne pouvait pas non plus appeler ce satané chien qu'il se ferait également un plaisir d'embrocher dès qu'il en aurait terminé avec sa maîtresse. Et s'il avait de la chance, il pourrait s'en prendre à la jolie brune et pourquoi pas à la blonde. Elles étaient toutes les trois fort jolies ! Demesure sans aucune douceur jeta la jeune femme dans la neige si fort qu'il lui coupa certainement la respiration, mais peu lui importait. Le froid le rendit euphorique et il entreprit de relever assez grossièrement la robe de la maîtresse de maison ... |
| | | Dùndagarde fille d'Elgge Maîtresse d'Equitation itinérante
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| Sam 23 Mar 2013 - 16:26 | | - Spoiler:
Désolée j'avais pas vu que tu avais répondu Eliah!
Le feu faisait perdre la tête à tout le monde. Les deux hommes ignorèrent la menace de la lance et bousculèrent Dùnda en quittant l'écurie. Elle resta seule avec sa rage, car Fauve-noir avait suivit les deux chevaliers en mordant leurs mollets. Elle lâcha sa lance. Même son chien l'avait abandonnée. Où était Gamedain pour la protéger? Il courait l'aventure avec ses compagnons épée au poing, mais il n'était pas là pour protéger sa femme et sa maison. Une larme coula le long du nez impérial de Dùnda. Elle n'en pouvait plus. Soudain elle se sentie étranglée et tirée en arrière. Demesure. Il ne manquait plus que lui. La jeune femme avait perdu l'envie de lutter et le suivi avec résignation. Elle ne pouvait même plus appeler à l'aide. Fauve-noir avait beau être presque un prolongement de sa volonté, il ne servait à rien quand il était loin d'elle. Demesure la jeta sur la neige. Dùnda s'y enfonça et décida de ne plus bouger, comme si elle se laissait mourir de froid. Il lui arracha ensuite sa robe. Son corps était blanc sur blanc dans la poudreuse. Elle ferma les yeux, résignée. *** Gamedain poussa un peu plus son étalon. Le noir Fend la brise renacla mais accepta d'allonger un peu plus son son galop dans la neige épaisse. Le chevalier apperçevait la ferme au loin à travers le blizzard. Il fallait qu'il arrive à temps. Peut être réussirait-il à intercéder en la faveur de Dùndagarde pour qu'elle puisse garder ses chevaux auprès d'elle. Fend la brise allait tellement vite que Gamedain faillit manquer l'homme qui s'agitait bizarrement près du près du portail. Il tira sur les rênes et l'étalon freina des quatre fers. Mettant pied à terre, il ne remarqua même pas que la maison flambait. A grands pas Gamedain se dirigea vers l'homme. Il était au dessus d'une femme à la robe arrachée. C'était Dùnda! Le sang du guerrier ne fit qu'un tour. Saisisant le violeur à la nuque , il le tira en arrière pour lui assener un coup sur la tête du pommeau de son épée et se laissa tomber à genoux à coté de sa femme. "Dùnda..."Elle était à moitié incontiente. Otant sa cape, il l'embala dedans et la prit dans ses bras pour la ramener à la maison. Une foule de gens se tenaient devant l'habitation, qui flambait. Il était désorienté: il y a quelques heures, il avait quitté sa femme en bonne santé et sa maison bien rangé pour retrouver les deux dévastées. Le colosse blond sentit tout les poils de son corps se hérisser. "QU'EST CE QUE C'EST QUE CE BORDEL?" |
| | | Ivy Voyageuse
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| Sam 23 Mar 2013 - 21:04 | | Ivy n’eut pas le temps de dire quelque chose, qu’Eliah avait déjà disparut par la porte de la grange. Ivy sortit précipitamment de leur lit et se plaça dans la lumière qu’émettait la lune en entrant par la porte à moitié ouverte. Elle n’en croyait pas ses yeux. La Maison était en feu. Elle qui adorait regarder les flemmes danser sur leurs bûches rouges, les détesta à cet instant précis plus que tout.
*Non, pas ça. Dùnda ! J’aurais du la convaincre, je n’aurais pas du la laisser seule.*
Tant de pensée traversèrent la tête d’Ivy qui se rendait coupable d’avoir abandonner Dùnda. Cette femme si aimable et si charment, qui leur avait offerte l’hospitalité dont elles avaient eu besoin.
Ivy se précipita vers leur lit et se pencha au dessus de Nerwa, qui s’était endormit comme une masse. Elle se pencha vers l’oreille de sa fille et sentit toute cette chaleur que l’on ressent remonter le long de son visage quand on est emmitouflé au chaud dans son lit. Elle lui dit doucement :
« Nerwa ma chérie, je suis désolée mais il faut que tu te réveille mon amour. Je ne peux pas risquer de te laisser ici. »
Nerwa ouvrit tout doucement ses yeux. Sa mère venait de la tirer d’un superbe rêve qu’elle faisait bien au chaud dans ce lit improviser mais très confortable. Lors ce qu’elle vit sa mère bouger dans tous les sens, elle se leva précipitamment et se prépara à affronter le froid qui se tramait à l’extérieur. Ivy fit de même et ensemble elles quittèrent la grange et pris la même direction qu’elles avaient prise à l’aller.
Soudain Nerwa s’arrêta. Elle montra du doigt deux ombres qui se suivaient. Ivy, qui regarda dans la direction montré par Nerwa, appuya sur doucement sur les épaules de Nerwa afin qu’elle comprenne qu’elle doive se baisser. Elles regardèrent la scène qui se déroula devant elles. Soudain surgit une troisième ombre qui projeta une des ombres à terre avant de relever l’autre. Ivy décida de contourner la maison de l’autre coté afin de ne pas passer sur le lieu où la scène s’était déroulée.
C’est en s’approchant de la maison, et plus précisément de la fenêtre pas laquelle elles étaient sortie avec Eliah qu’elles virent comment les flemmes léchaient la façade du mur et Nerwa tomba en sanglot et dit à sa mère :
« Maman, si nous avions dormi dans cette chambre nous serions sans doute …………………… »
Nerwa ne réussit pas à finir sa phrase. Elle tomba à genoux dans la neige et pleura. Ivy se précipita vers elle et lui répondit :
« C’est pour cela que nous n’avons pas dormi à cet endroit mon cœur. Je te l’ai toujours dit, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour te défendre contre qui que ce soit. Il faut que nous continuions. Lèves toi s’il te plait. »
Ivy serra sa fille tendrement dans ses bras et l’aida à se soulever. Une fois que Nerwa fut soulevée, elle croisa les yeux de sa mère. Ivy vit tout le désarroi qu’elle détenait au fond d’elle. Ivy devint fou de rage en voyant sa fille emprise à une telle détresse. Elle dégaina sa lame, pris Nerwa par l’autre main et se dirigea d’un pas décidée vers l’entrée de la maison quand soudain elles tombèrent en fasse d’un homme qui tenait Dùnda dans ses bras à moitié dévêtue. Ivy lâcha la main de Nerwa et brandit son épée vers lavant et s’exclament :
« Otez vos main de Dùnda ! Que lui avait vous fait ? Je vous promets que si elle ne respire plus je vous tue sur place ! »
Ivy attendit la réponse de l’homme tout en continuant à le fixer. Nerwa quand à elle s’était accroupie quelques pas derrière sa mère, fendit à nouveau en sanglot en se demandant sans cesse, quand tout cela allait bien pouvoir se terminer.
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| | | Eliah Tandoril Dame de compagnie
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| Mer 27 Mar 2013 - 19:37 | | Eliah se démenait tant qu'elle le pouvait pour éteindre le feu. Ses joues étaient rouges à cause de la chaleur et ses cheveux emmêlés par la sueur. La fumée lui brûlait les poumons. A eux tous ils avaient réussi à empêcher le feu de se propager au reste de la maison, mais il n'était toujours pas éteint. Lothir s'était rapproché d'elle, voyant sa fatigue et l'avait sommé de sortir pour prendre l'air. Elle ne se fit pas prier, même si cela lui coutait de rester sans rien faire alors que la maison de leur hôte partait en fumée. Mais elle était si fatiguée qu'elle pourrait bien s'endormir dans la neige sans broncher à cause du froid. La jeune femme fit quelques pas, la tête lourde, mais ce qu'elle devait voir par la suite lui pèserait bien plus encore sur le coeur.
Au loin, Eliah apercevait Ivy qui tenait son épée, Nerwa à sa suite, en face d'un homme dont Eliah ne distinguait pas les traits. Une forme inerte semblait somnoler dans ses bras et la brune comprit rapidement qu'il s'agissait de Dùnda. Les larmes lui montèrent au yeux et elle se mit à courir le plus rapidement possible dans la neige pour les rejoindre. Plus elle se rapprochait, plus elle distinguait les traits de l'homme qui tenait son amie. Ce n'était pas Demesure. D'un côté, c'était un soulagement, mais de l'autre une nouvelle peur. Qui était-ce ? Et que faisait-il ici avec Dunda dans les bras... les questions volaient dans l'esprit d'Eliah quand soudain elle vit un autre protagoniste sortir de l'ombre, l'épée à la main. Cette fois-ci elle reconnut l'homme et un cri se perdit dans sa gorge. La jeune femme, la gorge en feu, tomba à genoux dans la neige, ses larmes coulant sur ses joues.
Demesure venait de plonger son épée dans le dos de l'homme qui portait tendrement Dùnda. Il n'avait pas pu se défendre, il n'avait pas vu venir l'ennemi. Son visage implorait qu'on l'aide. Non pas à le sauver lui, mais la femme qu'il tenait encore près de son coeur. Eliah était tétanisée, elle n'arrivait pas à bouger et finit tout simplement par perdre connaissance. L'émotion, la fatigue, la peur... tout cela fit qu'elle ne réussit pas à surmonter la suite des évènements. Demesure quand à lui était fier d'avoir obtenu sa vengeance. Cet homme ne survivrait pas à ses blessures et il avait deviné qui il était pour la femme. Eliah dans son sommeil profond souhaitait que quelqu'un rétablisse la situation. Elle espérait surtout que Dunda s'en sortirait et que rien n'arriverait à Ivy et Nerwa. Mais alors que les choses s'étaient compliqué, très vite, une fumée moins épaisse s'échappa de la maison, alors que le jour pointait le bout de son nez.
L'air s'était adoucit et une lumière rosée montait d'au-delà des montagnes. Les chevaliers avaient réussi à éteindre le feu et fier mais fatigués sortir de la maison. Lothir et Broliat comprirent en même temps ce qui venait de se passer. Eliah par terre, un homme avec un femme dans les bras, dont le sang s'échappait d'une blessure au thorax, souillant la neige immaculée. Ils se précipitèrent et sans appel frappèrent Demesure de leur épée qui tomba à genoux dans la neige puis rendit son dernier soupir. Broliat accourut pour vérifier qu'Eliah n'avait rien alors que Lothir s'occupait de Dùnda. Les dépouilles restèrent là, pendant que les femmes étaient ramenées à l'intérieur tant bien que mal. Les deux hommes ne semblaient plus vivre, mais peut-être Lothir se trompait-il.
“Broliat comment va Eliah ?”
Lothir était prit de panique et essaya de parler à Dunda.
“Dùnda que s'est-il passé ? Est-ce que vous allez bien ? Dùnda ? Et vous, vous avez vu quelque chose ? Qui était cet homme ?” demanda-t-il en s'adressant à Ivy.
“Eliah ? De qui tu parles ? Tu ne te rappelles même plus son prénom ? Et elle va bien, elle s'est tout simplement endormi”
Broliat posa une main sur les cheveux d'Eliah qu'il avait déposé sur une couverture près de la porte. Les hommes attendaient des explications à une situation qu'ils n'avaient pas su régler. Ils se sentaient mal vis à vis de ces femmes sans défenses. Il avait besoin de comprendre, il espérait que rien ne ce soit passé. Quand à Broliat, il culpabilisait. Tout cela ne se serait pas passé s'il avait réussi à tenir sa langue. |
| | | Dùndagarde fille d'Elgge Maîtresse d'Equitation itinérante
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| Mer 27 Mar 2013 - 21:33 | | Dùnda se sentit soulevée. Elle avait chaud à présent et même si elle n'avait pas consiemment reconnu son mari, elle c'était blottie contre son torse, baignant dans son odeur familière avec délice, gémissant son nom. Elle entendait des gens parler et sentait les vibrations que causaient les paroles de Gamedain dans sa poitrine quand il parlait, mais elle ne comprenait aucune parole. Lentement, l'inconsience de Dùnda se muait en sommeil béat. Elle sentit la chute également et les bruits s'amplifièrent. Elle était si fatiguée et dans son semi-évanouissement, elle pensait stupidement qu'il s'était allongé en la gardant dans ses bras. On la souleva à nouveau. Dùnda gémit, puis soudain s'éveilla. Le subtil changement entre Gamedain et Lothir avait suffit à la réveiller: ce dernier avait le torse et les bras moins larges. Soudain paniquée, presque au bord de l'hystérie, Dùnda bondit sur ses jambes flageolantes, balayant les environs du regard. Ses yeux se posèrent sur Lothir, son regard était à la fois interrogateur et terrifié. Elle sentait que quelque chose n'allait pas. Derrière le chevalier, la jeune femme vit une forme sombre couchée dans la neige. Comprenant soudain, elle courru pour se laisser tomber à genoux près de Gamedain. Déjà les larmes montaient à ses yeux, tandis ce qu'elle ramassait dans la neige la grande main du géant blond qui lui servait de mari. Il avait les yeux mi-clos et le regard figé: mort. La jeune femme gémit et se balança d'avant en arrière, la main de Gamedain serrée contre la poitrine. Soudain ses doigts remuèrent. Il n'était pas mort! Les yeux de l'homme s'ouvrirent, pas entièrement mais suffisamment pour qu'il voit le visage ravagé de larmes de Dùnda penché au dessus de lui. La jeune femme passa son bras sous la nuque de son mari et le souleva pour le presser doucement contre sa poitrine. Ils savaient tout les deux que Gametred vivait ses derniers instants, mais il réussi à sourire doucement. Dùnda éclata d'un rire nerveux entre ses larmes quand il lui fit une pénible grimace, comme il le faisait toujours pour détendre l'atmosphère. Elle l'embrassa, sur le front, les joues et les lèvres, lui répéta plusieurs fois qu'elle l'aimait. L'homme était manifestement trop faible pour parler, mais serra doucement sa main et effort ultime, caressa la joue de sa femme du bout des doigts. Il serra les dents, son bras retomba. C'était fini.
"Gametred..." sanglota Dùnda.
Elle enfoui son visage contre le cou du cadavre et laissa s'écouler ses larmes. Fauve-noir, pourtant assez loin, rejeta la tête en arrière et lança au ciel un lugubre hurlement de déséspoir. |
| | | Ivy Voyageuse
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| Jeu 28 Mar 2013 - 14:25 | | Ivy concentra son regard sur les yeux de cet homme qui tenait Dùnda dans les bras. Soudain du sang se mis à couler sur son thorax. Ivy commença à armer son attaque quand soudain elle vit arriver Lothir et Broliat en furie. Ivy lâcha son arme. Elle se retourna, prit sa fille dans ses bras et s’éloigna afin d’épargner cette horreur à sa fille. Elle avait prit soin de plaquer l’oreille de sa fille contre sa poitrine en mettant sa main contre l’autre afin de lui épargner le bruit et la vue de l’horreur qui se passa. Ivy regarda le drame de là où elles se trouvèrent et elle ne put retenir les larmes qui lui emplie les yeux. Nerwa c’était blotti contre sa mère et n’osa pas bouger.
Ivy vit Eliah tombé mais se résigna de laisser Nerwa seul et fut rassurer en voyant Broliat se diriger vers Eliah. Elle ne comprit pas de suite le sens de la réponse de Broliat mais fut rassurer de savoir qu’Eliah allait bien. Ensuite Ivy vit Dùnda se tourner vers l’homme mystérieux. Au vue de la complicité qu’elle lui détermina Ivy comprit qui c’était.
A ce moment là, Ivy ne retenu aucun larmes et se laissa tomber au sol. Elle avait contribué à ce massacre ! Si seulement elle ne l’avait pas retenu, si seulement il avait pu avancer avec Dùnda jusque devant la maison, surement que tout cela ne se sera pas passé ainsi.
Nerwa ne comprit pas ce qui se passa. Elle essaya de réconforter sa mère mais n’y parvint pas. Elle était perdu, c’est alors que la jeune fille leva les yeux au dessus de sa mère et vit les corps couchés à terre ainsi que les personnes au près d’eux. Nerwa sentit les larmes monter et couler le long de ses joues. Elle serra ses mains autour du cou de sa mère.
Ivy se leva et se dirigea vers Eliah. Nerwa lâcha prise et pris Eliah dans ses bras. Ivy, qui fut rassurer en voyant des ses propre yeux qu’Eliah alla bien, se dirigea alors vers Dùnda. En s’y rendant elle ne pu s’empêcher de récupérer son épée qu’elle rengaina. Elle s’agenouilla prés de Dùnda et lui mis la main sur son épaule afin de faire comprendre à Dùnda qu’elle était là au besoin. C’est alors qu’Ivy ouvra sa bouche pour prononcé quelque chose :.
« Je… Je… »
Ivy ne réussit a sortir aucun autre son. Elle regarda autour d’elle, se leva et rejoint très lentement Eliah et Nerwa en espérant que Dùnda pourrait un jour leur pardonner. Elles qui avaient débarqué et chamboulé sa vie qui devait surement être si tranquille. Avant leur venu à tous !
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| | | Eliah Tandoril Dame de compagnie
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| Dim 7 Avr 2013 - 17:50 | | Eliah reprit conscience quelques instants après que Broliat l'ai ramené à l'intérieur. Au début elle ne comprit pas très bien ce qui se passait, pourquoi il y avait tant d'agitation autour d'elle. Puis la forte odeur de fumée et de brûlé lui firent revenir à la réalité. Elle était dans le salon à moitié dévasté de Dunda et il venait de se passer des choses affreuses. Elle se releva rapidement, avec un immense mal de tête et c'était comme-ci tout d'un coup ses os venaient de se briser. Le froid avait envahit son corps pendant qu'elle dormait et elle du se rasseoir rapidement. Broliat vint vers elle, très attentionné afin de lui offrir une boisson chaude. Eliah but sans trop comprendre ce qui se passait. Dunda n'était pas là...
Elle se souvint alors avoir vu Demesure tuer un homme. Et Dunda allait-elle bien ? Très rapidement Ivy et Nerwa se rapprochèrent de la brune et cette-dernière vint se jeter dans les bras de la demoiselle. Eliah serra la petite dans ses bras, sentant des larmes monter dans ses yeux. Elle voulait parler et demander ce qui s'était passé, mais elle en avait du mal. Du repos, une nuit de sommeil, non seulement quelques heures ! Voilà, c'était tout ce dont elle avait besoin. Rien de plus, quelques heures de sommeil pour se reposer et reprendre du poil de la bête. Un bon feu, des couvertures... les siennes avaient brûlé dans l'incendie. Qu'allait-il se passer à présent ? La jeune femme chercha Lothir des yeux et enfin il rentra et comprenant les appels silencieux de sa soeur vint se placer près d'elle.
Eliah remarqua qu'il y avait du sang sur sa chemise, mais avant qu'elle n'ait pu dire quoi que ce soit, il la prit dans ses bras et lui murmura à l'oreille que tout allait bien. Qu'il allait bien. Il berça la jeune femme en même temps que Nerwa qu'Eliah n'avait toujours pas lâché. Elle ne comptait d'ailleurs pas le faire pour le moment. Lothir lui raconta tranquillement ce qui s'était passé. Demesure n'était plus mais avant qu'il ne meure, il avait tué une personne importante pur Dunda. Son mari. Les larmes coulèrent sur les joues de la jeune femme. Rien ne pouvait plus être fait à présent. Une partie de Dunda serait certainement détruit à jamais. Quand Ivy revint avec la mort dans les yeux, elle comprit qu'elle avait raison. Eliah était épuisée, elle sentait à peine son corps, pourtant elle repoussa Nerwa et Lothir sous le regard satisfait de Broliat et se leva.
La jeune femme attrapa son manteau, récupéra quelque chose de chaud pour Dunda et se dirigea dans la neige d'un pas chancelant. Il faisait froid, très froid mais la jeune femme ne sentait plus rien à ce moment là à part une profonde douleur. Et c'était certainement encore pire pour sa nouvelle amie. La jeune femme se rapprocha d'elle et posa tout simplement le manteau sur ses épaules. Elle ne se fendit pas en mots d'excuses ou de regrets. Elle prit la femme dans ses bras, ferma quelques secondes les yeux et chercha dans sa tête comment elle allait pouvoir tourner ce qu'elle s'apprêtait à dire. Rien ne pourrait le ramener, rien ne pourrait non plus l'effacer de la vie de Dunda. Mais elle pouvait essayer que la jeune femme s'en sorte.
“Partons Dunda. Prend un cheval, galope. Galope encore et encore. Ne te retourne pas, commence une nouvelle vie et soit forte.”
Eliah se releva et tendit une main à Dunda. Un étrange sourire apparut sur ses lèvres.
“Partons maintenant, avant que quiconque ne puisse nous en empêcher”.
Oui c'était la meilleure chose à faire. Ivy et Eliah avaient des provisions suffisantes pour elles toutes. Pour arriver à Edoras. Elles pourraient alors prendre leurs chevaux avant que les soldats ne les ramènent et partir sans que personne ne les retienne. Eliah ne comptait pas rentrer avec Lothir et elle avait vu dans son regard qu'après ce qui venait de se passer, il ferait un détour pour la ramener. Dunda n'avait plus rien qui la retenait ici. Mais c'était tout de même à elle de choisir. Peu importe sa réponse, Eliah comptait bien partir dans l'heure. La brune fit un signe à Ivy, pour qu'elles se rapproche des deux jeunes femmes.
“Ivy, c'est le moment...”
Eliah ne pensait pas qu'il faille faire de longs discours pour que son amie la comprenne. Non elle connaissait la destination et ce qu'il y avait à faire. Pourtant il y avait une chose qu'elle n'avait dit à personne. Elle ne pouvait se résoudre à en parler. Pas maintenant, cela créerait plus de polémique que nécessaire dans un moment pareil. Les soldats étaient à l'intérieur, ils s’affairaient, laissant surement les femmes faire leur dueil. C'était le moment. Maintenant ! Eliah mit sa capuche sur ses longs cheveux et se dirigea d'un pas certain vers l'écurie. Que les autres la suive ou pas, elle partirait. Elle les aimait profondément, mais elle ne pouvait pas rester ici. Ce qu'elle avait vécu ne pouvait pas s'arrêter ici et maintenant sur une note aussi terrible ! Non elle devait continuer et retrouver de l'espoir.
Une fois dans l'écurie, la jeune femme récupéra sa jument qui était reposée mais quelque peu nerveuse. Elle avait peut-être peur que sa nouvelle ne l'abandonne à son tour. Eliah se rapprocha d'elle et fourra sa tête dans sa crinière. De nouveau elle ne pu retenir ses larmes mais elle ne perdit pas de temps. Elle grimpa sur Maveli, ouvrit grand les portes et la fit partir au galop. Le temps que les hommes ne comprennent ce qui se passait, Eliah et ses amies seraient déjà loin. Si elle décidait de la rejoindre dans ce périple évidemment. Le vent glacial la saisit, mais le soleil sortirait pour de bon son nez de derrière la montagne et enfin elle irait mieux. En attendant, un seul objectif, mettre de la distance entre elle et ce lieu maudit.
Eliah n'avait rien dit à Lothir et elle ne doutait pas qu'il puisse être très en colère après cela. Mais elle avait déposé un doux baiser sur ses joues, comme quand elle était plus jeune et qu'il partait travailler. Il savait alors qu'elle serait toujours là pour lui, quoi qu'il arrive. Alors au fond de lui, il devait se douter de ce que la jeune femme avait l'intention de faire. Mais ils se reverraient un jour, il n'y avait aucun doute la dessus ! Maveli galopait avec allure et joie. Elle semblait heureuse que le jour arrive et de pouvoir repartir pour de nouvelles aventures. Eliah aussi était heureuse, elle comptait bien affronter la vie seule, comme une grande. |
| | | Dùndagarde fille d'Elgge Maîtresse d'Equitation itinérante
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~ GRIMOIRE ~ -: Humaine -: 23 ans -:
| Dim 7 Avr 2013 - 22:21 | | Le monde c'était effondré autour de Dùnda. Il y avait trop longtemps qu'elle était habituée à guetter la piste en espérant apperçevoir la silhouète de son mari à l'horizon pour qu'elle n'ait pas l'impression de perdre tout espoir. Fauve-noir c'était approché à pas feutrés. Il n'était qu'un chiot faible quand sa mère était morte du coup de sabot rageur d'un cheval. Gametred l'avait prit en pitié et avait passé des mois à le nourrir avec un torchon imbibé de lait de vache, se levant même la nuit pour alimenter le jeune animal jusqu'à ce qu'il soit capable de se nourrir de lanières de viande, puis l'avait dressé avec assiduité pour qu'il réponde parfaitements à ses ordres, ainsi qu'à ceux de Dùnda. Le chien couina et passa son museau sur le coude interne de feu son maitre adoré, comme pour le pousser à jouer. Le désépoir des deux survivants était atroce, surtout que la jeune femme craignait à présent que le chien se laisse mourir de chagrin. Quelque chose de chaud se posa doucement sur ses épaules. Dùnda leva la tête et découvrit Eliah qui lui tendait la main. La vue de son amie lui redonna courage. Gametred n'aurait pas voulu la voir abattue ainsi. Il fallait qu'elle soit courageuse pour lui à présent. Elle accepta la main de la jeune femme pour se lever. Elle avait raison: elle aurait tout le temps de pleurer plus tard, pour l'heure, il fallait fuir. Dùnda se trouva alors face à un dilemne: mieux vallait-il enfourcher Fend-la-brise, l'étalon de Gamedain qui était déjà chargé de vivres et de couvertures, ainsi que divers articles utiles à qui voulait voyager, ou se ruer à l'écurie pour chercher le vieux Fier-coeur, qui lui était légèrement boiteux et qu'elle ne pouvait charger de matériel car tout était partit en fumée? La jeune femme se décida à prendre les deux étalons. Elle siffla Fauve-noir qui la suivit, la tête basse, abandonnant à contre-coeur son maitre. Dùnda attrapa Fend-la-brise par la bride et lui murmura des douceurs à l'oreille puis le tira vers l'écurie. Elle prépara Fier-coeur, qui était un vieux pommelé aux membres larges, puis le fit sortir en murmurant le nom de chaque cheval en sortant de l'écurie en guise d'adieu:
"Doux-chanfrein, Saute-montagne, Crin-de-feu, Lourd-sabot, Balzane, Ame-blanche..."
Elle enfourcha le cheval de Gamedain et le talonna. Il bondit en avant, suivit par le vieil étalon que Dùnda tenait par la bride. La jeune femme poussa Fend-la-brise pour rattraper Eliah qui avait prit de l'avance. Elle espérait qu'Isabella et Nerwa ne prendraient pas trop de retard. Le noir Fend-la-brise se plaça à la hauteur de la jument d'Eliah.
"Où allons-nous Eliah?" cria Dùnda pour couvrir les sifflements du vent dans ses oreilles. |
| | | Ivy Voyageuse
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~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 28 ans -:
| Lun 8 Avr 2013 - 22:46 | | Ivy fut réconforté lorsqu’elle vit Eliah étreindre Nerwa en retour. Voire un moment de tendresse durant cette nuit horriblement remplie de mauvais souvenirs faisait du bien. Ivy se sentit soulager et heureuse. Puis les évènements se sont brusquement accélérés, Ivy vit se moment de tendresse se voiler devant elle et elle retomba dans cette nuit horrible où deux personnes s’étaient déjà fais tuer et quatre jeunes femmes n’ayant rien demandé devais se battre pour garder leur bêtes fasse à des chevaliers.
Ivy et Nerwa, suivirent toute deux, Eliah qui venait de sortir. Soudain Eliah fixa Ivy du regard. Ce regard si remplie de tendresse, la fixait juste pour lui faire comprendre un seul et unique message. Ivy compris de suite le regard d’Eliah et se rapprocha lentement de Nerwa pour ne pas éveiller les soupçons et lui chuchota à l’oreille :
« Mon cœur, il faut que tu retournes à la grange où l’on a dormit et que tu regroupes toute nos affaires s’il te plaît. Je vais récupérer Lasgo et Grim et je t’y rejoins. Vas-y rapidement que l’on ne te vois pas partir. »
Ni une, ni deux, Nerwa s’élança vers la grange et rassembla tous le paquetage. Elle décida d’y rajouter les couvertures que Dùnda leurs avait gentiment prêtée pour la nuit.
Ivy se dirigea vers l’écurie. Tout était calme et silencieux, personne n’était à apercevoir. Quand soudain elle entendit des trots de chevaux. Elle se jeta à terre et releva les yeux. Or la seule chose qu’elle pu voire fut une ombre de deux chevaux galoper en direction d’Eliah. Deux chevaux mais monter qu’avec un seul cavalier. Une fois les ombres partis, Ivy se précipita afin de récupérer les deux chevaux pour rejoindre sa fille qu’elle avait choisi de laisser seul pendant un moment.
Ivy arriva au pas devant la grange afin de ne pas éveiller les soupçons et sauta de son cheval. Nerwa vint à sa rencontre avec le gros de leurs paquetages et les donna à sa mère avant de repartir chercher le restant. Ivy partagea de façon équilibré les paquetages sur le dos de Lasgo et Grim. Rapidement elle aida sa fille à monter sur Grim avant de monter sur sa jument et de galoper ensemble dans la direction qu’avait prit Eliah et le mystérieux cavalier. « Et maintenant on y va ! On suit les traces d'Eliah et on ne se retourne plus. » Fit Ivy à sa fille.
Elle venait de dire ces quelques mots quand elle souvenait soudain du fameux cavalier. *Qui pouvait bien vouloir suivre Eliah avec deux chevaux ?* Elle souhaita de tout cœur que ce fut Dùnda qui avait décidé de les suivre. Certes elle l’avait vu partir vers la grange mais était-ce bien elle qui galopait avec un deuxième cheval à ses cotés, si oui pourquoi avait-elle prit le risque de prendre un deuxième cheval ? Soudain elle fut interrompue par les appelles de sa fille : « Maman, il y a trop de traces, je ne sais pas lesquelles sont celles d'Eliah ! » Dit Nerwa, totalement désemparé devant ses dizaines traces de pas de chevaux. Ivy arriva à coté de Grim, qui était chevauché par sa fille sur le dos. À la vue des nombreuses traces de pas, Ivy ne fut que très peu surprise à la suite d’avoir vu sortir deux chevaux en trombe derrière Eliah. Elle regarda sa fille et lui dit tout en démontrant le moins d'inquiétude possible : « Je vais passer devant, tu n'auras qu'à me suivre ou te placée à mes cotés. » Ensemble elles rattrapèrent les deux jeunes femmes rapidement. Ivy fut rassurer en voyant Dùnda aux cotés d'Eliah avec deux chevaux. Cela expliqua de suite la multitude de traces dans la neige. C'est ainsi que les trois jeunes femmes acquirent une quatrième jeune femme dans leur petit groupe totalement féminin.
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| | | Dùndagarde fille d'Elgge Maîtresse d'Equitation itinérante
Nombre de messages : 29
~ GRIMOIRE ~ -: Humaine -: 23 ans -:
| Mar 23 Avr 2013 - 21:52 | | Les larmes de Dùnda coulaient, aussitôt emportée par le vent de la course de son cheval. Fend-la-brise avait déjà beaucoup galopé et il donnait des signes de fatigue. Un peu derrière elle, tiré par la bride, le vieux Fier-coeur courrait du mieux qu'il pouvait de sa démarche légèrement boitante. A proximité des deux chevaux, Fauve-noir suivait courageusement, la langue pendante. C'était tout ce qu'il restait à Dùnda. Tout. Tout ce qui restait de cette vie qui l'ennuyait tant, qu'elle avait tant souhaité quitter et qu'elle mourrait d'envie de retrouver. Pourquoi avait-t-il fallu que Gametred trouve la mort? Au diable sa maison brulée, au diable ses chevaux perdus! Pourquoi lui avait-on prit son homme? Tué lâchement par derrière sans qu'il ai pu combattre et par un homme si immonde qu'il était pire qu'un orque! Dùnda laissa couler son désépoire, la tête enfouie dans les crins de Fend-la-brise. Elle pleura sa maison, ses terres, ses chevaux, ses habitudes, son mari et les enfants qu'ils auraient pu avoir ensemble, elle pleura son innocence et quand l'heure de la halte sonna, la jeune femme était prête à continuer son chemin la tête haute, mais les yeux encore gonflés de larmes. Elle fit ses adieux à Eliah, qui partit pour Edoras. Elle se retrouva seule avec Isabella et sa fille. Dùnda resta d'abord de marbre. Elle fouilla dans les fontes de la selle de Fend-la-brise: elle avait de quoi manger et dormir convenablement, ainsi qu'une tunique et un pantalon pour remplacer sa robe. Ils seraient trop grand mais feraient l'affaire jusqu'à ce qu'elle puisse acheter d'autres vêtements. Elle avait aussi sa bonne vieille lance. Dùnda se changea très rapidement dans l'air glacial, cachée derrière ses chevaux, puis transféra les bagages de Gametred, qui étaient maintenant les siens, sur Fier-coeur. Elle le monterait pour permettre à Fend-la-brise de se reposer. Enfin, la jeune femme se tourna vers sa compagne d'infortune.
"Isabella... Je vais quitter le Rohan, je ne pourrais pas y rester plus longtemps. J'irais vers le nord et je vendrais mes talents de dresseuse de chevaux, ils assureront ma subsistance. J'espère que nos chemins se croiseront à nouveau." Dùnda serra brèvement Isabella dans ses bras, puis se pencha sur Nerwa. "Grandit vite mon enfant. Par les temps qui courent, lourds sont les sabots de la réalité sur sur la chaire tendre de l'innocence, j'en ai fait les frais aujourd'hui."
Dùnda ébouriffa les cheveux de la fillette puis se redressa. Elle était habituée aux adieux, elle avait si souvent vu son homme partir au loin. La jeune femme saisit Fauve-noir et le souleva comme si il n'avait rien pesé pour le poser sur l'encolure de Fier-coeur puis enfourcha l'étalon. Elle le poussa aussitôt au galop vers la Trouée du Rohan, suivie par Fend-la-brise. |
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