À partir de l'image proposée, imaginez au choix ce qui a pu se dérouler :
- avant cette image - après cette image - la scène dans laquelle cette image aurait pu apparaître.
Règles :
Vous devrez rédiger votre texte dans une limite environnant entre 1 et 2 pages Word, en Times New Roman, taille 12, texte justifié. Le point de vue de narration est laissé libre.
Le concours est ouvert à partir d'aujourd'hui jusqu'au dimanche 21 Avril à minuit.
Critères :
Un seul mot d'ordre, surprenez-nous !
Jury :
Radamanthe et Sirion Ibn-Lahad.
Spoiler:
Si questions vous avez, ouvertes sont nos boîtes MP
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Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3425 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
Mar 9 Avr 2013 - 22:53
Je participe
Roland ferma les yeux. Le mouvement lent de l’eau l’endormait, et le sac en tissu qui lui servait de coussin paraissait presque confortable après les longues heures de route. La journée avait été longue. Les trois hommes avaient échangé leurs destriers magnifiques contre un vieux bateau dans un village au bord de la rivière. Une véritable arnaque, mais ils savaient que des soldats les attendraient sur les routes principales. Un de ses compagnons dormait déjà, adossé à un arbre, son menton reposé sur le pommeau de son épée…il ne s’en séparait jamais. L’autre, Oliver, se nettoyait les ongles avec sa dague. Même une journée passée à ramer sur la rivière presque dépourvue de courant n’avait pas suffi à l’épuiser.
Encore deux jours, et ils arriveraient enfin dans la province du sud. Roland connaissait bien les seigneurs de cette région; ils supporteront sa cause. Ensemble, ils combattront son frère cadet avec le fer et le feu, et reprendront le sceptre qui lui appartenait de droit. Sur cette pensée, le chevalier s’endormit, sans enlever son armure, dissimulée par sa tunique de cuir.
Ils avaient quitté la capitale dans la nuit, deux jours plus tôt. Après la mort de son oncle, ancien Comte du Palatinat, Roland s’attendait à assumer son rôle. Mais son frère cadet l’avait devancé, profitant de l’amitié des dignitaires à la cour. Il prit en main le Sceptre du Palatin, symbole de pouvoir du dirigeant de la contrée, et invita tous les seigneurs, dont Roland, à faire serment d’allégeance. Ce dernier refusa naturellement, et quitta la salle de trône. Ses deux fidèles compagnons, Oliver et Marsil, vétérans d’innombrables guerres, l’aidèrent à fuir la cité.
Roland rêvait. Des rêves agréables, de grandes victoires, d’étendards agités par le vent, d’armures brillantes et charges glorieuses. Pendant un instant il avait oublié la douleur dans ses épaules, ses mains abîmées par les rames, si différentes d’un pommeau d’épée. Mais son sommeil n’avait pas duré longtemps, ou du moins il avait cette impression. En réalité, la nuit était déjà tombée. Son ouïe de guerrier discerna le sifflement d’Oliver : sa façon de donner l’alerte. Il se réveilla en sursaut, sa main sur le pommeau de son épée longue. Il aperçut les silhouettes rouges des soldats du Palatinat parmi les arbres.
‘Rendez vous !’
La voix d’un homme se fit entendre, mais les trois chevaliers ne comptaient pas obéir. Oliver trancha la pique d’un des soldats en deux avec un puissant coup d’épée, et l’assomma avec son poing. Marsil roula sur le sol afin d’utiliser l’arbre comme protection. Un carreau d’arbalète se planta dans le bois, là où sa tête se trouvait quelques secondes plus tôt.
Roland trancha le bras d’un soldat qui essayait de l’attaquer par derrière. Le membre ensanglanté tomba dans la rivière. Cependant les ennemis étaient nombreux. Trop nombreux. La terre autour d’Oliver était rouge…avec les uniformes des soldats et leur sang. Malgré sa lutte féroce, son épée longue n’avait pas la même portée que les piques longues de ses adversaires. Peu à peu, des blessures apparaissaient sur son corps, et ses coups perdaient en puissance. Il finit par s’écrouler sur ses genoux, ses doigts lâchant leur prise sur le pommeau de son arme.
Sauver l’héritier. C’était la seule pensée de Marsil à présent. L’idée de se rendre ne lui était même pas passée par la tête. Un chevalier du Palatinat ne rendait jamais son arme à un ennemi.
‘Vas au sud, Roland, et rassembles les seigneurs!’
Il prononça ces paroles, tout en poussant brutalement son compagnon dans la direction du bateau. L’héritier s’apprêta à protester, mais il n’eut pas le temps…le visage de Marsil se convulsa soudainement de douleur, et le chevalier tomba en avant, dans l’eau, un carreau d’arbalète entre les omoplates.
Voyant les soldats s’approcher, Roland n’eut pas d’autre choix que sauter dans le bateau, et attraper les rames. Grâce à la force de ses bras, il se retrouva bientôt au milieu de la rivière. Des larmes de rage l’aveuglaient, et il se jurait de venger ses frères d’armes…
***
Ogier fronça les sourcils. Les trois chevaliers l’avaient ignoré lorsqu’il leur demanda de se rendre. Il n’était pas surpris…maudite soit leur bravoure. Ogier était le dirigeant du bataillon des soldats qui avait traqué les rescapés à travers les marécages. Il connaissait bien cette région, il était né ici. Il servait Lorant, le frère cadet de Roland, depuis son enfance, et savait que le jeune Comte était un homme sage et juste, qui dirigerait le Palatinat comme il se doit. Roland, quant à lui, était un chevalier. Courageux, certes, mais impétueux, prompt à la colère, et impatient lorsqu’il s’agissait d’affaires qui sortaient du domaine militaire. Il ferait un comte terrible, et ruinerait la contrée en soulevant des taxes nécessaires pour continuer ses guerres inutiles. Lorsque Roland refusa de faire serment d’allégeance à Lorant, Ogier se rendit compte qu’il fallait l’arrêter avant qu’il ne commence une guerre civile qui mettrait fin à la prospérité du Palatinat.
Il jura en voyant ses soldats abattre Oliver. Le commandant leur avait demandé de les prendre vivants, mais les compagnons de Roland ne leur facilitaient pas la tâche…qui plus est, les soldats du Palatinat détestaient les chevaliers, envieux de leur équipement, prestige et privilèges.
Tout ce carnage s’avérait inutile à présent, car Roland s’échappait…Les soldats rechargeaient leurs arbalètes, mais cela prenait trop de temps…bientôt il serait hors de portée. Pourquoi cet idiot devait il fuir ?! Tout ce qu’Ogier voulait était de le ramener vivant à son frère...Mais il ne pouvait pas le laisser s’échapper. Ogier était un patriote, et il ne pouvait pas permettre qu’un homme plonge sa contrée bien aimée dans le chaos d’une guerre civile. Il soupira, attrapa son arc long et encocha une flèche. Habitué à la chasse dans les marécages dès son enfance, Ogier était un des meilleurs archers du pays. A présent, il devait se servir de son talent pour abattre un des hommes les plus courageux du Palatinat. C’était la seule façon de préserver la paix.
Il visa la silhouette de l’homme dans le bateau, retint son souffle…et tira.
Membre des Orange Brothers aka The Good Cop
Dernière édition par Forlong le Ven 12 Avr 2013 - 8:13, édité 1 fois
Ryad Assad Espion de Rhûn - Vicieux à ses heures perdues
Nombre de messages : 2505 Age : 32 Localisation : Pelargir Rôle : Humaniste
Je suis sûr d'avoir vu un truc bouger ! Là, dans l'ombre ! J'en suis certain ! Les autres me regardent avec inquiétude, et se saisissent de leurs armes. Ils ont peur. Autant que moi, sans doute. Même s'ils ne le montrent pas. Je lève ma torche, et fait quelques pas en avant. Oh punaise, j'ai le cœur qui cogne dans ma poitrine, au point que je ne m'entends même plus réfléchir. J'ai les jambes qui tremblent, et chaque pas est une torture. Dans chaque recoin, j'imagine une mort douloureuse. Un piège. Ou bien un squelette qui sortirait de sa tombe. Il se dandinerait un instant sur ses pieds décharnés, remettrait ses vertèbres en place, et puis viendrait me mordre avec ses dents restantes. Je brandis ma torche devant moi, mais garde mon épée levée. Au cas où. Au cas où il y aurait quelque chose... On nous a raconté plein de rumeurs à propos de cet endroit. Il serait maudit...hanté. On raconte que...
- Là, j'ai vu quelque chose bouger !
Les autres sursautent. J'ai un peu crié, il faut dire. Ils me regardent drôlement, et s'essuient le front et le visage.
- Tu fais chier, sérieux. Viens-donc creuser, et ferme-la un peu !
Je les regarde tous. Ils n'ont pas l'air plus rassurés que moi, ça c'est sûr. Ils blaguent pour détendre l'atmosphère, mais ça ne marche pas. J'inspire profondément l'air vicié et empli de poussière, qui depuis longtemps ne me fait plus rien. Je jette un dernier regard à l'obscurité derrière moi, essayant vainement de la dissiper avec un peu de lumière. J'ai vraiment cru voir quelque chose. Je rengaine mon épée, et échange ma torche contre une pioche.
Ça fait pas longtemps qu'on creuse, mais on sent qu'on est sur la bonne voie...sur le point de faire la découverte qu'on espérait. Sans trop me préoccuper du plafond bas, je lève ma pioche le plus haut possible, et l'abat de toutes mes forces sur le sol trop dur pour être attaqué à la pelle. Un nuage de poussière s'élève, et me pique le nez. Je crache sur le côté, et reprend mon œuvre avec acharnement. De temps en temps, je lève la tête, et observe autour de moi. Les murs couverts de moisissure semblent se rapprocher à chaque fois, et quand je me relève trop vite, j'ai l'impression de les voir onduler. Les autres disent que c'est moi qui devient dingue. Je tape plus fort, pour ne pas leur donner raison. Le temps passe très lentement, quand on pense, alors j'arrête. Je me mets en pause, et je laisse mes bras agir seuls. Trop.
- Stop ! T'es con ou tu le fais exprès !
- Aïe ! J'ai reçu un éclat dans la gueule ! Mais arrête !
Je me fige, la pioche en l'air. Je n'ai même pas remarqué que j'ai fini par cesser de frapper le sol pour heurter une dalle de pierre. Un bon morceau s'est décroché de la paroi, et a été projeté sous la force de l'impact dans la tête d'un des autres. Il l'a reçu dans la joue, juste sous l'œil. Ça saigne. Je m'excuse platement, mais les autres ne m'accordent aucune attention, concentrés sur la trouvaille. J'essaie de m'approcher, mais ils me repoussent :
- Il y a un message sur la dalle, mais tu l'as explosé, idiot que tu es ! Va chercher le morceau manquant, en espérant pour toi qu'il soit intact !
En grommelant, je m'exécute, attrapant au passage une des torches. A quatre pattes, j'entends les autres qui discutent derrière. "Ici repose ...-cheur". C'est ce qui est marqué sur la plaque. C'est donc bien une tombe ! Génial ! Ils sont tellement contents que certains ont entamé des pas de danse. D'autres, moins démonstratifs, essaient de deviner ce qui était écrit. "Le piocheur ?" demande l'un. Malgré moi, je pouffe. Elle est bien bonne. "Le tricheur ?", lance un autre. J'en ris tant et si bien que les larmes me montent aux yeux. Au même moment, ma main se pose sur un objet anormal. La pierre. Je la prends en main, l'examine, la retourne et finalement parvient à lire : "l'écor". Il me faut un instant pour comprendre.
- L'écorcheur, les mecs ! C'est l'écorcheur !
Un hurlement soudain retentit et me glace le sang ! Je me retourne vivement, et vois disparaître dans l'ombre l'un de nous. Je ne sais pas qui ! Son cri résonne encore et encore ! Un cri de souffrance. Déchirant ! Effroyable ! Nous crions nous aussi. Pour nous donner du courage. Le courage de fuir ! Je lâche la torche, et m'élance vers la sortie de la tombe. Les autres paniquent aussi, et me suivent. Derrière-moi, j'entends le halètement menaçant d'une bête. Comme un gros chien. Un autre cri, soudain ! J'accélère encore, et finalement arrive à l'air libre. Enfin ! Oh bordel, enfin ! On me pousse dans le dos, et je lâche un cri de terreur. On me tient, on me tient ! C'est fini !
- Arrête de gueuler et avance ! Au bateau, vite !
Sage décision ! Sur les six qu'on était, nous voilà plus que trois, dont un blessé. On le soutient du mieux qu'on peut, et on se dépêche de rejoindre le bateau. Tant pis pour les autres. S'ils ne sont pas déjà dehors, c'est que c'est trop tard pour eux. On prend même pas la peine de détacher les cordes, on les tranche tout simplement, et on embarque si vite qu'on menace de faire chavirer l'embarcation. La chance, elle tient ! On prend chacun une rame, et on commence en donner de grands coups à gauche puis à droite, pour nous éloigner au plus vite. Loin, derrière nous, un hurlement retentit. Comme un gros chien, ouais. On navigue comme ça pendant un moment. On ne parle pas. On n'a rien à se dire. Ce qui nous a suivi, mieux vaut l'oublier...pour que ça nous oublie aussi. On rame jusqu'à en avoir les mains couvertes d'ampoules douloureuses. On rame jusqu'à ne plus sentir nos bras. Le jour se lève, et on est dans une forêt. Sans comprendre. Le Nord, le Sud ? Aucune idée ! On ne voit pas le soleil. On est perdus, complètement. Le blessé se réveille, et implore de l'eau. On n'en peut plus. On décide de faire une pause.
Le blessé reste dans la barque. Il a pris un sévère coup de griffe au flanc, qui a enfoncé son armure. On peut pas la retirer sans aggraver les choses. Il nous dit que c'est pas grave, qu'on finira par trouver un médecin. En attendant, il s'endort. L'autre marche un peu, mais la forêt a l'air immense. Pas le choix, il faudra suivre la rivière. Il me regarde, et me dit de prendre le premier tour. On est crevés pareil, mais c'est lui qui commande. Il s'installe, tout en gardant son épée collée contre lui comme pour se protéger, et s'endort aussitôt. Le chanceux.
Me revoilà à monter la garde. Les secondes puis les minutes passent. Elles se transforment en heures. Le jour se lève peu à peu. Assez pour que je remarque un détail inhabituel. C'était pas là la dernière fois que j'ai regardé, j'en suis certain ! Deux billes jaunes sur fond brun, qui paraissent immobiles. Au début, je pense à des papillons, mais les papillons n'ont pas de paupières. Les yeux, si. Ils me fixent attentivement...calmement. Je demeure immobile, comme si en ne bougeant pas je pouvais éviter d'être vu. La créature remarque que je me suis arrêté. Elle grogne pour me faire peur. Ça y est j'ai peur. Mais j'ai les jambes en coton, incapables de bouger. Ma gorge est nouée, incapable de crier. Le grognement s'intensifie. Derrière moi, les deux autres dorment et ne se réveillent pas. La créature se met alors à bouger.
Comme un gros chien...?
Elle se redresse sur ses pattes arrières, et bien que dissimulé dans l'ombre d'un arbre déraciné, presque entièrement occultée par une brume surnaturelle, je distingue avec une précision effroyable les griffes immenses et couvertes de sang qui pendent au bout de ses bras aux muscles noueux. Sa tête est munie d'une gueule garnie de crocs monstrueux, avides de se planter dans la chair. Si j'avais peur avant, je suis complètement terrorisé, broyé, écrasé par l'effroi. Je fais sur moi sans même m'en rendre compte, alors qu'un froid venu d'ailleurs m'étreint le cœur à m'en faire pleurer.
Le chien bouge.
Maman.
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"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice"
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Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
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Steve se lève, disons le la « tête dans le cul » en ce samedi. Il a fêté un peu le tôt le weekend hier soir. Trop de guiness tue la guiness. Il se frotte les yeux et descend pour prendre son petit déjeuner. Sa chérie est déjà levée et le regarde bizarrement. Très bizarre comme dirait l’autre. « Y’a quelque chose qui ne va pas ma puce ? » demande t’il . « Non, non ,rien ». Et la belle s’éclipse. Vraiment bizarre. Douche rapide. Steve s’habille vite fait et se prépare à aller à la réunion de son club de vélo. Mais sa compagne le stoppe « Non Steve reste là…..Y ‘ a le jardin à nettoyer… » Ebahi, Steve se retourne vers sa belle « Tu rigoles, cela peut attendre.. » Mais elle insiste, une dispute éclate. Bordel de bordel et elle gagne. En râlant Steve s’exécute. Les deux jeunes gens ne se parlent pas, fachés. Puis la sonnerie de la porte d’entrée retentit. Steve ouvre et découvre, éberlué ses quatre meilleurs amis déguisés en persos de « Bienvenue à Minas Thirith » le forum auquel ils participent. Momo et Olivier sont en chevaliers gondoriens, Ludo et Bobo en guerrier du Rhun. Le quatuor entre déchainés dans l’appart. Le sourire aux lèvres, la compagne de Steve photographie à gogo. Steve goguenard, comprend :c’est son enterrement de vie de garçon . C’est une surprise et sa compagne est complice
Il sourit à son tour et lui lance
« Bravo, tu m’as bien eu »
Momo s’exclame avec emphase alors
« Chevalier Steve, veuillez nous accompagner sur le champ, le Gondor a besoin de vous »
Voilà les cinq compères dehors devant les regards surpris des voisins. Steve a maintenant les yeux bandés. Ils s’entassent dans une voiture et il sent qu’on lui met perruque et vêtement. Au bout d’une demi-heure ils sont enfin arrivés à destination. Enfin on lui retire le voile opaque qui était sur ses yeux. Et il découvre devant ses compagnons hilares son accoutrement, il ressemble presque à un chevalier de la cité Blanche. Mais Boromir est bien loin. Sa belle a réussi à fournir sans qu’il le sache le costume qu’il utilise en Grandeur Nature
Steve lisse son armure en alu, replace son heaume en carton pate et les photos commencent. Une dizaine d’autres amis débarquent. Le maitre du jeu le jeune Maitre Fofo ( nul ne connait son vrai prénom )arrive et explique le scénar de ce GN spécial enterrement « vie de garçon de Steve ». Une escouade de chevalier de Minas Thirith en mission de reconnaissance aperçoit dans une forêt proche de la cité blanche un contingent de soldat du Rhun.
Que va-t-il se passer ? Combat, négociation ?
Maitre Fofo sort la carte major pour montrer le terrain de jeu. De plus il indique à chacun leur emplacement de départ, Steve est avec Momo et Olivier au sud. Les trois amis se rendent au lieu. Immédiatement les trois camarades pensent à la scène finale du seigneur des anneaux, la communauté de l’anneau. Ils sont au bord d’une rivière, avec une barque en mauvais état. Les trois hommes attendent le début officiel du jeu. Momo avec un sourire carnassier sort une flasque en fer de dessus son armure de pacotille
« Whisky, pur malt 16 ans d’âge »
Les trois jeunes gens montent dans la barque et dégustent le breuvage avec délectation. Mais Olivier charge un peu trop, se lève en titubant et s’avachit contre un arbre.
Momo et Steve continue leur dégustation. Steve remercie de nouveau son ami pour ce cadeau.
Puis le bruit du cor retentit le jeu commence. Steve se lève prestement et commence à avancer vers la forêt. Momo a plus de mal. Disons même qu’il en est incapable. Il crie juste « heu je te couvre, finalement » Et il s’affaisse à son tour dans la barque. Steve a un sourire complice. Il a vraiment l’enterrement de vie de garçon dont il rêvait. Il fixe l’horizon.
Merci ma chérie et à vous les gars pour ce cadeau voilà sa pensée en cet instant
Ivy Voyageuse
Nombre de messages : 105 Age : 39 Localisation : Aude
Je me lance. Désolé si ce n'est pas terrible, c'est mon tout premier concours. ________________
Nous étions les derniers rescapés d’une bataille emporté mais qui nous avaient meurtris de par les pertes dans nos rangs. Nous perdîmes des collègues que nous connaissions à peine mais aussi des amis, lesquelles nous avions vu grandir et pour lesquelles nous aurions tout donnés, jusqu’à notre dernier souffle. A la fin de cette bataille nous décidâmes de nous séparer en plusieurs groupes formés d’un minimum de quatre personnes.
Mon groupe se composa de Terri, Renn, Varin et moi-même, Berdin. Nous embarquâmes sur un bateau qui faisait la traversé entre cette île, que nous détestions à présent et cette terre, qui nous manquaient de plus en plus chaque jours. Tout se passa bien, nous appréciions les moments de calmes, que cette traversé nous octroya ainsi que le vent très plaisant qui souffla dans les voiles quand soudain le bateau chavira vers la gauche et nous propulsa tous à terre. Je me réussis à me rattraper de justesse à Varin, qui m’évita de finir à l’eau. Varin été l’un des trois amis le plus fidèle que j’avais. Les deux autres étaient Teri et Renn qui nous accompagnaient également dans ce voyage. Ensuite je levai les yeux afin de trouver mes deux amis, Teri et Renn. Ils avaient réussit à se cramponner au mat central. Nous décidâmes de tous nous réunir autour de celui-ci avant de regarder de quoi venait ce chavirement. A peine avions nous levé les yeux qu’un deuxième coup frappa notre bateau. C’était un énorme bateau qui nous heurta à deux reprises et dont le capitaine en voulait manifestement au notre.
Nous décidâmes ensemble que nous avions eu notre dose de combat et de mortalité pour ces temps-ci ainsi nous décidâmes de prendre l’un des canots de sauvetage et de nous éloigner de la bataille. Nous nous levâmes tous les quatre et nous dirigions vers les canots quand soudain nous nous fîmes attaquer par un groupe de plusieurs personnes. Nous avons tous dégainer nos armes et nous nous sommes défendu. Nous ne savions pas pourquoi nous nous faisions attaqués. Le combat dura un long moment mais nous sortîmes quasiment indemne de se combat. En effet alors que nous nous en sortions plus ou moins bien, Varin reçu un coup d’épée dans les cotes, qui lui traversa littéralement le corps. Il tomba devant mes pieds et je pus avoir le privilège de venger mon ami en tuant son agresseur d’un coup d’épée qui lui sépara la tête du reste de son corps. Ce fut pour moi un privilège car à plusieurs reprises lors de combat ce fut lui qui me vengea en tuant de la même façon mes agresseurs.
Enfin je pu le porter et le placer à bord d’une embarcation. A peine étions-nous dans l’embarcation que Teri et Renn commencèrent la faire descendre lentement. Nous pûmes enfin nous éloigner de cette bataille à laquelle nous ne voulions pas prendre parti. Nous étions à présent tous les quatre seuls, livrés à nous même, quand nous réalisâmes que nous n’avions pris aucuns vivres avec nous.
Nous ramâmes pendant deux jours sous un ciel grisonnant, pendant lesquels Varin, à qui nous avions pu stopper les saignements, n’arrivait pas à se remettre de sa blessure. Plus le temps passa, plus les plaies s’infectèrent. Au bout de ses deux jours, nous vîmes enfin une terre. Nous décidâmes donc d’emprunter la rivière qui se présentait à nous et qui s’enfonça dans une forêt très dense. La plaie de Varin commença à s’empirer, des sueurs froides vinrent s’ajouter à sa douleur. Nous décidâmes de nous arrêté dès que possible.
Cependant plus nous nous enfoncions dans cette forêt, plus le soleil se faisait discret et l’endroit devint de plus en plus lugubre. Au bout d’à peu prêt un quart d’heure nous vîmes un endroit où nous pûmes rejoindre la terre ferme. Varin, qui ne cessait de gémir de douleur depuis plusieurs dizaines de minutes, perdit soudainement connaissance. Nous essayâmes de le réveiller à plusieurs reprises sans succès. Nous décidâmes de laisser Varin dans l’embarcation pendant que Teri et Renn allèrent chercher de quoi faire un feu ainsi que quelque chose à nous mettre sous la dent. Je décidai de rester au près de Varin afin de pouvoir m’assurer que son état resta stable. Je guettai sans cesse les moindre faits et gestes de Varin mais également l’horizon en espérant voir apparaître mes deux amis qui s’étaient engouffré dans cette forêt obscure. Au bout d’une bonne heure, je sentis la fatigue qui commença à se faire sentir, j’essayai de lutter autant que je le pouvais en faisant des rondes autour d’un vieil arbre. Cependant je me résignai assez rapidement à me placer au pied de celui-ci et sombrai malgré moi tout doucement dans un sommeil profond.
Pendant ce temps là, Terri et Renn décidèrent de se séparer afin de revenir plus rapidement vers Varin et moi. Terri cherchait après quelques choses qui pourrait nous servir de repas alors que Renne s’occupa de chercher du bois afin de nous réchauffer le plus possible mais surtout pour essayer de soigner et désinfecter la plaie de Varin. Terri eu beaucoup de mal à trouver un animal quand soudain un groupe de lièvre déboula juste devant lui. Il dégaina très rapidement son épée qu’il enfonça coup sur coup dans deux d’entre eux. Il décida de nous rejoindre. Quand il arriva il me vit endormit et déposa, ses proies, juste au pied de l’arbre sous lequel je m’étais endormi. Il se dirigea vers le canot afin de vérifier que Varin était toujours parmi nous, puis regarda autour de nous afin de voire s’il pouvait apercevoir Renn revenir avec du petit bois.
Celui-ci apparu à ce moment même justement sous un immense arbre mort, qui avait dû tomber pendant une tempête ou autre événement climatique. Il se présenta avec un joli lot de petit bois qu’il tenait sous son bras gauche ayant son épée dont il s’en servait comme une machette. Terri vint à sa rencontre et l’aida à amener le bois en lui donnant un récapitulatif des endroits qu’il avait pu voire en cherchant de la nourriture. Ensemble ils firent un feu et décida de me réveiller afin de les aider à sortir Varin de l’embarcation. Nous nous approchâmes de lui doucement et en silence afin de ne pas l’effrayer. Malheureusement, en arrivant à sa hauteur nous ne pûmes que constater que notre ami venait de succombé à ses douleurs.
Je me laissai tomber à terre et fendis en larmes. Cet ami qui m’était si chère. Avec lequel j’avais grandit depuis l’âge de mes huit ans. Venait de me quitter alors que je dormais au lieu de le surveiller. Une rage folle monta en moi. Les larmes se mirent à couler à flot le long de mes joues, je me levai d’un bond et allai frapper de fureur dans l’arbre sous lequel je m’étais endormi. Terri et Renn essayèrent à m’arrêter à plusieurs reprises, mais ce ne fut qu’après une demi-douzaine de tentative qu’ils réussirent à me métriser. Je regardai mes mains et découvrit que je m’étais ouvert la plus part de mes phalanges. Après quelques minutes je réussis à me calmer mais mes larmes, elles, ne cessèrent de couler. Je décidai d’offrir à mon ami d’enfance une obsèques digne d’un grand chevalier. Je construisis seul, en refusant toute aide que me proposai à plusieurs reprises mes deux amis seuls qui me restait à ce moment même, un bucher en forme de lit, sur lequel je déposai le corps de Varin. Je descendis, contemplai une dernière fois mon ami d’enfance avant d’enflammer le bûcher. Je restai jusqu’à ce qu’il ne resta que des cendres. C’est à ce moment précis que je compris que je ne verrai plus jamais mon ami d’enfance que je considérais comme un frère.
Nous rejoignîmes l’endroit où nous avions accosté et commençâmes à établir notre campement pour la nuit. Le lendemain nous partîmes vers nos prochaines destinations qui nous l’espérions ne serait pas aussi dramatique et rêvâmes du jour où nous pourrions fouler à nouveau le sol de notre contré.
Sirion Ibn Lahad Intendant d'Arnor - Comte d'Amon Araf
Nombre de messages : 1865 Age : 33 Localisation : Arnor
Le concours est donc bouclé. Merci aux participants... ben d'avoir participé ! Radamanthe et moi allons noter vos essais, et après consultation les résultats seront annoncés dans les plus brefs délais.
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Sirion Ibn Lahad Intendant d'Arnor - Comte d'Amon Araf
Nombre de messages : 1865 Age : 33 Localisation : Arnor
Je reviens vers vous (enfin, diront certains) pour vous annoncer les résultats du dernier concours.
Après délibération, le jury a tranché et la sentence est tombée...
L'heureux gagnant est :
Spoiler:
Ryad ! Bravo à lui ! Il remporte deux pierres précieuses ainsi qu'une dague sertie d'une gemme ayant appartenu à un vétéran rhûnien de la Guerre de l'Anneau !
Mais les autres participants ne sont pas en reste :
Spoiler:
Tous trois repartent avec une pierre précieuse ! De plus, Forlong obtient un magnifique fourreau ouvragé ayant appartenu à son homonyme, Forlong le Gros, mort au champ d'honneur. Ivy gagne un volume très ancien des légendes du Rohan, narrant leur histoire, la liste des rois et nombre d'informations relatives au royaume des chevaux. Gallen repart quant à lui avec un mors ouvragé qu'il pourra équiper sur son fidèle destrier.
Et enfin tous repartent avec un tableau représentant l'image du concours, réalisé par un peintre renommé mort il y a 50 ans. 4 exemplaires au monde !
Bravo à tous les participants et à bientôt pour un prochain concours !
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Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 48 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan