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| recueil:odes et poésies d'un conteur du nouvel age | |
| laemes Conteur
Nombre de messages : 182
| Mer 23 Aoû 2006 - 22:04 | | mon oeuvre:
Sous les nobles frondaisons, Nous batîmes nos maisons. Au chant des frais ruisseaux, Nous agitèrent nos berceaux, Et bientôt au pied des arbres droits, Naquirent nos seigneurs et nos rois. Ainsi nôtre peuple apparu, Et longtemps vécu. A jamais protégé, A jamais enfants des forêts.
Si nos pas aujourd'hui, Ont des échos de mélancolie, C'est que nous avons connu la guerre, Dû troquer le bois contre le fer. Les branches souples devinrent des flèches, Et dans nos gorges devenues sèches, Montèrent des cris de peine, Remparts fragiles face à la haine. A jamais protégé, A jamais enfants des forêts.
Mais nos coeurs inaccessibles, Chantent nos racinnes invincibles, Chantent notre histoire, notre passé, Nous qui sommes nés des forêts...
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Ainsi viens le désespoir, Surgissant au soir, De ces mots que le vent emporte, Quand mes appels restent lettres mortes.....
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J'aurais voulu te dire, Ou tout du moins l'écrire, Combien mes espoirs sont dur a nourrir, Combien pour toi j'ai poussé de soupir. Et, si mon coeur peut souffrir, De devoir, chaque jour, tenir. Je ne peux que faillir, Si ton dédain, je dois soutenir. Dusse mon tourment, un jour, finir, Ce serait dans ton sourrire, Que j'aimerais mourrir....
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Je suis ceux que je suis De la lumière je suis le puit. De la mort, ma compagne, Je tire mon immense haine, Plus grande, plus forte que les montagnes, Contre les races de ceux qui saignent.
Petit être plein de peur Tu sais que c'est ton heure Tu as beau courir Il ne te reste qu'un choix : mourrir Petit être à la chair insipide Tu ne vois pas que c'set la mort qui te guide
Là où la lumière fuit Je suis Là où ton coeur bat Résonne le son de mon pas Et si jamais tu lutte Sois sur de ta chute Car ta puissance est mon essence
Ta haine est ma force Elle déchire ton torse Ton sang devient de l'eau Mes poings brisent tes os De ta chair je deviens le suaire
Ainsi s'écroule ton monde Je viens de te creuser ta tombe Plus viens ta mort Plus je suis fort PLus la mort danse Plus je suis dense Plus je suis sombre plus tu comprends que je serais toujours présent et que je suis celui que t'appelle: ombre.
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| | | laemes Conteur
Nombre de messages : 182
| Mer 23 Aoû 2006 - 22:08 | | Une fois qu'on a assumé qu'en été il fait chaud, Qu'en hiver, plein froid, Qu'en amour il y a aussi des moments de solitude, Qu'en amitié on est parfois déçu, Qu'il y a des jours d'abondance, D'autres de dépouillement, Que le temps passe et qu'on veillit, Assumé qu'à la fin la mort survient Assumé les départs, les adieux, On dirait que le reste marche tout seul...
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Tel un ange créateur, Le démon prédateur Avance dans le crépuscule, Sa cible, un petit groupuscule. Un amas de chair vive, Même pas sur le qui-vive. Une cible parfaite, Un poisson sans arrêtes. Son coeur a ralenti, Pour ne pas couvrir le battement de la vie. Passe une lame de terreur, Ensuite, rien... que l'horreur. Lui a le sourrire aux lèvres, De voir ces gens qui crèvent. Ce soir la chasse fut belle, Et son plaisir est tel. Pourquoi n'est ce pas plus souvent le cas? Il éprouve a cela tellement de joie. Seulement l'humanité, Dans sa grande vanité, N'invoque pas si souvent son nom, En connaitra-t-il la raison? Et tandis que, de minuit, le glas sonne, L'echo de son pas résonne. Ainsi fini le soir, De celui qu'on appelle Désespoir....
"désespoir"
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Ô élégantes lames, Ô vives enfants, Impitoyables âmes, Aux acérés tranchants, Dans vos courbes d'acier Se trouve la femme, l'amante. Et nous, et nous, sombres guerriers, On vous enlève des mains qui vous enfante, Et, barbares incultes On vous manie, on vous rudoie. Vos graces on occulte Et tandis qu'on guerroie, On se plait à penser: Que nos mains tiennent et guident, Que seuls nos esprit ont tué, Que vous êtes si vides, Pourtant rien n'est plus faux, Car d'une lame nait un geste, Qui de l'armure trouve le défault. Et ma foi ,sans conteste On se doit d'avouer, Que du guerrier tombé, A la fin seul l'arme reste.... |
| | | laemes Conteur
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| Mer 23 Aoû 2006 - 22:12 | | Nulle part en ces lieux, Ne puis-je trouver pareils yeux bleus, Nulle part aussi fraîche beauté, Pas même sous la rosée, Nulle part, non plus, de femme Parée d’une si belle Ame…
Et pourtant à cette heure, Je dois sceller mon cœur, Car en ce triste soir, J’ai vu mourir mes espoirs. Jamais ne viendra le jour, Où je te déclarerai mon Amour….
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Ce matin il est tombé Et déjà sur son corps abimé Se pressent les vautours affamés Lui , qui hier Se tenait droit et fier Narguant ennemis et éléments Il a chuté, et son aura se dissipe au vent Papillons éphémères, poussières du temps d'avant Lueur subtile Que le temps distille Bientot il sera oublié Car ainsi vit le guerrier Héro de son vivant Disparu des mémoires, au soir mourant Ne laissant de lui Qu'une phrase, un cri J'étais un guerrier!!!!
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au long de mes paupières s'écoule en ruisseau amer l'onde incessante de mon ame déperrissante.
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Nobles gens ils vécurent Et par la mer ils s'en furent Jamais plus se vit leurs graces Le monde ils quitérent sans trace Peut etre en fut il moins beau Quant ils disparurent sur les flots Mais au fond des mémoires Ils laissèrent gravé l'espoir
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A une peau au reflet de nacre A des lévres au doux vermeil A une beauté sans pareil Le poète, ses vers, consacre
A une ame si souverainne A un coeur si tendre A ce tout qu'on ne peut prendre Le poète , sa vie, enchainne
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"Quand je regarde la mer Mes pensées vagabondent Et mon regard se perd Je ne voie que vous dans L'Onde"
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Ma vie s'enfuie doucement Et je te laisse mon coeur palpitant Qui n'occupe plus ce trou béant Ma poitrinne, où tout est lament
Toi qui n'est que joie Ne porte pas ma croix Je t'en conjure, éloigne toi Vie , vas t'en, fuis moi!
Moi, j'irais ainsi, vide et seul Tisser ,dans les lambeaux de mes rêves, un linceul Offrant a la mansuétude, de ceux qui en veulent En ce soir blafard , au bruit des chats qui feulent
Les restes dépravées De mon ame sinistrée Les fragments écartelées De l'amour que tu m'as refusé! |
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