Le Sénat, demande d'aide militaire.

Galathor, devenu désormais Gouverneur de Minas Tirith s'empressa de se rendre au Sénat, grand bâtiment à l'allure Elfique, ressemblant aux bâtisses blanches de Valmar.
Il ne put attendre Gebir encore au Port, et monta les escaliers de marbre, scrutant les colonnes de pierre blanche, dignes de celles forgées par les Noldor à Gondolin.
Il accourra jusqu'aux portes de Bronze et d'Argent et parla aux Gardes:

*Salut à vous, je suis Galathor, Gouverneur de Minas Tirith et du Gondor.
Je dois parler au Sénat et je n'ai le temps de patienter. Ouvrez-ces portes.
Le Seigneur Gebir doit arriver d'un moment à l'autre alors ne posez point de question et ouvrez lui les portes*

Galathor entra et vit face à lui, comme dans un odéon, des hommes, jeunes ou âgés ayant un grand pouvoir à Dol Amroth.
Galathor s'adressa à ces personnes influentes:

"Salut à vous, hommes du Sénat, hommes influents de Belfalas.
Je suis Galathor, fils de Maelethör, Gouverneur de Minas Tirith et du Royaume du Gondor.
Comme vous le savez, le Royaume d'Arnor est en proie aux attaques du Mal.
Le Gondor, en sa puissance reconnue, s'est proposé d'envoyer son aide à Tar-Aldarion.
Cependant, la force d'attaque du Gondor se doit d'être plus puissante.
C'est ce pourquoi, je viens ici pour vous demander assistance.
En effet, après la rébéllion qui vient de se produire, le Gondor se doit de laisser des soldats en garnison dans la Cité du Cygne.
En conséquence, nous demandons au Sénat de nous fournir autant de forces, de soldats, à puissance égale à l'ost Gondorien.
Nous demandons aussi, aux membres du Sénat de se joindre à nous, hormis les membres âgés, incapables de faire un tel trajet.
Le Comte de Ringlo prendra les rênes de la Cité, car il eut prouvé son allégeance et sa loyauté envers le Gondor.
Je vous prie, ô membres du Sénat d'accéder à ma requête."

Puis le Gouverneur se tut, regardant les Sénateurs chuchotant quant à la proposition Du Noble.
Soudain, un bruit provint du Grand Hall, où la lourde porte de bronze se trouvait.

#Galathor #Tior

Sur les conseils du Prince de Brethil, Tior Celebdîn était venu en toute hâte depuis les quais de Dol Amroth, où tous les marins s'affairaient, chargeant provisions, équipement, balistes et autres constructions de guerre sur les vingt-neuf navires prêts pour le départ vers le Nord...

Ainsi le messager d'Halbarad traversa les rues tachées de sang de la Cité côtière, et arriva en vue de ce qui semblait être un bâtiment d'importance, si on s'en fiait à sa taille et sa beauté.

Il poussa les lourdes portes de bronze et d'acier, qui, en se refermant, provoquèrent un fracas monumental, résonnant dans tout l'édifice. La réaction des gardes ne se fit pas attendre: deux d'entre eux se campèrent devant le Dunàdan, lui demandant de se présenter. Et Tior leur répondit d'une voix fière:

"Je suis Tior Celebdîn, et je viens en ce lieu pour éclairer les discussions de mes connaissances de la situation en Arnor... Fidèle serviteur du grand Roi Tar-Aldarion."

A ces mots, les gardes s'entretinrent à mi-voix, puis s'écartèrent de la route de Tior. La mention du Roi Aldarion les avait fait changer d'avis, semblait-il...

Après maints escaliers et corridors, le messager de l'Arnor arriva finalement dans la salle où se tenait le Sénat. Ouvrant la porte, il entra devant l'assemblée. Essouflé, mais se tenant droit et fier, il vint se placer à la droite du gouverneur Galathor. Il attendait qu'un des hommes présents lui donne la parole, n'osant la prendre de lui même.

Galathor, occupé par ses discussions politiques, se retourna au son assourdissant que fit la porte de bronze, et vit, à sa droite, le messager Dunadan qu'il vit plus tôt.
Le regardant et le saluant en silence, il prit la parole face aux Sénateurs, toujours en train de discuter:

*Sénateurs de Dol Amroth, je vous présente Tior Celebdîn, messager d'Halbarad Dunadan.
Il connait mieux que quiconque ici, la situation en Arnor.
Je le laisse prendre la parole et exposer les faits présents dans l'Oublié Royaume du Nord.*

Puis il chuchota à l'oreille du Dunadan:

*Surtout, ne dites pas un mot au sujet d'Eaque, de peur de froisser les Sénateurs, exposez-leur la situation mais ne dites pas qu'elle est utopique, ou qu'elle est critique, ou nous n'auront point d'unités.*

Puis le Grand Tior prit la parole.

Tior s'avança alors devant le Sénat, espérant respecter au mieux les instructions de Galathor. Ainsi parla-t-il:

"Nobles Sénateurs de la Cité du Cygne, Galathor a dit tout ce qui concernait ma personne, si bien que je n'ai point à me présenter. Je dirai juste que je suis un serviteur fidèle du Grand Roi Tar-Aldarion de l'arnor, et que c'est pour le servir et servir mon Royaume que je suis à présent devant vous."

Il marqua une pause, jetant un regard anxieux en direction du gouverneur, et se rappelant de ses conseils.

"Messieurs, je suis parti il y a maintenant plusieurs semaines de Fornost, l'ancienne Grande ville de l'Arnor, envoyé par le Capitaine Halbarad Dunàdan, pour une mission à Minas Tirith, qui n'entrera pas dans le cadre de mon récit, n'étant d'aucun intérêt pour vous et pour notre discussion. Toujours est-il que je fis voile vers Dol Amroth, partant de Pelargir, et que j'arrivais hier dans votre Cité, ou flotte maintenant les bannières de Dol Amroth et de Gondor.

Mais cette mission pour mon Capitaine n'était pas là mon véritable but, et, bien qu'importante, ce n'était qu'une pensée après coup, alors que ma mission première est bien plus importante pour mon royaume. En effet, mon but en venant ici, était de participer au regroupement des forces du Sud, des hommes vaillants et loyaux, afin de venir en aide au royaume Nordique. Et vous jugerez vous-même, noble Sénateurs, car je vais à présent vous faire part de la situation en Eriador, du moins telle qu'elle était quand je l'ai quitté."

Il fit une nouvelle pause, reprenant son souffle, et regardant au passage tous les visages des Sénateurs qui avaient les yeux rivés sur lui, attendant avec impatience la pousuite du récit.

"En Arnor, reprit Tior, bien que les choses ne sont pas désespérées, et n'en sont pas moins sérieuses. Car nous sommes un peuple qui s'est longtemps battu dans l'ombre, mais qui ne compte que peu de forces par rapport aux autres royaumes. Et cette faiblesse nous handicape grandement dans ces temps sombre.

Dans la région d'Arthedain, comme nous appelons les terres au Nord de Fornost, est venue une sombre armée d'Hommes corrompus et de demi-Orques au service des noirs desseins de leur Capitaine, Malock. Il s'git d'un humain, mais je pense pour ma part qu'il sert une autre personne, qu'il a un supérieur, pour ainsi dire. Or donc ce Malock et ses troupes ont attaqué la Cité de Fornost, où nous n'entretenions que peu de gardes. Et Lunidel, le chef de ceux-ci, n'a pas pu tenir longtemps face à l'armée ennemie. Fornost est donc tombé aux mains d'êtres maléfiques.

Et nous partîmes avec notre Roi et nombre de nos officiers d'Annuminas, dans le but de reprendre la ville. Parmi nous était aussi le Capitaine Halbarad. Mais quand nous arrivions, une volée de flèche nous acceuillit, et nos pourparlers n'y firent rien: Malock ne voulait pas laisser la ville. Aussi nous campâmes dans un plaines cachée quelques mille au Nord, et nous n'allions pas tarder à lancer un assaut, bien qu'en infériorité numérique.

Et je ne puis vous en dire plus sur cette bataille, car c'est à ce moment que je partis vers le Sud. J'ignore ce qu'il en est à présent... Peut-être sont ils tous morts, mais peut-être que non. Quoi qu'il en soit, des renforts alliés seraient les bienvenus. Mais en cela, c'est à vous, nobles Hommes, de décider de l'importance à vos yeux du Royaume du Nord, et de la fraternité qui devrait lier tous les Hommes Libres dans la difficulté."

Tior arrêta son discours, s'attendant à quelque réponse de la part des Sénateurs.

Puis le Gouverneur Galathor reprit à la fin du récit de Tior ne voyant pas réaction apparente des Sénateurs.
Alors, dans le silence le plus morbide, il reprit parole et dit:

*Comme vous l'entendez, la situation en Arnor est préoccupante. Annuminas doit sans nul doute subir un siège et Tar-Aldarion n'esta pas assez puissant pour tenter une sortie.
N'oublions point, messieurs, que l'Arnor occupe la majeure partie de l'Eriador.
Si le Royaume Nordique venait à tomber, la brèche à l'ouest d'Anfalas serait sans défenses, et l'ennemi pénetrrait à sa guise.
Alors Dol Amroth serait attaquée et ruinée.
Nous devons nous rendre en Arnor, unis, pour prouver notre fidélité envers Méphisto du Gondor, mais envers nous-même.
Laisserons-nous nos frères mourir au Nord, tandis que notre situation empirerait?
Laisserons-nous Tar-Aldarion, l'égal de Tar-Meneldur tomber sous le joug des Orques?
Eh bien, moi, Messieurs les Sénateurs, je dis non. Nous irons combattre au Nord, aux côtés de Tar-Aldarion et de Méphisto du Gondor, nous, Sénateurs, Gouverneur et Capitaine du Royaume Réunifié!
Ne laissons pas ceux qui nous eurent sauvé par le passé, tomber.*

Soudain, alors que Galathor n'eut fini son discours, un homme se leva dans l'odéon, un homme vêtu de gris et de blanc, apparemment habile et jeune.
Il dit aux jeunes hommes face à lui:

*Il a raison. Il a raison! Nous sommes les Sénateurs de Dol Amroth, gouverneurs de Belfalas, au départ crées pour défendre et aider nos alliés.
Si nous n'eûmes combattus par le passé, c'est car nulle occasion ne se présenta. Mais, nous avons l'éloquent Galathor du Gondor face à nous et le Preux Tior d'Arnor face à nous, deux des plus braves et valeureux guerriers d'Endor, connus par tout le Gondor de leurs exploits passés.
Arnor implore notre aide et en a besoin.
Alors Sénateurs de Dol Amroth, Robes Grises du Cygne, levons-nous et allons combattre au Nord.
Seigneur Galathor, vous aurez autant de soldats que nécessaire. Messire Tior nous vous accompagnerons au Nord, et vous reverrez votre patrie.*

Alors, tous les Sénateurs se levèrent et se préparèrent à combattre allant s'armer, et prenant la Bannière du Gondor avec eux. Galathor et Tior furent fiers de leur exploit, Eaque en serait plus satisfait, même s'il ne fut point mentionné.

Ainsi les discours acharnés de Tior et de Galathor avient fait plier les Sénateurs de Dol Amronth de leur côté, ainsi l'Arnor verrait arriver bon nombre de guerriers, ainsi que les Robes Grises du Cygne. Tous iraient au Nord, tous vogueraient au secours d'Aldarion, portant la bannière de Gondor, honorant l'ancienne alliance des Royaumes du Sud et du Nord.

Les discours avaient été habiles, et Tior était prêt à partir, prêt à se battre. Alors que les Sénateurs quittaient la salle, prenant leurs armes, Tior s'écria:

"Soyez bénis, Robes Grises du Cygne, et que la bannière de Gondor aille vers une bonne fortune, ainsi que ceux qui la portent!"

Tous quittèrent le bâtiment. Ils seraient prêt dans quelques instants, mais Tior, lui, était armé, et il descendit en courant jusqu'au port, souhaitant annoncer la grande nouvelle à Eaque...

[Ce n'est pas très long mais je n'ai pas le temps ce soir, dsl]

Galathor fut fier de cette "victoire" et plutôt que de se presser à s'armer, il sortit calmement en direction des quais, où Eaque se trouvait. Il voyait Tior dévaler les rues désormais presque propres, et lui, y allait à grand galop sur Glindor, sa belle monture.
Il devançait Tior à grande vitesse et arriva au Port.
Il voyait Eaque qui s'activait au chargement des navires, et descendit de son fier destrier.
Puis il se dirigea vers Eaque et attendit Tior un moment.
Le voyant au loin il chuchota

*Les Robes Grises*

Aussitôt, Eaque se retourna et vint en direction du Gouverneur. Il lui demanda les nouvelles de cet entretien, toutefois long des 3 heures au Sénat.
Galathor lui répondit:

*Eh bien, Tior arrive en courant dans la rue, peut-être devrais-je lui laisser l'honneur de vous annoncer ce qui se passa.
Cependant, après de longues négoces, le Sénat accepte de nous fournir des soldats.
Ce fut un homme, vêtu de gris et d'argent à mon souvenir qui leur en a donné l'ordre.
Je ne connais son nom, mais les Robes...*

Puis le Gouverneur fut interrompu par Tior qui arriva essouflé.

Dépassé par la cavalier Galathor, Tior n'interrompit pas sa course pour autant, et, quelques temps après le gouverneur, arriva sur les promontoires, essoufflé.

Reprenant haleine à côtés des deux hommes, Tior, avec un large sourire, regarda Eaque dans les yeux, lui dit ces quelque mots:

"Eh bien c'est fait, mon ami, nombre de guerriers nous accompagnerons, et les Robes Grises viendront eux aussi, si j'ai bien compris, portant la bannière du Gondor! Je vois maintenant un peu plus d'espoir à notre voyage. Mais il fallut les convaincre, et ce ne fut pas chose facile. Et, sauf votre respect, prince de Brethil, il serait préférable de remonter sur le Simol, rapidement, car nous dûmes éviter de parler de vous au Sénat, et il me déplaîrait que les Robes de Dol Amroth changent d'avis..."

Eaque, Galathor, et Tior montèrent alors sur le pont du navire, où se trouvaient déjà Erco, Hector, et Hasharin. On pourrait paritr dans quelques heures, du moins c'est ce que fit savoir le commodore au frère d'Eaquem.

[HRP: Vu qu'Eaque sera absent cette semaine, comme il me l'a dit, le voyage vers le Nord pourra commencer dans le sujet Vogue, vogue vers le Nord. A moins que quelqu'un ait une dernière réaction à faire dans ce sujet...]