Voyages d'elfes

Sombre-chêne avançait lentement dans ce dédale de vallées. Comme à l'allé, l'étroitesse du chemin ne permettait pas d'aller plus vite qu'au pas. Jusqu'à présent, l'elfe suivait le même sentier que trois jours auparavant. Mais s'il suivait les conseils que lui avait donné l'elfe qui lui avait ouvert la porte, il devrait à un moment bifurquer sur la droite. Selon lui, l'ambassadeur gagnerait ainsi une journée de chevauchée.

Mais Sombre-chêne était sceptique. Lors de son voyage avec Eärin, il n'avait vu aucun sentier qui partait vers l'Est, ou du moins aucun qui puiss être un raccourci vers Minas Tirith. L'elfe haussa les épaules. Si ce sentier n'existait pas, il sortirait de l'Emyn Muil et descendrait vers le Est seulement à ce moment là. Cette journée dont avait parlé le garde n'était pas d'une importance cruciale.

Plongé dans ses pensées, Sombre-chêne faillit manquer la faille dans la falaise. Il arrêté Niphredil d'une parole et examina la particularité géologique. Un faille, c'était vraiment cela. Devant l'ambassadeur se dressait une petite falaise de basalte percée en son centre d'une faille qui courrait sur toute la hauteur (soit quatre mètres) qui allait en s'élargissant vers le sol. Ainsi au niveau de la terre elle était large d'un mètre et demi. Juste assez pour un cheval et son cavalier, en sachant que ce-dernier devait se mettre de profil pour pouvoir passer. Toutefois, même si ce passage n'était pas bien grand, il eut été difficile de ne pas le remarquer. Sombre-chêne comprit pourquoi il n'avait rien remarqué la fois d'avant en voyant un pin qui penchait dangeureusement au-dessus du sentier : il avait du baisser la tête et fermer les yeux pour les ramures ne lui meutrissent pas le visage. L'elfe repporta son attention sur le passage et haussa les sourcils lorsqu'il que le chemin faisait un coude à peine dix mètres après l'entrée. Si ce sentier restait le même sur toute la distance qui le séparait de l'Anduin, il ne gagnerait pas une journée, mais en perdrait une. Sombre-chêne hésita un instant, puis opta pour l'étrange raccourci : le garde, s'il n'était pas sûr d'avoir raison, se serait tu. L'ambassadeur s'engagea donc dans la faille, le doute persistant toujours.

Il avait eu raison de choisir ce passage. Après une centaine de mètres à avancer dans une position inconfortable, il découvrit un sentier assez large pour trois cavalier chevouchant de front. Non seulement l'elfe allait parcourir une distance plus petite, mais également à une vitesse plus élevé. Sombre-chêne sourit, flatta l'encolure de Niphredil et la lança au trot.

Deux heures plus tard, l'ambassadeur se tenait sur les rives de l'Anduin à la recherche d'un moyen pour le traverser.

Le Grand Fleuve. A la gauche de l'elfe s'étendait le Nen Hithoeln le grand lac qui précédait les hautes Chutes du Rauros. Sombre-chêne tourna la tête vers le nord pour voir le fleuve. Aucun gué, aucune embarcation n'était visible. Est-ce que le garde avait oublié que l'ambassadeur aurait besoin d'une embarcation? Sombre-chêne se remémora l'instant où l'elfe lui avait indiqué la route à suivre. Ce-dernier semblait sûr de lui, comme si ce qu'il venait de dire était une évidence. Si c'était une évidence pour lui, cela devait l'être pour bien d'autres. Donc ce raccourci devait souvent être utilisé. Il devait alors y avoir un moyen de traverser l'Anduin. Sombre-chêne chercha une arque cachée, mais en vain. Dans la cause du désespoir il sonda même l'eau, mais son examen lui apprit que la profondeur était trop importante. Il s'en doutait.

L'ambassadeur reprit les choses du départ. Quel était le meilleur endroit pour traverser un cours d'eau? Là où il était le moins large ou au niveau d'un gué. l'elfe chercha un autre facteur pendant plusieurs minutes, et ne trouva pas de réponse. Il devait chercher dans l'évident. Et la réponse s'offra à lui limpide, simple. En général, dans les lieux civilisés, on traversait les rivières avec un bac qui, une fois la traversée effectuée, s'arrêtait à un débarcadaire (ou un embarcadère). Sombre-chêne soupira, étonné de sa propre bêtise. Ayant conservé ses habitudes de ranger, il s'était attendu à un lieu discret, peu évident. Mais non. Voilà pourquoi le garde ne l'avait pas prévenu. Mais il n'avait pas pris en compte que l'évident pouvait oarfois être subjectif.

L'ambassadeur descendit vers le Sud, le long du lac. Il connaissait l'existence d'un ancien ambarcadère, construit il y avait bien longtemps, à la même époque que Amon Hen. Celui dont avait entendu parler l'elfe se trouvait sur la rive Ouest, mais on pouvait résonnablement supposer qu'un autre avait été construit sur la rive opposée, à la même époque ou pas. Il avait raison. Une barque était accrochée au bout d'un ponton en bois, remuant au rythme des flots. Heureusement, elle était assez grande pour que la jument puisse y monter.

Sombre-chêne se rendit compte que c'était la première fois qu'il était sur l'eau, et il eut quelques difficultées au début.

Une heure plus tard, il était sur la rive Ouest de l'Anduin.

Voilà plusieurs heures que Sombre-chêne chevauchait, cette fois à vive allure. Il avait déjà traversé les bois de l'Amon Hen et allait maintenant plein sud. Mais bientôt il serait confronté à un dilemme : soit prendre la route la plus directe et couper par les Bouches de l'Entalluve au risque d'être ralenti par le terrain, soit contourner par l'ouest mais être sûr d'avoir un terrain plan. L'ambassadeur réfléchit de longues minutes, laissant le soin à sa jument d'éviter les obstacles. Finalement, il prit sa décision. Il passerait par le delta de l'Entalluve. Il n'était jamais passé par cette région, ce serait une occasion de découvrir un lieu nouveau. Et comme il l'avait déjà pensé, il avait le temps. Lorsque l'elfe dressa le campement pour la nuit, les derniers rayons du soleil se réflétaient sur un des bras de l'Entalluve, tels une barrière de lumière.

Le lendemain, dès l'aube, Sombre-chêne remonta en selle, les dernires vestiges de la fatigue s'estompant.

Quelques temps plus tard, l'eau vaseuse l'échait les sabots de la juments qui en profita pour se désaltérer. Sombre-chêne, lui contempla l'horizon. Les marais s'étendaient jusqu'à l'horizon et sûrement au-delà. L'elfe hésita une seconde puis talonna Niphredil qui avaça au pas, mais rapidement l'allure fut réduite par le sol mou. Sombre-chêne n'avait pas eu besoin de vérifier la profondeur de l'eau : des ilots oblongs de sable émergeaient çà et là. Plusieurs minutes furent nécessaires à la traversée du bras de rivière. Mais à peine furent-ils sortis de ce bourbier qu'une autre épreuve du même accabit se présenta à la jument et à son cavalier. Ce dernier encouragea d'une parole Niphredil qui recommença à avancer.

A la tombée du soir, l'ambassadeur n'avait parcouru que la moitié de la distance qu'ils devaient parcourir pour retrouver la terre ferme. Le coucher du soleil fut cependant magnifique. Lorsqu'il se tourna vers l'ouest, l'elfe put voir tout le delta qui allait en se rétrécecissant s'embraser, et il dut plisser les yeux pour ne pas être ébloui. Une fois le spectacle terminé, Sombre-chêne profita des dernières lueurs du jour pour tuer une oie cendrée qui rentrait à son foyer. L'elfe la pluma et la fit cuire sur feu allumé après plusieurs minutes d'effort sur le sol humide. Repu, le voyageur se coucha s'endormit presque aussitôt.

La journée fut identique à la précédente, au détail près que cette fois l'elfe put dormir sur du sol dur le soir venu. Le lendemain, il entamerait la dernière partie de son voyage.

Alors qu'il chevauchait en Anorien, Sombre-chênerepensa aux deux jours dont il avait eu besoin pour traverser les Bouches de l'Entalluve. Après mûre réflexion, il avait conclu qu'il n'avait ni gagné ni perdu du temps. Peut-être avait-il perdu quelques heures, mais rien de cruciale.

Les méandres turquoises du Grand Fleuve se dessinaient à l'Est, et au Sud se dressaient les Montagnes Blanches avec leurs pics escarpés et dentelés. L'ambassadeur contempla plusieurs minutes les paysage, puis réfléchit à ce qui l'attendait à Minas Tirith. Comment serait-il accueuilli? Il ne ferait pas de doute que certaines personnes l'éviteraient, craintives et hostiles. Voilà une arme des rénégats : la discorde. Leur Maître allait s'en servir pour arriver à ses fins, sans aucun doute. S'il continuait à exercer son influance habilement, il arriveraitsans uncun doute à ses fins. L'amabassadeur essayait de comprendre ce dirigeant : pourquoi faisait-il cela? Avait-il des faiblesses? Des peurs? Une fois arrivé à ses fins, que ferait-il? Mais la plus importante de toutes : comment en était-il arrivé là? Les pensées de Sombre-chêne s'emmelait. Il fallait tirer des conclusions de tous les événements survenus par la faute de ce sinistre personnage.

L'ambassadeur vida son esprit et se reconcentra sur sa chevauchée. Minas Tirith, à l'horizon, était visible.

Le soleil se levait à peine et ses ryaons de feu commençaient à inonder la grande plaine qui s'étendait devant la Cité Blanche. Le petit groupe, composé de Sombre-chêne, Eleriol, le messager du Général Gelmiron et de quelques elfes ayant répondu à l'appel lancé par l'ambassadeur, se dirigeait vers une des portes des murs qui ceinturaient les Champs du Pelennor. Il avait été décidé, par celui qui guérissait toujours Sombre-chêne, que la voix la plus direct serait en remontant le fleuve sur un bateau. L'ambassadeur n'en était pas le moins du monde sûr, mais était trop las pour argumenter.

Le petit groupe ariva au port où une embarcation les attendait : Le Villageois. Tous embarcèrent, et Sombre-chêne alla s'allonger dans sa cabine et se laissa soigner par l'elfe. C'est à peine s'ils sentirent la bâteau avancer, profitant du vent pour remonter le courant.

Le voyage allait durer plusieurs jours.

// Désolé si c'est court, mais je suis vraiment fatigué. Si certains elfes veulent venir, ils peuvent poster ici. Tout ce week-end je ne suis pas là, et je posterai lundi pour annoncer l'arrivée. Bon rp à tous. //

Un Balrog, un balrog s' avançait, il faisait siffler sa lanière de feu qui s' enroulait à présent autour du bras de Laurelin le forçant à lacher son épée Estelië. Elle s' illumina soudain d' un éclair bleuté en heurtant le pont étroit sur lequel l' elfe se trouvait puis elle tomba dans l' abîme.
La douleur, la douleur ....

Laurelin sorti immédiatement de sa transe profonde. Ses pensées lui jouaient des tours, épuisé qu' il était par les combats qu' il avait mené afin de repousser les Haradrims de la cité blanche.
Sa mémoire lui revint lorsqu' il entendit le clapotis des vagues se brisant sur les flancs de l' embarcation.

Après avoir quitté Aërinhion, Laurelin avait dans l' idée de tenter à nouveau sa chance chez le mage blanc. Ne lui avait-il pas promis une audience avec le roi après la bataille ?
Mais le destin allait en décider autrement une nouvelle fois.
Sur le chemin de la citadelle, passant par la place du marché, un parchemin accroché à un panneau de bois avait attiré l' attention de Laurelin. Il y lu le message.

- Un rassemblement d' elfe pour se rendre je ne sais où, pour y faire je ne sais quoi, avec d' autre de ma race dont j' ignore tout, pensa-t-il.

Il parti dans un grand rire qui fît sursauter, autour de lui, les quelques badaux lisant les messages voisins puis, tournant son regard vers un nain interessé par l' annonce de la vente d' une vieille hache ayant (soit disant) appartenu au grand Balin, il lui cria :

- Mais c' est exactement ce qu' il me faut !!

- Pour le rendez-vous aux maisons de guerisons, je suis encore une fois en retard, [i]se dit-il en partant en courant, [i]Bah, je ne suis ni blessé, ni malade. Pas besoin de guerisseurs, Et il ri de nouveau.

Après avoir péniblement réunis les informations nécessaire pour trouver le lieu du rassemblement, il se rendit sur les lieux le plus rapidement possible.
Mais à son arrivé au port, le bateau venait tout juste de larguer les amarres.

- Attendez, Attendez, je viens !!!, se jetant à l' eau il continuait de crier, je pars avec vous !! Mais arretez ce satané bateau !!!

Piètre nageur, Laurelin commencait à fatiguer et les remous provoquer par le départ de l' embarcation n' arrangeaient rien du tout.

- Mon dieu, je coule !!, pensa-t-il, qu' Ulmo me vienne en aide ...

Mais la presence d' Ulmo ne fût pas necessaire.Un des elfes, aperçevant Laurelin se débattre dans les eaux lança une corde du bateau, il reussi à s' en saisir et finalement tant bien que mal à se hisser à bord.
Tout les elfes présent rirent de bon coeur en le regardant, dégoulinant, trempé jusqu' au os.
L' un d' entre eux lui présenta une couchette ou Laurelin s' installa, transi de froid et franchement penaud ...
Les autres le regardèrent encore un moment en souriant puis se détournerent.
Laurelin, harassé, fini par entrer en transe comme le font les elfes en remplacement du veritable sommeil dont il n' ont pas besoin, et là, ses pensées l' emmenerent jusqu' au balrog.
Mais il était tout à fait remis à présent et il se leva de la couchette pour se promener sur le pont du bateau.

- Je suis ... un bien plus mauvais nageur que vous semble-t-il,

répondit le promeneur en s' inclinant puis, relevant la tête en souriant, il regarda l' elfe qui ne semblait pas du tout satisfait de sa réponse alors il s' empressa d ' enchainer :

- mais nous avons tout de même un point en commun car je suis de haute lignée également mais il y a bien longtemps que mon roi a rejoint les havres et depuis que mes parents sont partis à leur tour il y a trois mois de cela, j' ai congédié mes gens, fermé les portes du manoir avec la grande clé en argent que j' ai jeté dans le puit et chevauché jusqu' à Minas Anor à la rencontre du destin tissé pour moi par les Ainur lors de la grande musique.

- Je me nomme Laurelin, fils d' Anilië et de Venestë de la maison de Fingolfin, mais aujourd' hui, je ne suis plus rien, un elfe errant, à qui il ne reste qu' Estelië l' épée de son père et ce pendentif, la goutte de ciel en souvenir de sa mère.

- Quoi qu' il en soit, je suis heureux de te rencontrer Lorindol.

" En Fangorn, il n' y a plus d' elfes ..... "

La phrase de Lòrindol résonna comme un glas dans l' esprit de Laurelin et son coeur se serra.

- Bien sur, pensa-t-il en cachant son trouble à l' autre elfe, Nous sommes les premiers nés, et notre race sur le déclin n' a plus guère d' espoir sur les terres du milieu. Les hommes se multiplient rapidement maintenant alors que les elfes quittent ces terres. Lentement, mais inexorablement.
De notre puissance de jadis, que reste-t-il à présent ?


" En Fangorn, il n' y a plus d' elfes ..... "

-Mais où sommes nous véritablement aujourd' hui sur ces terres ? continuait de penser Laurelin, dilué, exsangue, notre peuple cède la place. L' Ouest nous appel et nous partons, Valinor nous réclame, la belle Tirion nous attend, Manwé du haut du Taniquetil scrute l' arrivée des derniers navires et Yavanna chante pour les guider. Bientôt, il n' y aura plus d' elfe nulle part ici ...

Laurelin sortit de ses pensées, regarda Lòrindol tristement et répondit à sa question.

- Je vais là où se trouve mon peuple !

Puis, détournant son regard il songeat en lui même :

- Le peu qu' il reste de mon peuple devrais-je dire.

J'avais chevauchée vers le port pour rejoindre Gar Thulion,un bateau allait partir,c'était "le villageois".Je m'approchais rapidement de ce bateau et je regardais son équipage,à son brod il y avait des elfes.Je décidais de leur demandais où il allaient:

Où allez vous cher elfes?

HRPG:je parle à votre place juste pour monter^^.

Nous allons vers le lieu secret,le général Rustor nous a donné l'ordre de revenir au lieu secret.
Puis-je monter avec vous car moi aussi je suis sous les ordres de Gelmiron,je viens avec vous à Gar thulion.

Je montais dans la bateau avant qu'il ne parte et le voyage commençais.A bord il n'y avait que peu d'elfes,je m'adressais à un elfe qui semblait de haute lignée:

Excusez moi ,cette question pourrais vous semblait indiscrète,mais qui êtes vous?

HRPG:je parle à Laurelin,donne ton prenom^^.
HRPG:message court c'était juste pour monter sur le bateau.

Bardé de sa nouvelle armure complète dont il était très fier, Alet se décida à repartir une fois encore pour Gar Thulion, espérant y trouver cette fois-ci Rustor Gelmiron. Heureusement, l'elfe était d'un tampérament assez calme et il était très patient lorsque cela était nécessaire. Seule différence. Si il ne trouvait pas Rustor dans l'antique cité-forterresse, il l'y attendrait.
Ce n'était pas tant qu'il était indispensable à Alet de le rencontrer, mais il était impatient de pouvoir rejoindre la maison de son illustre ancêtre dont la gloire et la beauté émerveillait encore Alet. Il descendit donc les rues et ruelles de Minas Thirit qu'il commencait à bien connaitre, il ne dut demander son chemin que deux fois. Une fois sortit de la cité des rois, Alet continua sur les champs de Pelennor où il laissa gambader son cheval, rebaptiser Enraiil.
Celui-ci se plaisait sur cette longue plaine déserte où les yeux elfiques d'Alet lui permettait de distinguer de temps en temps une silouhète ou un cavalier.
Lorsqu'il quittèrent les champs, il fesait déjà nuit.
Alet qui ne se sentait pas fatigué du tout se décida à continuer son chemin même de nuit, d'autant que cela ne déplaisait pas à son cheval. L'elfe décida que son cheval, à présent adulte, devait commencer à s'entraînner, à se muscler et à devenir un des fiers chevaux sauvages des plaines elfiques. Il chargit son cheval de tout son équipement et y ajouta des pierres. Il s'assura que cela ne lui causait aucun mal et Alet commenca un long voyage. Toujours se détournant, toujours ralongeant les itinéraires et ne s'arrêtant jamais. Après deux jours et deux nuits, Alet n'avait toujours pas quitté le Forannost.
Son cheval épuisé s'écroula et dormit. Au réveil, Alet lui avait apporté de quoi manger et boire. Celui-ci profita pleinement du repas, puis Alet se décida à continuer son entrainement. Il avait une semaine pour le driller uin maximum. Une semaine durant laquelle ils resteraient là, tous les deux. L'entrainement commenca. Alet courait et travaillait avec son cheval. Chaque exercice, chaque douleur, chaque fatigue, il la subissait.
Après une semaine d'entrainement intensif, Alet continua mais dans une autre direction il faisait courir le plus vite possible son cheval aussi longtemps que possible. Après une semaine, Alet décida qu'il y en aurait une autre. Et deux semaines plus tard, une complicité forte était née entre lui et son cheval. Tous deux ressentant dans leur corps les bienfaits de cet entrainement intensif. Pour ne pas tout abandonner, il devrai aller jusque l'Andui, au nord de Cair Andros sans s'arrêter et tant qu'il le pourrait, Enraiil le porterait.
Ils partirent donc au galop, jamais Enraiil n'avait été si vite. Puis après Cair Andros, Alet dut descendre de son cheval et courir à pied.
Finalement, en trois jours et deux nuits, ils parvinrent aux rives de l'anduin.

Il leur fallait traverser, ce serait dangereux mais Alet n'avait aucune envie d'attendre plus longtemps, il se décida de traverser à la nage, aussi fou que celà aurait pu être.
Son cheval pravint à traverser sans trop de mal, il avait vécut longtemps sauvage et avait déjà dut traeverser maintes rivières et de nombreux fleuves. FInalement, après une heure de nage à se battre conter le courant, Alet parvint à se hisser de l'autre côté du fleuve. Il vit là, plus loin, après avoir un peu marché ce qui devait être un bateau et, pensait-il, 3 elfes. Il se mit malgré toute sa fatigue à courir. Il courut jusqu'à ce qu'il les aient rattrappés.
Il s'inclina, mouillé et essouflé devant deux d'entre eux qui devaient être des nobles seigneurs et devant un autre, soldat lui aussi pensa Alet.
Il se présenta et la conversation s'engagea :
-Où allez-vous nobles seigneurs?
-A Gar Thulion, ami elfe.
-En bateau??
-Oui, en bateau, pourquoi cet étonnement?
-Car si vous remonteze le cours de L'anduin avec un tel bateau vous mettrez longtemps, vous auriez plus vite fait d'y aller à pied, en courant un peu.
Je vous souhaite bon voyage, j'aurais fait le voyage avec quelqu'un avec plaisir, mais pas en bateau.
A bientôt.

Vayarë a écrit:

Excusez moi ,cette question pourrais vous semblait indiscrète,mais qui êtes vous?

- Les demandes répétées des elfes de ce bateau, certes, formulées avec la plus grande courtoisie, ne traduisent néanmoins qu' une grande méfiance à mon égard, Se dit Laurelin, bah, il sagit d' une méfiance bien légitime, reflet de ces temps troublés, rien d' étonnant à cela.

Il se retourna donc vers son nouvel interlocuteur et, patiemment, déclina encore une fois son identité en répétant ce qu' il venait d' indiqué au premier elfe nommé Lòrindol.

Trois jours après le départ, Sombre-chêne avait regagné des forces. Toutes le potions et les pommades de l'envoyé du général Gelmiron avait agi avec une rapidité surprenante. Les deux plaies s'étaient refermées et la cicatrasition, même si elle promettait de laisser des traces, continuait. Les periodes de sommeil de l'ambassadeur se firent plus courtes, et lorsqu'il se sentit le courage de sortir de sa couchette, monta sur le pont pour profiter du vent vivifiant qui, heureusement, venait du Sud.

Aidé par Eleriol pour monter les quelques marches, l'elfe atteint le pont et fut frappé par l'air froid qui vint percuter son visage et lui causa quelques frissons. Son parrain, inquiet, fit le geste de redescendre mais Sombre-chêne secoua vivement la tête et s'avança encore un peu pour s'appuyer contre le bastingage. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas respiré de l'air pur. Ces quelques jours lui avaient parus être des mois à vaciller, à lutter contre la douleur.

Quelque uns des matelots et des passagers le regardèrent de coin, le comparant à un revenant. En effet la peau de l'ambassadeur, bien qu'à l'habitude d'ivoire, était là encore plus pâle et le contraste avec ses cheveux était sésissant.

Sombre-chêne resta ainsi plusieurs minutes sans bouger, ignorant des différentes paires d'yeux qui le fixaient disctrètement.

Dans le lointain se faisait entendre un grondement sourd : les chutes du Rauros approchaient, et avec la fin du voyage. Déjà les brumes qui s'élevaient dans les airs se faisaient apercevoir au loin.

Deux heures plus tard, tandis que le mugisement de la cascade couvrait le bruit des conversations, les manoeuvres d'arrimages débutaient. Lorsque Le Villageois fut solidement fixé par d'énormes cordages au ponton de bois, le débarquement commença. Les voyageurs posèrent les pieds sur la terre ferme, puis se fut au tour des divers tonneaux et caisses transportées par la barge, et finalement les quelques montures purent se dégourdir leurs pattes ankylosées.

Quand les elfes furent rassemblés et que la suite du voyage commença, Sombre-chêne dit à ceux qui l'accompagnaient :

Vous ne savez toujours pas la raison réelle de notre venue à Gar Thulion. Le général gelmiron nous rappelle pour mener une offensive contre les rénégats qui se situeraient dans la Forêt Noire. Il serait question d'une guerre de position. Je ne vous ai transmis que le minimum pour une raison de sécurité, mais maintenant que nous sommes seuls, je peux tout vous dire. Avez-vous des questions?

Bien qu'elle ait regagné en vigueur, la voix de l'ambassadeur était toujours faible.

Quoi qu'il en soit, ils seraient à gar Thulion avant que le soleil ne se couche.

J'avais parlé avec quelques elfes sur le bateau mais je ne savais toujours pas ils se pressaient tous vers Gar Thulion,enfin le voyage avait été assez rapide quand même.
Bien plus tard,au loin,j'entendait les chutes de Rauros grondant tout ce qu'elles pouvaient.Le voyage devait se terminer ici car plus loin il y avait les chûtes et traversait les chûtes c'était un voyage pour le paradis.

Les elfes firent ce qu'ils pouvaient pour stopper le bateau et mouiller l'encre,ils le firent et le bateau fut stoppait net.Nous nous sommes rassemblés tous à un membre endroit du bateau et nous sommes descendus tranquillement.Quand nous étions à terre,un elfe parla,ces paroles n'était pas une mascarade,alors comme ça la Forêt de Thruandil était occupé par des rénégats!c'était une honte,le pays de ma naissance, habitait par des traîtres ,ne causant que la mort,c'était de la folie,ils allait y sortir de cette forêt et ils seront soit mort soit il aurons un bon souvenirs de nous.

Nous continuâmes notre avancé vers Gar Thulion,sans bruits,on entendait juste les bruits de sabots,les oiseaux chantait et le vent qui souffle dans les arbres....

Je m'arrêtais près de celui qui avait parlé à la sortie du bateau:

Mae Govannen,maître elfe,vous devez être quelqu'un de haut placé dans l'armée elfique?Je crois vous avoir déjà vus auparavant,vous êtes:Sombre-Chêne?Et bien moi je suis Vayarë,de la maison du marteaux de la colère,comme vous pouvez le constatait sur ma cape....je suis forgeron à Gar Thulion,et vous?A quelle occupation vous êtes?

Le soleil, tel un disque de bronze, se rapprochait de l'horizon sur la gauche du petit groupe, tandis que le grondement des chutes se faisait de moins en moins assourdissant. Sombre-chêne écouta avec attention le dénommé Vayarë, puis lui répondit :

En effet je suis Sombre-chêne. Je suis l'ambassadeur du général Gelmiron auprès des différents peuples de la terre du milieu D'où ma présence à Minas Tirith. Mais mon devoir n'est pas que là, et c'est pourquoi notre général m'a rappelé à lui pour combattre.

Alors qu'il prononçait ces derniers mots, l'idée d'attaquer la Forêt Noire lu parut tout à fait absurde. Comment imaginer combattre dans sa forêt natale, non pas pour la défendre, mais bien pour la reprendre. Il n'avait jamais ne serait-ce que penser à imaginer un tel fait. Et pourtant c'était tout aussi réel que cette offensive était nécessaire. Le mal devait être éradiqué, pas une bonne fois pour toute comme aurait pensé un bon nombre de personnes, mais au moins pour un moment qu'ils devaient faire en sorte d'écourter. L'ambassadeur sortit de ses pensées et reprit à l'adresse du forgeron :

Cette guerre promet d'être longue et nous partirons vers le nord pu de temps après notre arrivée, car c'est elle que le général attend. Alors pressons!

Juste après ce commandement, les montures acclérèrent malgré le chemin inégal et les pierres qui jonchaient le sol. Sombre-chêne questiona Vayarë :

Puis-je m'informer des périples qui vous ont amené à monter sur Le Villageois? Ou bien étiez-vous à Minas Tirith depuis déjà longtemps?

Dans moins de quelques heures, Gar Thulion serait visible, même au yeux de ceux qui n'avaient jamais vu la citadelle.

J'écoutais tranquillement Sombre-Chêne,puis je le repondit avec un grand calme:

Je suis montais sur le villageois on peut dire "totalement par hasard" enfin je vais vous expliquez l'histoire depuis le début.J'étais arrivé à Gar Thulion depuis peu,et ne savant où était passé le génréal Rustor Gelmiron je decidais d'aller voir le prince de Dol Amroth pour lui annoncer que je quittais son service et que j'allais rejoindre Rustor Gelmiron car j'étais armurier du prince Berund.

Quand j'eu prononcer:Prince et Dol Amroth,mon coeur s'attrista mais je continuai mon récit:

Sur mon chemin pour aller le voir je tombai par hasard sur le fief du seigneur Forlong,un seigneur de Dol Amroth et avant il était chevalier pour le prince,Je voulut parler avec lui mais je n'eu le temps car des bandits attaquaient le village qui était à côtés du fief,alors Forlong,ses amis et moi,nous sommes allaient secourir ces pauvres villageois,nous ressortîmes vainqueurs de ce combat,puis des troupes du prince arrivirent,Ils nous portâmes malheuresement de bien tristes nouvelles:Notre bon prince avait été assassiné par le duc Félon et ses troupes car Berund voulait reconstruire la flotte de la cité du cygne au cas où les pirates attaqueraient par la mer,il devait donc augmenter les impots mais certaines personnes ne voulurent donner l'import et il décidèrent de tuer le prince.Les chevaliers nous ammenèrent aussi une autre nouvelle tout aussi grave:Minas Tirith était attaqué par des hommes du Sud du Gondor:des hardrim en quelque sorte.Alors Forlong moi et un autre chevalier nous décidâmes d'aller aider la cité blanche à repousser l'ennemi,après la bataille,je déciadais de vite repartir vers Gar Thulion et comme mon cheval était fatiguer par tous ces voyages je decidais de prendre un bateau,voyant des elfes sur ce bateau je pensais qu'ils allaient en direction de Gar Thulion et j'avais raison.Voilà,un très long récit!Mais au moins vous êtes informé.

Je regardais l'ambassadeur et un sourire se dessinai,Gar Thulion n'téias plus loin...

La communauté progressait dans les méandres des collines de l' Emyn Muil. Véritable labyrinthe naturel où il était aisé de s' égarer pour qui ne possèderais pas une connaissance suffisante des lieux.
Mais l' elfe qui avait pris la tête du cortège les guidait d' un pas sur vers la cité cachée.
Gar Thulion ... Laurelin en avait entendu parlé par son père, quelques fois, mais il n' avait pas encore eu l' occasion de s' y rendre.
Il suivait en silence, écoutant les paroles échangées entre leur guide Sombre-chêne et Vayarë avec lequel il avait conversé sur le bateau.

Il avait déja vu cet ambassadeur à Minas Tirith durant l' attaque des Haradrims, il se souvint l' avoir aperçu faisant face à un colosse sur les champs du pelennor, son combat était bien mal engagé , il perdait l' avantage et semblait sur le point de recevoir un coup fatal mais contre toute attente et dans un reflexe inouï, l' elfe avait réussi à se jeter sous les épées du géant pour lui lacerer le ventre et dechirer ses visceres avec ses dagues.

- Peu de combattant elfes, même bien entrainés et aguerris au corps à corps seraient parvenu à réussir une parade aussi rapide et d' une telle précision, pensa Laurelin, .................. à part moi peut être.

Et il se mit à rire interieurement se moquant de lui-même :

- Quel prétentieux je fais !!

Malgré la fatigue dont était victime le guide, il semblait bien disposé à la conversation et Laurelin se risquat à lui poser une question :

- Ambassadeur Sombre-Chêne, consentiriez-vous à nous en apprendre un peu plus sur ces renégats qui séjournent dans la forêt noire ?

Sombre-chêne avait écouté avec attention les paroles du forgeron elfe, mais n'en avait toutefois pas perdu un mot. Il avait toujours apprécié s'enquérir du récit de la vie de gens qu'il ne connaissait pas avant, même si ce n'était pas une histoire palpitante. Même si connaître la vie d'autrui n'était pas toujours utile, cela était toujours intéressant. On se rendait alors compte de tout ce qui se passait autour de nous et l'ambassadeur déplorait le fait de ne pas pouvoir être informé de tout. Cette soif de savoir était et ne pouvait être qu'éternellement instaisfaite.

Lorsqu'un autre elfe que Sombre-chêne ne connaissait pas lui demanda de les renseigner sur les rénégats, son visage s'assombrit. Il répondit avec gravité :

La première fois que j'ai eu personnellement affaire à eux fut lorsque j'étais ranger et qu'ils avaient mené une attaque contre les nains qui avaient alors demandé notre aide. Nous les attaquâmes dans une grotte mais alors que la victoire était acquise, les mages Mithrandir et Elende accompagnés du général Gelmiron vinrent mettre fin aux hostilitées avec raison. Une compétition fut organisée, mais elle fut à son tour écourtée par la nouvelle de l'enlèvement du roi nain qui était malade. Finalement ses sujets le récupérèrent et les réngats se dispersèrent. La menace semblait écartée. Mais ce n'était qu'une illusion. Ils refirent leur apparition à Dol Amroth ou encore lors d'une attaque de Minas Tirith. Mais la menace ne semblait pas encore concrète. Elle le fut lorsque des messages furent envoyés aux différents chefs elfes, prêchant la recherche de la paix en Terre du Milieu. Leur chef prétend que les humains sont trop... impulsifs et et faibles pour construire une paix à long terme. Nous, les elfes, nous devrions donc prendre le pouvoir pour que cette paix puisse se réaliser. Ce discours à déjà convaincus bon nombre d'elfes comme vous le constatez, et leur nombre augmente sûrement de jour en jour. Voilà ce que je sais, même j'aimerais mieux comprendre ce qui a poussé ce révolutionnaire à agir de la sorte.

Sombre-chêne regarda un long moment droit devant lui en fixant le vide. Ses yeux se plissaient par intermitence et lorsque l'ambassadeur ouvrit la bouche pour répondre à la nouvelle question qu'on lui avait posé, sa voix n'avait aucunement perdu sa retenue :

Ce que vous proposez, Vayarë, est en soi une bonne idée. Ceci n'est toutefois pas de mon ressort, et je vous invite à en parler au général Gelmiron. Cependant, la mise en oeuvre de votre plan risque d'être difficile. Je doute en effet que de simples vêtements puissent tromper les rénégats. Il faudrait pour être convainquant plus que cela, et je n'ose pas imaginer ce que se serait. Nous...

L'ambassadeur s'interrompit en plein milieu de sa phrase. Le groupe venait de s'engouffrer dans une vallée et la Citadelle cachée venait de se révéler. Les compagnons de Sombre-chêne restèrent quelques instants les sourcils froncés, car eux ne pouvaient pas encore voir Gar Thulion. Mais le jour se fit à peine une poignée de minutes plus tard, lorsqu'ils virent à leur tour la citadelle.

Moins d'une heure après, ils arrivaient devant le même bosquet à l'interieur duquel Hataldir et Silvirien sembaleint s'amuser à débusquer les rangers.

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