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 Jargal Tserendorj

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Jargal Tserendorj
Palefrenier
Jargal Tserendorj

Nombre de messages : 2

~ GRIMOIRE ~
- -: Homme (Khand)
- -: 33
- -:

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Jargal Tserendorj EmptyLun 4 Avr 2022 - 13:57
Nom/Prénom : Tserendorj, Jargal
Âge : 33
Sexe : Masculin
Race : Homme, Khandéen
Particularité : Jargal est un Bilgün, un récitateur. Il était un enfant doté du miraculeux don de réciter La Loi des clans par coeur, ainsi que la totalité du répertoire des récits mythiques khandéens en les chantant dans le style traditionnel tengrin.

Alignement : Loyal neutre
Rôle : Bien qu'il ait possiblement conservé, au Khand, son status de noblesse, sa vie l'a mené à recommencer de zéro à l'Ouest. Il est dorénavant un domestique/palefrenier dans une écurie à Aldburg où on le remarqua pour ses habiletés avec les chevaux.


Équipement : De chauds habits de voyage / Son lute des steppes / sa jument, Kulkar / son arc / son sabre

Jargal Tserendorj 58a3db10


Description physique :

Les Edain ont peut-être hérité de la merci et de la clémence du Créateur, mais les Hommes du Khand, eux, n’ont eu que la poussière, le soleil cruel et le froid mordant des steppes.  Ainsi, les enfants du Khand ont pris pour parents l’azur éternel et l’horizon imperceptible et se sont adaptés à une vie rude et généralement courte.

Jargal, étant né dans un clan particulièrement isolé, a hérité de traits caractéristiques des premiers peuples de son territoire, qui le distinguent sans contredit d’autres populations orientales comme les Suderons par exemple. Tout chez lui indique que la première bouffée d’air que cet homme a avalée était empli des odeurs de la laine, du lait bouillant et de la viande. Sa démarche est à la fois innocente et rude. Elle sous-entend, en même temps, la nonchalance de ceux qui ne connaissent pas le temps et la maladresse, voir l’insolence, de ceux qui n’ont de temps que pour la survie. En fait, on pourrait croire que Jargal a appris à marcher en copiant les chevaux de son clan, trapus et robustes. Libres et insouciants.

Haut d’à peine un mètre soixante-dix, il est moins athlétique que la moyenne de ses confrères, car on fit de lui un érudit et on tâcha de le rassasier sans qu’il n’ait à traquer sa nourriture. Peu velu sur le corps, il arbore toutefois une tignasse généreuse et noire comme l’ébène, ainsi qu’une moustache et une barbiche mal entretenues. Les traits de son visage racontent ses durs voyages et les légendes de son enfance, mais ils s’adoucissent autour d’un feu, par la musique et par l’ivresse. Finalement, il n’y a généralement très peu à dire de ses habits, qui sont des vêtements rudimentaires le protégeant du froid, dont un chapeau de fourrure, un cadeau, dont il ne se départit jamais.

Sa voix est une grave plainte, rappelant un orage évité de justesse. Elle s’accorde à son lute et résonne en parfaite symbiose avec ce dernier, qui rythme sa vie comme un second cœur. Lorsqu’il chante et joue, on ne les distingue parfois plus. Sa langue est douce à ses oreilles et lui rappelle les pas des montures du Khand, mais elle est sans doute gutturale et sauvage selon les Hommes de l’Ouest.

Description mentale :

Au Khand, on pourrait décrire Jargal comme un homme facile d’approche, qui aime la compagnie des gens et les conversations engagées. Loin de chez lui, il en est tout autre, car le monde dans lequel il a abouti le trouble et l’inquiète. Ainsi, il est généralement silencieux et solitaire, lui qui sait que beaucoup le voit comme une bête de travail, un étranger malveillant ou même une singularité de la nature. La vérité est qu’il a baissé ses gardes face aux Rohirrims qu’il côtoie, sans redoubler d’efforts pour se faire des amis. Seul, il pense souvent à sa famille et à la chaleur de leur yourte, à la convivialité et aux rires grossiers des ancêtres autour des repas. De temps à autres, avec ceux qui daignent l’approcher et l’inviter à discuter, il tente de traiter les gens comme des membres de son clan, feignant un sourire, une plaisanterie incompréhensible ou une accolade.

Jargal entend sans cesse l’appel des grands espaces, car il entretient la croyance que s’il suit les plaines, il retrouvera celles de sa patrie. Ce souhait est à la fois une fière conviction et le cri d’une souffrance qu’il porte et, le moment venu, il partira vers l’est. Quiconque le côtoie peut percevoir ce languir et ressent l’inconfort de cet homme qui n’est jamais chez soi, peu importe ses tentatives de l’être. Souvent, son regard se perd à l’horizon quand il parle le khandien avec Kulkar ou lui entonne quelques chants. Ensemble tous les deux, ils voyagent en écoutant les odyssées épiques des guerriers d’antan, mais le rire d’un Rohirrim dehors, clair et exotique, interrompt leurs rêveries.

Le Bilgün est de nature calme et rêveuse, contemplatif et insouciant. Par nécessité en ces terres où un homme comme lui a peu de chances de survivre seul, il décida de s’établir à Aldburg pour un temps. Curieux et patient, Jargal voulut apprendre des mœurs des Rohirrims, ainsi que de leur relation avec leurs grands chevaux et leur langue, qu’il trouve toujours particulièrement difficile. Pour la première fois depuis le début de son errance, Jargal a une comme une vague impression de liberté qui le pousse à rependre la route et à recommencer à zéro. Il ne cherche pas à se victimiser, ce qui est une repoussante et vulgaire faiblesse chez les gens de son peuple, mais il reconnaît plutôt qu’il est de son devoir, après tout ce temps, de fonder son propre clan, de laisser sa trace dans ce monde impitoyable. De retrouver les siens, qui qu’ils soient.

Aime :

  • Le grand air, les grands espaces et la nature sauvage
    Les chevaux et leur compagnie, ainsi que les gens qui les traitent bien
    La musique, la poésie et les contes
    Les gens loyaux et dévoués
    L’alcool et le feu
    La chasse


N’aime pas :

  • Les villes et les villages
    Qu’on se moque de lui
    Les lâches
    Dormir dans un lit ou sur une structure surélevée
    Lire ou écrire (ne sait pas comment)
    Les Géants Cruels


Relations/perceptions des autres peuples:

  • Hommes de l’Ouest : Lors de sa période d’errance, Jargal n’a fait que très peu de rencontres et encore moins de rencontres significatives. Par conséquent, il ne sait que très peu de choses des Hommes de la Terre-du-milieu, mis à part ce qu’il apprit lors de son éducation. Ces Hommes furent les ennemis du Khand depuis toujours, ce qui s’explique par une culture différente, incompatible avec celle de Jargal. Il est impossible pour lui de concevoir qu’il pourrait bâtir quoi que ce soit de stable et durable avec ces gens qui sont trop attachés à leurs possessions, leur territoire et leur histoire truffée de mensonges. Il apprit à respecter les gens d’Eorl, qui comprennent le caractère sacré des chevaux et les traitent avec dignité.

  • Rhûnedain : Jargal connaît la langue de ces gens du Nord et a rencontré une poignée de rhûniens au Palais du désert, qui l’ont laissé bien perplexe à l’époque. Ce peuple est similaire à celui du Khand et ils ont toujours leur honneur. Jargal connaît son histoire et sait que les deux nations ont combattu ensemble les Hommes de l’Ouest quand le Noir Seigneur avait rallié ses troupes. De plus, l’homme a eu une liaison sans importance avec une damoiselle de ce royaume il y a cela un certain nombre de lunes.

  • Suderons : Pour Jargal, ils sont des Hommes sans loi, sans bannière et sans morale. Leur culture est vide et superficielle, car elle est celle de l’or et des richesses, pas celle de l’honneur et du sang. Il reconnaît leur grande habileté à s’adapter et à survivre, mais sans plus. S’il serait à l’aise d’inviter un Suderon dans sa yourte, il sait toutefois que le respect de ce dernier devra s’acheter.

  • Démons verts (Orques) : Il lui est arrivé d’entendre des récits de gens qui revenaient des terres au nord-ouest du Khand et qui racontaient leurs rencontres avec les vieux esclaves du Noir Seigneur. Il s’agit d’un peuple soumis, plus proche de la bête que de l’Homme. Jargal s’en méfie comme il se méfie d’un loup.

    Elfes/Nains/Hobbits : Jargal connaît les Elfes sous le nom de Géants Cruels, qui sont pour lui des esprits malveillants qui guettent les voyageurs malchanceux, dont les anciens parlent dans les contes. Il n’est pas conscient de l’existence des Nains et des Hobbits.


Jargal Tserendorj 58a3db10

Histoire :

Là où les steppes givrées et arides se buttent au roc des pics du nord-est du Khand, la tribu des Thovu-Kuur domptait, depuis l’âge des légendes, les éléments et les vicieux esprits du ciel et de la terre. C’est dans une yourte des plus ordinaires que Jargal Tserendorj, dit le Regard Perdu, naquit entouré des femmes du clan, du cheval chanceux du patriarche et de ses frères de sang. À travers la pénombre, le poing agrippant une peau de bouc, un nouvel espoir gisait dans les bras de sa mère, un survivant parmi nombre de nourrissons sacrifiés par la rudesse de la vie. Les lutes résonnèrent et on festoya ce soir-là. Seule la poussière glaciale de la nuit, qui érigeait des murs autour de la fragile communauté, put s’animer de cet éclat de joie éphémère. Les ancêtres peut-être aussi.

L’enfant était une bénédiction pour le clan, car ses dons étaient ceux d’un Bilgün, que l’on croyait encore plus rares que la paix en ces terres instables. Dès que Jargal eut l’âge de parler, il répétait à la lettre les chants des anciens et, lorsqu’il élevait la voix au milieu de la plaine, les chevaux de tous âges accourraient vers lui comme vers un prophète. Selon le sage du clan, il ne faisait pas de doute : Jargal, le nouveau venu, possédait des habiletés de récitation qui lui permettrait de mémoriser l’entièreté de la Loi des Clans, ainsi que tous les chants traditionnels, porteurs des mythes fondateurs du Khand. Il était donc hors de question que cet enfant ne les entende jamais. Quand on réalisa que personne chez les Thovu-Kuur n’était dépositaire de cette mémoire millénaire, la marche à suivre était simple : il fallait l’envoyer là où Jargal pourrait les écouter.

Ainsi, à terme d’un long voyage vers le Palais du Désert, les Thovu-Kuur irent donc à la rencontre du Bekkhand à qui ils avaient l’intention d’offrir un cadeau d’une valeur inestimable; un récitateur pour sa cour et un fils adoptif. Or, les chefs du clan chérissaient bien la possibilité d’une entente, d’un marché profitable qui mettrait peut-être un baume sur la faim et le froid. Si Shomeri acceptait Jargal, le souverain devrait offrir protection et accueil aux Thovu-Kuur, qui eux, porteraient la bannière du Bekkhand, scellant ainsi une nouvelle alliance pour la pérennité. On sacrifia un bélier et Shomeri promit de retourner Jargal à sa famille lorsque ce dernier aurait l’âge prendre femme.

Toute sa jeunesse, Jargal alterna entre l’étude de la Loi auprès d’Himlad le Sage d’Assabia et la cour du Bekkhand où on lui transmit un minimum d’étiquette et d’érudition. Bien qu’il eût reçu une formation militaire appropriée pour un noble, voir un noble d’adoption, on tâcha de ne pas faire de lui un seigneur de guerre, sachant qu’un jour il quitterait le Palais et prendrait part aux luttes sanguinaires des gens du Khand. Bien malgré lui, Shomeri développa une certaine affection pour son fils adoptif, qui faisait fureur parmi ses conseillers et les autres chefs de clans qui enviaient les Thovu-Kuur, clan lambda, d’avoir mis au monde un prodige culturel. Jargal, lui, se contentait de mémoriser les textes auprès de son mentor, Himlad, et de chanter à gorge déployée pour des audiences sans cesse plus nombreuses. Rapidement, il accompagna des bataillons, puis des hordes, alors qu’on le croyait un porte-bonheur pour les guerriers qui l’emmenaient avec eux.

À l’aube de ses vingt ans, Jargal fut convoqué devant Shomeri et ses proches en tenue militaire. On lui annonça que son entraînement était terminé et qu’il était maintenant venu le temps d’honorer son père adoptif, qui somma Jargal de le prendre pour seigneur et père, lui qui l’avait recueilli dès sa tendre enfance. En fait, il s’agissait davantage d’une commande; le Bekkhand n’avait pas l’intention de retourner Jargal à son clan natal et voulait l’envoyer, dès l’aube, rejoindre les légions d’une immense campagne militaire contre des clans dissidents. Furieux, mais comprenant la Loi de son royaume et le prix de l’insubordination, ainsi que le prix de la désertion, le jeune Jargal se soumit à la requête de son souverain et s’en alla rejoindre les troupes.

En moins de deux crépuscules, la première bataille se solda par un bain de sang qui ne laissa qu’une traînée de calamités dans son sillage. De nulle part, des clans ennemis appelés en renfort surgissaient et désorganisaient les charges de Shomeri. Assommé par une monture en fuite, Jargal sombra dans les abîmes de l’inconscience et, lorsqu’il revint à ses esprits, le Khand n’était plus qu’un lointain souvenir. Allongé dans une herbe plus verte que les gemmes des courtisanes du Palais, trempé et meurtri de toutes parts, Jargal se réveilla au beau milieu de terres totalement étrangères. À ses côtés, un démon, un Géant Cruel, semblait convoiter ses biens et les infimes forces qu’il lui restait. L’esprit malveillant était comme on le décrivait dans les légendes : grand et svelte, les oreilles longues comme celles d’un renard, pâle, avec une lumière étrange sur le visage et dans les yeux. Étrangement, Jargal semblait souffrir de moins en moins en sa compagnie, comme si ce dernier l’avait enchanté. Quand Jargal s’endormit, puis se réveilla, sans qu’il ne puisse dire quand et pourquoi, le Khandéen était parfaitement guéri de ses blessures et, par miracle, sa jument Kulkar hénissait paisiblement, juste là, à une distance de quelques enjambées.

Ne sachant où aller, lui qui avait vu très peu d’Ennor, il tenta de s’orienter et de prioriser des environnements qui lui étaient plus familiers, comme des plaines et des vallées, en évitant les montagnes et les forêts denses. Pendant au moins une année, il erra ici et là et fit quelques rencontres, mais, sa nature nomade lui ordonna de ne jamais s’arrêter longtemps au même endroit. Jargal ne connaissait que très peu le westron et surtout pas assez pour se mêler aux Occidentaux, qu’il redoutait de toute façon.

Bien qu’il n’en sût rien, il vint à se retrouver un jour dans l’Estfolde, aux frontières orientales du royaume des Eorlingas. Un cavalier Rohirrim qui patrouillait ces régions rapporta, un jour, à son supérieur :
Citation :
‘’ Cela faisait déjà quelques jours que cet étranger arpentait la plaine avec sa jument particulièrement trapue et costaude, quand une fermière nous signala son inquiétante présence. Cette dernière affirmait que, ensemble, ils chassaient les renards et les chiens de prairie et ne s’arrêtaient que la nuit tombée. L’homme dormait à la belle étoile comme un sauvage, blottie entre sa monture et un feu qu’il n’oubliait jamais d’alimenter. Lorsque nous le trouvâmes, le petit homme, dont l’âge ne m’était pas évident, se montra hostile à notre arrivée et poussa une sorte de cri de guerre. Comme il était armé, nous adoptâmes une formation circulaire pour étouffer la fuite et diminuer ses chances de nous atteindre de son sabre qu’il sembla vouloir nous lancer.

Nous remarquâmes que l’étranger, dont les traits étaient caractéristiques des populations de l’Extrême-Orient, ne possédait que très peu de biens et nous en conclûmes qu’il devait être perdu ou exilé. Si nous voulions d’abord en faire un prisonnier ou une victime, nous préférâmes tenter de nous adresser à lui. Un de mes hommes se montra particulièrement intrigué par la race de sa monture et il se passa quelque chose de stupéfiant quand la sentinelle s’approcha de l’animal. L’étranger dût capter quelque chose, une sorte de familiarité chez notre sentinelle, car il laissa cette dernière s’approcher de sa jument, qui, elle aussi, se montra d’un calme surprenant. Aussitôt, nous nous fîmes à l’évidence que nos deux peuples étaient liés par l’amour de nos chevaux et que ces bêtes, en ce jour bien singulier, jouèrent le rôle de médiateurs et de ponts entre nous tous. Nous ne pûmes nous résigner à nous montrer violents à son égard et nous prîmes la décision de l’escorter à Aldburg. Nous craignions la colère de nos supérieurs.

Au moins deux années passèrent depuis cette rencontre inespérée. Aujourd’hui, ce n’est plus un secret pour personne qu’Aldburg a un palefrenier Khandéen du nom de Jargal. C’est loin de faire plaisir à tout le monde, mais disons que le pauvre a su trouver son compte dans les écuries. Beaucoup de nos cavaliers échangent régulièrement avec lui et partagent des techniques d’équitation. Du moins, quand ils arrivent à se comprendre. Dans tous les cas, il n’y a rien d’ennuyant dans les soirées passées assis dans la paille à écouter son drôle d’instrument, ses chants gutturaux et ses histoires incompréhensibles. Ça fait changement et à ça diverti la plèbe, une bête de foire. Jargal est un bizarre personnage. Une légende presque… ‘’


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Comment trouves-tu le forum ? : Je l'aime toujours autant et ça me fait plaisir de voir que ce bastion du RP existe encore !
Comment as-tu connu le forum ? : Oufff, je ne m'en souviens même plus ! Cela doit faire au moins 12 ans. DC d'Isilo !
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Forlong
Tribun Militaire d'Arnor
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- -: Quarante Ans
- -:

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Jargal Tserendorj EmptyMar 5 Avr 2022 - 22:38
(Re)bienvenue Jargal!

Une très bonne fiche, j'aime beaucoup le personnage. Rien à redire Wink

Je t'ai mis le rang de palefrenier, tu peux commencer le jeu!


Jargal Tserendorj Signtest11_1

Membre des Orange Brothers aka The Good Cop
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