Entrevue de survie

Eoseld et Elerion arrivèrent en haut de la cité. Ils descendirent de cheval et les laissèrent à un garde. Ils marchèrent, dépassèrent l'arbre blanc qu'Elerion ne pu s'empêcher de regarder puis ils arrivèrent devant les gardes de la porte. Eoseld prit la parole.

"Bonjour à vous, nobles gardes. Nous avons besoin de voir le roi. C'est une affaire très importante et très urgente. Le Rohan est en péril et sa survie dépendra en partie de cette entrevue. Le roi peut-il nous recevoir ?
- Bougez-pas ! Je vais aller voir s'il peut vous recevoir.
- Dites-lui que je suis Eoseld, du Rohan, et que je viens sur l'ordre de son Roi , Firion.
- Très bien."

Le garde entra dans le palais. Les deux Rohirrims attendirent. Il revint enfin.

Les gardes se dépêchèrent de trouver un conseiller, vu la necessité et l'empressement bien visibles des rohirrims. Ils revinrent accompagnés d'un grand homme chauve, de blanc vêtu et de noble apparence. D'un signe de tête, il invita les deux étrangers à témoigner, en précisant bien :

"Que puis-je donc faire pour vous, amis cavaliers ? Si cela est dans ma mesure, je serais ravi de vous venir en aide ..."

Regardant les hommes avec respect, il se demandait au fond de lui ce qu'ils voulaient, et quelle était la raison de leur entrevue...

Eoseld fut déçu de ne pas pouvoir s'entretenir avec le roi mais la necessité d'aller vite lui revint.

"Bonjour, nous venons au nom du roi du Rohan. Son royaume se fait attaquer par une armée orque et par une armée d'uruk-haï si vaste qu'elle en devient indénombrable. Le Rohan risque de tomber. Nous avons besoin de renfort et c'est ce qui nous amène ici. Avez-vous des hommes disponibles ? Nous avons besoin du plus grand nombre. Pouvez-vous nous aider ?"

Elerion remarqua la nervosité de son père.

Le conseiller se mordit les lèvres: une telle responsabilité incombait directement au Roi en personne, et il fallait en plus faire le relevé des troupes disponibles. S'excusant, il prit congé et partir à la rencontre de son Seigneur afin de le mettre au courant et de gérer au mieux cette situation délicate. Il revint deux heures plus tard, visiblement essouflé.

Des gouttes de sueur s'échappaient de son front plat et ses yeux n'avaient plus le regard pétillant qu'ils avaient deux heures auparavant. Il expliqua du mieux qu'il put la situation aux deux hommes :

"Mes amis, nous avons eu une brève discussion avec les Dirigeants de la Cité Blanche. Il s'avère que nous pouvons mettre à votre disposition la garnison du Capitaine Marthelong. C'est un vétéran de combats, il a même combattu dans vos contrées il y a quelques années si je ne m'abuse...
Nous l'avons contacté et il est surement déjà au courant des directives. Vous pouvez passez à la caserne le rejoindre, lui et ses hommes ne vont pas tarder à se préparer..."

Eoseld sourit. Apparement soulagé que le roi ait accepté sa requête.

"Je vous remercie grandement. Nous allons de ce pas à la caserne. Vous direz à votre roi que si le Rohan s'en sort, il sera remercié grandement par notre roi, comme il se doit."

Sur ce, Eoseld et Elerion repartir. Ils repassèrent devant l'arbre blanc qu'Elerion regarda encore. Ils remontèrent sur leur cheval et commencèrent à redescendre ne direction de la caserne.