Le Retour

L'homme traversa les Champs et se rendit devant la grande porte.
Son coeur se tordant a chaque instants où il voyait les murs de la Cité Blanche.
Il penetra dans les bas-quartiers et observa les hommes. Tants d'étrangers , tout avait changé depuis qu'il était partit , une année avant.
Peu étaient revenu de la guerre au Harad.

Il se presenta devant un garde a l'armure scintillante.
_Hum hum...Le Roi est-il en la Cité ? Grogna t-il , si longtemps sa voix n'avait pas servie elle était toute enrouillée.
Le garde répondit d'un signe de tête affirmatif et observa son interlocuteur.
Il était d'une taille moyenne , un grand manteau de voyage en haillon sur ses épaules , une capuche vissée sur ta tête. Une épée pendait a ses flancs recouverts de cuir. Il portait un lourd barda qu'il tenait d'une main sur son dos. La seule chose qui choquait l'homme c'était qu'un mendiant puisse avoir une chevalière comme la sienne. Magnifique bijou qui representait l'armoirie des Montagnes Blanches. Il frissonna a cette idée , les Montagnes Blanches étaient mortes , plus aucunes vie ne les habitées depuis cette curieuse nuit , un an auparavant.

Eosfel se rendit d'un pas lent , observant chaques détails qui avaient changés depuis sa fuite. Le nombre de soldat était si important , il y avait presque que des millitaire dans la rue.
Il gravit les septs étages et ce rendit dans la cour si chère a ses yeux.
L'Arbre Blanc du Gondor était toujours debout , tant qu'un Roi était sur le trône l'arbre ne pouvait pas tomber. Il se réjouit a cette pensée , Mephisto était donc toujours là , son Seigneur , son ami.

Il ce présenta devant un officier de la Fontaine.

_Je demanda audience au Roi , si il n'est pas disponible faite venir le bourreau Radamanthe. Le seul dont j'ai confiance. Pensa t-il.
Le soldat lui présenta un bureau situé a gauche de la salle du trône.
"Bureau du Mage de la Cité..." Ainsi donc le Roy a fait tomber ses conseillers incompétents.
_Je demanda audience au Roi. Répéta t-il a homme en robe.

L'homme en robe le regarda mais ne parvint pas à se remémorer la tête du jeune homme. Cependant, il lui sourit de façon narquoise, ce qui cadrait avec sa figure plate et son long nez.

"On entre pas ici comme dans un Monastère, vous devriez faire attention la prochaine fois, certaines gens sont très vite irritables ...de même que ..."

Le discours ingrat de l'homme fut coupé par un garde du Palais qui déboula d'une porte située à cinq mètre sur la droite. Celui-ci était bien bâti, grand, fort et puissant, un homme destiné à veillez sur le Seigneur des Lieux.

"Tais-toi donc un peu, Varlemond ! Ce jeune homme n'est autre que l'ancien écuyer du Roy, Eosfel, à présent Chevalier de Sa Majesté."

L'autre blémit quasi instantanément, tandis que le garde portait son regard sur le chevalier.

"Si tu veux bien me suivre ..."

Il lança un regard noir au dénommé Varlemond et suivit le puissant Garde de la Fontaine.

_J'espere ne pas déranger le Roy trop longtemps. Je ne vous ai jamais vu ici , vous m'avez surement reconnu a cause de ma chevalière...tout semble si différent , c'est comme si j'étais un étranger au sein même de la Cité qui jadis m'acceuilit. Murmura t-il songeur.

Il fit basculer sa capuche , revelant des longs cheveux noirs et un visage salement amoché , des longs cernes violets pendaient sous ses yeux d'un marron profond , certaines cicatrices n'étaient pas tout à fait refermée et de temps en temps un mince filet de sang coulait sur ses habits de mendiant.

Il continua de suivre l'homme d'un pas résolu.

"Non, vous avez de la chance, le Roy se trouve actuellement dans ses appartements, il vous recevra avec plaisir."

Le garde avait dit cela en gardant l'autre du coin de l'oeil, jugeant qu'il était dans un sale état. Une poignée de questions virent trotter dans sa tête, mais il n'en posa aucune : le Roy étaiy sans doute mieux placé pour recevoir réponses et éclaircissements.
Ils traversèrent plusieurs couloirs, garnis de pots de fleurs qui garantissaient le luxe, ils croisèrent deux ou trois valets surexités et finirent par plonger dans une suite de marches qui menaient aux appartements privés.

Le garde s'arrêtà là et invita Eosfel à poursuivre. La porte blanche qui se trouvait devant lui s'ouvrit. Il n'eut pas besoin de frapper, un petit homme le fit rentrer et s'asseoir dans un fauteuil, situé au milieu de la pièce ronde. Soudain, le Roy entra par une autre porte et lui sourit.
Il s'arrêta un instant sur l'état de son chevalier, mais resta impassible.

"Eosfel Harkonnen ... Vous voilà de retour ..."

L'homme s'arreta et regarda d'un oeil critique son souverrain.
Il avait l'air épuisé , en tous cas plus que quand ils s'étaient quitté.

_Monseigneur , je suis resté fidèl a votre noble lignée. Il mit un genou a terre et baissa sa tête.
Puis il se leva aussi sec et s'excusa aussitôt.

_J'ai oublier une partie du protocole Sire , j'en suis désolé.
Il jeta un regard au serviteur puis dans un semblant de murmure il dit :
_J'ai a vous parler , ça concerne cette "mission"...

[Sorry l'ami, suis débordé en ce moment.]


Le Roy regarda à son tour le valet, qui, sous le regard pressant de son Souverain, s'inclina profondément, peut-être un peu trop vite et s'éclipsa par la porte du fond. Méphisto se leva et alla jusqu'à une de ses armoiries, marquée par l'Arbre Blanc. Il l'ouvrit et en ressortit une bouteille de vin et deux verres d'un blanc âcre qu'il posa ensuite sur la table situé entre les deux hommes.

"Nous serons plus à l'aise comme ceci..."

Il plongea son regard dans les yeux de son Chevalier et ce-dernier ne sut ce qu'il pensa à ce moment, déchiffrant peut-être quelque chose sur le visage tendu de son interlocuteur. Le Roy, quant à lui, restait profondément impassible, se contentant de verser une première dose de vin dans les deux verres, avant de tendre le premier vers Eosfel.

D'un sourire au coin des lèvres, il lui dit :

"Je vous écoute, Eosfel Harkonnen."

L'homme s'inclina et accepta le vin.
La première gorgée fut revigorante et dans un élan il se leva.

_Mon Roi , j'ai tenté de rallier la Baronnie des Montagnes Blanches , hélas sans succés.
Nous avons fait... Il réfléchit un instant puis rectifia. J'ai fait face a un enemis plus nombreux. J'ai rallié une centaine d'homme sous mes ordres , fidèles de mon défunt père. Il s'arreta un instant , une ombre brilla dans ses yeux sombres puis il ajouta d'une voix triste. Je n'ai rien pu faire Monseigneur. Je suis vraiment désolé...Mon périple sera trop long a raconté et trop ennuyeux mais j'ai quelque chose pour vous.
Il sortit quelque chose de derrière son dos , c'était un livre enroulé dans un cuir crasseux et il le tendit au roi. J'ai fait chargé un soldat de consigner un rapport quotidiens. Pendant cinq cents dix huits jours nous avons traqués l'enemis , nous en tuons un , il en venait une centaine c'était effrayant.

Il s'arreta un instant et bu a la coupe.

_J'ai même oublié la notion du temps , je n'avais qu'une seule obscession , tuer les dissidents de mon territoire. Hélas mes hommes eux n'étaient pas invincibles... Il s'arreta encore , puis continua en ce passant une main dans ses cheveux crasseux. Je ne suis pas invincible

Puis devant l'insistance du roi , il repris encore une fois.

_Aprés ? He bien aprés j'ai découvert qui tirre les ficelles.
Un homme sombre , ne sortant jamais a découvert surement un Haradrim ou un autre bougre de ce genre. Il a embrigadé les montagnards et les hommes de plaines , il a réussit aussi a recruter des terribles hommes sauvage du Rohan. Ils resident actuellement dans MES montagnes se pavanent comme si ils étaient là de droit ! Il ne s'était pas rendu compte qu'il avait haussait la voix. Celà dit , ils sont une plus grande menace que quelques rebelles isolés , car ils sont organisés.

Il se rassit et posa violement son verre a moitié vide sur la table. Il baissa la tête.

_Sire , je comprendrais trés bien que vous ne m'acceptiez plus dans votre cour , j'ai échoué...le déshonneur est total et c'est avec humilité que je me présente a vous aujourd'hui.

Le Roy remua sur son fauteuil de velours rouge, écoutant le flot de paroles qui s'échappaient de la bouche de son ancien ecuyer. Une lueur s'amplifia dans ses yeux lorsqu'il entendit la présence d'un traître.

*Ainsi, même la Barronerie des Montagnes Blanches est touchée par ces temps sombres. Décidémment, quel remue-ménage ... Serait-il temps pour moi de sortir l'épée et chasser ces parjures ? *

Le Seigneur Méphisto réfléchissait aux dires d'Eosfel, avant de lui répondre d'une voix mélancolique :

"Allons, Chevalier. Le temps n'est pas aux excuses ni aux complaintes. Vous en avez occis beaucoup, dites-vous ? Hé bien, allons chasser le reste de ses traitres. Depuis trop longtemps maintenant, je n'ai plus goûter à cette sublime sensation qu'est de dégainer Anduril et de combattre sa cause, aussi juste soit elle !"

Le Roy fit appeler ses valets et leur dit de quérir ses chevaliers afin que ceux-ci soient prêts pour le coucher du Soleil et que leurs chevaux soient attelés. Demain soir ils seraient en route vers les Montagnes Blanches, décidés à rayer la vermine de ses terres.

"Qu'on m'apporte Anduril et l'armure que le Prince Berund m'a offerte ! "

Puis, se tournant vers Eosfel :

"M'accompagnerez-vous de nouveau là-bas, Chevalier, prèt à venger les vôtres ?"

Un éclair passa dans le regard du chevalier. L'homme c'était attendu a tout sauf ça.
Il se redressa de tout son long et posa son poings sur sa tunique.

_Par tous les Dieux Sire ! Je vous accompagnerai en Enfer si je le pouvais !

Il hésita un instant avant de reprendre.

_J'aurai besoin d'un bon cheval et d'une armure MonSeigneur , j'ai hélas perdu toute ma richesse lors de ma ... quête.

Il était heureux , cela faisait longtemps qu'il n'avait sourit...il allait enfin recuperer son royaume.

Le Roy sourit, se leva promptement mais aisément car son organisme était en parfait état. Il chaussa ses lourdes bottes qui se trouvaient au coin de la cheminée. Ensuite, il fit appeler un valet qui se présenta le plus vite possible.

"Faites amener une armure au Chevalier Eosfel. Qu'un cheval l'attende, tout prêt, aux écuries du Palais. Il nous faut nous hâter..."

D'une tappe amicale sur l'épaule, il prit congé de son jeune chevalier. Il alla chausser et revêtir sa précieuse armure et son heaume. Il demanda à ses hommes de main d'aller lui chercher Anduril, la Flamme de L'Ouest et de préparer son cheval. Ses hommes seraient prêts au coucher du soleil, et ils se mettraient en route à vive allure, afin de contrer la menace de la rébellion...