Sinistre Repaire

Murdock salua le lieutenant comme il se devait mais il avait encore du mal à croire que cela était une réalité. Cela faisait peu qu'il était dans la cité et il avait déjà connu de nombreuses batailles.

Il en était là de ces réflexions lorsqu'une évidence lui vient à l'esprit. Il allait être maintenant responsable de la vie des hommes qu'il aura sous ses ordres. Voilà une bien lourde responsabilité qu'il comptait accomplir au mieux de ces capacités.

Il devait d'ailleurs faire en sorte de connaître ces hommes le plus rapidement possible. Il se tourne alors vers l'un des soldats encore présent.

"Soldat, je me rend immédiatement à la caserne. Si vous retrouvez les corps des deux hommes qui faisaient partis de mon unité, mettez les de côtés et envoyez moi un messager me prévenir immédiatement. Je compte leur rendre l'hommage que ces braves méritent."

En disant cela, Murdock réalisa qu'il n'était pas ou presque revenu à la caserne depuis la bataille de l'auberge. Il avait un besoin urgent de se laver et de se reposer avant de rencontrer ces hommes et d'aller également voir le forgeron afin d'acquérir l'équipement digne d'un caporal de la citadelle.

Lorsqu’il vit que l’activité avait repris autour del’intendant, Elessarion s’approcha. Il adressa la parole a la personne debout à sa gauche.
- Je ne voudrais pas tout rapporter à ma personne intendant, mais en attendant mon procès je viens vous demander votre permission afin de rentrer chez moi.
Il jeta un œil au sol, là où avait reposé Baltazar le noir et releva le regard sur l’intendant.
- A moins… à moins que je puisse vous être utile ? Si oui en quoi ? Si non puis-je quitter la cité ?

Alors qu'il s'apprêtait à repartir vers la prison, [à considérer entre cette scène-là] Radamanthe fut interpellé par cet homme étrange qu'était l'alchimiste. Il se retourna vers ce dernier et le regarda longuement, avant de déclarer :

"Je vois que vous n'avez pas failli à votre tâche et votre venue montre votre bonne foi...C'est entendu."

Il s'arrêta un court instant, sa figure était sévère et ses yeux plissés, comme s'il était contrarié.

"Je ne pense pas que vous puissiez être particulièrement utile. Allez donc où bon vous semble, mais si j'apprend que vous avez encore tué des votres, où que ce soit, je ne serai pas aussi clément..."

Sur ce, il tourna les talons et s'enfut vers les geôles où était retenu prisonnier le Revenant. Il esquissa comme un grimace; la tâche promettait d'être dure.