La salle du conseil.

C'est dans cette salle que sont prises les plus grandes décisions concernant le peuple nain. Le Seigneur de Tronjheim se réunit avec ses conseillers qui sont des généraux, des maîtres des runes, des ambassadeurs de villes naines plus ou moins éloigné des montagnes bleues...

Taillé à même la pierre, cette salle ronde met tous les conseillers à égalité autour d'une table. Seul le Seigneur de Tronjheim se tiens sur son trône adossé au mur et surplombant l'assemblé. Les autres conseillers se doivent de rester debout.

Sur la table ronde tourne des cartes extrêmement précise de la Terre du Milieu, des mines naines et autre lieux stratégique, des victuailles, des boissons, des poings de nains s'indignant des paroles du voisin. L'atmosphère y est toujours chaleureuse et les réunions pleines de péripéties, parfois au grand désespoir du Seigneur de ces lieux...

Le Seigneur de Tronjheim

"Je vous dit qu'il n'en est rien!

-Comment pouvez vous être aussi borné. Même un gobelin comprendrait qu'il nous faut entrez en guerre"

Les généraux Ghomenar et Thanor ne pouvaient se mettre d'accord. Et le Roi commençait à en avoir assez. Tous avez donné leurs avis sur la situation. Et seul les deux généraux continuaient à parler.

Il leva la main, faisant taire les deux nains... Le problème pouvait rapidement se résumer: L'Arnor, pays du Roi Aldarion était en proie à la guerre. Fallait-il où non lui porter assistance.

Sur ce sujet les nains étaient divisés. En effet, ceux qui suivaient Thanor prenait en compte le fait que Tronjheim n'était pas assez puissante pour porter assistance aux hommes et continuer de sécuriser ses mines. Ces escarmouches avec les gobelins sous les montagnes bleues commençait véritablement à énerver le Maître des lieux d'ailleurs. Mais là n'était pas la question.

En effet, ceux qui suivait Ghomenar estimait que l'honneur des nains était en jeu, qu'une guerre ouverte ne ferait jamais de mal et surtout, il voulait regagner l'honneur qu'il avait perdu lors du bannissement de son fils. Mais de plus, s'il était vrai que l'Arnor avait besoin de soutient, les nains se devrait d'être les premiers à répondre. Or aucune demande n'était parvenu. Etait-ce du à la difficulté pour parvenir à Tronjheim? Sachant que le Gondor, le Rohan, et même des elfes avait déjà répondu, il était à parier que le messager n'était jamais arrivé... Quoiqu'il en soit, il fallait réfléchir à la question. Avait-on les finances? La force? Le Moral?

"Je rendrais mon verdict demain..."

Le moment tant attendu ne devrait plus tarder. La décision finale du Seigneur de Tronjheim allait être annonçé et la salle du conseil était en ébullition. Les ''Pour aider'' s'étaient rassemblés d'un côté, les ''pour pas aider'' de l'autre. La veille au soir, une délégation d'elfe des Havres et en particulier d'Elostirion, tout proche, était venue s'entretenir avec le seigneur de Tronjheim pour lui demander de s'engager en faveur des '' Pour aider'' mais aucune information n'avait filtré de la réunion et les elfes étaient repartis aussi discretement qu'ils étaient venus.
Klang (de son vrai nom : KâziLbarAthîNazoG mais tout le monde l'appelait Klang pour des raisons de commodités tout à fais compréhensible) lui était en retard, très en retard, très très en retard, comme d'habitude pourrait on dire. Il courait comme un fou le long du large couloirs qui précédait la grande salle pour rejoindre son cousin, Toner Ghomenar au conseil. Il ne cessait de se prendre les pieds dans sa barbe et jurait tout ce qu'il connait comme mots grossier ( et il en connait le bougre ). La veille, tout heureux de rentrer enfin dans sa cité bien aimée, il ne lui avait fallu que quelques minutes pour se retrouver à l'auberge. La bière avait alors coulée à flot. Il fallait fêter le retour de l'équipe de Toner comme il se devait, foi de nain et vous pouvez lui faire confiance, il n'y avait pas manqué !
La soirée était fort avançée lorsqu'il s'endormi à même le sol juste devant l'auberge et à son réveil, il découvrit, glissé dans sa barbe, un parcheminoù se trouvait sa convocation pour un conseil de la plus haute importance le lendemain, aux premières lueurs du soleil et, que faisant parti des ''Pour aider'' ( son cousin Toner avait décidé pour lui ), il devait s'y rendre équipé et prêt pour le départ au cas où. Il faut avouer qu'il y avait déjà belle lurette que les premiers rayons du soleil avaient frappés à la grande porte de la cité lorsqu'il s'était lancé dans une course folle pour aller revêtir armure, heaume, attraper sa hache préférée et se rendre jusqu'à la salle du conseil.
Il pénétra enfin dans la salle surchauffée et poussa un ouf de soulagement en aperçevant la tribune du seigneur vide. Il n'avait rien manqué, cela n'avait pas commençer. Il alla s'installer juste à côté de son cousin Toner avant de déclarer :

- Mmmffh, ouffff, 'lut à tous, 'lut Toto !! Chui pas en retard hein !! t'as vu ?? Pile à l'heure pour une fois .... Mmmffh ...

Il se fendit d'un grand sourire avant d'ajouter en faisant un petit clin d'oeil à son cousin :

- Not' seigneur, quand même, il exagère ! Y pourrais faire un effort, j'ai horreur des gens qui sont en retard !!

Une sentiment d'exaspération passa dans toute la moelle épinière de Toner... Il frissona et voulu mettre son poing dans la figure de son cousin... Et en même temps il voulu le prendre dans ses bras...

Depuis la veille, à peine rentré il était allé voir son père puis, deux heures après lui avoir parlé, s'était couché avec son "invité de marque". Debout tôt le matin, ils étaient venu au conseil, se rangeant du coté des "Pour aider". Enfin, lui Toner s'y était rangé. Son invité, portant toujours son capuchons, se refusait de prendre un partit. Ce qui se comprennait.

Son père était au première loges. A ses cotés se trouvait le Général Thanor. Ils semblaient se quereler de à voix basse. On ne pouvait s'empecher de regretter cette différence entre eux deux. De véritable frère d'arme. Ils avaient combattu cote à cote des centaines de fois, mais là, ils n'arrivaient à se mettre d'accord.

Dans l'assemblé, on voyait le collèges des maître des runes, tous rangé du coté des "Pour ne pas aider"... Enfin, on mettez ce mot car le mot Khuzdul serait quelque peu difficile à prononcer... Du coté des pour aider, on y retrouvait quasiment tous les Maître Hacheur. Ils ne savaient encore que Toner les avait rejoint dans cette noble fonction d'être garant des armes des soldats... Enfin, surtout celle des généraux... Ils étaient là car, une guerre était synonyme de combat, ce qu'il aiment, et d'haches cassées à reforger, ce qu'ils aiment tout autant...

Enfin, le Seigneur allait venir... Et tous serait fixés...

Klang, se lissait distraitement sa longue barbe en la faissant passée à travers ses doigts tout en sifflotant. La chose bizarre était qu' un cercle de vide s'était formé autour de lui. Il faut dire que quelques instant auparavant, un bruit bizarre et plutôt sonore avait retentit et que, quelques secondes après, une odeur pestilencielle s'était élevée tout autour de lui. Il tentait à présent de cacher son sourire derrière son autre main. Son cousin l'avait regardé en levant les yeux au ciel et comme les autres, il avait laissé une marge de sécurité entre lui et son cousin et était aller s'assoir un peu plus loin.
Klang, nullement perturbé se permit même d'étaler ses jambes. Hé oui, la promiscuité, il aimait pas beaucoup ça.
Soudain il se mit à élever sa hache en direction d'un guerrier qui se trouvait du côté des ''Pour pas aider'' en s'écriant :

- Qu' est ce que tu fous là bas toi ? Mademoiselle a peur de se rendre dans le nord ? L'a peur de prendre froid à ses jolies gambettes ??

Le guerrier furieux se releva d'un bond et retorqua :

- Rien n'est décidé Klang, et oui j'préfère rester ici mais c'est pour protéger la cité !!

Klang parti d'un grand rire avant de répondre :

- Ben voyons, raconte pas d'histoires, tout l'monde vois bien que tu fais dans ton pantalon ... Ho !! Regarde !! Ca coule !!

Le guerrier piqué au vif s'approcha des rangs des ''Pour aider'' en brandissant sa hache mais comme un seul homme, tous se levèrent en le menaçant. Des cris s'éleverent de part et d'autres et la situation allait bien vite devenir incontrôlable. Il fallait absolument que le seigneur fasse son apparition avant que le conseil ne se trnsforme en foire d'empoigne ...

Le Général Ghomenar, au premier rang, tenta de calmer ses nains.

Le Général Thnaor, au premier rang tenta de calmer ses nains.

Aucun n'y arriva. Les haches furent posées sur le sol et le poing volèrent. Seul ne bougeait pas les Maîtres des runes, trop vieux pour ces exercices, et les Maîtres Hacheurs, trop discipliné pour ne pas obéir à un supérieur.

Les barbes noires, rousses, brunes, et même une blonde se battait dans la pièce. La barbe blonde appartenait à un ami d'enfance de Klang. Une brute épaisse à coté de laquelle Klang passé pour un savant. Il frappait vite et bien ses adversaire, protégeant les arrières de son ami.

Et au milieu de cette pagaille, le Nain au-capuchon-et-à-la-barbe-blanche se tenait immobile. Il ne bougeait même pas pour éviter les coups. Personne n'osait le frapper.

Ah si. Un.

Mal lui en pris, il se retrouva contre la porte, entre deux gardes du Khazad que cette querelle ne regardait pas, perdant deux ou trois dents... Puis le Nain au-capuchon-et-à-la-barbe-blanche repris sa place sans bouger.

Autour, la bagarre continuait...

"Pittoyable" aurait-on entendu si l'on s'était trouvé près de la bouche du Nain au-capuchon-et-à-la-barbe-blanche...

Haaaaaaaaa, une bonne baston !! Rien de tel pour se défouler un peu ! Klang n'est pas du genre bagarreur, non, non vraiment ! ... Mais bon, fut dire que les coups de boules, il adore ça ( en donner, pas en prendre ). Le nain qu'il avait devant lui venait de lui empoigner la barbe, sacrilège !! Klang poussa un cri d'indignation (et de douleur) et de rage il donna un coup de poing dans le ventre de son adversaire et vlan, lança sa tête de toute ses forces dans la figure du malheureux. CRAC !! Mmmmh ça c'est le nez qui à lâché, pauvre nain. D'ordinaire il n'aurait donné qu'une bonne baffe, mais la barbe !! Là, non !!
Il se retourna à la recherche d'un autre adversaire plus respectueux des traditions et justement, un autre nain arrivait vers lui et sans se poser de question, SCHLACK une bonne baffe ! L'autre le regardait incrédule :

- Ca va pas non ?? J'fais parti des ''pour aider'' !!!!!

Alors que Klang préparait sa seconde baffe, il arrêta son geste en grognant

- Ho ben scuse hein !! C'est pas marqué sur ton front !


La bagarre faisait rage, des cris, des insultes, des poings, des têtes, des jambes ( petites mais ça fait mal quand même ) fusaient de toutes parts. Vraiment une fantastique bagarre comme on en avait plus vu depuis très longtemps sous la montagne bleue.
Si il fallait une preuve que l'heure était grave, cette bagarre en était une irréfutable.

Y aller, ne pas y aller (dans le nord), that is the question !

Toner se tenait contre le mur... Même ici l'odeur de Klang était encore présente.

Une leçon de plus à retenir: ne plus l'ammener au conseil!

Mais à dire vria cette bataille représentait bein l'esprit des nains: volonter de se battre en toutes circonstance. alors pourquoi réfuter l'idée de partir aider nos camarades? La défence de la cité? C'était une noble cause, mais de souvenir, les Gobelins étaient encore loin des portes...

Soudain, une série de gardes entrèrent dans la salle, demandant le calme. Le capitaine de la garde éleva la voix, demandant qui avait commencé la bagarre... A priorie, il avait l'air assez énervé, si ce n'est enragé. Il allait prendre cher, comme on dit celui qui avait commencé...

Tous s'écartèrent, montrant Klang du doigt, un cercle se formant une nouvelle fois autour de lui.


"C'est lui..."

Tout les regards se braquèrent sur Klang qui regardait l'assistance l'air incrédule se demandant pourquoi on l'accusait, lui, d'avoir provoqué le désordre. Sans se démonter, il désigna de son doigt celui qui faisait parti des ''Pour pas aider'' et avec qui il avait eut l'altercation avant que la bagarre ne commence :

- C'est même pas vrai, c'est lui !! J'lui demande gentiment de se joindre à nous et y se précipite sur moi la hache en avant. Capitaine, vous avouerez que ça s'fait pas ! On est dans la salle du conseil quand même !...

Des murmures d'approbation se firent entendre tout autour. Indéniablement, Klang avait marqué un point et le capitaine tourna alors son regard vers le nouveau coupable qui poussait des cris d'indignation. Il l'arrêta d'un geste. L'affaire prenait une tournure plus compliquée que prévue. Un coupable s'était très bien, deux ... Il fit sortitr les deux protagonistes des rangs pour leur adresser un avertissement :

- Vous deux, je vous ais à l'oeil !! Encore une entourloupe et c'est dehors, vous m'avez bien compris ??

Klang acquiesca en opinant de la tête. Il avait très bien compris ... Faut dire qu'il n'en était pas à son premier avertissement, heu ... Pour tout dire, il était même coutumier du fait et (ce n'est pas une gloire) il était le ''recordnaïn'' de la chose à Tronjheim.
Le capitaine de la garde tourna les talons non sans intimer à tout le monde de reprendre sa place dans le calme et ressorti de la salle du conseil en esperant ne plus être dérangé.
Klang alla reprendre sa place à côté de son cousin Toner qui ne semblait pas très content de l' incident. Le nain s'en apercevant lui fit un grand sourire avant de lui dire :

- Allez quoi Toto ... Sois pas fâché. On a quand même bien rigolé non ??

L'ami blond de Klang se rapprocha...

"Oui, vachement drôle. Maintenant, on est sur qu'on arrivera pas à les attirer vers nous. Enfin bon... Tu es le digne fils de ton père, et l'on y peut rien."

Toner paraissait très calme. Trop aux yeux de Klang... Il devait y avoir un problème. En fait, il y en avait un: Toner était sur les nerfs... Et l'explosion ne fut retenue qu'une dizaine de seconde, pour que Klang puisse sourire béatement...

Le choc fut rude: en faisant un demi-tour vers la gauche, Toner sera le poing et l'envoya directement dans la mâchoire de son cousin. Celui-ci tomba dans les bras de son ami blond, et son nez grossi à vue d'oeil...

"La prochaine fois tu fera moins le con..."

Il fallait que le seigneur arrive, ce serais toujours plus simple pour prendre une décision...

Klang regarda l'ami de toner et tenta de lui faire un petit sourire amicale malgré la douleur qu'il ressentait, avant de lui dire en se palpant le nez :

- Falut, moi fè Klang !

Il s'écarta des bras du nain blond en replaçant son casque qui avait quelque peu basculé sous le coup de son cousin puis marmonna dans sa barbe :

- Pffffh, l'est gentil l'cousin mais c'est vraiment pas ce qu'on peu appeler un '' joyeux drille'' !! Heureusement que j'suis là pour mettre un peu d'ambiance, sinon, ces montagnes seraient d'un siniiiiistre !! Mais soit, mmmffh, content d'avoir fait ta connaissance blondinet ...

Il reprit sa place au moment même où le silence se faisait dans la salle. Un gong venait de retentir et il arrivait. La décision allait enfin être annoncée. Il était temps, Klang en avait assez de ce conseil interminable et il ne révait que d'une chose, retourner à la taverne boire une bonne bière. Les conseil, c'est pour les chiffes molles. Lui, il était chef de garnison et il avait besoin d'action pour donner la pleine mesure de ses talents. Pas rancunier du tout, il s'adressa à Toner :

- Mmmmmh, pourfendre du barbare nordiste ! C'est le pied non ? Alors, pourquoi faire tant de salamalecs ? On part, on pourfend, on rentre ... L'est où l'problème ?

"Le problème, tête de pioche, c'est qu'aussi braves que soient les Khazad, nous ne pouvons prendre part à une telle guerre sans risquer de voir notre nombre sérieusement réduire."

L'assistance se retourna en un instant pour voir qui avait vociféré cela. Le nain au capuchon et à la barbe blanche avait en effet parlé bien plus fort que Klang pour intervenir. Cela ne semblait guère le déranger.
Un nain, visiblement membre des "pour aider" brandit sa hache et fonça sur l'autre, arme en avant, en beuglant :

"N'insulte pas les vrais guerriers, sale trouillard, juste capable à te terrer dans les montagnes !"
En un instant le nain à la barbe blanche avait jeté à terre le barbu impétueux et répliquait :

"Oh non, plutôt capable de réfléchir, crâne de bois."

L'autre tenta, en rampant se remettre la main sur sa chiose, mais le nain encapuchonné lui marcha sur les doigts, et quelle que soit la force du rampant, il n'arrivait pasà se défaire du poid desl ourdes botines de fer.

C'est là qu'arriva le Seigneur. Il balaya la scène de son regard, avant de lancer un :

-Qu'est ce que cela !?

Le nain à la barbe blanche ne relâcha pas pour autant son emprise sur les doigts du jeune khazad gémissant de douleur.
Ivaldi l'Orfèvre se contenta de relever son capuchon pour dévoiler son visage hargneux.
Même le Segineur resta bouche bée. Il ne s'attendait pas à lui.



"J'étais venu d'abord pour présenter un Maître Hacheur..." dit l'Orfèvre. Puis, voyant que rien ne se passait.

"Toner Gnonemar ! lança t-il d'un ton tonitruant. Avancez-vous, ne me faites pas la honte de rester en retrait quand je viens moi-même annoncer que vous avez réussi l'épreuve, d'une bien belle façon, sans doute..."

Ivaldi se tut un instant, fixant pendant ce temps son disciple. A nouveau il pris la parole, finalement.

"Mais je vois que vous avez d'autres problèmes... Partir, ou pas..."

Aussitôt des voix s'élevèrent de toutes parts, exposant leurs arguments ou beuglant qu'ils avaient raison quand ils ne trouvaient pas d'arguments, ou des insultes quand on leur faisait remarquer qu'ils n'avaient pas d'arguments...

Il fallait que quelqu'un fasse clairement valloir son opinion... Mais qui ?

Le Seigneur de Tronjheim

Silence!!!!!!!!!!

Le seigneur de Tronjheim venait de donner de la voix. Sur son trone, il dépassait chaque nain d'au moins deux têtes. Il dirigeait la cité depuis près de vingt ans. Vingt ans ou la guerre fut en majorité contre les Gobelins. Peu de nains étaient aller combattre à l'extérieur, et lui encore moins... Mais il connaissait de nombreuses choses. Et les rapports de tous les généraux l'avez bien mis au courant de la situation.


"Vous m'avez déjà exposer hier tous vos arguments, Khazads. Mais pas vous, Maître Ivaldi. En avez vous qui soit important, que je doive entendre?"

Un silence se fit. On savait que l'Orfèvre méditait toujours ce qu'il allait dire... S'il parlait, ce ne serait pas pour rien dire... Mais au lieu du maître, ce fut le le disciple qui s'avança:


"Monseigneur, je me permet d'intervenir, car je revient moi même de ces contrés menacées. Les hommes sont puissant, certes, ils ont acquis de nouvelles armes, tel ces chars de combats. Mais en soit, ils sont trop faible face à la menace qui se lève. Seul, ils périrons. Avec l'aide de ne serait-ce quelques uns de nous, ils vaincrons. Car si les nains de Tronjheim sortent aider l'Arnor, que feront les autres cités? Si Cents nains sont envoyé par chaque peuple, sept cents sortirons se battre. N'hésitaient pas à envoyer l'armée soutenir les hommes, servons d'exemple à la Terre du..."

Et un formidable poing s'abattit sur le crane du Maître hacheur. En sombrant dans l'inconscience, il eut le temps de voir Ivaldi lui passer par dessus le corps et marcher vers le Roy pour lui parler...

Puis, tout devint noir...

Klang se releva d'un bond. Il était fort mécontent ! On venait d'assommer son cher cousin et de lui marcher dessus par dessus le marché. Il allait aller corriger l'avorton qui avait osé, tout Avaldi qu'il était, ça n'allait pas se passer comme ça !!! Déjà, il aimait pas trop son genre à s't' Ovilda, ça non, pour sur !! Ne l'avait-il pas nommé ''Tête de pioche'' quelques minutes auparavant ce Ividla ? Le nain avait pensé en lui même :

* Et lui Pffffh, y s' est pas r'gardé l'Ivalda ? F'rait bien d'se trouver un coiffeur oui !! Avec ses longs cheveux blancs, levé vers le ciel, y r' ssemble à une brosse c'te Avildo! *

Mais il s'arrêta net alors que le seigneur de Tronjheim levait le bras dans sa direction lui intimant l'ordre de ne pas bouger. Il se remit assis aussitôt. Klang est comme il est, mais il a une haute opinion et un grand respect pour son seigneur. Il l'aime beaucoup et donnerais sa vie pour lui si il le lui demandait. Les sourcils froncés, sur le qui-vive, il attendait la suite des évènements et ce que ''brosse'' avait à dire ...

Ivaldi s'entretenait à vive voix avec le seigneur de la cité naine, et, même si l'orfèvre avait l'habitude de parler d'une voix tonitruante avec force de gestes brusques, on entendait cette fois-ci absolument rien de leur conversation.
Il avait complètement ignoré l'intervention du seigneur des lieux, ne daignant même pas regarder en arrière ce qui pouvait bien troubler ainsi l'ordre, ne pouvant s'imaginer que ce fut à lui qu'on en voulait, car c'était il faut le dire, une très mauvaise idée, comme purent en témoigner ceux qui lui cherchèrent querelle durant les débats.

Finalement, le nain à la barbe blanche s'écarta du maître des lieux, pour revenir vers le pauvre Toner Ghonemar, étendu au sol.
De deux claques vigoureuses dont le claquement résonna dans tout le hall où se tenait le conseil, histoire de réveiller le nain.

Quand celui-ci émergea :

"Vous ^tes doué avec le métal, Ghonemar, mais vous avez encore beaucoup à apprendre... Jamais le disciple ne parle avant le maître, même s'ils pensent la même chose..."

Le Segineur parla à son tour, déclarant à toute l'assemblée :

-Nous envoierons un détachement en Arnor voir de quoi il en retourne, le reste de l'armée restera ici.

Si la plupart furent sataisfaits, il resta quelques protestations. Ivaldi n'y prêta pas attention, il continua à'ladresse du hacheur :

"Vous partirez avec... Cela vous inculquera les bonnes manières..."

"Mais Maître, je viens de rentrer..."

Un regard de l'Orfèvre, et Toner se tut.

"Bien, j'irai en Arnor."

Il fit le tour de ce que signifiait cette mission dans son esprit: Il serait le maître hacheur de ce détachement, donc responsable avec le capitaine, si ce n'était lui, des batailles. Un bon moyen de gagner de l'honneur, de récupérer au retour une place influente auprès du Seigneur...

Il s'adressa au premier des Khazad, sur son trône:

"Monseigneur, de combien de Khazad sera composé ce détachement? Et quelle sera exactement notre mission?

Vous aurez, Maître Ghomenar, la joie d'avoir la compagnie de cinquante Khazad de ma propre garde, et vos propres amis. Sera du voyage l'ambassadeur Urdan. Voyez le Roi d'Arnor, étudier la situation, et envoyez nous un rapport si vraiment les hommes ne peuvent se passer de notre soutient..."


Tout cela était très clair pour Toner: Je vous donne un viel ambassadeur croulant que vous pourrez laisser dans une auberge avec trois Khazads, puis vous combattrez aux coté du Roi Aldarion. Si jamais votre compagnie se réduisait à peau de chagrin, écrivait nous et une autre compagnie la remplacera...

En plus rapide: je vous envi, vous aller vous battre...

Le Seigneur se leva, murmura la traditionnelle phrase à Aülé dans la langue des Khazads, puis sorti. Son père lui jeta un regard plein d'espoir et suivi le maître des lieux.

Toner se retourna pour voir Ivaldi, mais il ne le trouva point. Celui-ci était déjà reparti à tout les coups... Comment savoir...

D'une main, il attrapa Klang et lui demanda d'aller directement dans leur demeure, il le retrouverai avec le capitaine des soldats de leur expédition...

Un expédition vers la gloire...

Les deux Khazads marchaient vers la salle du conseil. Les gardes étaient assez éloignés, ne les gênant pas ainsi dans leur conversation. Elle portait sur les nouvelles envoyé par le Maître Hacheur Toner Ghomenar, fils du Général. Le messager était un neveu de l'interlocuteur du Seigneur. Il devait être auditionné par le conseil des généraux, et un choix devait être fait...

"Au fait, Général, il faudra envoyer un ambassadeur vers le Khazad Dum. Le seigneur Hadhod Croix-de-Fer doit devenir seigneur de la Moria. Nous nous devons donc d'envoyer un ambassadeur lui porter notre fidélité et notre allégeance. Un présent pour lui, et un autre pour le Roi-sous-la-Montagne sera bien venu je pense...

-Monseigneur, j'ai déjà pris l'initiative d'envoyer mon frère. Il porte un présent pour Hadhod Croix-de-Fer et un autre pour Krohr... Il à recu consigne de porter notre amitié, notre fidélité..."

Le Seigneur de Tronjheim regarda le général avec des yeux furibonds...

"N'auriez vous point omis l'allégeance? Ce qui est fait est fait, mais je n'apprécie pas vos méthodes, Général... Si jamais un incident diplomatique se créer, je vous promet que vous le payerez...

-Mais monseigneur, regardons les choses en face. La Moria est certes la grande maison des nains, mais ce n'est plus que l'ombre d'elle même... La Flamme l'a emporté... Nous sommes plus puissant... Et notre supériorité n'en sera que plus grande si nous nous ouvrons sur l'extérieur... Vous avait eut un règne de paix, ce qui nous à permis de prospérer. Nous devons maintenant nous agrandir face aux gobelins et être considérer comme l'Arnor... Envoyons des troupes combattre les gobelins, vous ne le regretterez pas..."

Ils arrivaient devant la grande salle du conseil...

Il s'appelait en vrai Töum Ghomenar. Neveu du Général présent dans la salle, il était un peu intimider par tant de monde. Le Seigneur de Tronjheim, les Généraux, le conseil des Maîtres des Runes et le Collège des Maîtres Hacheur, amputé de Toner, qui était en mission, et d'Ivaldi l'Orfèvre, qui ne venait jamais aux réunions.

On lui donna l'ordre de parler:

"Messeigneurs, je suis envoyé par le Maître Ghomenar qui dirige une compagnie de Khazads vers le Grand Nord. Il m'a demandé de venir vers vous après que nous ayons contacté les hommes à la frontière avec l'Arnor."

Il parlait avec aisance. Rien dans sa voie ne laisser supposer de la fatigue suite au voyage. Son oncle le regardait d'un regard inexpressif, comme s'il venait de se faire passer un savon...

"Nous avons été attaqué durant notre voyage dans les montagnes par un groupe de pillard Gobelins. La bataille fut facile et l'ennemi s'enfuit rapidement. Malgré tout, les humains se sont plaint de ces être à la peaux vertes. Car s'ils ne pullulent pas encore à dans les sommet proche de Tronjheim, des rôdeurs m'ont affirmé qu'ils étaient très présent dans l'antique cité de nos pères, Belegost... Le Maître Toner vous demande d'organiser une expédition là-bas pour y réduit l'impact des Gobelins aussi bien sur nos terres que sur celles de nos alliés humains. Il sera ainsi plus facile de négocier un traité à notre avantage et récupérer un monopole commerciale sur tout le Nord Ouest de la Terre du Milieu. Les marché d'Arnor représente beaucoup pour nos forgerons. Des richesses à n'en plus compté et de l'or..."

Le fils du frère du père de Klang fut coupé par le seigneur qui toussa... En avait-il assez... Ne voulait-il plus entendre parler des Ghomenars???

Mais non, il ne s'arrêtait de tousser. C'était une toux grasse, non un agacement et un moyen d'arrêter son interlocuteur, mais bien une maladie... Il s'arrêta de tousser au bout d'une bonne douzaine de seconde...

"Je vous en pris continuez Töum...

-J'en avais fini Monseigneur."

Le Seigneur de Tronjheim regarda alors tous le monde.

"Des réactions?"

Et un silence se fit sur la salle... Aucune voix ne troubla ce silence. Tous était horrifié...

Le seigneur était malade... Cela ne présageait rien de bon...

Le Maître des Runes n'avait pas encore pris la parole lors de ce conseil.

Il était, comme on pouvait s'y attendre chez un Khazad de cette fonction, un Nain âgé et sage, plutôt discret quand il s'agissait de vociférer pour rien dire, mais qui n'hésitait pas à prendre la parole lors des discussions de ce genre lorsque ses connaissance pouvaient apporter quelque chose au débat.

Son vrai nom d'usage était Harvïn, mais beaucoup de Nains de moindre grade l'appelaient souvent maître des runes, maître conseiller, ou simplement maître.

La prise de parole du cousin de Klang apportait des nouvelles du Nord et de la marche du groupe de Toner, le fils du général Ghomenar, vers la bataille. Mais, outre cela, Töum donnait quelques renseignements sur l'antique cité en ruines de Belegost, qui à ses dires et surtout aux dires des Rôdeurs, était envahie de Gobelins.

Cependant, le discours de Töum avait également montré une dernière chose, quoique non intentionnellement: la réponse du Seigneur de Tronjheim était hasardeuse et son état devenait inquiétant... Il ne toussait pas ainsi du temps de sa vigueur; cela était inquiétant. Plus qu'inquiétant même, alarmant.

- Monseigneur!

Harvïn venait de briser le silence pesant qui s'était installé dans la salle du conseil. Tous les regards se tournèrent vers lui. Il n'osa pas révéler ouvertement sa pensée, comme quoi leur Grand Chef devenait gâteux... aussi s'y prit-il autrement pour s'opposer à l'idée d'une guerre. Et sa voix était mielleuse:

- Monseigneur... pourquoi chercherait-on à reprendre le contrôle de Cités depuis longtemps en ruines et inhabitables? Ne croyez-vous pas qu'il serait préférable de dérendre nos positions et de fortifier en cas de grand besoin Tronjheim, plutôt que d'aller chercher misère et mort au-dehors de nos murs?

Il y eut un murmure dans l'assistance. Le visage de Töum changea du tout au tout...

- Si nous cherchons cherche à reprendre Belegost, il faut reprendre Nogrod. Et pourquoi pas tout le Mont Dolmed, tant que nous y sommes? Cela n'a pas de sens...

Et d'un coup, ce fut le brouhaha dans la salle... Personne n'entendit qui que ce soit... Puis un calme absolu se fit entendre, lorsque le Seigneur de Tronjheim leva la main...

"Je demande au Général Tura Ghomenar de me donner son avis au nom des généraux. Puis le représentant du collège des Haches fera de même... Les objections se feront après cela..."

Toner se leva, et alla au centre de la pièce. Il voyait le Conseil des Runes, le Collège des Haches et les Généraux. En l'absence du Généralissime Bradley, c'était à lui que revenait de diriger l'armée de défense et de coordonné les actions des forces de combat, qu'elles soit minière ou non...

"Comme vous le savez Monseigneur, les cité de Nogrod et de Belegost sont envahie par les Gobelins depuis forts longtemps... Certes, attaquer ces villes seraient difficile, dégarnissant nos défenses. Mais ne sommes nous pas suffisamment fort maintenant? Depuis plus de dix ans, les gobelins n'ont pas posé le pied dans une mines que nous contrôlons totalement. Les seuls combats furent des escarmouches, des pièges qu'ils nous tendaient ou que nous leurs tendions...

Qui sait dans combien de temps nous seront gênés dans notre propre cité. Si l'on refuse de s'étendre, vers le Nord, devront nous envoyer notre surplus de population vers la Moria? Car nos murs ne pourrons s'étendre aux maximums...

Monseigneur, les richesses de Nogrod et la positions imminent stratégique de Belegost nous appellent. Nous sommes le plus puissant peuple des Khazads, nos mines tournent sans cesse, notre populations est en expansion... Nous pouvons,et je dirai même, nous devons nous étendre..."

Et personne ne rétorqua... Le Collège des Haches approuva, les maîtres runes se turent... Le seigneur de Tronjheim décida donc de lever la séance pour aujourd'hui...

En sortant accompagné de son neveu, Tura Ghomenar fut rattrapé par le Maître des Runes Harvïn...

Ce général avait le don d'exacerber la mauvaise humeur du Maître des runes. Aussi Harvïn aurait-il bien voulu lui rétorquer une belle phrase dans les dents; mais il faut parfois se taire quand le moment n'est pas opportun... Et l'heure de ce conseil n'était certes pas l'instant le plus opportun qui soit: la présense du Seigneur de Tronjheim - qui d'ailleurs semblait plus enclin à suivre les conseils du militaire que du sage - retenait quelque peu sa langue.

La séance fut donc levée sans qu'aucun opposant n'ait pu contrer le discours du Ghomenar; et Harvïn n'allait pas laisser passer cela. Il bouscula un peu les seigneurs et autres conseillers sortant de la pièce et, en quelques foulées, il rattrapa Töum Ghomenar et son illustre oncle...

- Vous vous croyez sage, n'est-ce pas, général, mais il semblerait que vous soyez aveugles à des faits qui pourtant sautent aux yeux.

L'autre le dévisagea, et Töum resta interloqué. Les membres du conseil regagnaient leurs demeures, et certains passaient non loin du trio. C'est pourquoi Harvïn baissa d'un ton, n'étant pourtant ni moins rémonté ni moins désagréable:

- Le Seigneur est malade, vous le savez fort bien, ou peut-être préférez-vous ne pas vous en apercevoir. Mais ne vous voilez pas la face, ses quintes de toux à répétitions ne laissent aucun doute. Et il n'est plus tout jeune...

Un petit regard circulaire alentours, et le Maître des runes poursuivit:

- Mais les guerres que vous comptez faire ne le laisseront pas indiffrérents, et tôt ou tard il quittera son haut Trône pour contempler votre oeuvre... plutôt tôt si votre précipitation habituelle est toujours de mise aujourd'hui. Et alors... (sa voix se réduit à un murmure) il lui arrivera malheur...

Harvïn sourit légèrement, fixant Tura de son regard perçant, comme s'il voulait lui faire comprendre qu'il n'était pas la moitié d'un sot, et comme s'il voulait percer son esprit et connaître ses pensées... Pas d'héritier à Tronjheim... pas d'héritier direct en tout cas.

Oui, là était la clef du problème. Harvïn savait à présent.

"Apprenez seigneur Harvin que le règne de notre seigneur c'est vu orner d'une magnifique periode de paix. Il a apporté la prospérité à Tronjheim. Ce seras sans doute le plus grand seigneur qu'ait connu la cité. Mais il peut aussi ajouter le succé guerrier à son oeuvre sans souci. Nous sommes assez fort.

Je suis conscient que vous n'aimez pas la guerre, votre vielle blessure vous oblige à rester loin des combats. SI vous futes vaillant, je le suis aujourd'hui, et ce bras, du royaume, est le plus ferme appuie. Le généralissime m'accorde tout son soutient. Il me l'a une nouvelle fois confirmé lors de son départ vers le Mont de Fer.

Esperez plutôt une grande victoire pour que les Khazad bleus s'étendent encore et toujours..."

Sur ces mots, le général se retira, suivit de son neveu, laissant seul le maître avec ses runes et ses pensés... Le lendemain le Seigneur déciderai...

En attendant, Tura se devait de préparer le conflit, s'il arrivait, pour pouvoir le déclencher le plus vite et apporter la victoire aux nains. Qu'ils gagnent la guerre, il n'en doutait point... Mais que cette guerre soit lancé par les nains, il ne pouvait le dire...


HRP/ Petite allusion au Cid...^^//HRP

Le Seigneur de Tronjheim s'était avancé, tandis que ses sujets attendaient, immobiles, dans la salle du trône. Il du interrompre deux fois sa progression, secoué par une toux violente, mais avait finalement atteint son royal siège sur lequel tous les yeux étaient posés.
Avec un air qui se voulait serein malgré les cernes sous ses yeux, il balaya l'assemblée du regard, comme pour s'assurer que tout le monde écoute, ce qui était indéniable, c'était lui le chef tout de même.

"Général Ghomenar... J'ai décidé... -une plainte rauque vint l'interrompre, prolongeant involontairement le suspense- que je ne cautionnais pas telle action.

Aussi tôt, un brouhaha de protestations et de mrumures s'élevèrent du côté de tous les partisans du militaire.
Une quinte de toux qui, contrairement à ce qu'on puisse croire n'avait rien de volontaire, interrompit le vacarme, et le Seigneur reprit :

"Encore la guerre, Tura... Déjà il y a un mois certains préconisaient d'entrer dans le conflit du Nord. Nous vivons en paix et nous prospérons. Nogrod et Belegost ne sont plus que ruines et ne nous apporteraient rien. Je ne veux pas gaspiller des vies de Nains dans des guerres qui sont évitables..."

Et le Seigneur de Tronjheim avait prononcé ces mots sans montrer le moindre signe de sa maladie, mais le visage emrpeint d'une certaine solennité qu'il restait le dirigeant de tous.

"Bien monseigneur. Je tiens simplement à rappeler à votre Altesse que, si les nains ne meurent pas en allant à la guerre, ils mourront lorsqu'elle arivera sur eux. Mais soyez assuré de ma détermination pour défendre notre peuple."

Sur ces mots, le général fit une révérence, se tourna, et quitta la salle. Il laissait le seigneur de Tronjheim réfléchir à ce qui avait été dit... Certe, aller aider l'Arnor était un guerre, non pour les nains, mais pour leur gloire.

Celle que défendait Tura était pour la survit de Tronjheim. D'ici un ans ou deux, la surpopulation ne pourrait être contesté. Et dans une dizaine d'année, les mines seraient épuisé. Il était temps de lancer les hostilités...

Maéis le seigneur est le seigneur, et le général un général. Un nain en plus de cela... Pour ces raisons, Tura Ghomenar, Général affécté à la défence de Tronjheim, obéira... Même s'il sait qu'il a raison...

- Sage décision, Monseigneur...

La voix plus que jamais mielleuse du Maître des Runes venait de se faire entendre de son Seigneur et des Nains qui se trouvaient à proximité. Nul n'avait tout d'abord remarqué la présence du vieil Harvïn, jusqu'à ce qu'il parle...

Les regards alentours s'étaient alors dirigés vers lui, sans grande amitié et sans grande douceur. Tous se demandaient comment et par quelles méthodes l'habile conseiller avait convaincu son seigneur de renoncer à cette guerre... mais les faits étaient là: il avait réussi. Beaucoup de Khazad étaient partisans des idées du Général Tura Ghomenar, même si tous n'avaient pas autant d'affinité pour le personnage, et l'assemblée ici présente voyait, en large mesure, cette guerre comme un moyens nécéssaire au but des colonies Naines des Ered Luin: arriver à propérer et à survivre dans ces montagnes.

Et cette fin justifiait certaines obligations et certaines contraintes: la place, la volonté d'expension, la remise en question. Et la décision que venait de prendre leur suzerain ne correspondait à aucun de ces trois devoirs. La population de Tronjheim croissait, cela était une évidence, et la solution à adopter était bel et bien de se préoccuper de Nogrod et de Belegost. Car, bien que tout ne soit plus que ruines et ordures dans ces cités depuis longtemps perdues par les Nains au profit des Gobelins, elles n'en conservaient pas moins bien des richesse...

Du temps du premier Âge, les Naugrim avaient profondément creusés sous le Mont Dolmed et ouvert de nouvelles voix, des galeries encore inexplorées ou presque, des mines à exploiter et dont le manque de talent des Gobelins en matière d'extracion avait préservé les ressources. Sans compter qu'à force de travail et de peines, ces deux cités pouvaient retrouver une splendeur, quoique encore bien éloignée de celle de jadis.

Et tout cela tombait à l'eau, à cause d'un orateur et d'un manipulateur. Mais il est vrai que les guerriers sont forts à la guerres, mais que les malins et les intellectuels sont les maîtres dans ce qui est du ressort des discussions.

#Klang #Toner