Deux miliciens discutaient, pénard, devant leur caserne. Ils ne donnaient que rarement des coups d’œil dans leur rue. La seule chose qu’ils craignaient de voir était leur supérieur direct ou une visite surprise de l’état-major. Sinon, l’endroit était plutôt calme, on ne provoquait pas ouvertement la milice, ce n’était pas dans les mœurs de la cité, même les étrangers y prenaient garde…
Et pourtant…
- Au voleuuuuurr !Là, juste sous leurs yeux, une veille femme se fit chaparder son modeste panier par une personne en pleine course.
Outré, une des gardes s’en alla tout de suite à la poursuite du voleur, criant à son confrère de sonner l’alerte dans le quartier. Son camarade, qui était encore sur le coup de la surprise prit quelques longues secondes avant de comprendre ce qu’on venait de lui dire.
La veille femme, pleurnichant à moitié n’arrivait pas à se remettre debout. Misérablement limité à rester à genoux, elle demander à l’aide au garde restant de sa main tremblante.
- Ooohhh… S’il vous plait, apportez-moi un peu d’aide mon enfant… Je n’ai plus l’âge d’encaisser pareils turbulences… Prit de pitié par la prestation de la veille femme, le garde en oublia son ordre et la rejoignit. Il mit sa lance dans sa main portant le bouclier, de telle manière à pouvoir offrir sa main motrice en aide à la veille femme pour qu’elle se relève.
Il en eut une nouvelle surprise, cette fois beaucoup plus désagréable.
La ‘veille femme’, en se redressant plaça un violent uppercut dans la mâchoire de l’insouciant milicien qui s’évanouit aussi tôt sous la force du coup.
Une tierce personne accourt d’une ruelle voisine et se chargea d’agripper les pieds du milicien tandis que la ‘veille’ prenait ses bras. Une fois qu’ils eurent gérer l’équilibre de la charge, ils retournèrent dans une ruelle hors de vue, tel des rejetons de l’ombre trop effrayé d’être à découvert. L’opération dura moins d’une minute mais le bruit initiale du cri avait tout de même attiré une sentinelle sur l’enceinte de la caserne qui fut étonner de découvrir que les gardes de la porte avaient disparu.
Plus loin dans le quartier, le ‘voleur’ continuait sa course sans ralentir l’allure, au grand dam du milicien qui, encombré de sa lance et de son bouclier, avait du mal à se glisser entre la foule et les éventuels obstacles des petits ruelles. Si bien qu’après quelques minutes de course, il perdu la trace du fautif… Bien sur, impossible de savoir où il allait, puisqu’ils venaient de tourner en rond plusieurs fois dans le même coin, mais depuis différents angles.
Exténué par l’effort, le milicien fit une pause. Il se courba, s’appuyant sur ses genoux, respirant bruyamment.
- Pouilleux galapiat, lui il a du muscle dans les jambes…Le passage d’un rat entre ses jambes lui fit prendre conscience d’une présence derrière lui. Il pivota et n’eut tout juste le temps de visualiser la couleur d’habit de la personne avant de retomber au sol, dans les vapes. C’était du rouge, comme la cape du voleur…
Le fuyard avait réussi à amener et exténuer le milicien à l’endroit et au moment qu’il l’avait désiré, il n’y avait eut aucune oreilles ni d’yeux pour voir la scène…
Dans le quartier, certains se disaient avoir vu un milicien courir après une femme en rouge, d’autres juraient qu’une veille femme avait eut un accident… Les rumeurs courraient, mais à voix basse car rien n’était certain…
edit
[SUITE RP ICI]