Une sombre salle

Dans une haute tour du Palais Blanc existe une petite salle qu'on pourrait confondre avec un vieux grenier. Loin en haut d'un long escalier, la porte, jadis éclatante est maintenant recouverte de toiles d'araignées. Fermée à double tours, personne n'y est entré depuis plusieurs années.
Le parquet emet de longs râles à chaque fois qu'on marche dessus et la salle est tellement noire qu'on y discerne que peu de choses. Entremêlés, et si on fait attention, on peut reconnaitre des chandelliers très anciens, rongés par le temps, des fresques sur les murs, des statues montées à côté. On remarque également la tapisserie qui recouvre un pan du mur, et qui représente un très ancien Intendant de Gondor monté sur son destrier de couleur alezan.

Au milieu, posées sur une table ouvragée, se trouvent deux boules à l'aspect sombre d'un noir de jais. Une fenêtre les éclairait la nuit, et le clair de lune luisait sur leur surface. Appelés communément Palantiri, ils reposaient au sommet de la tour.

Il devait l'admettre, la Cité avait un air grandiose et l'architecture de son palais était magnifique. Pourtant, cela lui rappellait de trop mauvais souvenir. Mais au moins, il n'aurait plus à y rester longtemps.

Lorsqu'il se retrouva devant la porte, il voulut esquisser un rictus mais se retint. Sa machoire le faisait assez souffrir comme ça, pas besoin d'en rajouter. Pourtant la situation était cocasse, des si précieux trésors et pas de garde.
Enfin, evidemment, il y avait peu de chance que quelqu'un y parvienne. Pourtant il la regardait fixement.
Il s'avança, d'un pas lourd, pas étonnant avec l'état de ses jambes...une si longue chute...Puis il sortit une dague, la tenant de la main gauche. Ce n'était pourtant pas son côté de prédilection, mais son membre droit n'était qu'un souvenir.
D'un coup de dague il força la serrure.

C'était fort joli. La lumière de la lune, passant par l'unique fenêtre éclairait les pierres de vision d'une lumière douce.
Peu importait. Dans de grandes plaintes venant du ol, il s'avança. Ses handicaps et l'âge du parquet n'était pas un avantage, mais personne ne pouvait entendre.

La pierre d'Ithil et la pierre d'Orthanc.
Il prit la deuxième. En effet, l'autre, il fallait une grande volonté pour l'obliger à afficher autre chose que Denethor mourrant.
La pierre par laquelle Aragorn Elessar défia Sauron finit dans une sacoche. Cela le gênait, car elle ne pesait pas rien et ses côtes à lui ne valaient plus grand chose.
L'autre, il la laissa.

Décidemment, même "mort", il faisait encore du mal à cette Cité. D'abord l'empoisonnement de l'eau et puis ça...
Intérieurement, l'homme à la capuche noire souriait comme un dément. Intérieurement, car il était incapable de sourire. On échappe pas à la mort sans en payer le prix.

Balthazar le Noir, le trompe-la-mort, repartit par la fenêtre.

Milindë et moi même préssé par la résolution de cette affaire de disparition d'un objet magique arrivâmes mi courant mi marchant dans la Tour.
Nous commencâmes par recherché la vieille salle qui pourrait ressembler à un grenier. Milindë ouvriit une porte et entra dans une pièce... Elle en ressortit quelques minutes plus tard.

"Cette pièce était pleine de manuscirt divers... Ce palais regorge de paperrasserie en tout genre ..."

A mon tour j'ouvrit une porte... Un placard à balais dont les balais étaient bon à changé, plus aucun poils dessus.

"Laissons nous guider par l'aura magique des Palantiri, nous aurons surement plus de succès."

Après encore plusieurs minutes de concentation et de recherches assidus, nous trouvâmes la pièce qui devait contenir les Palantiri.
Nous nous dirigeâmes vers le centre de la pièce où se trouvait deux coffrets, en nous approchant nous vîmes que la serrure de l'un d'eux avait été forcée.
J'ouvrit le premier coffret à l'aide d'un sort et vit la pierre qui d'après moi était celle d'Ithil.
L'autre coffret était vide.
Je me saisi du premier coffret et dit à Milindë.

"Il nous faut avertir le Roy, ou l'itendant nouvellement nommé de la disparition de la pierre d'Orthanc."