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 recueil:odes et poésies d'un conteur du nouvel age

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laemes
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recueil:odes et poésies d'un conteur du nouvel age EmptyMer 23 Aoû 2006 - 22:04
mon oeuvre:

Sous les nobles frondaisons,
Nous batîmes nos maisons.
Au chant des frais ruisseaux,
Nous agitèrent nos berceaux,
Et bientôt au pied des arbres droits,
Naquirent nos seigneurs et nos rois.
Ainsi nôtre peuple apparu,
Et longtemps vécu.
A jamais protégé,
A jamais enfants des forêts.

Si nos pas aujourd'hui,
Ont des échos de mélancolie,
C'est que nous avons connu la guerre,
Dû troquer le bois contre le fer.
Les branches souples devinrent des flèches,
Et dans nos gorges devenues sèches,
Montèrent des cris de peine,
Remparts fragiles face à la haine.
A jamais protégé,
A jamais enfants des forêts.

Mais nos coeurs inaccessibles,
Chantent nos racinnes invincibles,
Chantent notre histoire, notre passé,
Nous qui sommes nés des forêts...

----------------

Ainsi viens le désespoir,
Surgissant au soir,
De ces mots que le vent emporte,
Quand mes appels restent lettres mortes.....

----------


J'aurais voulu te dire,
Ou tout du moins l'écrire,
Combien mes espoirs sont dur a nourrir,
Combien pour toi j'ai poussé de soupir.
Et, si mon coeur peut souffrir,
De devoir, chaque jour, tenir.
Je ne peux que faillir,
Si ton dédain, je dois soutenir.
Dusse mon tourment, un jour, finir,
Ce serait dans ton sourrire,
Que j'aimerais mourrir....

---------


Je suis ceux que je suis
De la lumière je suis le puit.
De la mort, ma compagne,
Je tire mon immense haine,
Plus grande, plus forte que les montagnes,
Contre les races de ceux qui saignent.

Petit être plein de peur
Tu sais que c'est ton heure
Tu as beau courir
Il ne te reste qu'un choix : mourrir
Petit être à la chair insipide
Tu ne vois pas que c'set la mort qui te guide

Là où la lumière fuit
Je suis
Là où ton coeur bat
Résonne le son de mon pas
Et si jamais tu lutte
Sois sur de ta chute
Car ta puissance est mon essence

Ta haine est ma force
Elle déchire ton torse
Ton sang devient de l'eau
Mes poings brisent tes os
De ta chair
je deviens le suaire

Ainsi s'écroule ton monde
Je viens de te creuser ta tombe
Plus viens ta mort
Plus je suis fort
PLus la mort danse
Plus je suis dense
Plus je suis sombre
plus tu comprends
que je serais toujours présent
et que je suis celui que t'appelle: ombre.

------------
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recueil:odes et poésies d'un conteur du nouvel age EmptyMer 23 Aoû 2006 - 22:08
Une fois qu'on a assumé qu'en été il fait chaud,
Qu'en hiver, plein froid,
Qu'en amour il y a aussi des moments de solitude,
Qu'en amitié on est parfois déçu,
Qu'il y a des jours d'abondance,
D'autres de dépouillement,
Que le temps passe et qu'on veillit,
Assumé qu'à la fin la mort survient
Assumé les départs, les adieux,
On dirait que le reste marche tout seul...


----------

Tel un ange créateur,
Le démon prédateur
Avance dans le crépuscule,
Sa cible, un petit groupuscule.
Un amas de chair vive,
Même pas sur le qui-vive.
Une cible parfaite,
Un poisson sans arrêtes.
Son coeur a ralenti,
Pour ne pas couvrir le battement de la vie.
Passe une lame de terreur,
Ensuite, rien... que l'horreur.
Lui a le sourrire aux lèvres,
De voir ces gens qui crèvent.
Ce soir la chasse fut belle,
Et son plaisir est tel.
Pourquoi n'est ce pas plus souvent le cas?
Il éprouve a cela tellement de joie.
Seulement l'humanité,
Dans sa grande vanité,
N'invoque pas si souvent son nom,
En connaitra-t-il la raison?
Et tandis que, de minuit, le glas sonne,
L'echo de son pas résonne.
Ainsi fini le soir,
De celui qu'on appelle Désespoir....

"désespoir"

---------------

Ô élégantes lames,
Ô vives enfants,
Impitoyables âmes,
Aux acérés tranchants,
Dans vos courbes d'acier
Se trouve la femme, l'amante.
Et nous, et nous, sombres guerriers,
On vous enlève des mains qui vous enfante,
Et, barbares incultes
On vous manie, on vous rudoie.
Vos graces on occulte
Et tandis qu'on guerroie,
On se plait à penser:
Que nos mains tiennent et guident,
Que seuls nos esprit ont tué,
Que vous êtes si vides,
Pourtant rien n'est plus faux,
Car d'une lame nait un geste,
Qui de l'armure trouve le défault.
Et ma foi ,sans conteste
On se doit d'avouer,
Que du guerrier tombé,
A la fin seul l'arme reste....
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recueil:odes et poésies d'un conteur du nouvel age EmptyMer 23 Aoû 2006 - 22:12
Nulle part en ces lieux,
Ne puis-je trouver pareils yeux bleus,
Nulle part aussi fraîche beauté,
Pas même sous la rosée,
Nulle part, non plus, de femme
Parée d’une si belle Ame…

Et pourtant à cette heure,
Je dois sceller mon cœur,
Car en ce triste soir,
J’ai vu mourir mes espoirs.
Jamais ne viendra le jour,
Où je te déclarerai mon Amour….

-----------

Ce matin il est tombé
Et déjà sur son corps abimé
Se pressent les vautours affamés
Lui , qui hier
Se tenait droit et fier
Narguant ennemis et éléments
Il a chuté, et son aura se dissipe au vent
Papillons éphémères, poussières du temps d'avant
Lueur subtile
Que le temps distille
Bientot il sera oublié
Car ainsi vit le guerrier
Héro de son vivant
Disparu des mémoires, au soir mourant
Ne laissant de lui
Qu'une phrase, un cri
J'étais un guerrier!!!!

------

au long de mes paupières
s'écoule en ruisseau amer
l'onde incessante
de mon ame déperrissante.

--------------

Nobles gens ils vécurent
Et par la mer ils s'en furent
Jamais plus se vit leurs graces
Le monde ils quitérent sans trace
Peut etre en fut il moins beau
Quant ils disparurent sur les flots
Mais au fond des mémoires
Ils laissèrent gravé l'espoir

---------------

A une peau au reflet de nacre
A des lévres au doux vermeil
A une beauté sans pareil
Le poète, ses vers, consacre

A une ame si souverainne
A un coeur si tendre
A ce tout qu'on ne peut prendre
Le poète , sa vie, enchainne

---------


"Quand je regarde la mer
Mes pensées vagabondent
Et mon regard se perd
Je ne voie que vous dans L'Onde"

--------------

Ma vie s'enfuie doucement
Et je te laisse mon coeur palpitant
Qui n'occupe plus ce trou béant
Ma poitrinne, où tout est lament

Toi qui n'est que joie
Ne porte pas ma croix
Je t'en conjure, éloigne toi
Vie , vas t'en, fuis moi!

Moi, j'irais ainsi, vide et seul
Tisser ,dans les lambeaux de mes rêves, un linceul
Offrant a la mansuétude, de ceux qui en veulent
En ce soir blafard , au bruit des chats qui feulent

Les restes dépravées
De mon ame sinistrée
Les fragments écartelées
De l'amour que tu m'as refusé!
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