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Scénario du Staff [Du Sang sur les Quais]-PJ/PNJ | |
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Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3430 Age : 33 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Mer 7 Jan 2015 - 0:50 | | Du Sang Sur les Quais Description: Lorsque Shiva, Canthui de la Couronne de Fer dévoile aux Passeurs des Etoiles que des survivants de l'Ordre contrôlent la cité portuaire de Pelargir, le capitaine Learamn, vétéran de la guerre civile du Rohan et de l'affrontement sous Vieille-Tombe, est envoyé pour détruire ce bastion de résistance. Cependant la mission ne sera pas facile...les soldats de la Couronne de Fer qui s'y trouvent sont un régiment d'élite des Pies jadis commandé par Swan le Barbier. L'affrontement sera brutal et sans pitié.Informations: Tous les joueurs actifs ont le droit d'appliquer pour incarner un pnj, au choix: un soldat de la Couronne de Fer, un Chevalier du Cor Brisé, ou un agent de la Rose Noire (services secrets de l'Arnor). Une fiche de 10 à 15 lignes devra être postée ci-dessous. Si vous souhaitez jouer votre PJ dans ce scénario, il vous faudra une bonne justification. Nombre de joueurs: Trois à six. Durée: Deux semaines à un mois. Pour toute question, n'hésitez pas à me contacter ci-dessous ou par messagerie privée Edit Fofo': Petite précision, pour les scénarios du staff les restrictions sur les pnjs ne s'appliquent pas, donc même les membres récents ont le droit d'y participer. Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Elendüril Rôdeur
Nombre de messages : 152 Age : 32 Localisation : En patrouille Rôle : Rôdeur Arnorien
~ GRIMOIRE ~ -: Humain Dunadan -: 27 -:
| Mer 7 Jan 2015 - 1:54 | | je participe je posterai ma fiche PNJ demain dans la journée. |
| | | Sirka Zanjîr Guerrière de Rhûn
Nombre de messages : 145 Age : 32 Localisation : Tharbad Rôle : Escorte de la guilde des marchands de Vieille-Tombe en Arnor
~ GRIMOIRE ~ -: Humaine de Rhûn -: 31 ans -:
| Mer 7 Jan 2015 - 1:55 | | Go! Je teste. Il me faut un PNJ... *déjà déprimée* |
| | | Solanum Colporteur
Nombre de messages : 17
~ GRIMOIRE ~ -: Hobbit -: 33 ans -:
| Mer 7 Jan 2015 - 8:46 | | Ca me tente bien aussi... Mais, venant d'arriver, il faut que je me documente un peu plus sur le fluff avant de créer mon PnJ. |
| | | Mardil Espion de Rhûn - Grand Guru du Culte Nathanaïque
Nombre de messages : 468 Age : 35 Localisation : dans sa tombe... ou à Vieille-Tombe Rôle : Espion de Rhûn
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 24 ans -:
| Mer 7 Jan 2015 - 10:13 | | ça me tente aussi mais j'attends l'accord de Sighild d'abord car mon PNJ serait un peu lié avec son perso. Je reviens vers vous dès que j'ai de ses nouvelles... |
| | | Toner Ghomenar Seigneur des Montagnes Bleues
Nombre de messages : 272 Age : 34 Localisation : Dans sa demeure...
~ GRIMOIRE ~ -: Nain -: 96 ans -:
| Mer 7 Jan 2015 - 11:53 | | Amusons-nous sans conséquence, je teste pour voir si je n'ai pas trop perdu la main. Donc je vais jouer le petit nouveau : Nom : Linda Prénom : Al Age : 18 Caractéristique : Imberbe Yeux : Bleu Cheveux : Vert Chaussure : du 44 Arme : Anduril, Narsil et une hache en mithril Armure : un slip Histoire : un père assassiné, une mère violée, un cheval achevé, un poisson rouge relaché dans les WC. C'est validé ? Avec les sauts de ligne, je fais bien 15 non ? P.S. : Je travail un petit vieux, je poste sa vraie fiche sous peu...Edit Tao' : Le slip est-il lui aussi en mithril ?Edit Cal' : J'ai hurlé de rire |
| | | Solanum Colporteur
Nombre de messages : 17
~ GRIMOIRE ~ -: Hobbit -: 33 ans -:
| Mer 7 Jan 2015 - 21:02 | | Nom/Prénom : Lanwë Ciryatan Âge : Environ 800 ans Sexe : Mâle Race : Elfe Particularité : Beau et distingué Alignement : Neutre mauvais Rôle : Soldat d'élite de l'Ordre de la Couronne de Fer – C'est une « pie » Équipement : Lanwë aime s'habiller léger. Il fait beaucoup plus confiance en ses capacités d'esquive et ses talents de bretteur qu'en une armure de métal. Et puis cela nuirait à son image et à son style... « Les armures sont pour les rustres » dit-il lorsqu'il est assez loin de ceux qui les portent. Il a cependant un pourpoint de cuir noir d'excellente facture. Pour se battre il ne se sépare jamais de sa rapière et de sa main gauche qu'il manie avec un talent consommé. Description physique :Lanwë est beau. Et il le sait parfaitement. Même parmi les elfes, il ressort du lot. Son visage fin, toujours souriant et amical est encadré de longs cheveux d'un blond presque blanc. Ses yeux, d'un bleu turquoise, brillent et attirent la sympathie. Il est très soigné et fait extrêmement attention à sa façon de se déplacer, comme à sa manière de parler. Tout, chez lui, est propre et distingué. Son goût pour les vêtements chics renforce cet aspect général. Même si les critères de son ordre lui imposent le noir et blanc, il porte ces « couleurs » avec une classe certaine. Il porte un pourpoint de cuir noir travaillé sur une chemise de soie blanche. De grandes bottes de cuir remontent jusqu'à ses genoux, par dessus un pantalon de toile (le tout entièrement noir, sinon cela serait une faute de goût). Seuls les filigranes et les boucles d'argent aux motifs ouvragés du pourpoint et de ses ceintures viennent rehausser de la tenue, d'un style sobre mais élégant. Description mentale :Lanwë est quelqu'un de charmant et de souriant. Il semble toujours de bonne humeur, a la plaisanterie facile, écoute ses interlocuteurs… Bref, couplez cela à son physique idéal de jeune premier et il pourrait passer pour le gendre parfait. Cependant sous ses airs propres et distingués, se cache une toute autre personne... Lanwë contrôle chacun de ses gestes, comme chacune de ses paroles. Tout est prémédité, calculé, étudié. Son apparence est une façade pour ses réelles intentions. C'est un être vénal et calculateur, prompte à la trahison (il vendrait sa propre mère… et vous seriez heureux de la lui acheter) et à l'instinct de survie extrêmement (comprenez par là qu'il retournera sa veste ou prendra la poudre d'escampette si le besoin s'en fait ressentir). Mais tout cela est fait avec tellement de charme que vous seriez capable de le lui pardonner... Histoire :Lanwë a une histoire des plus classiques : un père et une mère aimants, une enfance des plus normales,… Rien ne semble venir expliquer ce qu'il est devenu aujourd'hui… Si ce n'est l'ennui. Lanwë est né dans les Havres Gris et très jeune il a découvert que la vie au sein de sa famille n'était pas palpitante. Nul rebondissement ne venait ponctuer les journées, si ce n'est l'arrivée ponctuelle d'un groupe d'elfes venant prendre le large. La seule chose qui avait de la valeur à ses yeux étaient les cours d'escrime qu'il prenait chaque jour, et où il excellait. Pour varier son quotidien il a alors, de lui même, décidé de trouver des jeux pour se divertir. Il s'est très vite rendu compte de l'effet qu'avait son physique sur son entourage. Il pouvait aisément arriver à ses fins avec quelques sourires, les petits mensonges étaient pris pour des vérités et les fautes pardonnées. Plus il grandit, plus il s'amusa à en jouer. Créant des querelles qui n'existaient pas, montant certains de ses proches contre d'autres,… Il se divertissait des troubles qu'il créait. Jusqu'au jour où il fut percé à jour. La communauté elfe se réunit et décida de son bannissement pour tous les torts qu'il avait causé. Il devait se racheter aux yeux de son peuple afin de pouvoir, un jour, revenir parmi les siens. Mais, au lieu de voir cela comme une rédemption, Lanwë le prit pour un accès à la liberté. Il allait pouvoir user de ses talents de par le monde. Et il ne s'en priva pas. Que ce soit par le verbe ou à la pointe de sa rapière, tout semblait lui réussir. C'est alors qu'il fut approché par l'Ordre de la Couronne de Fer et, attiré par la promesse de richesses et surtout par le fait de pouvoir s'amuser de ses dons à volonté, il rejoint l'Ordre et intégra rapidement les « pies ». |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3430 Age : 33 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Mer 7 Jan 2015 - 21:11 | | Validé comme dit par mp Sinon, j'invite les participants à lire le RP décrivant la prise de Pelargir par l'Ordre de la Couronne de Fer: https://jeuderoles.forumactif.com/t5180-fb-a-la-croisee-de-rohan-et-de-gondorEdit: Les Chevaliers du Cor Brisé: Les Chevaliers du Cor Brisé sont un ordre mené par Eradan, un descendant illégitime de Faramir, le dernier de sa lignée. Ne comptant pas plus d'une centaine de guerriers, ils ne servent aucun royaume, et font serment de défendre les Peuples Libres. Le Cor Brisé de Boromir, détenu par leur dirigeant, est le symbole de leur mission, et ils combattent sous l'étendard blanc jadis utilisé par les intendants du Gondor. Les Chevaliers du Cor Brisé ont porté l'aide aux Rohirrims s'opposant au roi Hogorwen, leur charge dévastatrice jouant un rôle important dans la victoire d'Aldburg. Leur dirigeant, entouré de quelques compagnons fidèles, a participé au combat sous Vieille Tombe qui termina avec la mort de l'Orchâl, grand maitre de la Couronne de Fer. La fiche de leur dirigeant se trouve ici: https://jeuderoles.forumactif.com/t5371-eradan-descendant-de-faramirLa Rose Noire: La Rose Noire est une des deux branches de la Garde de la Rose, chargée de protéger le Roi Aldarion de l'Arnor et sa famille. La Rose Blanche consiste de chevaliers, gardes du corps officiels, tandis que la Rose Noire dirigée par Sirion Ibn-Lahad, Pair du Royaume d'Arnor, s'occupe d'éliminer les menaces secrètes et invisibles, traquer les survivants de la Couronne de Fer, espionner etc. Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Aldarion Roi d'Arnor
Nombre de messages : 1996 Age : 34
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan -: L'age ou l'on est fougeux mais déjà sage -:
| Jeu 8 Jan 2015 - 10:31 | | S'il reste de la place, Hector sera très heureux de participer à l'assaut, l'occasion pour lui de combattre à nouveau aux côté de Learamn Tenez-moi au courant que je prépare une petite fiche si nécessaire Invité, n'oublie pas que le regard des Rois d'Arnor porte au delà des frontières de leurs royaumes. |
| | | Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 49 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Jeu 8 Jan 2015 - 17:50 | | Si il le faut, paré pour incarner une pie Dites moi si c'est nécessaire pour corser l'enjeu Au plaisir Gallen |
| | | Sirka Zanjîr Guerrière de Rhûn
Nombre de messages : 145 Age : 32 Localisation : Tharbad Rôle : Escorte de la guilde des marchands de Vieille-Tombe en Arnor
~ GRIMOIRE ~ -: Humaine de Rhûn -: 31 ans -:
| Jeu 8 Jan 2015 - 17:59 | | |
| | | Mardil Espion de Rhûn - Grand Guru du Culte Nathanaïque
Nombre de messages : 468 Age : 35 Localisation : dans sa tombe... ou à Vieille-Tombe Rôle : Espion de Rhûn
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 24 ans -:
| Jeu 8 Jan 2015 - 18:10 | | Je suis sans réponse de Sighild pour le moment donc (et afin de ne pas bloquer les autres), je vais modifier un peu l'histoire de mon PNJ afin de poster sa fiche avant la fin de la semaine. |
| | | Sirka Zanjîr Guerrière de Rhûn
Nombre de messages : 145 Age : 32 Localisation : Tharbad Rôle : Escorte de la guilde des marchands de Vieille-Tombe en Arnor
~ GRIMOIRE ~ -: Humaine de Rhûn -: 31 ans -:
| Jeu 8 Jan 2015 - 22:31 | | Okay, okay C'est lu, mais le terme spécifique de "pie" ne me parlait pas Merci pour l'info les gars! |
| | | Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
Nombre de messages : 1082 Age : 25 Localisation : Temple Sharaman, Albyor Rôle : Esclave au Temple Sharaman, Agent de la Reine Lyra, Ex-Capitaine du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Ven 9 Jan 2015 - 14:16 | | Je confirme bien évidemment ma participation à ce scénario même si jusqu'à fin janvier mon planning sera assez chargée je devrais tout de même réussirt à émerger The Young Cop |
| | | Toner Ghomenar Seigneur des Montagnes Bleues
Nombre de messages : 272 Age : 34 Localisation : Dans sa demeure...
~ GRIMOIRE ~ -: Nain -: 96 ans -:
| Dim 11 Jan 2015 - 15:19 | | Linda Altirchonaveunsteg Nom : Altirchonaveunsteg Prénom : Lindal Age : 53 ans Race : homme HistoireGarde de la Citadelle de Minas Tirith, Altirchonaveunsteg s’ennuyait régulièrement. Les journées passaient, trop semblable à son goût pour un homme ayant grandi dans l’Ithilien. Son arrière-arrière-grand-père avait été membre des rodeurs de Faramir. Il naquit en l’an 253 du quatrième âge et les récit de son père le bercèrent sur cette contrée boiseuse où il avait lui-même grandit. Le sentiment d’exil dans la Cité Blanche le marqua des années et, un beau jour, il décida d’abandonner son poste auprès de l’arbre blanc afin de rejoindre l’armée régulière en tant qu’officier. Et après une longue carrière, un matin, il rencontra Eradan, fils de Garion. Ils sympathisèrent, reconnurent réciproquement leurs capacités. Il abandonna l’armée régulière et se lança dans l’aventure du Cor brisé. Il ne fut pas de toutes les batailles mais presque. Homme agé, il n’en reste pas moins un excellent guerrier. Son expérience du combat, lors de simples affrontement sans prétention mais plus qu’il vécut plus d’une fois son tour, lui a laissé de nombreuses blessures et beaucoup d’histoires à raconter au coin du feu. Son dos commence quelque peu à le faire souffrir. Deux de ses dents manquent. Il pense à la retraite. Souvent. Mais lorsqu'il voit ses frères chevaliers, il se souvient que le mal ne prend pas de retraite : c'est donc avec tout leur respect qu'il continu inlassablement à se battre. Et qu'il se bat pour que son nom soit correctement prononcé ! HRP : Oui, je sais, 15 lignes... Je tente de rallonger sous peu. Peut être en décrivant son canasson... |
| | | Elendüril Rôdeur
Nombre de messages : 152 Age : 32 Localisation : En patrouille Rôle : Rôdeur Arnorien
~ GRIMOIRE ~ -: Humain Dunadan -: 27 -:
| Lun 12 Jan 2015 - 1:50 | | Nom/Prénom : Maraloch Âge : 31 ans Sexe : Masculin Race : Humain Gondorien Particularité : Son gros nez
Alignement : Neutre à tendance bon. Rôle : Chevalier du Cor Brisé.
Équipement : Une armure complète en acier de bonne facture. Une épée et deux dagues de facture elfique. Un cheval noir, endurant, rapide et silencieux. Au-dessus de son armure il porte de des vêtements amples afin de dissimuler son équipement protecteurs.
Description physique : Le trait le plus marquant est son énorme nez. Sinon en dehors de ça, il a une stature moyenne. Il a une puissante musculature, des yeux marron, des cheveux mi- longs bruns qui lui tombent sur les épaules. Il a quelques cicatrices qui lui parcourent le corps, elle lui rappelle le nombre important de batailles qu’il a mené au sein des chevaliers du Cor Brisé.
Description mentale : C’est un vétéran des champs bataille, des escarmouches et des duels. Il est un guerrier que rien ne peut perturber, il reste toujours maître de son esprit, ce qu’il fait son implacabilité lors des combats aussi bref qu’intense que des longues batailles. La maxime : la fin justifie les moyens, ne s’applique seulement sur le choix des actions et en aucun sur une personne. Car pour lui le fait de torturer une personne est un acte auquel il refuse de s’adonner et qu’il ne laissera personne le faire devant lui. En dehors de tout ceci, c’est un homme qui parle peu et qui paraît froid car avec les années, il a appris à ne montrer aucun sentiment.
Histoire :
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Maraloch est le fils d’un garde de citadelle et d’une servante de la maison des guérisons de Minas Tirith. Il est le fils ainé des quatre enfants du couple. Il a une sœur (la cadette), un frère (le benjamin) et une petite sœur.
Maraloch reçoit un entrainement au combat car son père aimerait qu’il devienne à son tour, un garde de la citadelle, fervent défenseur de la liberté de tous. Maraloch s’entraine tous les jours afin de lui faire plaisir mais il aimerait surtout devenir un historien pour retracer le passé et diffuser la vérité au plus grand nombre. Car pour lui, la connaissance permettra d’accéder à une forme de sagesse telle que l’avait le Conseil Blanc. Et ceci pourra aider à la compréhension entre les peuples et lutter contre le Mal d’où qu’il vienne, des orques, des humains, des nains ou des elfes. Alors aussi souvent qu’il pouvait il se rendait à la bibliothèque ou à la maison du savoir pour s’instruire en autodidacte. Parfois lorsqu’il avait des questions il se permettait d’aller voir les professeurs de l’école quand le scribe ou l’historien ne pouvait pas lui répondre, lui fournir assez d’éléments de réponse pour qu’il puisse faire des recherches pour trouver réponses à ses questions.
Maraloch s’entraine avec une constance qui fait que son père ne peut plus rien lui apprendre au bout de cinq longues années. Le garde demande à son ami le maître d’arme de la caserne de m’entrainer sur son temps libre. En effet, mon père sauvé la mise plus d’une fois à son ami et du coup il lui est devenu redevable. Alors le jeune homme qui se débrouille mieux que son père se croit être bon, se fait dérouter à chaque tentative d’assaut ou de parade. Pour le moral, se fut un coup dur.
Avant que le jeune ne soit découragé, le maître d’arme arrête l’engagement pour discuter avec lui. Il lui dit qu’il y aura toujours un meilleur combattant que soi-même. Il lui dit que sa technique est bonne mais qu’il a le geste trop académique et qu’à cause de ça il est beaucoup trop prévisible, de plus il lui propose de lui montrer des techniques peu orthodoxes afin de surprendre ses adversaires tel que placer un bon coup de poing lors d’une passe pour déconcerter, déstabiliser, surprendre. Les progrès sont présents mais plus long à être obtenus.
Pendant tout ce temps, il continue à lire nombre de parchemin et de livre. Il commence à devenir très savant. Il s’approche petit à petit de l’érudition. Au fils des années, il développe son esprit d’analyse, affine sa méthode de raisonnement ainsi que son acuité visuelle à force d’observer les moindres menus détails sur les illustrations
A l’âge de vingt et un an, Maraloch s’engage dans l’armée, au service du roy Méphisto. Il sert dans l’armée pendant une huitaine d’année durant lesquelles il massacre les orques osant s’aventurer sur les terres du Gondor, pacifie les grandes routes du royaume. Un jour l’un de ses meilleurs amis et frère d’armes, a été tué dans une purge d’une grotte. En effet, il existe une grotte près de la grande route qui mène en Arnor. Elle était la base d’un grand groupe de malfrats et de mercenaires qui attaquait les caravanes marchandes. Notre contingent a été submergé au plus fort du combat. Nous avons vaincu ces brigands mais non sans de lourdes pertes ou et de blessés. Dans nos rangs se trouvait, un agent dormant de ce groupe qui tua quelques un des nôtres. Lorsque mon ami traversé de part en part par la lame du traître, le prévient. Au lieu de céder à la rage et à la colère reste de marbre a agi avec un sang-froid à faire pâlir les meilleurs tortionnaires que le Mordor a pu avoir par le passé, sous l’égide des seigneurs noirs. Il se concentre sur sa nouvelle cible. Le dévisageant, il avance lentement, faisant face à sa destinée.
Maraloch et son adversaire ont des carrures similaires, aucun des deux n’a d’avantage sur l’autre au niveau du physique. Le combat s’engage. Les lames s’entrechoquent mais son toujours déviées des corps. Aucun coup, aucune botte ne passent. Pour la première fois, Maraloch croise le chemin de quelqu’un au moins aussi fort que lui si ce n’est plus. Le bruit des combats autour d’eux se fait de moins en moins présents mais d’aucun irait prendre part au duel entre les deux fantassins. Les deux hommes sont inconscients de ce qui se passe en dehors de leur joute qui aboutira par la mort de l’un ou de l’autre. C’est à ce moment-là, qu’il repense au maitre d’arme qu’il a formé qui lui a enseigné l’art de se battre de façons moins académiques. A partir de ce moment, Maraloch devient plus agressif, des coups impromptus fusent au visage et aux jambes de son adversaire. Celui-ci, sous le coup de la fatigue et des coups répétés commence à titubé mais il reste tout autant dangereux tel un animal sauvage blessé.
La fin du combat est sanglante. A cause de la fatigue, les coups arrivent à toucher. Certes ils sont encore assez vifs pour éviter d’être blessé gravement. Mais le sang coule et commence à rougir les lames, les armures ainsi que la terre battue au sol. Maraloch sent que la fin du combat est proche, il lance un long et puissant cri dans lequel il puise un sursaut d’énergie et se lance dans une botte qu’il avait jamais montré à ce jour. Il plante son épée dans le pied de son adverse et en profitant de son élan, il le bouscule afin de le faire tomber. Ce faisant son pied se fait déchiqueter par la lame profondément plantée dans le sol, dans sa chute il applique son coude sur la visière endommagée afin de pouvoir la lui enfoncé dans sa tête. L’impact au sol fut brutal, un bruit sourd d’armure tombant au sol résonna. Il est déchiré par un cri de douleur. A ce moment-là, Maraloch dégaine une de ses dagues et lui tranche la gorge en passant la lame entre le plastron et le casque il sortit son autre dague clou qu’il lui plante dans le cœur. Le deuxième coup bien qu’inutile est porté car Maraloch a l’esprit brouillé par la perte de sang et la fatigue du combat. Il ne voulait pas prendre de risque en le croyant mort.
Il s’écroule sur le sol aussitôt ses compagnons s’affairent pour lui ôter son armure pour le bander. Il reprend connaissance peu de temps après la fin des soins d’urgence. Il demande à boire, le soldat à ses côtés lui donna sa gourde. Il boit quelques gorgées avant de retomber dans l’inconscience. La troupe enterre ses morts avant de revenir plus tard pour les enterrer dans les cimetières de la cité blanche, où ils reposeront en paix. Les brigands sont brûlés afin de ne laisser aucune trace de ces êtres mauvais. Mais ils récupèrent les armures qui ressemblent à un équipement standards de militaires mais ses derniers ne sont membre d’aucun corps armé du Rohan, d’Arnor ou du Gondor. Les armures sont blanches et noires.
Ils rentrent à la Blache Cité afin d’y aller se soigner à la maison des guérisons. Les guérisseurs sont restés à son chevet en se relayant nuit et jour. Quand les guérisseurs ont déterminé qu’il était hors de danger ils arrêtent de le veiller. Maraloch y reste de nombreux jours avant de se réveiller. Il se réveille un matin, l’air frais pénétré dans la pièce par la fenêtre entrouverte. Sa vision est comme embrumée. Il met un certain temps avant de se redresser pour s’assoir sur son lit. Comme à son habitude, Eirien, une servante, rentre dans la pièce afin d’y faire le ménage. Quelle n’est pas sa surprise quand elle voit le soldat redressé sur son lit. Ils s’échangent un long regard. Eirien détourne le regard et détaille les cicatrices sur le haut de son corps. Elle s’excuse toute gênée d’avoir entré ainsi sans prévenir. L’homme lui dit qu’elle n’a pas à s’excuser car elle ne savait pas qu’il était revenu à lui. Il lui demande d’aller quérir des guérisseurs car il aimerait pouvoir remonter sur ses jambes mais qu’il n’oserait que si quelques personnes se tiennent à ses côtés pour le retenir si jamais ses jambes croulent sous son poids. Elle revient avec trois hommes. Avec leur aide il se met debout. Il sent une immense joie l’envahir quand il ressent que ses jambes ont assez force pour le porter mais aussi pour le faire marcher. Mais cette agréable sensation est vite dissipée par les souvenirs qui remontent à la surface.
Tout lui revient au fur et à mesure qu’il retrace l’expédition punitive dans cette grotte. Il voit ses camarades tombés un à un puis de ce duel éprouvant qui l’a amené ici. Il demande à ce que la garde ne soit pas prévenue tout de suite, il irait les voir afin d’en faire la surprise à ses compagnon et à son chef. On lui prête des habits afin qu’il puisse arpenter les boyaux de cette ville. Il rentre directement chez lui, il s’habille de couleur plus discrètes, revêt son capuchon de voyage qui lui permettra de rester aussi discret que possible, surtout avec sa profonde capuche. Avant de quitter la maison familiale, il écrit un message à l’intention de son père, dans lequel il dit qu’il y a une force paramilitaire qui veut surement prendre le contrôle d’un territoire, et qu’il avait sans doute possible tué un de leurs champions. Et que pour cette raison il ne peut pas rester ici à Minas Tirith de peur qu’on le retrouve et qu’on le tue devant sa famille. Il dit aussi qu’il essaiera de prendre et de donner de ses nouvelles autant que possible. Et que surtout ils ne devraient surtout pas de le rechercher. Il va ensuite faire un rapide tour auprès de son capitaine afin de lui présenter sa démission et récupérer son équipement. Le capitaine lui demande les raisons de cette démission. Il lui répond qu’il a surement tué un champion d’une organisation paramilitaire couplé ou non d’une organisation politique et qu’il ne veut pas mettre en péril ses amis et qu’il ne pourrait plus jamais faire totalement confiance à ses partenaires de combats. Et il ajoute si vous ne l’acceptez pas je compte déserter Minas Tirith ainsi que toutes les grande villes connues du haut royaume, d’Eriador, et du Rohan. Le capitaine voit bien que rien ne pourra le retenir lui dit tout ce qu’il savait à propos de ces hommes et dit aussi qu’une rumeur coure comme quoi il existerait un groupe militaire indépendant qui lutte pour préserver le territoire connu du mal, tu pourrais peut-être les rejoindre et leur soumettre tes craintes à propos de cet ordre s’il en est un. Ce sont les Chevaliers du Cor Brisé de Boromir fils de Dénéthor II intendant du Gondor. Prends ton équipement et que la fortune soit avec toi.
Maraloch met des mois avant de trouver la moindre trace de cette troupe. Et ce faible indice ne lui permet pas d’avoir de piste vraiment clair sur la direction à suivre malgré tout il arrive à percevoir des éléments de piste pour les suivre. Au bout de plusieurs moi il arrive sur des pistes plus franche comme si le groupe se sait être surveillé et qu’il désire rencontrer la ou les personne qui les suit. C’est pourquoi les chevaliers ont laissé des indices indiquant la direction qu’ils veulent prendre. Ils lui donnent même rendez-vous en plein milieu d’une vaste plaine sans collines et sans bosquets pour pouvoir voir arriver de loin l’investigateur de course-poursuite, s’il est possible d’appeler ça comme ceci.
Les Chevaliers du Cor Brisé se disposent en cercle pour prévenir tout débordement si jamais c’est un important groupe qui est à leur poursuite. Ils n’attendent que peu de temps avant de discerner un point qui grossit au fur et à mesure que le temps passe, en moins de deux heures le contact est établi. Maraloch s’approche en faisant preuve d’amicalité en déposant ses armes à ses pieds avant de recules de plusieurs pas. Suite à cela, il salue le groupe. C’est à ce moment que sort du rang un jeune homme. A n’en douter il doit s’agir d’un descendant de Numénor, sa stature et assez grande, les cheveux longs et bruns, les yeux gris et ce charisme naturel qu’il se dégage de lui, se dit Maraloch. Maraloch ne laisse pas le temps au dirigeant de parler pour lui dire qu’il s’appelle Maraloch, qu’il est un ancien garde de l’armée du Gondor, et qu’il a mis fin à sa carrière militaire suite à la traîtrise d’un des hommes de son bataillon. Il sait aussi que ce traitre appartenait un groupe de soldats qui s’équipe d’armures noires et blanches.
Le capitaine prend la parole :
Bonjour, Maraloch. Je suis Eradan, fils de Garion. Je suis à la tête de ce groupe. Nous combattons pour la liberté de ces terres. Et ce que tu viens de nous annoncer, n’augure rien de bon. Nous avons déjà dû faire face à ces hommes-là. Ils font partie d’un groupe qui cherche à dominer les peuples libres. J’ai une question à te poser : Pourquoi sommes-nous suivi par toi ?
Maraloch répondit : Ce que je sais de vous me pousse à vouloir vous rejoindre. J’ai entendu dire que vous êtes un groupe armé qui parcourt les territoires afin de maintenir l’ordre et le protéger de la corruption des hommes. Et que vous ne cherchez pas à obtenir du pouvoir ou une quelconque influence sur les royaumes. Moi, je cherche à me battre pour ces valeurs-là. Et je me suis dit que si je dois me battre je préfère être dans un groupe pour être plus efficaces dans ma lutte pour le bien de la liberté et pour la paix entre les peuples.
Les mois passent, les missions s’enchainent. La confiance grandit jusqu’au jour où Eradan lui-même, l’intronise en tant que Chevalier du Cor Brisé. Après le rituel, il ordonne de prendre la direction du Pélagir, car d’après certains informateurs il y aurait des « pies » dans ce coin… ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dernière édition par Elendüril le Mar 27 Jan 2015 - 19:00, édité 1 fois |
| | | Sirion Ibn Lahad Intendant d'Arnor - Comte d'Amon Araf
Nombre de messages : 1871 Age : 33 Localisation : Arnor
~ GRIMOIRE ~ -: Homme du Sud -: 35 ans -:
| Mer 14 Jan 2015 - 3:20 | | Je préviens qu'un post consacré à la Garde de la Rose (et donc la Rose Noire) sera publié sous peu pour ceux ou celles désirant jouer un perso de ce groupe-ci J'ajoute que je jouerai moi-même avec l'un de mes pnjs de la Rose Noire. Envie de dessiner vos propres cartes fantasy ? Rendez-vous sur Cartogriffe.
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| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
Nombre de messages : 314 Age : 34 Localisation : Va savoir... Rôle : Mage/Sorcière
~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Jeu 15 Jan 2015 - 18:23 | | Nom/Prénom : Lia Âge : 24 ans Sexe : Femme Race : Humaine Particularité : Herboriste Alignement : Mal Rôle : Membre caché de l'OCF Équipement : Une armure d'excellente composition, comprenant quelques particularités cachées. Un sabre solide, très traNchant, offert par son mentor. Un cheval noir, du Rohan. Une bague d'or blanc ornée d'une étrange pierre noire. Description physique : Lia est une humaine qui attire le regard des hommes. Son regard glacial en glacera pourtant plus d'un. L'empoisonneuse s'habillera toujours en homme, les attributs féminins n'étant pas sa tasse de thé... Description mentale : "Mystérieuse", voici le mot qui la caractéristique. Peu de personnes connaissent exactement son caractère, aussi préfère t'elle ne rien dévoiler. En tant que membre de l'OCF, Lia est loyale aux convictions de son mentor, malgré sa disparition, elle lui restera fidèle. Elle ne supporte pas la trahison, pour l'avoir vécu elle-même. Sous son apparence de femme fragile se cache une véritable lionne, une combattante tenace... Histoire : - Spoiler:
Voici l’histoire de ma petite Dame, fille d’un chevalier du Rohan et de sa magnifique épouse, la petite était la dernière enfant d’une lignée de trois : uniquement des filles. La rage et le désespoir du chevalier furent tellement grands, qu’il obligea la malheureuse à être éduquée comme un garçon. La pauvre enfant portait toujours des vêtements de gars et avait toujours cette coupe garçonne qui désolait profondément sa mère. Faut dire que la petite avait hérité des traits de sa mère et de sa magnifique chevelure, contrairement à ses sœurs qui avait la carrure de leur père : taille moyenne, robuste, crin de cheval. Ne pensez pas que les aînées étaient laides comme des poux : point du tout, les trois enfants étaient de véritables joyeux.
Le noble chevalier n’était pas tendre avec la petite, dès qu’elle fut en âge, il lui infligea des entraînements physiques intenses. Les plus difficiles étaient par mauvais temps, je l’ai vu une fois la forcer à être dans une fine tenue et à tenir une pierre lourde dans chaque main. De ma cuisine, j’avais pitié de cette pauvre enfant et je pensais au mien. Combien de fois ais-je retrouver ma maîtresse en pleure dans sa chambre en regardant cette scène insupportable ? Quotidiennement. En tant que mère, je comprenais la douleur de ma Dame.
Quand mon Seigneur n’était pas là, la petite pouvait souffler, c’était rare mais ça lui faisait du bien. A l’abri des regards, nous restions dans la chambre de ma Dame et nous habillions cette petite poupée de parures d’enfants : confectionnée par les soins de sa mère. La petite pouvait ainsi jouer, danser, rire et surtout manger tout ce qui lui plaisait. Mon Seigneur la nourrissait convenablement mais cela faisait tellement plaisir à sa maman de la voire manger des sucreries, des gâteaux et du lait. Mon Seigneur n’a jamais su ce petit secret, nous étions dans la confidence : ma Dame, les trois petites, mes deux enfants et moi-même. Nous savions quel enjeu il y avait là. Faut dire que malgré la noblesse de son âme, Mon Seigneur battait souvent ma Dame, elle si jolie et si délicate. Le visage il y touchait jamais, mais le reste…je n’ose même pas en parler. Souvent je retenais mes larmes en voyant le si jolie corps de ma Dame plein de coups.
Mon Seigneur ne supportait pas que ma Dame le suppliait chaque jour de laisser en paix sa petite fille, de la laisser vivre comme une dame de son rang et de son genre. Et quand il buvait, cela n’arrangeait rien, il forçait ma douce Dame à aller au lit en sa compagnie, il n’avait qu’une chose en tête et ne cessait de le lui dire « Donne moi un garçon et ta chienne de fille sera libre ». Mais rien ne vint, ma belle Dame ne pouvait plus…et mon Seigneur ne pouvait rien faire de ses bâtards. A partir de ce temps, notre petit secret cessa car mon Seigneur s’occupa exclusivement de son « fils », son obsession n’avait aucune limite.
Les deux aînées partirent rejoindre leurs nouveaux époux. Même pendant le banquet, mon Seigneur refusa que son « fils » porte une robe.
Ma petite Dame continuait à grandir, au fil du temps, ses atouts féminins prirent formes. Mon Seigneur lui laissa le droit se faire pousser sa chevelure. Elle ressemblait tellement à ma Dame. Quand elle ne pouvait se confier à sa mère, elle me parlait, me posait des tas de questions sur les filles de son âge, de ces choses qui prenait forme en elle. Elle ne cessait de me dire qu’elle aimait tellement le temps où nous avions notre petit secret.
De temps en temps, son père l’accompagnait pour rendre visite à ses sœurs. Au plus profond de son âme, il souhaitait avoir un petit fils et se réjouissait sans retenue que ses gendres aient déjà honoré ses filles plus d’une fois à peine leurs noces terminées. Quand la plus grande donna naissance à un fils, mon Seigneur délaissa petit à petit ma petite Dame, et cela, au profit de ma maîtresse. Ma petite Dame put un jour redevenir la fille qu’elle devait être. Ma Dame ne fut jamais autant ravie de lui apprendre les bonnes manières, elle lui acheta plusieurs robes, toutes aussi belles les unes des autres. Ma Dame était libérée car son époux était rarement dans sa demeure, trop occupé à élevé son petit fils.
Ma belle Dame apprit également à sa fille son don : la maîtrise des secrets des plantes. Jamais elle n’avait enseigné cela aux deux plus grandes, non intéressées par cela et non respectueuse de ce qui les entouraient. Il en était autre pour ma petite Dame qui s’intéressa immédiatement à la chose, contrairement aux armes.
Puis vint le jour où ma Dame entendit des cris venant de la chambre de la petite Dame. Du sang, il y avait du sang et elle ne comprenait pas d’où il venait. Je me souviens de visage triste et grave de ma Dame, je le compris : à son tour, elle devra être mariée. Loin de sa petite, ma Dame ne le supporterait pas. Elle serait seule, sans amour, sans amie et elle redoutait la venue de son époux, qui restait tout aussi violent que d’ordinaire.
Ma petite Dame avait quatorze ans…nous décidions de ne rien révéler à mon Seigneur. Ce secret a duré deux ans, faut avouer que ses sœurs n’ont pas été très intelligentes sur ce coup et c’est à cause d’elles que Mon Seigneur s’est questionné…
On maria ma petite Dame a un noble chevalier de six ans plus vieux, un bel homme certes mais elle ne l’aimait pas. Le beau respecta la volonté de son épouse et ne la toucha pas pendant plusieurs mois. Puis, vint un jour où j’entendis ma petite Dame pleurait à chaude larmes dans les bras de sa mère et lui dire ces mots « Il est arrivé, ivre comme lorsque l’est père, il m’a attrapé par le bras, voyez le bleu que j’ai. Il m’a trainé dans notre chambre, se moquant qu’il me faisait mal. Il a déchiré mes vêtements et ensuite il m’a…et il a recommencé, encore et encore…ô mère comment cela est-il possible ? ». Mon cœur eut mal de comprendre ça… ma petite Dame, ma petite fille, vivre ça.
Neuf mois passèrent, ma petite Dame accoucha d’un fils, le malheureux était déjà mort. C’est à partir de ce moment là que ma Dame demanda à mon Seigneur de rester prés de sa fille, il accepta volontiers : cela lui laisserai plus de temps pour son petit fils et pour ses catins.
J’étais là. J’ai vu ma petite Dame allait mieux et ma Dame renaître. J’ai vu les deux aînées rendre visite aux deux et donner des nouvelles de leurs vies et de leur père. J’ai vu leurs petites filles encore dans leurs bras, demandant le sein. J’ai vu l’époux de ma petite Dame être moins présent, être distant, ne la touchant presque plus : je pense qu’il s’en ai voulu d’avoir fait ça à sa femme…
J’ai vu, oui, j’ai tout vu. J’ai vu quand ma Dame, épuisée par les visites violentes de son époux, glissa un poison indolore dans son vin : c’est une forte fièvre qui a emporté mon Seigneur. Ma Dame m’a dit de garder ça pour moi, je l’aimais comme une amie et je comprenais son geste alors je n’ai rien dis. J’ai vu quelques mois plus tard, ma petite Dame courant, les yeux remplient de rage…les mêmes yeux que mon défunt Seigneur.
Cachée, je l’ai vu un soir, son époux nu allongé dans son lit, mort. J’ai vu ma maîtresse nue parler à ma petite Dame, elle lui parlait d’amour. J’ai entendu ma Dame lui dire apeurée « Tu as ce regard, celui de ton père, ne soit pas aveuglée par la haine ma fille et pardonne moi pour cet affront ». Oui, j’ai vu ma petite Dame, plantant dans le cœur de sa propre mère son épée lui dire « J’aurais au moins une chose de lui et aurais exhaussé son souhait : lui rendre justice ».
J’ai dénoncé ma petite Dame, elle fut arrêtée et jugée. Elle me laissa sans voix, elle s’était construite sa propre vérité : par jalousie, sa mère avait souhaité profité de la fougue et de la jeunesse de son gendre. Celui-ci avait alors refusé ses avances, elle l’aurait donc empoisonné et en bonne épouse, elle aurait rendu justice à son défunt mari. Je ne pouvais pas la laisser faire, non, je ne pouvais pas. Elle fut jugée à mort pour son méfait.
Je l’ai vu se faire couper la tête, son visage était méconnaissable tant on l’avait battu. Et j’ai repris ma vie de domestique, dans la demeure de l’une des aînées.
Un soir, je restais prés du feu de la cuisine et me faisait chauffer un bon lait. Cela faisait deux mois que ce drame était arrivé.
J’entendis soudain un bruit et sortit voir dehors : rien. En rentrant, je vis que mon lait était en train de brûler. Je me le servis, en bu quelques gorgées et vit deux ombres dans le coin de la cuisine. Je ne dis rien, pétrifiée. L’une d’entre elles retira sa capuche. Je n’en revenais pas : ma petite Dame était là devant moi !
« Vous êtes en vie ma Dame. » dis-je étonnée.
« …et toi tu viens de boire ta mort. » répondit-elle d’un ton froid.
Je l’ai vu me regarder avec un air satisfait et partir et j’ai senti la vie en moi partir. Je la vis s’incliner au-dessus de mois, prendre un joli poignard et l’appuyer sur mes veines et elle partit, vêtue de ses vêtements noirs et blancs.
Ma petite Dame, celle que je considérais comme ma fille, est devenue mon bourreau. *** Voici l’histoire de la belle Lia, empoisonneuse de l’OCF et protégée d’Hogorwen. Personne ne sait quelle relation ils entretenaient exactement, mais des rumeurs circulent qu’ils étaient bien plus proches qu’on ne le croit. Tout ce que l’on sait, c’est qu’il la sauva de sa sentence, qu’il en fit une fidèle recrue de l’OCF et reprit son entraînement de guerrière. Hogorwen lui procura également le nécessaire pour parfaire son art et affuté ses armes de poisons mortels. Elle serait à l’origine de certains objets de torture. On dit qu’il est impossible de la toucher, tant on redoute ses malices d’empoisonneuse. On dit que l’ennemi ne connait rien d’elle, Hogorwen a refusé jusqu’à présent de révéler toutes les cartes de l’OCF. Avant son ultime bataille, il lui suggéra de le quitter et de rejoindre Pelargir. L’annonce de sa mort ne la choqua pas, elle l’avait pressenti mais son regard se durcit davantage. Méfiez-vous, ô oui méfiez-vous d’elle, cette vipère a plus d’un tour dans son sac…
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| | | Mardil Espion de Rhûn - Grand Guru du Culte Nathanaïque
Nombre de messages : 468 Age : 35 Localisation : dans sa tombe... ou à Vieille-Tombe Rôle : Espion de Rhûn
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 24 ans -:
| Ven 16 Jan 2015 - 21:17 | | Nom, prénom : Novgorod, Eirik Âge : 17 ans Sexe : Masculin Race : Humain Particularité : plusieurs cicatrices dans le dos dues à des coups de fouet Alignement : Bien Rôle : voyageur (faute de mieux) Equipement : Il ne possède que le peu qu’il a sur lui, c’est à dire une épée de bonne facture, une armure légère mais résistante et un poignard. Description physique : Eirik est plutôt grand (1.8m environ) et mince. Blond aux yeux bleus, il paraît avenant à tous ceux qui croisent son chemin. Malgré son jeune âge, c’est déjà un très bon bretteur et ses qualités physiques sont surprenantes (et dues au fait qu’il s’entraîne beaucoup depuis son plus jeune âge). Description mentale : Son comportement est diamétralement opposé à son physique avantageux. Il est plutôt timide et les brimades et les coups qu’il a reçus pendant la majeure partie de sa vie l’ont rendu méfiant et distant. Mais ce qui frappe avant tout c’est la tristesse qu’on lit au fond de ses yeux et qui ne semble jamais le quitter. Histoire : Eirik est né et a grandi au sein d’un petit village, non loin de la cité elfique de Fondcombe. Il est l’ainé d’une fratrie de quatre enfants et très tôt il doit se charger de ses frères et sœurs. Son père est un homme violent qui n’hésite pas à battre régulièrement sa femme, laquelle lui est totalement soumise. Sa violence s’étend également à ses enfants et très jeune, Eirik apprend la peur. Aussi, il passe le moins de temps possible chez lui et apprend l’escrime auprès du forgeron de son village, un ancien soldat à la retraite et qui, après avoir utilisé des armes toute sa vie, a décidé de les fabriquer. A mesure qu’il grandit, et malgré les brimades répétées de son père, il développe des talents de bretteur insoupçonnés. Il finit par s’opposer à son père, mais lorsque ce dernier comprend qu’il n’a plus le dessus sur son fils, il reporte sa violence sur sa femme et ses autres enfants. Ne supportant pas de voir ça, Eirik se soumet à la volonté de son père qui le maltraite plus que jamais. Il souhaiterait quitter le domicile familial mais il ne peut se résoudre à abandonner sa mère et ses frères et sœurs à la merci de la violence de cet homme. Tout change lorsque l’OCF s’empare de Fondcombe. Le village est, dans un premier temps épargné, mais lorsque les agents de l’OCF commencent à pacifier les villages alentours, le chef du village d’Eirik préfère se soumettre. Lorsque les elfes décident de reprendre Fondcombe, certains agents de l’OCF investissent le village afin de leur barrer la route. Cette fois-ci les choses ne se passent pas aussi bien. Avec l’arrivée de la contre attaque elfique, les habitants reprennent espoir et décident de résister à l’envahisseur. Le père d’Eirik s’oppose fermement à cette idée et préfère se ranger du côté de l’OCF. Une dispute éclate alors entre le père et le fils et, comme d’habitude, se finit par Eirik tâchant de protéger sa famille de la violence paternelle. Mais, cette fois, la coupe est pleine et Eirik décide de chasser son père de la maison. La violence de ce dernier redouble et, alors qu’il repousse un énième assaut de son père, Eirik le pousse violement et ce dernier s’ouvre le crâne contre le rebord de la cheminée. Il meurt en quelques minutes. Eirik est extrêmement choqué par ce qu’il vient de faire car il n’avait nullement l’intention que les choses dérapent à ce point. Il n’a pas le temps de s’appesantir sur le sujet car les elfes approchent et le combat s’engage contre les agents de l’OCF. Il s’empare de son épée et rejoint les habitants qui ont décidé de lutter au côté des elfes afin de reprendre leur village. La bataille est une victoire mais lorsque Eirik rentre chez lui, il découvre que sa plus jeune sœur est morte, tuée par un monstre à la solde de l’OCF. Sa mère lui reproche alors sa violence et lui dit que tout est de sa faute, car son mari les aurait protégés s’il ne l’avait tué. Eirik essaie de se défendre mais elle lui dit qu’elle ne veut plus jamais le voir. Il erre alors dans le village et, ne sachant pas quoi faire d’autre, se joint aux elfes afin de reprendre Fondcombe. Il participe à l’affrontement mais, une fois celui-ci terminé, il n’a plus aucune idée de ce qu’il doit faire. C’est seulement là qu’il réalise la portée des évènements de la journée. Il s’effondre sur le sol de la cité elfique et ses larmes coulent enfin. C’est dans cet état qu’il est trouvé par une jeune elfe (enfin elle paraît jeune mais comment savoir), manifestement très choquée par la violence des combats. Elle le réconforte et, même s’il ne comprend pas pourquoi sur le moment, il lui explique la journée épouvantable qu’il a vécue. Lorsqu’elle mentionne qu’elle va bientôt repartir pour Minas Tirith, il la supplie de l’emmener avec elle, ne sachant pas où aller. Elle finit par accepter et, sur le chemin de la Cité Blanche, il prend la décision de combattre l’injustice où qu’elle soit, à commencer par ce qu’il reste de l’OCF. Sighild tente de calmer ses ardeurs vengeresses (se doutant bien que cela n’amènera rien de bon) mais elle doit également lutter contre ses propres démons. Finalement, ils se rapprochent l’un de l’autre, trouvant du réconfort à discuter ensemble et tâchant d’exorciser au mieux les terribles évènements dont ils ont été témoins et acteurs. Eirik semble retrouver peu à peu goût à la vie en compagnie de la semi elfe jusqu’au jour où cette dernière lui avoue à demi-mots qu’une expédition contre les restes de l’OCF va être menée au Pelargir. Eirik décide sur le champ de se joindre à l’expédition et Sighild tente tout de même de l’en dissuader, craignant pout sa sécurité. Il lui promet de faire ce que lui dictera son cœur. |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3430 Age : 33 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Ven 16 Jan 2015 - 23:07 | | Elendüril, Sighild, Mardil, Toner, fiches validées Toner, tu pourrais peut être étoffer un peu au niveau de la description physique et mentale du perso. Learamn et Nathanael sont en train de se rencontrer à Minas Tirith pour débuter le scénario, donc on espère pouvoir commencer la mission à proprement parler la semaine qui vient Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Sighild Baldrick Adepte des Arts Secrets
Nombre de messages : 314 Age : 34 Localisation : Va savoir... Rôle : Mage/Sorcière
~ GRIMOIRE ~ -: Semi-Elfe -: 115 ans (23 ans humain) -:
| Sam 17 Jan 2015 - 19:14 | | Yeahhhh Baston ! |
| | | Sirion Ibn Lahad Intendant d'Arnor - Comte d'Amon Araf
Nombre de messages : 1871 Age : 33 Localisation : Arnor
~ GRIMOIRE ~ -: Homme du Sud -: 35 ans -:
| Mar 20 Jan 2015 - 1:40 | | A noter que j'ai posté (enfin) le descriptif de la garde de la rose. Je pense notamment à Sirka et à Evart qui m'ont contacté pour en savoir plus sur la Rose Noire. J'espère ne pas vous avoir pénalisé Envie de dessiner vos propres cartes fantasy ? Rendez-vous sur Cartogriffe.
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| | | Evart Praven Trésorier Royal du Gondor
Nombre de messages : 337 Age : 32 Localisation : Minas Tirith Rôle : Trésorier Royal du Gondor
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 21 ans -:
| Mar 20 Jan 2015 - 21:54 | | Je te remercie Sirion pour ce petit résumé tout à fait pertinent. J'aurais juste une remarque qui m'a fait rire : avoir une rose tatouée sur l'épaule pour des "services secrets" est un moyen d'identification bien efficace. |
| | | Ryad Assad Espion de Rhûn - Vicieux à ses heures perdues
Nombre de messages : 2511 Age : 32 Localisation : Pelargir Rôle : Humaniste
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 36 ans -:
| Sam 24 Jan 2015 - 18:43 | | Salut à tous ! Le scénario débute officiellement aujourd'hui, à ce lien : https://jeuderoles.forumactif.com/t6104-du-sang-sur-les-quais#77632J'invite ceux qui n'ont pas encore bouclé leur fiche perso à le faire rapidement, pour pouvoir commencer dans les plus brefs délais. La première réponse revient à Léaramn, mais ensuite à vous de vous organiser . A bientôt ! Membre des Orange Brothers aka The Bad Cop"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice"- Spoiler:
Bourse : 3.500£ - Salaire : 3.000£
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| | | Evart Praven Trésorier Royal du Gondor
Nombre de messages : 337 Age : 32 Localisation : Minas Tirith Rôle : Trésorier Royal du Gondor
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 21 ans -:
| Dim 25 Jan 2015 - 4:08 | | Ben voila ma petite contribution à cette quête avec le personnage ci-dessous : Baron Felron Vortimor de Caherdor de NutenhornIdentité : Felron Vortimar de CaherdorTitre : Chevalier dit de Caherdor (parfois de Cardinaud) et Baron de NutenhornÂge : 60 ansRace et sexe : Homme d'ArnorObédience : Homme de la Rose NoireDescription physiqueDu haut de son âge vénérable, Felron a toujours été un bel homme séduisant aux splendides yeux bleus qui ont fait tourné bien des cœurs. Bien qu'il se soit empâté avec l'âge, il garde un physique impressionnant avec une force colossale ainsi qu'une prestance hors du commun grâce à des épaules larges et une taille bien marquée. A la vérité, c'est surtout son visage qui plait parce que, malgré qu'il se soit légèrement empâté avec l'âge, il reste bien proportionné avec des lèvres finement dessinés, une sorte de force naturelle et surtout d'un regard perçant qui vous déshabille et explore jusqu'aux tréfonds de vôtre âme. En outre sa belle crinière blanche élégamment tirée vers l'arrière ne gâche en rien cette beauté naturelle. Description psychologiqueIssu d'une famille de la vieille noblesse d'épée, Felron a un logiciel de pensée complètement différent et caractéristique de sa classe sociale. D'une grande vaillance au combat, le vieille homme sait aussi faire montre d'une grande intelligence, d'un sens inné du commandement et d'un véritable sens de l'honneur. Ainsi s'il n'hésite pas à voler de riches bourgeois ou des nobles voire à trahir le pouvoir royal qui, après tout n'est que l'usurpation du pouvoir aristocratique, seul à pouvoir défendre les pauvres en toute situation, mais ne se permettrait pas de voler des petites gens ou partir sans payer, voir même en payant double. Cela représente bien l'un de ses plus grands défauts : sa largesse. Désirant vivre comme un grand seigneur, il n'hésite pas à dépenser sans compter pour vivre selon son rang et se faire des "amis". Pour cela il a tendance à dépenser sans compter, à s'endetter auprès de banquiers, à faire banqueroute puis à se refaire avec quelque bon coup, légal ou pas. Cette folie dépensière n'est pas son seul défaut puisqu'il a aussi la folie des femmes pour lesquelles il pourrait faire des bêtises ainsi qu'un caractère quelque peu sanguin et d'une belle arrogance. BiographieIssu de la plus vieille famille de roche, Felron a eu une longue vie bien remplie. Par son père, il dispose d'une noblesse de près de mille cinq cents ans et, par sa mère, il possède près d'une douzaine de quartiers de noblesse. Disposant de la baronnie de Aneman, ils servirent loyalement le royaume d'Arnor puis celui d'Arthedain jusqu'à la ruine par le Roi d'Angmar avant de fuir pour rebâtir, plus tard, une baronnie autour de la petite ville de Caherdor où ils prospérèrent pendant des siècles.
Dans la jolie ville de Caherdor, Felron naquit il y a plus de soixante ans dans le petit château familial comme second d'une famille avec deux autres garçons et trois filles. Durant toute sa jeunesse, il fut certainement le plus brillant des enfants de la région puisqu'il montra très tôt de grandes capacités. Maniant les armes avec la plus grande habilité et sa langue avec la plus grande douceur. Il apprit donc son futur « métier » de chevalier avec la plus grande application et devint rapidement un homme de guerre dès plus prometteurs.
Une fois adoubé, il se mit au service du Roi pour lequel il parcourut la frontière Nord de l'Arnor d'Est en Ouest puis d'Ouest en Est. Il s'illustra à de nombreuses reprises en faisant montre d'un courage tout à fait particulier tout en sachant se faire aimer des hommes qui partageaient son quotidien. Il participa notamment à l'embuscade dite de Cardinaud où sa troupe faillit être massacrée sans son intervention opportune. Il y gagna le surnom de « Chevalier de Cardinaud » de la part de ses hommes et la reconnaissance de ses supérieurs au point d'être placé sous les ordres du Prince Tar Aldarion où il s'illustra à nouveau mais, lors d'une nouvelle embuscade, il fut blessé à la jambe et définitivement éloigné des combats après un duel contre un jeune blanc-bec qui avait voulu ironiser sur son courage et sa robustesse.
Renvoyé à Annùminas, il y mena une vie mondaine où profitant de sa renommée durement acquise au Nord. Ce fut une période de fêtes et de débauche où il s'endetta considérablement mais, en même temps, s'enrichit en devenant une sorte d'entremetteur et d'intermédiaire grassement rémunéré. Étourdi de fêtes, il constata quand même son profond ennui et multiplia les activités au point de devenir un filou. Faisant à la fois des activités locales : spéculation, prête-nom... ou illégales : receleur, cambrioleur de haut vol... il vécut une vie trépidante où gagnant beaucoup d'argent, il en dépensa encore plus et finit criblé de dettes. Avec l'espoir de se faire, il décida de se faire faux-monnayeur et, pour ça, il parcourut la Terre du Milieu. Dans un premier temps, il acheta une petite mine abandonnée aux portes de Fornost, se paya un fondeur du Sud et des métaux qui venant des quatre coins de la Terre du Milieu par petites quantités pour plus de discrétion et trouva deux acheteurs au travers de prête-noms divers. Pour le moule, il parvint à réaliser un exploit en recrutant un des ouvriers de l’hôtel des monnaies du Roi qui « empruntait » un des moules le soir pour le ramener au petit matin. Réussissant à produire un véritable trésor en moins d'une semaine d'activité, il se remit en selle pendant quelques années.
Continuant de dépenser follement, il menait grand train et faisait profiter de ses largesses une belle clientèle au point de devenir quelqu'un d'assez important à Anninùmas. C'est à cette époque que mourut son père, le Comte de Caherbor, laissant à Felron une petite seigneurie de trois villages autour du petit château de Nutenhorn. Dans ce fief minuscule, il mena grand train également et l'administra avec une grande minutie. Grâce à sa fortune, il agrandit sa demeure pour en faire un grand château, il construisit des routes, améliora l'irrigation des champs de la région, lança un déchiffrement important, fondit un nouveau village modèle au plan parfaitement géométrique, ouvrit deux anciennes mines... Bref, après avoir dépensé sans compter pour une vie mondaine, il dépensa sans compter pour ses sujets au point de, à nouveau, s'endetter très lourdement et ce, malgré les grands revenus que sa baronnie dégageait.
Pourchassé par ses créanciers, l'homme se résolut à monter une nouvelle opération de fausse monnaie dans l'espoir de se refaire pour suffisamment de temps. Ce coup-ci, il fit faire chez un nain un moule plus vrai que vrai, acheta une petite mine aux confins du Cardolan, plus peuplé certes mais moins surveillé que le sombre Nord, embaucha un fondeur rohirrim qu'il fit venir et des métaux venant pour quart du Rohan, pour moitié du Gondor (en partie par la mer, l'autre partie par la terre) et enfin du Rhudaur. Avec un client prêt à mettre beaucoup d'argent pour ce faux or, c'était une opération qui s'annonçait dès plus magnifiques. C'est alors que Felron s'englua dans une sombre affaire de duel avec un jeune nobliau qui l'avait insulté. Arrêté par le gouverneur local pour meurtre, un de ses associés prit peur et se dénonça aux hommes du Roi. Parvenant, malgré son enfermement, à prévenir ses associés pour qu'ils fuient à temps. Décidément les duels ne lui avaient jamais porté chance ...
Face à ce crime de lèse-majesté, le gouverneur remit immédiatement l'aristocrate aux gardes du Roi et à la Rose Noire. Amené à Fornost, il fut soumis à la question pour qu'il dénonce ses hommes mais, faisant de cette question un point d'honneur, il résista coûte que coûte à la torture au point d'en impressionner ses geôliers. Face à la résistance honorable de Felron et son intelligence -après tout il avait monté deux opérations impeccables-, le pair d'Arnor et capitaine de la Rose Noire Sirion Ibn-Lahad lui proposa un marché qu'il ne pouvait pas refuser. S'il se mettait au service du Roi, celui-ci lui accorderait sa grâce et lui éviterait la décapitation ou l'ébouillantage. Saisissant cette chance, Felron négocia la possibilité de ne pas dénoncer ses anciens collègues par honneur, il jura fidélité au Roi Aldarion et à Sirion. Passé prêt de la mort, cet événement créa une sorte d'électrochoc chez lui et il commença à mener un train de vie « un peu » plus modeste, en tout cas à son niveau, et il fut contraint de laisser ses riches et belles terres de Nutenhorn tout en conservant le droit d'utiliser le titre de Baron de Nutenhorn. Immédiatement mis au travail par ses nouveaux maîtres, il fut chargé de lutter contre les faux-monnayeurs et s'illustra à nouveau pour devenir un homme de confiance qu'on chargea de diverses missions dont une à Pelargir où il s'intégra facilement à la haute société locale. Voila, voila, voila. Si vous voulez bien me dire ce que vous en pensez (je veux bien aussi pour l'avatar que j'ai dessiné à l'occasion)
Dernière édition par Evart Praven le Lun 6 Avr 2015 - 21:18, édité 1 fois |
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