13 résultats trouvés pour Thorseld

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Sujet: Y a Pukel faire !
Thorseld Eodsen

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Rechercher dans: Dunharrow   Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Y a Pukel faire !    Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 11 Mai 2015 - 12:37
L’envol d’une poignée de grives fit s’agiter les chevaux de tête. Le petit convoi stoppa nerveusement dans un orage de piétinements empressés. Le vent froid des montagnes emportait par volutes soudaines la vapeur âcre que les bêtes expulsaient de leur poitrine fumante. L’été avait beau s’étendre sur les Royaumes des Peuples Libres, dans les régions montagneuses le froid s’éternisait pourtant un peu plus, surtout le soir, humide et sévère, fidèle aux sommets enneigés comme un ami d’enfance. L’été avait pris toute sa place dans les plaines et les chaleurs étouffantes contrariaient cultures et récoltes, mais les hommes et les bêtes de cette contrée sauvage savaient trouver le frais à l’ombre des montagnes…

Sise dans une région boisée et rocailleuse à plusieurs jours de chevauchée des plaines verdoyant du Riddermark, la petite bourgade vers laquelle cheminaient les trois cavaliers était juchée au-delà du col de Harrowdale et ne présentait pour seul intérêt que le point de départ d’une mission aux contours encore confus vers laquelle Thorseld avait été envoyé. Le Lion de l’Isen s’était définitivement remis de la grave blessure qu’il avait essuyée lors de l’expédition secrète à Vieille-Tombe. Et, bien qu’il sentît encore parfois un léger tiraillement au flanc gauche lors des longues journées à cheval comme celle-ci, il ne se sentait jamais aussi vivant que lorsque débutait une nouvelle mission à laquelle il devait prendre part. Ole Nysaelund et Kron Fraakhen, deux de ses compagnons les plus fidèles, l’avaient accompagné jusque-là qui s’inquiétaient toujours encore un peu pour leur Capitaine, depuis sa blessure, et alors même que le médecin militaire avait pourtant annoncé sa complète guérison. Ils avaient traversé tant de choses ensemble. Lutté aux côtés de Gallen Mortensen et Orwen, combattu le tyran Hogorwen, tué des agents de l’OCF sous les murailles d’Alburg, …

Les deux derniers jours de route avaient retardé l’avancée de la petite troupe en raison d’une brume tenace qui, conjuguée au mauvais entretien des sentes abruptes qui menaient jusqu’au col, avait rendu la  progression des chevaux difficile. Il avait finalement fallu chevaucher quatre jours pleins pour atteindre le terme du voyage.

La petite cohorte franchit un petit gué large de quelques dizaines de pieds seulement mais suffisamment profond pour que le Capitaine de l’Armée du Riddermark, ait dispensé des consignes de prudence et de vigilance. Loin de chez soi, on n’était jamais trop prudent. Ils auraient eu l’air fin, à arriver trempés comme des grenouilles et trimballant un blessé !
A quelques encablures de là, en aval, l’épais torrent qui s’étirait au-delà du gué, s’égaillait en aval en de petits rapides bouillonnants.

Le Bouclier d’Edoras marqua une courte pause comme il levait la tête, la main en visière contre son front au-dessus des yeux, pour tenter d’apercevoir le petit village montagnards qu’ils tentaient d’atteindre depuis plusieurs jours. Il avait déjà plusieurs fois fait le voyage jusque-là, mais rarement par un temps aussi changeant. L’Eté précoce ? Mon cul !, songea-t-il en observant autour de lui les résidus brumeux accrochés sur le versant montagneux. A quelques mètres de lui, affairé auprès du mulet qui charriait les vivres, le matériel et les armes, Ole conversait avec Kron tout en vérifiant les sangles des paquetages et leur bon arrimage au dos de la bête de somme.

Ole Nysaelund était un homme au gabarit impressionnant et d’une stature déconcertante. Il était bien plus grand que le plus grand rohirrim qu’il avait jamais été donné à Thorseld de rencontrer. Et d’ailleurs le Lion de l’Isen n’était pas prêt d’oublier ce jour d’hiver où il avait vu débarquer à Helm, ce robuste gaillard. Alors qu’il était encore un jeune soldat plein d’ambition et de fougue, et bien avant qu’il ne soit un gradé rohirrim d’importance, Thorseld était attablé dans une petite auberge des faubourgs de Helm avec quelques amis quand il avait vu la porte s’ouvrir avec fracas et un homme immense et à la carrure extrêmement impressionnante contorsionner son immense carcasse de 7 pieds et demi de haut pour entrer dans le petit troquet. Là, il s’était approché du comptoir où l’aubergiste l’attendait, inquiet, ayant vu s’avancer vers lui cette montagne d’homme. Il l’avait servi non sans une petite appréhension et chacun avait observé, intrigué, « l’homme et demi » engloutir plusieurs des plus grosses pintes de l’établissement en quelques gentilles goulées.
Au risque de se ruiner, Thorseld, à l’époque jeune gradé, avait alors signalé au tenancier du bar que les consommations de cet homme titanesque seraient pour lui et avait invité ce dernier à se joindre à eux. Le colosse ayant accepté l’invitation, ils avaient passé toute l’après-midi, la soirée et une partie de la nuit à écouter, amusés, les récits des truculentes aventures de cet imposant bonhomme qui s’avérait fort sympathique au demeurant. Encore avait-il fallu oser le connaître et s’adresser à lui…
Depuis cet après-midi-là, la joyeuse bande avait eu désormais un nouveau membre lequel devait s’avérer, plus tard et à de multiples reprises, d’une efficacité redoutable sur un champ de bataille…

– Il faut que je pisse !, annonça Thorseld à Kron lorsque celui-ci s’approcha de son Capitaine. Le Bouclier d’Edoras s’éloigna en délassant ses chausses pour se soulager dans le large cours d’eau qui se jetait en contrebas de la sente où ils s’étaient arrêtés. Le Fraakhen observa l’ouvrage. – Tu pisses loin ! fit-il remarquer, admiratif. – C’est pour ça que c’est moi qui commande !, répliqua Eodsen. Quelques secousses plus tard, le Capitaine Rohirrim remballait son arsenal et regagnait ses hommes. Son compagnon d’arme lui rendit la ceinture à laquelle pendait Noiregriffe.

Une fois relacé, rhabillé et rééquipé, Thorseld ordonna le départ. Le voyage touchait à son terme mais bien que les dernières lieues dussent s’annoncer plus faciles, la petite halte avait été aussi bienvenue que nécessaire afin d’atteindre le petit village dans de bonnes dispositions.

Quelques dizaines de minutes plus tard, les trois hommes entraient dans la petite bâtisse branlante qui tenait lieu d’auberge aux habitants du hameau. Un rapide coup d’œil à une pièce de parchemin usé qu’un clou tordu planté non loin de la porte d’entrée de l’établissement avait suffi pour confirmer au Capitaine rohirrim que la bicoque était bien le lieu de rendez-vous indiqué.

Quelques regards distraits interrompirent certaines conversations grivoises et se tournèrent vers les trois hommes qui venaient de faire leur entrée. Sans plus d’attention pour les clients de la taverne bruyante, Thorseld se dirigea vers le fond de celle-ci où il avait remarqué, affalés sur un banc et sirotant quelques bières, deux hommes porteurs de l’uniforme de l’armée.

– Repos, soldats !, plaisanta le Lion de l’Isen en s’asseyant face à eux… Un signe de la main à l’attention de l’aubergiste indiqua qu’il désirait la même chose que les deux hommes auxquels il était en train de se présenter. Thorseld Eodsen. Et voici Ole et Kron. Nous venons arrivons d’Edoras. Le Vice-Roi nous envoie pour mettre fin aux agissements des truands signalés dans la vallée !

#Thorseld
Sujet: Un peu de folie est nécessaire pour faire un pas de plus
Erco Skaline

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Rechercher dans: Vieille-Tombe   Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un peu de folie est nécessaire pour faire un pas de plus    Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 1 Oct 2013 - 18:50
La fuit se décida très vite. Tous étaient d'accord qu'ils n'allaient pas tenir toute la nuit et dés que l'occasion de présenta, ce fut chose faite. Les chariots furent abandonnés et le gros de la troupe se dirigea au galop vers la Veille-Tombe, le but ultime de leur voyage. Deux hommes restèrent pour tenir quelques temps les chariots... Erco admira leur courage et ne prononça aucun mot alors qu'il s'éloignait laissant à une mort certaine deux combattants plus que vaillant. Il n'avait rien à dire, et personne ne dit rien du reste. Le silence valait mille mot, la reconnaissance que tous avaient pour eux ne pouvait se contenir dans une phrase.

Le Comte lança un dernier regard derrière lui, vers ceux qu'il abandonnait. Il serait bien resté pour montrer à l'Ordre qu'il restait des hommes prés à se confronter à eux quelque soit la situation, mais il ne pouvait pas. Il devait finir sa mission et aussi, au final, donner un certain sens à leurs morts. Il devait réussir, pour eux, et pour tous ses compagnons tués, tous les hommes morts en luttant. Il le devait, c'était tous.

Alors qu'il chevauchait, il rattrapa le dénommé Daix et lui répondit enfin, criant presque pour que ses mots soit saisit:

-Je crois que vous vous trompez, toute les informations que vous auriez me serait utile!!! Je suis ici pour mettre un terme aux méfaits de l'Ordre...

Il murmura alors pour lui:

-Rien que ça.

Puis reparla d'une voix haute et forte:

-Et franchement, j'en ai marre de combattre en ayant aucune information, alors si vous savez des choses, dites les moi!!!

Il menait ses hommes depuis un bout de temps, et plus il se rapprochait du but, plus il se demandait comment anéantir un "règne" aussi puissant avec une douzaine d'hommes... C'était presque inimaginable. Il était peut-être le seul à y croire avec sa foi sans nom en la liberté de tous. Il devait être vraiment naïve pour avoir voué sa vie à une telle cause qui ne sera jamais hors de danger... Combat infini. Combat ou la seule porte de sortie est la mort.... Comme chaque voie, la mort se trouve au bout... Il rit presque devant ses pensées.

***

Veille-Tombe était devant eux. Enfin. Ils y étaient tous arrivés. A l'heure qu'il était, Rhodamir et Ivica devaient être mort. Erco en était sûr, comme toute la troupe... Mais personne n'en parla. Personne.  Alors qu'il s'approchait de la porte de la ville, Erco lâcha à Daix qui n'avait toujours pas dit grand chose:

-Si l'envie vous vient, de me parler. N'hésitez pas, ce sera bientôt le dernier moment pour me donner des informations.

Et il talonna son cheval pour se mettre à la hauteur de Hector qui se trouvait à la tête de la colonne. Il croisa son regard. Pas une émotion travers les yeux du mercenaire. Le rohirrim lâcha alors, toujours fixant l'autre:

-Vous... Vous savez je suppose qu'on est pas que là pour escorter un convois... On est là pour disons mettre un terme à des agissements d'un groupe de personne.... Faites nous entrer sans encombre moi et mes hommes et après nous nous débrouillerons seul... Vous avez déjà fait bien plus que ce qui était prévu... Mais en toute sincérité j'ai envie d'espérer votre aide... Mais ceci est votre choix.

Alors que le Comte d'Esgaroth parlait, la grande porte de la ville se rapprochait de plus en plus. Ils l'auraient atteinte dans quelques minutes. Tous ce qu'espérait Erco c'était que les cavaliers de l'Ordre débouleraient pas juste avant que lui et ses compagnons soient dans l'antre du loup en "sécurité" dans un dédale de ruelle.

Qu'allait-il se passer une fois dedans? Erco soupira en attendant la réponse d'Hector sachant très bien qu'il n'avait pas la moindre idée de ou trouver l'Ordre et de comment allait-il le détruire... Bien que au fond de lui, il craignait de devoir s'attaquer à un édifice fortifier telle qu'un palais... Non. Oui. Qui sait?

#Erco #Skaline #Eradan #Thorseld #Amadeo #Learamn #Gnow #Alarthor #Daix
Sujet: En avant vers l'inconnu
Erco Skaline

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Rechercher dans: Rhûn   Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: En avant vers l'inconnu    Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 6 Juin 2013 - 22:14
Voilà, le départ avait été donné très vite à Osgiliath dans une froideur digne du Grand Nord. Gros manteau sorti et les capuchons rabattus sur le visage qui était quasiment cachée avec l'ajout de grosse écharpe. Il ne fallait surtout pas tomber malade, ce qui signifierait une mort certaine vu leur destination. Y aller avec une pneumonie ou une grippe serait totalement suicidaire.  Tous ignorait, mais si Erco voyait le moindre signe de maladie chez l'un de ses hommes, il le renvoyait sur le champs en arrière et cela quelque soit l'endroit. Tous ses compagnons avaient été choisi pour leur fiabilité et une personne malade ne l'était plus... Simple et Erco aimait la simplicité tant qu'il le pouvait. Ce qui n'était clairement pas le cas ces derniers temps. Tous était à l'inverse, compliqué et fourbe. Rien n'était clair, et Saemon n'avait rien voulu dire de plus au Comte qui ne se trouvait pas beaucoup plus informé sur ce qui l'attendait. Il avait le rire mauvais depuis le départ d'Osgiliath, et ses cernes prouvaient qu'il ne dormait pas beaucoup. Il s'interrogeait sur son rôle à jouer dans toute l'histoire avec l'Ordre, et surtout sur celui qu'il allait jouer. La discussion avec son "ennemi juré" avait été plus que troublante et au lieu de lui trouer l'estomac, il s'était retrouvé à quasiment lui serrer la main.

Perdu, oui il l'était. Il l'était depuis longtemps se dit-il, il ne s'en était pas rendu compte et avait eut toujours la "chance" d'avoir des ordres clair et un but assez clairement tracé. Mais à présent il s'était retrouvé à devoir agir lui-même et prendre des décisions sur des moitiés, même des tiers, d'information fiable. C'était un peu comme si on lui disait qu'il y avait peut-être un soldat ou peut-être mille, mais qu'il verrait bien sur place. En y réfléchissant, il se rendit compte que c'était totalement ça.

Erco regarda ses hommes chevauché en silence autour de lui. Depuis deux jours qu'ils étaient partis, que très peu de mot avait été échangé encore les deux "groupes", et s'étaient fait dans des murmures comme si le fait de parler aller les tuer. Les hommes d'Hector ne causaient carrément pas, perdu dans le mutisme ils avançaient en tête connaissant le chemin. C'était bel et bien des professionnelles et le Comte Skaline se demandait s'ils le suivraient au Rhun s'il le leur demandait... Sans doute contre une grosse prime. Mercenaire un jour, mercenaire toujours... Son attention se porta sur Learamn qui n'était pas loin de lui. Le jeune homme n'avait guère pas plus que vingt-cinq, même moins pensa Erco, et il l'emmenait avec lui vers une destination que sera sans doute fatal à une bonne partie de l'équipe. Allait-il mourir? Erco préféra oublier cette question aussi vite de possible. Il n'avait pas à se poser cette question en tant que chef son rôle était de le mener au combat et de faire son possible pour qu'il rentre. "Le plus possible" devait rentrer, pas tous. En guerre zéro perte n'existait pas, il y en avait c'était la vie...

Il lança un sourire à Learamn qui le regardait à présent. Comme pour s'excuser d'être se qu'il était, d'être l'homme qui l'emmenait peut-être vers sa fin. D'être un peu un bourreau d'un jeune homme courageux qui avait foi en la liberté et au Rohan. Enfait, Erco pouvait lancer ce regard et ce sourie à tous ses jeunes compagnons. Il avait été comme eux un temps, des années même. Il avait rêvé de vivre une vie dangereux luttant contre le mal et aujourd'hui qu'il pouvait dire "Je l'ai vécu" il y rajoutait une fin de phrase " et je regrette toute ses vies gaspillées".

Le soir arrivait, amenant avec lui sa dose de froid encore plus mordant. Le convoi était traversé par une vague de fatigue que personne ne pouvait ignorer. Tous las de deux grosses journées de chevauchée. Hector lança alors, sa voix fit se taire les hommes d'Erco qui babillaient doucement entre eux:

-On s'arrête sous cette arbre.

Un soulagement se fit sentir chez tous le monde. Erco appella Eradan et lui dit:

-Arrives-tu à envoyer trois de tes hommes explorer les alentours et les sécuriser.


Il acquiesça, et aussi tôt dit aussi tôt fait.

L'arbre en question était à moitié mort, mais tenait encore assez debout pour que des toiles soient accrochée au tronc et tendu vers le sol. Une fois le convoi parquer à côté de la "tente", les hommes s'activèrent à y faire un petit feu pour au moins manger un repas chaud.

Gnow grommela à haute voix:

-J'en ai plein le cul de ce froid... Pourquoi cette connerie d'Ordre va se planquer ou il fait froid.... Le harad serait plus plaisant.

Erco de son côté s'assit à côté du feu et bourra sa pipe pour la première fois depuis quelques jours. Il proposa alors à l'ensemble des hommes présent si quelqu'un en voulait avec un large sourire changeant totalement d'état d'esprit avec la fin de chevauchée.

#Erco #Skaline #Gnow #Alarthor #Eradan #Learamn #Thorseld #Amadeo #Daix
Sujet: A la porte nord
Thorseld Eodsen

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: A la porte nord    Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 24 Mai 2013 - 14:34
Alors que l’annonce de la bagarre avait été faite, les membres de la compagnie restés à l’extérieur de la bâtisse avaient tenté de se jeter à l’assaut du bâtiment afin de secourir leurs compagnons de route entrés sans eux. Mais l’arrivée soudaine d’une milice les avait stoppés net dans leur élan.

C’est ainsi que Thorseld, Gnow, Rhodamir et les autres avaient vu Erco être extrait du bordel manu militari avant d’être embarqué sur le même tempo avec force empoignades et résistances gesticulaitoires.
Le chef de la petite compagnie secrète avait toutefois eu le temps d’adresser quelques conseils et ordres à ceux qui, contrairement à lui ne se voyaient pas emmenés vers la tour de la prison.

« Je reviens quand je peux. Le départ dans deux nuits si vous n'avez aucune nouvelle de moi. Prenez garde et restez tranquille. »

Les ordres étaient clairs et après avoir vu leur leader se faire emmener dans les ruelles sordides qui menaient à la prison, tous ceux qui étaient libres regagnèrent l’auberge où ils avaient brièvement séjourné afin de faire le point sur la situation bancale actuelle.

*
*     *

Le lendemain, contre toute attente, Erco fit une entrée surprise dans l’auberge. Il semblait reposé, ou tout du moins ragaillardi. Comme à son habitude, il ne tourna pas autour du pot pour leur annoncer qu’ils partaient immédiatement. De nouvelles « responsabilités » devant faire office de couverture, il évoqua brièvement un énigmatique ami ainsi qu’une destination exotique, au nom particulier qui semblait être associé au Rhûn, leur destination initiale supposée. Voilà qui ferait certainement l’affaire, Thorseld n’en doutait pas. Et quand bien même il aurait eu quelque doute quant à la décision que venait de prendre le Comte, il n’aurait eu aucun loisir d’en discuter puisque ce dernier leur intima l’ordre de se préparer en hâte, afin de ne pas louper le rendez-vous fixé avec leur contact mystérieux.

Pour Thorseld qui n’avait jamais eu l’occasion de tremper ne serait-ce que le petit orteil dans la moindre mission secrète de cet ordre, il fallait bien reconnaître que tous ces événements commençaient à l’intriguer au plus haut point et que l’excitation du mystère apportait un piment non négligeable à tout ceci.

*
*     *

Une fois parvenu au point de rendez-vous, le Comte s’adressa à un homme qu’il appela Hector et qui semblait être leur contact.

Le Lion de l’Isen resta muet non sans souhaiter intervenir mais sans toutefois le faire. Il voulait jouer un rôle important dans cette mission mais se voyait pourtant jusqu’à présent laissé en marge de tout ce qui se tramait. Le Comte Skaline devait d’abord apprendre à le cerner et le connaître pour lui faire totalement confiance…

#Thorseld
Sujet: Je vous connais...
Thorseld Eodsen

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Je vous connais...    Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 18 Avr 2013 - 16:22
La boutade avait été prise au pied de la lettre et un des compagnons de Thorseld se mit à chantonner, non sans une certaine retenue… La chose amusa beaucoup le Lion de l’Isen qui partit alors d’un rire tonitruant. Il ne se moquait pas mais trouvait cela trop drôle ! A croire que certains avaient encore moins de second degré que lui… Il lui faudrait s’en souvenir !

Pour ne pas laisser l’autre dans l’inconfort d’un embarras trop sévère, le Bouclier d’Edoras repris donc un petit refrain avec lui… Après tout, cela faisait passer le temps.
*Putain, qu’est-ce qu’on se fait chier !* ne put néanmoins s’empêcher de penser Thorseld. Il avait une furieuse envie de quitter son poste et de les laisser là, tous les deux, bêtement accrochés aux montures. Il se ravisa cependant alors qu’il prenait conscience qu’il n’était pas ici le guerrier libre et farouche qu’il pouvait être sur un champ de bataille. Il était ici en terrain inconnu, de surcroît dans un univers urbain qu’il ne goûtait que bien peu, et encombré de compagnons auxquels il avait promis assistance et entraide… Il ne pouvait définitivement pas agir en tête brûlée bien que ce soit sa spécialité ! Il devait se comporter avec retenue et mesure, et poursuivre dans la droite lignée de ce qu’il était parvenu à faire jusque-là…

Au bout d’un moment à se geler les cacahouètes dans le frimas extérieur, leur parvinrent d’étranges bruits sourds depuis une fenêtre juste au-dessus de l’endroit où ils patientaient. Tous se regardèrent un instant.

« Faut y aller ! » voulut trancher Rodhamir en laissant les chevaux pour se lancer en direction de l’huis de l’établissement. Mais le Lion de l’Isen le retint fermement par l’avant-bras. – Laisse ! lui conseilla-t-il. – Ils sont nombreux à l’intérieur. S’il y a le moindre problème, ils s’en chargeront ! Nous devons rester-là, avec les montures ! Pour un rohirrim, laisser ainsi des chevaux à la merci de quiconque passerait par là était quelque chose d’absolument inenvisageable…
– S’ils ne sont pas foutus de sortir vivants d’un bordel d’Osgiliath, pas besoin d’espérer aller en Rhûn ! Il voyait bien, aux mines interloquées de ses camarades, qu’il  passait pour un fou… Aussi, compléta-t-il son explication. – Nous sommes avec les chevaux, donc potentiellement rapides. Nous sommes devant l’issue principale du bâtiment. Vérifions juste s’il existe une autre sortie et positionnons-nous de façon à empêcher qui que ce soit de sortir sans que nous en ayons connaissance. Nous devons faire confiance à nos frères d’armes… Eux nous font confiance pour couvrir leurs arrières ! Et si cela devait tourner mal à l’intérieur, ils seront heureux de savoir que nous pouvons les tirer d’un mauvais pas ! Erco devait avoir ses raisons de ne pas mettre tous ses atouts dans la même manche !

Chacun dégaina donc son arme et tous se positionnèrent autour du bâtiment. Un devant chaque issue, comme convenu. Ainsi, ils pourraient rester maîtres de la situation et voir qui entreraient ou sortiraient dorénavant… Peut-être cette précaution voulue par le Comte Skaline s’avèrerait-elle finalement des plus bienvenues ?

#Rhodamir #Gnow #Thorseld
Sujet: Je vous connais...
Thorseld Eodsen

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Je vous connais...    Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 11 Avr 2013 - 16:20
[ HRP : Veuillez pardonner ma longue indisponibilité ! J'avais annoncé mon absence mais ignorais qu'elle serait aussi longue... ]


Depuis le début du périple qui les avait menés jusqu’à Osgiliath, le Lion de l’Isen avait fait preuve d’une discrétion considérable et fort singulière au regard de son comportement habituel.
Il avait dans un premier temps longtemps observé chaque nouveau membre de la compagnie dont le nombre avait lentement grossi jusqu’à 1douze. Arrivé à Osgliath, il avait fait preuve de beaucoup de mesure et de retenue, même lorsque le dénommé Edonos était venu tenter de perturber la marche du petit groupe de chevaliers… Et si finalement un nouvel intervenant répondant au patronyme de Vadolas avait contribué à les dépêtrer du bourbier dans lequel le milicien avait tenté de les faire choir, Thorseld portait même sur ce dernier un regard inquisiteur et tout de circonspection cousu…

Après l’Auberge de la Couronne, ce fut dans les sinueuses ruelles de la ville basse que les compagnons virent leur périple se tortiller. – Le Rhûn !? Mais à ce rythme-là nous n’y parviendrons jamais ! avait grommelé le Bouclier d’Edoras auprès d’Amadeo et Learamn.

Les réticences du Capitaine du Rohan avaient dû être perçues par le Comte Skaline puisque ce dernier avait fait le choix de l’écarter provisoirement de toute action notable au profit de plusieurs autres de ses compagnons d’armes…

Et c’était ainsi qu’il se retrouvait là, sur le pas de la porte du nouvel établissement vers lequel ils avaient été conduits, à garder les chevaux en compagnie de Gnow et Rhodamir. – On fait la tourné des bordels du coin ou quoi !? s’agaça le Lion de l’Isen. L’énigmatique notable Arnorien eut un sourire goguenard auquel succomba aussi Rhodamir. *Au moins suis-je en présence de deux bons gars !* nota Thorseld qui brûlait d’une envie dévorante de rejoindre les autres à l’intérieur…

– Qui connaît une chanson ? les interrogea le Capitaine avec un sourire malicieux.

#Thorseld
Sujet: Le voyage des douzes
Learamn

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le voyage des douzes    Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 22 Fév 2013 - 9:46
Learamn dut bien avouer que la venue d'Eradan et de ses chevaliers du Cor Brisé était la bienvenue. La compagnie formé de douze homme n'avait pas attendu longtemps avant de prendre le départ sous les ordres du Comte Skaline. Ils traversèrent sans encombre les prairies du Rohan qui semblaient désertes ,  chose qui n'était pas vrai il y a quelque mois quand des patrouilles arpentaient constamment le royaume. Ils arrivèrent bien tôt à la frontière du royaume des seigneurs des chevaux. C'était la première fois que Learamn quittait sa terre natale : le Rohan. Il n'en été jamais sorti auparavant , il eut un léger pincement au coeur aprèss'être retourné une dernière fois en direction des grandes plaines vertes.

 Ils étaient à présent en territoire gondorien et ici non plus la probabilité de rencontrer des ennemis restait faible. Il traianit un peu avec Amadeo et Thorseld , ceux qu'il connaissai tle mieux pour avoir discuté avec eux dans la salle d'arme , mais il les écoutaient discuter , et ne parler que très peu. Le Comte Skaline ordonna lors que l'on campe ici pour la nuit. Son ancien écuyer , le sympathique Alarthor était chargé de faire la cuisine pour la troupe.  Learamn descendit d'Ouragan et but un peu avant de s'occuper de son étalon . Il le déchargea puis commença à le brosser. C'est à ce moment qu'une main vint se poser sur son épaule , le capitaine sursauta avant de se retourner et eut une autre surprise en voyant que c'était le Comte Skaline en personne qui voulait lui parler.

-Désolé, je voulais pas te faire peur... J'ai vu que tu avais encore pas mal de trace, du coup je voulais savoir comment ça allait? Tu as mis une pommade?....

Learamn en s'attendait pas à ce que son supérieur lui demande ça , ce n'était pas habituel. Learamn avait encore une petite cicatrice sur la côte du nez et quelques petite blessures superficielles et minimes sur les bras et les jambes.

-Ce n'est pas bien grave Comte. Je m'en remettrais vite et non je n'ai rien appliquer sur mes blessures. Je n'ai pas de pommade et je ne voulais pas importuner les guérisseurs d'Aldburg avec mes quelques égratignures quand d'autres blessés graves attendaient.

Le Comte l'invita alors à s'asseoir à côté du feu et lui donna une pommade , Learamn le remercia alors et éprouva un élan de sympathie envers son chef . Le Comte Skaline se souciait réellement de ses hommes même de ceux qu'il connaissait à peine. Même si aux yeux du jeune homme le plus grand chef de guerre était le maréchal Mortensen , le Comte marquait des points.
Alors qu'Alathor et Skaline plaisantait et qu'Arwin et Angus discutaient dans leur coin autour du feu ; Learamn s'empressa d'appliquer sa pommade et d'aller s'asseoir un tout petit peu plus loin ,  à l'écart. Il médita alors , il médita sur ce qu'était devenu ses parents , ses frères , ses soeurs. Sur ce qu'était devenu ses amis d'enfance de son village  : Eothur , Anab , Eliah Learamn ignorait tout et cela le peinait , tous ces soldats ici étaient tous des combattants aguerris et expérimentes. Learamn était jeune et beacoup plus sensible. Allait-t-il faire le poids? Il avait peur de décevoir ses compagnons tout en sachant que c'était fortement possible. Il ne savait aps si il tiendrait le coup.

#Learamn #Thorseld #Amadeo
Sujet: Le voyage des douzes
Erco Skaline

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Rechercher dans: Osgiliath   Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le voyage des douzes    Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 18 Fév 2013 - 15:19
Douze était leur nombre. Erco, Eradan, Alarthor, Gnow, Learman, Amadeo, Thorsed, Mandor, Rhodamir, Arwin, Angus, Aglahad. Douze chevaliers tous autant courageux et fidèle les uns que les autres. Le chef de cette expédition était Erco, et depuis le départ il y avait eut que très peu de discutions. Certain faisait de deuil de compagnon, d'autre s’interrogeait sur leur mystérieuse destination, ou essayait à ne rien penser du tous. Le Comte, lui, réfléchissait sans cesse à ce qui les attendait à Osgiliath. Un ami. Voilà qui ne le réconfortait guère. Il s'était rendu compte que ami et ennemi ces derniers temps étaient très proche. On ne savait plus à qui faire confiance, et se tromper était synonyme de mort pour lui et ses hommes. Il n'avait pas le droit à l'erreur!!!

Il guidait la troupe un peu à l'avant, Eradan était à ses côtés. Ils chevauchaient tous sans prendre réellement garde, ils étaient en Terre Gondorienne et le risque d'une attaque était faible. Les douzes étaient à présent à un peu moins un jour d'Osgiliath. Tous commençaient à être vraiment curieux de ce qui les attendait, et Erco n'avait aucune réponse à leur donner ne sachant pas trop à quoi s'attendre, pourtant il entretenait l'illusion qu'il savait ce qui allait arriver à Osgiliath. Il leur mentait dans un certain sens, mais c'était pour leur éviter qu'ils ne doutent trop, et qu'ils fassent ce qu'il demandera en temps voulu... On a pas confiance en une personne qui montre ne pas savoir ce qu'il fait...

Le soleil se couchait gentiment, et Erco sentait la fatigue de son cheval, et celle de ses compagnons. Lui-même était courbaturé, et rêvait de se poser et de dormir une bonne nuit. Se tournant vers ses hommes, il cria:

-On va faire halte ici ce soir, on mérite bien une longue nuit.

Ce fut comme un soulagement pour tous le monde. Ils n'attendaient que ça depuis une dizaine de minute, peut-être plus. Pris dans ses pensées il ne s'en était pas rendu compte. Un campement sommaire fut monté rapidement. Un grand feu, les chevaux attachés d'un côté. Alarthor se lança dans la préparation d'un repas à base de soupe de légume accompagné par du pain et du lard séché.

Erco s'approcha de Learman qui trainait toujours les esquimoses les plus frappante du groupe. Ce dernier s'occupait de son destrier et lorsque le Seigneur d'Esgaroth posa sa main sur son épaule, il le vit sursauté.

-Désolé, je voulais pas te faire peur... J'ai vu que tu avais encore pas mal de trace, du coup je voulais savoir comment ça allait? Tu as mis une pommade?....


Pendant que son ami lui répondait, Erco l'emmena avec lui s'asseoir autour du feu, et il revint vers lui avec une pommade qu'il lui lança:

-Met ça sur ta peau, et d'ici un deux jours tu sentiras plus grand chose. Fais passer aux autres s'ils en ont besoin... Alarthor tu en mets du temps, tu vas nous empoisonnes pas avec ta soupe?

Le concerné se redressa avec un faux visage vexé et répondit à son ancien maître:

-Tu verras bien par toi-même dans dix minutes!!! Mais il se put que j'empoisonne juste ton bole pour t'apprendre la patience.

Erco sourit et décida de ne rien répondre. Que son ancien écuyer lui parler de patience lui faisait rire intérieurement alors qu'il était un brin le chevalier le plus impatient que Erco connaissait. Il s'assit un peu à l'écart des autres pour fumer sa pipe en toute tranquillité. Il aimait bien ce moment qui était l'un des seuls ou il essayait de penser à rien. Juste fumer avant de manger...

Hrp je vous laisse tous poster 1-2 messages, puis on change de sujet Wink et les vrais choses commencent Hrp

#Erco #Skaline #Eradan #Gnow #Alarthor #Thorseld #Amadeo #Learamn
Sujet: Préparation d'un grand voyage
Thorseld Eodsen

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Rechercher dans: Aldburg   Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Préparation d'un grand voyage    Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 24 Jan 2013 - 10:11
Thorseld avait donc regagné la petite chambre de l’auberge où il avait passé la nuit précédente. Son paquetage était enfin bouclé et son esprit vagabondait déjà dans les limbes inconnus de l’aventure qui s’offrait à lui. Il était serein. Le matin même, alors qu’il aidait quelques blessés légers à rejoindre l’une des grandes tentes dressées à la hâte pour faire office d’hôpital de fortune, il avait retrouvé plusieurs des compagnons d’armes qui avaient cheminé avec lui jusqu’à Aldburg. L’immense Ole Nysaelund était là, la tête toute enturbannée de bandages tâchés de sang séché. La toute première seconde durant laquelle le Lion de l’Isen avait aperçu le colosse étendu sur le lit de campagne avait provoqué chez Thorseld une vive et soudaine inquiétude. Qu’il était étrange pour lui de voir ainsi une telle montagne d’homme étendue de la sorte ! Mais l’instant d’après, le bon Ole, ayant remarqué la présence de son ami, rassura Thorseld en se redressant de toute sa hauteur sur le brancard pour saluer son compagnon d’armes.
Le Lion de l’Isen apprit alors que des amis à lui étaient malheureusement décédés dans la bataille mais que ses amis les plus proches, tous habiles combattants, étaient néanmoins parvenus à survivre dans la nasse des combats. Ainsi, Fraakhen, Solbakken et Stakkeland étaient eux aussi sains et saufs.

C’était donc avec un grand soulagement teinté de tristesse et après avoir chargé Ole Nysaelund de transmettre ses amitiés à ses hommes, que Thorseld s’était ensuite rendu aux écuries de la cité afin de tenter de retrouver, parmi tous les chevaux ayant perdu leur propriétaire durant la bataille et regroupés là pour l’occasion, son si cher Nerwyn.
Après plusieurs minutes de recherche, le Bouclier d’Edoras parvint enfin à trouver sa monture à la robe grise et au crin noir... C’eut été une perte terrible pour Thorseld que de perdre un compagnon de route si proche. Ils avaient tant partagé ensemble !

*
*     *

Lorsque vint la mi-journée, le nouvel Aide de Camp personnel du Maréchal Mortensen se présenta, comme convenu, à la salle d’armes où il était censé retrouver les nouveaux compagnons de sa future mission. Si l’on se fiait aux consignes reçues le matin même d’un soldat envoyé par Gallen, le Lion de l’Isen devait y être rejoint par le Comte Skaline qui dirigerait l’intrigante expédition, mais aussi de deux autres combattants aguerris et récemment promus eux aussi : le Lieutenant Amadeo et le Capitaine Learamn.

En arrivant sur les lieux prévus pour le rassemblement, le Lion de l’Isen aperçut Learamn qui rentrait dans le bâtiment juste devant lui. Lorsque Thorseld pénétra dans la petite salle ornée d’épées et de hallebardes en tous genres, il trouva donc Amadeo qui était arrivé là le premier et Learamn qui venait tout juste de pénétrer dans la pièce. Les trois hommes ne se connaissaient pour ainsi dire pas mais le Capitaine du Rohan se souvenait toutefois très nettement avoir brièvement discuté avec Amadeo la veille de la bataille alors que tous deux attendaient de parler au Maréchal Mortensen... Le nouveau Lieutenant salua Learamn d’un geste de tête mais les deux officiers n’eurent pas l’occasion d’entamer la conversation puisque l’arrivée immédiate de Thorseld coupa court à toute tentative de discussion.

Ne manquait plus qu’à attendre la venue de Skaline. Les trois officiers se jaugèrent quelques instants dans un silence quasi religieux avant qu’Amadeo ne prenne finalement l’initiative d’ouvrir la conversation. Immédiatement, celui-ci assura ses deux nouveaux compagnons d’armes de sa satisfaction de partager avec eux pareille mission.
Il se présenta ensuite sommairement, expliquant être un rôdeur solitaire aux origines elfiques majoritairement porté sur le maniement de l’épée et de l’arc.    
D’un regard et d’un geste malicieux, il désigna ses oreilles pointues afin de prouver son ascendance aux deux hommes. La chose fit sourire Thorseld qui se trouvait toutefois dans l’incapacité totale de prouver la sienne.

Learamn se présenta à son tour, de façon succincte bien qu’un peu plus longuement toutefois que le Lieutenant. Il exposa son histoire, tout aussi mouvementée que ne l’était celle de Thorseld. Il conclut en témoignant de son impatience de se lancer dans l’aventure aux côtés de ses nouveaux compagnons. Une chose que Thorseld releva tout particulièrement. Il semblait bien que les deux hommes auxquels le Lion de l’Isen serait associé étaient finalement tout aussi bons camarades que combattants. Une chance, s’il en était !

Lorsque le tout nouveau Capitaine du Rohan en eut terminé, Thorseld vit converger vers lui les regards conjugués des deux hommes. C’était à son tour de se lancer.

– Nous nous connaissons déjà un peu, commença-t-il par répondre dans l’espoir que le Lieutenant se souviendrait lui aussi de leur brève rencontre. – Je suis, pour ma part, Capitaine du Rohan. Mon nom est Eodsen. Thorseld Eodsen, compléta-t-il alors en portant son regard vers Learamn qui était celui des deux hommes que le Bouclier d’Edoras connaissait finalement le moins. – J’ai, moi aussi, toute confiance en le jugement du Maréchal Mortensen. Si Gallen a choisi de nous associer, c’est qu’il nous estime pour nos qualités martiales qu’il pense solides et complémentaires, je suppose... Je suis également un adepte de l’épée mais je manie aussi l’arc et la lance... Sans un mot, il dégaina Noiregriffe et la fit observer à ses nouveaux compagnons d’armes. Les reflets sombres de sa lame si particulière et hérissée de dents à proximité de la garde vinrent attester du nom de la redoutable épée... – Voici "Noiregriffe", fit-il finalement en la repositionnant dans son fourreau d’épaules. Il sortit ensuite, de sous son manteau, la magnifique épée qui appartenait, la veille encore, à Maître Graham et dont lui avait fait cadeau le Maréchal. – Et me voici maintenant propriétaire de cette superbe lame ! Je connaissais son propriétaire pour l’avoir croisé lorsqu’il était encore le Maître d’Armes Royal, à Edoras. Un homme bien. Et droit comme peu, fit-il observer sur un ton neutre. Il rengaina alors l’arme dans son fourreau. – Elle n’avait pas de nom ! Mais vous connaissez tous deux autant que moi l’œuvre qui est la sienne, ajouta-t-il en référence à la mort d’Hogorwen. – Je l’ai donc baptisée "Régicide" ! Vous conviendrez que cela lui va comme un gant ! finit-il dans un sourire carnassier.    

L’idée même de repartir en mission excitait grandement Thorseld. Mais tout le mystère qui entourait leur expédition apportait une touche de fascination supplémentaire pour le guerrier-né qu’était le Bouclier d’Edoras.

– L’un d’entre vous a-t-il la moindre idée de ce qui nous attend ? les questionna-t-il sans vergogne. – Pour ma part, j’ignore à peu près tout de l’endroit où nous irons ainsi que de ce à quoi il nous faudra nous préparer ! J’avoue que les termes utilisés par le Maréchal lorsqu’il nous a présenté la mission étaient des plus énigmatiques… et donc des plus excitants !

Il se débarrassa de son grand manteau et le tapota un peu afin de faire tomber la neige qui en avait recouvert la fourrure.

– Partir à vos côtés est pour moi un honneur. Je sais que vous avez combattu avec talent ! Non pas que j’ai eu une quelconque occasion de vous observer durant la bataille, mais le simple fait que vous soyez ici sur vos deux jambes et sans aucune égratignure, me suffit amplement à vérifier le bois dont vous semblez faits ! Vous pourrez aussi compter sur moi !

Il s’approcha de Learamn.

– Votre nez !? Ca va ?

#Thorseld
Sujet: La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin
Gallen Mortensen

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Rechercher dans: Aldburg   Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin    Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 24 Déc 2012 - 13:50
Usul leva haut son épée, mais Rimbold à son habitude esquiva avec vivacité. Il réussit même a blesser de nouveau l'orc au niveau de l'épaule. Hèlas le porte étendard emporté par son élan trébucha sur un cadavre. L'arme dèusulk s'abattit avec force sur le casque ouvragé du rohirrim. Il tenta d'attenuer le coup mais il était hélas porté. l'orc accentua son avantage et il faucha d'un immense coup d'épaule Rimbold.Il s'effondra le visage couvert de sang sur le coté. Usul hurla de nouveau vers les cieux. Plongé dans les bourrasques de neige , l'immense créature ressembalit à un monstre d'Antan.

Amadeo sentit sa vigueur revenir, il se mit à genou . Puis etonnemment ses muscles se remirent en marche. Hèlas à chaque endroit où se posaient ses yeux la mort était présente. La Porte était perdue, les derniers rescapés se retiraient vers le bastion sous les ordres d'Harding toujours vaillant.Seuls les naugrims tenaient leur positions, mais ils étaient contournés par les assaillants.

Mais Amadeo avait un duel à terminer.

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Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! Avataredoras

Graham avançait comme un zombie , il semblait hagard..... Ses pas rendus lourds par la neige le rapprochait des portes de la Cité éventrée. Régulièrement le maitre d'armes s'essuyait avec vigueur les yeux attaquer par les flocons agressifs.

Graham allait affronter son destin

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Gallen en echo à son mentor s'essuyait avec rage ses yeux. La tempête de neige devenait effrayante. Le maréchal assistait avec desarroi à la chute de sa cité. Gallen respira à pleins poumons. C'était fini , ils avaient perdu. Ils étaient à peine une poignée , la maison du Roi et quelques vaillants guerriers.

Une bourrasque encore plus violente fit voler sa cape d'hermine. Son regard bleu cobalt aperçut un guerrier aux armoiries  taditionnelles levait haut une hallebarde.

Perdu pour perdu, Gallen se chargea d'épauler ses compagnons. Il mit Lars au galop. Il atteignit son comparse et reconnut Thorseld. Lelion d'Isen effectua un coup d'estoc parfait et Galthran tenta désespérement de contrer l'attaque mais la lame aigisée pénétra dans la hanche droite du chef des pies, Son torse prit un angle étrange. Sa main droite heurta le sol cotonné de blanc. Ses yeux devinrent vitreux et il s'étala de tout son long . Ses ongles fouettèrent un instant le sol glacé.

Galthran était mort. Gallen arriva au moment où trois pies se jettèrent sur le bouclier d'Edoras.Le maréchal stoppa de son épée la curée. Les deyux hommes se regardèrent un bref instant avec respect. Il récupèrent uen monture pour Thorseld et continuèrent à parcourir le champ de bataille, impuissants devent la marée humaine aux couleurs sombre qui pénétrait l'antique cité d'Eomer.

Le jeune Léaramn rejoignit le duo. Il vait vaincu son ennemi.Gallen aperçut le regard déterminé du cavalier du Rohan, Le champion du Rohan avait déjà vu cet éclat dans le regard de certains guerriers, Léaramn venait de vivre un isntant important.

Le maréchal ne put ajouter un mot car un cor retentit suivi du vacarme carctéristique d'une chevauchée. Gallen tourna son regard vers cette arrivée impromptue craignant des renforts ennemis et il découvrit l'étendard d'Esgaroth.

Dans un murmure il dit simplement

"Erco, mon ami"

Hélas, Gallen comprit que cette riposte ne serait qu'un coup d'épée dans l'eau , car la neige engluait les chevaliers, leur élan serait bientôt brisé. Mais gallen ne pouvait se résoudre à laisser son ami mourir seul.

De nouveau il rallia à lui ses hommes, à peine une vingtaine répondirent. Le maréchal scruta chaque visage pour les incruster dans sa mémoire. Ils les envoyaient à la mort mais il était maréchal c'était malheuresement son rôle.

Mortensen souffla de nouveau avec un regard vers Léaramn, Thorseld et Eoseld qui comprendraient que c'était un sacrifice certes necessaire mais un sacrifice néanmoins qu'allait leur demander le Champion du Rohan.

Sa voix de stentor s'éleva

"Hommes du Rohan, voyez ces hommes là bas, ils viennent défendre notre cité et nos valuers. Allons nous les laisser combattre seuls. Moi gallen Mortensen Maréchal de la marche Ouest je répond Non!!!

C'est ainsi que je mourrai, cette litanie revint de nouveau à l'esprit de Gallen.

Il poursuivit alors

"Cavaliers du Rohan, chevauchez avec moi , c'est le temps des boucliers brisés. Sus à l'ennemi"
Puis Mortensen mit Lars au galop, fixant l'étendard d'Erco Skaline son ami. Sûrement sa dernière charge.

#Gallen #Mortensen #Graham #Thorseld #Learamn
Sujet: La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ??
Thorseld Eodsen

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Rechercher dans: Aldburg   Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ??    Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 15 Nov 2012 - 14:27
La bataille était maintenant engagée. A la vue des troupes innombrables inondant les plaines des alentours de la petite Alburg fortifiée, il était difficile d’oser songer un seul instant à une victoire des opposants au roi despote.

L’assaut des rohirrim d’Alburg avait été soudain, prenant de cours l’avant-garde de l’armée d’Hogorwen et la coupant de tout soutien. Les machines de guerres avaient été isolées et incendiées. La percée des cavaliers du Rohan et du Maréchal Mortensen avait semé le trouble dans des rangs du despote déjà houleux et indisciplinés par les volées de flèches des compagnons de Thorseld. La charge avait coupé la tête du noir cortège comme une lame rapide et affûtée aurait sectionné les premières phalanges d’une main tyrnannique.
La plupart d’entre eux avait été tués avant même de percevoir les premiers traits des archers disposés sur le tertre pleuvoir sur eux.
Les quelques cavaliers menés par Thorseld avaient surgi comme une deuxième lame, certes moins tranchante mais tout aussi déconcertante.

Imperceptiblement, le cours de la bataille changeait, les troupes s’enlisaient dans des corps à corps sanglants. La dextérité des rohirrim se heurtait à la masse des combattants de l’Ordre, tout caparaconnés d’acier et les « rebelles » commençaient à plier sous le nombre. Seule la victoire des leaders d’Alburg sur ceux de l’Ordre et des commandants du Roi Despote pourraient peut-être inverser le cours de l’histoire... Thorseld le savait. Il frappait dans la mêlée tout ce qui bougeait autour de lui. Et autour de lui les ennemis tombaient. Noiregriffe faisait des ravages, tranchant les chairs ennemies et à cet instant, ceux qui le voyaient combattre ainsi pour la première fois, avec tant de hargne, de morgue et de bravoure, comprenaient immédiatement d’où il tenait son surnom de « Lion de l’Isen »...

*
*     *

La bataille durait depuis maintenant plusieurs heures.
La nuit tomberait bientôt sur le champ de bataille comme un répit momentané.
La faible lumière d’un soleil hivernal drapé de nuages épais n’offrait qu’une faible perception des environs immédiats et l’on brandirait prochainement des centaines de torches ça et là pour permettre aux combattants une retraite convenable et un répit momentané. Pour autant, les combats se poursuivaient pour l’heure, avec autant d’intensité que ceux des premières heures. Lorsque c’était possible, les blessés qui pouvaient l’être étaient évacués vers des lieux de replis spécialement aménagés pour pouvoir procéder à de premiers soins sommaires mais primordiaux.
Les guérisseurs oeuvraient avec toute leur science afin de préserver les vies qui pouvaient encore l’être. Allant et venant précipitamment. Soulageant les uns, accompagnant les autres vers le trépas et les grandes plaines éternelles de chevaucheurs déchus.

Le Lion de l’Isen adressa un regard vers les murailles de la cité fortifiée  la hâte. La grande porte renforcée venait de céder et bientôt les troupes d’Hogorwen tenteraient de se déverser par cette brèche enfin créée.

*Nous aurons tenus le plus longtemps possible !* s’encouragea Thorseld alors que le chef des Pies se jetait sur lui pour une première passe qui recentra le Capitaine du Rohan sur le duel des plus périlleux qu’il livrait...

Pour Thorseld, ce duel de chefs n’était pas différent de tous ces duels que l’on livre dans une mêlée... A ce détail près qu’il opposait certainement deux des plus talentueux bretteur de l’aire de combats et que le destin de la bataille pouvait se sceller grâce à la survie ou à la mort de l’un de ces opposants si talentuex. Et il en allait de même pour tous les duels que se livraient désormais les leaders de chaque armée.
Thorseld avait jeté son appétit de combat sur cet intrigant « Chef des Pies » mais non loin de lui il pouvait voir le Maréchal Gallen livrer une bataille dantesque à un mystérieux combattant tout caparaçonné d’acier. Un peu plus loin encore, un des guerriers qu’il avait croisé dans Alburg avant le début de la bataille était également aux prises avec un énigmatique bretteur sombre, aux allures d’étranger... Learamn, tel était le nom, lui semblait-il, de l’homme qu’il avait croisé aux côtés de Gallen Mortensen peu avant le combat.

Parant une première attaque de taille du Chef des Pies, Thorseld fit ensuite parler sa technique et sa fougue. Il bondissait, léger comme l’air, la lame haute. Il courait peut-être vers la gloire, ou peut-être vers la mort. Vers la sienne, vers celle de ses alliés, ou vers celle de ses ennemis. Tous périraient un jour. Nombre d’entre eux ne verraient aucun lendemain. Mais le Lion de l’Isen s’en moquait. Hogorwen devait payer pour ses crimes sans fin. Thorseld avisa le grand Chef des Pies mais un piquier arriva sur son côté. Il fit un saut pour l’éviter. D’un mouvement du corps, il dévia la mortelle pique. Son sabre chanta. Le fil acéré de la lame mordit le cou de sa victime. Au loin, les chevaux des rohirrims et des montures du Tyran faisaient toujours trembler le sol. Lui virevoltait au milieu de ses adversaires et se débarrassa de son nouvel opposant pour se reporter vers le Chef des Pies. A ce moment précis, l’intrigant guerrier éperonna son cheval qui bouscula Nerwyn... Et le Capitaine du Rohan se retrouva à terre. Son ennemi le toisa un instant de toute la hauteur de son grand destrier et au bout de quelques instants qui parurent à Thorseld une éternité, il descendit agilement de sa monture pour se diriger droit vers le Lion de l’Isen. Son regard avait quelque chose d’énigmatique. Comment s’appelait-il déjà ? Galthran, oui, c’était cela ! C’était le nom qu’il avait entendu mentionné par un de ces hommes bicolores... Le Bouclier d’Edoras, sentant qu’il risquait de ne pas parvenir facilement à trouver la faille sur cet habile Galthran, avait dégainé son long poignard et, avec NoireGriffe dans sa main droite, ses deux armes frappaient de concert.

Alors qu’il tentait une attaque frontale avec une frappe d’estoc, un archer blanc et noir lâcha son arc pour le combattre au corps à corps. Sa main ne se referma jamais sur son épée. Inconscient de sa situation, Thorseld était obligé de délaisser parfois son mano à mano pour se débarrasser d’un gêneur qui n’avait pas perçu l’importance de leur duel et qui venait se mêler à cette haute lutte... Mais la qualité des deux leaders était telle que les intrus non invités dans cette danse écarlate chutaient au sol avant même d’avoir esquissé le geste d’attaque qu’ils ambitionnaient... et le duel reprenait.

Soudain, l’attention du Bouclier d’Edoras fut happée par une inquiétude étrange. En jetant son regard tout autour de lui il s’aperçut que ses compagnons d’armes n’étaient plus à ses côtés... Etaient-ils morts ? Avaient-ils été séparés ? Il n’aurait su le dire et brusquement, un assaut de Galthran le tira de son observation des alentours... Le coup qu’il para de sa dague fit courir une durable sensation de picotements dans son bras gauche mais le Capitaine du Rohan n’en laissa rien paraître. Quel incroyable combattant que cet intrigant chef des pies !?
Les deux hommes se tournèrent autour encore un instant, chacun reprenant son souffle après la vigueur de l’assaut. A cet instant, Thorseld remarqua un élément qui, jusque-là, lui avait échappé. A la ceinture de Galthran, pendait un étrange petit coffret de bois fermé par une serrure de métal sombre. Quelle était cette incongruité ? Et quelle importance singulière cet objet pouvait-il avoir pour le combattant de l’Ordre, pour que celui-ci ne s’en sépare pas et aille jusqu’à s’en encombrer durant une bataille ? Le Bouclier d’Edoras décida de tenter de percer ce mystère...

Il lança une attaque soudaine et puissante de taille avec Noiregriffe mais alors qu’il s’élançait Galthran effectua un pas de côté pour se soustraire à l’offensive du Capitaine du Rohan et jeta son manteau dans la direction de Thorseld. Celui-ci, surpris et un instant gêné par l’amplitude du manteau ne put faire autrement que de se déporter à son tour de côté, afin de se dégager... mais quelque chose retint Noiregriffe. Galthran avait habilement jeté son manteau de manière à envelopper et retenir la grande lame sombre de Thorseld. A peine dégagé du masque que venait de constituer le manteau bicolore du Chef des pies, le Bouclier d’Edoras n’eut qu’une fraction pour apercevoir la lame de Galthran rugir près de son cou ! Il roula alors à terre et tenta une attaque de taille...  

Un rire moqueur accueilli l’échec de la tentative du rohirrim mais la raillerie se figea soudain sur le visage de Galthran lorsque celui-ci vit que le faciès de son opposant esquissait progressivement un sourire carnassier...

*Tu t’imagines certainement que j’ai loupé mon attaque !?* Thorseld était pleinement satisfait de ce qu’il venait d’accomplir. Il essuya la lame de sa dague sur son jaseran de maille où une traînée de sang sombre vint maculer les anneaux dans un cliquetis métallique.

Le flanc du Chef des Pies suintait d’une plaie nouvelle et non loin de lui, au sol, gisait l’étrange petit coffret. (MDJ : Ai-je blessé Galthran ou ma lame ne l’a-t-elle qu’égratigné ?) Le Lion de l’Isen esquissa un pas vers son trophée mais le visage colérique de Galthran affichait maintenant la rage de celui que l’on a pris en défaut. Allait-il s’occuper de sa plaie, du coffret ou se jeter à nouveau sur Thorseld Eodsen pour lui faire payer l’affront de cette première blessure ?
Si Galthran tentait de récupérer son coffret, Thorseld aurait le temps de se jeter en avant pour récupérer Noiregriffe entortillée dans le manteau de son opposant. Dans le cas contraire, il se passerait momentanément de sa grande lame sombre au profit de sa seule dague mais pourrait tenter de soustraire à cet énigmatique Chef des pies le coffret qui gisait au sol...

#Thorseld
Sujet: La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ??
Thorseld Eodsen

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Rechercher dans: Aldburg   Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La bataille des Trois Rois: La tour des malefices ??    Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 26 Sep 2012 - 8:28
Le petit matin étendait nonchalamment ses froids prélassements au-dessus d’Aldburg. De longues langues de brumes léchaient les cimes des arbres sombres aux ramures alourdies de fardeaux blancs. Dans quelques heures le soleil viendrait peut-être réchauffer un peu la forteresse d’Eomer et ragaillardir les remparts d’une cité engourdie de givre et de neige. Sur ces murailles crayeuses d’où n’émergeaient que ponctuellement les tons sombres d’un vieux bois durci par les ans, allaient et venaient des sentinelles racornies par le gel et emmitouflées dans de lourdes mantes de fourrures épaisses. Leurs mornes piques acérées et dressées vers le ciel sombre paraissaient des incommodités encombrantes et plus utiles à les empêcher de planquer leurs mains du froid glacial qu’à autre chose. Pourtant tout cela n’était guère plus qu’une simple apparence. Les sentinelles flanquées là dans le froid attendaient la mort annoncée et l’espoir ténu. Elles surveillaient à chaque instant l’horizon alourdi de l’incertitude du brouillard qui ensevelissait la plaine et guettaient là-bas la meute attendue. La meute d’Hogorwen l’Usurpateur.
La forteresse s’étendait, voilée, par delà la buée qui veloutait le vitrage de la petite pièce. A chacune de ses expirations, Rodrik voyait se perdre les murs d’enceinte dans une nuée vaporeuse avant de reparaître quelques secondes plus tard comme la chaleur de son souffle réchauffant momentanément la vitre se faisait engloutir par le froid tenace du verre réfrigéré. Le jeune garçon d’écurie observait depuis la petite pièce qui lui tenait lieu de chambre les préparatifs de la bataille.
Deux grands murs de bois, d’une hauteur considérable pour celui de l’enceinte extérieure et de dimensions moindres pour celui qui cadenassait l’intérieur de la cité, enserraient des douves profondes, creusées à la hâte et glacées, parsemées de piques et de chausse-trappes. Le regard de l’adolescent s’égarait parfois dans les cours évidées où l’activité régulière du début de matinée commençait tout juste à poindre malgré l’imminence de la bataille. Les préparatifs étaient nombreux et chacun dans la petite cité, du plus frêle garçon au plus titubant vieillard s’était vu assigner une tâche conforme à ses moyens. Tout le monde était à pied d’œuvre afin de préparer la cité au conflit qui l’engloutirait bientôt. En contrebas sur la chaussée, des hommes emmitouflés de fourrures se croisaient à la hâte, trimballant leur mission et leur tracas respectifs. Qui allant avec empressement vers sa besogne, qui traînant son chariot avec peine et lenteur... Aldburg s’éveillait mollement sous la neige nouvelle et les yeux pensifs du jeune garçon.
Rodrik repensa brusquement à l’étrange bande d’hommes armés pour les montures desquels il avait passé les dernières heures à charrier fourrage et seaux d’eau. Où avaient-ils disparu ? Quel serait leur rôle dans ce conflit ? Quelle serait l’importance de celui-ci ? Il se prit à songer un instant à tout cela. L’un d’entre eux était un Capitaine du Riddermark. Il avait vu son insigne. Il avait observé ses armes et son équipement. Un cavalier assurément. Le reverrait-il jamais ?

*
*     *

Dans la plaine emmitouflée de brume l’ost d’Hogorwen approchait. Le faucon l’avait vu. Le faucon l’avait perçu par-delà le brouillard. Sa vue perçante avait distingué la masse des hommes en mouvement, le fracas de leur équipement, le tonnerre de leur marche. Thorseld le savait. Il avait longuement observé le vol de son rapace et les longs et lents cercles si hauts dans le ciel ne pouvaient découler d’autre chose. Tout ceci intriguait son oiseau.

– Préparez-vous ! ordonna-t-il à ses compagnons. Les chevaux se massèrent les uns contre les autres, sur le tertre pelé. Son sommet moucheté de neige légère aurait pu ressembler au crâne tondu d’un homme dégarni et aux cheveux blancs épars sur les tempes et l’arrière de la tête... Si le tertre avait pu être vu de loin. Or ce n’était pas le cas, le brouillard aidant. Et c’était bien ce sur quoi comptaient Thorseld et ses hommes. Une quinzaine de types tous liés à la vie à la mort et venus prêter leur monture, leur lame et leur vie pour la liberté du Rohan tel qu’il l’avait connu et tel qu’ils le rêvaient désormais.

Le Lion de l’Isen raccourcit la bride de son étalon. Le moment approchait. Il se remémora le regard et le sourire complice que lui avait adressé le Maréchal Mortensen juste avant qu’ils ne se séparent pour se positionner chacun à son poste. Un sourire qu’il ne reverrait peut-être plus mais qu’importait. Le sourire d’un homme confiant dans la justice du combat qu’il menait. Le sourire d’un homme satisfait des hommes qui combattraient à ses côtés.

Soudain au loin l’horizon s’assombrit pour dévoiler le serpent noir de l’armée ennemie. Elle s’étendait nombreuse et confiante, toute bardée de sa puissance numérique et de ses lents et lourds engins de siège. – Du petit bois pour notre feu ! ironisa Thorseld. Et comme si ses paroles avaient été entendues par une grâce divine, avant même que l’ost ennemi ne soit en mesure de s’organiser comme il l’entendait une catapulte s’enflamma.

– On dirait bien que notre avant-garde a fait mouche ! Toute affairée à la préservation des maigres avantages que lui conférait sa connaissance du terrain et l’effet de surprise permis par l’épais brouillard entourant la cité d’Eomer, l’avant-garde des « Loyalistes » d’Aldburg venait d’attaquer les premiers rangs de « l’Usurpateur ».

La bataille était engagée.

#Thorseld
Sujet: Un réveil difficile
Amadeo du Rohan

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Rechercher dans: Aldburg   Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un réveil difficile    Tag thorseld sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 12 Sep 2012 - 23:46
Les premières lueurs du soleil baignaient d'un blanc apaisant l'intérieur de la maison. Encore enroulé dans ses draps comme une chenille dans son cocon, le rôdeur battit plusieurs fois des paupières, puis prit le temps de bien s'étirer avant de se lever. La plancher craquait sous chacun de ses pas, il prit le temps de déjeuner tranquillement puis observa ses mains abîmées par le temps et les combats.

"Je suis resté trop longtemps à l'écart ..." pensa-t-il tristement

Alors qu'il venait de passer la dure barre des 40 ans, le capitaine repensait souvent avec nostalgie à ses voyages.
L'année passée en 'Arnor, en particulier, l'avait beaucoup marqué, ainsi que son voyage à travers les montagnes grises avec son ami Aziel. A cette époque, il vivait chaque moment pleinement, découvrant chaque jour de nouveaux paysages apportant chacun leurs lots de balafres et de cicatrices. Mais cela, il s'en moquait bien. Un jour cependant, tout s'arrêta net. Alors qu'il parcourait des chemins rocailleux et pentus avec Aziel, le rôdeur aux origines elfique fut surpris par un violent éboulement. Le chemin escarpé sur lequel ils progressaient ne leur offrait aucune protection ou moyen de s’enfuir. Le choc violent les emporta en bas de la montagne, ensanglantés. Le cœur d'Aziel ne battait plus.

Depuis ce jour-là, Amadeo trainait dans ses bagages le lourd poids d'un ami perdu. L'envie de voyager l'avait fuit, et il décida de s'éloigner de la civilisation. Même le chaos qui régnait au Rohan dont il avait eu des échos ne le poussa pas à revenir. Il passa de nombreuses années à errer son but, chassant pour se nourrir, dormant parmi les racines et les insectes, ses talents de rôdeur lui permettant de ne pas trépasser. Son pire ennemi était le temps. Les années passaient et il sentait ses articulations se durcir, ses réflexes diminuer.

Finalement, ce sont les événements naturels qui eurent raison de sa ténacité ; le rude hiver s’abattit sur la Terre du milieu. Même le meilleur des rôdeur ne pouvait survivre seul dans un climat pareil.
Amadeo reprit donc, dans un mélange d’appréhension et d'impatience, la route du Rohan. Passant dans divers hameaux, il ne tarda pas à comprendre le conflit qui régnait en ce pays pour la succession au trône. Amadeo comprit aussi que, à peine arrivé, il devait déjà choisir son camp. Dans le passé, le capitaine n'avait jamais vraiment connu Hogorwen. En revanche, il portait beaucoup d'estime et d'admiration à Gallen, qu'il considérait comme un homme bon qui savait la valeur des choses, et qui l'avait notamment gratifié du rang de Capitaine du Rohan. Sa décision sautait donc aux yeux.
Questionnant les villageois et les voyageurs, il su que Gallen se trouvait en ce moment même à Aldburg.

La route qui menait à Aldburg fut étrangement calme, et le rôdeur demi-elfe arriva un jour de tempête glaciale aux portes de la cité. Une fois à l'intérieur, il se rendit chez Fredrish Garsh, un responsable en immobilier assez connu dans la ville. L'homme jovial était surtout connu pour sa gentillesse et son honnêté ;

"Une maison mon bon ami ?" S'exclama Garsh "Vous avez frappé à la bonne porte héhé, et j'ai justement pas mal de choix. Avec tout ce patatra militaire, j'ai pas mal de monde qui me filent entre les mains, ou des mauvais payeurs aussi, bref c'est un peu l'anarchie dans la marché .. Alors si je peux vous conseiller, j'ai une jolie petite maison qui tient sur un étage, bois et pierre, située à l'Est d'Aldburg. Elle est à vous pour 350£ par mois."


Deux heures après, Amadeo avait signé le contrat et investit les lieux. Le logement n'était pas très meublé, mais largement suffisant.

"Et voila où j'en suis maintenant" souffla le rôdeur barbu émergeant de ses pensées

En contre-bas, il aperçu une délégation naine arrivée, avec à sa tête Hadhod Croix-de-Fer qu'il avait eu le plaisir de rencontrer lors d'un de ses voyages en territoire nain. Amadeo appréciait vraiment cette race.
Un conseil de guerre allait sûrement se dérouler dans les heures à venir ... Le Capitaine pensa qu'il était peut-être venu le temps d'entrer en action, de saisir à nouveau son épée Braandäl comme jadis.

Le conseil terminé, il irait bien voir Gallen Mortensen, afin de lui proposer ses loyaux services. Le champion du Rohan en avait sûrement besoin en ces temps obscures.

#Amadeo #Thorseld
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