The Return of the Queen

(suite du Chagrin de la Reine)

Aheneus pouvait sentir la tension qui habitait les membres de la caravane, due à l'atmosphère presque menaçante de la lande, plus ténébreuse qu'obscure. La nuit sans lune semblait vouloir avaler les campeurs. L'albinos resserra sa cape, et s'assit en tailleur dos au feu, ses yeux pâles scrutant la nuit, attentifs au moindre mouvement suspect, guettant l'assaut furtif ou l'assassinat lâche par un des caravaniers. Un hurlement de loup, trop loin pour être dangereux, mais pas assez pour être inoffensif, retentit depuis le Nord. Le silence se fit aussitôt dans le camp, chacun retenant son souffle, surveillant l'obscurité que trouait à peine la lueur tremblotante du feu. De longues minutes s'écoulèrent avant qu'un homme d'armes se racle la gorge, rompant le silence oppressant. Tous reprirent leurs affaires, et personne, à part peut-être la Reine et le Maître d'Armes, l'une en raison de sa race, l'autre de son entraînement, ne se rendit compte que quelqu'un manquait: Aheneus s'était élancé dans la forêt dès qu'il eut perçu le cri du loup.

[Je suis aussi un elfe, donc j'ai la race + l'entrainement...]

Un loup cria. Quelques minutes plus tard, un homme partie en courant... Que faissait t'il ? Arinos n'en savait rien... Toute la journée, il était resté quassi silencieux, observant la caravane. La capitaine était certe une elfe aguérri, mais elle n'avait pas vu assez de guerres :
trois fois, elle avait commit des erreurs grave, qui aurait put couté la vie a la reine. Pour commencé, la reine n'était pas armée. Ensuite, elle n'avait pas de gardes toujours a ses cotés. Enfin, la reine ne portait pas d'armure. Trois erreurs qui pouvait se révélé mortelle. Se dirigant vers la reine, il passa d'abbord a son cheval :
toutes ses armes s'y trouvait, sauf ses deux dagues, qui pendait a sa ceinture. D'un geste vif, le maître d'arme sortie de ses fontes son armure et ses lames. Enfilant cotte de maille, jambières et autres pièces d'équipement, il passa dans son dos son arc et sa lame elfique. Glissant au passage sa troisième dague dans sa botte, il prit son épée gondorienne et son bouclier a la main.
Laissant a son cheval la liberté de se déplacé et de mangé sa guise, il s'aprocha de la reine. En elfique, il lui dit :-Ma reine, il me semble que vous ne portez pas d'arme... Prenez sa :
cette lame n'est pas la meilleur que j'ai, mais ma lame elfique est enchanté et tout autre que moi qui la porterais en mourrais. Prenez aussi ce bouclier :
vous serez bien plus efficace avec.... Et qui est l'homme qui est partie dans la forêt ? j'espère qu'il sais se battre, car si il tombe sur la meute de loup que nous avons entendu tout a l'heure, sa vie ne tiendrat que a un fils...

La reine regarde le Maître d'arme, l'épée et le bouclier qu'il lui tendait. Elle émit une grimace et refusa les armes qu'Arinos lui proposait. Elle fit signe à l'elfe de la suivre, et l'emmena près de son fidèle destrier. Là, elle retroussa le tapis de selle, et Arinos put découvrir une épée elfique qu'elle avait emmenée avec elle de Fondcombe.
Avec un sourire aux lèvres, elle se pencha et retira une belle dague ouvragée d'une de ses bottes.

« Vous ne songiez tout de même pas que je n'étais pas armé ? Je suis capable de tuer le premier orque qui me menacerait, je me suis entrainée dans bien des duels, dont quelques uns contre Méphisto lui-même. Ne sous-estimez pas une femme, j'ai peut-être l'air fragile, mais je n'aurai aucun regret à tuer le premier qui me veut du mal.. »

Une flamme ardente se consummait des ses yeux, aurait-on cru. Elle avait néanmoins apprécié le geste du guerrier et l'en remercia. Mais elle refusa également le bouclier.

« Je ne porterai pas de bouclier. Ou seulement quand cela me semblera nécessaire. Je ne suis pas une guerrière, et j'ai totale confiance en le Capitaine et ses hommes. De plus, l'archer qui voudra m'avoir devra être excellent .. car ma robe elfique est empreinte de magie, je peux passée inaperçue, si je le souhaite.. »

La lune dominait à présent le ciel, et Aheneus n'était toujours pas revenu .. Certains elfes commençaient à s'mpatienter.

{désolé, je savais pas que t'étais elfe toi aussi...}

Une erreur. Il n'y avait pas d'autre terme. Connaissant mal la région, il pensait que les loups seraient les mêmes que dans sa région natale, faméliques, à peine plus dangereux que des chiens de ferme. Or ceux-ci lui arrivaient presque à l'épaule. Première erreur. Il avait oublié de vérifier le sens du vent, et maintenant les molosses le suivaient à la trace. Deuxième erreur.

Maintenant il courrait, les loups à ses trousses, prenant les chemins les plus improbables, sautant des fossés, plongeant dans les ronces. Il savait qu'une bête était morte en loupant son saut et en s'empalant sur un souche d'if douze pieds plus bas. Il n'y avait que deux solutions: revenir au campement, ce qui mettrait les reine en danger, ou trouver un leurre pour la meute affamée, un animal plus lent ou plus appétissant... qui ne semblaient pas se bousculer dans le coin.

Soudain, une tête velue surgit de l'obscurité à côté de lui. Ne pouvant dégainer sa hallebarde sans risquer de trébucher, il attrapa la bête par l'encolure et lui plongea son stylet dans la gorge, sectionnant son artère. Laissant le loup se vider de son sang sur le sol, il continua à toute allure, négociant les obstacles qu'il ne voyait qu'au dernier moment. Avisant un goulot entre deux roches, il s'y campa et, sa hallebarde dans les mains, attendit l'arrivée des loups, qui, dans l'espace réduit, ne pouvaient plus faire jouer le nombre. Il en tua ainsi une petite dizaine, avant de se rendre compte, mais trop tard, que certains avaient escaladé la roche et s'apprêtaient à lui sauter dessus. La situation devenait critique...

Dans le lointain, la reine put entendre les hurlements des loups Il lui semblait que les bruits se rapprochaient. Où était Aheneus , peut-être était-il poursuivi par les bêtes affamées. Se tournant vers Arinos, elle répondit :

"C'est un agent de Gondor. Je crains pour sa vie, il est trop téméraire. Il aurait dû penser à la sécurité de camp.. Peut-être pourriez-vous le retrouver, Maître elfe ?"

Elle fixa un moment Arinos de ses yeux bleus, puis elle se prit à regarder la Lune. La nuit était fraiche, mais le vent était tombé. Soudain, elle réalisa que partout, les elfes se préparaient au combat. Certains s'étaient déjà avancés plus profondèment vers la forêt. Un revint en arrière, pour avertir le Capitaine, la mine sombre.

"Capitaine, il semble qu'une meute de loup ait prit en chasse le Gondorien.. Sa folie causera notre perte. Il faut reprendre la route, et vite .. La Reine doit être en sûreté !"

Les hurlements se rapprochaient peu à peu. De plus en plus de soldats dégainaient leurs lames, se regardant les uns les autres avec une lueur d'inquiétude dans les yeux. Elothirion se tint aux côtés d'Idril. La reine, porta instinctivement la main à sa dague. S'il le fallait, elle prouvera à ses gardes ses capacités martiales. Un silence de mort s'abbatit d'un coup sur le camp et les environs..

Un genou à terre, l'albinos, retira son stylet du loup d'une main, tandis que de l'autre il tentait de contenir le sang qui jaillissait de son flanc. Sa hallebarde s'était brisé lorsqu'elle avait percuté un rocher, se sentant sans doute peu d'affinités avec une pioche, et Aheneus se retrouvait à fuir face aux quelques loups qui s'étaient détachés de la meute pour le poursuivre... il était mal. Si les loups, dont l'instinct n'est plus à prouver, estimaient qu'il était trop sérieusement blessé pour vaincre six des leurs, il y avait malheureusement fort à parier que c'était le cas. Il pouvait encore courir, mais sa poitrine lacérée, ses côtes à nu et sa cheville luxée pouvaient l'abandonner d'un moment à l'autre, le laissant à la merci des bêtes qui le traquaient. Mais il avait encore un espoir. Se souvenant d'un jeu de son enfance, il cherchait un ravin profond surmonté d'un arbre solide, afin de semer définitivement ses poursuivants.

Le prochain. Le prochain sera le bon. Cela faisait déjà quatre fois qu'il se le disait, qu'il se laissait rattraper par les loups avant de devoir accélérer afin de leur échapper. Lorsqu'il repéra le fossé, il ralentit, et les canidés rejoignirent ses talons. L'un d'eux sauta, mais le stylet perfora son cou, faisant jaillir le sang à gros bouillons. Puis il vit la branche. Il se ramassa, avant de se détendre et d'agripper le bois de toutes ses forces. L'impact lui coupa le souffle, et pendant un couple de secondes, il n'eut aucune perception de ce qui l'entourait. Lorsqu'il reprit ses esprits, il grimpa sur la branche et jeta un oeil vers le bas. Comme prévu, les loups s'étaient focalisés sur la chair toute proche et avaient fait confiance à leur proie pour leur réception. Mais un loup ne peut pas grimper aux arbres, et incapables d'atteindre l'autre côté, ils étaient allés se briser le dos au fond du trou... Précautionneusement, Aheneus sauta à terre, grimaçant lorsque sa cheville blessé reçut son poids. Il se remit en route le plus rapidement possible, conscient toutefois que ses blessures laissaient une trace que même un aveugle pourrait suivre...

Enfin il arriva en vue du campement, et s'aperçut que les elfes s'étaient préparés au combat. Trop affaibli pour s'en inquiéter, il resserra les pans de sa gabardine sur lui pour tenter de dissimuler ses blessure, et pénétra discrètement, du moins pour quelqu'un dans son état, dans le camp qu'il avait l'impression d'avoir quitté des semaines auparavant.

[Je prend la direction des opérations mouhaha !]

Ainsi, c'était un agent du Gondor... Regardant les troupes elfes se préparaient au combat, il fit de même :
accrochant son bouclier sur la selle de sa monture, il prit son arc et encocha une flèche.
Les yeux de l'elfe furent attiré par deux choses :
une paire d'yeux jaunes dans la nuit et le retour de l'agent gondorien. Lachant sa flèche, il sut qu'il avait touché au but lorsque il entendit le clapisement de sa cible... ¨Prenant d'autorité le commendement des troupes, il lanca une série d'ordres brefs :
sur les 28 soldats elfes, 3 hommes, dont Elothirion, un archer et un homme portant une longue lance accompagné d'un bouclié sortirent du lot et prirent par la bride trois montures, tandis que les autres prenaient leurs lames au poing et se préparé au combat.
Arinos envoya un homme cherche Aheneus, et se tourna vers la reine. Sa voix avait changé :
il avait abandonné son aura habituel de monchalence pour laissé resortir sa "vrai" nature :
cel d'un elfe vieux de 500 ans, cel d'un des plus grands combattants encore en vie, et cel d'un général et d'un tactitien hors paires. Sa voix était donc celle de celui qui commande et qui a l'habitude d'ètre obéie...
-Ma reine, prenait vos armes et monté en selle. Nous partons avec les trois hommes qui sont sortie du lot. Les autres restent ici. Ils retiendront le flot de loups qui arrivent. Ses bêtes étant au moins une cinquantaines, ils leurs faudrat du temps pour les vaincres. Et que vous soyez la ou pas, tout comme que nous soyons la ou pas, ne changera rien a l'affaire. Prenait deux montures pour vous, car il va falloir emporté le blessé....

Les paroles de l'elfe était sans équivoque :
ceux qui resterait mourrais. Autant donc sauvé ce qui pouvait encore l'ètre, et pour cela, il fallait du temps....

Lorsque l'albinos entendit les paroles de l'officier elfe, il se redressa, et prononça d'une voix rendue forte par son orgueil plus que par réelle vigueur:
"Il n'y a pas de blessé ici, seigneur, sauf si vous appelez blessures ce genre d'égratignures", en tendant son bras écorché par des ronces. Mais ce n'étaient là que fanfaronnade, et un coup de poing de la part du Maître d'Armes le fit cracher du sang à genoux. Il se redressa péniblement, et dit à l'elfe:
"Je vous assure être encore en état de chevaucher, du moins si vous arrêtez de me démolir le corps..."
Il grimpa sur le dos de son cheval, aussi à l'aise qu'un troll devant un rébus. Il détestait ne plus sentir le sol sous ses pieds, et même s'il s'était habitué à sa monture, il redoutait toujours les chevauchées... Mais de toute façon il n'avait ici et maintenant pas le choix: sa cheville ne le porterait pas sur une lieue.
Grimaçant, suivi la Reine et ses gardes vers la sortie du campement, essayant de se persuader que les points blancs dans son champ de vision étaient dus au soleil levant...

Idri se demande ce qui se passait. Elle vit Arinos prendre les commandes de la troupe, et jugea cela fort audacieux. D'autant qu'il voulait laisser les autres là, et partir à trois avec la Reine et le Gondorien. Cette décision lui sembla grotesque. La compagnie d'elfes n'auraient aucun mal à se défaire des loups, mais cela devrait leur prendre pas mal de temps. A trois, en pleine nature, ils n'iraient pas loin .. Un cri elfique interpella ses gardes. Après un regard vers leur capitaine aux prises avec les loups, quatres elfes attrapèrent leurs montures et se mirent en route avec les trois autres, qui avaient déjà une dizaine de mètres d'avance.
Ils devaient fuir le danger, et attendre leurs suivants une fois que ceux-xi se seraient débarassés des bêtes sauvages. Car, à six et dans ces landes inconnues, le risque était de taille.

Les cris s'évanouirent dans la nuit tandis qu'ils s'éloignaient, portés par la célérité de leurs destriers. Un elfe prit la tête du groupe et guida ses suivants. Ils arrivèrent près d'une petite rivière, qui suivait son cours, et les terrifiantes ombres des Monts Brumeux se profilaient à l'horizon.. La Montagne approchait, et il leur faudrait opter pour une direction.. Mais le Capitaine Elothirion, chargé de la sécurité de la reine, était encore loin derrière. Les loups étaient sans doute surement tous morts, mais il fallait le temps à la deuxième troupe de rattraper la leur. L'elfe de tête leva la main, et tous se turent. Le regard livide, il scruta à gauche, et à droite, avant de déclarer dans sa langue :

« Yahla ! Mes yeux voient un petit talus au bord de la rivière ! Tout semble calme, et nos chevaux ont bien besoin de boire après cette folle chevauchée. Restez prudents et ne faites pas trop de bruits, car l'ombre des Montagnes Brumeuses est déjà sur nous ! »

Lorsque l'elfe de tête fit signe de s'arrêter, et démonta, Aheneus n'eut même pas la force de jouer la comédie, et s'effondra au pied de sa monture. Il se releva péniblement, et marcha jusqu'à la rivière. Chevaucher était plus éprouvant qu'il ne le pensait. A chaque mouvement du cheval, ses blessures s'ouvraient davantage, laissant s'écouler un peu plus de sang. Arrivé au bord de l'eau, il se désaltéra, et, son regard errant le long de la berge, il remarqua deux plantes intéressantes. La première était un plant d'azillée pourpre, qui, mélangée à du tabac brun, pouvait donner un cataplasme tout à fait acceptable. La deuxième, un buisson de Fullite accréteur, contenait dans ses racines une farine brune qui, cuite quelques minutes, constituait une puissante drogue antalgique.
Toute la pause fut consacrée à ces tâches, et une fois le cataplasme mis en place, et la drogue ingurgitée, Aheneus se sentit enfin en état de voyager. Il se dirigea vers le centre du campement pour voir ce qui se passait.

[J'avais fait un super rp et j'ai tout perdu snifff]

-Yahla ! Mes yeux voient un petit talus au bord de la rivière ! Tout semble calme, et nos chevaux ont bien besoin de boire après cette folle chevauchée. Restez prudents et ne faites pas trop de bruits, car l'ombre des Montagnes Brumeuses est déjà sur nous !
-Capitaine Elothirion, ma reine, il faut que je vous parle. Je connais bien les loups de ses terres :
ils sont aussi intéligent qu'un homme, mais bien plus dangereux. Cependant, les meutes sont bien souvent trop occupé a ce combattre entre elles pour inquiété les hommes ou les elfes. Cependant, au cour de ma vie, j'ai combattu par trois fois ses loups :
deux fois pour faire "du nétoyage", une je fut prit par surprise a la tête d'une petite troupe de garde. Cette fois la, nos ennemis était une quarantaine, et nous une dizaine :
tous sont mort, sauf moi. J'ai, en particulié lorsqu'il a fallu faire du nétoyage pour la première fois, lit de nombreux écrits sur ses loups. Les meutes ont toute un comportement similaires :
chaque couple fait des petits, cependant la plupart du temps une porté tout les 5 ou 6 ans. Les meutes s'organisent de manière a avoir des petits a peu près tout les ans, ce qui est une preuve de la grande intéligence de ses loups. Les jeunes loups passent la première anné de leurs vies avec leur mère et leur père, tissant de très fort lien avec leurs géniteurs. J'ai vu de mes yeux une mère combattre des elfes au coté de ses petits :
son petit fut tué a quelques dizaines de mètres de sa mère, la mère devint folle de rage et tua quatres elfes avant que nous nous en débarations.

Tout sa pour en venir au méthode de combat des meutes :
pour avoir des adultes puissants, ce sont les jeunes qui chassent pour la meute. Et ce sont des jeunes qui nous ont attaqué. Et vu ce tout ce que nous avons tué, il est claire que nos amis n'ont que peut de chance de s'en tiré :
bientot, alerté par les cris de leurs enfants, les mères et les pères loups sortiront de leurs tanières, et nos amis tomberont en grand nombre. Tous, surement.

C'est pour sa que je prend la direction des opérations. Capitaine, dite a vos hommes de nourir et de délesté de leurs paquetages les chevaux. De plus, si tous a était fait comme je l'avait demandé, nous devrions avoir des vivres pour une dizaine de jours.

Nous reprendrons la route dans trois heures, le temps que les chevaux récupèrent. Que chacun d'entre vous en profite pour mangé et préparé ses armes :
nous ne serons en sécurité que a Minas Tirith, alors soyé près a tout. Nous nous rendrons dans le village le plus proche, situé a a peu près deux jours de cheval. Nous y acheterons de nouveaux vétements, une armure pour vous, ma reine, des montures de rechange et des vivres. Nous partirons ensuite vers Minas Tirith.
Sans plus se préocupé du capitaine et de la reine, Arinos entreprit de soulagé la monture de sa selle et de ses divers arnachements, de passé son carquois sur son dos, de placé son arc a l'intérieur du carquois, de fixé ses deux fourreaurs de dagues a sa ceinture, de placé son poignard dans sa botte et enfin de fixé sa lame elfique dans un fourreau se trouvant sur son flanc.
Une fois cela fait, il prit son épée gondorienne et son bouclier, qu'il tendit a Aheneus :-Cela te servira avant peu, j'en suis presque sur.

{je te comprend, ça m'est déjà arrivé... sauf que moi chui moins patient et je recommence jamais tout de suite ^^}

Aheneus attrapa les deux armes, et remercia chaleureusement le Maître d'Armes... même s'il ne put s'empêcher de regretter sa hallebarde, car, au vu de ses compétences actuelles en escrime, il aurait du mal à tuer un écureuil avec l'épée, d'aussi bonne facture soit-elle.
Il déballa sa viande, en avala une bouchée, et s'étrangla. Il avait oublié un effet secondaire de la racine de Fullite: anesthésie de la glotte, et donc toutes les chances de s'étrangler en mangeant ou en buvant. Ce qui, combiné à l'inhibition de toute gêne ou douleur, rendait les consommateurs de cette drogue de combat plus susceptibles de mourir d'inanition dans une taverne que d'hémorragie sur un champ de bataille... Il rangea donc son singe, se contenta d'humecter ses lèvres avec l'eau de la rivière. Il s'occupa ensuite de sa monture, signe indiscutable qu'il n'était pas cavalier régulier de l'armée, retirant son harnais, sa selle, l'étrillant pour enfin le laisser se désaltérer et brouter.
Lui s'assit sur une souche, et commença à se familiariser avec sa nouvelle arme en faisant quelques moulinets, feintes et piques... pas terrible, mais il s'attendait à pire. Il recommença, encore et encore, insensible à la fatigue.

HRP : Arinos, je te demanderais de relire mes messages, Elothirion n'est pas avec nous, et de plus c'est un elfe.. A trois on ira pas loin


Idril était étendue, en train de rêvasser sous le Soleil, écoutant le bruit familier de la rivière qui s'écoulait non loin. A quelques mètres, les deux elfes bavardaient dans leur langue, et jetaient parfois des regards inquiets vers l'autre rive. Elle prit des fruits dans son sac de voyage et en tendit à ses compagnons.
Cela faisait maintenant presque dix heures qu'ils n'avaient aucune nouvelle du Capitaine Elothirion et ses soldats. Bientôt, ils devraient prendre une décision ensemble, et non seulement le Maître d'Armes. D'ailleurs, un des elfes s'exclama :

"Mes Amis.. Il est temps de se décider quant à notre route et les choix qui l'accompagnent .. Attendrons-nous les autres.. s'ils arrivent ? Ou partirons-nous au-devant seulement au nombre de cinq à travers ces terres hostiles ? Allons, il ne serait pas sage de ne pas y réfléchir ensemble .."

HRP: Le pauvre... il aimait tellement Elothirion qu'il en a des hallucination, il le voit partout ^^ Idril, les elfes disent la Soleil... du moins, c'est ce que dit Legolas dans la CdA

Aheneus interrompit son entraînement lorsqu'il vit les elfes se réunir en palabre autour de la Reine. Il essuya son front de sa main, rengaina sa nouvelle épée, et se rendit auprès du concile qui venait de se former. Les elfes étaient assis entre deux petites buttes, à l'ombre d'un arbre dont l'albinos était bien incapable de donner l'essence, bien qu'il semblait se rapprocher du châtaignier, tant par la forme de ses feuilles que par l'envergure de son feuillage. Il alla vers les trois Eldars, s'inclina devant sa Reine, et s'assit à la place qu'ils lui avaient faite. Ayant entendu la conversation depuis quelques temps, et comprenant suffisamment l'elfe, il avait compris qu'il s'agissait de décider ce qu'il convenait de faire à présent. Il ne pouvait pas ne pas être d'accord avec ce que venait de dire celui qui lui semblait le plus âgé, il était très (trop?) dangereux de continuer à cinq... mais il ne savait pas s'il était plus sage de revenir à l'ancien campement, étant donné la sauvagerie des bêtes noires.
A la demande d'un immortel, il se releva et s'en alla quérir le Maître d'Armes, qui n'avait pas encore rejoint la discussion.

HRP : Pauvre capitaine, je l'aimait bien.


Le maître d'arme réfléchisait, a l'écart du reste de ses compagnons. Plusieurs choix s'offraient a eux :
attendre, mais alors risqué de mourir. Fuir, mais par ou ? Il pensé pouvoir retrouvé un petit village qu'il avait déja visité, situé a quelques lieux d'ici, mais il n'en était pas sur. Retourné sur leurs pas ? Totalement fou. Leurs amis devaient ètre déja mort a l'heure qu'il était. Réfléchisant encore quelques minutes, il fini par arrété sa desition. Il était temps pour lui de ce préparé. Se dirigant vers ses fontes, vérifiant que personne ne l'observait, il enleva ses gantelets d'argents. Il enleva ensuite le reste de son armure, puis ses vétements, se retrouvant nue. Se dirigant, toujours nue, avec un pain de savon au miel dans les mains, vers la rivière, il s'immerga avec douceur dans l'eau glacé.... Le froid le raviva.... Commencant a se lavé, il continua a réfléchir.... D'abbord, il devait convaincre les autres. Ensuite, retrouvé le village et enfin, chevauché jusqu'a la cité blanche. Un long voyage, qui serait dure du fait du faible nombre de personnes avec eux. Ou alors, il restait une autre alternative :
se rendre dans une ville cotière, payé une équipage et un navire, et rallié la cité blanche. Cela aussi était risqué. Non, le mieux était de continué par la voie de la terre.

Lorsqu'il sortie de l'eau, propre et dispo, il avait prit sa désition. Il excorteré, si elle était d'accord, la reine par la voix de la terre. Il entreprit alors de s'habillié :
non pas pour un bataille rangé, mais pour un long voyage et surement des combats de rues, ou contre des attaquants peu nombreux mais puissants. Une fois qu'il eu revétu un caleçon de laine, il s'entreprit de se vetir d'une tunique de soie, rouge et brodé d'ors, comme a son habitude. Cependant, cette tunique était un peu spécial :
plusieurs poches s'y trouvait, sois pleins de petites fioles emplies de poisons, sois différents objets :
des billes de plombs ou de petits pointes qui, lancé au bon moment, pourrais devenir des pièges très dangereux.
Ensuite, il chaussa ses bottes a pointes, passa sur son bras droit son bracelet a lame rétracable, dont il enduit la lame de sang de scorpions, se poison mortelle agisant en quelques secondes. Il glissa ensuite, sur sa main gauche et sa main droite, deux anneaux a aiguilles (un sur chaque main) qu'il enduit aussi de poison. Une fois cela fait, il reveti sa cotte de maille, ses épaulières, ses jambières et ses canons d'avant bras, le tout en argent, et accrocha une ceinture de cuir léger a sa taille. Il passa sur cette ceinture le fourreau de sa lame elfique, ainsi que celle de ses deux dagues. Les lames vinrent rapidement s'y placé, suivit bientot d'un poignard, qui allat lui se logé dans la botte de l'elfe. Passant enfin son carquois dans son dos, il commenca a brossé et a étrillié Vent du Sud, puis il le lacha de manière a ce qu'il puisse pettre en toute tranquilité.

Aheneus arriva, lui demandant de se joindre a lui et au autres elfes.... Se faisant résumé la conversation, il dit, dans le language commun de manière a ce que Aheneus ne sois exclu de la conversation :

-Mes amis, j'ai réfléchie. Je ne pense pas que nos amis est survécu. Si c'est le cas, ils nous retrouverons bientôt. En attendant, il nous faut prendre une désition :
restons nous ici ou avancons nous ? Je suis partisant d'avancé. Je pense pouvoir retrouvé un petit hameau, situé a quelques lieux d'ici, sans trop de difficulté. Pour ce qui est des vivres, nous avons du pain, des fruits, et nous pouvons chassé. En admettant que nous arrivions a cette hameau, deux solutions s'offreront a nous :
dans les deux cas, je pense qu'il nous faudra acheté chacun une deuxième monture pour ne pas trop fatigué les notres, et duex ou trois autres chevaux pour porté des vivres et du matérielle. Les deux solutions sont les suivantes :
rallié le port le plus proche, loué ou acheté un bateau, engagé un équipage et prendre la mer. J'ai moi même effectué plusieurs fois le chemin de ses terres au terre du Gondor, mais avec mon propre navire et mon propre équipage. Avec de tel personnes, la traversé n'était pas aissez, avec un navire moyen et un équipage humain, ce sera dure.
C'est pour cela que je préfère la seconde option :
rallié la cité blanche par la terre. Cependant, nous sommes peu nombreux, et je pense que si jamais des bandits venez a savoir qui vous ètes, ma reine, nous serons en grand danger. Le mieux est de voyagé inconito :
la reine est une riche marchande, ou tout autre couverture, nous ses gardes du corps.
Que préféré vous ?

Aheneus était terrifié. Rien qu'envisager l'hypothèse d'éventuellement quitter la fiable terre ferme nourricière, pour flotter sur un élément réputé pour ses coups de tabac, élément liquide, lunatique, il sentait ses jambes trembler. L'océan... Quel espoir pouvait avoir un équipage sur quelques planches agrémentées d'un carré de tissu, branlebingué par un liquide noir, insondable et froid comme la mort? Ne risquait-il pas de rejoindre les hordes de cadavres silencieux et décomposés, reposant dans des carcasses pourries, et ressassant leur haine immortelle pour tout ce qui marche encore, tout ce qui peut encore sentir le soleil sur sa peau?

Léchant ses lèvres, l'albinos prit la parole:
"Voyager par...mer... est trop risqué, et trop long. Il faudrait trouver un équipage digne de confiance, un vaisseau en état de marche, et encore ne serions nous pas certains d'arriver saufs. De plus, souvenez-vous qu'une bataille maritime menace d'éclater d'un moment à l'autre aux alentours de la Cité Blanche. Le voyage par terre est plus sûr, bien que peut-être un peu plus long.
Pour la couverture, il me semble qu'une riche marchande est plus susceptible de se faire attaquer que la Reine, qui bénéficie au moins d'une certaine protection due à la peur... mais ne vaudrait-il pas mieux de dire simplement qu'il s'agit d'une dame elfe se rendant à Minas Tirith? Ce genre de convoi est rare, mais pas improbable..."

Idril réchigna à l'idée de prendre la mer. Outre le fait que voyager par bâteau signifiait se rendre aux Havres, à des lieux de l'endroit où ils se trouvaient, cela rimait également avec certains risques.. D'ailleurs, la reine avait eu vent de rumeurs sur une grande bataille au large des côtes de l'Ered Luin. Tandis qu'elle réfléchissait, un vent froid comme l'acier se leva, faisait pencher les arbres le long de la rivière.
Un des elfes frissona, avant de siffler d'un air empli d'inquiétude:

"Mes amis, le vent se lève .. Il est temps de prendre une décision. Je pense que nous sommes tombés d'accord sur le fait qu'attendre le Capitaine et ses hommes est chose risquée. D'autant, qu'il ne reviendra peut-être jamais .. J'ose espéré tout de même qu'il nous retrouvera, car je connais ses valeurs et sa sagesse. S'ils s'en sortent, je n'ai aucun doute sur le fait qu'ils nous retrouveront. Mais laisser le mot de la fin à notre reine .. car après tout, son destin et le nôtre sont en quelque sorte profondément liés."

Idril sorti comme d'un rêve, les yeux perdus sur l'eau. Regardant tour à tour chaque membre de l'escorte, elle dit en language humain :

"Nous ne prendrons pas la mer. Celle-ci connait maintes batailles, et partout l'eau est rouge .. Nous rallierons un village incognito, et nous y achèterons des vivres et un cheval. peut-être tomberons-nous sur quelconque aide imprévue.. Le temps change ! Yahlà ! Mettons-nous en selle !"

Soulagé, l'albinos se redressa et, après avoir salué sa Reine et les autres elfes, se dirigea vers sa monture. Après qu'il l'eut préparé au voyage, il récolta quelques plants supplémentaires de Fullite, au cas où, bien qu'il en détestât l'usage. Son manteau battait ses flancs, fouetté par le vent, pendant qu'il retournait auprès des chevaux. Les elfes étaient déjà prêts, et le petit groupe partit sans un regard en arrière.

L'étape du soir ne fit que quelques roues, pour utiliser le système qu'Aheneus affectionnait, et se passa sans incident regrettable. Le Maître d'Armes, qui semblait connaître la région, les dirigeait efficacement, et ils n'eurent qu'à trouver un endroit où bivouaquer lorsque le jour se coucha.

Tandis qu'un elfe s'affairait à faire du feu dans la vieille cheminée encrassée, Idril s'assit sur une des chaises et se prit la tête entre les mains. Le voyage l'avait épuisée, et elle ne pensait qu'à une chose: prendre un bon bain, comme elle avait l'habitude auparavant à cette heure-ci à Fondcombe. Regardant les autres, la reine comprit que ses compagnons, eux aussi, montraient les signes du long chemin parcouru, leurs visages étaient pâles et un silence s'abbatit dans les ruines. Personne n'osait dire quelque chose, chacun se contentant de regarder le feu, aiguiser une lame ou penser à un endroit confortable.
Néanmoins, le toit avait persisté, et les protégerait convenablement du vent et la pluie. Ce fut Idril qui rompit le silence la première :

"Mes amis .. Reposons-nous. Demain la route sera aussi longue qu'aujourd'hui, si ce n'est pire. Nous prendrons des tours de garde à tour de rôle .. Au moins, sommes-nous en sécurité .. enfin je l'espère ! Bonne nuit !"

L'un des elfes s'adressa à Arinos tandis que le Reine sombrait dans les méandres du sommeil.

"Mea Goavennen. Vous nous avez bien dirigé jusqu'ici Arinos. Mais où irons-nous demain ? Faites-nous savoir .. Dans quel village ou cité trouverons-nous un cheval et des vivres en suffisance ?"

L'oeil livide, l'autre elfe enchaina sur un ton cassant :

"Et à qui était destinée cette lettre que vous avez écrite pendant que nous dormions ? Enfin, pendant que vous le pensiez .."

A peine arrivé dans la cabane branlante qui leur servirait d'abri pour la nuit, Aheneus sauta de son cheval, le libéra de ses entraves et le laissa à proximité des montures des elfes. Puis il entra dans la cahute, et s'accroupi à côté du Maître d'Armes. Celui-ci fit circuler la nourriture, mais l'effet des drogues était encore trop fort sur l'albinos pour lui laisser le loisir d'avoir faim. Il prit tout de même la viande et le pain, grignota un bout du quignon, puis emballa le tout dans un carré de tissu, afin de le garder pour le voyage. Il se leva ensuite, et fit le tour des murs. La pierre, bien que relativement ancienne et battue par les intempéries, était en assez bon état, un peu friable par endroits, mais encore suffisamment solide pour passer la nuit. La toiture, caractéristique des Hommes du Gondor il y avait tout juste une centaine d'années, était faite de fin rectangles d'ardoise posés sur de larges plaques de lauze.

Il s'approcha ensuite de la cheminée, et passa le doigt sur la suie, au mur. Il dut gratter pour l'enlever, sauf au plus proche du foyer, ou elle s'en allait au frottement du doigt. La cabane était occupée peu avant qu'ils ne l'investissent, quelques jours plus tôt, sans doute.

La nuit était profondément avancée, l'un des elfes veillait silencieusement sur le porche d'entrée de la cabane. A l'intérieur, la reine et les autres somnolaient paisiblement, la lune était à présent au plus haut dans le ciel noir. Idril remua dans son sommeil, et ouvrit les yeux. Le temps qu'ils s'habituent à la noirceur de la nuit, elle vit que tous dormaient, ou tout du moins, semblaient dormir. Seule la silhouette du guetteur se découpait dans l'encadrement de la porte de bois vermoulue.
Soudain, elle le vit tressaillir, et s'abaisser furtivement, l'oreille tendue. Elle lui semblait également avoir entendu un faible bruit, peut-être une bête nocturne .. Tout d'un coup, un cri se fit entendre, strident et glacial alors même qu'un éclair zébrait le ciel.
Tous se réveillèrent en même temps, car quelque chose ne tournait pas rond. Le guetteur partit dehors et revint quelques instants plus tard, la mine sévère :

"Quelque chose semble bizarre.. L'air est lourd et un silence de mort règne aux alentours. Ce cri était effrayant, mais je ne puis en deviner sa nature, peut-être une quelconque bête des bois qui chasse la nuit.. Soyons prudents, restons sur nos gardes et ne faites surtout aucun bruit ni aucun feu .. Une fois la nuit passée, nous serons plus en sécurité. J'ai le regard persant, mais rien ne bouge dans les fourrés .."

Aheneus se réveilla comme les autres au cri qui déchira la nuit. Des légendes oubliées des années plus tôt revinrent à son esprit, le Hurleur des Ames Broyées, l'Engoulemort, ... mais les paroles de l'elfe, calmes et sensées, le ramenèrent à la réalité. Et à sa douleur. La drogue avait cessé de faire effet durant la nuit, et il ne pouvait en refaire sans feu ni bruit... tant pis. Il supporterait, quitte à être de mauvaise humeur le lendemain matin... mais en vie, au moins.

Il prêta attention au bruit environnent, ou plutôt, à l'absence de bruit. Chacun respirait silencieusement, calmement, sans bouger un muscle inutile... l'atmosphère était sinistre. Rompant l'absolu silence, l'albinos rabattit sa capuche sur sa tête, s'appuya contre un mur et ferma les yeux, dans l'espoir de retomber dans les bras d'Erebus, Seigneur des Songes. Mais un bruit le força à rouvrir les yeux. Un vrombissement semblait émaner du sol, sorte de respiration énorme, issue du gosier de quelque monstre gigantesque, faisant trembler les murs de la cabane. Un instant d'éternité... durant lequel personne ne bougea. Puis Aheneus sourit, rassuré, et referma les yeux. Un simple phénomène naturel, il devait y avoir du fer dans les murs. Le groupe se détendit, mais resta sur ses gardes: l'éclair expliquait le second bruit, mais pas le premier...