Rencontre en altitude

"Je préfère les forêt et les rivières, la mélodie de l'eau est tellement plus appasainte que ces rochers à perte de vue. Quant à mon endurance, rassurer vous j'ai résisté à des évènements inimaginable et mon cheval est largement assez endurant pour traverser ce col." Il leva les yeux vers le ciel, voyant les ombres des aigles tournoyer haut dans le ciel autour de leurs aires. Au moins ils ne risquait pas de croiser des gobelins ici. Reste encore à ce que les aigles ne confonde pas son guide avec un orc vu le manteau qu'il portait.

Le froid mordant n'intimidait pas l'elfe, après tout les sommets entourant autre fois Gondolin était également très froid, et ce n'était rien à côté du Grand Hiver provoué par Sauron. Cependant son cheval commença à montrer des signes de fatigues, le pauvre animal n'était pas aussi résistant que lui. MAis il ne pouvait pas abandonner avant un nain. Qui plus est un avec la barbe pleine de porridge (encore que ce devait être la moindre des horreurs qui se cachait dedans : il imigina sans peine les multiples insectes et poux qui devait s'y cacher). Il fut interrompu par un homme d'une carrure impressionante qui se dressait devant eux : sans doute un des descendant de Beorn qui devait peupler ces montagnes. Il sourit intérieurement : enfin quelqu'un de plus fréquentable que Triple Pierre.
"Navré Maître Nain mais vous et votre ami l'elfe n'avancerez pas plus tant que vous n'aurez pas répondu à quelques questions". "Tant que ces questions ne nécessite pas l'usage de l'épée nous nous ferons un plaisir d'y répondre. Cependant cela serait mieux de le faire autour de votre campement avant que le nain ne se transforme en glaçon, quoi qu'il en dise."

Si Herendil ne protesta lorsqu il dû rleur remettre son bouclier. Ce fut bien à contrecœur qu'il leur tendit son épée. Cependant la promesse du Beornide de prendre soins de leurs armes le rassura (bien qu il continue de la surveiller du coin de l'oeil). Le Beornide examina longuement les motifs gravé sur la lame au tranchant et à la qualité égalée seulement par des armes aussi vieille qu'elle. Il examina également la garde dorée




"C est une lame magnifique à n'en point douter. Où avez vous donc trouvé une telle arme?
- Je l'ai reçut des mains de mon père, il y a plusieurs millénaires. Mais je n'ai pas envie d'en parler plus en détail. Tout du moins pas ce soir.
- Bah, après tout ce n'est pas si étonnant que cela de voir un elfe avec une arme ainsi décorée mais dites moi donc d'où venez vous et pourquoi voulez-vous voir Elemmacïl ?
- Je viens de Fondcombe et je cherche simplement un forgeron elfe de talent." Apres avoir payé le peage, Il accepta volontiers l'offre de passer la nuit dans la cavernes des Beornides et d'y laisser son cheval. La nuit fut extrêmement désagréable, secoué par une vague de cauchemar lui faisant revivre successivement la chute de Gondolin et la guerre de la Grande Colere. La vision d Ancalagon Le noir se dressant prêt au combat le reveilla en sursaut. Il lui sembla encore voir la silhouette du gigantesque dragon noir lorsqu il regardait les nuits sombres tourner autours des somets dans la nuit orageuse. Mais cet impression s estompa bien vite. Le lendemain matin après un rapide repas ils récupèrent leurs armes pour enfin aller vers la forge de l'elfe. Ils arrivèrent alors que le soleil était à son Zénith à la grotte reconvertie en forge par l'elfe au teint pâle qui venait de se détourner de son atelier.
"Bonjour, quelles raisons vous amène ?
- Il se trouve que j'aurais besoin d'armes de bonnes qualité.
- Tout ici est d'excellente qualités : de quoi avez vous besoin ?
- J'aurais besoin d'un arc, de flèche et d'une lance adapté au combat à cheval.
- Concernant l'arc il se trouve que j'en ai un de de disponible, attendez ici"
Il plongea dans les profondeurs de la caverne et revint avec un arc en if finement décoré. Après quelques essais, il acquiesçat d'un signe de tête avec un plein carquois de flèches. Le forgeron retourna ensuite vers son atelier et ce qui semblait être une forge. L'artisan commença à marteler le fer pour forger une lance à la lame courbe selon la technique traditionnelle des elfes du troisième âge. Une fois la transaction terminée, il se prépara à partir mais fut interpellé par l'artisan dont l'oeil expert avait remarqué l'étrange lame que portait le combattant.
"Comment avez-vous acquis une lame si rare ?
- Je l'ai reçut à Gondolin, c'est tout.
- Vous êtes un survivant de Gondolin, décidement c'est une rencontre inatendue. Permettez que je l'examine." dit-il sous regard pointé sur l'épée.
Il la tira du foureaux et l'examina sous tous les angles, passant délicatement la main dessus.
"Quel dommage qu'une lame si exceptionnelle soit dans un fourreau si ordinaire. N'avez vous pas reçut un fourreau dont l'aspect était plus en accord avec les motif de la garde ?
- Hélas, il se trouve que l'ai perdu au cours des conflits: j'ai reçut celui-ci à Fondcombe après que le fourreau de cuir que m'avez remis les rôdeur d'Eregion en remplacement ait achevé de s'user.
- Si vous acceptez de me rendre un service, je pourrais peut-être vous en fabriquer un l'effigie de celui-ci." Herendil fut extrêmement enthousiasmé à cette idée, bien qu'un pincement au coeur lui rappelle qu'il ne s'agira dans tous les cas, au mieux, d'une simple copie. Confia dans les Valar, il gardait un mince espoir de retrouver un jour une oeuvre d'art si fine et si efficace.
"J'accepte. Quel est donc ce service ?"
- Il se trouve que j'ai quasiment épuisé mon stock d'acier sur une commande pour Vertbois. Si vous acceptez de m'escortez, je vous accorderais cette faveur.
- c'est entendu.
- très bien en ce cas suivez moi dans l'atelier."
Ils s'installèrent à une table auprès de la cheminée, laissant le Nain Triple-Pierre dans l'entrée ouverte sur le froid du sommet, pour établir les plan du foureau,
après avoir fait les mesures de la lame, il prêta attention au moindre détail dont se souvenait Herendil. A la fin de la journée, ils parvinrent enfin à un dessin correspondant qu'il rangea dans sa besace avec soin.
"Très bien, attendez moi ici pendant que je rassemble quelques affaire."
Pendant ce temps, Herendil paya Triple-Pierre pour la première course et l'informa de la seconde, se portant garant sa sécurité à Vertbois (c'est à dire qu'il ne passerait pas de nain à porc-épic sous les tirs des gardes elfes).
L'artisant revint, un sabre sinda à la hanche et un sac sur le dos, contenant visible la fameuse commande de Vertbois. Ensemble ils partirent récupéré leurs animaux avant de partir en direction de Vertbois par la vieille route de la forêt.