Raven Erudit
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~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 67 ans -:
| Mer 22 Oct 2014 - 23:20 | | C'est par une matinée froide que je décidai un jour d'aller demander du petit bois aux commerces environnants. En effet toutes les couvertures de mon armoire étaient déjà entassées sur mon lit mais j'avais toujours froid , je décidai donc de faire fonctionner ma cheminée . C'est ainsi que ma quête commença je parcourais les rues cherchant un commerce d'ouvert . Je n'étais entré dans toute ma vie de d'érudit dans un seul type de commerce : celui des traiteurs . C'est donc instinctivement que je me dirigeai vers ce dernier mais il se trouva fermer , sur la porte il y avait une pancarte , sur cette pancarte il y avait un message :
" Magasin fermé , nous allons aux mariages du roi Aldarion d'Arnor et de la princesse Dinael de Dale " .
Dès que je lis les indications je dis donc ces mots :
"Qu'elle malchanceux je fais ! Voilà que le moment ou le froid atteint son apogée en Arnor je ne peux pas avoir de petit bois . Je me disais bien aussi qu'une grande partie des ruelles étaient dépeuplées , c’est certainement à cause du mariage . Et moi qui n'étais même pas informé ! Mais où est ce fichu crieur public ? Au mariage lui aussi ? Décidément , ils abandonnent tous leurs fonctions pour un simple mariage , je suis d'accord que c'est quand même un mariage important , mais de là à dépeupler la capitale d'Arnor ah ça non !"
Après mes mots je décidai donc d'arpenter les ruelles en quête de petit bois . Une grande partie des commerces étaient fermés mais par chance il y en avait un qui était ouvert . Dessus était écrit "Magasin général , Chez Ongrim Bouc-de-boeur" . Je décidais donc d'entrer , il y avait là un jeune homme barbu ,je ne lui donnais pas 30 ans . J'ai tout de suite pensé que c'était sûrement un disciple du commerçant et à vrai dire je ne m'étais pas trompé . Je m'approchai donc du vendeur et lui dit ces quelques mots : "Excusez moi , brave homme , n'auriez-vous pas du petit bois pour un vieil homme qui meurt de froid chez lui ? " . L’homme me répondît maladroitement : "Euh non désolé , je peux pas " . Je me misse alors à froncer les sourcils et d'un ton empreint je dis : "Comment ça , vous oseriez faire mourir un érudit suranné sous le poids de l'hiver ?" Je me mît alors à taper du poing sur la table ce qui produisît un écho sourd . L'apprenti atrophié de peur recula d'un pas et après quelques secondes il bégaya : - B.. b.. Bien sûr que non mais comprenez ... - Comprenez quoi ? - Je ne p... peux pas vous le donner sans l'autorisation de mon mettre - Jugeriez-vous donc votre maître d'homme avare et cruel ? Très bien je lui rapporterais ceci à son retour .. - Non !! Attendez je n'ai jamais dit ça mais .. - Aurevoir monsieur l'apprenti , puisse les valars avoirs pitié de vous . - Non , c'est bon je vais vous donner du petit bois .. Je me retournai donc et d'un sourire narquois dis : - Vous voyez que vous pouvez être raisonnable monsieur ? - Gondefroin .. Je suis monsieur Gondefroin - Donc monsieur Gondefroin qu'attendez-vous pour aller chercher mon fagot de bois ? - Euh tout de suite monsieur ... - Appelez-moi Raven L'apprenti chuchota alors : - Ce maudit corbeau noir .. - Que dites-vous ? Répliqua Raven . - Euh rien je vais aller chercher le bois - Très bien , pourriez-vous aussi le ramener chez moi ? C'est à 300 pieds d'ici et je suis boiteux L'apprenti hésita un moment mais sous mon regard noir il acquiesça d'un oui de la tête et alla chercher péniblement le fagot de bois . J'attendisse près du feu et en profitai pour mettre quelques provisions et quelque pièce d'ors dans ma pèlerine . J'eu pour total 6 fruits , 5 légumes et 40 pièces d'ors . Au retour de l'apprenti je dît aussitôt : - Bien , nous pouvons y aller . - Ne pourrions-nous pas faire une pause ? - Allons mon garçon vous n'avez même pas fait le chemin que vous commencez déjà à vous plaindre , allons-y . C'est ainsi que l'apprenti eut affaire à ce que je crois être la plus longue escale de sa vie , nombreuses ont été les fois où il faillît s'écrouler je disais à chaque fois qu'il voulût s'arrêter . "Du nerf mon garçon , nous sommes presque arrivés ". Dès que l’apprenti posa le fagot sur ma table je lui demandai d'un ton grave si il pouvait allumer le feu . Il ne posa aucune opposition et dès qu'il le fît je l’envoyasse dehors sous prétexte que je devais étudier . C'est ainsi que je me retrouvasse au chaud pour le reste de la saison. |
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