Loa Ilfirin
Voyageur
Nombre de messages : 10
Age : 32
~ GRIMOIRE ~
 -: Homme
 -: 34
 -:
 |  Sam 15 Juin 2013 - 21:26 | | Nom/Prénom : Ilfirin (de son vrai nom : Loa Dunariel (au Gondor)).
Âge : 34 ans (naissance : 3 janvier 266)
Sexe : Masculin
Race : Homme
Particularité : Grand sabre porté à l’épaule
Alignement : Bon.
Rôle : Homme errant, se joignant aux causes qu’il trouve justes. Son aide peut-être diplomatique, militaire ou de simples conseils.
Équipement : Long sabre fin, un coutelas attachés à sa ceinture et un arc de fortune pour la chasse. Il porte une cape brune-écorce en cuir de daim usée par les voyages, une tunique, sous pull de laine, un pantalon brun et des souliers légers, mais néanmoins confortables pour de longues marche. Il possède un petit anneau en argent en forme d’aigle aux ailes déployées, qui lui vient de son père. L’œil est incrusté d’une petite aigue-marine.
Description physique : Ilfirin est un homme de taille et de corpulence moyenne, mais sous ses vêtements se cachent une musculature très développée, résultat d’un entrainement journalier. Son corps est couvert de cicatrices, dues à ses nombreux combats. Il porte des cheveux bruns foncés, ondulés et tombant sur ses épaules. Ses yeux bruns teintés de vert sont perçants, vifs, son ouïe est entraînée et sa voix est à la fois douce et forte, de laquelle émane une autorité naturelle. Son visage basané, à défaut d’être beau, possède des traits droits, terriblement fiers, lui donnant un air noble et intemporel. Description mentale :Ilfirin cheminait calmement à l’orée de Bois de Chet. L’air pur et le souffle du vent matinal sur son visage, opérait sur lui un regain d’énergie. Bree, qu’il venait de quitter, l’avait comme étouffé. Pourtant, il aimait bien cette bourgade, bien plus que les grandes cités telle que Minas Tirith, d’où il était originaire. Mais, pour un voyageur comme lui, il était déjà resté suffisamment longtemps. De plus, il sentait, et son mal de crâne en était la preuve, qu’il était allé trop loin sur l’alcool, lui qui ne buvait que rarement. Et il avait raconté son histoire à Narel le Hobbit, ce qui n’était du tout son genre. Narel était son ami, chaque fois qu’il venait à Bree, il lui rendait visite, mais Ilfirin n’était pas homme à relater sa vie, même auprès de proches. La veille, l’alcool aidant, il s’était émancipé de ses vieilles habitudes, et il n’aimait pas du tout cette idée. « De toute façon, dit tout haut llfirin, cherchant à se rassurer, avec ce que Narel a bu, je doute qu’il se rappel de quelque chose ! J’espère… ». N’étant pas prompt non plus à se remettre en question, il décida que ce qui avait été dit… avait été dit, et que cela ne valait pas la peine de se rendre mal. Il reprit donc, l’esprit allégé de tout questionnement interne, sa marche. Il regarda la croisée des chemins. Il avait le choix entre la Grande Route de l’Est en direction des Havres Gris, ou bien le Chemin Vert et Fornost. Après un moment d’hésitation, il opta pour les Havres, ce qui le ferait passer par la Comté, qu’il n’avait plus vu depuis longtemps. Il pourrait y racheter de l’herbe à pipe. Il avait épuisé ce qu’il lui restait quatre jours plus tôt, et le goût des fameuses feuilles du Pays de Took commençait à lui manquer. Histoire : Ilfirin racontait rarement sa vie. Cette fois-ci, néanmoins, l’alcool de Bree faisant son effet, et le Hobbit Narel étant si sympathique, il se décida à faire une entorse à ses habitudes. « Je suis né en 266 du QA, expliqua Ilfirin au hobbit Narel, dans la grande cité d’argent, la cité des Rois d’antan Par les Valars, j’aimais Minas Tirith ! Si grandiose ! Je l’aime toujours, bien sûr, mais différemment. Les connaissances que j’acquis à son sujet, dans l’antre sombre de ses bibliothèques, m’ont ouvert les yeux. Quand, enfant, je regardais, comblé, les hautes pointes de ses plus hautes tours, je contemple aujourd’hui son histoire avec admiration. Ma mère naquit derrière ses murs, pendant la guerre contre l’Harad. Elle y grandit, et y rencontra mon père, un homme du Nord, ancien Corsaire d’Umbar reconvertit mercenaire au service de marchands. » « Que leur est-il arrivé ? demanda Narel avec un réel respect. Et pourquoi avoir quitté Minas Tirith ? Vous sembliez tellement vous y plaire ! » « Ho, petit bonhomme, quand on est mercenaire, il est difficile d’éviter les conflits ! Un gondorien à la famille haut placée dans le commerce, qui n’aimait pas mon père le menaça. Ce-dernier avait refusé un contrat qui visait à « s’occuper », si tu vois ce que je dire, d’un commerçant concurrent. Narel acquieça, la bouche ouverte, choqué par ce qu’il entendait. Quoiqu’il en soit, mon père, blessé dans sa fierté, le provoqua en duel, et le tua. Peu de temps après, la famille du gondorien se vengea, dans un tel accès de folie meurtrière qu’ils emportèrent ma mère et ma sœur au passage. Je dû ma survie ce jour-là grâce à l’une de mes excursions à la bibliothèque. J’appris plus tard qu’ils avaient surgit à l’improviste, ne laissant aucune chance à mon père de réagir. J’avais alors 19 ans, et l’un des bibliothécaires m’avait pris en amitié et me dispensait de temps en temps des cours d’histoire et de lecture. J’y appris à lire et à écrire. Quand je revins de là, découvrant la scène horrible du massacre de ma famille, je cru que j’allais mourir à mon tour. Puis le choc fit place à la colère, immense et terrible ! Je manquai de peu de perpétrer le cercle de violence qu’avait entamé le gondorien, dans sa perfidie, et mon père dans son orgueil… et de périr inutilement, par la même occasion. C’est le regard sans vie de ma mère, tourné vers moi dans la mort, qui me ramena à la raison. « Qu’advint-il de la famille ennemie ? » demanda Narel. « Après l’attaque, ils se rendirent compte de leur folie, et quittèrent Minas Tirith et je n’entendis plus jamais parler d’eux. Mais pour ma part, je ne pouvais plus vivre là où ma vie s’était écroulée. Je récupérai le sabre de mon père, son anneau d'argent, quelques provisions et herbes médicinales de ma mère et quittai Minas Tirith, pour ne revenir que des années après. » Narel ne savait que répondre. Ilfirin voyait qu’il bouillait intérieurement, en proie à des sentiments opposés. Aussi, il décida de continuer son histoire. « Je me retrouvai donc à dix-neuf ans sur les grands chemins. J’avais pris les quelques économies de ma famille, je pouvais tenir tout au plus trois mois avec. Il me fallait donc trouver un travail. Je me mis donc en marche pour le Gondor Sud, en Harondor, où je m’enrôlai dans l’armée qui gardait les frontières avec l’Harad. Mon père m’avait appris le maniement du sabre et de l’arc ; ma mère sa science des herbes. Je savais donc me battre et soigner les blessures. Mes compétences furent rapidement appréciées et, je fus promu au rang de rangers quelques mois plus tard. Mon corps pris de l’assurance et de la force. Je participai à quelques infiltrations dans les terres arides des Haradrimms. Je fus confronté à quelques conflits, jamais très importants d’un point de vue politique mais néanmoins souvent très intenses.» Ilfirin se mit à rire pendant un bref instant, le regard tourné vers le passé. Narel toussa, et notre homme revint au temps présent. Excuse-moi Narel, je ne suis pas vieux mais tel un ancien, la nostalgie me touche tout de même de temps à autres. Où en étais-je ? Ah oui ! « Je restai trois ans au service de l’armée du Gondor, puis je décidai de partir. Je ne voulais plus être militaire. Je ne voulais plus combattre pour des causes que l’on m’imposait. Je voulais posséder mon propre libre-arbitre. Je retrouvai les routes. Jusqu’à maintenant, à l’instar des rôdeurs du Nord, tel que le fut Elessar au temps où il n’était alors que Grand-Pas, je parcours les Terres du Milieu. De temps à autres, il m’arrive de participer ci et là à des batailles ou quêtes qui me semblent justes. Je peux lutter un moment contre des orcs aux côtés des hommes d’Umbar ou du Rohan, et un autre temps combattre les hommes d’Umbar et les Rohirimm s’ils usent de leurs forces pour assouvir leurs désirs propres. « Dans mes péripéties, je rencontrai des bandes de nains commerçants ou se rendant dans leur mines d’Erebor, des Monts de Fers ou des Montagnes Bleus. Certains étaient un peu bavards, j’appris d’eux quelques rudiments de leur histoire. Parfois, je faisais routes pendant un temps avec des elfes solitaires ou des compagnies de sindars voyageant vers les grandes maisons elfiques. J’en visitai quelques-unes, où je fus toujours accueillit avec gentillesse. A Fondcombe, il me fut permis de visiter la bibliothèque, et d’explorer ses incroyables richesses littéraires. Je tentai d’apprendre le sindarin, mais l’appel des grands espaces était plus fort et je reparti sans en avoir acquis de véritables connaissances dans cette langue. Ce sont les elfes qui me donnèrent le nom d’Ilfirin, qui signifie immortel en Quenya. » « Pourquoi immortel ? demanda Narel, que la fatigue qu’il commençait à ressentir ne semblait pas supplanter son intérêt. » « Ils choisirent ce nom car, selon leurs propres mots « mon regard n’est jamais tournée sur le présent ». J’ai tout de suite su qu’ils avaient raison, et je me présente depuis lors sous ce nom. Je m’appelle en réalité Loa Dunariel, mais je l’ai oublié derrière les portes de Minas Tirith… » Ilfirin posa son verre, peut-être un peu plus fort qu’il l’aurait voulu... Il s’excusa auprès de Narel, paya l’aubergiste et alla se coucher, laissant le jeune Hobbit digérer, seul, l’histoire qu’il venait d’entendre. Ce-dernier commanda une autre pinte, puis une nouvelle. Quand il quitta la salle commune, il titubait et se cognait aux tables. A son réveil, le lendemain, Ilfirin était parti, et Narel, la tête douloureuse, ne devait rien retenir de ce qu’il avait raconté.
Dernière édition par Loa Ilfirin le Ven 21 Juin 2013 - 1:28, édité 4 fois |
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Calion Palantir
Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
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-: Elfe Noldo
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| | Sam 15 Juin 2013 - 23:34 | | Yop et bienvenue.  Fiche très intéressante, le banalité de la famille qui se fait tuer est bien menée, c'est bien conté. Bon tu as un problème avec l'imparfait je crois, relis toi tu verras bien. Parfois tu mets : "je ...ais" et parfois tu ne mets pas de "s" en terminaison. Corrige cela et ce sera bon. N'oublie pas de mettre un avatar non plus.  |
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Ryad Assad
Espion de Rhûn - Vicieux à ses heures perdues
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| | Dim 16 Juin 2013 - 5:04 | |  Membre des Orange Brothers aka The Bad Cop"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice" - Spoiler:
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