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[Chapitre 1] Réunissez les moutons ! | |
| Sirion Ibn Lahad Intendant d'Arnor - Comte d'Amon Araf
Nombre de messages : 1863 Age : 33 Localisation : Arnor
~ GRIMOIRE ~ -: Homme du Sud -: 35 ans -:
| Jeu 27 Juin 2024 - 16:58 | | - Sati !La voix se perdit dans les airs, tandis que le tonnerre grondait une nouvelle fois. Les ténèbres de la nuit enveloppaient les prairies et caressaient de leur voile les cimes enneigées des cols là haut, au sommet de l'Ered Nimrais. À la mesure du hasard, le ciel sibyllin se retrouvait zébré, presque déchiré par la foudre qui semblait jamais ne vouloir s'arrêter. - SAAATI !Les trombes d'eau déferlaient sur la terre sans discontinuer depuis des heures. Le cavalier faisait du surplace avec sa monture excité et effrayé par l'orage qui les avait pris au piège. Les sourcils dégoulinant de pluie, l'homme passa une main sur son visage avant ramener en avant sa capuche détrempée -par réflexe, plus qu'autre chose. Son regard était perdu, en quête d'un espoir aussi infime soit-il. Son champ de vision était mince. Pourtant, à plusieurs reprises il crut entendre des sons caractéristiques. Des bêlements. Un autre cavalier arriva au galop sous la pluie battante près de l'homme. - Ils sont partis ! cria-t-il pour se faire entendre à travers l'orage. Il n'y a aucune victime.Une bien maigre consolation, à condition qu'elle se vérifie, pensa-t-il. Avec ce temps, rien n'était moins sûr. Il connaissait son pays. - Et les bêtes ? - Nous avons perdu leur trace dans les contreforts au sud. Impossible de les suivre avec ce temps, les chevaux ne pourront pas.L'homme continuait de chercher au loin. - Sati les a suivies, fit-il. - Je t'arrête, impossible de la retrouver. Pas avec cette tempête ! - Je vais y aller ! Qu'importe que je sois tout seul. - C'est de la folie, et nous aurons besoin de toi pour réunir le troupeau. Les chiens t'écoutent mieux que moi. Ne sois pas inconscient.Reofeld avait raison. Et il en avait bien conscience. Il baissa les yeux et tira sur ses rênes. Les deux cavaliers repartirent au galop dans la vallée. • • • La nuit avait été des plus courtes. Un silence de plomb s'était étendu sur tout le village. Quelques chaumières encore fumantes étaient les principales témoins du tumulte de la nuit. Des femmes et des hommes couverts de suie et encore trempés déambulaient à travers les routes boueuses pour réparer ce qui pouvait l'être. Reofeld s'approcha de son compagnon. Coperh était affairé autour de l'enclos. Plusieurs barricades avaient été abîmées par les chevaux terrifiés. - Comment tu vas ? - L'enclos doit être prêt à accueillir les bêtes. - Si tu le dis. Pour le moment, nous ne les avons pas retrouvées. - Elles sont avec Sati. - Coperh...Le doyen du village se retourna vers Reofeld. Il le toisa de sa mine fatiguée. Reofeld examina le sol à ses pieds. Il ne tenait pas à finir la tête là-dedans. - Elle veille sur elles. J'en suis convaincu.Reofeld opina timidement. - Les hommes ? - Deux groupes se sont séparés pour retrouver les brebis égarées près de la Mering. Ils devraient revenir avant ce soir. - Bien. Mettons-nous en route pour les autres. Combien d'hommes reste-t-il ? - Avec Fenca et Galmod, nous sommes quatre.Celui que la communauté avait nommé à leur tête soupira. Leur village ne comptait qu'une centaine d'âmes. Dont plus de la moitié de femmes, d'enfants et de vieillards. Les autres hameaux proches avaient eux aussi subi des dégâts et ne pourraient leur venir en aide pour le moment. Mais il y avait urgence. - Attendre le retour des autres et partir demain retarderait ... - Hé.Le ton de Reofeld alerta Coperh. - Quelqu'un approche.• [HRP] Ainsi débute la quête Réunissez les Moutons. Benethor, Isil, Lithildren, à vous de jouer. Je vous laisse introduire vos personnages afin d'expliquer comment ils se retrouvent ici. Bon jeu ! [HRP] • Envie de dessiner vos propres cartes fantasy ? Rendez-vous sur Cartogriffe.
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| | | Bénéthor Rôdeur du Nord - Ami des Nains
Nombre de messages : 95 Age : 29
| Dim 30 Juin 2024 - 15:28 | | Le rôdeur et Isil continuaient à chevaucher ensemble, ils n’avaient pas de destination particulière, les deux compagnons cherchèrent juste à aider les premiers villageois sur leurs passages.
Le ciel commença à s’assombrir de plus en plus et le soleil laissait apparaître ses derniers rayons. À l’horizon, les énormes nuages noirs avancèrent dangereusement vers Isil et Bénéthor.
-Je pense qu’il faut que nous trouvions un abri rapidement, la nuit sera mouvementée Lança le rôdeur à son amie.
Le duo était en plein milieu des plaines et il allait être difficile de trouver quelque chose pour s’abriter.
Le vent se leva et leurs tentes ne tiendraient pas la nuit.
Bénéthor espérait que l’elfe trouve une idée rapidement. Mais fort heureusement, Isil aperçu au loin une grange qui avait l’air abandonnée. Après un petit kilomètre, Isil et le Dunadan arrivèrent à destination.
Ils descendirent du cheval et Bénéthor parti inspecter les lieux pendant que Isil tentait de calmer le cheval qui hennissait de panique et ne tenait pas en place.
Les portes de la grande bâtisse étaient ouvertes. Heureusement, le rôdeur avait pu récupérer son épée offerte par le Roi Thorik ainsi que son arc et quelques flèches.
L’épée sortie de son fourreau, le Dunadan était prêt à toute éventualité. Depuis la bataille de Gundabad, il était toujours sur ses gardes prêts et à l’affût. Bien plus qu’auparavant.
Mis à part de la paille et de l’eau, il n’y avait absolument rien dans cette grange, les propriétaires avaient du fuir, car il n’y avait pas de trace de combat. Bénéthor leva les yeux pour regarder si le toit de la bâtisse n’était pas trop endommagé. Celui-ci devrait faire l’affaire pour la nuit.
L’homme du nord sorti par la grande porte et fit signe à Isil de venir avec leur monture. Celle-ci allait pouvoir s’abreuver et se reposer, car la nuit allait être rude.
L’elfe ferma toutes les portes de la grange, et Bénéthor attacha le cheval près de l’abreuvoir, ensuite, ils sortirent tous les deux une sorte de couverture de fortune, car le vent cognait contre les portes.
Tout à coup un grondement sourd se fit entendre. L’orage éclata et une sorte de grosse tempête se déclencha par la même occasion.
Une discussion commença entre Isil et Bénéthor. Quelle route prendre ? Où allaient-ils? Beaucoup de questions qui la plupart du temps étaient sans réponse et quand il y en avait une, elle était très vague. La tempête continuait de battre son plein, mais les deux compagnons réussirent malgré tout à s’endormir.
Au petit matin, le soleil était revenu. Mais la nuit avait dû être catastrophique pour les villages aux alentours.
Isil et Bénéthor reprirent ensemble la route, ils passèrent devant plusieurs villages ravagés par la tempête. Les visages des pauvres habitants étaient dénués de toutes émotions. Ils avaient l’air dévastés par cette affreuse nuit.
Les deux compagnons entrèrent dans un petit village où deux hommes discutaient.
-Bonjour Messieurs, je me prénomme Bénéthor, rôdeur du nord. Je vois que la tempête n’a épargné personnes dans les alentours. Pouvons-nous vous aider ? |
| | | Lithildren Valbeön Exilée
Nombre de messages : 363 Age : 26 Localisation : Les Terres Sauvages Rôle : Exilée, Gardienne d'Ost-in-Edhil involontaire
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: ~ 400 ans -:
| Dim 30 Juin 2024 - 16:12 | | Quelques temps auparavant, à Edoras.Lainndred et son jumeau venaient d'aider leur mère adoptive et mentor à donner naissance au futur et espoir du Rohan. Les faux-jumeaux de la Vice-Reine. Ils ramenaient les affaires au chariot. Mais Lainndred était pensif. Il ne voulait pas rester coincé à Erian, prostré de crainte. Il avait foi en Edwÿne et Meorden mais il voulait... aider. Il posa les caisses dans le chariot mais semblait ailleurs. Lorsqu'il se retourna, il vit la femme aux cheveux auburn l'observer et sourire avec douceur. - Mère...Elle approcha, posant une main sur la joue de son protégé. - Je sais.Il regarda de côté. Les larmes lui montaient aux yeux mais il ne voulait pas se montrer émotif devant elle ou son frère. Il avait le cœur serré et ne savait pas ce qu'il allait faire sans eux. - Va voir Larna. Elle te prêtera un cheval. C'est une personne qui me doit une faveur.La veuve fouilla dans ses affaires et sortit un petit objet enroulé dans un carré de tissu. Elle le posa dans la main large de son fils adoptif, la refermant dessus. Elle garda ses mains fines et fragiles sur celle du jeune homme. Il inspirait profondément pour ne pas pleurer. Mais il céda et prit la femme dans ses bras. Il sentait sur ses épaules les larmes d'Edwÿne rouler et humidifier sa peau. Il luttait mais ne put retenir quelques larmes qui se perdirent dans les cheveux roux de la femme l'ayant reccueillit. Ils cessèrent l'étreinte après quelques secondes, tous deux bouleversés. Edwÿne prit le visage du jeune homme entre ses mains, le regard tendre. - Fais de ton mieux, mon fils. Prends soin de toi.Il opina du chef, très peu doué pour exprimer ses sentiments. Elle pressa doucement ses bras et le laissa aller vers Meorden. Il savait que Le Fol ne comprendrait pas pleinement, enfin différemment ? Lainndred observa son frère jouer avec la tige d'une marguerite tout en rangeant le matériel dans le chariot. Lainndred toqua doucement contre le bois du chariot. Meorden releva la tête et les jumeaux échangèrent un long regard. Le Borgne fit un geste qu'ils avaient inventé lorsqu'ils vivaient dans la rue : Lainndred ferma le poing, tendant juste l'index puis tapota son avant-bras près du coude deux fois avant de laisser son doigt glisser vers son poignet. Normalement, s'il arrêtait le geste au poignet, cela signifiait qu'il revenait sous peu. Mais là il continua le geste vers les doigts, indiquant ignorer quand il revenait. Meorden, étrangement, resta calme. Il regarda autour de lui et prit une marguerite séchée pour la tendre à son jumeau. Lainndred prit la fleur, la gorge serrée. Il savait combien Meorden adorait les marguerites, combien elles l'apaisaient. Le geste avait un sens très lourd pour les jumeaux. Lainndred prit ensuite des vivres, ses affaires et quitta les écuries. Comme sa mère l'avait promis, la vieille dame Larna offrit un cheval à Lainndred. Larna était voûtée et son cheval appartenait à son fils, soldat partit avec le Vice-Roi Mortensen. Mais le fils n'était jamais revenu. Alors le cheval était sans maître. Larna était réticente et heureuse à la fois de se séparer de l'animal de huit ans, en bonne santé et bien entretenu. Il était évident que le rohirrim adorait son cheval et en prenait soin. Lainndred n'avait pas pu voir quel objet sa mère avait emballé dans le tissu mais cela avait visiblement suffit pour que Larna l'accueille une nuit, lui propose le couvert, le cheval et quelques vivres supplémentaires. Le jeune homme avait du mal à réaliser que sa mère adoptive était sa porte ouverte. Il ne lui restait plus qu'à prendre la route. • • • • • Plus tard, plus au sud.Lainndred était originaire d'un village de la Marche de l'Est, plus au nord dans les terres par rapport à Aldburg. Son père élevait des bêtes et vendait quelques bibelots qu'il fabriquait avec du bois. Mais les jumeaux avaient préféré fuir l'enfer qu'était leur père. Après tout, c'était lui qui avait causé la perte de son œil... Le jeune homme chassa le souvenir. Il connaissait de nom, presque de rumeur, le petit village dans les montagnes. Une rumeur paysanne parlait du passé de ces agriculteurs et éleveurs de moutons. Lainndred espérait pouvoir... Le jeune homme voyageait depuis ce qu'il lui semblait être une éternité. Il ne connaissait assez bien cette partie des Marches mais ne savait pas exactement dans les montagnes se trouvait le village qu'il cherchait. La pluie s'était abattue sur Lainndred et sa monture, retardant son avancée. Le cheval était effrayé à chaque grondement céleste et peinait à avancer. Mais le jeune homme n'abandonnait pas. Il continua, bravant la tempête, trempé et confus. Dans de telles conditions, il n'était même plus sûr d'où il se trouvait du tout. Il finit par trouver un recoin, sous un énorme rocher, pour se couvrir pour la nuit. Le cheval put même rentrer dans le renfoncement en s'allongeant sur le sol trempé. Lainndred s'emmitoufla dans sa couverture, réveillé en sursaut à chaque fois que le ciel tonnait. Puis ce fut avec les rayons du matin. Le jeune homme, trempé, le visage et les jambes pleines de boue, remonta pourtant en selle et poursuivit sa route. La fatigue le rattrapait lorsqu'il arriva en vue d'un village, dans la vallée. Il se redressa, plissa les yeux. Lainndred regarda partout autour, essayant de comprendre si les rumeurs qu'il avait entendues décrivaient un tel endroit. La tempête n'avait pas dû jouer en sa faveur pour "reconnaître" l'endroit. Dans tous les cas, il avait besoin de nourriture, de repos, d'un feu. Il devait tenter sa chance. Epuisé, le jeune homme talonna son cheval vers le village. Il n'était pas aussi solide qu'un soldat et le voyage avait puisé dans ses réserves plus vite qu'il ne l'aurait pensé. Il manquait de s'effondrer de fatigue mais se forçait à rester debout en dépit de son état. Une fois proche il arrêta sa monture près d'un petit attroupement de trois hommes et une elfe. Lainndred regarda autour. Hommes et femmes s'affairaient pour réparer les dégâts de ce petit village. Le jeune homme devait avoir la vingtaine aux yeux de ces hommes marqués par une vie dans ces montagnes, pourtant il avait la carrure d'un paysan et les mains abîmées de ceux travaillant avec les bêtes. Lainndred descendit de cheval, ses bottes s'enfonçant dans la boue. Il regarda brièvement à ses pieds et autour. Il n'avait jamais vu d'elfe, avant, bien que sa mère adoptive en ait parlé longuement. - Je remarque que c'est peut-être pas un bon moment mais... Le jeune homme prit une pause. Il ne savait pas comment formuler ce qu'il voulait dire. Je cherche... ehm... Je... Il bafouilla, se sentant bête et maladroit face aux hommes et l'elfe. Je cherche un village d'éleveurs de moutons dans les montagnes... finit-il par dire aussi clairement que possible. La fatigue s'effondra sur lui et il chancela, se rattrapant à la selle de son cheval. Il souffla, tenant bon. Quelle honte, quel embarras... Lainndred se reprit du mieux qu'il put. Est-ce que vous auriez un peu de nourriture..? Je sais que c'est sûrement trop demandé et je rendrai ce service au centuple, si vous avez besoin d'aide avec les réparations de votre village...Il observait les deux hommes. Il n'était pas du genre à se laisser intimider, d'habitude. Mais la fatigue de la nuit précédente et du voyage n'était pas tendre avec un jeune inexpérimenté, sans compter l'homme accompagné d'une elfe... Mais il voulait apporter sa part. Il le devait. |
| | | Sirion Ibn Lahad Intendant d'Arnor - Comte d'Amon Araf
Nombre de messages : 1863 Age : 33 Localisation : Arnor
~ GRIMOIRE ~ -: Homme du Sud -: 35 ans -:
| Mer 10 Juil 2024 - 15:36 | | - Aider ? Par Nivacrin, ce n'est plus de l'aide dont nous avons besoin.Le patriarche examina les deux voyageurs. Un rôdeur et une elfe, un duo des plus originaux. Mais pas totalement étranger en Rohan. Le Riddermark avait déjà vu une telle équipe, des siècles plus tôt, fouler ses terres. Un naugrim en sus. - C'est un miracle.Le destin pouvait parfois se montrer des plus étranges et cynique. Et alors qu'il allait interroger le couple sur les raisons de leur présence, une nouvelle entrée l'en empêcha. Un garçon. Un gamin... Crasseux comme on pouvait l'être après une nuit passée sous un déluge venu du ciel. D'un regard, il invita Reofeld à aller lui porter secours. Le rohirrim souleva Lainndred et le prit sur son épaule. - Breda !Une jeune femme aux cheveux clairs recouverts d'un lange approcha. - Vois si tu ne peux pas trouver un peu de viande, de pain et d'eau pour cet enfant.Tout le monde prit la suite de Reofeld et Lainndred jusqu'à atteindre la grande maison de Coperh. Breda donna à manger au jeune homme avant d'aller enlacer son époux. Elle lui chuchota à l'oreille, inquiète. Coperh plongea son regard dans le sien avant de caresser ses joues aux reflets tachetés d'étoiles rousses. Puis se tournant vers le petit auditoire désormais dans sa maison. - Maître Bénéthor, dame elfe, pardonnez-moi je n'ai pas retenu votre nom. Pardonnez ma rudesse et mon impatience mais moi et les miens devons partir. La tempête a frappé sans sommation hier et a conduit notre troupeau déjà effrayé par ... à s'éparpiller aux quatre vents. Certains des nôtres sont partis à leur recherche en aval. Nous sommes donc les seuls à pouvoir aller plus en amont en quête de ... nos moutons.La voix de Coperh était enrouée. - Sans notre cheptel, l'hiver sera rude. Sans parler de ces incursions.Le regard perdu, il se remémora le passé. Avant de le balayer. - Deux paires de bras supplémentaires nous seraient grandement utiles dans nos recherches. Sans parler des yeux d'une elfe.Reofeld se leva et depuis l'encadrement de la porte de la maison, héla : - Galmod ! Fenca !Les deux silhouettes approchèrent, des chevaux derrière eux. - Repose-toi, petit, fit Coperh à l'attention de Lainndred. Les montagnes ne sont pas sans risque. Je ne crois pas qu'un enfant de plus nous soit utile.Sa langue avait fourché. Il espérait que ses mots n'éveilleraient aucun soupçon. - Allons vers le col. Réunissons les moutons ! Envie de dessiner vos propres cartes fantasy ? Rendez-vous sur Cartogriffe.
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| | | Bénéthor Rôdeur du Nord - Ami des Nains
Nombre de messages : 95 Age : 29
| Mer 17 Juil 2024 - 14:55 | | Le vieil homme répondu à Bénéthor sans même relever la tête et quand du coin de l’œil il aperçut l’elfe et le rôdeur, son visage s’illumina malgré son visage fatigué et marqué par la nuit qu’il venait de passer.
Un jeune homme était arrivé peu de temps après le duo, lui aussi avait l’air exténué et affamé par la même occasion. Il bredouilla quelques mots, mais ses jambes avait du mal à le tenir, la selle de sa monture lui servait d’appui et fort heureusement.
Le rôdeur n’eut pas le temps de répondre au garçon que le vieil homme avait déjà appelé une dame pour s’occuper de lui. Ensuite, le groupe suivi le doyen vers une grande maison. Une fois entré dans la demeure du Rohirrim, ce dernier se tourna vers le petit groupe et commença à leur parler.
- Maître Bénéthor, dame elfe, pardonnez-moi je n'ai pas retenu votre nom. Pardonnez ma rudesse et mon impatience, mais moi et les miens devons partir. La tempête a frappé sans sommation hier et a conduit notre troupeau déjà effrayé par ... à s'éparpiller aux quatre vents. Certains des nôtres sont partis à leur recherche en aval. Nous sommes donc les seuls à pouvoir aller plus en amont en quête de… nos moutons. Sans notre cheptel, l'hiver sera rude. Sans parler de ces incursions.
L’homme marqua une pause avant de reprendre brièvement.
Deux paires de bras supplémentaires nous seraient grandement utiles dans nos recherches. Sans parler des yeux d'une elfe.
Bénéthor regarda Isil du coin de l’œil avant de répondre à l’homme d’un hochement de tête.
Coperh ne voulait pas prendre le risque d’embarquer le jeune garçon vers les montagnes. En essayant de rester poli, il recommanda au garçon de rester à la maison et de se reposer.
Le Dunadan était du même avis que le maître des lieux même si le fait de retrouver un troupeau de moutons égarés ne paraissait pas si dangereux. Cela éveilla la curiosité du rôdeur quant à la finalité même d’aller s’aventurer dans les montagnes surtout après une tempête comme celle-ci.
Discrètement Bénéthor s’approcha de Isil et lui murmura
-Je pense que nous n’allons pas juste chercher des moutons si tu veux mon avis, je ne sais pas ce que tu en penses ? Mais je sens que nous devrions rester sur nos gardes et comme toujours veiller l’un sur l’autre.
Le Dunadan souri à Isil avant que la voix de Coperh résonne dans la maison.
Allons vers le col. Réunissons les moutons ! |
| | | Lithildren Valbeön Exilée
Nombre de messages : 363 Age : 26 Localisation : Les Terres Sauvages Rôle : Exilée, Gardienne d'Ost-in-Edhil involontaire
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: ~ 400 ans -:
| Dim 21 Juil 2024 - 13:01 | | Le jeune homme fut guidé vers l'intérieur et assis. Il frissonnait et, bien vite, la chaleur du logis l'enveloppa comme la couverture posée sur ses épaules. Il mangea avec un appétit féroce, dévorant le plus "poliment" possible le contenu de son écuelle. Rassasié, il soupira profondément. Mais le garçon n'était pas sans tendre l'oreille et il suivit la conversation avec la plus grande attention. Ils partaient ? Mais alors... aurait-il fait tout ce chemin pour rien ? La pensée ne dura pas dans son esprit juvénile. Il ne savait pas encore se permettre de baisser les bras au premier obstacle. Ou plutôt n'arrivait-il pas à se le permettre. Lorsque Coperh recommanda à Lainndred de rester, sa langue fourcha. "Un de plus", c'est ça ? Le jeune homme se releva. Il paraissait un peu plus grand, un peu plus large, après avoir utilisé la couverture pour essuyer son visage et ses bras. Son visage était jeune mais son corps marqué. - Un de plus ? Vous avez perdu un enfant pendant la tempête ou avec vos moutons ?Lainndred aurait peut-être dû se taire, mais la surprise l'avait prit au dépourvu. Son jeune âge et son manque d'expérience en tant que baroudeur lui faisaient (ré)agir encore bien différemment que d'autres. Il fronça un peu les sourcils et approcha d'un pas. - Je sais que je suis encore jeune homme mais j'ai vécu dans les plaines, dans une ferme. Je sais rameuter les bêtes et je peux aider à trouver la personne que vous avez perdue ! Il s'exclamait, désespéré de se rendre utile. Puis il se calma, se ressaisissant. Enfin, si vous pensez que c'est mieux que je reste, je peux pas m'y opposer. Mais je veux aider. Je suis jeune mais je sais porter mon fardeau, je peux être utile dans les montagnes et avec les bêtes ! S'il vous plaît.Il ne mentait pas. Ses mains, ses épaules en étaient témoins. Lainndred observait les présents et se mit même presque à les suivre si on ne le retenait pas. Il ne voulait pas rester sur le banc de touche, c'était hors de question ! Il ne resterait pas à l'écart pendant que sa mère adoptive et que les guerriers de son pays faisaient tout pour défendre ces terres. Il n'allait pas se le permettre. Sa détermination lui rendait hommage, il allait savoir bien assez tôt si cela serait suffisant. |
| | | Bénéthor Rôdeur du Nord - Ami des Nains
Nombre de messages : 95 Age : 29
| Lun 29 Juil 2024 - 23:10 | | Bénéthor voyait que l’elfe était ailleurs et pensive. Il lui demanda calmement ce qu’il n’allait pas, mais elle répondit au Dunadan qu’elle avait à faire plus au nord. Le rôdeur n’eut pas le temps de lui répondre, elle prit la porte et s’en alla. Bénéthor tenta de la rattraper, mais en vain. Elle partait déjà vers la forêt de Lorien. Le Dunadan rentra alors dans la demeure sans dire un mot en espérant que ce qu’il venait de se passer n’affecterait pas le groupe.
Le jeune homme avait l’air déterminé à suivre le petit groupe qui allait partir en expédition. Il souleva d’ailleurs la possibilité que Coperh ait perdu un enfant durant la tempête. Dans la précipitions des choses le rôdeur n’y avait pas pensé. Il craignait d’ailleurs une mauvaise réaction de la part du vieil homme.
Ensuite Lainndred exposa au petit groupe ses qualités pour partir réunir le troupeau.
C’est vrai que deux bras en plus ne seraient pas de refus, de plus que Isil venait de partir, le jeune homme pouvait se faufiler dans des endroits plus étroits et des chemins escarpés.
Bénéthor prit alors la parole
-Je pense que ce jeune homme devrait venir avec nous, il pourrait nous être d’une grande aide.
Le Dunadan se tourna ensuite vers Lainndred.
-Si tu te sens de nous suivre, je resterai à tes côtés quoiqu’il arrive, mais ne joue pas au héros, je pense que cela ne sera pas nécessaire. Mais si tu dis savoir rameuter les bêtes et que tu as passées la plupart de ta vie dans la plaine, je pense qu’il est nécessaire que tu sois des nôtres dans cette expédition. Qu’en pensez-vous ?
La question était adressée au maître des lieux.
Bénéthor réajusta son équipement et était prêt à partir. Il se tenait aux côtés du jeune rohirrim. Il se préparait déjà à le protéger. |
| | | Sirion Ibn Lahad Intendant d'Arnor - Comte d'Amon Araf
Nombre de messages : 1863 Age : 33 Localisation : Arnor
~ GRIMOIRE ~ -: Homme du Sud -: 35 ans -:
| Mer 21 Aoû 2024 - 16:22 | | Ces derniers jours n'avaient pas été les plus reposants au village. Pourtant, ces dernières minutes s'étaient évertué à augmenter encore la cadence. Déjà, l'elfe venue avec le rôdeur avait pris la poudre d'escampette et tandis qu'ils s'affairaient maintenant auprès des chevaux, près à partir, le garçon insistait pour se joindre à leur petit groupe. Le tout avec des mots qui attisèrent une rage incandescente dans le coeur du doyen. Il resta muet, se contentant de mettre un pied dans l'étrier et de s'élever par-dessus son étalon noir. Il ne pouvait y avoir aucun doute sur ses qualités de cavalier. Il daigna finalement se tourner vers Lainndred et Bénéthor. L'elfe partie, un esprit jeune et dynamique ne pouvait pas faire de mal. Quand bien même les mots sortants de sa bouche puissent être irritants. Coperh se décida finalement à parler, non sans éluder certains propos du garçon. - J'en pense que ni lui, ni vous ne devrez jouer aux héros, répondit-il sèchement à l'homme du nord. Ces terres escarpées, nul ne les connait aussi bien que mes hommes et moi. Vous monterez Halarof tous les deux.Coperh tourna le regard vers Galmod. Ce dernier amena l'animal à la robe immaculée vers les deux étrangers. Il tendit les rênes à Bénéthor avant de monter lui-même en selle sur une jument. Reofeld et Fenca l'imitèrent. Au loin, Breda demeurait dans l'encadrement de la porte. Ses yeux clairs se posèrent sur la tignasse de Coperh. D'un simple regard, le couple se dit adieu. - En route ! cracha-t-il. • Le soleil avait déjà amorcé sa descente lorsque les six hommes arrivèrent au sommet d'une butte. Les contreforts des montagnes blanches n'étaient faits que de simples pâturages et de quelques rochers déchirant la terre et s'étirant vers le ciel bas du Riddermark. Pourtant, devant eux, dans les hauteurs qui s'annonçaient, une brume persistante semblait avaler le sentier sur lequel ils progressaient depuis plusieurs heures. Reofeld mit pied à terre. Contrairement au doyen, Reofeld était petit et trapu. Une fine barbe blonde tressée tombait jusqu'à son abdomen. Armé d'une lance, il s'avança sur la route boueuse. Face à lui, le sentier semblait se déchirer en deux. De part et d'autre d'un énorme bloc de roche à la forme étrangement symétrique. - Nous sommes au Poing de la Fendeuse. Au-delà de ce carrefour, nos troupeaux n'ont pas pour habitude de s'y aventurer. Et nous non plus à vrai dire.Le rohirrim inspecta le sol, les environs. Sans conviction précise. Il se tourna alors vers le groupe, échangea un regard avec Coperh, qui se tourna vers Bénéthor. - Vos talents de rôdeur pourraient s'avérer utiles. Nous sommes trop peu nombreux pour risquer une division.Le doyen invita Bénéthor à rejoindre Reofeld. Deux voies s'offraient à eux. Le premier sentier s'écartait vers le flanc des contreforts, le sol n'avait rien d'une partie de plaisir et les risques de glissements de terrain étaient réels. Pour autant, il longeait les montagnes et restait dans une zone moins brumeuse. De l'autre, le second sentier disparaissait très vite dans la brume mais demeurait moins dangereux à proprement parler. Mais au-delà du ressenti et de l'apparence des deux voies, l'important était de retrouver les bêtes. Et non pas de savoir quel chemin serait le plus sûr pour les cavaliers. Les moutons n'avaient certainement pas les mêmes réflexions qu'un groupe de rohirrims et d'homme du nord. La parole revenait au rôdeur. Ou à qui daignerait proposer une réponse convaincante. Envie de dessiner vos propres cartes fantasy ? Rendez-vous sur Cartogriffe.
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| | | Bénéthor Rôdeur du Nord - Ami des Nains
Nombre de messages : 95 Age : 29
| Jeu 22 Aoû 2024 - 14:53 | | Le Dunadan était auprès du jeune homme quand Coperh lui répondit si sèchement. Bénéthor savait pertinemment que cela ne servait à rien de répondre ou même tenir tête aux anciens. De plus ce dernier avait bien raison, personnes ne pouvait mieux connaître les lieux que lui et ces compagnons.
Le rôdeur avait déjà pu arpenter les terres sauvages de cette région, mais jamais pour rameuter des troupeaux dans des sentiers escarpés et glissants.
L’un des compagnons de Coperh amena un cheval à la robe blanche. Bénéthor rangea la plupart de ses affaires sur la selle de sa nouvelle monture avant de la monter. Lainndred suivi le mouvement et se plaça derrière le Dunadan.
Le petit groupe avançait prudemment et le voyage était plutôt silencieux. Le soleil se couchait peu à peu et les plaines du Riddermark semblait s’étendre sur des milliers de kilomètres avec la hauteur que le groupe avait pris.
Les heures défilèrent et un épais brouillard avançait. Cela commençait à rendre la vision des hommes bien difficile. Arrivé à un point auquel une énorme roche symétrique se trouvait, un homme trapu avec une longue barbe descendit de sa monture et prononça quelques mots.
- Nous sommes au Poing de la Fendeuse. Au-delà de ce carrefour, nos troupeaux n'ont pas pour habitude de s'y aventurer. Et nous non plus à vrai dire.
Il inspecta le sol avant que le silence soit brisé à nouveau par Coperh qui s’adressa au Dunadan.
- Vos talents de rôdeur pourraient s'avérer utiles. Nous sommes trop peu nombreux pour risquer une division.
Bénéthor acquiesça avec un hochement de tête avant de descendre de Halarof. Le rôdeur avait rejoint le rohirrim dénommé Reofeld sur le sentier boueux.
Les deux routes semblaient compliquées à prendre. Le premier sentier était certainement bien trop dangereux à prendre à cheval, le poids des bêtes plus celui du groupe pouvait provoquer un éboulement et laisser les chevaux n’était pas une option.
Bénéthor tenta d’inspecter le sol à la recherche de traces de sabots, mais la tempête et la boue avait sans aucun doutes emporté les maigres pistes qui se présentaient à eux.
Le Dunadan se retourna sur Coperh et lui dit.
- Je pense que le deuxième sentier est plus sûr. Malgré la brume, nous pourrions avancer. Certes lentement, mais sans craindre un éboulement par rapport au premier sentier qui me parait bien plus glissant pour nous et les montures. Je peux avancer en éclaireur si vous le souhaitez ? Dans la précipitation, votre troupeau, c'est sans aucun doute dirigé vers le chemin le plus sûrs malgré la tempête.
Le rôdeur attendit la réponse du doyen du groupe en continuant d’inspecter le sol en cherchant la moindre trace du bétail. |
| | | Lithildren Valbeön Exilée
Nombre de messages : 363 Age : 26 Localisation : Les Terres Sauvages Rôle : Exilée, Gardienne d'Ost-in-Edhil involontaire
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: ~ 400 ans -:
| Lun 16 Sep 2024 - 19:17 | | Le jeune homme sentit son cœur gonfler dans sa poitrine lorsque le doyen accepta qu'il les accompagne. Il vit néanmoins que ses mots avaient eut un effet auquel il n'avait pas pensé. Il reconnaissait le visage de la colère, peut-être la seule chose qu'il connaissait. Après tout, la colère était la seule émotion que son père pouvait exprimer. Alors il la connaissait par cœur. Lainndred se fit discret en montant Halarof avec le rôdeur, qui l'avait soutenu. Il se tenait à l'homme et regardait partout autour. Le garçon se prit à penser pendant le trajet, songeant à la raison pour laquelle il était là. Une histoire de son père, c'était tout, et l'envie d'apporter autant que sa mère adoptive. Il voulait... Que voulait-il vraiment ? Le doyen l'avait sommé ne pas jouer aux héros, et Lainndred comptait bien ne pas faire de folies ni risquer sa vie inutilement afin de pouvoir retrouver son jumeau, mais une voix au fond de lui rêvait de gestes héroïques, d'avoir de l'importance, de servir à quelque chose. Il voulait quelque chose, sans savoir exactement quoi. Il espérait une révélation ? Non, c'était... le mot ne vint pas. Mais cette sensation brûlante de prouver son utilité aux autres, aux doyens et baroudeurs expérimentés, elle ne partait pas. Il parvint néanmoins à la contrôler et la rendre discrète. Il ne devait pas y céder, s'il voulait survivre dans les terres sauvages. - L'héroïsme est un acte bref, un instinct.Edwÿne glissa son doigt à la hanse du porte-bougie, souriante. Lainndred regardait cette femme fatiguée qui l'avait recueilli, lui et son frère, quelques semaines à peine plus tôt. Il ne pouvait pas effacer cette beauté mélancolique de son esprit, admirant les traits tirés mais souriants de la femme. Il se mordit l'intérieur de la joue. Edwÿne se leva et quitta la chambre que les jumeaux partageaient.
Lainndred n'était ni brave, ni un héros. Il avait simplement toujours protégé son jumeau Meorden du courroux de leur père. Leur mère était morte en couche, après avoir mit Meorden au monde. Un enfant fou, qui plus est. Alors leur père s'était juré de le leur faire payer. Il prenait Lainndred pour un bœuf à tout faire, son seul vrai fils, un homme capable. Mais il traitait Meorden comme un poids, un incapable, une créature difforme que l'on garde pour le plaisir sadique de la voir souffrir, dans l'espoir que la souffrance d'autrui soulage la sienne. Lainndred méprisait son père. Alors il l'avait défendu. Toujours.Le jeune homme fut tiré de ses pensées lorsque les chevaux se stoppèrent. Ils devaient choisir un chemin. Bénéthor avait proposé de prendre le chemin le plus sûr, quoique plongé dans la brume. Lainndred regarda l'autre chemin. Son instinct lui dictaut que, en dépit des risques, le chemin le long des flancs de la montagne. Il prit la parole après le rôdeur, sur la ton de la suggestion. - C'est vrai que le sentier brumeux semble plus sûr au premier coup d'œil mais il va nécessiter une plus grande attention. En soi seuls les locaux, donc vous, connaissent la route même un minimum, mais il y a des risques de tous types sans savoir où l'on met les pieds - et sabots. Au moins l'autre chemin permet d'avoir un meilleur aperçu des environs et de peut-être mieux voir au loin vos moutons... Il fit une pause et, se mordant l'intérieur de la joue, regarda le sol. Les moutons n'ont pas la même logique que nous. Ils auront préféré un chemin qui monte et qui s'éloigne de la tempête... et qui offre un meilleur abri aux pluies et au vent. Ils ont beau très bien voir, je suis pas sûr que la brume les rassure. Qu'en pensez-vous, messires ?La question s'adressait autant au rôdeur qu'aux locaux qu'ils suivaient. Il ne voulait pas s'imposer mais au moins proposer sa solution. Il priait simplement pour qu'elle ne les conduise pas à une mort qu'il allait regretter. Il n'était pas prêt pour avoir ça sur la conscience. |
| | | Sirion Ibn Lahad Intendant d'Arnor - Comte d'Amon Araf
Nombre de messages : 1863 Age : 33 Localisation : Arnor
~ GRIMOIRE ~ -: Homme du Sud -: 35 ans -:
| Mer 9 Oct 2024 - 17:54 | | - Bon...
Coperh fit avancer sa monture. - Votre avis me plaît, rôdeur. Avec la tempête, je crains que l'autre sentier ne soit trop dangereux pour nous et nos bêtes. Nous irons donc dans les hauteurs.Tous se remirent en selle. Reofeld passa près de Lainndred et lui donna une tape amicale. Il était jeune et devrait comprendre que ses paroles portaient moins loin dans l'esprit de ses aînés. Il devait demeurer patient. Le petit groupe continua donc la route vers la brume. Très vite, ils se retrouvèrent comme happés dans cet espace nébuleux où la croupe du cheval les précédant était le point le plus éloigné qu'ils puissent distinguer de manière convenable. Tandis que Coperh était en tête de colonne, Reofeld descendit à la hauteur de Bénéthor et du jeune homme. Le petit rohirrim avait besoin de parler. - Merci encore d'avoir bien voulu nous accompagner. Notre village manque de ressources plus que toute autre chose. Ce troupeau est notre bien le plus précieux. Pour la viande en partie mais surtout pour la laine. Depuis que nous avons quitté l'armée...Reofeld s'arrêta dans son discours. Cette information n'avait pas vocation à se répandre, encore moins auprès d'inconnus. Aussi bienveillants qu'ils puissent paraître. - Bref, le passé est derrière nous. Aujourd'hui, rien ne compte davantage que notre village. Et nos enfants.
Un long silence s'installa suite à ces mots. Seul le bruit des sabots sur la terre meuble vint ponctuer la progression des six hommes durant d'interminables minutes. Reofeld semblait songeur, tandis que Coperh était focalisé sur la route qui leur faisait face. - Coperh ne vous a pas dit comment notre troupeau avait disparu... En réalité, nous av- - Là !Les regards se tournèrent aussitôt vers le chef du village. En un éclair, il avait glissé de selle et s'était rué sur un rocher longeant le chemin. Lorsqu'il se retourna, tous purent découvrir entre ses mains une veste en laine tachée de rouge. Coperh sembla se liquéfier. Ses lèvres tremblèrent l'espace d'un instant au milieu de son épaisse toison. Il tomba à genoux. - Sati...Fenca poussa sa monture à la hauteur de leur doyen. Il se pencha, examinant le veston. - Il y a de grandes chances que ce soit du sang de mouton, Cop. N'aie crainte. Nous sommes sur la bonne piste.Si elles eurent du mal à rassurer Coperh, les paroles de Fenca donnèrent du baume au coeur au reste du petit groupe. Ils ne s'étaient pas trompés en prenant la voie de la brume. Le vieil homme soupira et releva les yeux. Près du rocher où reposait le vêtement ensanglanté, des empreintes de pas quittaient la route. Deux paires d'empreintes différentes. Coperh se redressa, le regard tourné dans la même direction. Ses pupilles se dilatèrent soudainement. Un sifflement strident. Un souffle éclair. Un choc. Une flèche. Coperh vit le trait transpercer l'air comme une brise fraîche un matin humide de printemps. L'homme tourna la tête. Un hennissement. Une ruade. Puis Fenca s'écroulant au sol, un projectile mortel enfoncé dans sa poitrine. Un empennage couleur ébène. - FENCA !La voix de Reofeld résonna dans la vallée brumeuse, à l'ombre de la mort là où ténèbres et secrets se mêlaient. Les chevaux s'agitèrent et le temps sembla soudainement s'arrêter. Mais, oui. Ils étaient bel et bien sur la bonne voie. Envie de dessiner vos propres cartes fantasy ? Rendez-vous sur Cartogriffe.
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| | | Bénéthor Rôdeur du Nord - Ami des Nains
Nombre de messages : 95 Age : 29
| Ven 11 Oct 2024 - 20:37 | | Bénéthor Bénéthor avait écouté attentivement les paroles du doyen du groupe et la décision que ce dernier avait pris le soulagea un moment.
Sur ces paroles, le Dunadan fit un signe de tête à Coperh en guise de remerciements pour avoir suivi ses conseils.
Après avoir repris la route, le petit groupe s’enfonça petit à petit dans la brume qui était très épaisse.
L’ambiance était lourde et personne ne pouvait voir à plus d’une dizaine de mètres.
La tempête n’avait rien épargné en tout cas. Le peu de chose que l’on voyait était détruit ou avait été ravagé par les vents et les pluies qui s’étaient abattus comme une volée de flèche sur la vallée, le village et ses hauteurs.
Reofeld venait de donner une tape amicale au jeune Lainndred. Sûrement pour qu’il comprenne qu’il ne devait pas être déçu par le choix de Coperh. Le rôdeur avait beaucoup de mal à cerner le jeune Rohirrim. Il ne laissait presque aucune émotion transparaître sur son visage. Le jeune homme était encore jeune et voulait sans aucun doute en apprendre plus de ses aînés et cette petite escapade avec Coperh et son groupe ne pouvait lui être que bénéfique.
Le second du doyen commença à parler avec Lainndred et Bénéthor ne put s’empêcher de tendre l’oreille et d’écouter l’échange entre les deux Rohirrims. La discussion portait essentiellement sur le troupeau et son utilité pour le petit village. Le Dunadan put apprendre également que Reofeld faisait jadis partie de l’armée du Rohan. Soudain, l’homme eut l’air songeur et seul le bruit des montures cassait le silence très pesant qui s’était installé.
Tout à coup, le doyen était descendu de son cheval et s’était empressé de courir vers un rocher sur lequel se trouvait une veste blanche en laine tachée de sang. Coperh avait l’air totalement brisé, des larmes coulèrent sur ses joues et un seul mot sorti de sa bouche - Sati… Le Dunadan descendit de Halarof pour rejoindre le vieil homme qui écoutait Fenca le rassurer. Il aperçut des traces de pas qui quittaient la route. Bénéthor tenta de rejoindre les traces pour les examiner soudain Reofeld cria - FENCA ! Fenca s’écroula, une flèche plantée dans sa poitrine.
Le rôdeur poussa un cri à son tour - Mettez-vous à couvert vite derrière les rochers ! Le petit groupe était désormais en alerte. Les chevaux étaient agités et la panique gagnait tout le monde. Bénéthor tenta à nouveau d’avoir l’attention de tout le monde en espérant que ces derniers l’écouteraient. - Dépêchez-vous, mettez-vous à couvert tout le monde ! Le temps se figea et le Dunadan désespérément tira une flèche à travers la brume en espérant avoir fait mouche. |
| | | Lithildren Valbeön Exilée
Nombre de messages : 363 Age : 26 Localisation : Les Terres Sauvages Rôle : Exilée, Gardienne d'Ost-in-Edhil involontaire
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: ~ 400 ans -:
| Sam 12 Oct 2024 - 14:18 | | #Lainndred, dit "Un-Œil" Coperh avait décidé d'écouter le rôdeur et le jeune homme n'en était ni soulagé ni déçu. Il comprenait, devait comprendre. Ils avaient plus d'expérience et il était là pour aider, apprendre, pas pour faire le fier ou l'expert qu'il n'était pas. Il se contenta d'hocher de la tête et remercier Reofeld d'un sourire lorsque celui-ci vint lui donner une tape amicale dans le dos. La fil de chevaux perturba le jeune homme. Il ne pensait pas que ne pas voir au-delà de la croupe du cheval de devant le rendrait autant anxieux. Il posa une main contre son veston, pressant la marguerite un peu fanée maintenant contre sa poitrine. Il pensa à son jumeau et leur mère adoptive. Leur image lui redonna courage. Il ne devait pas les laisser tomber ni les décevoir. - Merci encore d'avoir bien voulu nous accompagner. Notre village manque de ressources plus que toute autre chose. Ce troupeau est notre bien le plus précieux. Pour la viande en partie mais surtout pour la laine. Depuis que nous avons quitté l'armée...Alors les histoires étaient vraies ! Le jeune homme manqua de s'exclamer mais il tint sa langue. Néanmoins, Bénéthor pouvait sentir les poings du garçon se resserrer, vu qu'il se tenait au rôdeur. La parole avait fait mouche mais il n'était pas du tout le bon moment pour intervenir, ni même réellement répondre. Le jeune homme répondit par un hochement de tête entendu plutôt que par les mots afin de ne pas interrompre Reofeld. - Coperh ne vous a pas dit comment notre troupeau avait disparu... En réalité, nous av-Avons quoi ? Lainndred allait demander mais il se rendit compte que l'attention était ailleurs. Il se figea face à la scène de Coperh, serrant ce linge en laine ensanglanté. Oh non... pensa-t-il. Même s'il s'agissait de sang de mouton, le jeune homme se demanda comment il avait pu être là. Lainndred regarda autour, force était de constater que le sang venait... d'où ? Il regarda le sol mais la tempête avait sûrement effacé toutes les traces. Que la laine soit là était probablement un miracle. Il descendit de cheval, observant les alentours, les traces de pas dans deux directions différentes. Puis vint le trait noir se fichant dans Fenca. Lainndred écarquilla les yeux, se figeant l'espace d'un battement de cœur. Il venait de voir son premier "meurtre". Il avait déjà vu la mort, chez des patients, mais pas... Enfin ses jambes obéirent et il plongea à couvert. Son sang battait contre ses tempes et il avait du mal à ne pas trembler des jambes. Ces hommes avaient l'habitude de la guerre, mais pas lui. Son esprit tournait encore et encore. Le village avait probablement été attaqués et voilà que les assaillants étaient probablement là en embuscade à attendre qu'ils viennent chercher Sati ou les moutons. C'était sûrement ça, hein ? Pas des orcs... probablement... non, ce ne serait pas les mêmes envahisseurs que plus au nord, tout de même ?! La pensée fit frémir Lainndred. Ces envahisseurs avaient... non, il ne devait pas penser au Vice-Roi. Le jeune homme sortit de sa torpeur lorsque sa main rencontra un caillou. Il le serra, se retourna en se redressant, et jeta la pierre avec une force que lui-même ne soupçonnait pas dans la direction d'où la flèche était partie. En tout cas vaguement. Il n'espérait pas grand-chose, peut-être des bruits pour aider les vrais combattants, ou même des ombres dans la brume. |
| | | Sirion Ibn Lahad Intendant d'Arnor - Comte d'Amon Araf
Nombre de messages : 1863 Age : 33 Localisation : Arnor
~ GRIMOIRE ~ -: Homme du Sud -: 35 ans -:
| Mar 22 Oct 2024 - 9:57 | | Le corps désarticulé de Fenca s’écroula près de son cheval. Coperh le connaissait depuis des années, des décennies même. Ils avaient servi ensemble. Combattu ensemble. Ils avaient fini par convenir de la même réalité des choses il y a un moment et s’étaient retirés dans les montagnes, formant leur village. Les yeux vides de son ami le fixaient tandis que Coperh s’était rué à l’abri derrière le rocher. Cette flèche venue d’ailleurs allait-elle être la seule ? Son coeur se serra en pensant à la triste fin de son ami. Les bêtes complètement perdues se mirent à ruer. Halarof ne fit pas exception, et sans cavalier, il ne mit pas longtemps à galoper sur plusieurs dizaines de mètres en arrière. Reofeld se retrouva entre Benethor et Lainndred. Il les vit tour à tour, tirer un trait et jeter une pierre. – Il n’y a qu’un tir, fit-il remarquer. Un seul homme. Il nous faut le débusquer et vite, sinon nous sommes faits comme des rats. Gamin, tu sais te servir d’une épée ?Le regard du rohirrim se tourna vers la dépouille de Fenca. Son épée était rangée à son fourreau. – Fenca était un brave. Brandis sa lame et lavons son honneur ensemble. Rôdeur, j’espère que vous êtes bon tireur ?La question n’attendit point la réponse du vétéran de Gundabad. Reofeld leva sa propre lame. Le brouillard ne semblait guère vouloir se lever. Galmod se rapprocha à couvert d’eux. Il connaissait d’ores et déjà le plan de son camarade. – Nous devons le mettre hors d’état de nuire. Lainndred, ensemble on va courir dans la direction du tir, éloigné les uns des autres. Benethor, couvrez-nous.Tous se regardèrent. – Allez !*** L’endroit était parfait. Un imposant buisson au large du chemin. S’ils passaient par là, ils n’avaient aucune chance d’y échapper. L’arc était prêt. Son carquois bien rempli, même si quelques projectiles manquaient à l’appel, perdus dans sa chasse précédente. Toujours inachevée. Puis lorsque le temps était venu, l’arc était arrivé dans sa main, la flèche glissa contre la corde tendue. La pointe en direction de sa cible. Les lèvres se murent dans une danse connue et répétée. – Telle est la vie… Le trait tournoya dans les airs avant d’abattre sa victime. Les lèvres se turent. Les paupières se baissèrent. – … voici maintenant la mort.Les autres s’agitèrent. La mort provoquait parfois d’autres réactions. La peur. La détresse. Ou encore la folie. Car oui, déjà plusieurs silhouettes couraient dans sa direction. Envie de dessiner vos propres cartes fantasy ? Rendez-vous sur Cartogriffe.
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| | | Bénéthor Rôdeur du Nord - Ami des Nains
Nombre de messages : 95 Age : 29
| Mer 30 Oct 2024 - 14:08 | | ~~~~~Bénéthor~~~~~ La brume épaisse entourait encore le groupe et la vision était si réduite que le Dunadan ne pouvait pas distinguer s’il n’y avait qu’un seul tireur ou si c’était un guet-apens.
Les Rohirrims semblaient agités et voulaient venger la mort de leur camarade en attaquant de front, cela n’était pas la meilleure des idées pour Bénéthor. La mission était pourtant simple. Trouver et ramener les moutons au village. Pourquoi quelqu’un ou quelque chose s’attaquerait au petit groupe ?
Dès le départ, cette quête paraissait douteuse du point de vue du rôdeur. Jamais autant de personnes ne devait se réunir pour aller chercher quelques malheureuses brebis égarées. Le groupe était donc face à une personne qui voulait tuer sans se faire voir, vraisemblablement pas des voleurs. Ils devaient rester sur leurs gardes et réagir prudemment.
Les chevaux s’étaient enfuis à cause du brouhaha et de l’agitation. Reofeld vint se mettre à couvert entre Bénéthor et Lainndred. Le jeune garçon avait plutôt bien réagi malgré son âge et la dangerosité de la situation. Le Rohirrim voulait que le jeune homme prenne l’épée de son ami décédé, cette décision paraissait risquée surtout si ce dernier ne savait pas se battre. Ensuite un autre vint se joindre à eux. Maintenant pour le rôdeur tout devint plus clair. Ils allaient se jeter dans la gueule du loup et nombre d’entre eux allaient sûrement rejoindre Fenca qui gisait sur le sol une flèche plantée dans la poitrine.
Bénéthor regrettait que Isil soit partie. Sa vision aurait peut-être pu les aider. Mais à présent, il fallait agir et rapidement, car les Rohirrims allaient charger en direction du tir dans cette brume opaque. - Je vous déconseille d’y aller. Dit-il sur un ton ferme. - Votre ami est là sans vie et je comprends entièrement votre sentiment de rage et de vengeance. Mais ce n’est pas en vous jetant dans le brouillard tête la première que vous alliez le ramener. Le rôdeur respira un grand coup - Nous allons débusquer le tireur, mais d’une manière plus prudente. Il doit être à couvert derrière un rocher ou dans un buisson hors du chemin, si vous avancez rapidement ou vous mettant à couvert derrière chaque rocher, il ne pourra pas vous toucher. Je vous suivrai l’arc à la main prêt à tirer dès qu’il pointera le bout de son nez. Avancez rapidement en colonne et protéger vous, je couvrirais vos arrières. Bénéthor espérait que la réponse de ses compagnons serait favorable à son plan sinon ils courraient tous vers une mort plus que certaine. |
| | | Lithildren Valbeön Exilée
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~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: ~ 400 ans -:
| Jeu 7 Nov 2024 - 22:01 | | Lainndred sentait son cœur battre plus fort encore. Autour de lui, les vétérans des combats et de la guerre, habitués à la mort et le fil de l'épée, discutaient déjà stratégie pendant que lui tâchait déjà de se remettre de l'image de Fenca, yeux ouverts par la surprise, mort au sol avec cette flèche fichée en plein torse. Il avait réagit en jetant un pierre sans que cela ne fasse mouche. Il profita du brouhaha pour se calmer. Il posa une main sur la marguerite séchée, fanée, dans sa poche. L'image de son frère s'imposa à lui. Il devait se relever, se battre, pour son jumeau. Pour sa sécurité. Sans lui, sans protection, Le Fol serait tué. Lainndred inspira et reprit son calme, songea à des choses positives et se motivant. C'est là que lui vinrent des pensées et réflexions. - Il est seul...La réflexion sortit toute seule. - C'est un chasseur solitaire... Mais... il nous attendait... Comme un prédateur posant un piège pour une proie trop prévisible...Le jeune homme regarda les vétérans rohirrims, dans un bref sursaut. - Bénéthor a raison ! N'y allez pas ! Attendez... Nous devons réfléchir ! Il attend pour vous abattre vous ! Et les moutons... et le village, ses habitants, tous ont besoin de vous ! Le gilet, c'était un appât !L'inquiétude prit le jeune homme. Il essayait de penser. Comment quiconque..? Il était encore jeune et naïf en dépit de son expérience de la rudesse de l'homme. Mais les affres de la guerre, les horreurs des cruels ? Cela, il apprendrait tout au long de sa vie. Il fit signe de silence. Il écouta. Pas de bruits. Il baissa d'un ton, murmurant. - La brume peut être un avantage... Pour lui... il voit nos ombres et entend nos pas... Mais on peut faire pareil... Jouer pour le débusquer... Il attend, il retient son souffle, il est un prédateur expérimenté... Il sait ce qu'il fait. Il savait qu'il allait tuer en laissant le gilet ensanglanté, alors si on veut le capturer, il faut faire diversion, contourner, jouer à son propre jeu...Le jeune homme connaissait les animaux, c'était peut-être son seul avantage. Après tout, l'homme est un loup pour l'homme. Si leur attaquant était un loup, ils étaient les agneaux. Lainndred bougea. En silence car sans armes et habitué, il prit quelques cailloux dans ses mains. D'abord sans bouger, il les fit rouler d'abord dans la zone où lui et les autres se trouvaient. Puis, il en jeta un peu plus loin sur sa gauche, comme pour mimer un mouvement humain tout en jetant son veston pour créer une ombre. Il en profita ensuite pour, lentement, se déplaçant à quatre pattes le plus près du sol possible, se glisser à l'opposé - vers sa droite. Il resta dans la brume, quitte à faire un plus grand tour. Dès qu'il entendait, s'il entendait, un sifflement dans l'air, le jeune homme se plaquait au sol en priant n'importe quel, tous, pouvoir supérieur et divin pour qu'il ne soit pas touché ou visé. Le jeune homme se déplaça ainsi vers un amas de rochers derrière lequel il se cacha. Il angoissait, se demandant ce qu'il faisait. Ne joue pas aux héros ! lui avait-on pourtant dit. Et le voilà à... jouer le loup. Lainndred prit de nouveau une pierre. Il attendait que le tireur décoche une nouvelle flèche. Il attendait de pouvoir déduire sa position grossière grâce au son de ses flèches. S'il était du genre à rester au même endroit... et pour une embuscade, il supposait que c'était le meilleur moyen. Il jeta de nouveau une pierre dans la direction grossière où il pensait trouver le tireur. Allait-il faire mouche ? Ou rejoindre Fenca à son sort ? Il priait. |
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