Bonjour à tous ! J'espère que ma fiche de personnage correspondra aux attentes. En attendant bon mois d'Août à tous !
Nom : AchamPrénom : VhynÂge : 32Sexe : MâleRace : HumainParticularité : Visage stigmatisé, dont le côté gauche laisse transparaître sous une chaire fine et fragile, la forme osseuse de son crâne à savoir, son os temporal et zygomatique.Alignement : MauvaisRôle : Pilleur de tombes, voyageurVhyn équipé pour l'exploration dans le désert du Khand, accompagné de Fauth son « chien ».
Équipement : Une dague longue en acier de bonne forge, une épée en acier standard, un arc de mauvaise fabrication, un carquois avec 12 flèches artisanales, une tunique en lin teinté de noir, un pourpoint usé rouge sanguin, un long tissu couleur sable clair dans lequel il se drape dans le désert de Khand, jusqu'au visage. Des bottes de cuir noir. Une ceinture en cuir large.COMPAGNON (si accepté) : Fauth. Un canidé difforme. Voir le chapitre TEL CHIEN TEL MAITREDescription physique : Homme de taille moyenne (1m82), Acham dispose d'un corps sec mais musculeux, taillé et rendu résistant par l'escalade et le transport de charges pillées. L'accident que son visage à connu a miraculeusement épargné sa chevelure noir de jai. Il dispose d'un œil droit valide de couleur gris clair et d'un œil gauche qui, s'il a échappé à la crevaison, ne voit plus que les nuances de lumière et d'obscurité. Description mentale : Rongé depuis ses 11 ans par la vengeance et habitué à l'errance et à la mort, Acham est un personnage sombre et sans trop de principe. Il n'hésite jamais à piller les tombes et les ruines des temps anciens pour revendre au plus offrant. Il lui arrive fréquemment d'être engagé dans des bagarres de taverne, à cause de son visage dérangeant ou encore de son « immonde » compagnon de voyage [… …] qui ne cesse d'être refusé partout. Plus rarement, Acham a tué à plusieurs reprises depuis son adolescence. Pour se défendre d'abord, puis quelques fois pour l'argent. Il tend à commettre ces crimes de plus en plus facilement et sans qu'il y a ait de nécessité apparente. Malgré tout, il apprécie grandement les arts et la lecture, s'instruisant du mieux qu'il le peut. Il est sagace et réfléchi. Histoire :
¤¤¤¤ ENFANCE ¤¤¤¤
Né dans une famille noble, Vhyn a disposé jusqu'à l'âge de 11 ans, d'une mère aimante et d'une grande sœur de 4 ans son aînée. Son père, Raum, était une personnalité politique dure, froide et colérique. Les repas de famille se finissaient rarement sans joute verbale et, quelques fois, physique entre Raum et Eshy, sa mère. Eshysa sa sœur, rebelle et indisciplinée influençait Vhyn à rejeter la figure de son père, tout en l'accompagnant dans ses fugues et ses larcins.
Un sombre matin d'hiver, le onzième pour Vhyn, quatre mercenaire sans pitié enfoncèrent la porte de leur demeure à la recherche de Raum Acham. Vhyn compris plus tard qu'il s'agissait d'un reglément de compte. Son père montait une alliance dissidente avec des seigneurs criminels ainsi que quelques politiciens de l'Ouest mal intentionnés, pour enlever la vie de la famille royale du Khand. Cette dernière n'en su jamais rien, puisque les puissants associés de Raum se rendirent compte que ce dernier n'hésitait pas à se servir des ressources de l'alliance pour protéger et faire prospérer son commerce. Il nia ces accusations et s'en prit même à l'un des seigneurs du pacte. Mais la famille Acham n'était qu'une petite noblesse montante sans soutiens de longue date. L'alliance se retourna entièrement contre Raum et après de nombreux avertissements, mis une prime sur sa tête. Le mercenariat, toujours dans son âge d'or au royaume du Khand, ne tarda pas à poursuivre la prime.
¤¤¤¤ UN NOUVEAU VISAGE ¤¤¤¤
Quatre hommes armés firent irruption dans la demeure des Acham en ce terrible matin d'hiver. Les gonds de la porte sautèrent sans prévenir et firent sursauter, Eshy, Eshysa et Vhyn qui se réchauffaient près du feu de la cheminée. Une bourrasque s'engouffra dans la maison et firent trembler les bibelots de toute part. Les deux enfants reculèrent et leur mère barra la route aux quatre chiens de guerre. «
Partez ! » hurla-t-elle par dessus son épaule à l'intention de ses enfants, avant d'être violemment frappée au visage par l'un des hommes. Elle chuta lourdement au sol, la bouche ensanglantée. Terrorisés par la peur, les deux enfants n'eurent pas le courage de sortir de derrière leur meuble. Malgré ses onze ans, Vhyn remarqua les visages de ces hommes gonflés par l'alcool, les regards vides et vitreux. Ils eut le temps de les hair avant même qu'ils poursuivent leur basse besogne. Conscient qu'ils préféraient commettre leur acte en l'absence d'une lucidité totale. L'un d'eux titubaient plus que les autres. Ils hurlaient le prénom de leur père, qui était absent. Comme trop souvent. Ils questionnaient, lames sorties de leurs fourreaux, Eshy, sonnée, peinait à leur répondre. Ils reprirent les coups avec plus de violence encore. Vhyn eut – peut-être était-ce par une rage innommable – de regarder les yeux grands ouverts, silencieusement, le visage de leur mère défiguré par les assauts des pommeaux d'épées. Eshysa quant à elle, gémissait en position fœtale, suppliant. Ils s'arrêtèrent qu'à la mort de cette pauvre femme victime des jeux politiques de son mari. Mais l'horreur ne s'arrêta pas là. Les mercenaires se jetèrent sur les deux enfants. Vhyn, grognant de rage, parvint à mordre le visage de l'un des assaillants qui le laissa s'échapper. L'enfant roula et rampa jusque dans un escalier qui mena à la cave. Il s'écroula dans un ensemble de vases, de balais, de tonneaux et de meubles usés et recouvert de toiles d'araignées. Il se sentait en sécurité dans l'obscurité. Mais il voyait entre deux lames du plancher du rez de chaussée, les violences qui s’abattaient désormais sur sa sœur. Elle quitta la vie elle aussi. Il ne restait plus que Vhyn, le coeur battant à tout rompre, drapé dans sa poussière, l'esprit dors et déjà ravagé par cet enfer. Il pensait à son père. Son absence. Mais il fut tiré de ses songes désespérés par les craquements de l'escalier de la cave. L'homme qu'il avait mordu se tenait là. Au milieu de la cave, à peine éclairé par quelques rayons de poussières qui s’immisçait entre les lames du plancher. Une silhouette grasse et sombre, venu jusque là répandre la mort pour quelques milliers de pièces d'or. Imbibé d'alcool et excité par le crime qu'il accomplit. Il s'approcha de Vhyn, une fiole à la main, remplie d'une substance liquide pourpre. D'une voix rocailleuse et gutturale, il s'adressa à Vhyn avec un calme malsain «
Tu vas tester cette chose qu'on m'a donné. Je n'ai aucune idée de ce que c'est… Un camarade m'a dit que ça venait du Mordor et que ça ferait fondre le vivant. Rien que ça. C'est peut-être faux. » Son œil devint plus noir encore et il attrapa l'enfant par la gorge. «
Mais c'est peut-être vrai. » Vhyn se débattit mais l'homme mit tout son poids sur le jeune garçon, qui se tenait coincé entre ce dernier qui sentait l'alcool et un meuble de la cave. Il le vit déboucher le petit conteneur avec les deux, lui crachant au visage de bouchon et déversa le contenu. Vhyn eu le temps de tourné son visage vers la droite. Il sentit immédiatement le flan de son visage attaqué par cette substance immonde et douloureuse. Les muscles furent attaqués quasiment jusqu'à l'os, lorsque l'un des sbires, affolé, vint chercher le gourou de Vhyn lui sommant de partir à l'approche d'une patrouille armée inconnue. Il lui cracha une dernière fois au visage avant de le lâcher et de fuir.
Vhyn resta une heure, peut-être plus, dans cette sombre cave. Un silence funèbre absolu régna. Aucune patrouille ne vint inspecter la maison. Il se tenait le visage, le sentant sous ses jeunes mains, à moitié détruit. Il trouva la force de se relever enfin et de constater les corps tuméfiés des deux parents qui partageaient la chaleur du feu quelques heures plus tôt. Il attendit la nuit. Comme si quelque chose, ou quelqu'un allait se manifester Mais c'est lorsqu'il ne puis plus supporter la vue de ces corps inertes et de cette maison habitée désormais par l'horreur, qu'il se mit à courir sans relâche, dans la nuit, en marge de la ville. Le cœur, l'esprit et le visage changé.
¤¤¤¤ SABLE ET TOMBES ¤¤¤¤
Vhyn vécu son adolescence dans les basses rues de la forteresse de Kryam, à commettre des larcins et à mendier. Lui qui connaissait jadis l'opulence et la sécurité, il côtoyait désormais les rats et les vieillards solitaires avec qui il partageait ses repas. C'est en observant des voyageurs et des prospecteurs revenant du désert qu'il comprit qu'il y avait de l'or à y gagner. Petit à petit, Vhyn entama des marches de plus en plus longues et dangereuses dans le désert du Khand à la rechercher de babioles. Il haussa ainsi légèrement son niveau de vie. Il ne trouva nulle trace de son père et l'affaire Acham ne devint qu'un autre règlement de compte entre nobles corrompus. Vhyn Acham se fit quelques connaissances peu recommandables et fit quelques travaux de prospection et de récupération de biens perdus. Habitué aux bagarres de taverne et prédisposé pour le maniement de l'épée, il gagne un respect relatif dans les rues de Kryam. Surnommé l'homme au visage de démon ou encore l'homme au visage d'un mort, Vhyn a eu malgré lui, l'image d'un prospecteur sombre et louche.
Il s'est peu à peu habitué à la vie dans le désert du Khand, tant et si bien qu'il a fini par vivre légèrement en marge de la forteresse en solitaire, dans une ruine à une journée de marche de Kryam. Il y pratiquait l'escalade et l'épée au mannequin. Il apprit à adapter son équipement en fonction du temps, du jour ou de la nuit, de la marche, ou de l'exploration souterraine ainsi qu'à pister des voyageurs dans l'étendue désertique. Sur quelques jours, il avait suivit une caravane intrigante d'hommes équipés de façon onéreuse. Après quatre jours de marche et de filature, le cortège de marcheurs accompagné malgré eux de l'homme au visage d'un mort, arriva à deux immenses piliers en pierre brute, visiblement, anciennement porteur d'un édifice colossale.
Les voyageurs érigèrent un campement de nuit aux pieds de ces piliers, avant de chercher à y pénétrer. Car Vhyn en était sûr, cela cachait une ruine souterraine conséquente. Ce dernier campa à son tour à distance raisonnable, dans une discrétion bien tenue.
¤¤¤¤ TEL CHIEN TEL MAÎTRE ¤¤¤¤
FAUTH à l'âge de 5 ans
Le lendemain matin, les prospecteurs aux nombres de cinq, s'étaient soustraits à la surface désertique en s’enfonçant dans les profondeurs de la ruine. La filature devint extrêmement difficile pour Vhyn qui, sans torche, devait depuis l'obscurité, rester dans les pas des cinq hommes armés quant à eux de torches. Après plusieurs heures, ils débouchèrent dans une pièce très grande dont le sol moussu et humide était jonché par une flore visqueuse. Vhyn suivait à l'oreille les cinq hommes et n'était pas encore arrivé dans ladite salle lorsqu'il les entendit s'agiter. «
Qu'est-ce c'est que ces horreurs ! » dit l'un deux, dont l'écho résonna longtemps.
- Je ne sais pas mais ne t'approche pas trop, reprit une autre voix.
- Un bon coup de glaive dans la gueule et on n'en parle plus
- Non arrête, recul ! Il… elle grogne je crois.
- Ca a des yeux ce machins ? Ca m'a l'air aveugle.
- Je ne sais pas mais… hé… elle…Puis s'en suivirent des bruits de grognement et de couinement. De la chair était tranchée et les hommes criaient à leur tour. Vhyn prit le risque de courir vers la lumière. Il arriva au seuil d'une entrée à double portes absentes et fut stupéfait par la scène. L'un des hommes se tordait au sol en se maintenant une gorge ouverte et sanguinolente tandis que les deux autres s'évertuait à tuer deux sortes de chiens dépourvus de poils et d'orbites oculaires. Ils disposaient néanmoins de vibrisses très développées et généreusement implantées au dessus des babines. Visiblement un mâle et une femelle qui ne tardèrent pas à mourir sous les coups des prospecteurs. Ces derniers soulevèrent un hamas de pierres et de végétations et s'attaquèrent à ce qui semblaient être des chiots de la même espèce.
A cet instant, quelque chose se passa dans l'esprit de Vhyn. Il s'identifia à ces immondices, exilées de la surface se tapissant dans les fonds de ce monde, tuées pour s'être trouvée sur le chemin de quelques pilleurs. Une projection mentale d'Eshy et Eshysa lui revint et il fut prit d'une rage meurtrière. Il dégaina son épée et traversa la grande pièce à toute vitesse. En bout de course il asséna une estoc mortelle dans le dos de l'un des hommes qui fut transpercé. Prit de surprise, les voyageurs n'eurent le temps d'analyser la situation et furent de la même manière tués par Vhyn. Le dernier montra davantage de résistance mais les assauts haineux de l'homme au visage de démon en brisèrent la garde puis le crâne.
Il ne restait plus qu'un jeune animal, recroquevillé, pas plus grand qu'une miche de pain, à la peau translucide. Vhyn s'agenouilla, le touchant du bout des doigts. L'animal sans yeux semblait tout à fait conscient de l'espace et de son environnement. Il avait des canines dors et déjà proéminentes et une musculature prometteuse. Il sentit les doigts de l'humain et s'approcha de lui. Vhyn ressentit pour la première fois de sa vie, de la compassion pure et sans pensées parasites. Rien d'autre qu'une affection toute singulière pour ce monstre. Ce diamant raté d'une ruine ancestrale. Il l'enroula dans le tissu de sa cape, le maintenant contre lui et il remonta à la surface. L'animal devait avoir huit ou neuf mois, si l'on se basait sur la morphologie canine standard. Vhyn quant à lui avait 27 ans.
¤¤¤¤ « VERS L'OUEST ! IL EST PARTIT VERS L'OUEST ! » ¤¤¤¤
Cinq années se déroulèrent depuis la découverte de Fauth – car c'est ainsi que Vhyn avait nommé l'animal – et ce fut cinq années de prospection et d'amélioration physique et intellectuelle pour Vhyn. Rien ne semblait vouloir altérer son destin et il se voyait croupir là, quelque part entre une petite ruine ensablée et Kryam. Mais un nouveau tournant dans la vie de Vhyn vint à lui sans qu'il n'ait à le chercher. Attablée à une taverne de Kryam en quête d'un nouveau voyageur à détrousser il surprit la conversation d'un homme encapuchonné d'une cinquantaine d'années, peut-être plus, et du tavernier. Ceux-ci parlait du passé et ils en vinrent à cette affaire de meurtre il y avait maintenant 21 ans. Le tavernier faisait mine de s'en rappeler mais il n'en avait cure. L'étranger se montrait insistant mais il finit par abandonner et quitter la taverne. Intrigué, Vhyn alla s'enquérir de cette histoire au près du gérant de la taverne. «
Vous n'avez pas fini votre rep…- Que voulait cet homme ? Le coupa Vhyn
- Je… et bien il semblait vouloir parler de son passé. A vrai dire c'était ennuyant mais en quoi cela vous intéresse-t-il ?
- Hm… Vhyn grogna et se tut quelques secondes.
Il a dit son nom ?
- Et bien non. Si ! Enfin je crois. Un certain Atham. Al.. Ach…
- Acham ? L'oeil valide de Vhyn s'ouvrit et il serra les dents. Un mouvement de tête fit se dérouler une partit de son turban découvrant son visage. Le tavernier changea de visage.
-
O… oui Acham. Raum Acham.Vhyn fracassa son poing serré sur le bois du comptoir qui craqua sèchement.
- Ou est-il partit ?[/g] S'enquit-il sur un ton amer.
[g]- Il ne l'a pas dit… vous, vous êtes ce prospecteur qui vivez pr…
- Qu'a-t-il dit d'autre ?
- Rien ! Mais je crois qu'il louait un cheval du relais d'Arth Frej plus haut dans la ville.Vhyn plongea sa main dans un pli de sa tunique et le tavernier recula, bouche bée. Il se tourna vers deux hommes à l'entrée portèrent leur main aux manches de leur épées et haches de fortune. L'homme au visage d'un mort sortit finalement une petite bourse et en sortit quelques pièces d'or. «
C'est pour les informations. Pas pour ce ragoût répugnant. ». Sur ces mots, Vhyn tourna les talons et bouscula de l'épaule l'un des « videurs » qui ne broncha pas pour sortir.
Il ne tarda pas à trouver le relais équestre dont parlait le tavernier. En quelques minutes, Arth Frej, le responsable de cette écurie fut contraint de donner toutes les informations sur ce Raum Acham. La dague sous le menton, il souffla entre ses dents maintenus serrées par la peur : « [g]Vers l'Ouest ! Il est partit vers l'Ouest ![/g] »
~~~~~
Comment trouves-tu le forum ? : Très chaleureux et propices au RP. L'organisation respire le sérieux.
Comment as-tu connu le forum ? : J'ai énormément RP en héroïque fantasy et dans l'univers LSA sur IRC, tchat divers mais je n'avais pas vraiment trouvé de plateformes suffisamment bien tenues pour m'inscrire. J'ai donc essayé autre chose que [ LSA RPG ] mais [Mordor RPG], [Minas Tirith RPG], etc. et je vous ai trouvé.[/u][/u]