Nom/Prénom : Erennel
Âge : 37 ans
Sexe : masculin
Race : humain
Particularité : Il possède une cicatrice au-dessus du nez qu'il a hérité d'une altercation mais par rapport à son adversaire, il s'en est très bien sorti. Depuis, plus personne ne l'embête dans son village.
Alignement : neutre
Rôle : voyageur, ancien forgeron
Équipement : une vieille jument, Olann, gris pommelé, une épée, une sacoche avec quelques provisions. Peu d'argent, une centaine de pièces d'or, toute ses économies. Un pendentif elfique.
Description physique : Erennel était un forgeron et possède donc une carrure modelée par les années de travail. Il est blond avec un regard bleu acier, le visage fermé. Une petite barbe complète son visage.
Description mentale :Erennel n'a jamais été très communicatif, sans doute est-ce dû au fait qu'il a perdu sa mère très jeune et qu'il fut élevé par un père violent, forgeron lui aussi. Mais depuis la mort de sa femme et de son fils, il s'est renfermé davantage sur lui-même. Il se méfie des elfes mais aussi de tout le reste. Il déteste l'aventure, il n'a d'ailleurs jamais quitté auparavant son village situé aux abords de la Forêt Noire, il ne se mêle jamais des affaires des autres. Sous cette carapace, ce n'est pas un mauvais gars, Merenda l'avait bien compris,Il faut savoir l'apprivoiser.
Histoire :Ce n'était pas la peine de continuer pour aujourd'hui. Elle ne pourrait pas avancer davantage.
Il ignorait quel âge elle avait exactement mais cette jument n'était plus toute jeune, il ne pouvait pas lui demander plus.
-Allez, c'est bon Olann, j'ai compris. On s'arrête.Il lui caressa doucement le museau. Même s'ils n'avançaient pas vite, la pauvre grand-mère n'y était pour rien.
C'était tout ce qu'il avait pu obtenir contre sa misérable forge. Il était sûr de s'être fait avoir mais il était pressé et la négociation n'était pas son fort.
Depuis combien était-il parti ? Il ne savait même plus, six, sept, huit mois, peut-être plus.
Seul sur les routes à l'aventure, c'était risible.
Lui qui n'avait jamais quitté son village.
Lui qui pensait y finir ses jours.
Son visage se crispa
-Maudite elfe !Erennel se souvint de ce jour maudit où il croisa sa route. Alors qu'il rentrait chez lui, il vit un cheval sans cavalier. C'était une belle bête d'une couleur sombre plutôt étrange.
Il se mit littéralement en travers de son chemin. Il essaya de le contourner par la droite, l'animal lui bloqua le passage. Il tenta la gauche, impossible de passer.
-T'as de la suite dans les idées. Je ne sais pas ce ce que tu veux mais les aventures, très peu pour moi.Il avait l'impression que l'animal lui lançait un regard chargé de reproches.
-Non, mais, je débloque, tu n'es qu'une bête.Mais de son museau, il le poussa du côté des bois.
-Bon d'accord, j'y v...Il aperçut au loin sa silhouette affalée contre un arbre.
Il s'approcha, c'était une elfe, elle était plutôt mal en point.
Il ne les aimait pas trop, les oreilles pointues, toujours fiers et prétentieux quand ils daignaient traverser leur village.
Mais il ne pouvait pas la laisser comme ça.
Il aurait dû...
Merenda, sa femme, s'en occupa si bien qu'il ne fallut pas longtemps pour qu'elle fusse sur pied.
Sa convalescence dura quelques jours.
Il avait hâte qu'elle reparte, il aimait avoir sa tranquillité. Cependant, voir sa femme sourire lui réchauffait le cœur.
Elle, contrairement à lui, adorait les elfes, contrairement à lui, appréciait avoir de la compagnie et contrairement à lui, prenait plaisir à discuter.
Cette opposition de caractère l'amusait beaucoup et elle le taquinait parfois sur le sujet.
Helmett, leur fils, avait hérité de sa mère, vif et très curieux à la fois. Il n'arrêtait pas de tourner autour de l'elfe lui posant mille questions.
Lui ne s'en était jamais intéressé et ne savait même pas ce qui lui était arrivé, il le regrettait aujourd'hui.
Un soir qu'il rentrait chez lui, il remarqua l'absence du cheval.
Elle est partie, bon débarras, pensa t-il
Cependant, instinctivement, il ressentit que quelque chose n'allait pas.
Trop silencieux, c'était ça.
D'habitude Helmett, qui guettait son arrivée, courait à sa rencontre et Merenda riait sur le pas de la porte.
Il sentit son cœur se serrer.
Non, il se faisait des idées, ils devaient sans doute être occupés et n'avaient pas vu le soir tomber.
Pourtant, il n'arrivait pas à s'en convaincre.
Il avait peur.
Il ouvrit doucement la porte, tremblant.
Près de la cheminée gisaient les corps de sa femme et de son fils. Le visage de ce dernier exprimait la terreur.
-HelmettIl se précipita vers sa femme
-Merenda, j'avais cru... Je vais chercher le médecin, ne t'inquiète pas, il va...Elle mit sa main dans la sienne, le regarda dans les yeux et hocha négativement la tête.
Il fut secoué de sanglots qu'il n'arrivait pas à contenir.
-Helmett, réitéra t-telle d'une voix presque éteinte
-Il va s'en sortir, ce n'est pas trop grave, mentit-il
Elle sembla soulagée. Elle voulut dire autre chose mais aucun son ne parvint à sa gorge. Alors difficilement, elle mit sa main sur le pendentif que l'elfe lui avait offert, l'air inquiet.
-Que veux-tu me dire ? C'est elle ? Merenda...Elle ne bougeait plus.
Il lui fallut quelques instants pour réaliser qu'elle était morte. Il se souvint alors du cri qu'il poussa, lui si calme, si imperturbable, tout son corps tremblait et il se jura qu'il la retrouverait, qu'il la tuerait de ses propres mains.
Il se forgea une épée, échangea sa forge contre Olann et partit pour ne plus revenir.
Cela faisait des mois qu'il la traquait ainsi. Ses recherches n'avait rien donné jusqu'ici mais il s'acharnerait jusqu'à sa mort. De toutes façons, sa vie n'avait plus de valeur maintenant.
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Comment trouves-tu le forum ? : Fantastique, super, génial, sensationnel
(mais non, je ne suis pas lèche-botte)
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(divine?) est apparue et éblouissant mon cerveau mal réveillé
(c'était la nuit ) a guidé mes pas jusqu'à l'ordi qui s'est allumé comme par magie, et la machine semblait s'affoler sur la page de recherche Google jusqu'à que tout redevienne calme et que vis-je affiché sur l'écran ? La page d'accueil du forum !
Tout ceci est vrai, je vous le dis, aussi vrai que l'oliphant qui a traversé ma rue, il y a trois jours de ça.