[Conseil du Sceptre] La Gazette

Alors que les semaines passent, rapprochant le Gondor du prochain Conseil du Sceptre, l'heure est à l'information pour la Gazette. L'heure pour les citoyens et citoyennes du Royaume d'en apprendre davantage sur les sujets qui seront abordés au cours de ce sommet très attendu.

Bonne lecture, gondorien, gondorienne. Et restez à l'affût des dernières nouvelles concernant le Conseil !




Le Conseil du Sceptre se rapproche doucement et les délégations s’organisent pour venir défendre leurs intérêts. Si ce noble cénacle a eu, pendant des années, la réputation de n’être qu’une institution protocolaire, les récents bouleversements fragilisent les équilibres depuis longtemps établis.

Si la caste politique gondorienne semble représenter une élite unie, elle a toujours été traversée par plusieurs courants plus ou moins “convergents”. Les proches de la famille royale, partisans d’un pouvoir fort rassemblés derrière l’autorité du Haut-Roy, ont toujours dû composer avec les représentants des illustres familles de la cité, en quête d’autonomie et protégeant leurs intérêts particuliers avant tout. Les premiers reprochant régulièrement au second de ne pas défendre l'intérêt général tandis que, à l’inverse, les seconds reprochent aux premiers de favoriser les petits arrangements entre amis en dépit de toute forme de logique.

Si le couple que formait Alcide d’Illicis, issu d’une illustre famille, et le Général Cartogan, fidèle parmi les fidèles du Haut-Roy, assurait un certain équilibre… la mort du général et l’échec global de leur gestion des émeutes remet tout l’équilibre en jeu.

Décidée à prendre le relais de son mari, la Reine Idril devra sans doute agir dans l'ombre pour défendre les intérêts de sa famille et de ses proches. Il se murmure que le Chroniqueur Royal, Gorion Hautebottes, ami intime de la reine mais aussi fin connaisseur de la politique gondorienne et internationale pourrait mener les négociations en son nom. D'autre part, le Général Aerith, candidat à la succession de Cartogan, cherchera à suppléer les faiblesses d’Alcide pour mener son camp vers des accords avantageux.

Troisième groupe d’acteurs, moins en vue et plus éloignés de la cour, les Seigneurs des Fiefs auront aussi leur mot à dire et pourraient bien jouer le rôle d’arbitres sur certains sujets clefs… tout en défendant leurs propres intérêts. Le Roi de Lossarnach, le bouillant Artheyrn, joue souvent le rôle de porte parole.

Statue Carto ou Status Quo ?

La paix est enfin revenue dans les rues de Minas Tirith. Mais à quel prix ?

Le sang a été versé entre gondoriens, la population a fortement remis en cause la façon d’exercer le pouvoir par la couronne et ses sujets, les dégâts immobiliers, commerciaux ont été considérables, sans compter l’image du royaume à l’étranger qui aura été bel et bien écornée et l’épidémie qui a été l’un des éléments déclencheurs (et qui subsiste encore dans quelques poches maîtrisées d’infections dans la capitale).

La fière Cité Blanche est moribonde, meurtrie. Dans ces circonstances, la couronne réfléchit à un événement qui pourrait raviver un élan de patriotisme et de l’engouement dans la capitale. Un moyen d’honorer l’un des héros de cette période trouble. Le général Cartogan.
Le protecteur de la cité ayant tragiquement perdu la vie durant les émeutes, le trône a émis l’idée d’élever une statue à son effigie au second niveau de la capitale, dans le quartier même où il a perdu la vie, sacrifiant son existence face aux révoltés ou aux traîtres dans son propre camp, comme le perfide Rhydon, ancien directeur de l’Arbre Blanc, également décédé lors des émeutes.

Si le sujet reste secondaire dans la politique globale du royaume, il n’en demeure pas moins qu’un symbole en hommage aux événements récents pourrait permettre d’apporter un peu de baume au coeur aux habitants. De leur côté, certaines familles nobles et illustres du Gondor voient plutôt cette nouvelle dépense comme anecdotique voire même inutile.

Quoi qu’il en soit, la question est à l’étude. Et qui sait, le Haut-Roy permettra peut-être que l’on ajoute les noms des victimes sur la stèle prévue pour soutenir le général Cartogan ?

Et au milieu coule une rivière…

Le Trésorier Royal a présenté au Haut-Roy les comptes de l'année écoulée. Si la saisie de nombreuses fortunes appartenant à des membres de l'Ordre de la Couronne de Fer a permis de mettre un peu de beurre sur les lambas, les récents événements à Pelargir et à Minas Tirith laissent présager des mois difficiles pour les finances royales.

Afin d'éviter de devoir aller puiser trop profondément dans les réserves, le Haut Roy a chargé son trésorier de faire approuver une nouvelle taxe par le Conseil du Sceptre.

Deux scénarios circulent au sujet de cette taxe. Le premier verrait l'instauration d'une taxe dite "Pelargir" qui viserait les importations réalisée par l'Anduin. Cette taxe serait relativement indolore pour les habitants du royaume… hormis ceux qui vivent principalement du commerce. La Compagnie du Sud a déjà manifesté clairement sa désapprobation. D'autre part, cela risquerait de ternir les relations avec les pays alliés du Gondor… l'Arnor en premier lieu mais aussi le Rohan dont une partie des importations transitent par Minas Tirith. Un scénario qui déplaît aux proches du Haut Roy qui souhaitent garder de bonnes relations avec Aldarion… et surtout éviter une réaction commerciale désagréable. La rumeur voudrait que Tharbad ait déjà été proposé comme nouvelle capitale de la Compagnie du Sud.

L'autre taxe, dite de "réajustement" viserait à remonter le taux de taxation des productions agricoles historiquement bas pour soulager le petit peuple. Sauf que ce n'est pas le petit peuple qui profite le plus de cette exception fiscale mais bien les gros propriétaires terriens, Seigneur des Fiefs en tête… cette incohérence est ce qui motive la proposition de cette taxe mais qui la rend également difficile à mettre en place. En effet, ses opposants ont un poids non négligeable.

Enfin, d'aucuns estiment que la solution ne doit pas se trouver dans l'augmentation des taxes mais dans la diminution du train de vie de la famille royale… et des Seigneurs des Fiefs.

Quoi qu'il en soit, quand on parle de gros sous, le conflit n'est jamais loin.

Après une carrière entière au service des Comptes de la Couronne, le Trésorier Royal prendra sa retraite dans quelques mois. Personnage discret et efficace, Alfus de Longuevue, a toujours soigneusement évité le devant de la scène. Son nom n’a d’ailleurs été que très récemment révélé au grand public, celui-ci ne souhaitant pas faire l’objet de pressions ou de chantage.

Pour lui succéder, un candidat naturel se dessine. Varnas Tharindor, premier assistant d’Alfus, a les faveurs du Haut Roy et de son entourage. Néanmoins, il se murmure que le nom d’Evart Praven soit cité avec insistance. Il est le candidat de ceux qui, au Conseil du Sceptre, souhaiteraient un contrôle renforcé des comptes avec un regard neuf.
Dans ce débat, à l’importance toute relative vu les enjeux qui entourent le Conseil, Saemon Havarian et la Compagnie du Sud pourraient être des alliés de circonstance… sur un sujet très éloigné des préoccupations des Seigneurs des fiefs.





Alors que le royaume se remet lentement d’une révolte intestine au coeur même de la Cité Blanche, il semblerait que la malchance continue de frapper aux portes de nos voisins et alliés.

Au sud, l’emirat de Harondor ne semble pas encore prêt à se pacifier. Après l’invasion umbarite et la prise de Dur’zork par les pirates, le Harondor est aujourd’hui encore coupé en deux.
D’un côté donc, les Pirates d’Umbar menés entre autre par l’obscur Taorin, dit le Borgne, passé entre temps par les geôles de Minas Tirith et de l’autre, l’Emir toujours en place, Radamanthe, luttant pour ne pas voir le pays -au sommet duquel le Gondor l’a aidé à s’installer- s’effondrer sous son autorité.
Partant de ce triste constat, le Gondor doit-il se lancer dans une reconquête et appuyer Radamanthe, autrefois Intendant du Gondor, dans une guerilla dont nul ne saurait prédire ni sa durée dans le temps, ni son dénouement ? Si certaines voix murmurent dans les hautes sphères du pouvoir gondorien qu’une telle opération ruinerait le pays, cela va sans dire que ne rien faire reviendrait à laisser les pirates aux portes de notre royaume.
En outre, une hypothétique “campagne du Harondor” souffrirait dès son premier souffle d’un terrible précédent. Nul citoyen du Gondor ne pourrait en effet avoir oublié la débâcle d’Assabia, quelques années en arrière.

Au nord, nos frères rohirrims semblent également touchés par une menace bien plus ambivalente.
Après leur passage en terre gondorienne, les Dwimmen, le peuple de Nurn (aussi appelés les Nurniens), ont finalement franchi l’Entalluve et rejoint le Riddemark. Ce peuple nomade venu du sud du Mordor ne semblent guère prêts de s’arrêter dans leur progression. Mais que cherchent-ils vraiment ? Une nouvelle terre fertile où s’installer ? Ou bien un royaume suffisamment instable que pour l’envahir et y supplanter ses habitants ?
Nul ne peut véritablement connaître leurs intentions profondes. Et si d’aucuns prétendent qu’ils dévorent la chair humaine tels des orques, d’autres rappellent que femmes, enfants et vieillards font également partie de leur colonie nomade.
La question que vont devoir se poser les membres du Conseil est donc simple. Venir en aide aux voisins rohirrims après avoir eux-mêmes ignoré et repoussé les Dwimmen du royaume du Gondor ou laisser les fils et les filles d’Eorl s’occuper de ces tribus sauvages comme bon leur semblera, à leurs risques et périls.

Le Gondor demeure aujourd’hui la plus grande puissance militaire en Terre du Milieu. Néanmoins, cela implique-t-il forcément de s’immiscer dans les affaires géopolitiques de nos voisins ? Pourtant, refuser l’appel à l’aide de nos alliés pourrait être perçu comme une négligence envers nos pactes d’amitié et d’entraide mutuelle.

Car lorsque le sang coulera à flots, que ce soit au Rohan ou en Harondor, que diront nos alliés ?
Où était le Gondor lorsque l’Eastfold est tombé ?
Où était le Gondor lorsque nos ennemis ont renversé Radamanthe ?

Un choix cornelien s’offre donc à nos représentants. Une décision lourde de conséquences qui sera, quelle qu’elle soit, largement critiquée.

Aider le Rohan, aider le Harondor, aider les deux ou bien rester complètement en retrait. Nom d’un hobbit, quelle sera la décision du Conseil et de ses membres ?

Quand Alcide d’Illicis, Comte de Linhir avait été désigné comme nouvel Intendant du Gondor, nombreux étaient ceux qui s’étaient demandé pourquoi le Haut-Roy avait mis tellement de temps à consacrer l’évidence. Diplomate chevronné, bien éduqué, issu de la noblesse, il avait tout pour plaire. L’alliance forgée, en grande partie par ses soins, entre l’Arnor et Dale l’avait mis dans de parfaite disposition pour être enfin élu à la fonction suprême de la politique gondorienne.

Malheureusement pour lui, l’aventure pourrait très bien se terminer moins de deux ans après sa désignation. En effet, nous apprenons de source sûre que, suite aux émeutes et à la mort du Général Cartogan, Alcide d’Illicis aurait remis sa démission au Haut-Roy. S’il s’agit d’une manœuvre politique classique, visant à se voir renouveler la confiance royale, le dignitaire ne s’imaginait sans doute pas que Mephisto laisserait courir sa décision jusqu’au Conseil du Sceptre.

Il ne fait aucun doute que la Reine Idril a joué un rôle dans ce nouveau rebondissement politique. Néanmoins, il serait naïf de croire qu’elle n’ait pas réussi à trouver du soutien auprès de certains des “alliés” de l’Intendant. Certains, dont le Général Aerith, pourraient y voir une belle occasion d’affirmer leur influence.

Même s’il était parvenu à se faire des alliés au sein de la famille royale, Alcide reste historiquement un membre du courant politique plutôt en faveur de l’autonomie de la noblesse… son binôme avec le Général Cartogan devait permettre un certain équilibre politique qui a volé en éclat.

Alcide parviendra-t-il à maintenir sa position ? Si ce n’est pas le cas, qui, parmi la foule de prétendant, pourra obtenir le soutien d’Idril et de ses alliés ? Le nom de Dalia de Ronce revient régulièrement… Marius Van Diesl, moins apprécié par la reine mais très respecté par les Seigneurs des Fiefs, est également proposé souvent. Enfin, d’aucuns murmurent que l’Emir Radamanthe verrait là une merveilleuse manière de sortir par le haut du bourbier dans lequel il est enfoncé.



Certains ont parfois pu l’oublier, mais les récentes émeutes qui ont agité la capitale du Gondor étaient intimement liés à la gestion de l’épidémie de “peste orientale” qui frappe ses habitants depuis de longs mois. Le gouvernement a longtemps cherché à dissimuler l’ampleur de cette mystérieuse maladie mais les centaines de corps qui s’accumulaient ne pouvaient rester cachés bien longtemps. Dès son retour sur le devant de la scène, la Reine Idril a fait savoir que la gestion de l’épidémie devait devenir un point central de la nouvelle politique du royaume. Après des semaines d’effort et malgré les prédictions les plus catastrophistes, la peste a été plus ou moins contenue et ne susbistent que quelques poches étroitement surveillés dans certains cercles de la ville. Après plus de six mois, le confinement de la ville s’est assoupli et de nouveau voyageurs et marchands venus d’ailleurs peuvent franchir les portes de la Cité Blanche, lui redonnant une fraction de l’activité qui y régnait il y a quelques années. De son côté, la mystérieuse Société des Chercheurs a prodigué des conseils précieux aux autorités et travaille sur l’élaboration d’un remède dont les premiers essais auraient été jugés concluants par Niklas Makiaveel, Recteur de l’Université de Minas Tirith.

Cependant afin de gérer au mieux cette sortie de crise et, surtout, préparer l’éventualité d’un éventuel rebond épidémique dans le futur; la Couronne a annoncé la création d’un nouveau poste. Le Secrétaire aux Dangers Sanitaires aura la lourde tâche de garder sous contrôle les derniers foyers d’infection, tout en supervisant le développement d’un éventuel antidote.

C’est lors du Conseil du Sceptre que ce nouveau responsable sera élu. Plusieurs noms circulent déjà et font office de favoris pour assumer ce poste. Bien entendu, celui de la Grande Guérisseuse de Minas Tirith, Dalia de Ronce, revient avec insistance. Son expertise et son dévouement lors de la crise en ont fait une personnalité appréciée de tous. Une popularité qui pourrait, toutefois, lui ouvrir la porte d’un rôle bien plus prestigieux encore.

Plusieurs sources évoquent également la possibilité “Alatar”, ce vieux sage du Sanctuaire, encore inconnu du public il y a quelques années, mais qui a grandement gagné en influence lors de la récente crise. Son profil de médiateur, apprécié des puissants mais aussi du peuple, pourrait en faire le choix idéal malgré son manque d’expertise sur le plan sanitaire.

Enfin, ces derniers jours, certaines rumeurs relayent la présence d’un candidat bien plus inattendu. Erelius Pahamon a longtemps été décrié par les autorités comme un charlatan ou un prophète des mauvais jours. Cependant, on aurait tort d’oublier qu’il s’agit là d’un membre émérite de la Société des Chercheurs et que ses modèles statistiques sur le développement de l’épidémie se sont tous vérifiés. Son expertise et sa personnalité aussi clivante qu’intrigante en font le favori de certains Seigneurs qui voient en lui l’homme fort dont le Gondor a besoin pour se sortir de cette crise. D’autres s’inquiètent de son manque de sens politique et de sa rhétorique catastrophiste.

Finalement la nomination de ce nouveau Secrétaire aux Dangers Sanitraires dépendra très certainement de comment le Conseil du Sceptre considère ce nouveau rôle. S’agit-il d’un énième responsable politique? Ou alors le rôle d’un savant libéré des contraintes diplomatiques?

Y a-t-il vraiment un homme au Gondor avec suffisamment de charisme et d’autorité pour chausser les souliers de Cartogan après sa mort aussi tragique que soudaine? Probablement pas. Cependant, cela peut être considéré comme une bonne chose par des nombreux dignitaires qui se sentaient mis à l’écart face à ce personnage exceptionnel; un général de Minas Tirith un peu plus discret rendra la tâche plus facile au futur Intendant du royaume.

Une chose est sûre, l'élection d’un nouveau général sera un des points clefs de ce Conseil et l’objet de vifs débats. Il s’agit après tout du chef de toutes les forces du Gondor qui est, rappelons-le, la plus grande puissance militaire de la Terre du Milieu. La proximité du palais royal et du centre du pouvoir fait également du Général de Minas Tirith un acteur important sur la scène politique du royaume.

Qui serait donc susceptible d’accéder à ce poste gourmand? Si le choix appartenait à l’armée, la chose serait évidente: Aerith, le Général de l’Anfalas prendrait le poste. Recteur de l’Académie Militaire du Gondor qui est, comme par hasard, le lieu qui accueillera le Conseil du Sceptre, il a le respect de toute une génération de jeunes officiers et cadets. Et il faut aussi l’admettre, on voit directement que le sang de Numenor coule dans ses veines, ce qui plaît bien aux illustres familles du Gondor dont il s’entoure.

Mais est-ce que bouger un général de place est vraiment une solution? D’après les rumeurs, un autre officier ambitieux au nom de Marcus Koer souhaiterait quitter son poste à Pelargir pour être catapulté au sommet de la hiérarchie militaire au coeur de son Anorien natale. Son manque relatif d’influence politique et sa loyauté sans faille font de lui un candidat apprécié par la Couronne.

Et si on allait chercher des candidats ailleurs que dans les rangs de l’armée régulière? Nos sources nous informent que le Roi Artheyrn de Lossarnach en personne serait envisagé. Un candidat de poids dans tous les sens du terme! L’expérience de cet ancien guerrier est incontestable, même s’il est difficile d’imaginer le vieil ours porter un uniforme de l’armée régulière. Quelle victoire symbolique ce serait pour les Seigneurs des Fiefs de voir un de leurs propres représentants remplacer le général Cartogan.

Trois choix très différents s’offrent aux membres du Conseil, et le royaume entier ainsi que nos voisins risquent de retenir leur souffle en attendant la décision!


Vous l’avez déjà entendue celle-ci? Un bourreau, un intendant, un prince et un émir rentrent dans une auberge et disent au tavernier: “un repas et une chambre pour une personne s’il vous plait”. C’est le genre de moqueries que l’on peut entendre dans certains cercles où l’Emir Radamanthe n’est pas très populaire, surtout depuis qu’il a perdu la moitié du Harondor.

Pour ceux qui ne s’intéressent pas aux affaires des provinces du sud lointain Radamanthe, ancien Intendant du Gondor au passé sombre, a su convaincre le Roi Méphisto de lui laisser son titre de prince d’Ithilien alors qu’il enfilait le diadème d’Emir du Harondor. Même s’il continue d’exercer une forte influence au sein du royaume, beaucoup de dignitaires aimeraient qu’il laisse au moins un de ses titres à un autre.

D’après nos sources, c’est cette situation qui a donné naissance à la proposition d’une nouvelle loi contre le cumul des fonctions. Celle-ci viserait à empêcher une même personne de tenir plusieurs postes ou titres clefs au sein du royaume, afin d’empêcher que certaines responsabilités soient délaissées et de limiter l’impact en cas de mort subite. Comme on a pu le voir avec le Général Cartogan, personne n’est à l’abri de la grande faucheuse…

Cependant, le vote ne sera sans doute pas unanime. Soutenue par les gens des Fiefs méfiants de l’influence croissante du pouvoir central, la loi sera sans doute opposée par le principal concerné, l’emir Radamanthe en personne, mais peut-être aussi les membres des illustres familles anciennes, qui cumulent des titres et postes héréditaires depuis des siècles.