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Entre le Rohan et le Pays de Dun | |
| Taurnil Alandor Citoyen
Nombre de messages : 22 Localisation : en quête dans les plaines du Rohan Rôle : Dunadan
~ GRIMOIRE ~ -: Hommes -: 16 ans -:
| Ven 24 Mai 2013 - 3:37 | | introduction C'était un matin comme les autres depuis quelques mois. Taurnil Alandor se leva nonchalamment, la tête encore aux prises avec les songes qu'il avait fait, en se couvrant de son nouveau vêtement de fourrures des animaux qu'il traquait. Le premier geste qu'il posa fut de projeter une petite buche dans le feu encore crépitant dans la seule pièce de sa demeure. Depuis le début du "Rude Hiver", il était impensable de ne pas garder une source de chaleur durant les diverses périodes de la journée si on tenait à la vie. Le rôdeur agrippa à un crochet en suspension au dessus du foyer un petit chaudron qui avait pour fonction de faire bouillir de l'eau. Il balaya rapidement la pièce du regard et ses yeux s'arrêtèrent sur les feuilles de Sauge séchées. Après les avoir jetées il profita des quelques minutes de libre que lui laissaient l'infusion pour engloutir une tranche de pain ainsi qu'un généreux morceaux de lard salé. Suite à son repas, Taurnil sirota tranquillement sa décoction en savourant ses propriétés apaisantes. Lorsque sa tasse fut vidé, il se résolu à commencer sa journée... *** TROIS JOUR PLUS TÔT, AU ROHANValandril aurait bien voulu prolonger son profond sommeil mais son devoir de cavalier l'attendait, et il ne pouvait se résoudre à y manquer. Il se leva donc sans trop d'empressement pour se rendre à la partie la plus reculée de l'armurerie de ses parents qui leurs servaient de demeure. Après avoir déjeuné grâce à des galettes de farine, une petite quantité de lait et des fruits secs, le rohirrim enfila ses vêtements chauds et ajusta sa ceinture à sa taille, puis sortit de sa demeure. Après avoir fait quelques pas dans la neige, l'homme aperçu au loin une silhouette qui s'approchait à grands pas de lui. L'individu qui le joignait héla son nom, et Valandril reconnu sa voix comme étant celle de Valte, un jeune du village qui connaissait bien les parents du cavalier. Voyant sa méfiance s'envoler, Valandril s'approcha du citoyen afin de lui demander la raison de sa visite. Lorsque Valte fut à portée de voix, il se mit à débiter des paroles à une vitesse fulgurante qui fut tout juste assez lente pour que le rohirrim puisse en saisir le sens : l'ainé de la famille de notre homme, Clafer, était en voyage pour aller rencontrer sa femme, Idril, qui habitait à l'ouest, au delà des frontières du Rohan. Or, le voyage ne se passa pas comme prévu (froncement de sourcils de la part de Valandril) et il fut pris entre des Dunlendings qui procédaient à une attaque éclair sur un petit village au beau milieu des plaines ouest du Rohan. Un peu après le début du combat, Il reçut un projectile d'un des deux camps et s'écroula au sol. Il fut dépossédé, mais épargné par les assaillants qui voulaient disparaître au plus vite. Ce fut un coup de chance pour lui, car il avait pu, en entendant les assaillants s'approcher, dissimuler ses biens au pied d'une des nombreuses chaumières maintenant en flammes. Il revenait maintenant dans une civière, accompagné de quelques soldats et des autres rescapés, et il voudrait que Valandril aille chercher sa bourse, chose qu'il ne pouvait faire compte tenu de son état. Suite à quelques minutes de réflexion, le rohirrim décida de le faire pour l'amour de son frère. Il ne considérait pas la mission dangereuse, étant donné le fait que ces attaques étaient rares lors de périodes de l'année où la survie était un sujet du quotidien pour ces peuples, mais il décida, plus pour la compagnie que pour la sécurité, de se trouver un compagnon... *** RETOUR AU TEMPS PRÉSENT, ARNORTaurnil, après s'être couvert de son plus chaud manteau de fourrures, saisit son épée qui trainait près du foyer et son arc, non loin de là. Il attacha sa ceinture et y passa son épée, pour ensuite prendre ses flèches ainsi que son carquois. Il ouvrit la porte avec quelques difficultés en observant l'épaisse couche de neige au dehors. Il fut surpris d'entendre son nom prononcé non loin de l'endroit ou il se trouvait. En regardant les alentours, le rôdeur aperçu un homme qu'il ne connaissait pas le saluer. -Bonjour! Êtes-vous Taurnil Alandor? - Oui, en effet, répondis Taurnil -Tant mieux, on m'a dit ou vous habitiez, mais je voulais en être sur, répondis l'homme, je me présente, Valandril, rohirrim, je suis le frère de l'époux de votre petite soeur, votre beau frère en fin de compte! - Bonjour, fit le rôdeur, rassuré, Que me voulez-vous? Le cavalier lui expliqua alors ce qui était arrivé à son frère, en récitant les moindres détails qu'il avait pu tirer de l'explication hâtive de Valte. Le citoyen d'Arnor semblait intéressé par le voyage, ce qui le ménagerait de sa vie quotidienne. Il posa plusieurs questions, et, après s'être assuré de la durée de l'expédition, il accepta volontiers de se préparer pour le joindre, surtout lorsque il apprit que Clafer allait les récompenser - Avant que j'aille me saisir des objets nécessaires, je veux savoir : pourquoi moi? vous ne me connaissez même pas et vous m'avez choisit? demanda le rôdeur -Tout simplement parce que que personne n'était prêt à me suivre pour cela, le travail les empêchant quoi que ce soit, et je suis le seul à avoir eu une permission de la part du maréchal de l'ouest. De plus, les terre hostiles dans les environs du pays de Dun sont dans vos cordes, vous êtes un rôdeur, habitué aux territoires inhabités, contrairement à moi qui suis plus un soldat de champ de bataille. De plus, nous avons un lien de parenté, dit le rohirrim avec un large sourire. Taurnil rentra dans sa demeure et écrit une lettre à sa famille, l'avertissant de son absence. Il saisit divers objets pour ce voyage qu'il mit dans son sac : -une gourde d'eau -des herbes de cèdre (propriétés analgésiques et cicatrisantes) -le restant de pain -des couvertures supplémentaires -un briquet en silex -les maigres réserves de viandes qu'il possédait Après avoir mis cela dans son sac à bandouillère, il se sentit prêt et rejoignit son compagnon qu'il connaissait à peine, et ils firent plus ample connaissance en traversant les terres qui séparaient l'Arnor et le Rohan. ***
Dernière édition par Taurnil Alandor le Dim 26 Mai 2013 - 18:59, édité 3 fois |
| | | Valandril Cavalier du Rohan
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~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 17 ans -:
| Dim 26 Mai 2013 - 0:38 | | Jour premier Pendant les 15 premières minutes du voyage, personne ne parla. Puis, ils commencèrent à socialiser un peu. Valandril raconta les grandes lignes de sa vie, se vanta de ses exploits au combat, car même s’il était un peu timide, il sentait en Taurnil quelqu’un à qui il pouvait se confier. Ils marchaient maintenant dans une forêt de conifères quand ils arrivèrent dans une petite clairière. Il était midi, ils s’arrêtèrent donc là pour se reposer et prendre une collation. Ils mangèrent un peu de pain puis continuèrent. La journée se passa sans encombre et ils installèrent un campement dès la tombée du jour. Ils ne jugèrent pas important d’établir des tours de garde cette nuit-là. Ils avaient parcouru 20 km. Jour second Ils se réveillèrent tard le lendemain et la journée était particulièrement froide, ce qui rendait Valandril assez morose. Ils ne déjeunèrent pas pour regagner le temps perdu et s’enveloppèrent dans leurs couvertures pour la marche. Après une heure, ils arrivèrent près d’un petit lac gelé. Comme la glace n’était pas épaisse au centre, ils décidèrent d’attraper un des poissons qui s'y trouvaient. Ils cassèrent la mince couche de glace avec le pommeau de l’épée de Taurnil et Valandril tira une flèche vers une ombre près de la surface. Avant que la créature ne coule plus profondément, Valandril happa la partie inférieure de la flèche qui faisait encore surface, et tira le poisson hors de l'eau gelée. Un petit poisson, une ablette, selon Taurnil, était pris au bout de la flèche. Ils marchèrent encore 3 heures avant de se partager le reste du pain : il était dur comme du bois. Épuisés de marcher dans la neige folle, ils s’arrêtèrent avant la fin de la clarté. Ils voulurent allumer un feu, sans succès, car leur bois était mouillé, ils mangèrent donc le reste du lard salé, gardant le poisson pour une autre fois. Ils laissèrent faire les tours de garde et furent déçus de n’avoir, selon leurs calculs, marché que 10 km. Le soir, Valandril fît l’inventaire de ce qu’il possédait : -une gourde remplie d’eau gelée; -un briquet à silex; -le poisson; -Un vieux cheval, qui allait sans doute bientôt mourir dans son sommeil, que l’ont n’utilisait que pour transporter les bagages; -des couvertures. |
| | | Taurnil Alandor Citoyen
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~ GRIMOIRE ~ -: Hommes -: 16 ans -:
| Dim 26 Mai 2013 - 2:39 | | JOUR TROISIÈME Après une courte mais nécessaire nuit de sommeil, les deux compagnons se levèrent, encore trop amorphes pour faire une quelconque action nécessitant de l'énergie. Ils se défirent de leurs couvertures pour enfiler presque immédiatement leurs lourds manteaux de fourrures. Après avoir tenté d'animer le feu, Taurnil proposa à Valandril de lever le camp immédiatement car le bois manquait et aucune forêt n'était en vue. S'ils ne faisaient aucun exercice physique, le froid les empêcherait de fonctionner adéquatement, et cela devait se faire malgré leur tempérament végétatif. Ils marchèrent tout deux sans rien manger, car toute leur nourriture était tellement gelée, qu'il était impensable de l'avaler. Puis, après avoir parcouru péniblement un peu plus qu'un kilomètre, un petit boisé se fit voir. Les deux hommes échangèrent un regard satisfait pour ensuite se diriger hâtivement jusqu'à l'érablière à Berce Ombellifère (nom de la forêt en fonction des deux plantes plus répandues). Taurnil connaissait bien les Berces, plantes typiques des régions froides de l'Arnor, son écorce était comestible (ce qui la rendait très pratiques pour les voyageurs hivernaux) et ses propriétés médicinales étaient reconnues par tous. Dès qu'ils arrivèrent à la lisière du bois, Taurnil se mit à sortir son couteau afin de prélever de l'écorce et un peu de sève. Tout en accomplissant cela, il demanda à son nouvel ami de trouver du bois pour qu'ils aient la possibilité de s'arrêter un peu. Les deux ayant fini leurs travail, Taurnil revenait vers le rohirrim avec 6 larges morceaux d'écorce de plus ou moins 25 centimètres chacun tandis que Valandril le rejoignait en possession d'une dizaine de petites buches de bois. Ils trouvèrent une petite éclaircie non loin de la fin de la petite forêt et décidèrent de s'y installer afin de créer un feu pour réchauffer la vieille bourrique qui les attendaient. Les deux hommes firent un feu en y faisant chauffer le poisson récemment capturé. En ayant repris des forces, ils donnèrent du pain au cheval, faute de mieux. Enhardis grâce à ce repas improvisé et le coeur tout aussi réchauffé que le corps, ils finirent leur journée en cheminant dans les terres du sud de l'Arnor. Lorsque le soleil se mit à se coucher, Taurnil décida qu'ils diviseraient leur charge en deux, et que chacun aurait une partie de bois et les quelques morceaux d'écorces qui n'avaient pas été consommé lors du souper. En essayant de produire un feu capable de durer le long de la nuit, ils se couchèrent et sombrèrent rapidement dans un sommeil profond. *** |
| | | Valandril Cavalier du Rohan
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~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 17 ans -:
| Mer 29 Mai 2013 - 3:32 | | Ils se réveillèrent extrêmement tôt le lendemain matin et d’un commun accord, partirent alors que le jour ne c’était pas encore levé. Valandril et son compagnon marchèrent d’un bon pas, l’air glacé leur gelant les narines
-Vivement d’arriver au Rohan! Si vous n’y êtes jamais allé, Taurnil, alors sachez qu’il y fait drôlement moins froid!»
IL vît un sourire se dessiner sur le visage de son compagnon.
Ils mangèrent un peu d’écorce pour tromper leur faim -C’est utile d’avoir un rôdeur avec soi dans une expédition, je m’en souviendrai. Moi, je ne sais pas reconnaître quel type d’écorce l’on peut manger, dit le cavalier, de plus vous pouvez reconnaître presque tout ce qui...
Il ne finit pas sa phrase, car ils venaient de buter contre une grosse bosse qui traînait dans le chemin. Ils enlevèrent la neige qui la recouvrait et découvrirent avec horreur un cadavre qui datait seulement de quelques heures. Le pire fût quand il le retournèrent sur le dos : une flèche y était plantée. -Des brigands, dirent-ils d’une seule voix.
Dernière édition par Valandril le Mer 5 Juin 2013 - 3:00, édité 1 fois |
| | | Taurnil Alandor Citoyen
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~ GRIMOIRE ~ -: Hommes -: 16 ans -:
| Mer 29 Mai 2013 - 23:57 | | Taurnil était abasourdi, et, durant les secondes qui suivirent, il fut incapable de quoi que ce soit. Il essayait de se rassurer intérieurement en évaluant les possibles autres causes de la mort de l'homme, mais l'idée d'un ou des brigands contre lesquels ils seraient impuissant lui torturait l'esprit. Après un long moment d'attente, il prit les choses en main. Il se pencha rapidement afin d'examiner le cadavre gisant à ses pieds. Ce dernier était clairement celui d'un paysan du Rohan, reconnaissable grâce à sa tenue. Il avait le visage terriblement pâle et les yeux fermés. Après une rapide évaluation, le rôdeur en conclut qu'il était mort depuis plusieurs semaines... Il évalua rapidement la couche de neige aux alentours et put en conclure que le cadavre était récent, ou du moins qu'il avait été déposé là récemment... -Soit qu'il a été déplacé pour une raison ou pour une autre, soit que les alentours sont trompeurs, ou (il marqua une courte pause) soit que des brigands aient bel et bien tué cet homme, mais cette dernière explication ne démontre pas pourquoi les éléments de la nature sont contradictoires. se murmura-t-il pour lui-même. Soudain, après quelques secondes de réflexions, il comprit, et cette compréhension l'accabla. ***
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| | | Valandril Cavalier du Rohan
Nombre de messages : 10 Localisation : En quête dans les plaines du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 17 ans -:
| Mer 5 Juin 2013 - 3:35 | | Le cavalier réfléchit quelques secondes à ce qui avait bien pu arriver à ce paysan avant de comprendre la réalité pourtant frappante. -Que nous sommes idiots, se dit-il. » Puis il reçut un fabuleux coup derrière la tête en même temps que son compagnon et tout s’embrouilla. Il vit son ami tomber face première dans la neige puis tourna sur lui même et aperçu deux hommes barbus armés de gourdins qui les regardaient. Soudain, il entendit un gros POP! et ses oreilles se débouchèrent en même temps qu’il retourna a la réalité. Des milliers de questions sans réponses se bousculèrent dans sa tête avant qu’une qui les englobaient toutes surgie. Pourquoi Taurnil s’était évanoui et pas lui? La réponse vint bientôt. Il avait un casque de type nasal qu’il avait complètement oublié tellement il le portait. Dans une fraction de seconde il se leva et dégaina sa courte épée. Il recula de quelques pas avant d’entendre le craquement de la neige écrasé par de lourdes bottes venant de derrière lui. Il se retourna et un pommeau en acier s’abattit sur sa tempe puis tout devint noir.
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| | | Taurnil Alandor Citoyen
Nombre de messages : 22 Localisation : en quête dans les plaines du Rohan Rôle : Dunadan
~ GRIMOIRE ~ -: Hommes -: 16 ans -:
| Sam 8 Juin 2013 - 1:29 | | ***
Une flamme... une flamme... un couteau... des gens... beaucoup de gens... beaucoup de gens armés... En saisissant le sens de ses dernières pensées, Taurnil se leva vivement, sans trop comprendre ce qu'il lui arrivait; ou plutôt devrais-je dire "essaya" de se lever, car il se rendit rapidement compte qu'une corde le maintenait solidement attaché à au arbre a quelques pas du feu. En quêtes de ses sens embrouillés, il chercha dans sa tête les derniers événements qu'il avait oublié depuis peu. Il reconstitua tranquillement les événements passés et retrouva finalement ses derniers murmures, murmures qui lui firent comprendre sa situation. Il était logiquement avec les brigands qu'il avait craint précédemment. Ayant repris contrôle de ses sens, il évalua rapidement sa situation, comme son instinct de rôdeur le lui demandait; après tout, ne dis-t-on pas que la connaissance est la plus puissante des armes? En observant ce qui l'entourait, il pu remarquer les trois hommes qui étaient de part et d'autres du feu. Ils étaient chaudement habillés et avaient l'air bien mal en point, sûrement à cause du rude hiver qui sévissait encore au Rohan. Leur armement était simple : vêtu d'épaisses couches de fourrures diverses qui composeraient très certainement une redoutable armure, les brigands laissaient paraître quelques armes. Le premier, plus mince et frêle que les autres, était armé d'un gourdin et d'un couteau, tout comme son compatriote, à la différence près que ce dernier possédait un arc court en plus. Le dernier homme était fort probablement ce qu'on appelait couramment le "cerveau de l'équipe", autrement dit, le chef. À sa taille laissait pendre une épée longue, mais aucune autre arme n'était visible. Après cela, l'attention de Taurnil se tourna vers un arbre de l'autre côté du feu sur lequel se trouvait un homme qu'il reconnut pour être son ami et compagnon Valandril. il l'observa et constata qu'il était encore inconscient. Voyant qu'il devait agir seul, il saisit ses forces et s'adressa aux brigands : -Hé! Les brigands se tournèrent vers lui et il continua : -Je crois comprendre que je suis prisonnier, alors dites-moi tout de suite ce que vous voulez de moi. *** |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3430 Age : 33 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Jeu 13 Juin 2013 - 2:16 | | L'homme que Taurnil avait correctement identifié comme le chef de la bande s'approcha de lui, et, sans dire un mot, asséna une puissante gifle au malheureux rôdeur. Sa tête heurta l'écorce de l'arbre sous la force du coup. Le brigand prit la parole: -Je te dirai ce que je veux, quand je veux...et si tu me parles à nouveau sur ce ton, je te coupe la langue, compris?L'homme sortit un couteau de chasse et l'approcha du visage de Taurnil afin d'illustrer ses propos. Lorsque d'autres bandits s'approchèrent, le Dunadan put remarquer qu'ils s'étaient emparés et équipés des armes et armures appartenant à lui et à son compagnon. -Vous avez du bon acier sur vous, et un peu d'or dans vos bourses. Vu la facilité avec laquelle on vous a attrapé, c'est un joli butin. Un sourire moqueur apparut sur les lèvres du chef des brigands; il n'hésitait pas à humilier les deux guerriers en indiquant leur manque de prudence. Valandril, qui venait seulement d'ouvrir les yeux, attira l'attention du bandit, qui s'adressa à lui: -Toi...tu avais un équipement de cavalier rohirrim...Il cracha sur la neige. -Qui vous a envoyé? Y a t'il d'autres soldats dans les alentours? Vous me direz tout...sinon je vous couperai les doigts un par un, avant de passer au reste...L'homme semblait futé et cruel; il n'hésiterait probablement pas à mutiler les deux voyageurs pour obtenir les informations nécessaires. Ils étaient dans un beau petrin... Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Valandril Cavalier du Rohan
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~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 17 ans -:
| Ven 14 Juin 2013 - 21:05 | | Valandril, abasourdi, ne put répondre que par quelques bruits incompréhensibles. Du sang chaud coulait le long de son front et lui tombait dans l’œil. Sa lèvre inférieure était enflée et sa tête le faisait atrocement souffrir. Il avait affreusement froid, et il comprit vite pourquoi : il n’était vêtu que d’une mince tunique de chanvre. Il ressaya de parler avec moins de difficulté cette fois : Nous sommes... euh... nous ne sommes que des éclaireurs et une grande troupe s’en vient... vous feriez mieux de fuir! »
Il se tourna pour parler au chef.
-Et vous, espèce de bâtard, arrêtez de proférer des menaces à moi et à mon ami, car, croyez-moi, quand nos alliés vous aurons capturés, je vais me charger de vous personnellement. |
| | | Taurnil Alandor Citoyen
Nombre de messages : 22 Localisation : en quête dans les plaines du Rohan Rôle : Dunadan
~ GRIMOIRE ~ -: Hommes -: 16 ans -:
| Sam 15 Juin 2013 - 4:08 | | Un petit sourire se dessina sur le coin de la bouche du Rôdeur, qui espérait qu'une telle idée naîtrait dans la tête de son compagnon de voyage. Toutefois, il eut une certaine réticence face à la façon dont il l'exprimait. Il eu un léger froncement de sourcil lors que son frère d'arme proféra des insultes à leur ennemi commun, mais il ne fit pas attention à cela et préféra passer à l'action, car cette colère était un bon masque pour camoufler son intention. -Valandril! Oh... pourquoi... fit il d'un air faussement désolé et découragé, en jouant le jeu. Sa tête travaillait. Comment se sortir de ce pétrin? La seule façon qu'il put trouver fut d'exploiter la faille qu'avait laissé paraître le brigand. Il venait en effet de dévoiler une de ses faiblesses, plus précisément une de ses peurs. C'était impératif de gagner du temps pour échafauder un plan, et aussi peut-être espérer berner les vauriens auxquels ils avaient affaire. Si ils réussissait à faire croire aux bandits qu'ils étaient en danger, il y aurait deux possibilités pour eux : Soit qu'en se mettant sur leurs gardes, ils attendraient les ennemis, ou bien soit qu'ils fuiraient en les laissant là. Les deux options auraient fort probablement un résultat désastreux, c'est pourquoi il se concentra sur le moment présent. Son esprit se tourna donc vers les alentours, afin de connaitre le terrait sur lequel tout se jouait. Il eut soudain de la misère à se concentrer, prenant compte du piteux état de son corps. le mal de tête l'empêchait de la tourner significativement, ce qui le gênerait sûrement dans d'éventuels combats; mais le pire était le fait qu'il se sentait démoli, affaiblissement sûrement dû au froid mordant et à la faim qui l'assaillait. ***
Dernière édition par Taurnil Alandor le Dim 1 Sep 2013 - 20:49, édité 5 fois |
| | | Wedfïn Cavalier du Rohan
Nombre de messages : 29 Rôle : euh...
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: La quarantaine -:
| Mar 18 Juin 2013 - 21:55 | | a neige craquait sous les pas rapides de la puissante monture, le vent glacial giflait visage du cavalier. Le membres de celui-ci se raidissaient sous l'effet du froid intense. Il n'avait jamais subit des températures aussi glacial. De plus, il était terriblement fatigué. Son voyage, déjà bien entamé l'avait considérablement épuisé. Lui, Wdfïn, à présent si adapté à la vie sur la selle de son fidèle destrier, Naur, un équidé fougueux et musclé, ne demandait que quelques instants de repos. - Hola Naur, dit-il en ramenant à lui les rennes qu'il tenait entre ses mains emmitouflées dans d'épaisses moufles de fourrures.
Le cheval s'arrêta, et son cavalier mit pied à terre. Le cavalier constata l'état de sas provisions, elles étaient bien maigres. Il préféra partir en chasse. Après avoir accroché sa monture à un arbre, ou du moins à ce qui peut resté d'un feuillu pendant un hiver si profond. Il prit ses armes et avançât dans la neige blanche, à la recherche d'un petit gibier comestible. Mais par ce temps les animaux se faisaient bien timides. Après de longs quarts d'heures de recherches infructueuses, Wdfïn s'assit sur une pierre. Cela ne servait plus à rien de continuer, il se faisait tard et aucun animal n'apparaissait. Il resta ainsi quelques instants, quelques précieux instants de repos, seul. Seul, du moins le croyait-il. Il perçut bientôt des bruits qui venaient en sa direction. Wdfïn tendit l'oreille. Au bout de quelques instants, il saisit des bribes de phrases:
- nous faire … semblent pas …
- t'en fais pas... sera les faire parler... Na
- Tais-toi abrutit ! Ne crie ... nos noms ! Tu veux nous livrer ?
- ... personne. Voilà Le Guetteur ! Tu peux nous laisser passer, c'est nous, on rapporte un cadeau au chef !
- Mais sois plus discret, imbécile, … mon coutelas … aussi patient que moi !
Le Rohrrim entendit les pas s'éloigner peu à peu. Qui était ces hommes. Il n'avait entendu seulement deux voix, mais ils s'étaient, lui semblait-il adressé à un troisième. Qui étaient t-ils ? Des fermiers qui rentraient dans leur chaumière ? Wdfïn voulut en avoir le cœur net. Il décida de les suivre discrètement. Au détour d'un buisson, il aperçut un homme assit devant un bon feu. Immédiatement il se coucha a terre.
- Ah, je me fais des histoires! dit l'homme a haute voix. Vivement la relève, je fatigue ! Il n y a rien.
Il se leva et fit quelques pas, le visage trahissant une certaine appréhension. Wdfïn essaya de le contourner avec la plus grande prudence. Mais le guetteur était vif ; il dégaina rapidement son épée. - Qui va là ! hurla t-il. Il aperçut le visage de son ennemi. Tu n'es pas des nôtres ! Crois tu pouvoir passer ainsi ? Je vais t'apprendre à tester les brigands !
Il courut vers Wdfïn, mais celui aussi avait l'habitude des combats. Il saisit de la main droite son arc et de la main gauche une flèche. Il banda rapidement son arc. Le brigand n'était plus qu'a quelques pieds de lui lorsqu'il aperçut l'arme ; une expression d'effroi se dessina sur son visage, mais c'était déjà trop tard pour lui. La flèche partit et se planta presque immédiatement dans son corps, qu'elle traversa de part en part. Le sang gicla à la sortie de la pointe. Le cavalier de la Marche s'enfuit en courant. Bien vite il arriva près du repère de ces hors-la-loi. C'était un simple campement. De nombreux hommes se tenaient autour d'un feu, les armes à la main. Deux hommes étaient solidement attachés à des arbres. Ils avaient l'air fort mal en point, mais semblaient cependant garder espoir et honneur. Son regard croisa celui d'un d'eux.[/b][/font]
Dernière édition par Wdfïn le Mer 28 Aoû 2013 - 11:26, édité 4 fois (Raison : Pas le droit de tuer ;((() |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
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~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Ven 21 Juin 2013 - 6:07 | | Hors RP: -Wdfin, comme je t'ai dit par mp, tu as mal lu pour le lieu où se trouvent les brigands, et tu n'as pas le droit de faire jouer les bandits de cette manière. J’interprète ton post à ma manière, pour faire avancer les choses avant mon absence d'une semaine. Disons donc que: 1) T'as réussi à tuer discrètement un bandit éloigné du campement 2) Tu es caché, en observant le campement et la scène qui s'y déroule. -Valandril: Attention à la règle des 10 lignes de RP minimum par post. Essayes aussi de formater ton texte de façon plus uniforme, par exemple en utilisant le gras à chaque fois que tu fais parler ton personnage. HRP La réaction du chef des bandits fut violente. Valandril ressentit une douleur aveuglante lorsque le brigand lui asséna un coup de pied dans le visage. Il cracha du sang ainsi qu'une dent. Dans sa position actuelle, traiter son adversaire de bâtard n'était probablement pas la meilleure stratégie. Le bandit se pencha sur le rohirrim, et lui souffla: -Tu me traites encore une fois de bâtard, et je m'assurerai que tu n'auras plus jamais l'opportunité d'en mettre au monde toi.
Le couteau du chef s'approcha dangereusement près d'une partie très sensible du corps du prisonnier. Cependant, les paroles de Valandril et de Taurnil eurent un certain effet sur l'homme. L'inquiétude se mêla à la colère dans son regard, et il semblait réfléchir. Il finit par dire à ses compagnons: -Il est temps de changer d'endroit, peu importe si ce chien dit la vérité ou pas. Préparez vous à partir.
Un des bandits répondit: -Qu'allons nous faire de ces deux-là? On les égorge? -Non. On les laisse ici, attachés à l'arbre. On reviendra ici dans quelques jours, et on verra s'ils sont morts de froid, ou tués par des loups sauvages. J'opte pour la deuxième possibilité, bien qu'il soit possible qu'ils meurent de trouille, tout simplement.
L'autre brigand sembla vouloir protester, mais le regard de son chef le fit taire. Apparemment ses hommes le craignaient eux-aussi. Le dirigeant du petit groupe des hors-là-loi s'approcha de ses prisonniers, couteau à la main. L'acier laissa des longues coupures peu profondes sur leurs bras, des filets de sang apparaissant aussitôt. Un appât pour les loups. La voix moqueuse et cruelle du dunleding se fit entendre: -Merci pour vos armes. Je crains que tu n'auras pas l'occasion de te charger de moi personnellement, éleveur de bétail.
Un des bandits éteignit le feu en jetant de la neige par-dessus. Le campement fut plongé dans le noir presque total, et le bruit des pas dans la neige indiquait que les brigands s'éloignaient à présent. Le froid devenait insupportable pour les prisonniers immobilisés...Le cri sinistre d'un loup se fit entendre au loin. Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Taurnil Alandor Citoyen
Nombre de messages : 22 Localisation : en quête dans les plaines du Rohan Rôle : Dunadan
~ GRIMOIRE ~ -: Hommes -: 16 ans -:
| Dim 30 Juin 2013 - 4:18 | | Taurnil jeta à son frère d'armes un regard désolé, sans trop savoir s'il l'avait vu. Il essaya de balayer les alentours du regard, mais ses yeux, ne s'étant pas encore habitués au noir qui les entouraient. Le froid glacial et les environs sombres n'annonçaient rien de bon. Toutefois, en pensant aux malheurs qui s'abattaient sur lui, il ne put s'empêcher de sourire en pensant au fait qu'ils avaient réussi, que leur plan avait fonctionné à merveille! Leur plan avait fonctionné, mais leur vision, du moins, celle du rôdeur, ne s'était pas portée plus loin que cela. En effet, il n'avait pas imaginé la réaction des brigands et n'avait pas prévu une situation fâcheuse comme celle-ci. Leur argent et leurs effets personnels étaient pris, leurs armes, eux, les avaient abandonnés par la même occasion, alors, sans défenses et en plein hiver froid, il y avait place à l'amélioration. En saisissant les petites parcelles de force qu'il avait encore, l'homme se tortilla, essaya de se retourner, tenta de mordre la corde qui le retenait; tout cela sans le moindre succès, alors, ses yeux maintenant familiarisés avec les alentours, il entreprit d'observer les alentours. La première chose qu'il put remarquer fut l'emplacement de son compagnon Valandril, mais, le noir restant très opaque, il ne put distinguer si ce dernier était tout aussi réveillé que lui. Les hurlements de loups n'annonçaient rien de bon et rendait l'ambiance anormalement lugubre. Le tronc de l'arbre, qui excellait dans l'art de lacérer le dos de ses visiteurs, rendait toute activité nécessitant le moindre effort physique très désagréable, Taurnil se résolut à se tenir tranquille. -Valandril, chuchota-t-il, Valandril! Tu m'entends? As-tu une idée pour te sortir de là? La tête lui faisant mal, il abandonna l'idée de contacter son ami puis ferma les yeux sans savoir si sa question avait été entendue. ***
Dernière édition par Taurnil Alandor le Dim 1 Sep 2013 - 20:50, édité 1 fois |
| | | Wedfïn Cavalier du Rohan
Nombre de messages : 29 Rôle : euh...
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: La quarantaine -:
| Jeu 22 Aoû 2013 - 20:23 | | dfïn profita du départ des ravisseurs pour avancer d'encore quelques pas dans l'épais mentaux neigeux en direction des otages. Les gouttes de sueurs qui avaient perlées sur son front, ainsi que l'humidité de sa barbe cristallisaient. Le froid était difficilement supportable. Malgré son habituelle insensibilité, le cavalier ne put s'empêcher de plaindre ces prisonniers, ils avaient l'air fort mal en point. Rapidement, il ressentit un début de sympathie à leur égard. A leur vêtements, le soldat put deviner que les deux hommes avaient beaucoup marché. " Ces visages sont emprunts d'une fierté, peut-être même d'une fierté digne d'un des rohirrim... ", se dit-il en lui-même. Wdfïn s'approcha des deux otages et les dévisagea pendant quelques instants. Il ne voulait pas courir le risque, probable en ce territoire, de libérer des êtres indésirables, des ennemis. Une fois le bref examen visuel réalisé, le cavalier semblait satisfait. D'une voix rauque et fatiguée, il demanda alors : " Qui êtes-vous, d'où venez-vous, et que faites-vous ici ? "
Dernière édition par Wdfïn le Mer 28 Aoû 2013 - 11:27, édité 1 fois |
| | | Taurnil Alandor Citoyen
Nombre de messages : 22 Localisation : en quête dans les plaines du Rohan Rôle : Dunadan
~ GRIMOIRE ~ -: Hommes -: 16 ans -:
| Ven 23 Aoû 2013 - 16:50 | | Taurnil était resté longtemps à demi inconscient, et, en voyant une ombre s'approcher, il ne put s'empêcher de croire que sa fin était venue, car les brigands étaient probablement revenus. Il décida alors de ne pas voir la suite et baissa la tête, laissant le froid le figer. Lorsqu'il entendit une voix demandant leur identité, il n'eut même pas la force de répondre. Ses lèvres étant gelées, il redoubla d'efforts pour enfin parler. - Un... un... Il marqua une pause, rabaissant sa tête et fermant les yeux. Ne sachant pas trop quoi dire à le ou les étrangers, il se contenta de parler sans grande articulation : « un humain du même camp que vous » Taurnil chercha du regard son ami et ne put le distinguer, surement à cause de l'eau gelée sur ses cils ainsi que les divers besoins qu'il ressentait. Il jugea donc bon de rester tête baissé et yeux fermés afin d'économiser l'énergie qu'il avait, si toutefois il lui en restait. HRP : désolé si la règle des 10 lignes min. est peu ou aucunement respecté (variant selon la taille de l'écran), mais vous remarquerez que je ne pouvais non seulement pas faire beaucoup d'actions, mais de plus, je ne pouvais pas y aller trop fort dans les descriptions, car mes autres messages décrivaient amplement l'endroit. ***
Dernière édition par Taurnil Alandor le Dim 1 Sep 2013 - 20:50, édité 1 fois |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3430 Age : 33 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Sam 24 Aoû 2013 - 20:59 | | Décidément la chance souriait à Taurnil Alandor et Valandril. Non seulement ils avaient évité de se faire égorger grâce à un caprice du chef des bandits, mais en plus l'arrivée du guerrier Rohirrim les sauverait probablement des doigts glacés de l'hiver.
Wdfïn semblait cependant méfiant, et non sans raison. En ce Rude Hiver, des hommes dangereux traversaient la Terre du Milieu. Libérer deux inconnus pouvait s'avérer être une grave erreur.
Pendant que les trois hommes tentaient de percer l'obscurité qui régnait à présent dans l'ancien campement des bandits, un autre danger s'approchait silencieusement...
Quatre points jaunes apparurent soudainement dans le noir, et un grognement guttural se fit entendre. Deux loups sauvages, assez désespérés et agressifs pour s'attaquer à des humains, attirés par le bruit et l'odeur du sang émanant des quelques blessures du Dunadan et du Rohirrim.
A présent, il fallait agir vite. Wdfïn n'aurait aucune chance seul contre deux loups à la fois... allait-il faire confiance aux deux inconnus? Même libérés, ils seraient en grande difficulté...après tout, les bandits avaient pris leurs armes. Seules quelques longues branches avaient été abandonnées là où le feu brûlait il y a peu de temps, leurs bouts rougis par la chaleur.
Les bandits étaient à présent loin, mais la prédiction de leur chef semblait se réaliser...Si Wdfïn ne prenait pas la bonne décision, les brigands retrouveraient plus que des os rongés et des tâches de sang d'ici quelques jours... Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Wedfïn Cavalier du Rohan
Nombre de messages : 29 Rôle : euh...
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: La quarantaine -:
| Dim 25 Aoû 2013 - 13:40 | | uatre yeux jaunes luisants s'approchèrent peu à peu. Wdfïn savait ce que cela signifiait par ces temps de grands froids. Deux loups affamés, qui n'ayant rien à se mettre sous les crocs hormis de la chair fraiche humaine. Et les loups ne manqueraient pour rien ce festin, même au risque d'y laisser leur peau. De plus, deux loups n'attaquent jamais seul, mais accompagnés de toutes une meute. Le Rohirrim réfléchit rapidement. Si les deux prisonniers étaient dans son camps, ils l'aideraient surement; mais dans le cas inverse... Cependant, il décida de les délivrer, ainsi il mettait toutes les chances dans son côté pour se battre contre les carnassiers. Et si les deux hommes se révéleraient être nuisible, il n'aura pas de grands efforts à fournir pour se protéger, vu leur état de faiblesse. Il dégaina alors, et d'un geste net trancha les liens qui serraient les poignets d'un des pauvres hommes. Soudain, il entendit un hennissement à glacer le sang. Un hurlement assourdissant qui semblait provenir plus d'un être des enfers que d'un cheval ; pourtant Wdfïn reconnut la bête, s'était sa monture, s'était Naur. Pour rien au monde , il n'abandonnerait son si fidèle destrier, comme tout homme digne au Rohan. " Naur ! hurla t-il " Des bruits de sabots rapides se firent entendre, accompagnés d'un nouvel hennissement autant, sinon plus effrayant que le premier. Le cheval arriva en trombe, le sang giclant abondamment de trois morsures profondes à la croupe. Tout l'arrière-train du cheval était recouvert d'un rouge obscur. L'animal tremblait de douleur et de fatigue. Des goutes de sueurs recouvraient sa belle robe maculée de sang. Ses narines frémissaient ; de son front, des gouttes épaisse de sueurs giclaient. Un morceau de corde rongé pendait autour de son encolure. A ses trousses, trois louves, rendues si violentes par la faims. Elles étaient maigres, mais non moins puissantes. Les deux autres loups profitèrent du moment de panique pour bondir. Ils n'étaient plus qu'a quelques mètres des trois hommes infortunés. Leur haleine fétide, ajoutée à l'odeur du sang, faillit donner un haut-le-cœur au cavalier Rohirrim. Mais celui-ci ne perdit pas un instant. Il saisit d'une main son arc et d'une autre une flèche, et décocha... La flèche trancha l'air et se planta d'un la tête d'un prédateur. Le sang sortit abondamment et le loup s'écroula, ses yeux énormes, globuleux, dans le vide. Contrairement à ce que pensait Wdfïn, cela ne fit qu’exciter encore plus le reste de la meute. Une de ces bêtes féroces sauta sur le cavalier, une autre sur le cheval. Wdfïn sauta de côté et évita de justesse les crocs et les griffes saillants. Il en profita pour libérer le deuxième prisonnier. Quand à Naur, il se rua et projeta le loups qui l'attaquaient plusieurs mètres en arrière, totalement hors d'état de nuire. Déjà deux des prédateurs étaient incapable de se battre, surement pour toujours. Mais le combat n'était pas fini, non, loin de là...
Dernière édition par Wdfïn le Mer 28 Aoû 2013 - 11:25, édité 2 fois |
| | | Valandril Cavalier du Rohan
Nombre de messages : 10 Localisation : En quête dans les plaines du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 17 ans -:
| Mar 27 Aoû 2013 - 3:57 | | Valandril ouvrit les yeux quand il entendit des pas qui faisaient craquer la neige « Mon heure est venue, j’aurais aimé vivre plus longtemps, mais, au moins, bientôt je ne vais plus souffrir du froid et de la faim », pensa le Rohirrim gelé. La pensée s’en alla quelques minutes plus tard quand il sentit les cordes qui l’attachaient à un grand pin glissèrent vers le sol. Il se laissa tomber vers le côté en plain dans la neige qui recouvrait le sol chaud d’un infini tapis blanc. Le pauvre homme entendit ensuite hennissements de chevaux et grognements sauvages. Un désir d’aider celui ou celle qui l’avait détaché- mêlé à celui vouloir sauver sa peau- l’entraina à ce lever. Il se mit à genou puis, s’aidant de l’arbre le plus proche, se leva. L’homme fit quelques pas, avant de s’affaisser de tout son long. Sa jambe droite était de venue molle comme une poupée de chiffon, car il était resté trop longtemps assis dessus. Le Rohirrim réussis tout de même à ramper jusqu’aux cendres du feu, à mettre la main sur une branche qui gisait sur la neige piétinée avant qu’une masse poilue et inerte, mais encore chaude, lui tombe sur la tête, le faisant retomber dans les bras de Morphée. |
| | | Wedfïn Cavalier du Rohan
Nombre de messages : 29 Rôle : euh...
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: La quarantaine -:
| Mer 28 Aoû 2013 - 11:22 | | a bête propulsée dans les airs par Naur s'écroula lourdement sur le corps affaibli de l'homme. Rapidement, les trois loups se mirent à tourner autour de lui. "Paix à son âme, se dit Wdfïn, le pauvre, il n'a pas eu le temps de profiter de sa liberté nouvellement retrouvée." Il devait retirer la dépouille de la gueule des loups. Mais comment faire? Soudain, le dernier geste de la pauvre victime donna une idée folle au cavalier. Les brigands avait recouvert de neige le feu, mais ne l'avait pas étouffé. Les branches du dessous pouvait peut-être se consumées... Le Rohirrim arracha une poignée de brindilles d'un buisson d'une main et saisit son épée de l'autre. Il s'approcha des cendres ; elles étaient encore fumantes. Il avait raison. Rapidement, il y jeta une poignée de brindilles, puis attisa le feu. Cependant, il devait faire vite. Une bête essaya de mordre le cadavre. Wdfïn réagit immédiatement. Il décocha une flèche qui se planta dans la patte antérieure droite. Le loup fut dissuadé, mais ne renonça pas au festin. Il continua à tourner autour de sa proie. Au même instant, le feu commença à prendre. Le cavalier prit alors une flèche et en enflamma l'extrémité. Soudain, une deuxième bête s'approcha de l'homme étendu à terre. Wdfïn banda son arc et dans la tempe de l'animal. La bête s'écroula raide morte, et son pelage commença à prendre feu. Les deux autres loups s'enfuirent ; du moins c'est-ce que crut Wdfïn, car quelques minutes après, lorsqu'il dégagé le cadavre animal qui recouvrait l'homme à terre, il ressentit un choc puissant dans le dos. Il s'écroula à terre. Les crocs puissants du prédateur pénétrèrent dans l'épaule droite du Rohirrim. Celui-ci roula alors sur le côté, et d'un coup de jambe, repoussa la bête de son corps. Celle-ci revint immédiatement à l'attaque, mais son adversaire avait eu le temps de dégainer de la main gauche, et lorsque la bête bondit sur lui, il planta profondément son arme dans le cœur de l'animal, qui s'écroula inerte, une mare de neige fondue et de sang obscur autour d'elle.
* * * dfïn rampa jusqu'à la deuxième victime. Il entendit sa respiration. Non, il n'était pas mort. Ce fut la dernière pensée du cavalier avant qu'il ne tombe dans un état d'inconscience profond. |
| | | Taurnil Alandor Citoyen
Nombre de messages : 22 Localisation : en quête dans les plaines du Rohan Rôle : Dunadan
~ GRIMOIRE ~ -: Hommes -: 16 ans -:
| Lun 2 Sep 2013 - 19:17 | | Taurnil, l'épuisement le submergeant, ne put en aucun cas suivre attentivement tout ce qui se passait. Voyant en le cavalier Rohirrim une chance de salut pour lui et Valandril, il décida d'aider sa cause. Il se traîna péniblement au sol pour se rendre au feu, à quelques mètres de son arbre. Sachant qu'il ne serait pas d'une grande aide pour ce qui est de combattre les loups, il se dit que le mieux était, autant pour ses capacités que pour sa survie personnelle, qu'il contribue à ranimer le feu. Il essaya de se lever, en vain; il se résigna donc à marcher en étant accroupi pour se rendre jusqu'aux flammes et, à partir de là, il se mit à chercher des branches. Trouvant un peu de bois mort à quelques pas de son ami, il revint au feu en entreprenant de le faire croître, ce qui aurait l'avantage d'éloigner les loups. Tout en soufflant sur les petites flammes, le rôdeur mit du bois et réfléchit un peu à sa situation. Il ne connaissait pas la condition de son ami, n'ayant pas pu l'observer de plus près, et ne voulait pas perdre son temps à analyser son état. Toutefois, il avait clairement vu le cavalier s'approcher de son confrère Rohirrim, probablement pour prendre son pouls, mais la réponse lui restait inconnue et il craignait le pire. Le feu reprit tranquillement et, s'assurant que le combustible et l'air ne manquaient pas à leur foyer, Taurnil prit quelques dizaines de secondes pour se réchauffer. Par précaution, notre homme prit la grosse branche que son ami avait eue dans la main quelques temps plus tôt et la plongea à moitié dans le feu afin qu'elle puisse, en cas de nécessité, lui servir d'arme de fortune. Peu après, il traîna les deux cavaliers près de la chaleur. Il prit d'abord le temps de vérifier que ses compagnons ne manquaient de rien, puis il ne put résister et fouilla dans l'équipement de l'inconnu et il y trouva une petite quantité de nourriture qu'il engloutit avec ardeur. L'ambiance était étonnamment lugubre et le temps s'écoulait lentement. La discussion manquait au rôdeur, pourtant habitué aux solitudes de son métier. Le fait qu'il ait maintenant deux vies sur les épaules venait sûrement troubler ses pensées. Une seule possibilité s'offrait donc à Taurnil pour le reste de la nuit : veiller sur le feu ainsi que sur ses compagnons... *** |
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